Massacre ? Non, récréation.

Quelque part, à une extrémité de Nexus.

Un quartier paisible, qui passait pour un peu bourgeois pour les non-connaisseurs.
Les habitués de ces rues savent véritablement, eux, que ce quartier est plus que bourgeois.

C'est l'un des rares endroits de la cité qui peut se targuer d'être toujours calme. Aux enseignes des restaurants un peu cossus se distinguent les vitrines des salons de massages, des centre de bien-être, de quelques hôtels.. Mais la majeure partie de cette cité, c'est notamment son immense rue marchande, point central de toutes les habitations huppées alentours, prétexte pour les richards et leurs radasses de se promener le dimanche, et d'y apercevoir quelques uns de leurs amis tout aussi friqués qu'eux, échanger des politesses hypocrites en discourant sur le fait que, ah, dans certains endroits de Nexus, qu'est ce qu'ils sont pauvres. Mais en vérité, ils n'avaient rien à faire des plus démunis. Car eux se torchaient avec des liasses de titres immobiliers.

Un grondement fit trembler le relatif calme du lieu.


Surprenant tout le monde, le toit de la très réputée "Maison de la Détente" venait d'éclater. Ce majestueux bâtiment de trois étages abritait un hôtel aux allures de palace, et où se prélaissaient régulièrement les plus nantis de tout Nexus, pour le décor, la qualité du service, ainsi que les nombreux loisirs qu'on pouvaient y pratiquer, venait tout simplement d'être percé par une créature singulière. Traversant les plafonds, il s'élevait dans le ciel. On eut dit, de prime abord, un amas de fumée humanoïde orange, avec une tête de dragon, d'une bonne trentaine de mètres, et qui serrait les deux poings, hurlant sa rage vers le ciel. Toute la cité pouvait l'apercevoir, au vu de sa taille.

La créature se penchait ensuite, et utilisait ses deux énormes jambes pour s'écraser sur deux maisons. Et puis, la vapeur qui le composait disparaissait soudain dans l'air, aussi vite qu'il fut arrivé.

Au sol, on assistait à un massacre. Un guerrier nippon, pieds nus, torse découvert, et pantalon oriental couvrant ses jambes, faisait faire de puissantes arabesques à sa lame, décrivant un ballet meurtrier, où virevoltaient les effusions de sang à chaque corps tranché. Il courait, sautait, et déchirait la chair avec son arme. La panique qu'il a créé avec l'explosion le déservait bien. Les gens étaient terrorisés, couraient dans tout les sens pour tenter de fuir. Et, bien vite, quand il eut tué une trentaine de personne dans un secteur, et que le lieu devenait désert, il disparaissait, se téléportait dans une rue adjacente, pour recommencer le même massacre.

Le sang l'éclaboussait inévitablement. La peur ambiante, la mort qui emplissait son âme. Tout cela lui donnait enfin l'impression de puissance qu'il désirait.

Une large patrouille de garde osait se pointer à sa vue. Levant la main, la moitié d'entre eux n'eut pas le temps de bouger que leur tête explosait purement et simplement, par la force de sa volonté. La demi-douzaine restante, surprise, tenta d'affronter tant bien que mal à la lame un guerrier non seulement habitué aux arts de la guerre, mais aussi expert dans les arcanes d'une magie des plus obscures. Il fit une bouchée d'eux en quelques secondes.


Encore. ENCORE !

Et pendant ce temps là a Vera Cruz...Ou plutôt a quelques rues d'ici. Perona profitait d'un relaxant thé au jasmin accompagné de son fidèle ours en peluche, Oursy. Que c'était bon d'être riche ! Que c'était bon d'être une princesse et de profiter de tout le luxe que pouvait offrir une vie de richesses et de grandeur ! C'en était presque merveilleux. Perona était assise a une table, tranquillement en train de savourer sa boisson alors qu'elle était le sujet de tous les racontards, mettant celà sur le fait de sa sublime beauté, la princesse ne se doutait pas que les gens se demandaient en réalité qui elle était et comment elle pouvait payer rubis sur l'ongle un établissement pareil. Il fallait dire que Perona n'avais jamais été une princesse, seulement la fille pourrie gatée d'un noble sans véritable importance qui l'avait mis au couvant, puis elle s'était enfuie avec le trésor du couvent, une couronne qui tronait judicieusement sur le haut de sa tête. Elle renversa exprès un peu de son thé a coté de sa table rien que pour avoir le plaisir de voir une servante s'excuser pour elle et l'essuyer, qu'il était bon d'être dans la haute société a nouveau ! On lui donnait enfin le respect qui lui était du. Alors qu'elle approchait a nouveau ses lèvres du bord de la coupe une explosion retentit et un gigantesque monstre arriva

Perona ouvrit grand la bouche, et se décica a saisir oursy par une de ses gigantesque papates et a foutre le camp, malheureusement pour elle, ils e trouva que le monstre écrasa une des maisons où elle se trouvait, sombrant dans un enorme amat de briques et de poutrelles elle perdit connaissance.

Elle ne sait pas combien d'heure passèrent mais lorsqu'elle repris connaissance elle était encore étouffée par un tas de gravats et saignait a la tempe.

"Du sang ! Du sang sur les vetements de Perona !"

S'écria t'elle avant de remarquer plus justement

"Mais c'est le sang de Perona ! oooh, qui que celà puisse être il va le regretter !"

Lança t'elle avant de s'évanouir, se contre fichant complètement du fait qu'elle avait une poutre sur la poitrine qui l'empechait de se lever...Pour la bonne raison que son pouvoir allait s'en charger pour elle.

Oursy s'anima, Perona le possédant, il saisit la poutre et la retira, explosant le toit pour laisser l'air libre rentrer dans les décombres avant de se hisser.

Dans les ruines du quartier de la ville, un ours en peluche géant était en train de se balader, observant la situation

La tuerie allait bon train. Après avoir dû repousser une nouvelle patrouille, Akudama était entré dans quelques maisons, variant les effets pour tuer : démembrement, décapitation, folie, suffocation, noyade même. Hm, le spectacle global avait de quoi faire rendre son dîner au plus aguerri des barbares. Akudama défonçait une fenêtre au premier étage, et y sautait pour s'en extraire, atterrissant dans la rue. La maison qu'il venait de quitter était soudain victime d'une explosion : portes et volets étaient soufflés sur-le-champ, et un survivant à l'intérieur hurlait de douleur. Effrayant.

Parmi tout le paysage désolé et agité, se dressait cette insignifiante créature qu'Akudama toisait avec suffisance. Oui, insignifiante. Comme le reste.

Il tient fermement son sabre, et se lance droit vers l'Ours, lui assénant, rien que pour le jeu, un coup de sa lame infaillible dans la jambe, la tranchant net.

Alors que Perona était en train d'essayer de localiser la créature géante via Oursy quelque chose la frappe et elle se sentit basculer.

"Ara?"

Lança l'ours avant de se vautrer pitoyablement sur le sol. L'avantage de contrôler un corps qui ne vous appartiens pas c'est que vous êtes incapable d'en ressentir la douleur. Mais dans le cas présent, Perona n'avait même pas remarqué que le Samouraï venait de passer. La jambe de l'ours vola en l'air, laissant voir du coton s'éparpiller partout, montrant que cet ours n'était non pas un être vivant, mais bel et bien une peluche vivante. L'ours poussa un cri

"Non mais dis donc toi !"

Ce n'était néanmoins pas parce qu'il lui manquait une patte que l'ours était incapable de se défendre son pouvoir de poltergeist décuplait la force qu'elle pouvait mettre dans un objet, aussi, un ours unijambiste était parfaitement possible.

Contre toute attente Oursy roula sur le coté, empoigna une colone de marbre a deux mains avant de la faire tourner sur elle même pour prendre de l'élan et frapper le samouraï avec.

"C'est donc toi qui a détruit le salon de thé de Perona !"

Cracha une voix féminine insuportable a travers l'ours.[/j]

"C'est impardonnable ! Comment un gueux comme toi ose t'il faire celà ?!"

À quelques mètres de sa cible, il se retourne, et l'aperçoit bouger encore. Euh ? Un produit de magie. Rien de plus intéressant. Il arme sa lame de nouveau, avant de voir l'objet articulé se mouvoir comme un guerrier, attrapant une arme improvisée pour tenter de l'atteindre. Une colonne. Disons qu'il y a mieux comme arme.. Le Nippon voit l'objet arriver, et dresse son arme en défense, hurlant un bon coup.

TAME !!!

Usant d'un peu de sa magie, la colonne se brise, mais soumis à la force de l'impact, Akudama aura glissé d'un mètre en arrière. Il n'a pas bougé pour autant, restant fier et droit, dans sa position de combat. Il se tourne vers l'ignoble peluche, et s'approche.

Ki o tsukero !!

Usant de son art de combat, il tentera de déchiqueter la peluche, de haut en bas, de gauche à droite, en biais, de sorte qu'il n'en reste plus que petits morceaux.

Mais...Mais il était complètement fou celui là ! Il allait la trancher en plein de morceaux ! Ah. Non. Ce n'était pas son corps. Mais quand même...Elle avait un mal de fou a coudre toutes les blessures que des guerriers se croyant surement très intelligent faisaient a son Oursy au katana, qui c'était après qui devait chercher du fourage pour remettre un peu de vie dans son fidèle compagnon ? Bibi ! Elle n'avait pas de domestique pour entreprendre cette tache ! Et c'était pas bien sur l'homme qui allait lui filer un coup de main. Elle tira quand même une tronche pas possible quand elle le vit arrêter une colonne de marbre avec son katana.

"HEIIIIIN ?!MAIS C'EST PAS POSSIIIIIIB' C'EST DE LA MAGIE O___O"

Et toi, qu'est ce que tu fais abrutie?

Perona n'était tout de même pas stupide car celle ci se dégagea de l'attaque du sabre en roulant en arrière, se prenant quand même un enorme paquet de coups de lames, mais pas assez pour découper totalement l'ourson, en tout ca sassez pour lui faire sortir du coton un peu partout. Hm. Il etait fort, très fort, il était temps d'utiliser son arme secrète !

"Hélà le gueux ! C'est Perona qui te parle !"

Lança la jeune femme a travers l'ours en le toisant du regard en le pointant de sa papate toute douce.

"Perona te juge digne de la servir, accepte de devenir son laquet et tu aura le privilège de la servir jusqu'a la fin de ta misérable vie ! Arararararararara !"

Il n'y avait aucune chance que le samouraï repousse une telle proposition ! C'était la meilleure assenssion sociale qu'on pouvait proposer a un étranger doubler d'un roturier !

Cet objet - cette fille - était décidémment totalement à côté de la plaque. Les esquives étaient plutôt efficaces, Akudama préféra reprendre une pause avant de retourner à l'assaut. C'est alors que la "bestiole" le désignait. Que lui voulait-il ? Dans sa tête germait tout plein d'idées sympathiques pour annihiler cette peluche. Mais d'abord, il tenait absolument à retrouver ce qui devait contrôler cet objet. Sans doute était-elle dans les parages. Là encore, il aurait fallu utiliser son omnipotence pour savoir.. Mais, quel intérêt ? Plutôt s'amuser.
Après l'annonce où elle le traitait gentiment de "gueux", ce qui le fit sourire, elle lui proposait l'allégeance. Ara.. quoi ??

Il prenait une mine étonnée. Oh.

Ecoutez.. Je ne peux qu'accepter.. Seigneure...

La lame se plantait avec force dans le sol. Il posait un genou à terre, pliant l'autre. Il se courbait tout simplement. La nuque avec.

Aurais-je le privilège de vous voir, Reine Perona ?

Oui. Ca ne pouvait être qu'une coincidence, il ne l'avait pas reconnu sous cet aspect ours grossier et ce samouraï l'avait prise pour un monstre ! Celà ne pouvait être que ça, il fallait être fou pour refuser une telle offre après tout. Reprenant un peu de confiance en elle, quite a ne pas reprendre de souffle (l'avantage de simplement controler un corps sans avoir a l'habiter). Elle poussa un long soupir. Bien, il avait enfin compris a qui il avait affaire ! Et avec un samouraï aussi puissant que celui ci, elle pourait facilement se faire respecter partout où on osait affirmer qu'elle n'était pas une vraie princesse ! Mais était il vraiment loyal hmm ? La naïvetée de Perona était légendaire, mais tout de même, elle avait fini par douter. Il avait failli la trancher en deux tout bonnement ! Elle devait être sur qu'il ne se rebellerais pas, mais elle était tellement enthousiasmé par le principe qu'elle allait avoir un garde du corps aussi puissant qu'elle qu'elle ferait surement passer ça sous une simple formalité...

Ou pas.

S'approchant d'Akudama avec prudence elle posa finalement sa grosse papate toute douce de son pied sur sa nuque...Ou du moins essaya t'elle de le faire puisqu'elle avait besoin du pied restant pour rester debout. Akudama put se sentir écraser par l'incroyable poid d'un ours en peluche...Soit celle d'un homme fort qui lui martelais la nuque, le pouvoir de Perona restant toujours actif.

"Très bien valet ! Tu as fait le bon choix avant qu'il ne soit trop tard ! Tu aurais très bien pu être détruit par les terribles pouvoirs de Perona ! Ararara !"

Fit elle, se sentant fière d'avoir réussi a mentir avec autant de pertinence, elle lança

"Oh, tu es si pressé de servir Perona que tu veux la voir sur le champ ?D'accord ! Mais a une condition ! Perona veut du thé ! Du bon thé ! Tu as massacré le salon de thé de Perona, alors elle veut du thé, MAINTENANT !"

Lança t'elle d'un air capricieux en écrasant toujours plus fort la nuque d'Akudama Sama en trépignant, ne se rendant pas compte de sa propre force, bientôt sa tête s'enfoncerais dans les débris.

Le thé...

Cette boisson dont son hôte, le taciturne guerre systématiquement à la diète, avec son régime à base de riz, de riz et de riz, était extrèmement friand. Le thé, c'est le seul plaisir que Senshi le Samurai s'accordait régulièrement. Dans une vie de sacrifice, de labeur, de souffrance, de dur travail pour devenir le meilleur des combattants, il avait un seul et unique loisir : Préparer et boire son thé.

Et Akudama en avait ras-le-bol du thé.

Une raison supplémentaire pour massacrer cette prétentieuse de Perona.

Il adressait un sourire à l'ours, levant les yeux vers lui, plein d'espoir naïf.

Moi, Akudama, Seigneur des plus Noirs Seigneurs du Japon, vous offrirait les meilleurs thé de mon pays d'origine.

Quant à l'ours, il finirait en lambeaux. Rien que pour avoir osé le toucher. Chance pour lui, si j'ose dire : Ce n'est qu'un objet. Si il avait été une véritable personne, il aurait souffert plus longtemps que Prométhée qui se fait bouffer le foie sur son rocher.

Enfin, pour satisfaire sa nouvelle "maîtresse", il regardait à côté de lui. Une petite table apparaissait, laquée, très finement ouvragée, avec un service à thé nippon fumant par-dessus, et 4 tasses, un coussin au sol devant chacune d'elle. Il venait de matérialiser la scène de thé classique de chez lui.. Sauf que c'était en pleine rue.

Perona gonfla les joues, contredisant Akudama

"Ah eh hein ! Seigneur peut être dans ton pays de clochards, mais seigneur de rien du tout mon vieux ! Ici Perona est une princesse, toi tu es un roturier ! Un noble ça ne va pas nu pied dans la rue mal rasé et sans vetements non mais !"

Elle savait quand même mieux que lui ce qui faisait un noble non mais ! Un être grossier comme Akudama ne pourrait jamais aspirer a une telle grandeur, principalement parce que la noblesse c'était dans le sang et qu'Akudama n'en avait pas un atome. Mais alors qu'elle s'appretait a lui dire tout celà le service a thé fut pointé du doigt a Perona.

Ah parfait. Ca avait été rapide ! Trop rapide pourrait se dire un esprit plus éclairé mais Perona n'était pas vraiment le genre d'esprit qui s'éclaire de ce genre de pensées...Voire jamais. Mais ce n'était pas important, il avait montré avec déférence qu'il était un serviteur des plus loyaux. Mais ça n'était pas encore assez pour Perona qui comptait bien le mettre durement a l'épreuve, après tout il était un roturier non ? Son seul plaisir dans la vie était de servir une fille au sang bleu telle qu'elle. Elle ne voyait pas de quoi il avait a se plaindre hein. Non, pas du tout.

"Parfait, tu sers bien Perona, je te donnerais quelques écus ce soir."

Elle attendit quelques minutes d'un air inquisiteur avant de taper dans ses mains.

"Eh bien ? Qu'est ce que tu attend ! Prend cette table sur ton dos et apporte la a Perona ! Elle vais te montrer le chemin !"

Lança Oursy avant de le regarder d'un air inquisiteur. Ou bien Akudama allait devoir porter cette table sur son dos...Ou l'ours ne le guiderais pas.

"Et fait bien attention de ne rien renverser !"

Partant du principe qu'il avait accepté, Oursy passa dans le dos d'Akudama et le guida

"A droite ! Mais non idiot pas cette droite ! L'autre droite ! La droite de Perona ! Non ! Pas ta droite !"

Celà dura cinq bonnes minutes avant qu'Oursy ne montre le trou où se trouvait la princesse a Akudama.

"Allez, descend là dedans et ne renverse rien !"

Cria Oursy avant de sauter dans le trou, allongé entre deux poutrelles se trouvait une jeune fille inconsciente, étendue sur le sol, un peu de sang coulant de sa tempe, mais semblant être en pleine reflexion, il ne faisait nul doute que c'était cette fille aux cheveux roses richement vétue et a la poitrine opulente qui commendait l'animal. Et tant qu'elle était incarné en lui, il lui semblait qu'elle ne pouvait pas bouger...

"Met la table !"

Il se forçait. Pouvait-elle seulement comprendre les efforts qu'il faisait pour elle ? Tss. Il détestait quand ces inférieurs d'humains savaient utiliser la magie. Les démons, anges et autres créations purement mystiques avaient le droit de l'utiliser.. Qui est le con qui a osé transmettre cet art aux hommes ?
Donc, la table sur le dos, sans renverser la moindre goutte, et les coussins sous le bras, il suivait les ordres parfois contradictoires de l'ourson.

Quand, enfin, il est à portée de vue de cette chienne qui ose se prendre pour le maître, il la jaugera. Hm.. Finalement.. Il ne va pas la tuer tout de suite.. Profiter de son corps sera bien plus intéressant. Elle n'était pas assez nippone à son goût. Une vulgaire occidentale. Elle ne mérite pas le moindre respect qu'il accordait parfois très rarement à ses co-originaires. Bien. Elle lui servira de sac à semence avant de souffrir le martyr publiquement, histoire de l'humilier.
Tiens ! La rendre honteuse devant le peuple.. Voilà qui serait une punition appropriée.

Il jette la table au sol, avec bruits et fracas. L'ours se tournera alors vers lui. Main tendue vers cette fichue peluche : Sa tête explose sans sommation. Décapité.

Puis il descend entre les poutrelles, et saisit Perona par le cou, pour la soulever du sol.

Excusez-moi, votre altesse.. Vous vouliez me donner des ordres ?

Boom, headhsot, la tête d'oursy éclata comme une beaudruche, mais l'ours ne chuta pas au sol pour autant. En effet, comme il ne possédait pas d'organes vitaux exploser sa tête ne faisait absolument rien a Perona, sinon eh bien...La dépouvoir d'une tête, le corps était plus embettant car il avait besoin de rester debout et déjà qu'Oursy l'unijambiste était quelque chose de vraiment lent...Sans tête on y serait encore demain. Toujours était il que Perona pouvait toujours voir ce qu'il se passait, mais l'explosion et le manque d'équilibre qu'on peut avoir sur un pied même avec une super force la fit trébucher. Allons bons, allant se relever et demander a cet étranger de malheur pour qui il se prenait Oursy se tint soudainement la gorge. Oui ça faisait mal, quand ça atteignait son véritable corps, ça faisait mal.

Le corps de l'ourson retomba sans vie au sol, surement Akudama n'avait il même pas remarqué le fait qu'il pouvait se diriger sans avoir besoin de tête, ce n'était guerre important maintenant, Perona avait besoin de concentration pour maintenir sa présence dans l'ours, sans celle ci, elle revenait a l'esprit dans son corps, ce qu'elle fit assez instantanément puisqu'elle ouvrit un oeil, hoquetant, ayant du mal a respirer dans la poigne puissante du Samouraï

"ArArhg...Qu'est ce que tu fais idiot...C'est pas comme ça qu'on traite une princesse."

Lança Perona dans une voix a moitié suffoquante, qui croyait qu'Akudama n'était pas encore disrespectueux, seulement stupide et pas éduqué. Ses deux mains s'appuyèrent sur le bras d'Akudama pour tenter de le retirer, mais il n'y avait pas grand chose a faire.

"T'as renversé le thé andouille !"

Être tellement sous estimé qu'elle en venait a utiliser le peu de souffle qu'elle avait pour lui repprocher d'avoir renversé le thé. Comment ne pas être blessé dans son orgueil après ça.(/i]

.. De toutes les petites salopes que j'ai pu croiser, tu es celle que j'ai le plus envie de voir souffrir... Ecoute-moi bien, Princesse.

Et de sa force herculéenne, il pouvait la faire aller à droite et à gauche, la balader au gré de ses envies. C'est ce qu'il fait : Il se déplace, pour sortir de cette "planque", et sortir au su et au vu de tout le monde, en pleine rue. Il ne faut, par contre, surtout pas qu'elle meurt. Il tient à la tenir le plus longtemps possible en vie.

Sale traînée.. Je vais te rabaisser jusqu'à ce que tu sois plus vile que la pire de tes sujettes...

Car dans sa tête, Perona était une vraie princesse, ou du moins une haute noble. Hm, il adorait ces fières personnes... Les faire souffrir était un plaisir inégalable. L'humiliation était bien plus forte que chez n'importe qui. La fierté découle souvent de la fonction, et là, en l'occurence, il va avoir de quoi s'amuser.

Elle touchait de nouveau le sol, mais sans lâcher son cou, Akudama plaquait le visage de Perona au sol, parmi les débris de son geste "malheureux".

LECHE ! Tu veux ton thé !? Lèche comme la chienne que tu es !!

Décidement Akudama ne savait vraiment pas servir le thé, non seulement il avait tout renversé mais a présent il lui demandait de lécher celui ci au sol, avec toute la poussière qu'il avait accumulé en détruisant le building, quel plaisantin...Enfin il y avait des limites a la plaisanterie puisqu'avant celà il lui avait passablement fait ma au coup, et a présent il la montrait devant tous ces roturiers...Avant de retourner a l'interieur pour la plaquer contre le thé. Ou bien elle n'avait pas bien compris ce qu'il avait fait avec, bonjour les gens, au revoir les gens. Après tout c'était toujours mieux de faire comme ça car Akudama avait oublié qu'il venait de détruire un haut quartier de la capitale, et on suppose, avec justesse surement, qu'il n'aimerais pas se prendre une flèche dans l'épaule. L'humiliation publique devrais quand même attendre un peu que l'affaire descende...Après tout il n'y avait pas que lui qui était aussi puissant dans cette ville.

Mais treve de plaisanteries, le petit cerveau d'Akudama ne marchait pas a pleine vitesse, elle aurait du s'en douter, ne jamais demander a un roturier de faire un travail de noble, oui il la forçait contre le sol, mais Perona ne pouvait s'empecher de penser ainsi, il l'insultait de manière fort grossière, et elle en aurait bien débatu un moment avec lui si il ne la serrait pas aussi fort au cou...Vraiment ces paysans, tous des rustres...

"Mais enfargh...Il n'y a pas de tasse Peronargh ne peut pas boargh..."

Articula t'elle alors qu'Akudama échouait a un degré incroyable son intimidation. Toujours était il que Perona n'essayait même pas de boire, elle avait certes très mal au cou mais rien qui l'inquietait véritablement pour le moment. En revanche il était dangereux pour lui de la laisser ainsi au sol, en effet parmi les débris de verre, Perona saisit de sa main libre une cuillère brisée dont le bout était aiguisée et la lui planta dans le bras

"Non mais ça suffit dis donc ! Est ce comme ça qu'on traite une princesse espèce d'incapable roturier repoussant?!"

Elle lui tira sur ce la langue

La douleur. Aie.
Il la réprimait aussitôt et l'évacuait. L'avantage de maîtriser une magie supérieure au monde physique était de pouvoir se passer des affections physiques, telles que, justement, la souffrance en est une. Etouffée ! Il ne sent plus rien, et n'a pas lâché son emprise pour autant.

Crois-tu pouvoir me blesser ? Sale chienne ! Bois !

Pour inaugurer le ballet des tortures, il tapera le visage de la princesse par trois fois contre le sol, pas très violemment, mais suffisamment pour lui faire mal, et lui donner sa première leçon. Si il avait bien compris le mécanisme, ça ne suffit pas ? Alors il ne va pas s'arrêter là. Pas maintenant. Il lui relevait alors la tête à son niveau, et sa main libre lui distribuera deux belles claques. Aller, retour. Une girofle sur chaque joue. Puis il la retraîne dehors, dans la rue, en la tenant désormais par les cheveux. La couronne est tombée par terre, et peu lui importe. Elle sera obligée de le suivre jusqu'à la chaussée, où, si il y a des soldats ou un quelconque opposant, il les balaiera à distance par sa simple volonté.

Regarde bien.. Tout ces gueux qui risquent de profiter du spectacle de ton viol en direct... Je les laisserais te jouir dessus, ça te plairait Princesse, hm ?!

Aussitôt, il la remit à terre, et commença à déchirer ses vêtements onéreux, avec violence, la tenant toujours en respect au sol par la nuque, la cuillère plantée dans le bras s'agitant au rythme de ses gestes.