Je venais de m'échapper de ... du ... en fait je ne sais pas trop de quoi je me suis échappée, une sorte de clinique glauque où j'étais retenue. Je me retrouvais a déambuler dans les rues en tenue de patiente, je ne manquais pas d'attirer l'attention des passants bien sur et pourtant mon instinct me hurlait de me faire discrète si je ne voulais pas être enfermée à nouveau. Ce monde m'était totalement inconnu, je ne reconnaissais rien, je n'avais aucun repère et par dessus tout j'étais terrorisée.
Après quelques minutes j'ai trouvée une petite ruelle déserte, je m'y suis installée un moment, le temps de faire le point sur la situation, de réfléchir calmement à tout cela. Malgré tout mes efforts, mes pensées tournaient en rond sans jamais aboutir. Comment réfléchir à une façon de s'en sortir alors que je ne connais rien de mon environnement? C'est juste impossible quoi qu'on en dise. Je suis donc restée là, prostrée, trop apeurée pour sortir de ma ruelle et trop angoissée par ce soudain silence qui me rappelait ma nuit à la clinique pour y rester. Quoi que je fasse les prochaines heures seraient mémorables dans le mauvais sens du terme.
J'ai finalement pris mon courage à deux mains et j'ai décidé de sortir, je ne pouvais pas rester là et espérer que mes problèmes se résoudraient tout seuls. Je me suis mise à observer les gens, leurs vêtements, leurs attitudes, je savais d'instinct que me fondre dans la foule serait un grand avantage. Je me suis mêlée à un groupe de passants pour entrer dans cet endroit où il y avait plein de vêtements. J'y ai choisis des habits qui semblaient s'accorder le mieux avec ceux des autres personnes, je les aient enfilés et je suis sortie. Une alarme à retentit alors que je passais le portique de sécurité, je me suis donc mise à courir aussi vite que je le pouvais.
Je ne savais pas vraiment où aller, du coup je me suis complétement perdue avant d'arriver dans ce quartier qui ne m'inspirait aucune confiance.