Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une soirée en l'honneur de la maitresse des lieux. [PV Naoya Akiyoshi]

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Majo Gore

Ce soir allait être une soirée mémorable. Après une cinquantaine d'années de mise au point de divers prototype, j'allais pouvoir les tester sur un échantillon d'être humain, il m'avais suffit de demander à mon serviteur de coller des affiches invitants tout le monde à une soirée organis dans ma demeure, la seule règle à respecter c'était de venir en tenue de soirée.

Ce que je visais avant tout c'était les femmes et il n'y a rien de mieux qu'une tenue de soirée pour pouvoir profiter plus facilement de leurs corps. Mais avant toute chose, il fallait préparer la salle où allait se retrouver les invités, si seulement ils savaient ce que j'avais prévu. Il ne pouvaient se douter que sous le masque d'une femme de haute noblesse se cachait une tekhane possédant des technologies qu'ils ne voyaient qu'en rêve. Vous me direz qu'user de la magie est possible, je suis du même avis, mais la Terre semble avoir perdu de sa puissance magique et l'utilisation ne peut se faire que par des rituels, ce qui le rend inutile pour ma soirée.

La salle faisait la moitié de la largeur et la moitié de la longueur d'un terrain de foot, autant dire qu'elle était vaste, sur la partie dirigé vers l'est, soit sur le mur à droite, se trouvait une longue table garnit de différentes nourritures, si elles étaient succulente et avaient tout ce qu'il fallait pour nourrir un être humain, en leurs seins se cachait une surprise qui allait surprendre les invités, bien sur j'avais tout de suite préparé des antidotes pour faire la sélection.

Oui, je ne comptais pas garder tout le monde, seul les vainqueurs auront le droit de ressortir de ma demeure libre, mais taisons un peu les détails, sinon la surprise n'en serait pas une.

J'exigeais à mes esclaves de préparer la salle selon les recommandations que j'avais donné, seulement une terranide-lézard vint me dire que la pose d'un système faisant de la fumée ne marchait pas, sous la colère, elle se fit éviscérer vivante, poussant d'horrible cris de douleurs et d'agonie, cela eut le fait de m'exciter un peu et chasser ma colère, les autres esclaves ne vinrent pas à son aide, car ils savaient tous que s'opposer à ma décision reviendrait à signer son arrête de mort. je demanda par la suite à deux esclave de nettoyer le déchet, en désignant du doigt le cadavre, et encore on se demandait si cette bouillit était un cadavre.

Une fois les derniers détails réglés, je congédia les esclaves pour qu'ils aillent dans la cave, demandant à des terranides femelle d'aller garder au chaud certaines créature que j'allais bientôt utiliser, ce qui voulais dire pour elles "allez vous faire violer". Par précaution, la cave est insonorisé et donc personne n'entendrait les cris, que dis-je, les hurlements de plaisirs. Il ne restait plus qu'à attendre les invités en sachant que la soirée devrait commencer à 22H.

Naoya Akiyoshi

E.S.P.er

Encore une nouvelle journée assez normale pour la jeune femme. Elle avait passé la plupart du temps à courir à droite et à gauche, hêlée par-ci ou par là. Et elle avait eu quelques cas plutôt difficiles avec des enfants. Resurgam était peut-être un hôpital qui pratiquement principalement la chirurugie, ce n'était pas pour autant qu'ils n'avaient pas quelques patients des urgences à traiter. Un jeune garçon avait été amené par hélicoptère. Il était tombé dans une conduite d'égoût et de ce fait, il était atteint par une sévère hypothermie, sans oublier que, sans le vouloir, il s'était accroché à un bout de ferraille et de ce fait, il avait une méchante, mais méchante plaie ouverte au genou. Fort heureusement, l'entaille n'était pas si grave que tout cela mais bon, elle avait tout de même nécessité plusieurs points de suture.

Sa journée avec les enfants aurait pu s'arrêter là, sauf que voilà, une fillette avait été amenée en ambulance. Elle faisait tranquillement du vélo quand elle se fit renversée par une voiture. Consciente elle était restée pendant un moment et les médecins l'avaient soignée. Naoya était restée un moment avec elle, en attendant l'arrivée de ses parents. Et puis, soudainement, son estomac lui fit très mal. Quelques instants après, voilà qu'elle se retrouvait dans une salle de réa parce que sa tension venait de chuter et qu'elle avait perdu conscience. Sûrement une hémmoragie mésantérique, du moins, c'était ce qu'avait le chirurgien sur place. Son coeur s'arrêta et Naoya, même si elle n'était qu'infirmière, dût intuber la fillette du fait qu'ils étaient pas mal débordés, tandis que le chirurgien lui faisait un massage cardiaque pour la ramener. Sauf que cela n'avait pas suffi et qu'une thoracotomie en urgence avait été pratiquée. Brèfle, tout ça pour dire que, finalement, la pauvre fillette n'avait jamais quitté la salle de réanimation. Malheureusement, on ne peut pas tous les sauver, non ?

Naoya était donc rentrée et en chemin, elle avait remarqué plusieurs pancartes annonçant une grande réception dans un manoir de Seikusu. L'infirmière aurait pu passer son chemin sans y prêter garde mais à dire vrai, après cette mauvaise journée tout de même, du fait qu'elle détestait perdre des patients, la jeune femme se dit qu'un peu de distraction ne pourrait pas lui faire de mal. Et puis, sortir lui permettrait de se changer un peu les idées. Rentrant donc chez elle, elle était passée par la case salle de bain, histoire de prendre un bon bain et de se décontracter un moment. Elle s'était même lavée les cheveux et passerait ensuite par la case coiffeuse, histoire de les sécher avec son sèche cheveux et de se faire quelques anglaises. Après le passage coiffeuse, en peignoir, Naoya fouina dans son armoire, à la recherche d'une tenue de soirée. Elle en avait quelques unes mais elles ne sortaient que très rarement. Donc, c'était l'occasion. Un cintre de poussé, puis un autre. Elle venait de tomber sur la perle rare (Click)

"Parfait."

Un sourire se dessina sur son visage. Elle passa des sous-vêtements avant d'enfiler la robe de soirée. Elle récupéra, tout de même, une petite veste de couleur noire, ainsi qu'un sac assorti. Et une vingtaine de minutes après, la jeune femme s'engouffrait dans un taxi, direction la propriété où la fête avait lieu. Naoya se demandait si elle faisait bien de s'y rendre mais bon ... Si jamais c'était trop ennuyant ou bien pénible, et bien, elle pourrait toujours s'en aller.

Dans le taxi, Naoya passa sa main sur le visage, histoire d'oublier la mort de la pauvre fillette. Ca l'avait perturbée, mais bon, ce n'était pas la première fois qu'elle voyait mourir quelqu'un. Quoi que, avec les enfants, c'était toujours difficile. Et surtout, ça lui rappelait à ce qui était arrivé à son frère et à sa soeur. Brèfle, pas un très bon souvenir. Alors qu'elle était sur le point de demander au chauffeur de faire demi-tour, parce qu'elle n'était plus très d'humeur à se rendre à cette soirée, Naoya remarqua qu'elle était arrivée. Oh ... Déjà ... Trop tard pour se raviser. Maintenant qu'elle était là, elle n'allait pas faire demi-tour. Payant la course, Naoya sortit ensuite du véhicule. Regardant à droite, à gauche, elle attendait de voir si des gens étaient déjà là, ou pas. Si c'était pas le cas, si y'avait personne, elle pourrait toujours faire signe au chauffeur pour qu'il ne reparte pas et elle pénétrerait à nouveau dans le taxi.

Majo Gore

J'avais prit un certain temps pour être, on a beau être une créature qui allait transformer la vie de bien des personnes en cauchemar, il ne fallait pas négliger son apparence, histoire de ne pas faire fuir les "invités", j'appelle un de mes esclaves, un homme qui a beau être complétement débile possède une qualité inestimable, celui de savoir choisir la tenue adéquate. C'est d'ailleurs pour cette qualité qu'il n'est pas encore passé dans mon assiette, il faut bien qu'ils servent une dernière fois.

Je portais comme à mon habitude une longue robe noire, allant à merveille avec l'aura que je dégageais constamment, un aura mystérieux pour les humains de la Terre, une aura terrifiant pour ceux de Terra. Quoi qu'il en soit j'avais mes premiers invités qui sonnèrent à la porte, signe pour moi de prendre mon rôle de petite bourgeoise et de les berner tous en souriant et en leurs souhaitant une bienvenue et aussi en omettant de dire à certains un adieu, mais seul le temps nous le dira.

Ainsi je devins la femme qui accueillait les invités pour ensuite leurs demander avec mon sourire de bien vouloir rejoindre la salle de réception où allait se dérouler le spectacle.

Les heures passèrent et les dernière des invités vint enfin en taxi, chose qui fit apparaitre un léger sourire. Je m'approche avec un pas élégant vers la demoiselle.

- Bienvenue dans mon humble demeure, je présume que vous êtes venu pour la réception donné ce soir ?

Cette question n'avait même pas besoin de réponse, sinon pourquoi serait-elle là ?

- Entrez donc mademoiselle, la salle principale se trouve au fond du couloir à droite, si vous avez la nécessité de satisfaire des besoins sachez que les toilettes se trouve au fond à gauche.

L'élégance n'y était sans doute pas, mais au moins les invités savaient où aller si besoin ait.

J'ordonne d'un mouvement de bras à ce que les grilles entourant la villa soient fermé, pour la plupart ce geste fut vu comme une simple précaution, on ne savait jamais quand des voleurs pouvaient entrer et faire un braquage. Mais la véritable raison c'était d'empêcher toute fuite de la villa, encore fallait-il qu'ils puissent quitter cette maison en un seul morceau.

Les serviteurs et servantes présente dans la salle n'était rien d'autre que des esclaves qui avaient reçu des ordres précis et ils savaient que tout ennui avec des invités seraient punit par une mort lente et délicieusement douloureuse.

J'attendis que tout le monde soit réunis dans la pièce et je monte sur l'estrade, m'assurant du regard que tous est un verre dans la main pour porter un toast, pour ceux qui n'aimaient pas l'alcool il y avait d'autres liquides. Je lève mon verre et sort un discours préparé à cette occasion, regardant tout le monde pour voir que tous avaient bu le contenu de leurs verre, c'est alors que je me mit à rire et dit avec une voix sereine.

- J'ai l'honneur de vous dires que vous allez bientôt mourir, dans vos verres se trouvait un poison qui liquéfie vos organes en moins d'une heure.

La foule commence à rire, je claque des doigts et un de mes esclaves se fait montrer, le pauvre n'en avait plus pour longtemps à vivre, la foule ne rit plus du tout.

- J'ai disséminé dans ma demeure vingt doses d'antidote et seul les femmes peuvent s'en saisir, autant dire qu'il n'y en a pas pour tout le monde, je souhaite bonne chance aux gagnantes et une mort des plus lente pour les autres.

Certains voulurent me tuer, mais un trappe s'ouvrit sous mes pieds, un tentacule m'amenant à l'étage du dessous. Laissant les autres se piétiner dessus pour trouver les fameuses antidotes. Ceux qui eurent le malheur de manger la nourriture moururent dans d'horrible convulsions.

Je regardais le spectacle qui avait l'effet de m'exciter l'entrejambe, toute cette détresse et ce désespoir me faisait mouiller de plaisir.

Naoya Akiyoshi

E.S.P.er

Naoya était là, sur le pas de la porte. Il lui semblait écouter de la musique qui s'échappait de la villa mais elle n'en était pas trop sûre. De toute manière, trop tard pour partir. Le taxi s'éloignait trnaquillement du chemin qui menait jusqu'à l'entrée et il passa rapidement les grandes grilles qui ornaient le manoir. Hmmm ... Tant pis ... Maintenant qu'elle était là, hein, autant rentrer dans le bâtiment, et voir ce qu'elle pourrait faire. Problème, comment allait-elle rentrer ? Peut-être que son hôte lui permettrait de passer un coup de téléphone lorsqu'elle voudrait rentrer ... Dans le cas contraire, et bin, elle verrait, ou elle rentrerait à pied. Cela ne lui ferait pas peur de toute manière. Elle avait l'habitude de marcher. Sauf que, avec des chaussures à talons et une robe qui trainait un peu au sol, c'était pas vraiment génial non plus. Reprenant sa respiration, elle fit quelques pas vers l'avant tant qu'une personne s'approchait d'elle. Une femme dans une robe noire, avec une chevelure plutôt courte, sûrement son hôte, du moins, c'était ce que Naoya lui pensait. Aussitôt, elle lui annonça la bienvenue. Bingo, c'était pas son hôte du soir.

"Oui, effectivement, je suis là pour la réception. Bien que je ne sais pas vraiment si j'ai bien fait."

Oui, il était vrai, qu'après tout, elle aurait pu rester chez elle, tranquillement dans son bain, à attendre que le temps passe et qu'elle soit complètement décontractée, et qu'elle oubliel a mort de la pauvre fillette. M'enfin, elle était là, non ? Autant essayer de s'amuser, et de passer du bon temps. Peut-être qu'elle verrait d'autres personnes du boulot ... Ou peut-être qu'elle ferait des rencontres intéressantes. Possible. Elle verrait bien. Naoya fit donc quelques pas vers l'avant, histoire de se rapprocher de son hôte et de se retrouver sur le pas de la porte, attendant encore quelque peu d'avancer. Son hôte l'invita à entrer. Elle lui indiqua où se trouvait la réception, et même où elle pourrait se rafraîchir, si besoin était. La gratifiant d'un hochement de tête et d'un léger sourire, Naoya pénétra donc dans la bâtisse.

C'était grand très grand. Y'avait quelques tableaux sur les murs, des poutres qui s'élevaient vers le haut, annonçant ainsi qu'il y avait plusieurs étages à la vila. Naoya l'avait remarqué de dehors, surtout avec les différentes lumières. Rapidement, elle se retrouva dans ladite pièce. Y'avait du monde, mais apparemment, aucune personne qu'elle connaissait. Tant pis ... Elle s'ennuyerait ... Ou repartirait aussitôt. Plusieurs serveurs s'approchèrent de Naoya, plateau en main, pour lui proposer diverses boissons. Mais elle préféra refuser tous les alcools. Disons que, alcool et elle, ça faisait pas bon ménage. Une fois, parce qu'elle avait un peu trop bu, elle avait fait un esclandre dans un bar, quand elle était jeune et qu'elle faisait plein de bêtises. Résultat, à trois heures du matin, elle se retrouvait dans une cellule du poste de police, décuvant, sa tête enfouie dans ses mains, le maquillage coulant sur son visage, attendant que sa mère vienne payer sa caution. Enfin, bon, voilà pourquoi Naoya éviterait l'alcool.

L'infirmière prit tout de même un jus de fruit qui était proposé, une chance que son hôte avait pensé aux boissons non alcoolisées. Ce fut à ce moment qu'elle remarqua que son hôte était là, sur une estrade, à faire un petit discours, remerciant tout ceux qui étaient venus, et les invitant à trinquer. Naoya porta alors son verre à la bouche et but une petite gorgée, histoire de trinquer, même si elle buvait pas d'alcool. Ce fut à ce moment que l'hôte eut un rictus horrible sur le visage et qu'elle se mit à rire. Oui, d'accord, elle devait déjà être beurrée, ou un truc dans le genre. Ce fut à ce moment qu'elle déclara que tous ses hôtes allaient claquer, à cause d'un poison versé dans leurs verres. Oh ... Beaucoup se mirent à rire, mais pas Naoya. Elle ne plaisantait pas avec la santé et savait très bien que des poisons liquéfiants existaient, bien malheureusement.

Une tierce personne grimpa sur l'estrade et Naoya remarqua le teint assez pâle de la pauvre personne, ainsi que de la mine décrépie qu'elle affichait. C'était pas une blague ... Naoya ferma les yeux pendant quelques instants. Ne pas s'affoler, rester calme. Si les gens s'affolaient, elle savait très bien que le poison agirait plus vite. Car même si c'était un liquide qui avait été ingéré, ce dernier se faufilerait très certainement rapidement dans le système sanguin. Et du fait de l'agitation, le coeur pomperait plus vite et le poison circulerait alors plus rapidement dans leurs corps. L'infirmière reprit une lente inspiration. Ne pas s'énerver, rester calme ... Mais l'agitation régna bien vite dans la pièce, du fait que leur hôte leur annonçait qu'il y avait des antidotes, mais que seulement vingt femmes pourraient s'en saisir. Les hommes seraient donc voués à mourir.

"Bordel ... J'aurais mieux fait de rester chez moi ..."

Les invités commencèrent à jouer des coudes et un gars s'approcha un peu trop près de Naoya. Se sentant agressé mais gardant son calme, elle plaqua sa main contre son front, histoire de lui effacer ce mauvais souvenir. De toute manière, il était amené à mourir. Donc, autant qu'il ne sache pas ce qui lui arrivait. Cruel, mais bon. L'hôte disparut de l'estrade à l'aide d'une trappe. Voilà que le jeu commençait. Certaines personnes eurent alors des convulsions. Naoya s'approcha d'eux. Elle regarda leurs pupilles, prit leurs pouls mais voilà qu'elle entendait de drôle de bruits provenant de leurs estomacs ... Hmmm, à croire que le poison était encore plus efficace si on le mangeait. De toute manière, en une heure, Naoya ne pouvait rien faire, mise à part trouver un antidote. Tsss ... Et dire qu'elle n'aimait pas les parties de cache-cache ...

Sur ce, Naoya quitta la salle principale, toujours en gardant son calme, et en surveillant ses moindre mouvements. Ne pas courir, ne pas aller trop vite, ne pas s'énerver ou bien s'exciter, voilà ce qu'elle devait garder en tête. Tandis qu'elle marchait, elle s'éloignait rapidement de la salle principale, se retrouvant, dans un couloir plutôt sombre. Quelques chandeliers étaient allumés. Elle remarqua bien vite plusieurs portes. Elle s'en approcha d'une... Flûte, fermée ... Sortir des sentiers battus étaient peut-être une mauvaise idée mais bon ... Naoya reprit sa marche, et s'approcha d'une deuxième porte. Aussi fermée. La troisième, elle était sûre que ce serait pareil. Comme on dit, jamais deux sans trois. Elle allait passer son chemin quand elle porta, tout compte fait, la main sur la poignée de la troisième porte. Ouverte ... Elle était ouverte. Naoya poussa la porte, se demandant sur quoi elle allait tomber.

Majo Gore

Je regardais les caméras, estimant les pertes depuis les cinq minutes qui venaient de s'écouler, cinq petite minutes, mais qui devait sembler au combien longue pour les victimes. Je pouvais m'estimer heureuse, moins de 6% venaient de mourir par le fait d'avoir mangé. Plusieurs femmes avaient trouvés les antidotes, mais aucune n'avaient eu le plaisir de réussir mes petites épreuves.

C'est alors qu'une demoiselle, que je reconnu facilement car elle était la dernière invitée, se baladait dans les différentes salles, d'un simple bouton je pouvais verrouiller ou ouvrir les portes, elle m'intriguait, elle était l'une des seule à ne pas se laisser submerger par la panique, elle voulut ouvrir la première porte, je la verrouille, mon mécanisme ne faisant pas le bruit si particulier des serrures terriennes. Je fis de même avec la seconde, mais laissa la troisième ouverte, je la laisse entrer et saisit le microphone.

- Bien le bonsoir mademoiselle, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne c'est que l'un des antidotes se trouve dans cette pièce. La mauvaise c'est qu'il va falloir vous prêter à un peu jeu pour l'avoir.


La salle s'illumina laissant à mon invitée le plaisir de voir une des femmes de la foule attaché au lit, la poitrine à  l'air libre avec, à ses côté des ustensiles de chirurgie. Je me languissais de voir comment elle allait réagir à la suite.

- Cette jeune femme était votre prédécesseur et n'a pas réussi son épreuve, aussi ai-je mise l'antidote dans son corps, je vous laisse deviner la suite. Sachez que les autres femmes auront le droit à des épreuves dans le même genre. Petit avertissement, quand vous aurez saisi l'antidote la jeune femme poussera son dernier souffle, si vous ne l'a tué pas avant bien sur.

Pour dire vrai mes esclaves étaient mes pions, je préférais de loin resté dans ma cachette, moi lâche ? Vous avez tout à fait raison, restait à savoir si cette jeune femme était prête à tout pour survivre ou au contraire mourir dans d'atroce souffrance.

Naoya Akiyoshi

E.S.P.er

Naoya avait finalement pu ouvrir la porte. Etrange ... Généralement, on dit jamais deux sans trois et la jeune femme s'était attendue à trouver cette porte aussi fermée. Bon, tant pis. Si elle était ouverte, certainement qu'elle pourrait trouver quelque chose d'intéressant dans la pièce, du moins c'était ce qu'elle se disait. Sinon, la maîtresse de maison aurait très certainement verrouillée ladite porte. Naoya fit quelques pas vers l'avant et s'engouffra donc dans la pièce. Tandis qu'elle s'avançait, la porte se referma derrière elle dans un bruit sourd. Non, elle n'avait pas claqué. Mais sûrement que y'avait un mécanisme de fermeture automatique ... Ou alors, y'avait quelqu'un d'autre derrière tout cela ... Une voix résonna alors dans toute la pièce. Il lui semblait que c'était la voix de celle qui l'avait accueillie mais Naoya n'en était pas véritablement sûre. A dire vrai, les micros avaient, la plupart du temps, la fâcheuse tendance de déformer les voix. On la salua, et on lui annonça une bonne et une mauvaise nouvelle. La première étant qu'il y avait un antidote ici, dans la pièce. La seconde était qu'elle allait devoir jouer à un petit jeu. Naoya souleva un sourcil interrogateur.

"Un petit jeu ? Quel genre de jeu ?"

Déjà que Naoya n'aimait pas trop jouer ... La jeune femme se doutait que ce serait très certainement un jeu pervers et quelque chose qu'elle n'aimerait pas faire. Aussitôt, les lumières s'allumèrent d'un seul coup, éblouissant quelque peu l'infirmière du fait qu'elle avait été surprise par cela. Elle regarda autour d'elle et remarqua alors qu'il y avait un lit et que sur ledit lit se trouvait une femme, d'un âge plutôt moyen, qui était ligotée, et inconsciente aussi. Soit elle était déjà morte, soit cela ne serait malheureusement tarder. Naoya s'était rapprochée d'elle, histoire de voir si elle était bien vivante ou pas, et prit aussitôt son pouls. Faible, et à peine perceptible. Elle n'en avait plus pour très longtemps.

"C'est de la folie ..."

Naoya remarqua alors les ustensiles sur le côté et elle se doutait que bien malheureusement, elle allait devoir charcuter cette pauvre femme, du moins, c'était la première chose qui lui était venue à l'esprit. Calmement, la voix reprit la parole, lui annonçant que la femme avait échoué au petit jeu et que de ce fait, l'antidote avait été placé dans son corps. Où ? Ca aurait été bien de savoir où. Elle lui annonça aussi que dès que Naoya récupérerait l'antidote, la pauvre victime claquerait, sauf si l'infirmière la tuait avant. Sauf que l'hôte ne devait pas savoir que Naoya était infirmière et que de ce fait, elle connaissait bien l'anatomie humaine. Mais bon, le problème restait entier. Mourir ... Ou donner la mort ...

"Vous êtes folle ..."

Ouais, c'était clair, son hôte était complètement barré. Bien sûr, l'envie de vivre prédominait mais bon, Naoya ne pouvait pas non plus donner la mort. Elle se pinça les lèvres, réfléchissant à ce qu'elle devait faire et jeta un rapide coup d'oeil aux ustensiles de chirurgie. Principalement divers scalpels et des pinces différentes. Pas de seringue, et aucun liquide qui aurait pu servir à endormir la pauvre victime, ou du moins, pour qu'elle ne ressente pas sa douleur.

"Je pourrais savoir au moins où se trouve l'antidote ?"

Naoya n'avait pas envie de la charcuter entièrement et d'aller jouer avec ses organes pour retrouver la maudite fiole. Surtout que, surtout qu'elle n'avait pas vraiment la tenue idéale pour se faire. En attendant la réponse, elle récupéra, dans son sac, un élastique, histoire de s'attacher correctement les cheveux. Parce que les avoir dans les yeux, pas génial.

Majo Gore

Elle me traitais de folle ? Elle ne savait même pas que la suite serait encore plus fou que ce que son cerveau pouvait imaginer, ma main dérapa au dessus d'un bouton, dire que d'une simple poussée je pouvais décider de la vie ou de la mort de cette petite vermine qui se croyait en position de me demander des comptes, son attitude était trop organisé pour être une simple citadine, sans doute un personnel du corps médicale.

Mais elle allait recevoir un petit indice, dire immédiatement où se trouvait l'antidote ne serait pas marrant, aussi je saisis le micro et dit d'une voix calme, montrant que je dominais grandement la situation et qu'elle avait intérêt à apprendre rapidement à se taire et agir.

- Vous avez le choix entre le coeur, le foie et l'un des poumons. Bien sûr si votre patiente vient à se réveiller et vous indiquer où se trouve la fiole, j'appuierais sur un petit bouton qui la ferra exploser et vous en serez grandement blessé.

Un rire se fit entendre dans le microphone, avant que le son soit coupé.

- Allez ma jolie, offre moi un jolie divertissement.

Naoya Akiyoshi

E.S.P.er

Ses cheveux attachés, Naoya attendait patiemment que la voix veuille bien lui répondre. Mais quelque chose lui faisait dire qu'elle ne serait pas condescendante et qu'elle ferait tout pour mettre des bâtons dans les roues de la jeune infirmière. Fichtre ... Et dire qu'elle avait pensé que cette soirée aurait pu être divertissante. Et bin, c'était pas le cas. La jeune femme regrettait vivement d'avoir pointé le bout de son nez et aurait mieux fait de rester chez elle, à lire un bon bouquin ou à regarder éventuellement la télévision. Mais là, maintenant, elle était coincée là et essayait de survivre du mieux qu'elle le pourrait. Mais elle n'était toujours pas enjouée à l'idée qu'elle allait devoir ôter la vie d'une personne ... Enfin, ce ne serait pas elle qui la tuerait directement, mais plutôt cette hôtesse plus qu'étrange et qui avait des manières très ... comment dire ... très bizarres de se divertir. Tsss ... Pourquoi elle était venue ... Pourquoi Naoya avait pris la peine de payer un taxi pour la mener jusque là ! Surtout, qu'à présent, elle avait des ennuis pas possible.

Une nouvelle respiration et Naoya entendit la voix qui s'élevait à nouveau. La jeune femme avait le choix entre le coeur, le foie et l'un des poumons ... Bordel de bordel ... L'hôtesse la prévint aussi que si jamais elle faisait un faux mouvement et que la victime se réveillerait et bien, Naoya en subirait les conséquences et elle serait gravement blessée à cause d'une explosion. Après un rire bien glauque, la voix coupa, une nouvelle fois, le microphone, laissant Naoya dans la chambre avec la pauvre femme. Sûrement que y'avait des caméras vidéos dans la pièce. L'infirmière avait deux choix. Soit elle faisait ce que son hôtesse lui disait et elle lui offrait le divertissement qu'elle souhaitait. Soit elle trouvait les caméras et les dégommait. Simple ... Mais bon, elle en subirait très certainement les conséquences.

Mine de, Naoya pouvait se considérer comme chanceuse. Pourquoi ? Ce n'était pas elle qui était attachée sur ce lit. Et ce n'était pas elle qui allait se faire charcuter ... Reprenant une nouvelle lente inspiration, Naoya se rapprocha du lit et récupéra un scalpel ... Tsss ... Et dire qu'elle n'avait même pas de gants pour cette maudite intervention ! Et heureusement qu'elle ne portait pas grande attention non plus à ses vêtements. Parce qu'elle se doutait qu'ils finiraient avec deux ou trois tâches de sang par-ci, par là. Scalpel en main, lentement, Naoya l'approcha du thorax de la jeune femme. Après tout, elle savait comment une thoracotomie fonctionnait, bien qu'elle n'en avait jamais pratiqué. Après tout, c'était elle qui assistait les médecins, et pas l'inverse.

Le scalpel se rapprocha alors de la peau de la pauvre patiente et en appuyant un peu, voilà qu'elle l'ouvrait sur plus de vingt centimères, histoire de pouvoir aller triffouiller dans les différentes zones que l'hôtesse lui avait conseillé de vérifier. Un filet de sang s'écoula alors de la blessure et avec ses mains, puisqu'elle n'avait pas d'écarteur sternal, la jeune femme écarta les deux parois.

*J'pourrais me vanter d'avoir fait une thoracotomie ...*

Ouais, bon, pas génial mais bon. Les deux parois écartées, Naoya récupéra deux pinces, histoire d'encore plus les écartées, et aussi histoire qu'elles tiennent en place. Par chance, cela ne saignait pas trop. Fallait dire que généralement, une intervention de ce genre était pratiquée quand le patient avait une hémorragie interne, ce qui n'était pas le cas ici. Lentement, toujours en prenant soin d'éviter de la réveiller, Naoya plongea sa main dans le thorax de sa patiente du jour, allant triffouiller, d'abord, vers les poumons.

Majo Gore

Je regardais le spectacle, ainsi cette demoiselle avait des connaissances en chirurgie, une idée mauvaise naquit dans ma tête que plus d'une personne pourrait qualifier de fou, d'inhumain. Mais pour moi il n'y avait rien de plus divertissant que de torturer les personnes, je me doutais bien que la demoiselle devait être attentive aux moindre de ses gestes, ce genre d'opération nécessite énormément de concentration, car il ne faut pas faire de mauvais geste, surtout qu'elle n'avait pas tout les outils nécessaire pour ce genre d'opération, je devais avouer que je ne m'attendais pas à avoir une chirurgienne dans la foule.

Je regarde entre temps les autres caméras et le spectacle offert eut tôt fait de m'exciter, certains étaient sur le point de s'entretuer pour avoir l'antidote, les femmes s'en sortaient magnifiquement bien, certaine formèrent des groupes, histoire de survivre, choix très judicieux, mais au combien excitant quand lors des épreuves il n'y en avait qu'une seule personne qui pouvait recevoir l'antidote, je pouvais voir une véritable boucherie.

Mais mes preuves sont au combien plus cruelles.

Repassant sur la petite chirurgienne je la vis plonger ses mains, la patiente ne devrais bientôt plus tarder à se réveiller, d'ici une petite minute, rien que d'imaginer sa tête en voyant son corps ouvert avec une femme qui y plonge ses mains me rendais folle d'envie d'y être physiquement.

La demoiselle semblait fouiller au niveau des poumons, je saisi le microphone et attend qu'elle soit assez loin dans le corps de la demoiselle pour faire un "Bang", histoire de la faire sursauter, l'antidote ne se trouvait pas là, à vrai dire je n'avais jamais dit que mes paroles étaient vrai, elle était juste partie du principe que comme je donnais les ordre, je disais la vérité, l'antidote se trouvait bien plus bas, là où elle n'irait sans doute par chercher au risque de rendre cette femme stérile, même si elle n'avait pas beaucoup de temps à vivre.

Je me mis à pouffer de rire, décidément cette soirée commençait bien.

Naoya Akiyoshi

E.S.P.er

Naoya fouinait aux alentours du premier poumon. Ses doigts fins étaient partis sous le poumon droit, et à tatons, elle cherchait ce qui pourrait ressembler à une fiole d'antidote. Mais à dire vrai, elle ne savait pas quoi chercher. Après tout, généralement, on mettait un antidote dans une espèce de petite fiole. Mais là, son hôtesse avait peut-être opté pour autre chose. Sans oublier que comme elle était complètement barje, sûrement que ce serait autre chose. Quoi que, à y bien y réfléchir, y'avait-il vraiment autre chose qui pourrait éventuellement contenir un liquide ? Car à part une fiole, non, Naoya ne voyait pas ... Sans oublier que ... Sans oublier que quelque chose vint au cerveau de la jeune femme. Elle se rappelait de ce que son hôtesse avait pu lui dire, tandis que ses doigts cherchaient, à présent, du côté de l'autre poumon.

"Qu'est-ce qu'elle a dit déjà ..." se murmura-t-elle à elle-même.

Naoya se souvint que son hôtesse avait dit qu'elle avait placé l'antidote dans le corps de la victime. Seulement voilà, elle lui avait aussi indiqué que c'était éventuellement vers le coeur, le poumon et le foie. D'accord ... Mais comment avait-elle pu faire ? Alors qu'il n'y avait, vraisemblablement, aucune cicatrice ? Hmmm ? Se pouvait-il qu'elle se soit trompée et que Naoya avait ouverte la pauvre femme alors que ce n'était pas nécessaire ? Etait-il possible qu'on se soit joué d'elle ? Oh bordel ... Si c'était le cas, et bin, son hôtesse avait vraiment les idées plus que tordues. Ce fut à ce moment précis qu'un bang assez fort sortit Naoya de ses pensées. Et bien évidemment, elle sursauta d'une manière. Heureusement qu'elle n'avait pas de scalpel entre les doigts sinon, elle aurait pu faire des dégâts.

"Ah ah ah ... Très drôle ..."

Naoya ne trouvait pas cela drôle. A dire vrai, même, c'était tout le contraire. Elle n'imaginait même pas les dégâts qu'elle aurait pu faire avec un scalpel en main, surtout si elle avait été en train de l'ouvrir. Sûrement que le scalpel aurait dérapé et qu'elle aurait fait une mauvaise incision. Brrr ... Elle préférait même pas y penser d'ailleurs ... Naoya toussota. Elle avait comme une curieuse sensation. Sûrement que le poison était en train d'agir et qu'il fallait qu'elle trouve ce maudit antidote le plus vite possible. Seulement, elle commençait aussi à se dire qu'elle ne le trouverait probablement pas aux endroits que lui invitait indiqué son hôtesse. Oui, elle commençait à croire qu'on se fichait de sa gueule mais bon, elle ne pouvait pas en être certaine non plus. De toute manière, Naoya serait certaine qu'on s'était fichu d'elle dès qu'elle aurait vérifié lesdits endroits signalés, même si c'était une perte de temps.

Deux endroits à fouiller, deux mains ... Heureusement qu'elle avait une bonne coordination. Sa main gauche partit en direction du coeur, essayant d'éviter, tout de même, les différents vaisseaux sanguins et artères. Quant à sa main droite, elle était partie se faufiler en direction du foie. Mais il ne lui semblait qu'il n'y avait rien aux deux endroits. Pourquoi n'avait-elle pas remarqué le fait qu'elle n'avait aucune cicatrice ? Elle n'aurait pas pris la peine de l'ouvrir.

Majo Gore

Je me complaisais dans cette vision magnifique, cette chirugienne était des plus amusantes, aussi je pris un carnet avec le listing des invités et leurs photos, mes cameras étaient utiles pour ce genre de chose, et je vis enfin le visage de la demoiselle, j'y annote quelques petite phrases. tout en regardant que personne ne fuit de la villa, un homme téméraire réussit à passer les fenêtres qui avaient vu leurs rideaux de fer abaissés.

Il eut la joie de courir pendant dix mètres, avant qu'une grosse plante ne surgisse du sol pour le gober, les micros me rapportant le bruit agréable des os qui se broie sous la puissance musculaire de la plante, une de mes préférés au passage. Il s'agit d'une plante carnivore de Terra, bien sur son patrimoine génétique a été modifié pour qu'il puisse s'adapter au sol différent de la Terre.

Mais penchons nous davantage que ce que fait notre chère demoiselle, elle semble allez plus vite dans sa fouille, je vois par mes caméras que la patiente commence à sortir de sa torpeur, le somnifère ne doit plus faire effets, bah ... cela risque d'être encore plus drôle. Après tout je pouvais la faire exploser quand je voulais, cela aurait aussi dit que cette charmante demoiselle aille voir ailleurs pour trouver un antidote, mais le stress devait augmenter son rythme cardiaque et cela rendait le jeu plus intéressant.

La patiente se mit à bouger légèrement la tête, l'esprit encore dans le brouillard le plus complet, sans compter que les effets du somnifère semblait encore agir suffisamment pour l'anesthésier un temps. Le micro me fit part des premiers analyse de la patiente.

- mmm mm mm mm mm.

Ha oui ! C'est vrais, elle était bâillonnée, aussi elle ne pouvait pas faire de commentaire. Un rire diabolique sortie de ma bouche, il état temps de pimenter la partie en mettant en place une pièce dans l'échiquier.

- La demoiselle vient de se réveiller, vous avez à partir de maintenant cinq minutes pour trouver l'antidote, passé ce délai, je ferrais exploser ce future cadavre.

Un autre de mes rires particuliers finirent ma phrase, avant de le couper.

Elle allait avoir une pression en plus, sans oublier les gigotements de sa patiente, qui allait devenir de plus en plus frénétique par la peur. Si elle ne cherchait pas au bon endroit, les deux demoiselle allaient mourir, car à la distance où était la chirurgienne la mettait en première ligne pour recevoir l'explosion.

Naoya Akiyoshi

E.S.P.er

Flûte de flûte ...

Naoya commençait à perdre un peu patience. Elle ne trouvait rien de chez rien, ce qui était pas mal ennuyant mine de. Mais même si c'était le cas, elle ne s'était pas encore résignée à abandonner ou bien à mourir. Non, elle continuerait, même si elle savait qu'elle pouvait perdre du temps précieux. Après tout, elle pouvait très bien détourner les talons et chercher un autre endroit où trouver une fiole. Seulement voilà, Naoya avait une consciente professionnelle et elle ne pouvait pas laisser la femme avait la poitrine ouverte. Surtout qu'elle pouvait se réveiller à n'importe quel moment. Et si c'était le cas, sûrement qu'elle se poserait tout plein de questions et qu'elle se mettrait à crier. Enfin, elle crierait si l'infirmière voulait bien lui ôter le baillon qu'elle avait sur la bouche, ce qu'elle n'avait pas fait jusqu'à présent.

Finalement, après quelques minutes de recherche sans rien trouver, Naoya sortit ses mains du thorax de la pauvre femme. Rien ... Tant pis ... Ce fut à ce moment qu'elle se mit à remuer. Sûrement qu'elle était en train de se réveiller et cela n'allait pas arranger les choses. Elle poussa un soupir ennuyé, se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir lui raconter ... Hmmm... Elle avait déjà sa petite idée. Finalement, la patiente ouvrit un oeil, puis les deux. Sûrement qu'elle était en train de s'affoler en train de voir une femme avec les mains ensanglantées, proche d'elle. Heureusement qu'elle n'avait pas encore bougé la tête sinon, elle verait sa poitrine à l'air ... Avec un peu de bol, elle tournerait de l'oeil en voyant cela. Les gens n'aimaient pas vraiment voir leurs tripes à l'air et quand c'était le cas, la plupart du temps, ils perdaient conscience. Naoya essuya alors ses mains dans les draps du lit et s'approcha de la femme, histoire de lui ôter ce maudit baîllon. Bien évidemment, des cris se firent entendre mais quoi de plus normal.

"Ecoutez moi."

Naoya tentait de la rassurer et elle avait pris son visage entre ses mains, histoire de la calmer un peu. Car si elle avait avalé du poison, s'énerver ou s'affoler n'arrangerait pas les choses.

"Je suis infirmière au Resurgam Hospital et je vais vous aider. On va refermer tout ça. Mais je dois savoir comment vous vous êtes retrouvée ici et si vous vous souvenez de quelque chose."

Avec un peu de chance, si la femme pouvait lui répondre, Naoya aurait de précieux renseignements. Et peut-être même qu'elle lui donnerait une indication sur l'endroit où l'antidote avait été caché. Seulement, pour cela, elle devait arriver à la calmer.

"Vous allez bien mais il faut vous calmer. Essayez de respirer."

Naoya avait l'impression qu'elle retrouvait un peu son calme. Seulement, c'était sans compter sur leur hôtesse qui leur parlait de nouveau à travers le micro. Apparemment, puisque la patiente s'était réveillée, Naoya n'avait plus que cinq minutes pour trouver l'antidote, sans quoi, boom ! Bien évidemment, cela n'arrangea pas les choses et la femme s'affola à nouveau. Penser comme un voyou, penser comme un voyou. Malgré les cris, l'infirmière parvint à se concentrer quelques secondes. Elle essayait de savoir où un trafiquant de drogue irait planquer sa coke s'il devait passer la frontière et qu'il était accompagné. Y'avait pas trente-six solutions. Soit on prenait le risque de les avaler et de ce fait, les pochettes pouvaient éventuellement se perforer et répandre toute la coke dans l'estomac. Soit on la cachait ... dans des parties particulièrement intimes.

"Avez-vous des douleurs à l'estomac ? Ou à un autre endroit ?"

Mais comme elle avait perdu son calme, la patiente n'écoutait plus du tout Naoya. Bordel de merde ... Pas le temps d'attendre. Tant pis, elle allait devoir fouiner ailleurs et ça l'enchantait pas plus que tout cela. A dire vrai, qu'elle soit attachée allait grandement aider Naoya, même si elle tentait de se débattre. Reprenant son souffle, comme si de rien n'était, et comme si elle pratiquait un examen médical tout à fait normal, l'infirmière amena ses doigts non loin de l'intimité de la pauvre jeune femme. Se dire que c'était normal et que c'était un examen, voilà ce qu'elle se disait pour que ça lui paraître moins bizarre, même si la situation l'était extrêmement.

Majo Gore

C'était excitant, voir cette chirurgienne tenter de calmer sa patiente, qui ne faisait que brailler pour qu'on lui laisse la vie sauve, c'était excitant et en même temps très contrariant, car plus elle hurlait de désespoir, plus je devais me retenir de venir moi même la patiente pour m'amuser un peu.

Puis la demoiselle ne se pencha plus sur le ventre mais plus bas, ho ? Aurait-elle enfin comprit ? Oui en effet il se trouvait à cet endroit précis, aussi aucune chirurgie n'était à faire, enfin deux méthodes pouvaient être utilisées, mais celle que cette chirurgienne allait faire était la plus longue, car elle devait sonder la zone en aveugle, hors le temps était justement en train de tourner.

- Il ne vous restes que quatre petite minutes, veuillez vous dépêcher un peu, sinon vous allez mourir. (rire).

La suite allait être marrante, car mes pions avaient mit la capsule assez loin dans l'utérus. Ai-je dis une seule seconde que l'antidote était sous formes liquide ? Non, hors c'est ce que la plupart cherchaient, la vérité était tout autre, il s'agissait d'une capsule contenant un comprimé, contenant dedans l'antidote, aussi la prise devait se faire quarante minutes après avoir bu le poison, car après les dégâts sur l'organisme seraient irrémédiable.

Ce comprimé ne contient rien d'autre que des nano-machines ayant pour but d'annihiler le poison et réparer les dégâts, mais au delà d'un certain délais de l'empoisonnement, le comprimé était trop faible.

Restait à savoir si la chirurgienne allait dépasser son blocage ou perdre du temps inutilement, mon doigt caressait le bouton à l'idée de d'y appuyer une fois le temps écoulé.

Naoya Akiyoshi

E.S.P.er

La jeune femme bougeait de droite à gauche si bien que Naoya n'arrivait à rien. Elle ne voulait pas non plus lui faire du mal seulement, la voix commençait à lui taper sur le système. Tout était en train de l'énerver alors que, jusqu'à présent, elle avait gardé son calme. Mais la situation faisait qu'elle allait bientôt imploser, et puis c'était tout. Oui, Naoya était du genre calme mais y'avait parfois où elle laissait sa colère prendre le dessus. Parfois, elle laissait sa raison de côté et laissait parler ses sentiments, ce qui n'était pas forcément génial. Car, en laissant parler sa colère et ses sentiments, et bin, on faisait des gestes inconsidérés et surtout, ils n'étaient plus aussi sûrs, mais plutôt tremblottants. Donc, Naoya devait retrouver son calme, mais c'était plutôt difficile et elle n'y parvenait pas.

"Restez calme ..."

Seulement voilà, y'avait rien à faire et la patiente n'arrêtait pas de remuer. A situation extrême mesure extrême. Naoya se rapprocha du plateau où se trouvait les ustensiles. Elle les déposa sur un coin du lit et là, avec une extrême violence, elle la frappa avec le plateau. Une fois n'avait pas suffi à l'assommer pour un petit moment et l'infirmière dût la frapper une deuxième fois. Ko pour un moment ... Ou plutôt, ko pour les quatre minutes qu'il lui restait à vivre. Mon dieu ... Mais qu'est-ce qu'elle venait de faire ! A croire que survivre était plus important que la santé de celle qu'elle avait en face d'elle. Naoya n'en revenait pas. Jamais elle n'aurait cru qu'elle ferait quelque chose ce genre mais bon ...

En tout cas, de par son geste, la femme était ko pendant un moment et Naoya allait pouvoir reprendre sa fouille tranquillement, du moins, si c'était là ... De toute manière, cela ne pouvait être que là. Son hôtesse lui avait dit de se dépêcher. Elle ne l'aurait sûrement pas dit si l'infirmière ne brûlait pas. Seulement voilà, elle connaissait bien l'anatomie humaine et elle se doutait que ce qu'elle cherchait ne se trouverait pas aux premiers abords, mais plutôt bien enfoui profondément. Là encore, deux solutions. Soit elle s'amusait à fouiner avec une pince de Kocher et avec un peu de bol, elle arrivait à atteindre ce qu'elle voulait. Soit elle ne prenait vraiment plus de pincettes et s'offrait une formation de chirurgie sur le tas. La deuxième solution lui paraissait plus appropriée seulement, elle ne se sentait pas non plus de le faire. Naoya n'avait jamais été formé en obstrétique. Pas depuis qu'elle était infirmière. Et elle risquait de faire des dégats irréparables.

"Quitte à claquer ..."

De toute manière, la femme était vouée à mourir, l'hôtesse l'avait bien dit. Soit elle la faisait exploser du fait que Naoya n'avait pas réussi à avoir ce qu'elle voulait, soit c'est Naoya qui la tuait du fait qu'elle récupérait l'antidote. D'une manière ou d'une autre, cette femme était, comment dire, condamnée. Donc, hein ... Que ses organes génitaux soient foutus ou non, ça serait très certainement le cadet de ses soucis. Allez, c'était partie pour une nouvelle intervention. Naoya récupéra le scalpel et ouvrit son abdomen, en faisant une nouvelle ouverture entre dix et quinze centimètres, de manière médiane, entre le pubis et le nombril. Elle savait qu'avec une intervention de ce genre, généralement, la patiente en avait un moment avant de reprendre le boulot ou bien de quitter l'hôpital. Mais bon, hein, c'était plus vraiment le temps de faire dans la dentelle.

Du sang coulait un peu de partout et une nouvelle fois, Naoya dut écarter avec ses mains l'ouverture. Mais au moins, elle avait une vue sur l'utérus. Bien que du sang coulait un peu de partout, il lui sembla voir une sorte de comprimé qui était là. Avec une pince, Naoya le récupéra, tout en ayant du sang, à nouveau, partout sur ses mains. Elle regarda alors la pauvre femme qu'elle avait mis ko. Elle avait subi deux interventions coup sur coup et même si Naoya la refermait, de toute manière, selon son hôtesse, elle volerait en morceau. Elle posa tout de même le comprimé dans un coin, ne sachant quoi faire avec. Après tout, fallait peut-être qu'elle attendre un moment avant de le prendre ... Ou alors, elle devait le faire tout de suite. Elle ne savait.

"Vous êtes contente ?" demanda-t-elle à l'attention d'une quelconque caméra.

Elle savait qu'on l'observait. Mais ce qu'elle attendait maintenant, c'était de savoir comment prendre cette maudite gélule.

Majo Gore

Ainsi elle avait choisit l'option : Boucherie.  La chirurgienne ne semblait pas s'amuser, pourtant ce jeu est des plus divertissant, non ? Les humains n'ont apparemment le même sens de l'humour que moi, bon j'avoue que peu savent apprécier mes spectacles et mes mise en scènes particulière, mais quand même.

Ce que j'avais surtout apprécié dans son attitude ce fut d'assommer sa patiente à coup de plateau en fer, la seule chose qui me chagrina un peu c'est qu'elle n'ai pas fait saigner la tête de la victime.

C'est alors que la chirurgienne se mit à demander si j'étaie contente, elle semblait hésiter à prendre le comprimé, je la comprend parfaitement, qui ne se douterait pas que ce comprimé soit un piège, hors c'était l'une des rares choses inoffensives pour les invités.

Je saisis le micro et fait passer une musique en boucle. Suivit de commentaire pour le moins désopilants, enfin pour moi.

- Et nous avons une autre survivante ! Sachez très chère que ce comprimé sera votre salut pour guérir du poison, je vous suggères de quitter cette chambre et vous diriger vers la salle de réception où attendes les autres survivantes à cette épreuve, tout du moins une majorité.


D'un simple bouton la porte s'ouvrit, laissant la demoiselle partir de la chambre, une fois le palier passé, la porte se referma, laissant entendre une explosion dans la chambre, la patiente n'était d'aucune utilité maintenant et pouvait mourir, cela me fit pousser un de ces rires. La soirée n'était pas encore terminé que je m'amusais comme une folle.

La chirurgienne put voir douze femmes, certaines avaient le teint pâle, d'autres au contraire semblaient en parfaite santé physique, pour le mental on ne pouvait pas dire entre la peur et  la folie.

Je m'occupe des dernière participantes, au final seule quinze femmes eurent le droit de survivre. Je coupe les écrans et passe par un chemin pour apparaitre par la porte principale. Mon entrée en fit frémir certaines, d'autre avaient des yeux emplit d'envie de meurtre.

- Bien le bonsoir, j'espère que mon divertissement vous a plut. Mais ne riez pas trop vite, cela n'était que les préliminaires ...

Une des femmes se jète sur moi, couteau à la main, d'un mouvement rapide, je joue de la flute et la demoiselle ne bougea plus, elle vit sa propre main approcher la lame sous sa propre gorge, entaillant quelque peu la chair et faisant couler un peu de sang, j'arrête ma musique et la femme trop sur d'elle tomba à genoux, tremblante de peur.

- A priori certains veulent ma mort, mais vous ne vous doutez même pas de quoi je suis capable. Si l'un d'entre vous veut faire des réclamation je suis toute ouïe, mais c'est à vos risque et périls.

J'attends patiemment tout questionnement et requêtes. bien sur toute demande de grâce serait voué à l'échec.


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