Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Kichigai ! Shine !

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Akudama-Sama

Kichigai ! Shine !

vendredi 15 juillet 2011, 16:24:52

Once upon a time... à Seikusu.

La nuit était belle, douce. Peut-être un peu frissonnante pour les plus frileux. Peu importe. Elle allait bientôt se réchauffer.


Apparaissait à quelques mètres au-dessus du sol un nippon, flottant dans les airs, en tenue de Bushi. Cette caste de nobles guerriers avait ses manières, ses codes, ses coutumes, tout était strict. Par exemple, il était rare qu'on puisse apercevoir des membres de celle-ci faire irruption dans la vie paisible d'une bourgade, voire d'une ville, au moment où personne ne s'y attendait, pour détruire, purger tout les plus basses émotions de ses habitants, comme l'on tordrait de toutes ses forces un linge pour en faire couler le liquide qu'il eut épongé. Sauf que cette substance, c'est du sang. Du sang teinté de peur, de haine, de tristesse, de colère. La souffrance est un breuvage, dont il veut s'épancher jusqu'à ce qu'il en soit saoûl, après quoi il ne sera qu'à peine satisfait ; son forfait accompli, l'apocalypse répandu, il disparaîtra dans les abysses de son monde dévasté, jusqu'à ce qu'il ressente la frustration, la faim, la soif. De nouveau, brisant la foutue discipline de sa soi-disante caste, il va s'attaquer aux humains.


Créatures pitoyables.

Il respire un grand coup, se concentre. "Je sens... toutes ces âmes qui n'attendent que moi". Akudama. La rancoeur faite réelle, en un corps invincible et démoniaque, qui n'a aucune pitié, et est prêt à tout les sacrifices si cela conduit à sa propre satisfaction.


D'abord, semer le chaos. Perçant le voile étoilé du ciel, une masse lumineuse approche à grande vitesse. Le démon tend la main vers elle, comme si il pouvait la saisir malgré les centaines de kilomètres de distance. Il accompagne son mouvement, la guide. Finalement, d'un coup sec, il fera cette boule de feu s'abattre en plein centre d'un quartier d'habitation.

Que la violence commence !


Quelques maisons ont explosés. Le feu s'est répandue. Les débris incandescents ont volé dans tous les sens, propageant un incendie d'une rapidité inouï. Des cris commencent à se faire entendre. Par le fracas des impacts, tous les habitants se sont réveillés. Ils courent, hurlent. On a commencé à pomper l'eau des puits pour tenter d'enrayer la propagation. Peine perdue : Des puits, comme d'une gueule débouchant sur l'enfer, des colonnes de flammes naissent. Aux points d'eau, fontaine, éventuels lacs et lit de rivière, plus d'eau du tout. Rien que de la sécheresse, des braises, une végétation qui se consume.


Une chaleur immense envahi l'atmosphère, qui devient irrespirable. Partout dans les rues, au beau milieu des maisons, le sol se craquèlent, des fissures se font, plus ou moins grands, dont le fond est incertain tellement il semble profond. Akudama fait exploser quelques autres habitations, ici et là, pour faire naître d'autres incendies. Il se saisit de toute la frayeur, qui, plutôt que de se dissiper, se canalise et vient à lui comme un torrent orgasmique. Mais ce n'est là que le début.


Pour empêcher toute fuite, tout autour du quartier qu'il a choisi, Akudama a creusé un fossé immense. Personne ne peut entrer, personne ne peut sortir, sinon en volant. Désormais, ils sont tous pris au piège. Certains brûlent, certains asphyxient. D'autres pleurent, impuissants.


Le Malfaisant a posé pied au sol. Torse nu, hakama sur les jambes, et un sabre en main, il marche calmement dans ce désordre intense qu'il vient de créer. Ce sentiment de puissance très familier l'envahit. Il croise une demoiselle qui court dans le sens inverse de sa marche : Il lui tranche la gorge net. Son premier mort direct. Trop rapide.. Non, il faut qu'il fasse durer les choses, si il veut jouir pleinement de son oeuvre.

Ludmilla

E.S.P.er

Re : Kichigai ! Shine !

Réponse 1 vendredi 15 juillet 2011, 16:54:28

( Quelques minutes avant le chaos )

- Je ne veux plus jamais te voir ici ! Tu m’entends ?!

En un éclat de secondes, la jeune femme fut éjectée hors de sa maison, des valises plein les bras, les yeux embués par les larmes. Elle se retrouva au sol, et tenter de se relever pour une ultime réplique qui pourrait la sauver. Mais, à voir son mari, elle en déduisit qu’il n’y avait plus rien à expliquer. Il avait appris qu’elle l’avait trompée une bonne centaine de fois, qu’elle trainait dans des maisons de joies, qu’elle fréquentait prostitués et prostituées. Le coup de trop … A peine rentrée, il lui avait jeté au visage ses valises, ses bijoux, et l’avait mise dehors.
Elle s’apprêtait à entrer à nouveau dans la riche demeure qu’était la sienne, mais se prit les pieds dans son sari et s’étala sur le sol. Elle portait encore cette tenue rougeoyante, dorée, rempli de motifs ethniques, qui lui était chère. Elle revenait de la maison de son amant « régulier », et s’était fait avoir. Il l‘avait suivie. Elle aurait dû s‘en douter … Pauvre conne. Elle tapa contre la porte du poing, et abandonna. C’était foutu. Jamais elle ne pourrait retourner dans cette maison, et avoir tout cet argent sous la main, ce luxe ambiant, cette sensation de faire partie de la haute société. Elle ragea à nouveau, et pris ses valises sous la main. Elle s’éloigna de son ancienne maison, jeta ses affaires dans une grotte environnante, creusée par l‘érosion, et sursauta violemment. Une explosion. Un cri. Des bruits, partout. Dans un élan, elle se jeta dans la grotte en hurlant de peur, cherchant un refuge. Elle pressa ses mains contre ses oreilles, repliée sur elle-même, les yeux fermés, essayant d’ignorer le chaos.

Le temps parut une éternité. Tout tremblait autour d’elle, tandis qu’elle se maintenait en vie, dans ce recoin de la ville, le cœur battant. Elle sortit de la grotte, tremblante et choquée, scrutant les environs. Putain, qu’est-ce qu’il s’est passé ? Un tremblement de terre, une explosion nucléaire ? Elle joignit les mains dans une ultime prière, bien décidée à chercher de l’aide. Elle laissa là ses valises, marchant au milieu du chaos. Elle avait, pour la première fois, réellement peur. Son cœur menaçait de bondir hors de sa poitrine.

- Qu’est-ce qu’il se passe … ?

Elle cherchait le moindre signe d’une vie, n’importe quelle vie. Elle perçue le bruit d’une femme courant, non loin d’elle, et se dirigea dans la même direction qu’elle.

- Mademoiselle ! Mademoiselle !


Hurla t’elle, emplie d’espoir. Elle se mit à courir, ainsi, pieds nus sur le sol, son bracelet de cheville orné d’une clochette résonnant dans le vaste silence. Elle la perdit des yeux, mais essaya de deviner sa position. Et se stoppa, interdite, en voyant brusquement le corps de la jeune femme sur le sol. Et personne aux alentours. Elle reprit sa respiration, terrifiée, adossée contre le reste d’un mur, cherchant la moindre aide autour d’elle.
Elle prit la décision de s’approcher du corps de l’inconnue, espérant que celle-ci soit encore en vie, et brava le chaos environnant, prenant le risque de s’accroupir à ses côtés. Elle est morte. Merde. La jeune femme chercha le moindre indice indiquant la cause de sa mort, et vit la trace de la lame sur sa gorge. Elle releva les yeux, chargés de larmes d’angoisse, et chercha désespérément la moindre présence autour d’elle. Il n'y avait personne, personne d'autre qu'elle. Alors, Ludmilla se releva, se remettant en route, vers une destination inconnue, errant comme une âme en peine.

Il fallait qu'elle trouve de l'aide, et vite.
"On a tous plus ou moins envie de disparaitre. Où qu’on soit. Et où qu’on aille. Tant que c’est loin, et différent. Alors, moi, quand la nuit vient, quand mes paupières se couchent sur mes orbites, quand je me tourne, me retourne, me détourne sur les draps, quand ma chevelure mord l’oreiller, je deviens une étoile. La plus douce, la plus paisible des étoiles .. Celle qui se pense libre de vagabonder où bon lui semble, quitte à foutre en l’air la galaxie toute entière. Je m'évapore. Je me dissous. Je rejoins le cosmos. Et ne reviens que lorsque mes songes prennent fin."


"Si tu m'apprivoises, je connaitrais un bruit de pas qui sera différent des autres. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Alors, s'il te plait, apprivoises-moi."

Rien à redire.
Rien à ajouter.

Akudama-Sama

Re : Kichigai ! Shine !

Réponse 2 vendredi 15 juillet 2011, 20:34:54

Un peu plus loin, quelqu'un semblait pouvoir l'aider. Si cet homme n'avait rien sur le dos, c'est évidemment parce qu'il avait trop chaud. Quand au sabre sanglant, sans doute était-il... on ne sait pas, peut-être un défenseur de la cité qui repousse une attaque d'un pays étranger ? Quoiqu'il faut admettre qu'en ces temps modernes, le sabre n'est que peu utile face à des fusils automatique et des bombes. Mais apparemment, le jeune homme aux traits durcis par la rigueur d'un entraînement sadique depuis des décennies s'en sortait plutôt bien, puisqu'il était vivant.
Une fois qu'on a réussi à établir une correlation entre la gorge tranchée du cadavre que Ludmilla a croisé plus tôt et cette arme, par contre, le précédent postulat ne tenait plus debout.
Et, oui, le nippon torse nu avait des allures de criminel.

Comme en atteste d'ailleurs la jeune fille qu'il a saisi par les cheveux, et qu'il s'apprête à torturer.

Alors que la gamine pleure en demandant faiblement à ce grand homme apeurant de la lâcher, celui-ci plante son arme dans le sol, et s'agenouille pour prendre la jeune fille dans ses bras. Fort, très fort. Il lui fait un gros câlin bien rassurant. Et puis sans même prévenir, il s'enflamme. Akudama s'entoure d'un torrent de feu, qui le laisse de marbre, le fait même rire, tandis que la fillette hurle à la mort, vivant des souffrances atroces. La proximité de leurs deux corps permet à Akudama de mieux s'imprégner des tourments qu'il provoque chez sa victime. Il continue de rire comme un damné acteur de ce spectacle morbide, et quand finalement elle aura arrêté de crier, il fait taire le tourbillon brûlant dans lequel il baigne, et relâche le corps calciné de ce qui était autrefois une mignonne et délicate pré-adolescente.

Encore ! Il lui en faut encore. Il verra, dans une direction autre que celle où se trouve Ludmilla, un couple qui fuit. Il lève une main impérieuse, et le couple se stoppe, fixe, figé dans l'air, ne comprenait pas ce qui leur arrive. Il utilisera sa force mystique pour les ramener à lui en un instant en les faisant flotter dans l'air. L'homme, il le plaquera contre un mur, l'empêchant de bouger. La femme, il la tient par le cou, et l'étrangle de sa poigne implacable. La pauvre a enfin la possibilité de se débattre. Il veut qu'elle se débatte. Elle le griffe, tente de donner des coups de pied qui ne lui font visiblement rien. Ses yeux se révulsent, elle tente pitoyablement de reprendre son souffle. Et, finalement, son corps se ramollit dans la main, alors que son teint est devenu complètement livide. Akudama dessert l'étreinte fatale, et c'est un nouveau cadavre qui tombe à ses pieds.
À cause d'un semblant de fierté, ou de courage, ou paralysé par la peur, son homme n'aura pas pleuré, pas supplié. Toujours entravé par la magie du Démon, il est collé contre le mur et tente vainement de bouger. Akudama se rapproche de lui et, à distance, fera exploser ses yeux. Quelques gouttes de sang iront si loin qu'elle éclabousseront le pantalon du tueur, celui-ci les faisait disparaître aussitôt. Enfin, il hurle. Ce n'est pas trop tôt, Aku n'attendait que ça. Le nouvel aveugle voudrait porter ses mains à ses yeux pour voir si il les as encore, ou si l'impression qu'ils sont réduits en bouillie est exact. C'est le démon qui, venant murmurer à son oreille, l'informera sur son sort.


Toi, tu as gagné. Tu es l'un des seuls que je vais laisser en vie. Tu te donneras la mort par toi-même, en repensant à ta pétasse que j'ai tué de mes mains et à tout ce que je t'ai pris.

De ses mains, il le décolle du mur, le fera mettre à genoux, et lui assènera un puissant coup de genou dans les reins. La douleur est insoutenable. Pissant le sang par ses orbites vides, le pauvre se traîne à tere. Akudama le tient en vie, conscient. Il veut que celui-ci ne meurt pas maintenant. Il stoppera l'hémorragie sur son visage, mais lui laissera la douleur bien intact. Un coup de pied nu sur le visage le fera tomber inconscient. Quand il se réveillera, il sera brisé.



Ludmilla a pu assister à toute cette scène sans souci, au vu de toutes les lueurs qui éclairent désormais les alentours. Mais Akudama le Démon ne l'avait pas encore vu en retour. Maintenant, c'est fait. Il la toise de son air sévère. Les instincts de la jeune femme peuvent maintenant se réveiller. Par ce visage terrible, c'est la mort qui la fixe, et tout ce que son cerveau peut générer de peur et d'angoisse surgit aussi. Il va calmement récupérer son sabre posé dans le sol un peu plus loin.

Ludmilla

E.S.P.er

Re : Kichigai ! Shine !

Réponse 3 mardi 26 juillet 2011, 00:15:18




Un cinglé. Ce type était un cinglé. Balbutiant des " Putains " à tour de bras, cherchant un refuge quelconque, Ludmilla le fixait, les yeux exorbités. D'où sortait-il ? Elle l'avait regardé faire, sans ciller, terrorisée et immobilisée. Jamais elle n'avait eu aussi peur ... Et elle avait d'ailleurs toujours aussi peur. Elle recula lentement, butant n'importe où, tombant même en arrière plusieurs fois. Son agilité lui ordonnait de se relever, ce qu'elle faisait sans se ramasser sur le sol. Elle poussa un cri de peur, quand elle le vit la regarder.

Elle était vue. Elle était certaine qu'elle allait mourir. Crever. Clamser.

Le peu de conscience qui lui restait lui ordonna de trouver un refuge. Il y avait quelque part, peut-être, une maison encore debout, ou un renfoncement. Une cachette. Il me faut une planque, putain, une planque. Elle pria quelques divinités, avant de se retourner et de courir, haletante. Pieds nus, elle bondissait sans problèmes. Le visage de cet être était ancré dans son esprit, comme un cauchemar qui vous suit jusqu'au réveil, qui vous hante. La peur lui ordonna de crier, tout en courant, puis le souffle lui manqua. Elle s'arrêta un moment. Bon, tu la fermes, tu cours. Elle s’exécuta, et prit un tournant, entrant dans une rue vaste et peuplée de demeures dévastées.

- Je dois me cacher ...

Elle se murmurait à elle-même des ordres, comme pour ne pas oublier la mort qui la suivait. Elle trouva un arbre, immense, et grimpa sans problème se cacher dans les feuillages.

- Merde, merde ... merdemerdemerde.


Elle s'efforça alors de calmer sa respiration, afin de conserver toute discrétion.
"On a tous plus ou moins envie de disparaitre. Où qu’on soit. Et où qu’on aille. Tant que c’est loin, et différent. Alors, moi, quand la nuit vient, quand mes paupières se couchent sur mes orbites, quand je me tourne, me retourne, me détourne sur les draps, quand ma chevelure mord l’oreiller, je deviens une étoile. La plus douce, la plus paisible des étoiles .. Celle qui se pense libre de vagabonder où bon lui semble, quitte à foutre en l’air la galaxie toute entière. Je m'évapore. Je me dissous. Je rejoins le cosmos. Et ne reviens que lorsque mes songes prennent fin."


"Si tu m'apprivoises, je connaitrais un bruit de pas qui sera différent des autres. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Alors, s'il te plait, apprivoises-moi."

Rien à redire.
Rien à ajouter.


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