Hildr et Don : Une discution prenante.

[Il y a une semaine]


- Vous n'avez pas fait ce que j'attendais de votre part.

- Mais il était impossible de trouver des informations sur le dénommé Don.

- Je ne veux pas entendre de plates excuses pour souligner votre incapacité à faire un travail facile.

Une balle siffla le long de son oreille pour aller s'encastrer dans le mur, faisant un gros trou, ce n'était pas du 9 mm, c'était bien plus gros, un véhicule léger ne s'en sort pas indemne après s'en être prise une, alors un vulgaire humain.

- Je vous laisse 10 secondes pour ne plus être dans ma ligne de visée, si vous y arrivez, vous serez sauf, sinon vous êtes mort.

L'homme partie en courant, c'était si marrant de le voir détaler comme un vulgaire lapin, avec mon joystick je 'arrangeais pour ne pas le perdre, il était très intelligent pour une personne n'ayant jamais eu à affronter une personne comme moi, il finit par se planquer dans un renfoncement, ce qui fit que je ne pouvais plus le toucher, aussi je lance le plan B, un bruit devait s'entendre derrière lui et en se retournant il allait se trouver nez-à-nez avec une tourelle automatique, il avait été très faciule d'anticiper ses faits et gestes, une rafale partie et son corps joncha la ruelle, le sang s'écoulant dans les pavé, aussitôt j'appuie sur un bouton et mon écran se brouille, dans la rue quatre explosions avait eu lieu, réduisant à l'état de cendre toute trace de mes dispositifs. Finalement ce n'était que du temps de perdu, bien que le voir trembler de peur et gémir de douleur m'avais un peu fait de l'effet, c'est si bon de les entendre crier de douleur et rendre leurs dernier souffles. Malheureusement je ne savais pas si mes explosions avait fait des morts en plus, bah qui s'en souciait de toute façon dans ce trou paumé.



[Aujourd'hui]



Je me réveille, hier c'était si bon de prendre un bain de minuit sous l'aura pâle de la lune qui flattait mon corps de ses rayons si revigorants, mais hier était un autre jour, c'était le jour où j'avais usé de bien des stratagèmes pour défier Don sur son propre terrain de chasse, je n'avais presque rien sur lui, mais lui aussi n'avait rien sur moi si ce n'est une voix digitalisé par des produits modifié à ma sauce.

Ainsi nous avions tous deux un but commun, se débarrasser de l'autre qui commençait à devenir une personne bien gênante dans les affaires, j'avais eu vent de son commerce d'esclave un peu bizarre, mais eu l'intelligence de ne rien tenter pour l'instant  envers lui, cela allait se régler selon les règles de ce monde c'est-à-dire, pas de quartier, frapper dans les faiblesses jusqu'à ce que l'adversaire s'écroule au sol et en faire son jouet. 

Tout avait été planifié, le lieu avait été calculé au centimètre près, tout comme la possibilité qu'il y ai des renforts de sa part, ce qui était un désavantage pour moi, j'en avait conscience, mais pour contrebalancer cela j'avais aussi une certaine expérience du meurtre et des combats en infériorité numérique.

Le lieu était en retrait de toute civilisation, je lui avais laissé les indications pour venir, devant suivre une route qui plongeait dans une forêt qui devenait rapidement tellement luxuriants que les rayons de lumière avaient le plus grand mal à percer cette couverture ténébreuse, s'il avait eu la brillante idée de marcher à travers les sentiers battu, il aurait le droit à une surprise mortelles, tout l'endroit avait été piégé par mes soins, ce qui se traduisait par des pièges classique comme peu conventionnels, un vrai survival pour ceux tenté de venir jusqu'ici malgré les panneaux qui étaient clair sur mes motivations contre les indésirable, mais Don ne risquait rien car il était un invité de marque après tout.

Après la route le chemin est tellement étroit et accidenté que les personnes n'ont nul autre choix que de continuer à pied, devant monter une colline tortueuse, autant dire qu'un assaut militaire aurait été voué à l'échec vu l'étroitesse du chemin et le fait qu'un mauvais pas pouvait se terminer par une chute mortelle sur des pieux aiguisés en contre-bas, vous l'aurez vite comprit cet endroit était un de mes nombreux bastions où je m'isolais pour réfléchir calmement. Une fois le chemin remonté l'invité parvint à une maison qui était toute simple, construit de rondin de bois, bien qu'il y ait des traces d'usures bien mystérieuses sur les flancs de celle-ci. Quand la porte s'ouvrit l'invité se trouva face à un ordinateur portable, une image floutée faisant un geste vers une chaise préparé e à l'attention de l'invité.

- Bien le bonjour, je suis Hildr. Je suis heureux de me rendre compte que mon invitation a été entendue. Je me doute que votre voyage vous a donné soif, il y a sur votre droite un bar avec divers alcools, je vous rassure tout de suite vous tuer par empoisonnement ne m'intéresse pas, je compte avant tout discuter un peu avec vous, en tout cas ce sera uniquement pour aujourd'hui.

Je regardait les gestes cette personne, non sans avoir un léger frisson à l'idée qu'il utilise de la force ou d'une intelligence égalant la mienne. Ce que j'avais dit sur les boissons était véridique, il n'y a rien de plus désagréable que de parler avec une personne qui a la gorge sèche.

Plusieures heures passèrent sans que personne n'arrive dans la cabane d'Hildr puis finalement une forme tremblante ouvra la porte et bondit en arrière. Un homme entra, un homme qui portait un trellis boueux et avait visiblement été blessé a l'épaule par un des petits pieges qu'Hildr avait mis en place pour Don. Avant même qu'Hildr aie commencé a parlé l'homme se rua sur le bar et pris une bouteille d'alcool pour la boire au goulot avant de pleurer un peu d'un air pitoyable.

-J'ai réussi les copains, on a réussi la mission...Hah....

Il s'étala contre le mur, laissant un peu de sang sur celui ci avant d'imbiber sa propre blessure d'alcool et de hurler pour commencer a se retirer la balle qu'il avait dans le bras. Il se tourna vers l'ordinateur, c'était un jeunot de 22 ans, apparement fraichement enrolé.

-On était 5. On avait pour mission de venir vous donner la réponse du Don et d'entrer chez vous en évitant soigneusement la porte, mes amis...Rufus, John, Billy, Edward, c'était mon premier jour en temps que Mercenaire, ils m'ont tous dis que ça se passerais bien.

Le jeunot eu les larmes aux yeux, vu son accent et sa peau c'était un mercenaire americain comme il y en avait des centaines.

-Ils sont tous morts, ils m'ont tous dis de continuer la mission et me voilà...Me voilà dans cette putain de cabine en train de pisser le sang comme un chien qu'on veut abbatre. Mais mission accomplie, Mission accomplie chef

L'homme fondit en larmes avant de laisser un petit magnétophone sur la table avant de l'activer s'adossant contre la cabane avant

*Bip*

"Est ce que ça enregistre?"Fit une voix automatisée "Ah bien. Prenez note. Chère Hildr, j'ai bien reçu votre message et tout d'abord j'aimerais vous féliciter de l'obstination avec laquelle vous vous êtes ingéniée a me trouver, qui sait nous avons peut être les mêmes informateurs qui se font beaucoup d'argent sur nos dos respectifs."

La voix automatisée éclata de rire.

"Je suis prince Marchand de Nexus et meilleur vendeur d'esclave de tout Terra, depuis bientôt 15 ans, si j'acceptais les invitations qu'on m'envoie, dans un parking désert a 3heures du matin ça ferait longtemps que je ne serais plus de ce monde. Je vous prierais donc de ne pas me sous estimer a ce point. Discuter avec vous sur votre terrain est absolument hors de question. Nous connaissons nos réputations respectives et nous savons très bien que nous allons nous envoyer des hommes de main interposés qui se tuerons dans une lutte fratricide et que nul de nous deux ne sera digne de confiance. Nous metrions Nexus et la terre a feu et a sang."

Il y eut une soudaine pause.

"Qu'est ce qu'il y a ? Non je suis occupé. Allez vous en."

Il donnait l'air de se foutre royalement de la petite entrevue d'Hildr et de faire trois choses a la fois, et elle n'était pas assez bonne pour mériter qu'il se consacre entièrement a sa réponse.

"Quoi qu'il en soit je vous conseille de dresser un meilleur plan pour la prochaine fois car j'ai envoyé quelques mercenaires chez vous, et vous avez surement récupéré cet enregistrement sur leur cadavres. Il s'agissais même pas d'un avertissement."

Le mercenaire se leva furieux.

-YOU SON OF A BITCH ! YOU'RE TELLING ME WE ALL DIED FOR NOTHING?!

"...Simplement une petite distraction histoire de voir de quoi vous étiez capable. J'en tirerais les conclusions en temps et en heure. En attendant notre prochaine rencontre, prenez soin de vous, j'espère au moins que vous êtes belle, ce serait bien dommage d'ajouter une truie a ma collection de beautée. Veuillez agréer, le Don."

Il y eut un silence puis la voix lança

"Ah, petit PS. Si vous tentez d'analyser les sons qui se trouvent en arrière plan dans cet enregistrement sachez qu'il s'agit de la bande originale du film Terminator et d'un verre de martini que je me suis servi. J'ai déjà fait en sorte que vous n'ayez aucun indice que ce soit mes empreintes sur ce magnétophone ou bien les sons que vous pourriez entendre. Bonne soirée a vous."

Le mercenaire avait fondu en larmes, l'enregistrement s'arrêta.

Je vis le jeune mercenaire tenter de désinfecter la plaie et de retirer la balle, le pauvre ne pouvait pas savoir que dès qu'il avait été blessé sa vie se jouait sur une chronomètre qui réduisait son temps de vie petit à petit, mais je ne put qu'admirer le fait que ce soit le plus incompétent du groupe qui soit encore en vie, j'avais pu voir par ses pièges quatre de ses collègues finir à l'état de chair froide, qui allait nourrir cette forêt Ô combien vorace quand on ne sait pas ce qui peut surgir d'un plan d'eau ou encore d'une simple baie, deux petit pièges avec des plaques de pressions avaient suffi pour les faire pisser dans leurs froques, quant au dernier il n'avait pas eu de chance à tomber sur l'un des seules tourelles automatique avec détection thermique mise en place, au moins j'avais la confirmation que l'angle de visé et la cadence de tir étaient trop juste, pour Don ses cinq type n'étaient que de la chair à canon, pour moi ils avaient été de très bon sujets pour ses pièges et les améliorer encore un peu.  Je m'installai confortablement sur son fauteuil et observa la scène, le mercenaire tendis un simple enregistreur, c'était astucieux de sa part, avec ce genre de gadget aucune chance que je puisse retrouver l'origine du produit, il s'en vendait partout et beaucoup plus dans les marché noires, car on pouvait cacher dans ceux-ci assez de plastique pour tuer une personne proche. Vraiment très intéressant ce Don, il savait miser sur la prudence sans pour autant perdre la face, bien au contraire, c'était une simple provocation, chose qu'un idiot aurais réagi, mais je pris la peine d'écouter son message.

Le message me paraissait étonnant, Nexus ? Cette sonorité ne me disait rien et il disait être esclavagiste depuis 15 années, très intéressant, il me donnait beaucoup d'information sur ce coups-là, ainsi mon adversaire était quelqu'un ayant déjà suffisamment roulé sa bosse pour savoir user de son intelligence et dominer les situations quel qu'elles soient, ce qui me fit un peu de chagrin c'est qu'il pensait que je le sous-estimais, bien au contraire, si cela avait été le cas je me serais jeté dans son antre en faisant un peu de ménage avant de lui mettre une balle dans la tête, je le prenais sur un pied d'égalité, son comportement en faisant un temps de pause, parlant avec une autre personne me fis légèrement rire, ainsi il était du genre à ne pas se cacher, un jeu bien dangereux, sauf quand on sait qu'il est presque impossible de trouver des informations sur lui, mais ce qu'il en savait pas c'est que l'erreur qu'il venait de commettre allait lui coûter très cher, beaucoup plus cher que de simple larbin, mais ne tuons pas la surprise en dévoilant, tout, tout de suite. 

Je ne fis nullement attention à l’américain, on étant au Japon, il fallait parler japonais et non américain, mais cela il allait l'apprendre bien assez tôt. Ce qui me fit exploser de rire c'était qu'il avait une bonne intuition, en effet Hildr avait une sonorité plus féminine que masculine et  les rares indices de mon nettoyage démontraient effectivement une certaine élégance, mais cela ne voulait pas dire grand-chose, il me disait d'être belle, il ne pouvait pas savoir à quel point je le suis, ni à quel point je peux me montrer d'une cruauté innommable.  LE fait de copier mon style de communication m'intriguait beaucoup, avait-il peur que je le croise dans la rue ? On devait sans nul doute c'être déjà croisé mais sans s'attirer l'un et l'autre, je frissonne d'excitation à le voir en chair et en os.

La discussion se finit sur une séparation bien amusante, le mercenaire tenta de fuit mais il se trouva face à une personne … moi, le sourire aux lèvres, un fusil à pompe contre sa tempe. Le pauvre se mit à trembler, n'ayant même pas le réflexe de sortir son couteau, à moins qu'il ne se savait déjà foutu, c'est alors que contre toute attente je le laisse partir, attendant qu'il soit à dix mètre pour appuyer sur le petit bouton rouge, enregistrant la scène, voyant ce corps exploser  en mille morceau, cela était si jouissif une ultime douleur avant de mourir, cela me mettait dans tous mes états, c'est tellement bon de faire souffrir les autres.

Bon il ne restait plus qu'à penser à un autre plan, quoi que, j'avais une meilleure idée en vérité.

[Deux jours plus tard]

- Allo George, t'as mâté sur le net, des infos sur le Don dont la rumeur parle, ce n'est pas un gars qui rigole, j'ai vu la vidéo où un dénommé Hildr montre l'exécution d'un de ses larbins, ses deux-là va falloir faire gaffe.

- T'as des infos sur ce Hildr ?

- Non à part des rumeurs comme quoi c'est une femme.

- Je le sens pas on devrait se retirer de la concurrence vite fait car si c''est vrai la bataille pour le pouvoir risque de faire pas mal de dégâts.

- Ouais, surtout quand on sait que le Don a tenu 15 ans son business, il ne doit pas être un débutant.

[Le quatrième jour]

Au vue de l'heure il devait avoir reçu le billet d'invitation, avec écrit sur une feuille, la liste de ce qu'il devait porter comme style de vêtement, ce n'était pas obligatoire, c'était juste pour l'informer que l'endroit était assez bourgeoise. Il pouvait lui aussi chercher des empreintes ou des résidus quelconques, il ne trouverait rien.  (rire)

[Le sixième jour]

Il y avait du monde dans cette villa, les serviteurs et servantes étaient tous bien habillés, pas un seul faux pli, pas un seul dérapage, tout était parfait. J'avais présenté mon billet comme tout le monde et me fis conduire dans la salle de bal, cela faisait un petit moment que je n'avais pas côtoyé ce monde, mais en l'espace de quelques seconde les réflexes revinrent d'eux-mêmes; je salua la famille aillant invité tout ce beau monde, usant de ma verbe avec justesse pour ne pas froisser les dames et clouer avec panache le bec de quelques prétendants qui me faisait un peu trop vivement la cour. Le Don devait être dans cette masse et tout comme moi il ne savait pas qui j'étais.  Il n'y a rien de plus excitant qu'une partie de chasse dans un environnement aussi remplit de parfums élégants, de courbette et de mots charmant.

Mais il fallait aussi profiter de la soirée. Mon déguisement était idéale, un jeune aristocrate vint me parler. Je l'écoutait, tout en regardant les autres convives comme pour repérer le prince charmant ou encore comparer ma tenue à celle des autres demoiselles.

Il savait que c'était une femme. C'était une intuition que des années de metier lui avait appris a connaitre. La façon dont elle agissait était tout ce qu'il y avait de plus féminin, et rien que pour celà il s'en chargeait personnellement, comme tous les travaux qu'il voulait voir réussi. Il aimait capturer ses femmes lui même. Il lui avait donné des informations sur Nexus de manière délibérée car il y avait deux possibilités pour lui, soit Hildr venait de Terra, soit elle n'en venait pas et si elle venait en Terra elle serait sur son terrain de jeu et il pourrait répliquer. Il trouva la video de la mort de ses mercenaires très instructive. Il la présente immédiatement a ses partenaires Yakuza, ceux qu'il n'a pas jugé nécessaire de présenter a Hildr pour qu'elle ne puisse pas s'en prémunir, il fournissait leur réseau de prostitution depuis des années après tout. Cette femme si elle était originaire de terre avait du faire partie des commandos Americains, voire Colombiens, peut être même de la légion étrangère. Elle savait en tout cas poser des pieges, attitude qui le poussa a refuser toute invitation qu'elle fixerais car elle y aurait l'avantage du terrain.

C'est pour ça que lorsqu'il reçut une autre invitation pour une soirée noblistique remplie des gens de la haute il soupira assis sur son fauteuil, une magnifique rousse a l'imposante poitrine et dotée de fiers abdominaux étaient en train de lui tailler une pipe accompagnée d'une Terranide Lapine.

"Ce n'est vraiment pas parce l'environnement change que je ne vois pas le piege venir. Qu'est ce que ça sera cette fois? Tous les invités sont des gens armés en secret ? La villa est piégée avec des explosifs ?"

Qui plus est il avait vu qu'elle ne s'embarassait pas des détails alors tuer tous ces gens de la haute ne lui faisait ni chaud ni froid, aussi ne vint il pas a la réception, il ne répondit pas a l'invitation et ne mordit pas a l'hameçon. En revanche il chercha avec curiosité si une villa n'avait pas explosée dans le week end qui suivit ou si les gens n'étaient pas morts empoisonnés. Non. Hildr ne l'aurais pas comme ça. Et elle insultait son intelligence en réagissant ainsi.

De son coté il ne choma pas, établissant quelques strategies interessantes qu'il allait tester.

Un soir Hildr reçut un message via son ancienne résidence truffée de piege, un facteur vint lui livrer une lettre dans une de ses boites. Un simple papier plié en 4 s'y trouvait.

"Je vous attend au MacDonald de Seiketsu a 12h Aujourd'hui sans faute."

le mot n'était même pas signé, tapé a la machine. Il était 10h45, la réunion avait lieu dans un lieu publique a une heure d'affluence en plein centre ville. Là. Là le Don se sentait en confiance. En revanche arriverais t'elle a temps a Seikusu ?

Mais arrêtons donc de penser et mettons nous en actions, je vais prendre une petit douche pour me rafraichir un peu. Il fallait réfléchir à comment aller dans ce lieu sans se faire repérer par Don, j'allais tester un procédé que j'avais mis de côté car je n'avais pas de rival assez puissant, mais aujourd'hui Don rentrait dans les statistiques nécessaires à l'emploi de cette méthode. Je pouvais tout aussi bien ne pas y aller supposant de mon côté qu'il avait planifié tout à l'avance pour me piéger, mais cela n'aurait rien fait à par figer l'échiquier, ce qui n'est pas rentable pour les deux côté, même si je pouvais largement imaginer Don attendre une année voire plusieurs sans le moindre souci, ce qui n'était pas mon cas, pour moi u problème se devait d'être rapidement résolu au risque de le voir s'envenimer, aussi par simple courtoisie, j'allais y aller, mais le temps ne presse pas, j'ai tout mon temps, il n'allait pas râler contre un peu de retard, après tout c'était lui qui avait refusé cette invitation au bal, j'aurais bien aimé savoir s'il savait danser, bah, ça doit être le cas, il n'est pas assez bête pour ne pas s'adapter.

Une fois ma toilette finit, je commence à faire la coloration de mes cheveux, je n'allais pas faire rouge, c'était trop voyant et la nuit c'est pas top, non il me fallait une couleur qui aille bien avec l'ambiance rendez-vous nocturne. Tiens pourquoi pas du violet assez sombre pour ce soir ? Oui ça devrais le plaire ce genre de couleur, maintenant il fallait une couleur d'yeux plus sympathique … pas de bleu … le jaune non plus c'est trop zarbe … pas de rouge ça fait vampire … bon allez on va prendre marrons. Pour les lèvres … hum …  pas de rouge à lèvre, autant les laisser telles quelles, c'est plus joli et cela fait plus naturelle et pas trop riche, donc les colliers aussi seront absents autant ne pas trop me surcharger. Dois-je garder cette cicatrice ? Je n'ai pas le temps de le retirer et puis cela va bien aller avec le rôle que je vais jouer. Il n'est pas question de bander ma poitrine, autant la jouer un brin aguicheuse et la laisser comme ça … il ne reste plus que la tenue.

J'ouvre la penderie de sous-vêtement, il va falloir que je fasse un peu de ménage là-dedans, car il y en a vraiment trop … mmm … de la dentelles ou non ? En avoir ferait sans doute trop prostituée, alors on va faire simple … non pas celle-ci les ficelles ont tendances à se défaire toute seule, il va falloir que j'aille en racheter une … allez autant porter un string cela ira à merveille, un joli petit string violet. Pour le haut, je vais opter pour un T-shirt noir à manche courte, avec devant un très bonne vue sur ma poitrine et un joli col, le tout dans un style un peu racaille; pour le bas une robe qui dévoile presque toute la jambe gauche et cache celle de gauche … on rajoute une fine ceinture en cuir blanc qui n'est là que pour décorer, quant aux chaussures, bas autant porter des chaussures à talon aiguille, dans le pire des cas je n'aurais qu'à courir à pied. Quant à l'armement … autant privilégier la quantité à la qualité.

Je regarde l'heure.

- 11h50. J'ai encore un peu de temps. Allez, on y va. ♫

[À 12 piles]

J'ouvre la porte du MacDonald, Don ne devait pas être un bon utilisateur des machines à écrire, car il avait fait une petite faute à Seikusu en écrivant à la place Seiketsu, pauvre idiot, mais l'important est que j'étais présente au lieu et à l'heure, contrairement à lui qui n'avait pas arrêté de me faire faux bond à chaque fois. Je regarde la foule comme si ce n'était que des parasites, des cafards à écraser. Je portais sur mon dos un sabre en bois, la lanière de cuir passant entre mes deus seins et les mettant certainement plus en valeur, certains se mirent à frémir en voyant la cicatrice en forme de croix qui me faisant un X pâle sur la peau légèrement plus foncé. Je me dirige d'un pas souple et naturel vers la caisse pour prendre une commande, s'il y avait du monde devant moi, ils mirent très vite à me dire de passer, préférant sans doute me voir en face d'eux que de sentir mon regard peser sur leurs petites personnes. Vint enfin mon tour, c'était une lycéenne sans doute, tout ceux du lycée cherchait un petit boulot pour pouvoir se payer l'université.

- Bonjours madame ce sera quoi ?

- Un ice-tea, des petites frites et un cheeseburger. Dis-je d'un ton assez méchant à vrai dire, mais après tout on ne s'attend pas à ce qu'une jeune femme avec une arme blanche, bien en évidence, soit gentille.

J'attendis à peine deux minute, payant en liquide la somme que je devais, sortant les pièces de ma petite sacoche ceinturée sur mes hanches, puis je me mit à chercher une place, je vis un couple quitter une table et pris donc naturellement la place, lançant un regard noir à quiconque s'installait à cette table qui était à présent mienne. Je m'adosse contre la vitre, laissant mes jambes se détendre sur la banquette en cuir rouge, soupirant d’ennuis.

Mon rôle était amusant, une fille un peu garçonne sur les bords, qui ne voyait en cette foule que des fourmis dont elle écrasera le premier qui s'approche de trop. Mon arme étant à côté de moi prêt à s'abattre sur le premier qui vient me faire du charme.

De toute façon il y avait encore beaucoup de tables de libre.