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Quand l'apparence n'est qu'illusion... [Adam Fenril] (Abandonné)

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Arzhela

Humain(e)

Ouch.
Un pas sur le côté, et j'évite le projectile.
Mais ce faisant, je perds de l'élan et me fait rattrapée par mes poursuivants.
Sprintant pour atteindre le coin de la rue devant moi,
afin de semer ceux qui me talonnent,
je mobilise mes dernières forces et exécute un dérapage mal contrôlé pour tourner.
Les graviers glissent sous mes pieds alors que mon corps se tends vers la droite
tandis que mes jambes luttent pour changer la direction prise.
Le résultat est que je m'étale par terre.
Je ferme les yeux,
attendant l'impact du gravier et de la terre.

Mais à mon grand étonnement,
plutôt que la surface chaude mais irrégulières de la rue,
je tombe sur une surface froide et presque lisse,
régulièrement marquée de rainures.
Ouvrant les yeux doucement,
j'observe l'environnement étrange dans lequel je suis tombée.
Je suis dans une sorte de couloir blanc.
A ma droite, il y a une rangée de lavabos collés à un miroir latéral.
A ma gauche, il y a pleins de petites portes donnant sur des cabinets.
Une salle d'hygiène ?
On dirait bien.
Mais aucuns doute là-dessus,
je suis une nouvelle fois sur Terre.
Utile ces portails.
Un peu lassant parfois,
mais celui-là était tombé à pique.

Me redressant sur mes avants-bras,
je grimaçais.
Même si ça n'était pas la rue de Nexus,
ça faisait mal.
La chemise violine que j'avais se teintait d'une couleur plus sombre au niveau du coude.
Je me doute que j'avais dû rouvrir l'une de mes nombreuses blessures.
Hum.
Ça picotait légèrement.
Déchirant un bout du bas de ma chemise,
je remontais ma manche et nouait le bout autour de mon coude
après l'avoir humidifié et avoir nettoyé la coupure rouverte.
Comme ça,
ça ne s'infecterait pas je pense.

Ensuite, je me relevais.
Passant la tête en dehors de la pièce d'hygiène,
je découvris un couloir et diverses portes.
Bien.
Soit c'était un manoir,
soit j'ignore encore ce que c'est.
Il faut que je fouille un peu.
Connaître son environnement,
c'est 25 % de chances en plus de survivre et de gagner face à des adversaires.
Je fis quelques pas,
presque timides,
avant de courir le long du couloir jusqu'à tourner dans un autre.
C'était vide.
Encore une fois.
Au couloir suivant cependant,
j'eus plus de chance.
une jeune fille de presque dix-sept ans sortait d'une salle.
C'était un lycée ? Sûrement.
M'approchant, je fis mine d'avoir une envie pressante.

_ Dis-moi.. Tu ne saurais pas où se trouvent les...
_ Ah, tu es nouvelle ? Viens, je te montre les toilettes.


Aaah, les toilettes !
J'hochais la tête,
donnant une teinte rougissante à mes joues.
Être aussi aimable,
aussi serviable,
ça pouvait être très mauvais.
Surtout quand on est face à une manipulatrice comme moi.
Je suis la jeune fille en trottinant,
refaisant en sens inverse le trajet que je venais d'effectuer.
La laissant entrer d'abord,
je refermais la porte derrière moi.
Elle me lança un regard surpris alors qu'elle se passait les mains sous l'eau.
Je lui dédiais un sourire innocent.
Avant de faire comme si je me dirigeais vers les cabinet derrière elle.
Mais au dernier moment,
je me retournais et lui frappait l'arrière de la tête d'un coup de poing sans retenue.
En tombant, elle se cogna aux lavabos.
Là, si mon coup n'avait pas suffit,
elle était assommée.
Vérifiant quand même qu'elle restait vivante,
je passais par la suite ma main sur sa tête.
Pas de sang.
Génial.
Elle aurait juste deux grosses bosses demain.
Un sourire étira mes lèvres.

Je m'occupais de la dévêtir,
avant de me dénuder moi-même.
J'enfilais son uniforme.
Il était un peu serré au niveau de la poitrine.
Mais si je laissais les trois premiers bouton ouverts,
offrant un décolleté généreux aux regards,
ça le faisait.
La jupe plissée était plutôt courte et s'arrêtait à mi-cuisse.
J'ajustais brièvement la cravate autour de mon cou,
sans la serrer,
et ramassais mes cheveux en une queue de cheval lâche.
Puis je m'occupais de traîner la demoiselle dans une cabine.
Je l'installais assise sur le siège,
mes vêtements en couvertures,
et verrouillait la porte de l'intérieur avant de me glisser au-dehors par quelques acrobaties.

Et je sortis.
Je lui avais même laissé son sac à la gamine.
Après un regard dans le miroir,
trouvant que je faisais lycéenne de dernière année,
j'avais verrouiller également la porte des toilettes.
Au cas où.
et je commençais à déambuler dans les couloirs,
entrant dans quelques pièces,
visitant.
L'heure devait être avancée car le soleil se couchait derrière les fenêtres.
Donc plus de personnes normalement.
Un peu lassant quoi..
« Modifié: lundi 09 avril 2012, 21:20:09 par Arzhela »

Adam Fenril

Humain(e)

Re : Quand l'apparence n'est qu'illusion... [Adam Fenril]

Réponse 1 lundi 24 janvier 2011, 22:08:13

La dernière sonnerie de la journée avait retentis. Le son le plus agréable aux oreilles de l'assistant aux cours de biologie, adossé à une paillasse au fond de la salle de classe, observant d'un air las le troupeau d'élèves qui se levait bruyamment de leurs chaises pour se précipiter dehors.

*C'est ça, sauvez vous mes petits agneaux, et surtout vous petites agnelles, avant que je ne vous mettes le patte dessus!* Il toussota pour réprimer un petit rire, puis se détourna pour aller chercher un chariot dans la réserve sur lequel il empilerait le matériel qu'il avait installé un peu plus tôt à l'usage des élèves. Avec mauvaise humeur, il se rappela que cela faisait une éternité qu'il n'avait pas chassé sur le terrain de l'école. Trop d'ennuis en perspectives. Mais putain qu'est ce que c'était frustrant de voir se dandiner toutes ces gamines dans leurs jupes trop courtes. Elles l'aguichaient, il le voyait bien, ces sales petites morveuses, à déboutonner leurs chemisiers, à rire sous cape en le regardant, à lui faire des clins d'œil salaces quand il passait parmi elles.
De fait il s'était rendu compte depuis sa prise de poste, avec un certain agacement, il faut le dire, qu'il était la coqueluche de ces demoiselles qui le trouvaient "sexy dans sa blouse" avec un "beau petit cul" pffff! Il leur en ficherait des "beau petit cul", si elles savaient...!

En réalité, cela faisait plusieurs jours qu'il envisageait d'en coincer une dans un coin, histoire de se calmer les nerfs. Ce ne serait pas la première fois, ni la dernière. Il savait se montrer discret, et prudent... Et puis au pire, si vraiment ça tournait mal, et bien baste! Il reprendrait la route, une fois de plus...

Plongé dans ses réflexions, il n'avait même pas remarqué que le prof était parti sans le saluer. Petit con prétentiard lui aussi... Il se croyait supérieur parce qu'il enseignait tout un tas d'âneries à ces débiles mentaux qui n'en avaient rien à cirer... Quelle connerie! Lui aussi il pourrait bien lui faire sa fête un de ces jours...

A cette idée un sourire de dément défigura son visage. Il termina de ranger le matériel puis sortit en verrouillant la porte.
C'est alors qu'en se retournant il la vit qui débouchait dans le couloir un peu plus loin. Elle ne l'avait pas vu et ouvrait des portes au hasard sans paraître chercher quelque chose en particulier.
Elle ressemblait à toutes ces petites dindes qui venaient de quitter le cours, avec sa queue de cheval de fillette et ses nibards de star du porno. Avec sa jupe à peine assez courte pour cacher sa petite culotte et avec son chemisier qu'elle avait choisi exprès trop petit pour que tout le monde puisse voir son décolleté plongeant, sans soutif bien entendu, elle était un véritable appel au viol... D'ailleurs ce ne serait qu'un service à lui rendre, elle n'attendait probablement que ça! *Elle ne porte surement même pas de culotte* songea Adam en cherchant à percer la pénombre du couloir pour la voir un peu mieux.
Il attendit sans bouger qu'elle pénètre dans la salle suivante pour s'avancer à son tour vers la porte qu'elle venait de franchir.
Il s'immobilisa dans l'encadrement et dit :

"Tu cherche quelque chose, petite?"

Arzhela

Humain(e)

Re : Quand l'apparence n'est qu'illusion... [Adam Fenril]

Réponse 2 lundi 24 janvier 2011, 22:32:02

J'ajustais un peu plus le chemisier,
ou le décolleté de celui-ci plutôt,
tout en visitant les pièces.
Toutes des salles de classes.
Vides.
Désespérément vides.
Secouant mes cheveux d'une main lasse, j'entrais dans la salle suivante.
A première vue, c'est une salle de cours comme une autre.
Mais, en y regardant bien,
j'observais des petits casiers au fond.
Verrouillés.
Il va sans dire.
Curieuse,
comme toujours,
je m'en approchais d'un pas rapide.
Les serrures n'avaient pas l'air bien compliquées.
Une petite pince ferait l'affaire pour l'ouvrir.

Oui, mais voilà.
Je n'avais actuellement pas de pinces sur moi.
Humpf... Il faudrait que je pense à en avoir tout le temps.
Ça sert toujours...
Ne serait-ce que pour retenir les mèches rebelles qui tombent devant mes yeux.
Me penchant légèrement,
je lu les quelques signes marqués au-dessus de chaque cases.
A force de venir sur Terre,
j'avais intégré le japonais.
Autant l'oral que l'écris.
Bien que cette dernière application soit plus laborieuse.
Je déchiffrais avec peine les griffonnages.

Oh, on dirait des noms.
Oui, ça à l'air des noms...
"Hakimoto"... "Shiki"... "Yuri"...
Dommage que je ne puisse pas voir ce qu'il y a à l'intérieur.
Dommage aussi que les couloirs et salles de classes soient désespérément vides.
Mes doigts erraient sur les casiers,
lorsqu'une voix me détrompa.
Finalement, il y avait bien quelqu'un ici..
Un sourire ravi sur mes lèvres,
je restais le dos tourné à la porte.
Il fallait bien que je me compose une expression...

Enfin prête,
m'étant raidie au son de la voix comme une écolière prise en faute,
je me retournais doucement.
Mon visage exprimait une légère inquiétude,
comme si j'étais prise en flagrant délit d'infraction.
Il est vrai que les cours étant fini,
une écolière n'avait rien à faire là.
Surtout si près de casiers qui contenaient sans doute des dossiers sur les élèves.
Peut-être leurs notes par ailleurs..
Oooh, ça serait un si bon prétexte ça...
Je suis une lycéenne venue essayer de trafiquer ses notes en..
En biologie tiens..
Ou en Histoire..
Bref, pas là pour faire joujoux..

_ Oh.. Non.. Non..
Je.. Euh..


Prenant un air coupable,
je nouais mes mains derrière mon dos et baissais les yeux.
N'observant plus le nouvel arrivant,
faisant mine de chercher une excuse,
je jubilais.
Enfin de quoi m'amuser...

_ Je... Cherchais mon cahier...
Je ne sais plus où je l'ai oublié..
J'en ai besoin pour réviser ce soir...


Crédible ?
Sans doute pas.
L'hésitation avant était faite pour ça.
Mais n'importe quelle étudiante chercherait une excuse,
à moins de vouloir se taper un de ses profs.
Un sourire timide se glissa sur mes lèvres tandis que je portais une main à ma poitrine,
comme pour atténuer la surprise et la peur que pourrait ressentir une ado.
Ce faisant, j'attirais volontairement le regard d'un observateur
sur le décolleté en triturant un bout du chemisier.
Mon autre main se cala dans mes cheveux,
comme si j'étais gênée qu'il me trouve ici..

_ Je ne fais rien de mal hein..
Je vous le promet...


Fausse affirmation.
Joues rougissantes.
Mordillement de lèvre aussi.
Je devais avoir l'air d'une lycéenne en train de chercher un moyen d'éviter les soupçons.
Maladroitement.
Bien entendu.
Peut-être même donnais-je l'impression de vouloir le séduire pour m'assurer son silence.
Je m'avançais doucement,
d'un pas hésitant,
n'hésitant pas à rouler des hanches tout en gardant les yeux modestement baissés vers le sol.
Vers les pieds de l'inconnu.
Mon regard remonta d'ailleurs le long de ses jambes,
glissant le long de son ventre,
sur son torse,
pour finir par venir fixer son visage.
Deux perles améthystes se plantant dans les orbes glacées de l'homme.

_ Peut-être...
Peut-être bien que je ne l'ai pas laissé par ici finalement...
Je vais...
Aller voir dans les autres salles...


Et je m'avançais vers lui,
avec l'intention manifeste de quitter la pièce.

Adam Fenril

Humain(e)

Re : Quand l'apparence n'est qu'illusion... [Adam Fenril]

Réponse 3 mardi 25 janvier 2011, 07:25:13

La situation aurait pu paraître cocasse à l'un et l'autre des protagonistes s'ils avaient su l'un l'autre qui ils étaient. Un psychopathe qui faisait semblant de n'être qu'un simple laborantin, et l'inconnue venue d'ailleurs faisant semblant d'être une élève...
L'avantage qu'avait Adam, c'était que plus le temps passait et moins il avait envie de faire semblant.
Et cette fille, là... cette fille, était purement et simplement entrain de tendre le bâton pour se faire battre...
*Non mais regardez moi ça...* Songea Adam avec stupéfaction en voyant se tourner vers lui la jeune fille, qui se tortillait et rougissait, tout en étirant de manière équivoque son décolleté. Son message était clair et sans subtilité "j'ai été une vilaine petite fille punissez moi monsieur le professeur..." C'est ce qu'interprétait Adam en tous cas.

Et voilà qu'elle s'avançait vers lui, ondulant des hanches délibérément, tout en continuant d'afficher un air faussement candide...
Adam bouillait intérieurement comme une cocotte minute dont on aurait brusquement monté le thermostat. Lui qui se contenait toute la sainte journée, qui voyait passer ces petites pétasses en se retenant de les plaquer dans un coin et de les torturer jusqu'à ce qu'elles demandent grâce, et voilà que cette adolescente le provoquait, lui arrachant d'un coup tout son admirable self-contrôle.

Le laborantin invoqua le peu de lucidité qu'il lui restait pour garder ses sens en éveil et réfléchir à toute allure. Pas un bruit dans le lycée. Dans l'aile où il se trouvait il n'y avait plus personne. L'équipe d'entretien n'intervenait qu'au petit matin, et l'équipe administrative était sans doute entrain de quitter les lieux dans l'aile opposée.
Personne ne viendrait par ici avant plusieurs heures.
Bien..
Très bien...

Il eut envie de dévoiler son masque tout de suite, à quoi bon jouer au chat et à la souris, mais préféra jouer encore un peu la carte de la prudence. Même dans l'aile opposée, on pouvait entendre la jeune fille si elle se mettait à crier. Et si la peur la faisant s'enfuir, il y avait encore un risque qu'elle se précipite dans cette direction et y croise quelqu'un...

Encore quelques minutes à tenir, pour être sûr...

Adam prit sur lui encore un peu. Cela lui demanda un effort considérable, mais il se maîtrisa, et retînt l'impulsion qui lui donnait envie d'attraper cette fille par ses cheveux, sa queue de cheval qu'elle balançait devant lui, et de la plaquer au sol. Non... pas encore...
Il inspira un grand coup, avant de dire, d'une voix tout de même un peu dure :

"Hola. Pas si vite. Je ne peux pas te laisser te balader dans les couloirs à cette heure-ci. Dans quelle classe tu es?"

Cette indication aurait été utile à n'importe quel prof qui compterait vraiment aider une élève, mais Adam ne s'intéressait pas au fonctionnement de l'école. Il n'en avait rien à carrer en fait. A peine s'il avait une idée de la façon dont on nommait les classes ici. Mais peu importe, il voulait juste gagner un peu de temps.
Du coin de l'oeil, il observait le parking visible de la fenêtre. Il restait trois voitures. Un type se dirigeait vers l'une d'elle. Quand la seconde partirait, ils seraient vraiment seuls... puisque la dernière lui appartenait.

Arzhela

Humain(e)

Re : Quand l'apparence n'est qu'illusion... [Adam Fenril]

Réponse 4 mardi 25 janvier 2011, 14:07:05

Merde..
Merde, merde, merde.
Quelle classe ?
hum... Disons que je n'avais absolument aucune idée des noms de classes ici...
Quelle idée de donner un nom à une classe aussi...
Bon, que faire dans ce cas ?
Je crois que Bluffer ne serait pas une mauvaise chose.
Cela serait même tout indiqué.
Bluffer ou bien éviter tactiquement le sujet...
Détourner le sujet...
Oui, ça serait une bonne idée.
Alors je souris.
Et j'invente quelque chose.
Le premier truc qui me passe par la tête.

_ Je.. Je suis nouvelle..
Je n'ai pas encore tout retenu.
Et j'ignore le nom de ma classe...
Mais je suis certaine d'être restée dans cette aile presque toute la journée.
Peut-être ais-je donc oublié mon cahier ailleurs...


Je prends une mine contrite,
ma main gauche toujours calée dans ma chevelure blonde.
Je réprimais furieusement l'envie de détacher mes cheveux d'ailleurs.
Je sais très bien que les garder attachés ainsi me rajeunit de quelques années.
Au lieu de me situer entre vingt et trente ans,
je suis plus entre quinze et vingt ans.
La marge d'erreur de dix ans passant à 5 ans.
Moins approximatif quoi.
Grâce à la générosité de Mère Nature,
je n'avais pas un visage qui accusait spécialement les années.
C'est pour cela que je pouvais me permettre de jouer des rôles aussi variés.

Ma main quitta mes cheveux et se joignit à l'autre de manière à paraître suppliante.
Suppliant quoi ?
Sa clémence peut-être...
Ou bien peut-être que je le supplie de me laisser passer.
Je n'avais cure du ton employé par l'homme auparavant.
Mon regard restait vrillé dans le sien.
Je n'avance cependant pas plus.
Mais je ne le quitte pas des yeux.
Je le vois tourner le regard vers la fenêtre.
Oui, il fait presque déjà nuit.
On dirait que l'obscurité tombe rapidement ces temps-ci.
Je penche la tête sur le côté,
une nouvelle excuse en tête.
Je la réserve pour après..

_ Vous n'allez pas prévenir la direction pour cet oubli, monsieur..
N'est-ce pas ?


Je prends un ton suppliant, naturellement.
Mon regard se voile également, comme si j'avais peur qu'il fasse cela...
La peur ressentie par une adolescente en face d'eux attendri généralement les gens.
Pas toujours cependant.
Il existe certaines personnes qui sont au-delà de ça.
Les Esclavagistes par exemples.
J'en connais quelques uns d'ailleurs...
Mais lui n'en a pas l'air.
Bien entendu, je ne me fie pas aux apparences.
Moi-même je parais inoffensive comme cela..
Inoffensive et innocente.
Héhé... Illusions que tout ceci...

Un bruit au-dehors attire mon attention.
Un véhicule qui démarre.
Il y en a déjà eu un tout à l'heure.
Je l'avais entendu mais je n'y avais pas prêté attention.
C'est sans doute des enseignants qui rentrent chez eux.
Ou bien des élèves retardataires..
D'ailleurs, pauvre petite lycéenne assommée dans les toilettes des filles...
En tournant le regard vers la fenêtre à mon tour,
je ne distinguais plus qu'une voiture.
Peut-être bien celui de cet homme en face de moi.
Cet homme que je prenais pour un enseignant.
Je décidais de sortir mon autre excuse...

_ Pardonnez-moi monsieur mais...
Il ne faudrait pas que je sois en retard chez moi...
On.. On dîne assez tôt en ce moment...


Faible tentative me direz-vous.
Avec ma voix légèrement tremblante,
on dirais quand même que j'ai peur de me faire réprimander par un père ou une mère.
Peut-être croira-t-il que ce n'est qu'une maigre excuse..
Que je cherche à éviter tout ennui..
Mais au moins, j'ai tenté quelque chose, non ?

Adam Fenril

Humain(e)

Re : Quand l'apparence n'est qu'illusion... [Adam Fenril]

Réponse 5 mardi 25 janvier 2011, 15:56:39

Il fallait être sois même quelqu'un d'habitué à jouer le jeu en permanence pour détecter un je-ne-sais quoi qui clochais dans l'attitude de la lycéenne.
Et Adam flairait le truc pas net. Elle semblait excessivement nerveuse. Elle ne connaissait pas le nom de sa classe. Elle avait l'air d'ignorer dans quelles salles de cours elle avait étudié dans la journée, puisqu'elle entrait au hasard dans toutes celles qu'elle croisait. Elle n'avait pas de sac de cours. Elle tenait à son cahier mais était prête à déguerpir tout de suite maintenant qu'elle l'avait croisé.
Beaucoup de choses un peu étranges, mais pas assez cependant pour qu'Adam éprouve plus qu'une vague curiosité.

Quand elle lui demanda s'il n'allait pas prévenir la direction pour son oubli, il dut se retenir de rire. Il imaginait déjà la tête de ce vieux croûton de dirlo s'il lui ramenait une gamine qui avait oublié son cahier... La belle affaire! C'était plutôt le fait de trainer dans les couloirs qui risquait de lui causer des ennuis, encore que, ce n'était pas bien méchant. Enfin, ça dépendait... ça dépendait de comment il pouvait tourner les choses...
Trainer dans les couloirs après la sonnerie pour un cahier égaré n'avait rien de répréhensible. Mais rien n'indiquait qu'elle avait vraiment perdu son cahier. D'ailleurs il en doutait passablement. Cela sonnait plutôt comme une mauvaise excuse. Mais si elle ne cherchait pas un cahier que cherchait-elle donc et pourquoi le lui cachait-elle?
Cette question ne l'intéressait que dans la mesure où il pouvait personnellement tirer parti de ce petit mensonge.

Tout comme la jeune fille, Adam avait entendu la seconde voiture démarrer. Voilà qui était intéressant... Ils étaient seuls...
Comme si elle lisait dans ses pensées, la lycéenne sembla devenir encore plus nerveuse et d'un ton suppliant lui demanda de la laisser partir, on "dînait tôt" chez elle... Hmm lui aussi avait bien envie de dîner tôt...

Il lui attrapa la poignet. Sans brusquerie.

"Voyons, et ce cahier? Je croyais que tu voulais absolument le retrouver... A moins que... Tu n'ai pas vraiment égaré de cahier? Et le reste de tes affaires? Egarées aussi?"

*Et ton soutif, pareil non?* Songea Adam qui ne pouvait ignorer la vue plongeante qu'offrait le décolleté de la jeune fille. La naissance d'une oppulente et laiteuse poitrine se soulevait et s'abaissait au ruthme de la respiration un peu rapide de la jeune fille.

"quoi qu'il en soit tu as peut être raison, je devrais en toucher deux mots au directeur, tu ne crois pas? Il pourrait peut être t'aider à retrouver le nom de ta classe, et ton itinéraire de la journée, et enfin ton cahier? Qu'est ce que tu en pense?"

Arzhela

Humain(e)

Re : Quand l'apparence n'est qu'illusion... [Adam Fenril]

Réponse 6 mardi 25 janvier 2011, 18:17:06

Mes mains se décroisèrent lorsqu'il se saisit de l'un de mes poignets.
Pas violemment.
Mais il semblait être moins crédule que ce que je ne pensais.
Je me mordillais la lèvre,
ayant l'air préoccupé.
Qu'est-ce que j'aimais être dans un personnage ainsi..
Accélérer ma respiration pour paraître trop nerveuse,
avoir des gestes entrecoupés,
des mimiques angoissées..
Tout cela est très amusant.
Bien sûr, je souris intérieurement.
Extérieurement,
j'étais la lycéenne étourdie qui cherchait un cahier,
mais qui ne voulait pas d'ennuis.
Peut-être même cherchait-elle l'attention d'un professeur.
L'adolescente que j'incarnais était également plutôt mal à l'aise avec les gens.
Elle ne savait comment se comporter face à différentes personnes.
Voilà pourquoi je mettais tant de trouble dans mes gestes,
pourquoi je donnais l'air hésitant à mes moindres mouvements,
pourquoi je paraissais soudainement très embêtée d'avoir été surprise.

Haa, je m'amuse comme une folle.
A ses paroles, je secouais la tête.
Non...
Pas le directeur...
Ce serait beaucoup moins drôle..
Il saurait immédiatement que je n'étais pas une élève.
J'avais après tout juste volé l'uniforme d'une pauvre naïve.

_ Je... Ne crois pas que ça sera nécessaire monsieur...
J'appellerais une de mes camarades...
Je voulais juste éviter de les embêter si tôt dans l'année...
Mais je ne voudrais pas vous faire perdre de temps...


Je jetais un coup d'œil vers l'arrière,
vers la fenêtre,
mais il ne restait qu'une seule voiture.
Et personne ne traversait le parking à pied...
Donc, soit nous étions les derniers dans l'établissement,
y compris la petite étudiante laissée inconsciente dans les toilettes,
soit ceux qui restaient ici étaient à pieds.
Inspirant légèrement plus vite,
je balbutiais :

_ Surtout que je crois que Mr le Directeur est rentré...
Ce serait idiot de le déranger ainsi..
Pour une si petite chose...
Je démarrerais bien mal ici.


Mon regard se fit soucieux,
comme si j'étais vraiment mal à l'aise à cette idée.
Je ne retirais d'ailleurs pas mon poignet de l'étreinte chaude de la sienne.
Me mordillant à nouveau la lèvre,
je fis comme si j'osais quelque chose en dehors de mes habitudes.
Ma seconde main vint se poser sur le torse de l'homme,
comme de manière à le repousser,
sans toutefois exercer de pression plus importante que cela.
Je cherchais à capter son regard,
le captiver de manière à pouvoir vraiment jouer la comédie.
Oui, la teinte de mes iris me permettais de déstabiliser nombre de gens..
Surtout quand je leur sortais un petit numéro de charme ou de supplications.

_ S'il vous plaît monsieur...
Puis-je y aller ?
Mes.. Mes parents vont s'inquiéter..
Et vous devez sûrement avoir mieux à faire que retrouver un cahier égaré...


Non pas que je voulais absolument partir,
loin de là en vérité,
mais c'était dans le rôle.
Dans le script.
Une étudiante comme celle que j'incarne est toujours soucieuse d'être parfaite.
Nerveuse, mal à l'aise,
mais surtout pas pleine de défaut.
L'impétuosité de certaines jeunes filles,
qui ne souhaitent rien d'autre que de se dévergonder,
est à proscrire dans ces rôles là.
Baissant modestement les paupières,
dirigeant ensuite mon regard vers le bas,
je poussais légèrement ma main sur le torse de l'enseignant.

Des frissons me parcoururent la peau.
Un courant d'air...
La fenêtre dans la salle était entrouverte.
Mais ça pouvait très bien passer pour de la peur..
Oh, que ce courant d'air tombait bien.
Je renforce la crédibilité de mon personnage.
Ou je l'espère.

_ Mon..Monsieur ?

Adam Fenril

Humain(e)

Re : Quand l'apparence n'est qu'illusion... [Adam Fenril]

Réponse 7 jeudi 27 janvier 2011, 22:23:19

Adam était quelque peu désorienté et se demandait à quel petit jeu jouait la lycéenne.
Elle semblait à la fois très nerveuse, presque terrifiée à vrai dire, et extrêmement entreprenante. Il trouvait ça contradictoire, et avait la sensation que quelque chose lui échappait.

Et c'était bien là un sentiment qui ne plaisait pas du tout à notre laborantin habitué à ce que le monde tourne à sa guise...

Il laissa alors tomber son masque d'employé soucieux de la sécurité du bahut, pour reprendre son visage habituel. En l'occurrence le visage de quelqu'un qui serait plutôt de mauvais poil...

"Ouais... Effectivement j'ai autre chose à foutre que de chercher un cahier imaginaire."

Elle avait la main sur son torse. Elle ne l'enlevait pas. Elle avait fait le geste de le repousser mais si légèrement que cela ressemblait plutôt à une invitation... Dangereux... Très dangereux de jouer à ça avec Adam, petite fille...
Il posa sa propre main sur celle de la gamine et rapprocha son corps du sien.

"J'en ai marre de tes salades, petite, et je ne sais pas à quoi tu joue mais tu vas me dire ce que tu cherche exactement... Parce que quoi qu'il en soit tu m'as trouvé moi, et tu vas peut être le regretter..."

*Contiens toi... contiens toi encore un peu... on a toute la nuit...* Se disait Adam en guettant sur le visage de la jeune fille ses réactions, ses sentiments, pour décider de la tournure des évènements...

[je vais être absent jusqu'à Dimanche, je ne pense pas pouvoir poster d'ici là...]

Arzhela

Humain(e)

Re : Quand l'apparence n'est qu'illusion... [Adam Fenril]

Réponse 8 jeudi 27 janvier 2011, 23:11:43

Mes yeux marquent légèrement ma surprise quand je le vois changer d'expression.
Je clignais d'ailleurs brièvement des yeux.
Il... Il jouait un rôle lui aussi ?
Nooon... Quand même pas...
Ce serait trop gros...
Trop... Coïncidence...
Deux personnes jouant un rôle qui n'était pas le leur...
Je réprime une moue amusée.
Avec difficulté cependant.
Je dois admettre que peu de chose arrive à me surprendre ainsi..
Mais là...
Non, c'est pas possible.
Je réfute cette hypothèse avec fermeté.
Il doit être juste agacé.
A cette pensée, je souris.
Mentalement car une jeune fille apeurée qui se met à sourire,
c'est pas très crédible.

Je baisse les yeux,
mon regard tombant alors sur ma main posée sur son torse.
Main qu'il recouvre de la sienne.
Hum... Et il se rapproche également...
Je retins fermement l'envie de dévoiler mon jeu.
Ce ne serait pas professionnel.
Ce ne serait pas digne de tout mon self-contrôle...
Alors je me contente de prendre mon air le plus candide à l'entente de ses paroles.

« Petite » ?
Il...
Bon, c'est vrai, il est plus grand que moi...
Mais.. C'est vexant d'une certaine manière hein..
Quoique c'est flatteur aussi, ça veut dire que je joue à merveille mon rôle..
Ouais... Soit...
Je relevais mes orbes pourpre vers lui,
comme surprise de ses paroles.
Je commence aussi à balbutier :

_Je.. Je ne..
Je cherchais juste mon cahier..
Je ne vous.. Je ne..
Je n'avais aucune intention de vous retenir ici monsieur...
Je vous assure... Je ne vous ai pas menti...
Puis-je... Partir ?
Vous.. Vous me faites peur monsieur...


Et hop, quelques petites supplications..
Des tremblements dans la voix...
Et même un regard qui semble de plus en plus gagné par la crainte..
Ne suis-je pas douée ?
Lui en tout cas..
Il promet d'être intéressant..
Voyons voir s'il va réussir à découvrir que je ne joue qu'un rôle..
Ou bien observons alors ce qu'il compte faire à une étudiante..
Hohoho... Je pourrais même essayer de voir si je peux avoir des preuves..
si jamais il fait quelque chose de répréhensible...
Histoire de pouvoir le faire chanter après...

Mon esprit tourne à toute vitesse,
emballé par cette nouvelle idée qui vient de germer...
Cette arrivée inattendue sur Terre allait finalement être captivante..

Le regard plongé dans celui de l'homme qui me fait face,
la tête relevée pour l'observer,
j'accélère encore d'un poil mon souffle.
Comme un trouble naissant chez une adolescente,
face à un de ses professeur..
Professeur pas mal du tout en plus de cela...
Et dans le même temps,
Il pu sentir mes doigts se crisper sur son vêtement,
marque d'une certaine tension chez la plupart des gens,
d'une peur sous-jacente.
Ses paroles n'étaient pas rassurante pour une pauvre Lycéenne...

_ Je vous en prie monsieur..
Puis-je m'en aller ?
Mes parents..
Ils vont s'inquiéter...


Je pris bien sûr soin de laisser transparaître un soupçon de panique dans ma voix.
Il fallait rester crédible...


[ D'accord, pas de problème. Bonne fin de semaine alors :D ]

Adam Fenril

Humain(e)

Re : Quand l'apparence n'est qu'illusion... [Adam Fenril]

Réponse 9 vendredi 04 février 2011, 17:54:49

Elle avait l'air paniquée. Paniquée mais pourtant toujours ce regard fixe dardé sur lui, presque un défi. Il avait du mal à la cerner. Elle semblait tout à la fois le provoquer et vouloir le fuir. Quelque chose, vraiment, ne tournait pas rond.

Peu importait de toutes façons. Il était convaincu qu'il ferait d'elle ce qu'il lui plairait.

"T'en aller hein?" Dit-il en lui décrochant un sourire sardonique.

"Tu te ballade dans les couloirs, tu fouine partout, tu viens agiter sous mon nez ta jupe trop courte et ton décolleté trop grand... et tu voudrais partir maintenant comme ça? Ta ta ta, moi je dis que ça mérite une punition..."

Il enserra fermement le poignet qui prolongeait la main posée sur sa chemise et le ramena d'un geste sec dans le dos de la jeune fille. Il attrapa son autre main d'un même mouvement et n'eut pas de mal à tenir ses deux poignets dans une seule de ses mains.
Leurs corps étaient presque collés l'un contre l'autre. Il pouvait voir les moindres détails de son visage, de sa peau. Son regard plongea entre les boutons distendus de son chemisier, et d'un doigt il tira sur l'encolure. La tension imposée par sa poitrine trop généreuse pour la taille du vêtement ayant déjà fort abîmé les coutures, ce simple geste fit sauter le bouton, et les pans du chemisiers s'écartèrent brusquement, dévoilant un peu mieux une partie de cette poitrine étonnamment voluptueuse pour une lycéenne.

"Pas de soutif hein? C'est bien ce que je pensais... Tu es une de ces petites aguicheuses qui aiment jouer avec le feu mais se sauvent dès que les choses deviennent sérieuses... Je parie que t'as pas de culotte non plus, pas vrai?"


Il attendait qu'elle lui réponde, et il était impatient de voir sur quel ton elle le ferait.

Arzhela

Humain(e)

Re : Quand l'apparence n'est qu'illusion... [Adam Fenril]

Réponse 10 samedi 05 février 2011, 16:33:02

Oooh...
Une punition ?
Décidément,
plus le temps passait,
plus j'en venais à conclure que ce professeur n'était pas pareil aux autres.
Peut-être le fait de devoir se coltiner des filles à peine pubère toute la journée...
Filles qui jacassent à longueur de temps pour un oui ou pour un non...
Filles candides, trop naïves...
Filles dont je joue à présent le rôle.

Mais à réfléchir ainsi,
voilà qu'il me tient maintenant en son pouvoir.
J'ai à peine eu le temps de résister que déjà,
me voilà trop proche de lui.
Enfin, trop...
Tout dépend de la manière dont l'on voit ça.
Personnellement,
ça ne me gêne pas du tout..
Mais la lycéenne que je suis censée être doit être terrifiée.
Ou choquée.
Ou même les deux à la fois.

Fixant des yeux écarquillés sur lui,
je le vois regarder mon décolleté.
Très vite, il arrangea à sa manière le détail du chemisier trop petit.
Je me raidis,
comme le ferait une étudiante offensée,
et cherche à me dégager.
Ses paroles m'amusent.
Mais mon regard ne reflète que l'offense dont j'étais « victime ».
La peur que devait ressentir la lycéenne se mue en effronterie.

_ Contrairement à ce que vous pensez,
Monsieur,
je ne balade pas sans sous-vêtements...


Je cherchais de nouveau à me dégager.
Je réprimais un sourire amusé.
Fronçant les sourcils,
je repris ensuite :

_ Et je ne suis pas une aguicheuse..
Quant au chemisier trop serré et la jupe trop courte,
il faut se plaindre à ma mère qui ne sait pas quelle taille je fais...
Vous n'êtes qu'un...
Un..
Rha..
Lâchez-moi !


Je mimais,
parfaitement je pense,
le ton d'une élève offensée.
Mais je ne pouvais masquer la réaction de mon corps.
Surtout maintenant que le chemisier dévoilait mes courbes généreuses.
Trop peut-être pour une fille censée être lycéenne

Sûrement que les étudiantes étaient toutes comme celle que j'ai abandonnée,
inconsciente,
dans les toilettes.
Je plains les mâles de cette école si elles sont toutes comme ça..
D'ailleurs, en parlant de cette idiote naïve...
J'ignorais qu'elle était en train de se réveiller doucement.
Sa première réaction,
à part la grimace de douleur,
fut de fondre en larme.
Se trouvant en sous-vêtements,
un tas de vêtement à côté d'elle,
elle mit lentement en marche les rouages de son esprit juvénile.
Et elle découvrit alors à ce moment que je l'avais dupée.
Elle revêtit mes affaires en ce moment.
Après un coup d'œil à sa montre,
elle a appris qu'il était tard,
que tout le monde devait être parti.
Elle déverrouilla la cabine,
et en sortit.

Nulle doute qu'elle chercherait à s'en aller,
mais je ne le savais pas tout ça.
J'étais en ce moment en train de jouer la comédie,
pour mon plus grand plaisir,
face à un professeur qui n'était pas ce qu'il paraissait être.

_ Soyez-assuré que la ..
Direction sera avertie de votre comportement..
Monsieur....


Et oui, autant continuer le rôle de la jeune fille outragée.
Je mimais même un tremblement,
pouvant être assimilé à la peur,
sans cesser de vouloir m'écarter.
Bon, je me débattais faiblement
mais peut-être ne s'en rendrait-il pas compte.
Peut-être même n'entendrait-il pas non plus les bruits de pas,
légers, qui s'approchaient de nous...

Adam Fenril

Humain(e)

Re : Quand l'apparence n'est qu'illusion... [Adam Fenril]

Réponse 11 samedi 05 février 2011, 23:58:07

[mais alors... culotte ou pas culotte? :D]

Elle se défendait farouchement, ce qui ne faisait qu'attiser la convoitise de ce tordu d'Adam. C'était ça qu'il aimait par-dessus tout. Les voir tenter de se défendre, se justifier... Rien n'est plus sensuel que la danse d'une jeune fille qui tente de s'échapper. Les mouvements brusques, imprévisibles, l'adrénaline qui court sous la peau, la rendant tellement plus sensible, et réactive aussi... Oui, il adorait... Il relâchait doucement son étreinte juste pour sentir les poignets de la jeune fille se tortiller, puis resserrait sa prise au vol, il jouait, souriant, un peu ailleurs, n'écoutant que distraitement ses protestations. Le sourire qui étirait ses lèvres était maintenant doux, lointain, son regard légèrement halluciné, un truc à vous faire flipper.

"La direction hein? Bien sûr qu'elle sera mise au courant... Une jeune fille qui se promène après les heures de sonnerie, et qui fouine partout, puis qui prétend avoir été abusée par un membre du personnel? Oui... ça va beaucoup les amuser j'en suis sur!"

Cependant, comme précédemment, quelque chose ne se passait pas comme d'habitude. Les signes de la peur étaient là, les gestes de la fuite, mais il manquait un je-ne-sais quoi qu'un grand habitué de la chasse-à-la-lycéenne ne pouvait que remarquer. Cela piquait sa curiosité.

"Alors comme ça, ta mère ne sait pas quelle taille tu fais... Alors elle t'achète des chemisiers trop petits... Hmmm... intéressant..." Son doigt revînt se loger entre les deux pans de tissus, et avec un léger effort, fit encore sauter un bouton.
Cette fois, la poitrine se dévoila plus largement. Décidément pas une poitrine de gamine, ou alors elle était vraiment très, très précoce...
"Vraiment distraite, ta maman... Elle n'a pas non plus remarqué qu'une poitrine de cette taille avait besoin d'être un minimum soutenue... C'est fou non? Et si je découvre que tu n'as pas de culotte, tu vas aussi me dire que ta mère à oublié, je suppose..."

Il s'apprêtait à soulever la petite jupe plissée, quand un bruit de pas dans le couloir attira son attention. Un bruit léger mais trébuchant, et surtout le son de sanglots convulsifs, de hoquets, un son qui teintait doux à ses oreilles : une lycéenne en pleurs.
Ne voulant pas lâcher sa proie, Adam se racla la gorge et poussa sa voix :

"Il y a quelqu'un?"

Aussitôt qu'il eut posé cette question, il s'approcha sans bruit, attirant la jeune fille avec lui, de manière à être dissimulé derrière la porte si elle s'ouvrait.

"Ou... oui! Qui est... qui est là?" Demanda une voix geignarde entre deux hoquets. Les pas se rapprochèrent, hésitant. La main qui se pose sur la porte et la pousse. Elle ne voit rien, elle entre. Un pas, deux, trois. Elle a dépassé la porte.

Adam repoussa le panneau qui se ferma dans un bruit sec.

"Tiens tiens, mais qui voilà? C'est gentil de vous joindre à nous!"

Quelle merveilleuse soirée il allait passer... La dernière ici sans doute. Deux lycéenne d'un coup, il était peu probable qu'il puisse se permette de rester dans le secteur ensuite. A moins... de s'en débarrasser. Proprement, et discrètement...?

Arzhela

Humain(e)

Re : Quand l'apparence n'est qu'illusion... [Adam Fenril]

Réponse 12 dimanche 06 février 2011, 00:31:36

[Culotte.. Enfin, tanga :p (honte à moi, j'avais oublié de le mentionner u_u J'y ai pensé pourtant...)]

Je fis une grimace ennuyée.
Comme si je me rendais compte qu'en effet
ma version ne serait pas crédible aux yeux de la Direction.
Surtout s'il mentionnait à son tour
que je n'avais pour seul sous-vêtement ce tanga de soie noir,
et des vêtements trop petits pour moi.

Me mordillant la lèvre,
je baissais les yeux,
comme résignée.
Mais un sursaut de rébellion sembla animer la lycéenne que j'incarnais...
Je lui offris un regard noir,
surtout lorsqu'il parla de ma prétendue mère.
Et qu'il faisait quelques remarques sur sa poitrine généreuse.
Trop développée pour une fille qui n'est que lycéenne..
Quoique.. Si je dis que j'ai redoublé une classe..
Peut-être que ses soupçons se tariraient ?

En attendant,
il était sur le point de soulever ma jupe quand il tendit l'oreille.
Et merde...
V'là que la lycéenne avait réussi à sortir...
Attendez..
Elle a réussi à sortir...
Oh mince...
Zut..
Flûte !
Quelle... Poisse...

Je serrais les dents,
oubliant momentanément mon rôle.
Une lycéenne normale aurait crié,
encouragé l'autre à s'enfuir...
Mais là,
je restais muette.
Muette et avec une moue ennuyée.
La lycéenne répondit d'ailleurs d'un ton pleurnichard,
avant de rentrer dans la pièce.
Bien évidemment,
l'homme en profita et ferma la porte.

Je fermais les yeux brièvement,
puis repris mon rôle.
Cette fille n'était qu'une gêne en plus..
Un autre défi...
Il allait falloir jouer serrer..
Essayer de maintenir ma couverture...
Hum..

J'adressais un regard faussement noir
-et effrayé- au brun,
et continuait à chercher à lui échapper.
Jusqu'à ce que la gamine se mette à cesser de renifler,
m'ayant détaillée avec stupéfaction.
Sa moue de surprise se mua en une expression incrédule et colérique.
Elle me pointa du doigt en grinçant :

_ Toi !
C'est toi...
Tu..
Tu portes mes vêtements en plus !


Je fermais les yeux une nouvelle fois.
Le destin s'acharnait contre moi.
rouvrant de nouveau les yeux,
je mimais une expression lassée,
semblant oublier mon état physique et l'homme qui me tenait.

_ Nooon ?! C'est pas vrai ?

Imaginez le ton moqueur,
ironique,
et l'exagération sur le « Non ».
Vous aurez à peu près ce que je viens de dire.
Levant les yeux au ciel,
j'esquissais un sourire narquois.
Tombé le masque de l'étudiante apeurée devant son professeur.
Là, l'étudiante était méchante avec une camarade.

_ Tu n'es qu'une..
Vous...
Que faisiez-vous ?
Laissez moi partir !


Elle se prit la tête entre les main,
grimaçant de douleur.
Décidément,
les coups infligés devaient lui faire mal.
Une jolie bosse ornait l'arrière de sa tête,
alors que le coin gauche de son front était violacé.
J'essayais encore de me débattre,
ignorant la lycéenne,
et repris un air mi-terrifié et mi-rebelle face à l'homme.

_ Vous...
Vous pourriez jouer avec elle et me laisser tranquille ?


N'allez pas croire que je veuille partir...
Mais mettons en avant l'égoïsme de la lycéenne.
Un jeu des plus amusant !
Camouflons encore pour un temps le fait
que je ne vienne pas de la Terre...

Adam Fenril

Humain(e)

Re : Quand l'apparence n'est qu'illusion... [Adam Fenril]

Réponse 13 mardi 08 février 2011, 10:08:42

La tournure de cette petite séance improvisée devenait carrément surréaliste aux yeux d'Adam. Il avait une vague idée de ce à quoi s'attendre quand il avait entendu les bruits de pas et les sanglots dans le couloir, et il aurait peut être anticipé le fait qu'elles se connaissent... Mais ça!?
Les choses s'emboitaient à mesure que les différents sens d'Adam captaient les informations de la scène. Une jeune étudiante, visiblement plus jeune que sa captive, le visage marqué par un vilain coup, nue comme un ver de terre à l'exception de son sac qu'elle utilisait pour se couvrir autant qu'elle le pouvait.
La stupéfaction muette de l'autre étudiante qui fit comprendre à Adam, avant que l'une ou l'autre n'ait prononcé la moindre parole, qu'elle n'était pas pour rien dans la situation de la seconde.
L'éclat de compréhension dans le regard de la jeune fille nue, sa colère.
Le dédain et les railleries de l'autre.

Tout ça entrait dans son cerveau, se fichait dans de petites cases qu'il emboitait furieusement dans tous les sens pour en tirer la meilleure logique.

Ok soit. Sa captive aux vêtements trop petit avait bastonné une camarade, l'avait laissée probablement assommée dans un coin, et lui avait piqué ses fringues. Ok. Pourquoi? Bah... aujourd'hui les jeunes sont tellement conditionnés par le consumérismes qu'on pouvait imaginer que c'était une bête jalousie "ton uniforme est plus beau que le mien"... ça paraissait tiré par les cheveux mais pas invraisemblable.
Sauf que si c'était le cas, elle aurait abandonné ses anciennes fringues et l'autre fille les aurait enfilées pour ne pas se balader à poil dans le lycée. Où étaient passés les vêtements de sa captive? Les lui avait-on à elle aussi piqués avant ça? Curieux, très curieux!
Décidément, maintenant qu'il y pensait, il devenait évident que sa captive n'était peut être pas une lycéenne. A bien la regarder, surtout en comparaison de la nouvelle venue, elle faisait nettement plus âgée, et nettement mieux formée aussi.
Elle n'avait l'air d'éprouver aucune compassion pour l'autre, ni de peur véritable finalement, à la façon désinvlote qu'elle venait d'avoir en lui demandant s'il ne pouvait pas changer de joujou...

La jeune étudiante - la vraie - gémissait maintenant, la tête entre les mains. Elle avait pris un sacré coup. La jeune femme devait y avoir mis toutes ses forces. La force de la colère? Si oui cela impliquait qu'elles se connaissaient, or ce n'était pas le cas puisque la jeune lycéenne avait mis un petit moment avant de réaliser qui elle était.

Curieux, vraiment très curieux. Mais il n'avait aucune urgence à tirer le fin mot de cette histoire. Pas encore.

Adam lâcha les poignets de sa captive. Vu la force qu'elle avait déployée pour assommer sa camarade, elle aurait pu se dégager depuis longtemps, elle ne l'avait pas fait, donc n'avait pas réellement l'intention de se sauver.

"Un échange?" Demanda-t-il d'un air amusé avant de toiser la petite lycéenne.

Il s'approcha de la jeune fille prostrée, s'accroupit près d'elle et observa ses blessures. Puis il lui écarta sans ménagement les mains de la figure. La gamine eut un hoquet de surprise assorti d'un petit cri. Elle n'avait pas peur de lui. Du moins pas pour l'instant. Elle pensait qu'il était un prof et qu'il allait la sortir du pétrin, punir sa camarade de l'avoir ainsi traitée... Mouais... ça pourrait être amusant de jouer ce jeu là... mais le rôle de la victime semblait être tout désigné à la nouvelle venue...
Sans se soucier des réactions de la gamine, il écarta l'une après l'autre ses paupières pour observer la dilatation de ses iris, tirant sa tête sans ménagement vers un rayon de lumière. La lycéenne se laissa faire sans autre protestation que quelques gémissements douloureux.
Le sac était tombé au sol, dévoilant le corps à peine pubère de la gamine. De tout petits seins en pleine croissance, avec de larges aréoles et de gros tétons, signe qu'ils commençaient juste à grossir, un ventre plat, presque maigre, des hanches étroites, pas encore bien développée. La différence avec l'autre fille était saisissante. Ce corps le mit immédiatement en appétit...

"Un vilain bobo que tu lui as fait... Mais rien de sérieux. Dans quelques jours il n'y paraîtra plus. Tu n'y es pas allée de main morte!"

Observa-t-il en se retournant vers Arzhela.

Il se leva alors, se dirigea vers la porte, sortit un trousseau un peu chargé de sa poche, prit quelques secondes pour trouver la bonne clé et verrouilla le panneau avant de s'asseoir sur le bureau du professeur, faisant face aux deux filles.
Adam était joueur. Il aimait les mises en scènes. Il adorait ça, même. Il adorait pouvoir abuser de ses victimes tout en ne dévoilant pas nécessairement son jeu. Il voulait pouvoir retourner bosser demain sans que les étudiantes aient braillé partout qu'un psychopathe se cachait sous une blouse de préparateur en sciences.

Il fallait donc qu'il trouve une raison plus ou moins valable de s'en prendre à ces jeunes filles. Pour la première, ça devenait compliqué. Mais elle avait visiblement beaucoup de choses à cacher, et il pouvait peut être compter là dessus pour qu'elle garde le silence. Dans ce cas mieux valait en faire une alliée.
Pour la seconde, tout était encore possible. A condition de la jouer fine.

La culpabilité. C'était encore ce qui fonctionnait le mieux, surtout avec les toutes jeunes adolescentes.

"Bon." Dit-il après avoir pris le temps de réfléchir. Il lança un coup d'oeil appuyé à Arzhela comme pour mesurer si elle était assez vive pour le suivre dans ce qu'il allait mettre en place.

"Peut-on savoir ce que faites à vous promener dans cette tenue, après la fermeture des classes, qui plus est, mademoiselle?"

La gamine lui jeta un regard empreint d'effroi. Visiblement elle ne s'attendait pas à ce ton accusateur. Elle devait penser que c'était à l'autre fille qu'il demanderait des explications.

"Je... C'est... C'est ELLE!" Balbutia la lycéenne, mi-pleurant, mi criant. "Elle m'a frappée, dans les toilettes, elle m'a frappée et puis... je ne me souviens plus. Je me suis réveillée et... j'avais mal... je... mes vêtements... Elle m'a pris mes vêtements!!!"

Adam se tourna, un sourcil relevé, l'air interrogateur, vers Arzhela. Il espérait qu'elle aurait la présence d'esprit de démentir et d'inventer quelque chose de compromettant pour la gamine.

Arzhela

Humain(e)

Re : Quand l'apparence n'est qu'illusion... [Adam Fenril]

Réponse 14 samedi 05 mars 2011, 18:56:03

Je gardais une moue amusée.
Ironique.
En direction de la jeune lycéenne.
Je suivais du regard cet homme,
Professeur jusqu'à preuve du contraire,
qui allait se rendre compte par lui-même de l'état de la fillette.
A sa remarque, un sourire fier étire mes lèvres.
Je m'empresse de le camoufler,
ne laissant qu'un fin sourire orgueilleux flotter sur mes lèvres.

Je l'observais verrouiller ensuite la porte,
ressentant un frisson d'excitation.
Ce soir allait être,
contrairement à mes pensées précédentes,
plutôt intéressant.
M'appuyant contre le mur,
je croisais les bras, rehaussant ma poitrine dénudée.
Le chemisier flotte sur mes épaules,
ne servant plus à couvrir ma peau.
Ou à peine.

Sentant son regard sur moi,
je tournais les yeux vers l'homme.
Je crois qu'il veut jouer.
Alors, qui suis-je pour m'opposer à ça ?
Jouons donc.
Mon regard se pose de nouveau sur la lycéenne.
Je jubilais presque en la voyant effrayée ainsi.
Puis son effroi se transforma en une espèce d'hystérie.
Elle m'accusa de nouveau,
pas à tords certes.
Levant les mains,
j'inventais une excuse.

_ Moi ?
Elle ose m'accuser ?
C'est pourtant elle qui a lacérer mes affaires alors que j'étais en gym.
J'étais en droit de me venger.
Et je ne l'ai pas frappé si fort.
Ce n'est pas ma faute si elle s'est cognée au lavabo ensuite.


Un regard innocent,
une moue honnête,
même s'il doutait de mes propos,
mon attitude était irréprochable.
Si l'on excepte ma demi-nudité.

_ J'ai voulu appeler l'infirmière ensuite.
Mais elle était pas là...


Je re-croisais les bras,
et fronçais les sourcils.
Un sourire malicieux aux lèvres,
j'ajoutais :

_ Et puis ce n'est pas moi qui était en train de prier le prof de sport de la défoncer...
Heureusement que je suis venue...
Un peu plus et elle était prête à compromettre la vie de couple
du charmant professeur.


Mon regard perçant se dirigea vers la lycéenne.

_ On fait moins la fière que lorsqu'on est à genoux entre les cuisses d'un prof ?
Étrange ça...


[HJ - Navrée si ce n'est pas terrible. C'est la reprise ^^']


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