Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Une simple esclave...

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

William Dolan

E.S.P.er

Une simple esclave...

samedi 28 août 2010, 12:34:31

       Une nouvelle ère commence pour William Dolan. Une ère qui s'est amorcée avec un événement on ne peut plus plaisant : la mort de son père. Le vieux noble maitre des finances du royaume s'était éteint dans son lit tremblant et crachotant au milieu de ses humeurs. Une fin à l'image de ce qu'a été sa vie ; pitoyable. Quoiqu'il en soit, cet imbécile avait sur son lit de mort reconnu son fils William qu'il avait déshérité lorsque ce dernier était parti à l'aventure. Un geste de clémence inutile, car le jeune homme aurait bien trouvé un moyen de récupérer son héritage même sans cela. Étant fils unique et seul héritier, il ne souffrait d'aucune concurrence. Il possédait maintenant un manoir près du palais, des gens, des rentes et quelques terres en province.

       Bien entendu, il lui fallait réorganiser tout cela. Il avait donc mis entre parenthèse sa vie sur terre et avait délégué la gérance de son cabinet à l'un de ses plus talentueux associés. Rester à Nexus était hors de question puisqu'il détestait cette ville mais il s'était résigner à y passer un long moment jusqu'à ce que les affaires de sa famille soient entièrement sous sa coupe. En effet, s'il n'était pas là pour réclamer son dû, la famille éloignée ou même la couronne pourrait le réclamer à sa place, et il était hors de question de se priver d'une telle fortune.

       William marchait dans les rues pavés de la capitale. Ses bottes en cuir noir martelaient le sol à chacun de ses pas et sa cape vert à liseré d'argent ondulait derrière lui. Il était richement habillé. Une tunique verte, satinée par endroit avec des motifs brodés en fil d'argent, un pantalon foncé aux reflets émeraudes, et une ceinture dont la boucle - toujours en argent - représentait un faon empêtré dans les ronces, blason de la famille Dolan.

       A force de déambulation, William arriva bientôt sur la place du marché qui comme d'habitude était bondée. Marchands zélés, gamins qui slalomaient entre les passants, nobles et roturiers se mélangeant sans distinction, et tout cela dans une cacophonie enjouée. Pourtant à mesure qu'il avançait, le bruit se fit moins oppressant. En effet, il venait d'entrer dans la section réservée aux marchands d'esclaves. Des estrades où étaient présentés les produits s'étendaient de chaque côté de l'allée. Aux pieds de ses estrades des petites foules réunies écoutaient les marchands vanter la force d'un esclave, ses pouvoirs magiques ou bien sa beauté. William n'était pas forcement venu pour acheter mais il n'était pas impossible qu'il se laisse charmer. Pas de terranide, ça c'était certain, mais il suffisait de très peu pour attirer son attention.

Succubus

Re : Une simple esclave...

Réponse 1 samedi 28 août 2010, 13:15:52

- Toi là.

Succubus releva la tête, visiblement elle avait dormi, puis regarde le vendeur en se pointant du doigt.

- Oui toi, tu vas me faire le plaisir de monter sur l'estrade et de montrer tes talents, maintenant !

Il y avait trop de bruit dans la foule pour que les nobles et autres acheteurs potentiel est entendu la voix du vendeur. Le succube se frotta un peu les yeux et se lève pour ensuite aller vers l'estrade, montant les marches une par une, elle prit au passage des bâtons du diable et un petit ballon de jonglage. Le vendeur misait sur l'originalité que sur la présentation standardisée, cela lui avait ramené bien des nobles pouvant ainsi voir en temps réel la souplesse et l'endurance des esclaves.

Aussi Succubus à faire un magnifique spectacle de jonglerie où elle dansait, virevoltant sur l'estrade sous les commentaires du vendeurs qui avait prit soin d'user de ses propres cotations pour vendre ces articles.

- Cette perle est un succube femelle qui possède la faculté de se mouvoir aussi vite que l'éclair, elle a été dressée par mes soins pour vous apporter satisfaction. Mise à prix de base : 60 000 pièces d'or.

La foule eut le souffle coupé à l'annonce du prix, mais certains semblèrent être plus préoccupé sur la prestation de la demoiselle, plutôt que du prix de vente et les première enchère commencèrent. Ce que le vendeur avait dissimulé, c'était qu'elle n'avait pas eut besoin de dressage, il avait aussi remarqué qu'elle ne possédait aucun marquage désignant un esclavagiste comme son dresseur et il n'avait pas la matériel nécessaire pour la marquer.

- 62 000 !

- 63 000 !

- 65 000 !

Le vendeur se frottait les mains, car il allait les plumer, en effet la capacité de se mouvoir rapidement nécessite que les pierres annihilant son pouvoir, se situant sur le collier de Succubus, soient en levé hors pas un seul de ses imbéciles ne le ferrait par crainte de voir cette esclave les tuer, sans compter l'inflation du prix des pierres qui étaient une aubaine pour s'enrichir davantage. Les nobles semblèrent hésité à renchérirent.

- Personne au-dessus de 65 000 ?

C'est alors qu'un bruit de chute se fit entendre, Succubus venait d'essayer de faire une figure complexe et n'a pas eu le temps de bien se réceptionner, ce qui fit qu'elle se trouva le cul par terre. Le vendeur lança un regard assassin à l'esclave qui venait de mettre en l'air toute possibilité de surenchérissement.

- 65 000 une fois ! 65 000 ! deux fois ! ...

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une simple esclave...

Réponse 2 samedi 28 août 2010, 14:19:38

       Comme promis, le regard de William fut attiré. Lui-même ne comprenait pas ce phénomène qui faisait qu'il était tellement attiré par certaines femmes. Elles semblaient être des anges, des êtres d'une pureté infinie descendus vivre dans la fange parmi les humains et qui auraient vues leurs ailes brulées par la vulgarité de cette espèce. Enfin, modérons tout de même nos propos. La jeune fille qui jonglait sur cette estrade restait une esclave ; aussi gracieuse soit-elle, il ne s'agissait que d'un objet. Et un objet qui semblait avoir un prix exorbitant par-dessus le marché. William fronça les sourcils en entendant un prix de départ aussi élevé. Il s'approcha de l'estrade pour voir qui était l'esclavagiste qui avait tant d'impudence, mais il ne le reconnut pas. Sans doute un petit marchand qui essayait de se faire une place parmi les grands à coup d'arnaque.
       Dolan assista donc à l'enchère en regardant le corps de l'esclave se mouvoir avec grâce. Puis, il retint instinctivement son souffle lorsqu'il vit le mouvement raté qui la projeta inévitablement par terre. Le jeune noble se mit alors à rire, mettant sa main devant sa bouche par soucis de correction. Il ne se moquait pas de l'esclave. Le visage de l'homme qui venait juste de renchérir à 65.000 était livide. L'homme savait qu'il venait de se faire avoir en beauté et qu'à deux secondes près, il n'aurait jamais levé la main pour surenchérir. C'était trop drôle. Ce qui était encore plus amusant était sans doute la tête de l'esclavagiste qui voyait sa vente dévalorisée en l'espace de quelques secondes.

       C'est alors que William leva la main pour surenchérir de 1000 pièces. Il était fort probable que l'esclave soit pour lui et il aperçut même l'homme livide qu'il venait de délivrer de son enchère, pousser un petit soupir de soulagement. Malgré les apparences, Dolan ne s'engageait en rien. Il avait le rang nécessaire pour refuser une enchère s'il jugeait que les conditions de ventes n'étaient pas remplis. Si le marchand ne lui fournissait pas la preuve que l'esclave était bien une démone – et il y avait peu de chance qu'il puisse le faire – le jeune noble pouvait tout à fait annuler l'affaire. En fait, il n'appréciait pas beaucoup le système d'enchère. Les marchands mettent la pression sur les clients, les obligeant à prendre une décision rapidement et donc à se tromper. De plus, on ne pouvait même pas inspecter la marchandise. Non décidément, William n'était pas fan de ce genre d'escroquerie légal et il ne se gênerait pas pour s'assurer de la véracité de ce que le marchand avait dit avant de sortir la moindre pièce d'or.

       Comme William l'avait prédit, personne ne surenchérissait sur son prix et l'esclavagiste ne fit pas durer le suspens plus longtemps, désireux d'en finir au plus vite avec son esclave maladroite. L'enchère lui fut accordée et William rejoignit tranquillement la petite roulotte derrière l'estrade qui permettait le retrait des marchandises. L'esclavagiste se présenta à lui et le détailla de haut en bas. Il repéra immédiatement le sang bleu ; son sourire se fit plus prononcé et sa voix plus mielleuse. Il lui donna des "monseigneur" et des "messires" avec largesse tout en l'invitant à rentrer dans la roulotte. L'esclave fut amenée et William put enfin l'apercevoir de plus près. Il s'en approcha sous le regard attentif de son actuel propriétaire. Ses mires vertes passèrent sur tout son corps, la jaugeant sans la juger, l'expertisant sans l'admirer. William connaissait le métier. Il savait comment étudier une esclave et ce qu'il fallait regarder. Il n'y avait pas de trace de marquage ; c'était souvent le cas avec les articles sexuels pour ne pas les enlaidir. Elle portait un collier munie de pierres d'inhibitions; ce qui signifiait que sa prétendue vitesse était sans doute vraie. Mais qu'en est-il du dressage? Pourquoi inhiber le pouvoir d'une esclave dressée? Cela sera l'objet de sa première question.

       -Si j'ai bien compris, récapitula William. Il s'agit d'une démone dotée d'une vitesse surhumaine dressée par vos soins. A quoi sert ce collier dans ce cas? Vous n'avez pas confiance en vos talents maitre esclavagiste?

        Si le ton de William était légèrement moqueur, son sourire l'était ouvertement. Tourmenter ce genre de bonhomme qui se croit plus intelligent que la moyenne était l'un de ses passe-temps préférés.

       -Où cet homme t'a-t-il capturé? Demanda-t-il directement à l'esclave d'une voix douce avant d'avoir laissé le temps au marchand de répondre à sa première question.

       William se fichait de savoir d'où l'esclave venait. Il voulait savoir s'il s'agissait d'une première acquisition ou non. Avait-elle déjà eue un maitre ou une maitresse? Dans ce cas, avait-elle vraiment été redressée? Même si c'était parfois nécessaire lorsque le maitre précédent était trop laxiste, cela restait tout de même assez rare.

Succubus

Re : Une simple esclave...

Réponse 3 samedi 28 août 2010, 14:47:20

Le vendeur ne répondit pas tout de suite, montrant clairement des signes d'hésitation, il n'avait pas pensé une seule seconde à ce que l'un de ses clients soit aussi curieux, surtout que la majorité des êtres ayants des pouvoirs se devait d'avoir ses pierres.

- Vous savez messire le dressage fait, même pour une professionnel, n'est jamais parfait à 100% et idiot serait celui qui oserait le prétendre, les pierres sont seulement une garantie, même si je peux vous assurer qu'il y a de très faible chance qu'elle se rebelle ou ne vous portes atteinte d'uns quelconque manière.


Succubus était dans un coin, les jambes repliées contre sa poitrine, les bras enlaçant sa tête, visiblement elle dormait, jusqu'à ce que son futur maître lui pose une question qui fit grincer des dents le vendeur qui avait oublié de dire à succubus de dire sa version et non celle qu'elle allait dire. Elle ouvrit sa bouche où une voix douce et apaisante résonna.

- Il a acheté Succubus lors d'une vente aux enchères des biens de l'ancienne maîtresse de Succubus, la maîtresse s'appelait Miriame Dornel et la maîtresse est morte d'un arrêt du cœur.

Le vendeur ne pouvait rien y redire sous peine de se rendre encore plus ridicule, il espérait seulement que l'acheteur n'allait pas changer d'avis et de ce fait couler son commerce. Le vendeur se demandait s'il ne c'était pas attaqué à une trop gros morceau et décida de tenter quand même une réponse, bien que bancale.

- Certes je l'avoue je ne l'ai pas capturé, mais je l'ai dressé monseigneur.

Les dire du vendeur était en contradiction avec ceux de Succubus, sinon pourquoi aurait-elle prit autant de soin à appeler son ancien  détenteur "maîtresse".

Le vendeur n'était pas en train de se sortir de son trou, mais plutôt s'y enfonçait davantage, c'est ce qui arrive quand on s croit plus malin que l'autre.

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une simple esclave...

Réponse 4 samedi 28 août 2010, 15:25:12

       William s'en doutait et il avait espéré que l'esclavagiste ne pense pas à demander à l'esclave de mentir. Ce qui était le cas et la supercherie avait été mise au grand jour. Dorénavant, William n'était plus dans l'obligation d'acheter la jeune fille. Ce qui était rassurant au cas où cette dernière ne répondait pas à quelques critères essentiels. Le jeune noble entendit ensuite le marchand tenter de masquer son mensonge par un autre. Il perdait son temps. Le marchand avait perdu toute crédibilité aux yeux de Dolan qui ne l'écoutait même plus. Il allait maintenant tout vérifier par lui-même.

       Dolan s'accroupit pour se mettre à sa hauteur et lui prit le menton pour qu'elle le regarde. Il la gratifia d'un petit sourire contrit comme s'il s'excusait à l'avance et lui décocha une gifle. Il ne laissa cependant pas sa tête partir sur le côté comme elle l'aurait due. William était à l'affut de la moindre lueur de colère dans les yeux de l'esclave. C'était un bon moyen de vérifier si elle était soumise ou non. La prendre par surprise et tester sa fierté. Les résultats étaient plutôt concluant dans l'ensemble et même si ce n'était pas une science exacte, c'était suffisant pour le noble.
       William lui lâcha enfin le menton et se releva. Il se tourna ensuite vers le marchand en lui jetant un regard froid.

       -Enlevez-lui les pierres d'inhibitions et montrez-moi sa vitesse, je vous prie, ordonna-t-il. A-t-elle des compétences martiales?

       Ça serait l'idéal. Terra était dangereuse, une garde du corps ne serait pas superflue. Et puis, il y avait un côté esthétique non négligeable au fait d'avoir une esclave magnifique et entrainée au combat qui vous suit partout. William alla donc s'asseoir sur une chaise et attendit. Discrètement, il glissa la main dans sa poche et enfila un petit anneau qui trainait au fond. Comme il ne faisait pas confiance au marchand, il préférait prendre ses précautions quand à une éventuelle rébellion de cette esclave, et ce, même si le risque était quasiment nul.

Succubus

Re : Une simple esclave...

Réponse 5 samedi 28 août 2010, 16:04:21

Succubus sentit la main de William s'imprimer sur sa joue, la rendant rouge et légèrement chaude, mais aucune lueur d'un quelconque sentiment ne brilla dans ces yeux, elle n'avait même pas cherché à éviter le coups, se le prenant de plein fouet, l'esclave ne versa même pas une larme, elle était une marionnette, un outil, rien de plus, rien de moins.

Le vendeur ne fit rien, car il se savait piégé et ne pouvait que faire son possible pour que l'acheteur soit satisfait de l'article. Il s'approcha de Succubus pour demander à cette dernière de bien vouloir se lever, histoire qu'il puisse retirer facilement le collier. Pour la question des compétences mariales, il ne répondit que par une simple phrase.

- Vous n'avez qu'à lui demander messire.

Il murmura à l'oreille de l'esclave.

- Si tu ne fais pas tout pour te vendre tu le regrettera amèrement.

Cette menace ne fit rien sur le psyché de Succubus, car elle n'avait de sentiment, la peur étant donc inexistante, chose que visiblement le marchand avait zappé.

Succubus se lève et puis d'un coup disparait réapparaitre, un couteau sous la gorge, la demoiselle l'avait subtilisé aux marchand au passage.  Elle lança le couteau conte un poteau et se mit en face de William, le bas de sa robe de style chinois voltigea un peu, le fait qu'elle soit fendu aux hanches laissait voir qu'elle ne portait pas de culotte, à vrais dire la robe était assez moulante pour montrer qu'elle ne portait rien d'autre en dessous.

Le marchand fut livide en ayant vu l'utilisation de sa capacité, le pire c'est qu'elle n'avait fait aucun mouvement inutile, montrant que Succubus maîtrisait ce pourvoir à la perfection. Le marchand était sidéré qu'il en oublia la présence de son acheteur.

- Succubus comment ...

- Maîtresse Miriame avait Succubus comme femme de compagnie, objet de plaisir, mais aussi comme garde du corps, Succubus peut tuer si  le détenteur de Succubus le désire, elle peut aussi mourir si son maître ou sa maîtresse l'ordonne.

Elle avait déjà démontré son talent pour assassiner une personne, même si elle n'avait pas terminé son geste, le plus effrayant pour le marchand fut que Succubus, n'ayant aucun sentiment, n'hésita dans aucun de ces geste, ni dans n'importe quelle phrase.

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une simple esclave...

Réponse 6 samedi 28 août 2010, 16:40:30

       -Je la veux, annonça simplement William.

       Dolan était en droit de renégocier le prix de l'esclave mais il n'y tenait pas. Si, de toute évidence, le marchand n'avait rien à faire de son honneur, ni de sa réputation, ce n'était pas le cas du noble qui ne voulait pas que l'on dise qu'il avait marchandé le prix d'une enchère terminée. Il sortit donc un parchemin et rédigea un bon pour un retrait de 66.000 pièces. En effet, il ne se promenait pas avec une telle somme sur lui et il donnait donc au marchand un papier qu'il pourrait échanger auprès de sa trésorerie. Cette pratique était évidement réservée aux nobles de son rang dont l'honnêteté n'était pas une vertu mais bien une nécessité. Il signa le papier officiel et y apposa son sceau. La jeune fille lui appartenait désormais, aussi révoltant pouvait paraître le fait qu'un être humain appartienne à un autre. Pourtant, William n'était plus sur terre. Les valeurs morales étaient complètement différentes ici.

       -Gardez vos pierres, fit-il avant de s'en aller.

       William prit ensuite la main de la jeune fille et l'entraina à sa suite. Il marcha un petit moment sans accorder un seul regard à la jeune fille. Elle semblait ne pas exister hormis le contact de sa main dans la sienne. Lorsqu'ils se furent un peu éloignés du brouhaha du marché, les rues étaient beaucoup moins bondées, voir déserte. Ce n'est qu'à ce moment là qu'il s'arrêta et se retourna pour faire face à sa nouvelle acquisition.

       -Je suis maintenant ton maitre, annonça-t-il sans préambule. J'attends de toi que tu joues un rôle de garde du corps. Tu as le droit de tuer ce qui me nui. Et surtout, je veux que tu obéisse au moindre de mes ordres sans hésitation, ni discussion.

       Ses mires émeraudes étaient restées fixées sur celles de son esclave pendant tout le temps où il énonçait ses directives. Puis, elles dévièrent pour se poser sur un point au-dessus son épaule. D'un regard circulaire, il s'assura qu'il n'y avait personne d'autre que eux et le mendiant qu'il venait d'apercevoir derrière la jeune fille. Les yeux du noble se posèrent de nouveau sur son esclave et se firent autoritaires.

       -Tue l'homme derrière toi, ordonna-t-il comme s'il lui demandait de porter sa cape.

Succubus

Re : Une simple esclave...

Réponse 7 samedi 28 août 2010, 17:05:03

Succubus se laissa trimballer sans offrir la moindre résistance, elle aurait été trainée cela ne l'aurais fait ni chaud ni froid, un pantin ne réfléchit pas, il se laisse manipuler pour la personne à laquelle il est rattaché. Succubus ne bougea plus au moment où son nouveau maître fit volte-face et ce qu'elle entendit ne fut accueillit par aucune réaction, que cela soit positive ou négative, on avait vraiment l'impression d'avoir affaire à un corps mort dont une magie quelconque ne faisait que la mouvoir et empêcher un signe de décomposition.


       -Tue l'homme derrière toi, ordonna-t-il comme s'il lui demandait de porter sa cape.

Le mendiant entendit la remarque et se mit à courir en criant pour que quelqu'un lui vienne en aide, l'esclave disparut du champs de vision l'espace d'un instant pour réapparaitre devant le pauvre qui vit dans la main droite de Succubus son coeur qui battait encore, l'esclave le réduit en bouillit et l'homme s'effondra le regard apeuré et le teint livide.

Pour Succubus avoir tué cet homme c'était comme casser un jouet, elle revint vers Wiliam sans dire un mot, la main laissant couler les dernière gouttes de sang par terre, si une personne s'avisait d'inspecter le cadavre il aurait conclut à l'attaque d'une créature qui n'en n'avait qu'à son cœur.

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une simple esclave...

Réponse 8 samedi 28 août 2010, 20:42:19

       L'homme pouvait crier autant qu'il voulait. Tuer un mendiant en plein Nexus c'était un peu comme mettre un coup de pied dans un pigeon en plein Paris ; on désapprouve mais on ne fait rien. Et puis qui sait? Peut-être que le mendiant essayait de voler le noble et que son garde du corps avait réagi comme il se devait. Quoiqu'il en soit ça faisait un parasite en moins. Quel dommage qu'on ne puisse pas faire de même sur terre. Dolan devait bien admettre que l'éthique de Terra avait des bons côtés.

       Le jeune noble ne dit rien lorsque son esclave revint vers lui, mais il était très impressionné. On peut dire ce qu'on veut, son pouvoir était simple mais dévastateur. William pouvait l'opposer à un pyro-aéro-éléctro-nécromancien-grosbill expert au maniement de toutes les armes connues et inconnues ou toutes autres bizarreries dans le même genre impossible à tuer, si elle disparaissait et réapparaissait dans son dos avec son cœur dans la main, ça ne changerait pas grand chose à l'affaire. A part un dieu ou tout ce qui se moque d'avoir une épée plantée dans le ventre, qu'est-ce qui pourrait lui tenir tête? Bon, William s'enthousiasmait peut-être un peu trop, mais il fallait au moins avoir des réflexes surhumains pour éviter une seule de ses attaques.

       -Marche à côté de moi, ordonna-t-il tout en se remettant en route.

       Normalement, les esclaves marchaient derrière leur maitre pour que ce dernier n'est pas à souffrir de leur présence, mais le noble trouvait que c'était plus agréable ainsi. Il mirent environ 10 minutes pour arriver au manoir des Dolan. C'était une bâtisse sans prétention qui ne concurrençait pas les palais de la haute noblesse, dont William ne faisait pas parti. Elle restait tout de même très luxueuse et élégante.
       Ils entrèrent et furent accueillit par le régisseur, un esclave, mais pas n'importe lequel. C'était un peu le chef des esclaves. L'homme aux épaules voutées et à la calvitie naissante s'approcha donc de son maitre et jeta un coup d'œil surpris à la femme qui l'accompagnait.

       -Monsieur n'a pas été tendre avec la trésorerie à ce que je vois, s'exclama le bonhomme avec une voix trainante, mais pleine d'humour.

       Les esclaves qui parlent de cette façon à leur maitre sont la plupart du temps attachés à une roue et battus jusqu'à ce qu'il n'y ait plus un centimètre carré de peau qui ne soit pas sanguinolent. Cependant, William ne se mit absolument pas en colère et se permit même de rire à la plaisanterie de son régisseur. De toute évidence, certains esclaves avaient le droit à un traitement de faveur.

       -Il s'agit de ma garde du corps, Omri, annonça William d'un air théâtral sans se départir de son sourire amusé. Trouvez-lui donc une place dans les quartiers pour qu'elle se débarbouille un peu. Ensuite, je lui trouverai une occupation.

       -Certainement, monsieur. Ce sera avec plaisir, monsieur, répondit-il avec un soupçon d'insubordination.

       William disparut de l'antichambre en lui décochant un sourire éclatant, laissant la jeune fille seule avec son régisseur. Le vieil homme poussa un soupir et esquissa un sourire à son tour.

       -Venez jeune fille, encouragea Omri d'un signe de la main. Nous allons tenter de vous trouver une chambre de princesse. Je dis bien tenter.

       Omri prit une lanterne et ouvrit la voie à travers les couloirs sinueux de la résidence. Le vieil esclave lui indiqua toute sorte de choses utiles concernant le manoir, avec la position des différentes pièces ainsi que la dizaine d'esclaves qui y vivait. Puis, s'écoutant visiblement parler, il commença à lui parler de la famille Dolan, de son influence et toutes sortes d'anecdotes soporifiques qui semblaient le ravir. Omri s'arrêta ensuite devant une porte et la poussa pour que la jeune fille puisse y entrer. Il y avait un lit, c'était déjà ça...

       -Vous y êtes jeune fille, annonça-t-il de son habituelle voix trainante. Rafraichissez-vous, le maitre sera dans le salon lorsque vous serez prête. Si vous avez des questions ne vous gênez pas. Oh! Vu qu'il y a plusieurs "jeune fille" ici, je me disais que ce serait plus simple si je connaissais votre nom.

       Suite à ce qui semblait visiblement être une autre blague, Omri gratifia la jeune fille d'un sourire paternel et attendit patiemment qu'elle n'ait plus besoin de lui.

Succubus

Re : Une simple esclave...

Réponse 9 samedi 28 août 2010, 21:35:55

Quand Wiliam demanda à Succubus de se tenir à ces côté, elle s'exécuta, sans que son maître n'ai à le redire deux fois, montrant qu'elle était obéissante, même si se point n'était plus à vérifier. Elle marcha à la même allure que son maître, les 10 minutes de marches ne furent pas accueillit par des traces de sueurs, signe que l'esclave avait une bonne endurance à l'effort.

Elle ne réagit pas une seule seconde aux remarques que lançait Omri, hormis sa langue rien d'autre n'était nuisible, elle sentit un muscle de sa jambe droite être douloureux, le fait d'utiliser le pouvoir de rapidité amène son corps à sa limite, ce qui fait que les blessures internes ne sont pas rare, fort heureusement ce n'était qu'une crampe passagère.

Elle entendit l'ordre que Omri reçu et en tira ses propres ordres, premièrement suivre cette personne, ensuite se nettoyer et enfin attendre d'autres ordres, elle ne pensait pas ce qui était donné comme ordre se devait d'être accomplit sans discussion et sans hésitation.

Succubus suivit donc son guide, n'écoutant pas un seul instant ce qu'il disait, pour une esclave savoir les anecdotes de son maître n'était pas utile, mais elle garda les éléments cruciaux en tête, qui sait son maître allait sans doute demander ce qu'elle sait de lui.

Puis elle eut enfin sa chambre, pour une personne de la Terre cela paraitrait assez vétuste, mais pour Succubus cela était beaucoup, trop sans doute, son ancienne maîtresse ne la laissait dormir dans son lit qu'à certaines conditions et quand cette dernière était de mauvaise humeur, l'esclave se retrouvait à dormir à même le sol qui était froid, mais jamais elle ne s'en plaignit, jamais. Omri se fit un peu plus curieux et Succubus répondit avec autant de respect qu'envers son nouveau maître car il s'agissait d'un serviteur de Wiliam.

- Le seul nom que Succubus a c'est Succubus. Mais le maître pourrait en donner un autre, si c'est le cas Succubus vous préviendras.

Elle attendit que le serviteur parte pour trouver faire glisser sa robe au sol, étant complètement nue, elle saisit le bac d'eau ainsi que l'éponge, puis elle se nettoya le corps de façon rapide et efficace, n'oubliant aucune partie du corps, elle attendit que l'eau sur son corps s'évapore avant d'enfiler de nouveau la robe chinoise et sortie de sa chambre en se dirigeant vers le salon, la maison n'étant pas aussi immense, elle trouva rapidement, toquant à la porte et attendant une invitation pour entrer avant de faire coulisser la porte et se présenter devant son maître.

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une simple esclave...

Réponse 10 samedi 28 août 2010, 23:12:07

       Omri haussa un sourcil devant la réponse de la jeune fille. Rien ne l'avait outré et elle faisait même preuve d'un respect impeccable. Ce qui le surprenait, et qui le peinait en même temps, était que cette femme est totalement dépourvue de vie. Elle n'avait aucune considération pour sa personne et son regard était mort. Une vraie coquille vide.

       -Comme il vous plaira Succubus, fit-il en se retirant.

       Il avait presque quitté la pièce lorsqu'il s'arrêta, hésitant, puis se retourna vers elle en soupirant.

       -Si vous le permettez mademoiselle j'aimerais vous prévenir d'une chose concernant maitre Dolan, dit-il d'une voix fatiguée. Si vous agissez comme un objet, il vous traitera comme un objet.

       C'est sur ces paroles énigmatiques que Omri se retira en soupirant une nouvelle fois, car il savait pertinemment que son avertissement ne serait pas pris en compte. Pourquoi le serait-il? Elle n'avait aucune raison de se rendre la vie plus agréable puisqu'elle n'en avait pas.


       Dolan était enveloppé dans une sorte de robe de chambre grise aux reflets métalliques. Assis devant la cheminé de son salon, il feuilletait un registre de compte tandis que son page prenait note de ce qu'il disait. Soudain, on frappa à la porte. Sans doute la jeune fille qui avait finie ses ablutions. William la fit patienter le temps qu'il confie au page les divers documents qui s'amoncelaient sur ses genoux. Il lui permit ainsi d'entrer lorsque lorsque l'esclave eut refermée la porte derrière lui.

       -Assieds-toi, ordonna-t-il en désignant le siège qui lui faisait face.

       Lorsqu'elle eut pris ses aise, ou plutôt, lorsqu'elle eut obéit, William la détailla pendant quelques minutes, sans dire un mot. Son corps fut plus ou moins délaissé de ses attentions, car il passa la plupart de son temps à observer ses yeux. Totalement mort. Dénués de vie. Alors quoi? Elle s'était faite violée à la chaine? Ou bien, les dresseurs d'esclave avaient-ils eus la main lourde?

       -Je me demande si tu aurais assez d'initiative pour un assassinat, fit-il au bout d'un moment. Tu réponds bien aux ordres mais je me demande si tu serais capable de réfléchir à la manière dont ils seraient le mieux exécutés. C'est plus ou moins ce qui te différencierait d'une machine.

       William fit claquer sa langue. Ce qu'il venait de dire n'avait rien de courtois. Dans la mesure de possible il préférait avoir des esclaves qui lui obéissent non pas parce que cela est inclus dans leur dressage ou parce qu'ils ont peur de lui, mais plutôt parce qu'ils le respectes. Un serviteur galvanisé valait bien plus qu'un robot qui se contente d'obéir. S'il parvenait à instaurer autre chose qu'une relation maitre-esclave, cela la rendrait beaucoup plus efficace. Une femme qui le protège parce que c'est son devoir, c'est bien, mais une femme qui le protège parce qu'elle l'estime, c'est mieux. Bien entendu, ce n'était pas en la rudoyant qu'il arriverait à quelque chose.

       -Excuse-moi de t'avoir frappé, fit-il d'une voix qui se voulait plus douce. C'était exceptionnel et tu ne seras jamais battue dans ma maison. Ta chambre de te plaie?

       Une question bateau. C'était simplement pour voir comment Succubus réagissait face à une conversation normale. Était-elle seulement capable d'en entretenir une?

Succubus

Re : Une simple esclave...

Réponse 11 dimanche 29 août 2010, 14:07:18

Succubus s'assit à la place indiqué par son maître, l'esclave ne bougea pas son regard quand les yeux de William se portèrent dessus, en temps normale un esclave ne doit pas soutenir le regard de son possesseur, car cela était considéré comme un signe que l'esclave pouvait attaquer son maître, mais pour Succubus, nul ne pouvait savoir ce qui se tramait ou non dans sa tête.

       -Je me demande si tu aurais assez d'initiative pour un assassinat, fit-il au bout d'un moment. Tu réponds bien aux ordres mais je me demande si tu serais capable de réfléchir à la manière dont ils seraient le mieux exécutés. C'est plus ou moins ce qui te différencierait d'une machine.

Succubus ne mit pas longtemps à répondre.

- Succubus fera tout pour vous protéger car vous avez demandez à Succubus de le faire. Si une méthode ne vous plait pas il faudra le dire à Succubus.

       -Excuse-moi de t'avoir frappé, fit-il d'une voix qui se voulait plus douce. C'était exceptionnel et tu ne seras jamais battue dans ma maison. Ta chambre de te plaie?


L'esclave se mit à répondre immédiatement après, elle était réactive, mais ne semblait pas pour autant animé d'un désir quelconque.

- Succubus n'a pas à juger les actions de son maître, Succubus se contente de rendre son maître heureux et satisfait de Succubus.

Le succube n'avait pas encore répondu à la phrase concernant son point de vue sur sa chambre. Chose qu'elle fit rapidement.

- La chambre est plus grande que ceux que Succubus a eut jusqu'à maintenant et le sol est tiède et non froid, aussi Succubus n'a pas besoin de se plaindre, si le maître est content alors Succubus l'est aussi.

Elle avait contourné la question, mais le plus flagrant c'est qu'elle l'avait fait en toute franchise mettant bien en évidence que sa propre vie n'était pas prise en compte, Wiliam aurait put la cloitrer dans une boite remplit de glaçon, elle ne se serait pas plainte. Cela dit si elle n'avait aucune considération pour elle-même, elle serait un adversaire redoutable, car elle n'aurait peur ni de se faire blesser, ni même de mourir.

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une simple esclave...

Réponse 12 dimanche 29 août 2010, 15:28:03

       C'était beaucoup plus simple avec les terranides. Les esclaves que William revendait à de riches terriens étaient tous des nekos. Pour lui ces créatures sont des bêtes. Des erreurs de la nature, grotesques et mal formées qui ne sont bonnes qu'à servir. Avec une telle vision des choses, William n'avait aucun mal à les traiter comme les esclaves qu'ils sont. Mais c'était bien différent avec les esclaves humains. Le jeune noble n'arrivait pas à mépriser la jeune fille qui était assise devant lui et il savait qu'il n'y arriverait pas. Il avait assez de self-control pour la traiter comme une servante mais il n'était pas certain de pouvoir lui faire du mal.

       Finalement, William se leva, se plaça devant la jeune fille et mit un genoux au sol pour être à sa hauteur. Il enroula une mèche de cheveux bruns autour de son doigt et la fit glisser en éloignant sa main d'elle. Pourtant, même le bras tendu, la mèche de cheveux ne lui échappait pas des doigts et le bout de ses cheveux touchaient toujours le sol. Rien sur le visage impassible de Dolan ne venait indiquer ce qu'il faisait exactement. Il libéra les cheveux et passa une main sur la joue de la jeune fille.

       -Regarde mes yeux, ordonna-t-il doucement.

       Sa main descendit, glissant sur la peau douce de la jeune fille, jusqu'à son cou, puis sa clavicule. Elle ne ralentit pas alors qu'elle entre en contact du tissu gardien de sa pudeur. Il écarta les deux pans de tissus comme s'il n'existait pas. Sa main s'arrêta sur son sein englobant ce dernier presque entièrement. Il s'arrêta pourtant dans sa progression, immobile, le noble n'avait pas quitté la jeune fille des yeux.

       -Ton ancien propriétaire m'a dit que tu étais une démone, fit-il sur le ton de la conversation comme s'il n'avait jamais quitté son fauteuil. Il a menti n'est-ce pas? Tu ne ressembles vraiment pas à une démone, et puis je les imagine plus indépendants et dominateurs. Un démon qui se soumet à un humain? C'est peu vraisemblable. Mais dans ce cas, qu'est-ce que tu es?

       Les démons sont des destructeurs qui détestent les humains et qui cherchent le meilleur moyen de leur faire le plus de mal possible. Alors une démone esclave? C'était impossible. Ça, William en était convaincu. Par contre, il devait savoir si Succubus était une créature ou une ESPer.

Succubus

Re : Une simple esclave...

Réponse 13 dimanche 29 août 2010, 16:28:45

Succubus continua à avoir son regard fixé sur un élément fixe, puis elle se laissa faire quand son maître manipula ces cheveux pour une raison inconnue. Le corps de l'esclave était détendue, comme lorsque l'on dort, elle ne frémit pas en sentant la main de Wiliam frôler sa joue, quand l'ordre claqua aux oreilles de Succubus ces yeux changèrent de cible, se braquant avec vivacité vers ceux de son maître.

Quand la main parcourut son cou, le corps commença à frémir quelque peu, Succubus avait beau être dénué de sentiment elle possédait bien un corps et ce dernier avait des réactions face à la caresse de Wiliam.

Succubus ne fit rien quand la mains saisit un de ses seins, son corps montrait des signes de plaisir, mais rien n'était visible dans les yeux de l'esclave ou presque, en effet les paupière s'étaient légèrement refermées.

La phrase de Wiliam était censée, car elle n'avait aucun attribut démoniaque et ne possédait pas, effectivement, la mentalité des démons. Mais elle se devait de répondre à son maître et s'exécuta.

- L'ancien propriétaire de Succubus n'a pas menti, Succubus est une démone de la classe des succube, seulement Succubus est une démone tellement faible qu'elle ne possède aucun attribut et aucune capacité des succubes, Succubus a donc été un jouet dès sa naissance. Cela les rendaient heureux donc Succubus a tout fait pour qu'ils ne soient pas triste ou en colère contre Succubus.

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une simple esclave...

Réponse 14 dimanche 29 août 2010, 18:05:33

       -Pauvre créature, constata William.

       Il avait toujours le regard rivé sur elle, noyé dans des yeux marrons que bien des gens auraient trouvés banals. Pourtant, il y avait un cercle noir imprégné dans l'iris qui les rendait plus originale pour l'observateur attentif. Les paupières de la jeune fille s'étaient légèrement affaissées sous les caresses de William, mais ses yeux vides ne laissaient rien filtrer de se qu'elle ressentait.
       Sa main se remit à bouger, il attrapa le téton du sein capturé, entre son pouce et son index, et le fit délicatement rouler sous ses doigts. Son autre main entra dans la partie lorsqu'elle se présenta au niveau de la cheville de la jeune fille. Le bout de ses doigts couraient sur la peau douce, remontant sans se presser jusqu'au genou. Là, ils trébuchèrent et se fut la main tout entière qui se mit à glisser le long de la cuisse de la jeune fille. William caressa ses formes jusqu'à arriver aux frontières de son intimités. Avant d'avoir pu franchir quoique ce soit, les mouvements s'arrêtèrent une nouvelle fois.
       Les mires vertes de Dolan étaient toujours fixées sur celles de sa garde du corps avec cette éternelle expression indéchiffrable.

       -Tu pourrais m'arrêter, fit-il observer. Tu pourrais m'arracher le cœur et fuir la ville pour vivre une vie que tu aurais choisi. Ça ne t'a jamais traversé l'esprit? La plupart des esclaves tueraient pour avoir cette opportunité. Pourquoi pas toi?

       William ne bougeait plus attendant une réponse. Seuls des yeux verts, vifs et perçants étaient animés de fugaces mouvements, à l'affut de la moindre ride d'expression ou de la moindre lueur dans les yeux de l'esclave.


Répondre
Tags :