Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[PV Lucie] Installation.

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Mori Yoko

Humain(e)

[PV Lucie] Installation.

lundi 20 décembre 2010, 20:17:08

Yôko poussa la porte du dortoir féminin, pour la deuxième fois, étant déjà venue déposer ses bagages. Elle secoua sa longue chevelure verte, faisant un nuage autour de sa tête, tira sur son T-shirt trop blanc trop court, et murmura :

Il faudrait peut être que j'enfile l'uniforme ...

Secouant à nouveau la tête, elle plongea la main dans sa poche de jean et en sortit un petit papier griffonné. Se parlant toujours à voix basse :

Voyons ... Deuxième étage, chambre 27. C'est chez moi maintenant, je devrais m'en souvenir.

Elle releva la tête, regardant autour d'elle, son regard parcourant le hall, avant de se poser sur la porte du petit salon, une pièce contenant quelques chaises et tables, où les lycéennes s'installaient parfois pour parler lorsqu'elles passaient par là. Elle se dirigea dans cette direction, attirée par la curiosité. En quoi ses camarades seraient-elles différentes des filles de la campagne qu'elle avait côtoyé ?

Elle poussa doucement la porte, jetant un coup d'oeil dans la salle illuminée par le soleil couchant de l'hiver, mais ne voyant personne d'ici, s'avança un peu plus, affichant un sourire doux, son regard balayant la salle.

Lucie

Re : [PV Lucie] Installation.

Réponse 1 lundi 20 décembre 2010, 20:53:18

« Déjà la fin de l’après-midi… » pensa Lucie. Le vent sifflait à ses oreilles et mettait le bazar dans sa crinière pourtant déjà si désordonnée. Ses pieds se balançaient dans le vide, comme cherchant un point d’appuie sans parvenir à en trouver. Sur les routes, les voitures, scooters et autres camionnettes se perdaient dans les veines de la ville, tandis que les passants achevaient de donner vie à cette étonnante fourmilière. Lucie bailla.
Un coup de vent plus fort que les autres la frappa de plein fouet. La jeune fille s’agrippa au rebord de la fenêtre sur lequel elle était installée, tandis que son béret se faisait souffler sans pitié, retombant dans la cours, plus. La rousse jeta un coup d’œil vers le sol.

Diantre… Qu’est-ce que c’était haut à cette hauteur. Quel effet cela ferait de s’écraser en contrebas ? Cela, elle n’en avait pas encore eu le droit… Fallait-il tester tout de suite ? Lucie se donna une violente gifle, les larmes aux yeux. C’était complètement stupide ! Aujourd’hui était sa journée, pourquoi pensait-elle déjà à y mettre fin ? Autant rentrer à l’intérieur, au chaud. Un accident était si vite arrivé. Surtout pour elle…

La jeune fille tata le loquet de la fenêtre derrière elle et le souleva de la paume de ses mains. L’ouverture se fit béante, comme une bouche qui permettait d’atteindre une gorge chaude et reposante. Elle se glissa par l’ouverture en marche arrière, rentrant un pied, puis un autre. Une fois revenue à l’intérieur du foyer de l’établissement scolaire, elle se retourna pour étirer ses bras endoloris par le froid. Là, son cœur rata un battement.

Elle venait d’apercevoir une nymphe aux cheveux verdâtre par l’entrebâillement de la porte, au sourire joyeux et radieux. Lorsque leur regard se rencontrèrent, Lucie poussa un cri d’épouvante, manquant de basculer en arrière par la fenêtre encore grande ouverte. Elle se rattrapa de peu au mur avant de se redresser de toute sa hauteur, ses mains s’agitant en tout sens.

-Pardon ! Pardon, je m’excuse, je suis désolée ! Je sais oui, je n’avais pas le droit d’être là ! Mais je ne faisais que passer ! Je n’ai rien volé et je n’ai rien cassé c’est promis ! J’avais juste aperçu quelque chose par la fenêtre, et j’ai voulu vérifier ! Ne me balancez pas au rectorat ou  la directrice ! Je m’en vais tout de suite d’ailleurs, et je ne reviendrais plus, c’est promis ! Pardon, pardon !

Mori Yoko

Humain(e)

Re : [PV Lucie] Installation.

Réponse 2 lundi 20 décembre 2010, 21:08:43

Yôko, surprise, sursauta lorsque Lucie parla, avant qu'elle ne l'aperçoive. Elle lui sourit doucement, gênée par sa réaction, ne bougeant pas pour ne pas l'effrayer plus, et murmura d'une voix douce :

Ne t'inquiète pas ... Je passais juste par là ...

Elle s'approcha un peu, doucement, d'un pas léger, tout en détaillant Lucie du regard. Avec difficulté, car le soleil couchant entrant par la fenêtre juste derrière elle l'éblouissait. Elle slaloma entre quelques tables et chaises éparses, lui adressant un chaud sourire. Tout en avançant, elle continua à parler d'une voix apaisante.

Je viens d'arriver. J'allais monter ranger mes affaires, mais je me suis dit que je pouvais passer voir si il y avait quelqu'un. J'espère que je ne t'ai pas trop fait peur.

Elle s'arrêta à quelques mètres d'elle, toujours souriante.

On a une belle vue là dehors ?

Demanda t'elle en regardant la fenêtre derrière Lucie.

Lucie

Re : [PV Lucie] Installation.

Réponse 3 lundi 20 décembre 2010, 21:51:17

Lucie était à cran. La semaine avait été épouvantable, elle sentait encore la marque des divers supplices subis au cours des jours derniers. De plus, elle s’était fait un épouvantable ennemi sans le vouloir… un policier qui s’était senti gravement insulté et qui avait fait preuve d’une grande violence morale. Malgré son envie de vivre, Lucie avait très mal profité du Mercredi, n’avait parlé à personne et avait passé une grande partie de son temps à errer dans le bâtiment à l’insu des surveillants et des élèves. Aussi eu t-elle le reflexe de glisser sur le côté du mur lorsque l’intruse avait commencé à s’approcher, un grand sourire aux lèvres… Un sourire qui l’inquiétait éperdument.

« Oh, je… vous… Alors tu es étudiante ici ? Je… non, non, c’est bien moi qui m’excuse, j’ai simplement été… surprise… Voilà, j’ai été surprise ! »

Et la jeune fille aux cheveux verts s’arrêta net à quelques pas de Lucie, le sourire toujours aussi resplendissant. A l’annonce de la vue à l’extérieur, la jeune enfant tourna son visage rond vers la vitre salie par de multiples empreintes de doigts sales. Elle contempla les lampadaires s’allumer un par un, baignant les rues de grosse mottes de lumière rassurante et incandescente. Les larmes menaçaient derrière les yeux de la jeune fille qui cligna plusieurs fois des paupières, essayant de les chasser, des les refouler, de les enfermer au plus profond de son être maltraité.

« Oui… Oui, oui la vue est belle. En fait, c’est la première fois que je regarde la ville du haut du bâtiment. C’est… Oui, c’est très beau. »

A présent calmée, Lucie respirait calmement, sa poitrine se soulevant au rythme de ses inspirations et s’abaissant en harmonie avec ses profondes expirations. Elle cligna des yeux et se tourna vers cette jeune arrivante, souriant de toutes ses dents blanches. Elle lissa sa robe très légèrement poussiéreuse avant de placer ses mains derrière le dos, se balançant d’avant en arrière sur la pointe et le talon de ses petits pieds.

« C’est drôle, mais les gens sont si petits vu d’ici ! On dirait des fourmis ! De minuscules petites fourmis qui vont et viennent sur un grand plateau ! Et les voitures sont de gros scarabées ! Ce sont des insectes très bruyants, même à cette distance, c’est fou ! J’essaye de trouver la reine des fourmis, je suppose qu’elle doit être bien cachée ! Et ses gardes la protègent ! Des fois, j’aimerais être une vraie géante et pouvoir me pencher, m’approcher, et les regarder à la loupe ! J’aimerais aussi être une déesse ! Tu crois que les vraies déesses existent ? »

Et lucie se mit à pouffer de sa propre bétise, les yeux plissées et une main sur la bouche. Voilà qu’elle parlait déjà. Elle allait sans doute ennuyer sa nouvelle amie. Car oui, elle voulait déjà faire de cette fille aux cheveux verts sa nouvelle amie ! La pauvre enfant s’approcha doucement d’elle, les sourcils levés, avant de tendre la main pour venir toucher une mèche de cheveux de la nouvelle arrivante.

« C’est de la teinture ? On croirait que c’est naturel… C’est vraiment très bien fait ! Moi je n’aime pas mes cheveux roux… Tu crois que ça irait du vert sur moi ? »

Elle ouvrit grande la bouche, surprise, avant de dodeliner de la tête avec gène, ses mains retournant leur place derrière son dos.

« Pardon, Pardon… Je ne me suis même pas présentée… Moi, c’est Lucie ! »

Mori Yoko

Humain(e)

Re : [PV Lucie] Installation.

Réponse 4 lundi 20 décembre 2010, 22:12:33

Yôko, un peu inquiète d'avoir pu effrayer la jeune fille, se fit la plus douce possible. Elle ne bougea pas, parlant doucement tout en détaillant Lucie, ses yeux noisette fixés sur elle.

Je crois qu'elles existent, oui, mais qu'elles n'ont pas envie qu'on les voie !

Répondit elle en regardant dans le vague, avant de se mettre à rire en même temps que Lucie, d'un rire cristallin, léger, libérant la tension présente dans l'atmosphère. Elle laissa Lucie toucher ses cheveux, l'air intriguée, puis comprenant que la couleur l'intriguait, elle murmura :

Bien sûr que c'est naturel. J'ai toujours eu les cheveux verts, et personne ne sait pourquoi !

Expliqua t'elle tout en contemplant les cheveux de Lucie, illuminés par le couchant derrière elle, les faisant resplendir, comme en feu, murmurant, rêveuse :

C'est joli ... Roux ... Comme une forêt d'automne ou une petite flamme ...

Puis, sursauta quand Lucie interrompit sa contemplation pour se présenter, répondant naturellement :

Et moi Yôko !

Puis, regardant autour d'elle, réalisant qu'elles étaient restées debout tout en parlant, ajouta tout en tirant deux chaises vers la fenêtre :

Asseyons nous !



Lucie

Re : [PV Lucie] Installation.

Réponse 5 lundi 20 décembre 2010, 23:03:21

Lucie emberlificota une bonne grosse mèches de cheveux autour de son indexe, perdu dans la contempla de cette chevelure voisine qui la perturbait étrangement. Il était finit le temps de la torture et de mauvais traitement. Elle ne pensait qu’à ces cheveux verts, fin et luisant comme s’ils avaient été cirés avec le meilleur produit du monde. Le soleil couchant produisant de bien beaux reflets à leur surface, leur donnant un aspect brillant et vivant à la fois. Elle en était réellement intriguée.

« J’en ai vue de drôles de choses dans ma vie… Mais jamais encore d’aussi beaux cheveux verts ! Et tu dis qu’ils sont naturels ? J’aimerais avoir les mêmes… » chuchota t-elle avec… Envie…

La jeune enfant cligna plusieurs fois des yeux avant de sourire piteusement avec un petit rire de gorge. Après avoir haussé les épaules, elle lâcha ses propres cheveux avant de glisser son pouce entre ses fines lèvres, ses yeux plongés dans ceux de son interlocutrice.

« Mais attention, ne le prend pas mal, d’accord ? Ca veut dire que j’aime beaucoup ! Et même que j’adore ! Oui, j’adore vraiment tes cheveux ! Vraiment, beaucoup beaucoup, c’est vrai ! »

Le rouge empourpra ses joues rondes avant qu’elle ne détourne le regard, le pouce toujours coincé entre ses dents, rongeant un misérable ongle qui donnerait bientôt piètre allure. Ses cheveux ? Comme une forêt d’automne ou une flamme rougeoyante ? Quel curieux compliment… Un compliment qui lui allait droit au cœur. C’était le premier depuis des semaines. Malgré tout, elle ne pu que chuchoter un timide « Merci » en guise de remerciement. Instinctivement, elle attrapa de nouveau une mèche de cheveux et la porta à son regard, sceptique, avant de sourire radicalement. Une flamme… Oui, pourquoi pas ! Des cheveux de feu !

« Enchantée Yôko ! Je suis ravie. Et merci de me proposer de m’asseoir… J’espère tout de même que je ne me ferais pas attrapée… Oh, eh puis tant pis après tout ! »

Et tout aussi joyeuse, elle s’écroula sur le fauteuil que la jeune Yôko avait tiré vers elle. Mains sur les genoux, elle jeta la tête en arrière, poussant un profond soupir, avant de se redresser et de croiser les doigts sur ses genoux, radieuse.

« Alors comme ça, tu viens d’arriver ici ? J’ai toujours voulu profiter du pensionnat mais je n’ai… pas le droit… Tu vas certainement te faire des amis ici, et tu suivra des cours. Moi je n’en suis plus, et j’aimerais parfois retourner en classe ! Les gens à qui je dis ça trouve parfois bizarre mes envies, mais je suis sincère. Le pensionnat, ça doit être comme une seconde famille, non ? »

Et Lucie leva alors les yeux au ciel, les mains désormais callées derrière sa nuque. Elle discuta, ou plutôt parla, donnant son avis, critiquant la nourriture de la cantine qui devait être écœurante vu les odeurs épouvantables qui se dégageaient parfois des cuisines, réclamait le cours idéal à ses yeux, désirant avoir une chambre à deux ou à trois et expliquant ce qu’elle y entreposerait. Elle parla pendant de longues minutes ainsi, avant de stopper sa course. De nouveau gêné,  la jeune fille se mit à mâchonner sa langue, perturbée.

« Je m’excuse d’avoir monopolisé cette conversation… C’est que… j’adore parler… Tu veux bien me parler de toi ? »

Mori Yoko

Humain(e)

Re : [PV Lucie] Installation.

Réponse 6 lundi 20 décembre 2010, 23:34:23

Yôko regarda Lucie avec douceur tout en passant une mains dans ses cheveux, avant de les laisser retomber sur ses épaules. Rêveusement, elle murmura :

Là d'où je viens, les gens pensaient que j'étais une enfant de la forêt à cause de mes cheveux ...

Puis ajouta en riant :

Mais personne ne savait m'en dire plus !

Elle écouta Lucie s'expliquer, tout en la regardant doucement, hochant la tête, elle lui sourit. La contemplant, pendant qu'elle réfléchissait, ses yeux tournant autour de la jeune fille, reflétant le soleil couchant, prenant une couleur dorée. Elle s'installa à côté d'elle, l'écoutant, son regard se fixant au sien, pétillant de curiosité, pendant qu'elle parlait, la laissant continuer, penchant la tête de côté, attentive à son flot de parole. Calme et toujours souriante, elle attendit qu'elle fasse une pause pour parler :

Il faut bien que quelqu'un parle, et ce n'est pas vraiment mon fort, je t'en remercie.

Répondit-elle à Lucie, qui critiquait ses manières, avant de répondre à sa question :

Eh bien, que dire de moi ? J'ai grandi loin de la ville, à la campagne, j'ai toujours vécu près de la nature, passant la plupart de mon temps dehors, à marcher, découvrir le monde sauvage ... Ça me manque déjà !


Lucie

Re : [PV Lucie] Installation.

Réponse 7 mardi 21 décembre 2010, 14:52:43

« Moi, quand je t’ai aperçue, j’ai vraiment été très surprise. Même comme teinture, ce n’est déjà pas courant. Peut-être que tes parents ont des origines sylvestres si ça se trouve, et que les gènes commencent enfin à ressortir ! J’espère que tu restera avec cette couleur toute ta vie, ça te va si bien… »

Souffla t-elle avec envie. Lucie pensa… devait-elle tenter de se faire une teinture ? Est-ce que cela lui irait seulement ? Non, finalement elle avait reçu un très beau compliment sur ses cheveux, ce n’était vraiment plus la peine de leur faire changer de couleur. Peut-être dans quelques mois… De plus, avec quoi pourrait-elle se les teindre ? Et qu’est-ce qui prouvait que sa nouvelle couleur n’allait pas disparaître dès le levé du soleil, après qu’elle eu été… tuée ? Une nouvelle fois ? Elle avait déjà mainte fois tenté de changer de vêtements, sans succès. Elle était également condamnée à porter ceux d’hier, d’aujourd’hui et de demain, encore et encore, sans but final, sans but ultime. Alors à quoi bon songer à se faire une teinture ? C’était ridicule… Tout simplement et stupidement ridicule…

La bonne humeur de la jeune enfant s’échappa avec son sourire, s’écoulant comme le sang d’une plaie béante. Ses lèvres se pincèrent, ses yeux se rivèrent sur ses poignets, tandis que ses doigts s’entrelaçaient et se tordaient doucement. Brusquement, elle avait très envie de parler de sa peine, de sa détresse. Elle hésitait entre s’exprimer en terme de sous-entendus ou encore avouer toute une vérité qui pesait sur son être depuis deux ans et demi déjà, au risque de passer pour une folle. Elle ouvrit grand la bouche avant de la refaire prestement, sceptique sur ses propres envies et désirs. Elle d’habitude plus bavarde que cela, se sentait maintenant désespérée. Elle n’avait aucune envie de parler de peine et de tristesse, mais l’envie de l’exprimer, de lui donner des mots, lui brulaient la langue et le fond de sa gorge. Elle laissa tomber, affichant un sourire faux sur le coin des lèvres.

« Tu as vécu à la campagne ? Je ne sais pas si ça me plairait beaucoup, je suis beaucoup trop habituée à la…hum… facilité de la ville. Eh puis la campagne, c’est loin ! Ca ne serait pas pratique pour moi. Ca correspond bien à l’image de la fille des bois ça ! » se mit-elle à rire joyeusement, retrouvant malgré tout un soupçon de bonne humeur. « Mais si tu aimes la nature autant que ça, pourquoi tu n’es pas restée à la campagne ? Moi, c’est ce que j’aurais fait… je crois… »

avoua t-elle avant de regarder plus intensément le visage de Yôko. Elle ne l’avait pas remarqué auparavant, certainement encore émotive, mais la jeune fille n’avait pas que de beaux cheveux… C’était aussi un joli nez, de jolis yeux, une jolie bouche, un joli menton. En résumé, un très beau et joli visage. Elle avait vraiment beaucoup de chance, cette Yôko, et semblait être une fille simplement adorable !

« On te l’as sûrement déjà dit… Mais moi je te trouve vraiment très jolie dans l’ensemble ! »

C’était ses manières à elle : aller droit au but, sans arrières pensées, le regard très sérieux. Elle ouvrit grand les paupières avant d’esclaffer devant sa propre remarque. Qu’est-ce qu’elle pouvait agir bêtement parfois !

« Alors, pourquoi viens-tu t’installer ici ? Ce sont ton papa et ta maman qui le voulait ? Tu espere quoi en venant ici ? Tu vas rester longtemps ? »

Mori Yoko

Humain(e)

Re : [PV Lucie] Installation.

Réponse 8 mardi 21 décembre 2010, 15:17:09

Yôko secoua la tête, ses cheveux virevoltant autour d'elle, frôlant le visage de Lucie. Doucement, elle les rabattit en arrière. Penchant la tête sur le côté, elle sembla songer un instant aux paroles de Lucie, ses yeux bruns pétillants se voilant un instant. Puis soudain, elle haussa les épaules, se redressa, et lui répondit, un soupçon de rire dans la voix :

Je n'y ai jamais beaucoup songé. Mes parents sont tout ce qu'il y a de plus normaux ... C'est juste ainsi, et personne n'as jamais su l'expliquer !

Conclut elle. Puis, voyant Lucie songeuse, se rapprocha un peu d'elle, la fixant doucement, tentant de comprendre ce qui la tourmentait. Lorsque sa nouvelle amie perdit son sourire, elle se pencha vers elle, murmurant :

Un problème ?

Puis, restant silencieuse, voyant Lucie hésiter, attendit qu'elle se décide à parler. Ses yeux, voilés, fixés sur Lucie, se sont assombris. Surprise, lorsque la jeune fille tente de reprendre son sourire et la parole, elle secoue à nouveau la tête, semblant hésiter un instant sur l'attitude à avoir. Puis, se décidant, elle tira sa chaise pour se rapprocher de Lucie, avant de lui répondre, d'une voix douce, apaisante :

La campagne, c'est beau, sauvage, à la foix silencieux et plein de vie. Mais j'avais envie d'apprendre et de découvrir autre chose ... Alors je suis là !

Résuma t'elle, penchant la tête de côté, observant le sourire de Lucie renaitre sur ses lèvres. Pendant un instant, toutes deux restèrent silencieuses, se contemplant, alors que les derniers rayons du couchant éclairaient leurs deux visages face à face. Puis Lucie brisa le silence, et Yôko, émue par son compliment si direct, ne put que murmurer :

Merci ...

Alors que son amie continuait à parler, semblant avoir retrouvé son humeur et son envie de dialoguer. Yôko, sous cette avalanche de questions, pris quelques secondes pour réfléchir, avant de répondre d'une traite :

Je viens juste continuer mes études. C'est moi qui l'ait choisi. Et je vais rester quelques années par ici !

Puis, d'une voix douce, tentant de poursuivre la conversation, ses yeux toujours fixés sur Lucie :

Et toi, tu vis par ici ?


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