Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La mort en face [PV: Charon]

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Hiro

E.S.P.er

La mort en face [PV: Charon]

vendredi 15 juillet 2011, 14:50:52



Je courrais dans la nuit, une petite forêt sombre parsemée de clairières ici et là. Mis à part le bruit des semi-automatiques et des ricochets des balles, elle était calme… Mes poursuivants étaient très nombreux, beaucoup trop nombreux pour que je puisse en venir à bout… Je devais fuir, rapidement!

C'était donc vrai ce qu'on disait, il est facile d'éliminer un politicien, le plus dur, c'est de fuir sa maison sans que personne ne s'en rende compte. Et là, je devais dire que j'avais lamentablement échoué. Dans un dernier effort avant de mourir, ma cible avait crié à l'aide, une petite armada avait donc débarqué dans la chambre, constaté la mort de leur patron, puis me courir après. Voilà la petite histoire, pour le moment, je ne pouvais pas m'empêcher de croire que ça allait être ma dernière heure si je ne trouvais pas un endroit pour me cacher, et vite!

C'est alors que je sentis comme une décharge électrique me traverser la jambe, ce qui me fit m'écrouler au sol. Essayant de comprendre ce qui venait de m'arriver, je vis que les hommes étaient déjà à mes côtés et qu'un autre me regardait, par-dessus moi. On m'avait tiré dessus, et j'allais revoir tout ceux que j'avais perdus, ou que j'avais éliminés. Avant de mourir, j'entendis deux bruits: le "cric" caractéristique d'un pistolet qu'on armait, bruit qui fut l'un de mes outils de travail, au fond, j'étais content qu'on m'exécute ainsi, et le second bruit fut en fait une parole que mon bourreau me disait, pendant que je me relevais péniblement pour m'agenouiller devant lui.

Adios

Puis, le bang tant attendu se fit entendre et, comme dans les films un peu trop clichés, le son fit s'envoler quelques oiseaux qui étaient restés pour apprécier le spectacle. Contrairement à ce que j'ai cru, la mort était tout à fait différente de ce à quoi je m'attendais. Premièrement, plus de douleur à la jambe, elle avait disparu. J'étais en paix pour une fois, sans le fardeau à porter de la vie, je me sentais plus libre, mais la vie me manquait déjà. Finalement, ce qui fut notable, j'étais comme un spectre là où j'étais mort, je voyais mon corps au sol, une marre de sang se propageant sur l'herbe verte, les hommes qui rentraient chez eux en disant qu'ils ne viendraient que demain me porter dans les marais.

Puis soudain, une porte noire se matérialisa devant moi, porte qui m'aspira de l'autre côté de celle-ci. L'ambiance était froide,  ce n'était pas une pièce ni rien, on aurait dit qu'on tenait dans l'espace, les étoiles, planètes et astéroïdes en moins. C'était un noir complet, seule une chandelle, ou ce qui en ressemblait, perçait les ténèbres, tenue par un homme en longue capuche aussi noire que l'endroit où je me trouvais. Celui-ci me regardait, sans dire un mot. J'en conclus donc que c'était à moi de prendre la parole.

  Je… je suis Hiro Atayoshi… Et apparemment, je suis mort… Et vous êtes le gardien de l'enfer? Le Dieu des morts? Vous êtes qui au juste?

Oui, il se peut qu'il me trouve insolent, mais j'ai toujours été ainsi, surtout de par la nature de mon rang sur Terra, ou encore la position de force que j'avais face aux gens qui m'entouraient sur Terre. De mon vivant, on m'avait appris à manipuler les gens pour que j'aie ce que je veux et cet enseignement m'avait été profitable du fait que j'avais réussi à m'installer confortablement derrière les "hommes de loi" de Seikusu afin qu'ils me protègent et que je puisse continuer ma vente d'esclaves sur Terre sous le couvert des réunions avec le maire, qui empochait aussi un gros pactole…

Il était cependant évident que la manière dont j'étais vêtu, des relations que j'avais ou encore du solde du compte en banque que je possédais ne serait d'aucune utilité face à cet homme, probablement qu'il n'appréciera pas trop la manière dont je lui ai parlé.


Charon

Dieu

Re : La mort en face [PV: Charon]

Réponse 1 samedi 16 juillet 2011, 01:01:11

Ainsi donc Hiro Atayoshi traversait la dernière porte. Après une existence bien remplie, il se trouvait devant le passeur. Personne n'est vraiment pressé de le rencontrer. Généralement les gens tremblent devant-lui, mais pour Hiro, c'était avec un courage et avec un humour qu'il tentait de dissiper ses faiblesses et sa nature humaine. La mort rattrape tout le monde, même les meilleurs.

La gorge des ténèbres où il venait d'entrer, se trouvait être un autre plan de l'existence, mais alors qu'il pensait n'y trouver aucune lumière, si ce n'est cette chandelle. Ses yeux morts s’aperçurent bientôt qu'il y avait plusieurs teintes de noires. Entre les montagnes glaciales, il y avait derrière l'homme à la capuche noire, un fleuve. De celui-ci provenait des hurlements de douleurs, des cris de désespoirs et d'autres murmures atroces. Les millions d'âmes en peines y baignaient pour l'éternité. Un fleuve d'un bleu sombre, où des spectres blancs flottaient à différentes profondeurs, selon la lourdeur de leurs âmes. Peut-être, s'il était chanceux, pouvait-il reconnaître quelqu’une des personnes qu'il y avait envoyé. Le spectacle à la fois grandiose et effrayant, donnait un aperçu de l'éternité, un aperçu de la douleur à venir. Le réconfort qui attendait les morts, c'était cette petite chandelle tenue par une coupole de métal, elle-même tenue en équilibre par une faux gigantesque. La Mort souffla dessus pour l'éteindre, mais cela ne changeait rien. Le fleuve était une source de lumière sombre. On n'apercevait les montagnes faîtes de roches coupantes comme des rasoirs et cette eau. Cette eau qui s'aventurait dans le lointain. Dans des lieux qu'on ne pouvait imaginer.

Le visage de la Mort était invisible. On ne pouvait l'apercevoir. En avait-elle un ?

" Hiro " . Cette voix glaciale et gargantuesque raisonnait dans l'environnement. La Mort, parlait d'une façon aussi sombre que l'endroit qu'elle gardait. L'humour n'était pas la chose qui frappait ce Dieu. Ce prénom scandé rappelait la teneur tragique de la situation.

" Je suis le Dieu que tu as fait riche " . Son large bras montra le styx, d'où grouillait ces fétides âmes. Une fumée noire accompagna le geste, fondant le corps immatérielle dans la nature même de ce lieu.

" Regarde. Vois-tu ces morts ? Ils t'attendent, ils t'attendent tous. Certains murmures en silence depuis des années que Hiro viendra les rejoindre. Ils murmurent, qu'ils se vengeront pour l'éternité " .

Un silence de plomb gardait le fleuve. Les morts semblaient tous unanimes à l'idée d’accueillir ce nouveau venu.

" Regarde avec qui tu vas partager ton éternité. Il est arrivé juste avant toi " . La Mort se poussa et révéla derrière elle, le politicien qu'Hiro avait tué. Un vieux monsieur à moustache, aussi fragile qu'une poupée de chiffon, tremblotant de tout son corps.

" Pitié ! Pitié ! Je ne veux pas mourir ! Je ne le mérite pas ! C'est cet homme qui m'a tué ! Il m'a tué ! Que fais-t-il ici ? Pourquoi est-il mort ? Nous sommes morts ! Nous sommes morts ! Non ce n'est pas possible, ce n'est pas possible ! Je ne peux pas être mort ! Je ne peux pas ! Je t'exi... " . Soudain, une série de pierre se fissura, laissant tomber le politicien dans un trou. Un petit "plouf" se fit entendre et les pierres se reformèrent. Des rires et des cris de joies raisonnèrent des sous-sols.

" Ce sont des feuilles mortes que tu m’envoies, mais avec elles, je forme des arbres et des forêts. Tu as été tué par des pantins. Je pensais avoir une dizaine d'hommes de mains avant le jour. Mais te voilà seul. Comment as-tu fait pour rater à ce point ? " .

Hiro

E.S.P.er

Re : La mort en face [PV: Charon]

Réponse 2 lundi 18 juillet 2011, 19:11:57


L'homme, ou la chose, devant moi prit la parole. Il avait une voix si forte que j'en eus un sursaut de surprise… Il savait qui j'étais et ce que j'avais fait, inconsciemment, pour lui, à savoir le rendre riche en âmes perdues et dépravées, soulignant que celles-ci m'attendaient avec impatience depuis plusieurs années. L'idée de me retrouver dans cet endroit pour l'éternité, avec une foule d'âmes que j'avais privées de leur corps me procura un frisson de terreur, me prenant par l'échine. Jamais je n'avais eus peur de la mort, mais jamais je ne m'attendais à ce qu'elle ressemble à ça…

L'homme que je venais tout juste de tuer était là, terrorisé comme le simple agneau qu'il était, avant de se faire renvoyer au fleuve des âmes. Me risquant à aller au bord du précipice, je jetai un regard en bas. À première vue, ce n'était que de l'eau, tout ce qu'il y avait de plus normal. Cependant, lorsqu'on regardait plus longuement, on pouvait voir, dans les vagues, des visages, hurlant leur détresse.

Je… Non. Je ne veux pas aller là dedans. Vous êtes celui qui accepte ou refuse les morts… Faites ça pour moi, vous l'avez dit, je vous ai rendu riche, comme vous l'avez dit. Je ne mérite donc pas un peu de clémence? D'ailleurs, je vaux beaucoup plus pour vous vivant que mort…

Je savais qu'il n'allait pas accepter si facilement, mais c'est ici que mes talents d'orateurs pourront peut-être me sauver la vie. Il m'avait posé une question, mais je ne répondais pas, probablement à cause que je n'avais aucune raison à lui offrir parce que je me posais la même question…

Je ne sais pas ce qui est arrivé, je n'étais pas censé éveiller l'alarme. Un défilement de coïncidences peut-être… Je me demande encore comment j'ai pu laisser ça se produire.

 


Charon

Dieu

Re : La mort en face [PV: Charon]

Réponse 3 lundi 18 juillet 2011, 20:39:59

Hiro tentait vainement de vendre son âme à un bon prix. Il était clair qu'il pouvait se le permettre, il n'avait plus rien à perdre, mais cela ne semblait pas émouvoir la Mort. Cachée derrière sa toge, la fumée noire et sombre qui s'en dégageait se fondait parfaitement dans la noirceur du sol. La Mort, ne faisait qu'un avec cette terre.

Je ne sais pas ce qui est arrivé, je n'étais pas censé éveiller l'alarme. Un défilement de coïncidences peut-être… Je me demande encore comment j'ai pu laisser ça se produire.

Regarde. D'un geste de la main un miroir aux couleurs du fleuve apparu. Tout entouré d'un fil métallique rouillé. Hiro, pouvait y voir la scène de sa mort. Le film des évènements se déroula en marche arrière. Hiro... Adios... Les poursuivants. Hiro qui se glisse discrètement dans la chambre pour tuer le politique. Un garde qui déclenche l'alarme pour s'amuser... Le visage complétement débile du garde, qui s'amusait à tirer la poignée murale pour s'amuser. Pourquoi faisait-il cela ? Le groupe d'hommes tout autour de lui semblaient tous rires. Le film se déplaçait et Hiro tenait une arme contre sa future victime. Elle dormait. Les images bougèrent de nouveau dans plusieurs sens, mais maintenant c'était limpide pour Hiro. Il avait été tué, à cause d'une simple coïncidence. Une erreur que personne ne pouvait prévoir.

Des abrutis jouaient au même moment. Tu en es mort.

Une horloge résonna dans ce lieu et fit un "tic-tac" d'une grande intensité. Ces sons résonnaient pour une raison inconnue.

Je n'aime pas la chance. Silence. A ta manière et pour rétablir l'équilibre, tu auras également eu de la chance.

Un long escalier apparu. Il donnait sur la forêt. Là où avait été tué l'assassin. C'était un passage, permettant à son âme de rejoindre son corps. Hiro pouvait à sa guise se jeter dans le fleuve, ou bien grimper l'escalier et regagner sa liberté. A présent, il n'y avait plus d'inquiétude à avoir.

Hiro

E.S.P.er

Re : La mort en face [PV: Charon]

Réponse 4 mardi 19 juillet 2011, 20:04:09



Jamais je n'ai été dans ce genre de peur et d'incompréhension… Mais Charon m'a permis d'y voir plus clair. Je regardais ce qui était arrivé dans le passé proche, comme si le Dieu de la mort lui-même avait tout filmé. Tout était limpide à présent, une stupide histoire de malchance et d'incompétence; Qui aurait été assez abrutis pour tirer l'alarme, pendant son tour de garde, sans aucune raison apparente… Apparemment, cet homme. D'ailleurs, tous les autres qui le laissaient faire, était tout aussi abrutis. Lorsque le nuage disparut, un escalier, menant dans la forêt, tout près de mon corps, pour ne pas dire que ça donnait à l'intérieur de mon corps.

Il me donna le choix, soit je retournais dans le monde des vivants, mais je pouvais aussi plonger dans le fleuve des âmes perdues pour ne plus jamais en sortir. Je m’éloignai alors des ténèbres, laissant la place pour d’autres morts éventuels à venir. Comme j’allais poser mon pied sur la première marche qui me conduirait à ma renaissance, je me tournai vers le Dieu de la mort.

Je crois avoir deviné ce que vous voulez que je fasse. Cependant, j’aimerais vous remercier pour la clémence dont vous faites preuve… Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous, en plus de trouver un remplaçant dans le fleuve?

Cet endroit me faisait froid dans le dos, et si je pouvais ne pas perdre une seule seconde pour déguerpir au plus vite de cet endroit, je serais très heureux. Mais je devais savoir ce qu’il en était. Quoiqu’il en soit, peu importe ce qu’il me demande, dorénavant et jusqu’à ma mort, j’allais rendre des comptes à lui, et seulement Lui… Je pensais même bâtir un temple sur Terra en l’honneur du Dieu de la mort.


[HRP : Désolé court!]


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