Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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L'appât du gain. { Hiro

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Aliénor Ness

Créature

L'appât du gain. { Hiro

mardi 26 juillet 2011, 18:08:33

Aliénor cligna rapidement des yeux. La lumière l'aveuglait. Elle était allongée dans un lit de soieries. Seule. Mais tâchée de sang. Toutefois, ça n'était pas son sang. En détaillant la pièce, elle découvrit deux corps exsangue entremêlés au pied du lit. Deux corps. Un oncle et son neveux. Oui, voilà. L'oncle et le neveux. Trafiquant de chair humaine. Esclavagistes. Pas qu'elle n'aime pas les esclavagistes, mais ils étaient riche. Un bon petit trésor à rajouter au sien. Trois énormes coffres remplis de pierreries et autre joyaux. Et le même nombre plein de pièce d'or. Ainsi que deux grosses malettes de billets. De grosses coupures. Elle eut un sourire satisfait. Elle se souvenait à présent. Une nouvelle crise. Plus violente, car elle avait perdu connaissance après, mais plus plaisante aussi.

La Baronne était nue. Elle ne le remarqua qu'en se levant. Nue et couverte de sang. Mais entière. Et encore plus riche. Elle fit quelques pas, alors que le soleil éclairait l'intérieur de la pièce de ses rayons. Un armoire devant le lit attirait l'attention de la jeune femme. Lorsqu'elle l'ouvrit, c'est un trésor de soieries, de mousselines, et d'autres tissus précieux qui l'attendaient. Des robes sexy, des tenues aguicheuses, mais aussi des rouleaux de tissus non-utilisés. A rajouter au trésor donc. Parfait. Elle se drapa de la soierie de la literie tâchée de sang pour seul vêtement. A la manière d'une toge romaine. Elle glissa ses pieds dans ses sandales, et descendit à la cave ouvrir les cellules.

Tout en faisant signe aux esclaves de la suivre, elle remonta d'un pas gracieux. Arrivée à la chambre, elle indiqua aux esclaves de prendre l'armoire, puis alla dans la salle des Fortunes et indiqua à d'autres de saisir tout ce fatras d'objet. Elle désigna le chariot dehors, et leur indiqua de poser les richesses dedans. Quand ce fut fait, elle recouvrit le tout d'un grand tapis persan et grimpa à l'avant, toujours vêtue de son drap taché de sang. Lorsqu'elle parti, les esclaves commençaient à mettre le feu à la propriété honnie. Aliénor, elle, gagna le port et fit décharger le chariot à des Terranides fidèles et loyaux, bien qu'elle ne sache pas pourquoi. Toute cette nouvelle richesse alla rejoindre les cales des trois bâtiments à flot. Bâtiments qui ne tardèrent pas à s'éloigner pour gagner le repère secret de la Baronne, perdu au milieu du brouillard, à mi-chemin entre Terra et la Terre.

Quant à la demoiselle Ness, dont les cheveux rouges avaient besoin d'un shampoing, elle déambula dans les rues avec un sac contenant à lui-seul une petite fortune. Elle rentra dans une petite maison et se débarassa du drap pour aller prendre un bain, sous l'oeil incrédule de la mère célibataire qui nourrissait quatre enfants. Elle ne sortit qu'une heure plus tard, propre et sèche, mais nue. Elle emprunta une tenue à la femme. Une tenue de lorsqu'elle était jeune. Un bustier noir orné de liserés rouges pour soutenir sa poitrine, une chemise blanche, aux manches bouffantes, un gilet de cuir brun foncé qui épousait parfaitement ses courbes et collait la chemise contre son buste, ne laissant que les manches rester flottantes, ainsi qu'une jupe mi-longue, dans le même cuir que le gilet, qui était fendu à partir de mi-cuisse sur le côté gauche. Pour finir, elle chaussa de longues bottes noires montant jusqu'à ses genoux, avec un talon aiguille de treize centimètres.

La mère de famille indignée, menaça d'appeler la garde. Aliénor déposa quatre pièce d'or et un rubis sur la table, dévisageant de ses yeux de saphir la femme en face d'elle qui avait cessé de vitupérer. Elle ramassa ses cheveux en une queue de cheval haute et sorti de la maison, le sac sur l'épaule, avant d'aller se balader en ville. On l'accosta dans l'après-midi, sur la foi d'un portrait robot très ressemblant. Un des esclaves avait raconté ce qui s'était produit la veille. Les souvenirs d'Aliénor sur ce qu'elle avaient fait restaient flous, mais le résultat vu le matin même l'avait renseignée. Emasculés, torturés, tués par asphyxie. Puis brûlés. Un homme portait plainte contre elle. Un frère et un père pour ceux qu'elle avait tué. Elle n'avait pas d'avocat. Lui si. Elle allait avoir un sérieuse discussion -écrite- avec lui. Puis se trouverait un avocat. D'après le garde, il s'appelait Hiro. Brillant avocat. Mais pourrait-il résister à une somme telle que celle dans le sac de jute de la Baronne ? Rien n'est moins sûr... Elle serait bien vite fixé, elle avait proposé une rencontre pour "parler" du procès. Elle attendait en ce moment-même dans une petite masure des bas-fonds.

Hiro

E.S.P.er

Re : L'appât du gain. { Hiro

Réponse 1 mardi 26 juillet 2011, 21:09:17


Il avait eu de la chance, ce pauvre bougre, que j’accepte de faire un contrat d’accusation pour lui, car il était rare, voire jamais, que je faisais ce métier sur Terra, étant donné que la justice est encore chancelante. L’équité étant un nouveau concept à Nexus, il n’était pas impossible qu’une ou de nombreuses erreurs puissent survenir, et que le juge ne soit pas aussi partial que sur Terre, la corruption étant comme bien vue ici. En gros, je me demandais vraiment pourquoi le Roi avait gaspillé l’argent des contribuables à construire quelque chose qui, dans une semaine, serait à être démoli, vu l’inutilité du bâtiment.

J’allais donc me rendre à un de mes bâtiments d’entrepôt de mes biens, alors qu’un messager, venu de nulle part, m’interpella. Intrigué, je le regardai sortir une lettre de sa besace et me la tendre, disant que la lettre venait de la baronne Aliénor Ness, un nom que je n’avais jamais entendu auparavant. J’allais la déchirer, mais la curiosité s’empara de moi, et j’ai lu le contenu de la lettre…

Eh bien, ça commençait bien, ma première comparution au tribunal et déjà, je recevais des pots de vins pour que je fasse tout pour que la plainte tombe à l’eau. Je n’avais pas l’habitude de saboter mes efforts pour que mes clients perdent leur cause, mais là, la somme qu’on allait me donner pour un « non rendement » était tout simplement faramineuse. Pour accepter, je me devais de me rendre à une adresse dans les bas fonds. Plutôt inusité comme endroit, surtout pour une baronne qui devait avoir l’habitude des endroits beaucoup plus luxueux qu’une simple chaumière dans les bas fonds…

J’avais donc décidé de me rendre à l’endroit où j’étais convoqué. Toquant à la porte, une jeune femme vint m’ouvrir, enfin, jeune en apparence, mais je ne pouvais me douter qu’il y avait devant moi une femme vieille de trois cent ans. Un petit hochement de tête, et nous voilà, tout les deux, sur le pas de la porte, seul le bruit des mouches brisait le silence. Ce fût alors mon tour.

La somme que vous m’offrez pour ne rien faire est faramineuse…Je ne comprend pas trop pourquoi vous avez corrompu un avocat au lieu de corrompre le juge, qui est beaucoup plus facile à faire chanter… Qu’attendez vous de moi au juste?  Je n’ai pas l’habitude de trahir mes clients.

La dernière phrase, je l’avais lâchée sans m’en rendre compte, un peu pour excuser le fait que je sois là… Oui, probablement pour faire comprendre que c’était ma première trahison et que je faisais ça uniquement pour tout ce qu’elle avait promis dans sa lettre… Non, en effet, je n’étais pas vraiment à l’aise, parce que, selon moi, l’argent compte moins que savoir à qui se fier. Mais, sur Terra, je n’étais pas un homme de confiance, j’étais celui qu’on devait craindre par-dessus tout; hommes, femmes, enfants, je les mettais tous à ma botte, les réduisant à l’esclavage pour différentes raisons, je ne faisais pas de différences entre nantis et pauvres, ni entre en santé et malade. Pour moi, ses facteurs étaient au même titre que la grosseur d’un melon, s’il avait une « carapace » lisse ou bosselée; ça n’affectait que le prix.

La femme devant moi n’avait toujours pas parlé, mais me regardait avec un air sérieux… Il était étrange, peut-être était elle muette, ou bien simplement qu’elle se croyait trop distinguée pour parler à un simple avocat, une nouvelle profession sur Terra. Elle avait beau être une baronne, je n’acceptais pas qu’on me manque de respect ainsi. La joignant dans son mutisme, je croisai les bras et fronçai les sourcils, attendant qu’elle se décide à me donner une réponse.

Peut-être était-elle une meurtrière, d’après ce que j’ai compris dans la lettre, c’était elle qui était accusée du meurtre du frère et du fils à mon client, et je devais dire qu’elle avait un petit quelque chose de louche dans les yeux, une espèce de folie contenue… Cependant, moi aussi j’étais ce genre d’homme, qui tue par pur plaisir, enfin, sur Terre en tout cas, elle doit donc comprendre que la personne qu’elle a devant elle n’est pas un de ses petits trouillards qui se la ferment, la peur de voir la mort en face à chaque seconde…


Aliénor Ness

Créature

Re : L'appât du gain. { Hiro

Réponse 2 mardi 26 juillet 2011, 22:20:49

La Baronne sirotait un jus de fruit lorsque quelqu'un toqua à la porte. Elle eut un demi-sourire. Elle se doutait de qui c'était. Elle posa son verre et alla ouvrir, gardant la tête haute et le regard inexpressif. En même temps, allez-y vous pour donner une expression à deux saphirs, hein ? En observant l'avocat qu'elle avait prié de venir ici, elle ne l'imaginait pas comme ça. Mais à vrai dire, elle ne l'avait pas vraiment imaginé. Elle s'écarta, le laissant entrer, avant de refermer la porte.

Il devait être mal à l'aise comme personne ne parlait étant donné qu'il brisa lui-même le silence alors qu'Aliénor le fixait. Elle eut encore un demi-sourire. Son regard ne déviait pas de celui de l'avocat. Au contraire, il s'y plongeait comme si elle espérait communiquer avec lui par ce biais. Mais évidemment, rien ne se produisit. Elle finit par lui faire signe de la suivre, faisant volte-face et se rendant à la cuisine où elle vida son verre de jus de fruit rapidement. Elle en sortit un autre et le posa face à la porte où se tiendrait sûrement ce Hiro. Elle ouvrit un placard et dévoilà une collection d'alcools, allant du simple Whisky à la Vodka, en passant par l'Eau de Vie, de Vin ou encore l'Hydromel. A côté se dressait des bouteilles de jus de fruit. Elle invitait l'avocat à choisir, tout simplement, alors qu'elle se versait un autre jus de fruit.

Elle déposa la bouteille sur la table en se retournant, passant ses mains sur le dessus d'un placard avant d'en ressortir une espèce de tableau blanc miniature et un stylo véléda trouvé sur Terre, avec une petite éponge pour effacer. Elle inscrivit, d'une très belle écriture comme au temps où elle vivait dans son château sur Terre.

« Bonjour. Moi aussi je suis ravie de vous rencontrer. Vous devez vous douter de qui je suis.
Pour répondre à votre question, je n'ai pas soudoyé le juge car j'ai appris que vous étiez un homme qu'il fallait craindre dans cette ville, donc le juge aurait balisé et n'aurait pas rempli sa part du marché.
D'autre part, si vous êtes de mon côté, plus personne n'osera vous contredire et je pourrais reprendre mes affaires.
»


Elle déposa le tableau au centre de la table et attendit une quelconque réponse. Avant d'ouvrir un placard et de déposer le sac avec la coquette somme juste à côté. Il pourrait lui-même juger de ce qu'il avait à y gagner. Elle croisa les bras, réhaussant sa poitrine, et sourit doucement.

Hiro

E.S.P.er

Re : L'appât du gain. { Hiro

Réponse 3 mercredi 27 juillet 2011, 15:07:08


Penché sur la table, je faisais aller mes yeux de gauche à droite, lisant ce que la baronne avait écrit. Ne laissant rien paraître alors qu’elle lança le sac plein de pièces d’or, ou encore de joyaux, il m’en fallait beaucoup plus pour paraître impressionné, je me redressai, attrapant la bouteille de whiskey et en mis dans le verre qu’elle avait posé sur la table à mon égard.

Faisant les cent pas, comme si ma décision restait à prendre, alors qu’elle était déjà prise bien avant que j’entrai dans cette pièce, je lançai.

Donc, si je comprends bien la situation, vous me demandez non seulement de me rien faire, mais de vous défendre en échange de la somme proposée… C’est bien cela?

Un petit hochement de tête de mon interlocutrice confirma mes doutes. Il était évident que je serais beaucoup plus à l’aise dans l’idée de défendre que d’accuser, enfin, dans une cour de justice, aussi chancelante soit-elle. L’équité criminelle est encore un nouveau concept où les gens ne sont pas habitués à devoir délibérer avant de juger. Généralement, ils condamnent et ensuite ils doutent.

Mais bon, j’imagine que sur Terre ça dû être pareille, lors des débuts de la justice tel qu’on le connaît, le problème c’est que, connaissant la monarchie nexusienne, ils ne laisseront pas ce genre de droit en place bien longtemps. Elle pouvait donc se consoler en se disant qu’elle était une des rares à avoir droit à un procès avant qu’on ne l’exécute. Cependant, je connais bien le juge, et l’idée qu’il ait un Atayoshi devant lui va probablement grandement aider à changer son opinion en la faveur de celui-ci.

Daccord. J’accepte le job.  Comme je suis quelqu’un qui a des principes, je n’accepterai le paiement qu’une fois le travail fait. Nous nous retrouverons donc ici après le procès, ça vous va?

Me détendant quelque peu, je souris à l’apparente jeune femme, puis vidai mon verre d’un trait. Je n’allais tout de même pas partir ainsi. J’avais beau être quelqu’un qui pense surtout à lui, je me devais de soigner mes manières, c’était une baronne et je devais attendre qu’elle me donne congé pour que je puisse sortir de cet endroit, pour ne pas dire ce quartier, qui m’étouffait tant par sa pauvreté.



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