Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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On n'obient pas toujours ce que l'on veut... {PV}

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Daenerys Targaryen

E.S.P.er

On n'obient pas toujours ce que l'on veut... {PV}

mercredi 20 juillet 2011, 02:39:36

Une dernière fois, Daenerys regarda dans son sac de toile afin d'être certaine de n'avoir rien oublié. Lorsque sa main disparut à l'intérieur, et se mit à en tâtonner les différents contenus, des bruits de verre, de bouteilles s'entre-choquant se firent entendre. Mentalement, elle dressa sa liste et chercha du bout des doigts chaque élément.

Le miroir, le pain, l'huile, le sel et le vin avaient été acheté au marché de Nexus. Il en allait de même pour les bougies, trois noires et trois blanches. Dans la campagne environnante, elle avait demandé à une femme taillant ses rosiers l'autorisation de lui subtiliser quelques fleurs de lavande, chose à laquelle la femme de la campagne répondit par l'affirmative. Un petit tour en forêt lui avait été indispensable, afin de trouver quelques fruits d'églantier, mais ça n'était pas tout. A l'aide d'un petit couteau rituel en argent, elle avait également dû recueillir sept rameaux de genièvre, ainsi qu'une petite branche de noisetier. Un soupir traversa ses lèvres. Chaque élément était dans le sac, elle disposait donc de tout ce dont elle avait besoin. Ce qu'elle voulait? Provoquer sa double-vue. C'était une entreprise osée, d'autant plus que les visions ne lui manquaient pas, mais elle avait besoin de savoir... Elle avait laissé son royaume aux mains de ses conseillers le temps de son absence, il fallait qu'elle sache ce qu'il en était, ce qu'ils faisaient, si ses terres n'étaient pas déjà morcelées et cédées à ses rivaux, si ses gens n'étaient pas en train de mourir de faim...

D'un pas décidé, elle gagna l'auberge et en ouvrit discrètement la porte, traversant en silence la salle pleine d'hommes et de femmes, les uns en train de boire, les autres en train de les faire boire et/ou de leur vendre leurs charmes. Il était difficile pour une femme de sa taille d'être discrète, d'autant plus lorsque vous ne sentiez que le frais, les épices et la forêt plutôt que l'alcool et le lard, comme la plupart des gens présents. Cela dit, Daenerys avait toujours eu le port altier qui témoignait de son rang et de ses manières, chose qui était suffisante et dissuadait qui que ce soit de l'importuner quand on avait mieux à faire. En l'occurrence, la plupart des clients étaient très aux prises avec les poitrines généreuses des serveuses. L'apparente jeune femme les laissa à leurs jeux indécents et se contenta de frapper, des phalanges, sur le comptoir. Le propriétaire fit son apparition, sortant manifestement des cuisines, un torchon à la main.


-Une chambre je vous prie. Avec un feu déjà allumé.

C'était beaucoup demander, mais elle avait de quoi payer. Elle le démontra en glissant une pièce d'or, discrètement cette fois-ci, dans la main du tavernier qui hocha la tête, ne pipa mot et se contenta de lui demander de la suivre. Gardant la capuche de sa cape de velours sur sa tête, Daenerys monta les marches à la suite de l'aubergiste en silence. Il lui ouvrit la porte d'une chambre, probablement sa meilleure, car le lit était de qualité supérieure, la température était maintenue à un niveau plus qu'agréable par un feu chaleureux, et, elle put le sentir tout de suite, la pièce et les draps étaient propres. De plus, une bassine d'eau propre et chaude, probablement destinée à un bain, l'attendait. Manifestement, cette chambre avait été préparée pour quelqu'un d'autre, mais Daenerys se réjouissait qu'elle lui revienne.

-Je vous remercie.

Lui remettant la clé de la pièce, petite malgré tout, l'aubergiste s'inclina légèrement avec respect, et se retira. Derrière lui, elle verrouilla volets et portes, à l'aide de la clé, de la poutre de bois prévue à cet effet, mais également, au cas où, à l'aide d'une chaise inclinée et se mit au travail. Ôtant sa cape de ses épaules, elle la lança sans soin sur le lit. Bottes, pantalon de cuir, chemise en lin ainsi que le reste de ses vêtements subirent le même sort. Une fois nue, Daenerys s'accorda quelques instants de calme, prenant le bain pour lequel la bassine avait été préparée, mais ne s'y attarda pas. Se servant d'un linge propre prévu à cet effet, elle se sécha rapidement, ainsi que sa lourde chevelure diaphane, et entreprit ce pourquoi elle était là. De son sac de toile, elle sortit tous les éléments, disposant les bougies autour de la cheminée en demi cercle, alternativement une noire, puis une blanche. Elle les alluma toutes, et à l'aide d'une craie bleue, dessina des symboles, des runes, à même le bois du plancher. Au centre du demi cercle formé par les bougies, devant l'âtre de la cheminée, Daenerys déposa le miroir. Elle disposa le pain, le vin, le sel les fruits et les fleurs en évidence, et alla prestement revêtir la robe de tissus blanc des prêtresses, ouverte en V des épaules jusque bas sous le nombril, mais également le long des jambes. Rien ne devait entraver leurs mouvements. Le tissus était simplement retenu par une ceinture d'or fin, à laquelle pendait des chaînes dans le même métal, ainsi qu'un lien difficile à dénouer dans sa nuque. Elle se démêla également les cheveux et, une fois prête, vint s'agenouiller devant le miroir près duquel elle prit le soin de mettre une jatte d'eau de pluie, pleine.

La branche de genièvre fut jetée aux flammes de la cheminée, tandis que la branche de noisetier venait ceindre son front. Les fruits et les fleurs furent bientôt à leur tour consumés, certains par les bougies, d'autres par la cheminée, et elle frotta sa poitrine d'un mélange d'huile parfumée et de sel. Elle avala ensuite un morceau de pain, ainsi qu'une gorgée de vin, et trempa ses doigts dans la jatte d'eau, afin d'en recouvrir le miroir, goutte à goutte, sur toute sa surface.


-Par l'ordinaire et l'extra-ordinaire, par l'eau et par le feu, le sel, l'huile et le vin, par les fleurs, par les fruits, Ô Dieux, je vous le demande. Que mon royaume m'apparaisse!

Alors, la surface du miroir, où dansaient les reflets déformés et confus de Daenarys et de la pièce se troublèrent d'avantage encore. Dans l'imprécision de ses visions, la jeune femme put cependant se rendre compte que le décor changeait. Elle interpréta ceci comme un bon signe, après tout, son royaume ne ressemblait pas à une chambre de taverne. Il se passa cependant une chose à laquelle elle ne s'attendait pas. Les contours se firent de plus en plus précis, jusqu'à être parfaitement reconnaissables. Une grande salle aux murs et sol de marbre blanc se dessina devant ses yeux. Les sourcils de la femme se froncèrent légèrement. C'était bien le matériaux dans lequel était sa salle du trône, mais l'agencement en était tellement différent! Absorbée par sa vision, Daenerys ne se rendit pas compte que, plus que lui offrir une image éthérée de son royaume, le miroir ne lui offrait que le reflet d'une pièce dans laquelle elle se trouvait, différente de celle où elle avait entamé le rituel. Quand elle se décida, l'espace d'un instant, à lever les yeux du miroir, la jeune femme sursauta violemment, et retomba sur son séant. Elle avait quitté sa chambre d'auberge, pour se retrouver dans un autre totalement méconnu.

Pourquoi? Comment? Où? Autant de questions meurtrissant son esprit, alors qu'elle était apparue, sans trop savoir comment, au milieu d'un endroit dont elle ignorait tout. Suspicieuse, elle se redressa lentement et remit ses vêtements en ordre, avant de traverser cette pièce immense, sans un regard pour son miroir. Il lui fallait trouver de quoi recommencer son rituel, pour retourner en arrière... Heureusement pour elle, son petit couteau d'argent pendait à sa ceinture. Sur les dalles de marbre de la pièce, ses pieds ne produisaient qu'un son léger, mais régulier, trahissant le rythme soutenu de la course de Daenerys. Elle ignorait où elle allait, mais une chose était certaine... Elle y allait belle et bien.

Ares

Dieu

Re : On n'obient pas toujours ce que l'on veut... {PV}

Réponse 1 dimanche 21 août 2011, 03:13:34

Olympe. Un nom, un rêve, une ville, ornée de temple, de divinités, toutes plus différentes les unes que les autres. Le panthéons avait bien changé depuis qu'Aphrodite avait fait resurgir cette mascarade, et pourtant, quelques uns avaient su en tirer profit, user de leurs pouvoirs, pour se trouver une place de choix dans cet univers là. Le Dieu de la guerre regarda les allés et venues des servantes, et autres esclaves à leurs service d'un œil sombre. Tout avait changé, tout n'était plus que supercherie, et pourtant, il fallait faire comme si de rien n'était... Jouer ce jeu, continuer a donner le change, et ainsi perpétuer cette comédie. Quelques servantes s'arrêtent devant le temple du Dieu Guerrier, lui offrant même un sourire, qu'il balaye du regard, les foudroyant sur place. Elles fuient alors, se disant bien au fond d'elles même, que c'était finalement une mauvaise idée que de s'arrêter devant le temple de ce Dieu là.

Il n'est pas comme les autres, il ne veut pas étre comme tout les autres. Sa différence lui permet de rester au calme, loin des intrigues de ses frères et sœurs, en vues de renverser Zeus, qui est, sous l'effet de la mascarade, toujours le Roi des Dieux. Un mince sourire lui traverse alors le visage, si ils savaient, qu'en réalité, Aphrodite est la seule a tirer toutes les ficelles, elle seule est en mesure de changer le cours des événements ici... Mais non, aucuns ne peut le savoir, et aucun n'est en mesure de l'apprendre, trop entêté dans leurs histoires de rebellions ridicules... Mais ainsi va la vie des éternels n'est ce pas?...

Un bruit de pas l'interpelle alors. Se tournant lentement, Arès n'est pas surpris de trouver Oswald, son serviteur, un genoux a terre, la tête basse, le poing fermé sur son cœur. Le Dieu secoua la tête, tandis qu'il entrait lentement dans le temple, marchant lentement, son serviteur enfin redressé derrière lui. Le serviteur n'était pas la par hasard, il avait du encore se passer quelque chose sur l'un des deux plans, mais pour l'heure, le Dieu n'avait pas dans l'envie de s'en inquiéter. Même le chasseur de Dieu pouvait attendre, même Aphrodite, même les guerres... Le Dieu Guerrier était las, las de tout cela, et tellement plus encore. Il avait couru les mondes, les deux plans, les cités, les villages, les temples, mais rien, non rien encore n'avait réussi a captiver son attention, rien n'avait su rallumer la flamme qui etait pourtant si intense en lui... La Flamme de la passion, celle qui peut porter tout étre a faire des choses exceptionnelles... Mais tout cela s'était éteint, avec la disparition de Heylaine...

Il serra les poings, éprouvant encore de la haine de se sentir si faible par la faute d'une humaine, mais surtout, d'avoir put penser une seule seconde, qu'il pourrait, comme un mortel, se laisser aller aux plaisirs des sentiments.

"Seigneur...."

Il se tourne alors doucement, fronçant des sourcils... Il en avait oublié la présence de son serviteur. D'un signe de tête, il lui indique donc de continuer, peut étre avait il a lui annoncer des nouvelles graves...


"Il y à eu une intrusion en votre Demeure...."

Il s'arrêta alors net... Comment n'avait il pas sentit cette présence? Comment, quelqu'un avait il put percer les gardes, et s'introduire?... Mais alors, un mince sourire apparut sur ses lèvres.

"Ou est l'intrus?"
"Dans le Grand Hall... Nos soldats la tienne en joue... et..."
"La?... hmm..."


Le Dieu reprit sa marche, plus agité que précédemment, il remonter le long couloirs qui menait aux balcons. Il descendit les marches, le marbres blanc fusant sous ses pieds, et enfin, il arriva dans le Grand hall des victoires... Il avait dédié ce lieu sacré, a ses plus belles réussites. Troie, Carthage, Rome, Waterloo... Et tellement d'autres encore, toutes représentées par des peintures, des statues, des armes. Il s'arrêta, et ses yeux finirent par se poser sur l'intrus... Un mince sourire encore, et il avance a sa rencontre. D'un geste leger de la main, il intime le serviteur a le laisser en paix.

"Rappel la garde, et laissez nous. Je vais m'entretenir avec l'étrangère... Lui apprendre aussi qu'ici, ce n'est pas une auberge."
"Bien, Seigneur."

Il avance, lentement, son aura étincellante. Une nouveauté, une maniére pour lui de chasser l'ennui de ces derniers jours aussi... Il tenait la une chance de retrouver un semblant d'intérêt a quelque chose. Et pourtant, allait elle étre a la hauteur de ses attentes? Ou serait elle comme tout les autres, Fades et sans saveurs... Arrivé a quelques métres de la Dame, le Dieu s'arréte...

"Les visites guidées sont terminés depuis des lustres... Je Craint, qu'en plus, cette partie là soit réserver exclusivement aux maitre des Lieux..."

Il avait annoncé tout cela d'une voix plutôt sereine. Oui, Arès n'était plus vraiment Arès... Dans le temps, c'est sa lame qui aurait déjà parlé...
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Daenerys Targaryen

E.S.P.er

Re : On n'obient pas toujours ce que l'on veut... {PV}

Réponse 2 samedi 17 septembre 2011, 23:08:17

Aussi légère que fusse la course de Daenerys, elle ne le fut pas assez pour abuser sentinelles et gardes de l'endroit, qui fondirent sur elle comme des mouches sur du miel. Geste d'auto-défense réflexe, sa main s'empara de la lame d'argent, au tranchant pourtant émoussé, et le tint aussi fermement que délicatement, comme une extension de son bras, bien décidée à en découdre. Ignorant dans quelle contrée elle était tombée, elle ignorait également quel sort était réservé aux indésirables et s'ils avaient pour coutume d'être tués, elle mourrait alors au combat avec honneur, et pas en dame de salon et reine, qu'elle était pourtant, enfermée dans une cellule ou la gorge tranchée. Se retrouvant rapidement encerclée, s'ils décidaient d'être offensifs, elle n'avait pas la moindre illusion, elle savait pertinemment qu'elle mourrait avant même d'avoir pu en tuer un seul. Peut-être en blesser un, car si son poignard ne coupait pas, frapper d'estoc, même avec une lame émoussée, au bon endroit pouvait toujours être fatal. Néanmoins, comme ils ne se ruèrent pas sur elle mais se contentèrent de la tenir en joue, elle en fit de même, lançant des regards suspicieux tout autour d'elle.

Les choses s'avéraient plus compliquées qu'elles n'auraient dû l'être. Elle n'était définitivement pas entre ses murs, et ces désagréments, qui commençaient pas un encerclement et s'en suivraient certainement par une captivité, la retardaient horriblement. Et puis, horrifiée, elle songea à ses dragons. Nul doute qu'ils mettraient les villes, tout à sac pour la retrouver, brûlant tout sur leur passage car la sachant seule, elle, le sang même du dragon, capable de s'en relever. Alors on essaierait de les tuer... Ils n'auraient jamais le mâle, trop imposant, trop brutal, trop fort même pour toute une armée qu'il pouvait réduire à néant d'un seul de ses souffles puissants... Mais les femelles... Le coeur de la reine se serra. Ces dragons étaient encore le dernier lien qui l'unissait à son défunt mari, tant par la provenance de leurs oeufs que par le bucher dans lequel ils avaient éclos, étreints dans les bras de Daenerys qui ne souhaitait pourtant, à cet instant, que passer les derniers instants, dussent-ils être la crémation, avec le premier et seul homme qu'elle avait véritablement aimé jusque là. A défaut d'avoir eu le fils qu'elle avait pourtant porté, ils avaient eu des dragons... Elle ne supporterait pas d'en perdre un seul, et s'était toujours imaginée mourir longtemps, bien longtemps, une éternité entière, avant eux.

Ses sombres ruminations furent cependant interrompues par l'arrivée d'un notable. La reine le sentit avant même de le voir à l'attitude des troupes, dont une lueur de détermination passa furtivement sur leurs traits, déjà durs. Un regard par-dessus son épaule l'amena finalement à croiser la silhouette du seigneur manifeste des lieux. La surprise, non feinte, fut visible sur les traits de l'apparente jeune femme. De mémoire, elle n'avait jamais rien vu de tel. Des hommes dont l'aura était visible? Certainement pas. Immédiatement, chose naturelle, elle s'interrogea sur son identité et sa nature, car enfin, même elle, descendante des dragons, ne possédait pas le pouvoir d'imposer son aura au vu et su de tous. Néanmoins, le dédain avec lequel il semblait la considérer lui laissa un goût amer. Quand il congédia ses gardes, elle leur adressa un dernier regard suspicieux, avant de se redresser, gardant tout de même son arme en main. Il ne serait pas dit qu'elle se laisserait amadouer aussi facilement, le regard qu'elle lui lança lorsqu'il parla de lui apprendre qu'elle ne se situait pas dans une auberge ne laissait pas de place à l'imagination. Enflammée par cette simple réplique, elle lui aurait volontiers sauté à la gorge pour la lui ouvrir en grand si elle l'avait pu. Sa tête était toujours quelque peu inclinée, signe qu'elle se trouvait encore aux aguets, sur la défensive, bien que moins prompte à frapper.


-Je ne suis pas là pour cela.

Laissa-t-elle tomber, d'une voix dure. Non, elle n'était en rien présente pour une quelconque visite guidée, et l'accueil peu chaleureux qu'on lui avait réservé, même si elle était bel et bien intruse, l'avait elle-même rendue de marbre. Certes, elle n'était peut-être pas vêtue aux couleurs locales, mais avec ses bijoux d'or, elle pensait au moins qu'on lui laisserait le bénéfice du doute. Au lieu de cela, elle avait eu droit à une vingtaine de gardes pour elle seule, et à un accueil dédaigneux de la part du maître des lieux. De quoi la rendre dédaigneuse à son tour.

-Que Mon Seigneur veuille bien pardonner mon audace, mais tout aussi magnifique que soit son palais, il me semble incongru que qui que ce soit puisse venir ici pour un motif aussi ridicule qu'une visite... De toute évidence, vous n'êtes pas homme que l'on dérange pour de tels enfantillages. Aussi je vous serai gré de ne plus me faire l'affront de me prêter d'aussi risibles desseins. C'est insultant.

Esquissant un petit sourire en guise d'amendement, ses iris bleus cerclés d'or n'avaient rien perdu de leur hargne et de leur fougue. Elle apposait simplement un masque de bienséance sur eux, en attendant l'opportunité de leur offrir la violence qu'ils désiraient voir naître sous les mains de leur propriétaire.

-Aurais-je l'honneur de savoir qui est Mon Seigneur?


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