Sans but... (PV Bleiz)

Jana se sentait bien. Cela ne lui était pas arrivé depuis qu’elle avait quitté la demeure de son ancien Maître. Assise dans l’eau, sur le bord d’un étang, la jeune esclave se détendait tout en s’amusant avec l’eau. Elle créait des petites vagues qui venaient s’échouer contre son ventre plat. Longtemps, elle s’était entraînée pour faire plaisir à son Maître mais le temps passant, elle avait fini par trouver ça plaisant. Logiquement à l’abri des regards, elle profitait de ce moment de calme. Mais elle ne s’attarda pas. Errant depuis plusieurs jours aux abords de Nexus, Jana avait faim. Jusqu’à maintenant, elle s’était nourrit de racines mais cela ne suffisait plus. Elle devait trouver de quoi manger rapidement sinon elle mourait de faim.

Elle se sentait si faible. Au moins, chez son Maître, elle était nourrie tous les jours. En repensant à l’homme à qui elle avait appartenu, la jeune esclave se mit à pleurer avant de s’asseoir à même le sol. Qu’allait-elle devenir ? Elle ne savait qu’obéir. Jamais elle n’avait été seule, livrée à elle-même. Anéantie, Jana se dit que la mort était son seul salut. Décidée à mettre un terme à sa vie, elle reprit sa marche en direction des collines.

Un kilomètre plus loin, Jana trouva ce qu’elle cherchait. Une crevasse naturelle, profonde d’une trentaine de mètres. Cela ferait l’affaire. S’approchant du précipice, elle ôta sa longue cape blanche. Jamais elle ne ferait l’affront à son Maître défunt de se tuer avec. A genoux, au bord du vide, elle fixait le fond de la faille, basculant d’avant en arrière.

« Pardonnez-moi Maître mais c’est trop dur… Je ne peux plus vivre ainsi… J’aurai du rester avec vous mais vous m’aviez ordonné de m’enfuir… »

Coupée du monde, Jana ne se rendit pas compte qu’il  avait quelqu’un derrière elle.

Bleiz marchait en direction de nexus. Il était parti pour une chasse dans les landes dévastée il y'a une semaine et comptait ce ravitailler avant de retourner un moment à Seikuzu pour dépenser l'argent qu'il avait gagné.

Il passait par les colline. C'était plus difficile mais plus court. Et Bleiz préférait ce qui pouvait lui faire gagner du temps. Après quelques heures de marches, il s'arrêta un instant et sorti un peu de viande séchée qu'il avait fait faire pour son voyage. Tandis qu'il mangeais, il sentit soudaine une présence au loin. Quelqu'un qui n'était pas habitué à être discret, marchait dans les collines. Curieux de natures, Et préférant aller au devant du danger plutôt que de l'attendre, il se mis à marcher tout en continuant son repas.

Il arriva alors prêt d'une crevasse assez profonde. Au bord d'elle se tenait une très jolie jeune fille qui semblait triste, mais aussi fatiguée et affamée. Elle ne devait pas avoir mangé depuis plusieurs jours. Bleiz la vis retirer sa cape et vit qu'elle était nue dessous. Malgré l'incongruité de la situation, Bleiz eus un début d'érection en voyant ce corps bien proportionné en tenue d'eve devant lui. Il l'entendis parler à un hypothétique maitre, disant qu'elle ne pouvait plus vivre ainsi.

Bleiz compris la situation. Il avait un temps travaillé pour des marchands d'esclave et savait bien que certains esclaves était parfaitement heureux de leur condition. Ils arrivaient que si leur maitre les abandonnais ou mourrait sans eux, ils étaient totalement désemparés et souhaitait se trouver un maitre le plus vite possible. Apparemment cette jeune fille souhaitait mourir. Il s'avança pret d'elle.

Vous savez que à cette hauteur, c'est pas très bon pour la santé de sauter ?

Elle se retourna vers lui. Elle était très belle et Bleiz ne pus s'empêcher de détailler son corps tout entier. Il remonta vers son visage et lui souris.

De plus, quand on décide de quitter le monde terrestre et ses plaisirs, on prend au moins le temps d'en profiter encore un peu.

Il se rendis compte que sa phrase pouvait avoir un double sens. Il décida de s'assoir et lui tendis un morceau de viande.

Bonjour je m'appelle Bleiz. Vous semblez avoir faim

Une voix d’homme l’a sortie de sa rêverie. Jana se retourna… et se retrouva face à un homme qui la dévisageait. De part sa tenue, la jeune esclave déduisit qu’il était fortuné. Instinctivement, elle se mit à genoux face à lui.

« Pardonnez-moi Monseigneur, je ne souhaitais en rien troubler votre tranquillité. »

Baissant la tête, son regard se riva sur le sol. Sa nudité ne la dérangeait pas, ayant passé la majorité de sa vie sans vêtement. Bien qu’ayant vu le morceau de viande qu’il lui tendait, elle ne fit aucun mouvement pour l’attraper. Son ventre criait pourtant famine mais Jana se refusait à l’écouter.

« Je me nomme Jana, Monseigneur… Je ne mérite pas cette nourriture, je n’ai rien fait pour avoir le droit de me nourrir. »

Comme tout esclave, la jeune femme avait appris que manger n’était pas un droit, mais une chose qu’il fallait obtenir en servant correctement son Maître. Il ne s’agissait en aucun cas d’un affront fait à l’homme qui se tenait assis face à elle. Lentement, elle se dressa pour se mettre à quatre pattes et avança jusqu’à son interlocuteur. Elle se remit à genoux à ses pieds, à moins de dix centimètres de la viande.

« Je suis une esclave. »

Bien que son collier à lui seul suffisait à montrer sa condition, Jana avait appris à le dire pour que, où qu’elle aille, aucune confusion ne soit possible. En cela, elle continuait à faire honneur à l’éducation qu’elle avait reçue. Et puis, la chaîne qui pendait entre ses seins confirmait ses dires.

« Je ne peux que vous remercier de votre offre mais il ne m’appartient pas de décider si je peux manger ou pas. »

Jana restait immobile aux pieds de l’homme, attendant de savoir ce qu’elle devait faire.

Elle s'excusait de troubler sa tranquillité Ce qui fit rire Bleiz.

Vous n'avez aucunement troublé ma tranquillité. Je m'ennuyais tout seul dans ses collines voilà qui me fait de la compagnie

Elle refusait sa nourriture disant ne pas avoir le droit de se nourrir du fait de sa condition. Elle avança à quatre patte vers bleiz, ce qui avait tendance à l'exciter encore plus. Elle se reposa devant lui.

Et bien enchanté Jana. Je pense que me tenir compagnie durant mon repas et pendant que je prend du repos, mérite que je partage ma nourriture avec vous. Vous méritez même de vous recouvrir.

Il savait comment marchais ses esclaves. Tellement habitué aux ordres qu'ils ne pouvaient rien faire par eux même.

De plus, s'il ne vous appartiens pas de décider si vous pouvez manger ou pas, il ne vous appartiens pas non plus de décider si vous pouvez vivre ou mourir. Dans ce cas vous ne devriez pas avoir le droit de sauter dans ce précipice.

Dit il en lui souriant et en lui faisant un clin d'oeil. Il posa la viande devant elle et sorti sa gourde d'eau

Mangez et buvez Jana. Considérez que c'est un ordre venant de moi. Si vous voulez vous trouvez un nouveau maitre, comme je le suppose, vous devez vous maintenir en bonne santé.

La voix de l’homme était réconfortante. Il ne faisait aucun doute qu’il savait ce qu’était une esclave. Jana l’écoutait en silence, attentive. Bleiz était la première personne qu’elle croisait depuis cette sinistre nuit. Il lui ordonna de se restaurer.

« Si tel est votre ordre Monseigneur, je vais manger. »

Saisissant la viande, elle mordit dedans à pleines dents. Elle était délicieuse. Il ne lui fallu pas longtemps pour l’avaler entièrement. Par contre, elle ne toucha pas à la gourde. Pour la simple raison qu’elle ignorait comment se servir d’un tel objet. Relevant doucement la tête, elle regardait son sauveur d’un air perdu.

« Pardonnez-moi mais personne ne m’a jamais appris à me servir de votre récipient. »

D’un mouvement de tête, elle désigna la gourde. Avant de se recroqueviller sur elle-même. Elle le savait, une esclave qui n’obéissait pas méritait une punition. Elle se mit à trembler. Jana sentait l’eau dans la gourde mais ne voyait pas comment l’atteindre. Et comme son pouvoir était basé sur l’eau, cela la mettait dans un état de stress extrême. C’est la raison pour laquelle son ancien Maître lui laissait toujours une gamelle remplie à disposition en permanence. La jeune E.S.P.er peinait à se contrôler. Elle priait le ciel que l’homme face à elle ne lui en tiendrait pas rigueur. Comment allait-il réagir en découvrant qu’elle n’était pas une simple esclave ? Son état de fatigue l’empêchait de reprendre le dessus. Il fallait absolument qu’elle puisse boire. Ne pouvant rien faire d’autre, Jana leva un regard suppliant vers l’homme.

Elle ne savait pas ce servir d'une gourde ? cela laissai imaginer comment son maitre s'était occupé d'elle. Bleiz vis qu'elle semblais effrayée par lui. Pensait elle qu'il allait la punir pour ça? La responsabilité d'un maitre selon Bleiz était au moins d'éduquer un peu son esclave. Elle le regardait avec des yeux implorant.

Ne t'en fait pas ma petite. Il n'y a pas de honte à être ignorant. La vrai honte est de refuser d'apprendre. Regarde bien

Il pris la gourde, ouvris le bouchon en dévissant, porta le goulot à ses levres et bu un peu d'eau.

Tu vois, tu porte l'ouverture à tes lèvres et tu bois tout doucement pour ne pas en reverser. Mais si tu en renverse c'est pas grave ça m'arrive aussi quand je fait pas attention.

Il lui donna la gourde et la regarda boire. Elle semblait être effrayée par quelque chose et ce n'était pas lui. Ou du moins pas directement. Il sortit un autre morceau de viande séchée et ce mit à manger histoire de la mettre à l'aise en ce montrant un peu plus humain. Il enleva son manteau et ce retrouva en simple chemise devant elle. Il détacha son épée de sa ceinture sans geste brusque pour qu'elle ne croit pas qu'il veuille s'en servir contre elle, et s'allongea un moment sur le dos.

Bleiz lui montra comment boire avec une gourde. Sa gentillesse étonnait Jana mais elle ne le montra pas. S’appliquant, elle se désaltéra et l’eau fraîche lui fit un bien fou. Bon d’accord, au départ, elle était tiède mais Jana l’avait refroidit en prenant garde de ne pas éveiller les soupçons de l’homme. Une fois terminée, elle reposa la gourde au sol.

« Je vous remercie pour votre bienveillance Monseigneur. Voyez-vous, mon Maître me donnait à boire dans une écuelle. »

Elle regarda l’homme enlever son manteau et son épée. Jana n’avait pas peur des armes, elle avait grandi avec. Bleiz s’allongea sur le dos. La jeune esclave ne bougeait pas. Voulant agrémenter le repos de son sauveur, elle commença à chantonner, modulant sa voix pour en faire une mélodie particulièrement agréable à l’oreille. Il s’agissait d’un air ancien facilitant la détente. Réalisant que l’homme ne lui avait rien demandé, elle s’arrêta.

« Mon Maître m’a initié aux arts ainsi qu’au chant. »

Elle souriait doucement.

« J’ai eu la chance de pouvoir étudier et pour cela, je lui en serais éternellement reconnaissante. »

La jeune esclave reprit sa mélopée. Les yeux fermés, elle se laissa entraîner par son propre chant, se détendant enfin après des jours de tension. Lentement, elle commença à onduler au rythme de sa voix, oubliant jusqu’à la présence de Bleiz. Dans sa bulle, rien ne pouvait plus l’atteindre. Son ancien Maître aimait quand elle était dans cet état car Jana était toujours en pleine forme ensuite.

Une écuelle ? inhabituel.

Il s'était allongé quand il entendis une voix mélodieuse chanter un air des plus agréables à l'oreille. Il en profita un instant fermant les yeux. Il n'était pas étonné que Jana sache bien chanter car les esclaves ont toujours une utilité. Bleiz aurait plus imaginé la fille comme esclave sexuelle vus ses formes envoutantes mais apparemment elle servait à chanter pour son maitre et ses invité.

Elle lui dit que son maitre lui avait effectivement appris à chanter et qu'apparemment elle lui était reconnaissante. Elle repris son chant et bleiz leva les yeux vers elle pour voir qu'elle avait fermé les siens elle semblait détachée du monde emportée par son chant et bougeais au rythme de la musique. Bleiz s'assit et profita de l'agréable spectacle qu'elle lui offrais souriant sincèrement.

Quand la chanson fut finie, Bleiz applaudis doucement.
Bravo damoiselle votre maitre vous a bien formé. Votre voix et plus douce que nombreuse chanteuse que j'ai connue.

Il récupéra sa gourde pleine d'eau et haussa un sourcil en la sentant plus froide qu'elle ne devait l'être. Il regarda la jeune fille un instant. était-ce elle qui avait fait ça ? était-ce une sorcière ou une Esper ? Bleiz n'en savait rien mais il savait qu'elle ne voulais pas sa mort sinon elle aurait profité du moment ou il était allongé et vulnérable. Il se détendis et se dit "qui vivra verra".

Et maintenant jolie petite Jana ? quel sont vos projets ?

Reprenant doucement conscience, Jana venait de cesser son chant. Son bienfaiteur l’applaudit en la complimentant, ce qui ne manqua pas de la faire rougir. Elle le gratifia d’un sourire.

« Je vous remercie pour ce compliment mais tout le mérite en revient à mon Maître, sans lui, je n’aurais jamais eu la chance de pouvoir apprendre. »

La jeune esclave ne prit pas garde à la réaction de Bleiz lorsqu’il se saisit de la gourde. Comme à son habitude, elle gardait le regard rivé au sol. Frissonnant légèrement, elle se leva pour remettre sa cape avant de se remettre à genoux.

« Et maintenant jolie petite Jana ? quel sont vos projets ? »

Interloquée, Jana releva la tête. Ses projets ? Mais elle était une esclave ! Comment pourrait-elle avoir des projets ?

« Je… Je suis une esclave Monseigneur, il ne m’appartient pas décider de ma vie… D’ailleurs, je ne saurais même pas comment faire. »

Sans prévenir, la jeune E.S.P.er s’allongea sur le sol, se mettant en boule, entièrement recouverte de sa cape qui pour une fois, dissimulait sa nudité.

« Je vais attendre ici que quelqu’un veuille bien de moi Monseigneur, tout simplement. »

La voix de Jana était calme. La jeune femme était résignée à attendre la mort si personne ne venait. Après tout, elle n’était rien.

Attendre ici que quelqu'un veuille de vous ? vous risquez d'attendre longtemps alors car personne ne viens par ici.

Décidément elle était vraiment convaincue de son statut d'esclave et de soumise. Il ne la ferrai pas changer. Elle ne le voulais pas et il n'en aurait juste pas le temps avec la vie qu'il mène.

Vous savez vous auriez plus intérêt à vous rendre en ville et à vous chercher un maitre là-bas. Je suis sur qu'une jolie fille comme vous avec un tel talent pour le chant trouvera vite

Il la regarda un instant. La ville était sur son chemin et il n'avait rien de mieux à faire donc il le lui proposa.

Si vous voulez je peux même vous accompagner et vous aider à vous...vendre. Je connais un peu le système.

Il la regarda guettant sa réaction.

Bleiz lui proposa de l’accompagner en ville pour se trouver un nouveau maître, prétextant qu’elle n’aurait aucun mal à en trouver un vu son talent de chanteuse. Jana ne put s’empêcher de sourire. Elle se redressa puis se remit debout lentement.

« Si vous souhaitez m’aider Monseigneur, je me dois de vous faire savoir que le chant n’est pas la seule chose que je sache faire… Ainsi en a voulu mon Maître en faisant de moi une esclave pouvant répondre à la moindre demande. »

Pour la première fois, elle plongea son regard dans celui de Bleiz. La jeune esclave ne cherchait en aucun cas à le mettre en colère, juste à remercier son bienfaiteur.

« J’ai appris à tenir un logis, à faire en sorte que mon Maître n’ait à se soucier de rien quand il revenait de ses voyages. Mais le plus important à ses yeux restait que je me devais de le satisfaire quelles que soient ses envies, ou le lieu où nous étions. Pour cela, j’ai passé quelques mois dans un sérail à apprendre comment procurer du plaisir en toutes circonstances. »

Tout en parlant, Jana s’était rapprochée de Bleiz. Elle laissa glisser sa cape au sol dans un mouvement gracieux.

« Vous pensez que quelqu’un voudra de moi ? »

Offerte et nue devant l’homme, Jana attendait sa réponse.

Elle se redressa et Bleiz la vit debout devant lui portant uniquement sa cape. Elle lui dit que le chant n'était pas son seul talent et plongeant son regard elle lui dit qu'elle avait été formée à tenir un logis et plus important selon elle, avait été formé au arts du plaisirs dans un sérail.

Ainsi cette beautés n'avait pas seulement un joli corps, mais elle savait aussi s'en servir. Elle s'approchait de lui laissant tomber sa cape au sol. Voir ce corps nus offert à lui, et imaginer tout ce qu'il pourrait faire avec fit naitre en lui un profond désir accentué par un sevrage sexuel de plusieurs semaines, ainsi qu'un très net début d'érection. Il la regarda dans son ensemble puis repris la conversation.

Tout d'abord, je sais que vous n'accepterez jamais de me traiter en égal mais je préfèrerai que vous m'appelliez simplement Bleiz.

Ensuite, vus votre beautée et vus ce que vous m'avez dit sur votre expérience, je pense que beaucoup voudront de vous. Moi en tout cas, une femme comme vous je ne lui dirai pas non

Jana ne bougea pas pendant que Bleiz détaillait son corps. Cela ne la dérangeait nullement, ayant eu l’habitude d’être ainsi exhibée. Sa demande étonna quelque peu la jeune esclave mais après tout, libre à cet homme de lui imposer la façon dont elle devait l’appeler. Elle sourit franchement au reste de ses paroles. Jana n’avait pas besoin de baisser les yeux pour savoir qu’elle ne laissait pas son interlocuteur indifférent. La respiration de ce dernier s’était légèrement modifié, peu pour un œil non averti, mais pas pour elle. Durant son séjour au sérail, il lui avait été enseigné qu’il existait un certain nombre de détails pour savoir si une personne vous trouvait désirable ou pas, et pas seulement en regardant en direction de son entrejambe lorsqu’il s’agissait d’un homme.

« Soit, puisque vous le souhaitez, je vous appellerai donc Bleiz.  Quant à mon expérience… »

La jeune E.S.P.er ne termina pas sa phrase, regardant Bleiz avec un air coquin. Esclave, elle l’était mais elle aimait les plaisirs de la chair. Et puis, l’homme s’était montré gentil à son égard. L’envie de le remercier vint naturellement à l’esprit de Jana. Elle se rapprocha encore de Bleiz jusqu’à venir coller son corps nu contre lui. Son Maître lui avait souvent dit qu’elle aurait fait des merveilles dans un bordel tant le sexe lui plaisait. Jana ferma les yeux quelques secondes. Quand elle les rouvrit, le désir et l’envie y étaient présents. Sous l’effet du plaisir, la craintive demoiselle se transformait rapidement en une amante attentionnée et dévouée.

« Si vous devez m’aider à me vendre, laissez au moins vous montrer mes autres talents… Bleiz… »

Son regard changea alors. Elle devait avoir remarqué que Bleiz l'avait reluquée. Elle s'était approchée de lui tout doucement et avais collé son corps nus contre lui si bien qu'elle ne pouvait plus ignorer son érection dorénavant. Elle ferma les yeux puis les rouvris en lui proposant de lui montrer ses autres talents.

Heu...vous savez je ne suis pas sur que faire ce genre de chose soit très sure dans un endroit exposé comme celui là

Néanmoins il ne saurais ignorer l'envie qu'il avait de cette petite. Ni l'érection qui palpitait dans son pantalon. Il n'avait pas l'habitude de demander ce genre de service mais peut-etre que...

Néanmoins je dois avouer que la vue de votre corps m'as mis dans un certain état. Peut-etre pourriez vous m'aider de quelques manières ?

Le corps calé contre celui de Bleiz, Jana n’ignorait rien de l’état de l’homme. Et visiblement, il n’avait rien contre le fait de tester ses autres « talents »

« Je peux en effet vous soulager Bleiz. »

La jeune esclave se laissa glisser au sol lentement tout en restant contre Bleiz. Jana put apprécier la taille du membre lorsque sa poitrine passa dessus. Une fois à genoux, elle sortit délicatement la hampe de son carcan de tissu. Jana commença par en agacer le gland avec sa langue avant de prendre le sexe en bouche. Commençant de longs va et vient, la jeune E.S.P.er se concentra sur l’eau contenue dans le corps de l’homme. En agissant dessus, elle ne faisait que renforcer les sensations ressenties. Captant dans le même temps le mouvement d’une rivière souterraine, son corps ondula en cadence avec le courant, accentuant ainsi sa prise en bouche. Jana sentait le sexe dressé palpiter. Dieu qu’elle aimait ça ! Abandonnant le membre dressé de Bleiz, Jana goba les testicules. Tout en les suçant, la jeune esclave faisait courir sa langue sur leur totalité. Elle retourna s’occuper du membre gonflé de sang, l’aspirant avec avidité entre ses lèvres. Relevant la tête quelques instants, elle s’adressa à Bleiz.

« Cela vous convient-il ? »