Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Fin de journée [PV Shylee Tsumo]

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Saïl Ursoë

Créature

Re : Fin de journée [PV Shylee Tsumo]

Réponse 30 mercredi 08 septembre 2010, 03:11:52

Bien que Saïl fût fils unique, il aurait très certainement fait un grand frère exemplaire tant il était capable de faire preuve d’une attitude vaillamment protectrice digne de décourager mêmes les plus fortes parties, le placide savant sachant se faire au besoin aussi hardi que la situation pouvait l’exiger. De même, apte à allier douceur et assurance lorsqu’il n’était pas sous les affres de la timidité, il pouvait s’avérer une compagnie charmante, sa tranquille honnêteté de même que son absence totale de vanité mettant très facilement à l’aise.
C’était ainsi qu’il se montrait en ce moment même, alors qu’il tenait Shylee contre lui, désireux de lui apporter tout le réconfort nécessaire pour ne plus qu’elle fût affligée par ce froid auquel elle semblait particulièrement vulnérable, se frottant les bras avec acharnement pour diffuser plus de chaleur en elle. Affichant d’abord un sourire content devant la réponse aimable de la demoiselle qui l’honora, il arbora ensuite un air étonné en apprenant qu’elle trouvait la température aussi polaire. Bien sûr, le microcosme au sein duquel ils étaient n’avait pas le thermostat très clément, mais de là à frissonner comme elle le faisait, c’était peut-être exagérer la situation, aussi y avait-il de quoi être surpris d’une façon qu’il afficha en répondant :

« Tant que ç… »

Il s’interrompit en même temps que ses yeux s’écarquillaient simultanément à ceux de la jeune femme, tous deux s’apercevant de concert qu’ils étaient devenus physiquement plus proches qu’il n’auraient pu s’y attendre. Précipitamment, il recula son buste alors qu’elle-même détournait le visage, partageant probablement une confusion de même nature ; car du côté de Saïl, s’il avait pour elle une affection d’allure fraternelle, celle-ci ne se limitait pas à cela tellement la joliesse de la belle avait de quoi susciter des émotions plus fortes.
Si ses sentiments étaient sincères, il n’aurait pour autant jamais voulu les lui imposer tant il aurait trouvé dommage qu’une maladroite précipitation de sa part tuât dans l’œuf une relation qui s’inaugurait aussi agréablement courtoise. Par conséquent, ne voulant pas la laisser croire qu’il avait une idée derrière la tête, il fit autant que possible en sorte de reprendre un peu d’aplomb, répondant à la nouvelle question d’un ton qui se voulait détaché :

« N-non, ça va. »


Puis un silence inconfortable pareil à ceux que les premiers moments de leur rencontre avaient connus s’installa, transformant assez rapidement l’embarras du médecin en une sorte d’indignité. Les voir de la sorte revenir à la case départ était pour lui quelque chose de bien frustrant, aussi, dans un effort pour réinstaurer au moins un peu de convivialité entre eux plutôt que de laisser s’éterniser cette gêne, il voulut prendre dans ses mains les bras de Shylee pour gentiment les frictionner et ainsi la remettre à l’aise.
Toutefois, comme il ne la voyait que de dos, son mouvement eut une marge d’erreur fâcheuse qui, au lieu de faire atterrir directement ses grandes pattes à l’endroit voulu, les précipita en passant au niveau de la poitrine de la demoiselle. Alors, ce qui devait arriver arriva, et un de ses doigts rencontra franchement un de ses seins, s’y enfonçant légèrement avant de poursuivre sa course imprévue selon une trajectoire qui épousa un instant la forme de l’appendice mammaire.
Aussitôt, dans un sursaut, rouge comme une pivoine, le garçon se rétracta, remettant en toute hâte ses pognes au niveau de l’abdomen de la jeune femme où elles restèrent sagement, presque craintives. Il semblait bien que pour rendre l’atmosphère moins tendue, c’était râpé, aussi ne restait-il à Saïl qu’à présenter ses excuses s’il ne voulait pas passer pour un cuistre complet, ce qu’il fit en bredouillant platement :

« Pardon ! Je… je n’aurais pas dû. »
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.



Shylee Tsumo

Humain(e)

Re : Fin de journée [PV Shylee Tsumo]

Réponse 31 mercredi 08 septembre 2010, 11:19:39

Bien malgré lui, un des doigts de Saïl s'était aventuré surla poitrine de Shylee. Mais ce contact ne perdura qu'une fraction de seconde puisque les mains du jeune homme avaient retrouvé leur place initiale, autour de sa taille. Un nouveau silence s'installa après de nouvelles excuses. Shylee avait envie de lui dire que ce n'était pas grave, qu'un malencontreux geste était si vite arrivé, surtout qu'il n'avait pas la vue dégagée. Mais sur le coup, elle douta que c'était les bons mots à dire. Peut-être qu'il y avait autre chose à faire, à dire, pour dissiper toute cette gêne qui s'était, malheureusement, réinstallée entre eux deux. D'une manière ou d'une autre, Shylee se devait de dissiper ce silence qui commençait à devenir pesant. Dès lors, sa main gauche vint s'aventurer sur celle de Saïl. La jeune femme voulait se montrer rassurante.

"Il n'y a rien à pardonner. Tu n'as pas le pouvoir de voir à travers mon corps ..."

Shylee avait très envie de se laisser aller, de se blottir contre Saïl, son dos contre son torse, sa nuque contre sa clavicule, leurs deux têtes l'une près de l'autre. Sauf que ... après ce qui venait se passer, elle n'était pas sûre de le faire ... Pourquoi ? Tout simplement à cause de cette gêne quelques minutes plus tôt, lorsque leurs deux visages s'étaient retrouvés plus que proches sans qu'ils ne le veuillent vraiment. Shylee appréciait beaucoup Saïl et elle ne voulait pas qu'il se replie comme une huître pourrait le faire dans sa coquille ... Non, elle n'avait pas envie de tout faire foirer.

Mais néanmoins, la jeune femme avait envie de goûter à ses lèvres rien qu'une fois. Elle avait envie de laisser vagabonder ses doigts sur son corps, rien que pour cette fois. Car même si tous les deux étaient professeurs, qui sait s'ils se recroiseraient au détour d'un couloir. Qui sait si, après cette soirée, ils auraient l'occasion de se reparler à nouveau. Le futur était bien incertain et Shylee ne voulait pas passer à côté d'une occasion qui, pourrait être, sans aucun doute, formidable. Seulement, elle ne connaissait pas les sentiments de Saïl. Elle ne savait pas s'il était prêt à approfondir cette relation ou bien s'il préférerait tout arrêter maintenant avant que les choses ne dérapent.

Devait-elle se lancer et advienne que verra ? Fallait-il qu'elle prenne les choses en main ? Peut-être ... Shylee allait se risquer à l'embrasser et tant pis si elle se prenait une gifle monumentale, du moins, au sens figuré du terme. Elle reprit sa respiration tandis que son coeur était légèrement en train de s'accélérer. Et puis, prenant son courant à deux mains, Shylee pivota. Il n'y avait pas que sa tête qui avait tourné. Non, son corps avait suivi le mouvement. Certes, la position n'était pas des plus confortables mais bon.

"Je ..."

Sur le coup, Shylee avait eu envie de lui demander s'il avait quelqu'un dans sa vie. Car à aucun moment elle n'aurait voulu s'interposer entre celle qui partageait sa vie, du moins, si elle existait, et lui. Shylee n'était pas une briseuse de couple. Mais elle s'était rétractée, craignant peut-être la réponse. Finalement, sans rien dire de plus, elle avança sa tête vers celle de Saïl. Leurs visages étaient proches, tout comme la dernière fois. Sauf qu'elle ne détourna pas la tête. Non, cette fois-ci, elle se rapprocha encore plus et Shylee finit par capturer les lèvres de Saïl. Tant pis si elle se prenait un vent. Tant pis s'il ne lui répondait pas favorablement. Au moins, elle saurait.

Saïl Ursoë

Créature

Re : Fin de journée [PV Shylee Tsumo]

Réponse 32 mercredi 08 septembre 2010, 13:22:08

Etait-ce donc ainsi que leur rencontre inopinée allait s’achever ? Après que le charme de leur entrevue se fût construit petit à petit, à force de mots gentils et d’attentions réciproques, tout ce magnifique édifice s’effondrerait sous le coup d’à peine quelques maladresses ? Non, il aurait été une disgrâce que Saïl voulût en rester à un pareil échec, lui qui, au contraire, dans tous les domaines, n’avait toujours eu de cesse de poursuivre le plein accomplissement de ce qu’il faisait, quoi qu’il dût lui en coûter. Et en l’occurrence, la honte, l’embarras, la confusion, ne devaient pas le faire s’éloigner ainsi de la si estimable Shylee ; plutôt que de se racrapoter stupidement en bégayant de pusillanimes excuses, il aurait dû repartir à la charge et lui demander dignement son pardon pour faire repartir d’un coup d’aile l’envol de leur douce compagnie !
La demoiselle elle-même, toujours avec cette cordiale et amène simplicité dans le moindre de ses actes, fit en sorte de redonner du lustre à la situation, rassurant le jeune homme du toucher de sa main si délicate, si cajolante, si réconfortante. Malgré la fraîcheur de ces doigts malmenés par le froid ambiant, ce fut comme si un roboratif regain de chaleur l’avait traversé, les paroles de la belle exhalant l’haleine d’un revigorant soufflet sur l’âtre attiédi de son cœur. Ces propos n’étaient sans doute pas de la plus haute éloquence, mais cela n’empêcha qu’ils firent renaître la cordialité entre eux, en un contraste éminemment appréciable comparé au silence penaud de la seconde d’avant.

Aussitôt, on aurait pu croire à l’émanation d’une puissante étincelle d’affection entre eux qui, dissipant les ténèbres de la gêne, se faisait jour pour laisser à nouveau courir dans la pièce entière ce courant de tendresse qui s’était un moment vu court-circuité. Tout d’un coup, même s’ils ne se regardaient pas, les yeux de leur âme pouvaient voir clair l’un dans l’esprit de l’autre, et cette merveilleuse communion s’accomplit à nouveau, chassant le malaise de la même manière que l’on chasse un opportun d’un coup de pied au derrière.
Ce placide médecin qui tenait contre lui cette adorable institutrice ne devait pas se montrer apeuré par les sentiments qu’il éprouvait envers elle ; car après tout, pourquoi rougir de nourrir à l’égard de quelqu’un de si aimables pensées ? Si elle devait s’avérer ne pas goûter une telle révélation, voire l’avoir en horreur, et bien il en serait ainsi, mais au moins, voilà qui vaudrait toujours mieux que de rester niaisement sur le banc de touche avec des gestes en demi-teinte.

Et à l’instant même où cette résolution prenait corps en Saïl, il sembla qu’une chose semblable se fût produite chez Shylee, car celle-ci, en un mouvement qui parut la concrétisation d’une longue et ardue réflexion, se tourna complètement dans sa direction. Un court laps de temps, la surprise se fit de se retrouver ainsi face à face, comme s’il la découvrait réellement pour la première fois, dans cette obscurité complice qui donnait l’impression de réduire les choses à leur essence.
Oui, en ce moment même, ce qu’il voyait n’était pas une collègue, mais une ravissante jeune femme qu’il désirait combler de ses attentions les plus douces, emmitoufler dans la chaleur de ses émotions afin de la garder de toute froideur, matérielle ou spirituelle. Leurs positions ne laissaient désormais plus de place au doute ; ce doute qui l’avait insidieusement taraudé et qui maintenant n’avait plus de prise sur ce couple en pleine manifestation de tendresse.

Un mot, à peine une syllabe qui, telle une note de musique joliment délicate mais impromptue, s’envola, les paroles passant le relais aux actes. L’enchantement de leur proximité s’épanouissait, et sans penser une seule seconde à aller à son encontre, l’affectueux garçon imita l’approche de sa compagne, faisant venir son visage toujours plus près pour une fabuleuse rencontre.
Le contact eut lieu, et tout d’abord, la fraîcheur domina, leurs bouches désensibilisées par la faible température se rencontrant timidement pour ensuite affermir leur étreinte l’une contre l’autre et s’échauffer lentement. Ce ne fut pas un baiser plein d’un brûlant érotisme torride, non, ce fut l’expression d’une passion pleine de suavité, celle-ci se concrétisant alors que leurs enveloppes charnelles semblaient partager leur énergie, chacun paraissant donner à l’autre un peu de ce qu’il contenait par le biais de cet harmonieux toucher.

Il l’embrassa une fois tout gentiment, laissant le temps à ces nouvelles sensations de se propager dans son être, puis une autre fois avec plus de hardiesse, pressant ses lèvres contre celles de Shylee avec une indéniable affection, s’imprégnant de leur goût si délicieux, de leur texture si finement pulpeuse. Dans le même moment, ses bras reprirent la place qui leur revenait, faisant le tour du petit corps de la demoiselle aux cheveux bleus ; ce corps que l’on aurait pu croire mince au point d’être fragile, mais dont Saïl sentait la vie palpiter vigoureusement.
Une main sur le bas de son dos, une autre au niveau de ses épaules, il la pressa avec chaleur contre lui, comme pour lui faire passer le message qu’elle n’avait absolument rien à craindre de lui, qu’il n’abuserait pas d’elle et la traiterait avec toute la tendresse qui lui était due. Puis il se recula légèrement sans rompre pour autant l’embrassade qui les unissait, prenant un instant pour la regarder les yeux dans les yeux, les siens affichant toute la douceur des sentiments que son cœur renfermait.
Et une fois encore, évidence qu’il se plut pourtant à remuer dans son esprit, il pensa à quel point elle était belle.
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.



Shylee Tsumo

Humain(e)

Re : Fin de journée [PV Shylee Tsumo]

Réponse 33 mercredi 08 septembre 2010, 14:43:09

Non, il ne l'avait pas repoussé, bien au contraire. Saï avait même approfondi ce qu'était leur premier baiser. Un baiser passionné, tendre, qui expliquait sûrement les sentiments que la jeune femme avait pour son collègue. Quoi que ... En ce moment, Shylee ne le considérait pas comme son collègue, mais plutôt comme un homme qu'elle était plus que contente d'avoir rencontré. Elle ne connaissait pas encore la profondeur des sentiments qu'elle pouvait avoir à son encontre, mais une chose était sûre : c'était très certainement plus que de l'affection. Et sûrement que cela devait être pareil pour lui sinon, il aurait coupé court au baiser.

Quoi qu'il en soit, la position dans laquelle Shylee était n'était malheureusement pas des plus confortables. Car au bout d'un moment, son dos courbé de la sorte finirait par lui faire mal. Ainsi, elle entreprit donc de changer de position, non sans mal d'ailleurs. Son compagnon du soir aurait sûrement une pointe d'incompréhension mais bon, tout reviendrait bien vite à la normale. Sans ôter ses lèvres de la bouche de Saïl, Shylee se souleva légèrement, histoire de se retrouver à califourchon. Ce qui avait changé ? Cette fois-ci, ils étaient face à face et le contact n'en était que plus facilité à présent.

Dès lors, Shylee put se rapprocher un peu plus de Saïl et ce dernier pouvait mieux l'enserrer tout contre lui. Quant à elle, la jeune femme passa ses bras autour de la nuque, laissant ainsi ses mains dans le vide. Elle ne voyait pas bien, d'ailleurs, où est-ce qu'elle aurait pu les mettre, si ce n'était ici. Finalement, après ce long et doux baiser, Shylee le rompit. Non pas qu'elle n'avait pas envie de le prolonger, une nouvelle fois, mais il fallait bien tout de même qu'ils reprennent leur respiration convenablement, non ? Elle recula sa tête légèrement, mais pas trop non plus. Son nez était un peu rouge. Sûrement qu'il s'était réchauffé lors de ce contact prolongé et rapproché. En parlant de température, Shylee ne semblait plus avoir aussi froid qu'auparavant. Nul aucun doute que cela était dû au baiser. Comme la machinerie s'était mise en route, le coeur avait dû pomper le sang plus rapidement, la réchauffant ainsi un peu.

"Que cette poignée casse nous aura été bénéfique ..."

Ce qu'elle entendait par là ? Qu'elle étiat bien plus qu'heurese de se retrouver ici, là, en compagnie de Saïl. Il était vrai que si la tension et la gêne avaient occupé une grande partie de la soirée, ce n'en était plus le cas à présent. Non, tout semblait s'être envolé, du moins, c'était ce que pensait Shylee. Elle était bien, là, dans les bras de Saïl. Mais sa précédente question qu'elle n'avait pas encore posé lui brûlait toujours les lèvres. Seulement, la réponse pourrait lui sembler cruelle si jamais il était accompagné. Dans le doute, mieux valait-il s'abstenir. Cela leur éviterait bien des souffrances. Restait maintenant à savoir si ce baiser resterait unique ou bien s'il serait poursuivi par d'autres ...

Saïl Ursoë

Créature

Re : Fin de journée [PV Shylee Tsumo]

Réponse 34 mercredi 08 septembre 2010, 16:23:53

Étant donnée la position dans laquelle tous les deux se trouvaient désormais, ils auraient pu sembler de bien fougueux lascars s’ils avaient été surpris dans une telle posture par un témoin indiscret. Sans doute, n’importe qui se serait fait l’idée d’un couple immoralement libidineux incapable de se retrouver une heure dans la même pièce sans s’abandonner à des pensées lubriques, s’empressant de se jeter l’un sur l’autre dès que l’occasion se présentait.
Pourtant, tel n’était nullement le cas, et Saïl lui-même serait immédiatement monté sur la brèche pour nier une telle version des faits qui l’aurait non seulement fait passer pour un Don Juan, mais aurait surtout donné à Shylee l’image d’une fille de bien mauvaise vie. Ô combien erroné aurait été un tel portrait, tant la jeune femme était bien au contraire une candide demoiselle qui n’avait absolument rien d’une séductrice vénéneuse. Il s’était simplement passé que, de fil en aiguille, ils s’étaient rapprochés, pour finir désormais par exprimer les sentiments qui les animaient de la plus directe et sincère des façons, sans toute la bassesse qu’aurait pu receler l’idée de ne faire de cette rencontre qu’un coup d’un soir.

Combien elle avait l’air mignonne, avec son visage légèrement rougi par la passion de leurs baisers, ses bras enserrant délicatement le cou de son partenaire alors qui lui-même la tenait tendrement dans les siens. A eux deux, l’un contre l’autre, ils formaient comme un microcosme à l’abri de toute atteinte extérieure, particulièrement celle du froid qui ne pouvait maintenant plus s’acharner sur eux sans se briser sur la résistance qu’offrait la chaleur combinée de leurs corps. Le bonheur tient à peu de choses, et en l’occurrence, tant que cette étreinte qu’ils partageaient se poursuivrait, ils resteraient à flotter sur les nuages de cette sorte d’extase délicieusement aérienne.
Si lui s’était senti pénétré d’un exaltant plaisir lors des manifestations d’affection auxquelles il venaient de s’adonner, elle ne paraissait pas moins heureuse, son expression douce laissant entrevoir toute la relaxation agréablement languide dans laquelle leurs contacts l’avaient plongée. Sa voix même, sa petite voix de belle enfant qui allait de pair avec son physique désirablement gracile, était ourlée de quelque chose de rêveur qui semblait refléter le début de pâmoison induit par leur émoustillante embrassade.

« Oui. » Murmura-t-il tout bonnement en réponse.

Puis il vint à nouveau vers elle pour la gratifier de la caresse de ses lèvres, posant les siennes contre celles de Shylee en un attentionné bisou rapide, avant de commencer lentement à descendre le long du visage de la jeune femme, sans cesser de laisser sur son passage ses lèvres papillonner d’abord brièvement sur son menton, puis sur son cou et enfin sur sa gorge sur laquelle il s’attarda. Là, il se montra toujours aussi prévenant, mettant toute la suavité et la profondeur dont il était capable dans ces baisers, plaquant avec adoration sa bouche contre cette chair lisse et fraîche qui se réchauffait de plus en plus en une succession de petits bruits de succion.
En vérité, il ne réfléchissait pas vraiment –ou plutôt plus vraiment- à l’idée de savoir si ce qu’il faisait était éthiquement bien ou mal ; il se souciait simplement de rendre l’expérience aussi appréciable que possible pour sa partenaire. On pouvait voir en cela une autre manifestation de son altruisme qui le faisait rechercher un bonheur aussi complet que possible chez les personnes auxquelles il tenait, sauf qu’en cet instant, cela allait bien évidemment nettement plus loin, cet esprit de charité se teintant des affres d’une douce passion.

Indubitablement, il voulait pousser ce ballet charnel plus loin, explorer de plus près le corps de cette demoiselle qui n’avait pas repoussé ses avances accidentelles, la choyer de tout son soûl. Pour autant, il n’aurait pas voulu la brusquer, aussi, laissant ses gestes tendres parler pour lui, il remonta délicatement les mains pour venir caresser la nuque de sa compagne, effleurant ses cheveux avant de redescendre précautionneusement le long de son dos.
Ses paumes, larges et chaleureuses, épousèrent la forme du moindre de ses muscles, du moindre de ses os, parvenant au fur et à mesure de leur progression jusqu’au niveau des hanches de Shylee où il s’arrêta un moment. Sans précipitation, avec un aimable soin, il commença alors à glisser ses doigts sous le bas du chemisier de la jeune femme, éprouvant la surface légèrement froide de la peau à peine protégée par le vêtement. N’allant toutefois pas trop vite en besogne, il en resta là, ne poursuivant pour l’heure pas ses sensuelles investigations afin de laisser à sa belle le temps de réagir à ces hardiesses selon ses envies.
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
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Shylee Tsumo

Humain(e)

Re : Fin de journée [PV Shylee Tsumo]

Réponse 35 mercredi 08 septembre 2010, 17:07:22

Rien n'aurait pu venir troubler le bonheur qu'éprouvait en cet instant Shylee. Elle ne craignait pas qu'on vienne les suprendre. A dire vrai, si quelqu'un était encore dans le lycée, cette personne se serait manifestée depuis fort longtemps. A moins qu'elle ne fusse complètement dérangée au point d'attendre le moment opportun pour intervenir ... Mais Shylee en doutait. Non, ils étaient bien seuls dans le grand lycée, prisonniers de la salle des professeurs. Quoi que, pour une prison, elle était plus que confortable et surtout, la compagnie était des plus charmantes. Pour ainsi dire, Shylee aurait même trouvé cela dommage qu'on vienne les délivrer. Non, elle était prête à attendre que le jour se lève car elle avait très envie de savoir comment se terminerait cet "entretien" privé.

Saïl continua ses embrassades, épousant tout le bas du visage de Shylee, terminant sa course dans sa nuque. S'il était vrai qu'elle avait pu légèrement sursauter au départ des embrassades, la jeune femme avait fini par s'habituer à ce contact sur sa peau. Jusuq'à présent, jamais on ne lui avait démontré autant de tendresse et le fait que Saïl avait bien pris son temps l'avait mis plus qu'à l'aise. Après ses quelques embrassades plus que plaisantes, Shylee posa ses douces et frêles mains sur le torse de Saïl, tandis que les siennes s'aventuraient le long de son dos, avant de venir se faufiler sous son chemisier. Shylee frémit lors de ce contact : il avait les mains chaudes ! Ou du moins, plus chaudes que les siennes. Mais ne signifiait pas pour autant que le contact devait être rompu, bien au contraire.

Avec le sourire aux lèvres, Shylee rapprocha sa tête une nouvelle fois de celle de Saïl et l'embrassa tendrement à nouveau. Pendant ce temps, ses petites paluches vinrent se poser sur celles de Saïl. Shylee voulait tenter de le guider, de lui dire qu'il pouvait aller bien plus haut s'il le désirait. Parfois, des gestes valent mieux que des mots ... Et même si elle avait pris la parole, qu'aurait-elle bien pu lui dire ? Pas grand chose. Elle ne voulait pas non plus briser malencontreusement cet instant magique par des phrases bancales ou qui n'auraient pu avoir ni queue, ni tête.

Une chose était sûre : pour Shylee, ce moment resterait, d'une manière ou d'une autre, présent dans son esprit. Jamais elle ne pourrait oublier une telle rencontre, et surtout, tous les efforts que l'un et l'autre avaient du fournir pour arriver à un début d'amitié. Début d'amitié qui allait se transformer en une autre relation qui serait bien plus intime que la première. Ou du moins, s'ils allaient jusque là. Car à un moment ou à un autre, il était possible que leur timidité, leur gêne reprenne le dessus sans réellement comprendre ce qui était en train de leur arriver. Les sentiments sont parfois difficiles à décrypter.
« Modifié: mercredi 08 septembre 2010, 17:22:30 par Shylee Tsumo »

Saïl Ursoë

Créature

Re : Fin de journée [PV Shylee Tsumo]

Réponse 36 mardi 14 septembre 2010, 17:07:42

Sentant la jeune femme frissonner sous le toucher soudain de ses mains sur sa peau, Saïl eut plus l’impression que jamais d’avoir tout contre lui quelque merveilleuse créature des neiges faite d’un magnifique agglomérat de glace sculpté de manière à former la plus gracieuse des demoiselles. Elle était si fraîche, si délicate, si douce, que l’expérience en revêtait un caractère d’évanescence, et que d’un instant à l’autre, il aurait pu s’attendre à ce qu’au lieu de rencontrer une chair humaine, ses doigts fissent fondre l’enveloppe charnelle de Shylee pour la faire disparaître ainsi qu’un songe trop beau pour être accessible aux mortels.
Mais bien au contraire de se volatiliser, elle ne s’en faisait que plus réelle encore, son corps se réchauffant graduellement et paraissant ainsi devenir plus vivant, plus fougueux à chaque seconde qui s’écoulait. Elle-même posa ses fines menottes sur la poitrine du jeune homme, de sorte que celui-ci put sentir en même temps que leur empreinte une légère sensation de froideur qui lui donna brièvement la chair de poule.

Pour autant, le contact n’en fut pas désagréable, car sa partenaire montrait ainsi qu’elle ne voulait pas seulement subir l’expérience qu’ils vivaient, mais aussi y participer, se rapprocher de lui comme il se rapprochait d’elle. L’encourageant d’ailleurs à poursuivre de tels attouchements plus loin, elle superposa ses paumes à celles de son dévoué serviteur, lui transmettant ainsi l’autorisation enthousiaste de se montrer plus entreprenant.
Ce faisant, elle vint même contre lui, soudant affectueusement sa bouche à la sienne, et encore une fois, ce fut l’apposition tendre et complice de ces lèvres câlines, les deux paires se rencontrant sans hâte, profitant de la sensation de leur voisine avec délice. C’était désormais tout ce à quoi leurs organes vocaux semblaient voués à servir, puisque au stade où ils étaient parvenus, les mots n’auraient probablement pu qu’exprimer inadéquatement ce que les gestes montraient le plus efficacement du monde.

Saïl ne se priva d’ailleurs pas de continuer ce qu’il avait si bien entamé, préférant toutefois se retirer au préalable afin d’éviter d’abîmer les vêtements de la demoiselle par des mouvements trop hardis et trop soudains. Glissant donc ses mains hors du chemisier, il les fit revenir sur le devant du haut pour en saisir délicatement les boutons, les défaisant un par un avec une attention qui n’avait d’égale la que douceur des sentiments qu’il éprouvait à son égard.
La mince couche de tissu se voyant ainsi peu à peu écartée, il put découvrir directement le corps de Shylee, fin, suave, élégant ; d’une blancheur si élogieuse qu’il en resta un moment stupéfait, le cœur saisi d’une sorte de dévotion aisément lisible dans son attitude révérencieusement affriolée. Cette cambrure abdominale si élégante, le dessin si gracile de ses formes, la façon dont sa poitrine dépassait du reste de son torse harmonieusement, sans exagération, avec la même modération charmante dont elle avait toujours fait preuve dans sa conduite adorable…

Tout cela paraissait si fantastiquement beau qu’il se précipita sur elle avec une ardeur emplie d’une immense tendresse, l’embrassant encore et encore avec passion, se délectant de la saveur des lèvres de la jeune femme sans jamais s’en lasser le moins du monde. Pendant ce temps, ses bras s’étaient refermés autour de la taille désormais nue, la seule partie encore abritée étant ces deux grandes perles de féminité abritées dans leur écrin de velours. Tout le reste, il l’étreignait avec un fervent attachement, savourant le contact maintenant si rapproché qu’il avait avec cette personne fabuleusement jolie et aimable.
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.



Shylee Tsumo

Humain(e)

Re : Fin de journée [PV Shylee Tsumo]

Réponse 37 mercredi 15 septembre 2010, 16:05:32

Très haut dans le ciel, la lune et les étoiles jouaient à cache-cache avec quelques nuages passagers. Ce serait là les seuls témoins, avec les petits animaux nocturnes qui pouvaient se ballader par là, de cette passion qui naissait entre les deux collègues. Et d'un certain côté, c'était peut-être mieux ainsi, cela éviterait, de cette manière, les ragots qui pourraient courir dans les couloirs du lycée. Non pas que Shylee prêtait une quelconque attention aux rumeurs. Mais elle préférait que tout ceci ne s'ébruite pas, afin d'éviter de se mettre dans une position qui pourrait être inconfortable. Mais bon, le problème ne se poserait sûrement pas du fait que personne n'était là pour les espionner.

Est-ce que Shylee avait des sentiments pour Saïl ? Sans aucun doute, même si elle ne connaissait pas leur réelle nature. Amoureuse ? Elle n'en savait que trop rien. La jeune femme n'avait ressenti ce sentiment qu'une seule fois jusqu'à présent ... Et encore, elle ne considérait plus cette relation comme de l'amour. Avec le recul, elle pensait que c'était plus un long flirt qu'autre chose. M'enfin, c'était du passé. Quant à sa relation avec Saïl, peut-être était-ce là le bon vieux coup de foudre ... Ou peut-être qu'à force de parler, une certaine alchimie s'était créée entre eux. Une chose était certaine : elle espérait que ce moment dure éternellement, et tant pis s'ils devaient rester coincés dans la salle des profs pendant des lustres, enfin, façon de parler.

Bref, revenons à nos moutons. Shylee goûta une nouvelle fois les lèvres de Saïl tandis que les mains de ce dernier s'étaient hasardées hors du chemisier, afin de défaire lentement les boutons. Bientôt, il n'en resta plus qu'un. Et finalement, le fin vêtement prit son envol, offrant ainsi sa poitrine à la vue de Saïl. Elle aurait pu en être gênée, avoir les joues nien rouge suite à cette quasi-nudité. Mais il n'en fut rien. Car après tout, c'était la jeune femme qui l'avait invité à se montrer plus entreprenant et à aller plus loin que leurs primaires embrassades. Et il n'avait pas hésité.

Aucun mot ne fut formulé. Devait-elle lui dire qu'elle voulait qu'il la prenne là, adossée contre un mur ou bien allongée sur la table des professeurs ? Shylee était sûre qu'elle n'avait pas besoin de lui soumettre cette idée. Sauf si ... Sauf si, par un malheureux hasard, une quelconque gêne venait à réapparaître ... Coupons la tête à la mauvaise langue. Shylee ferait tout ce qui serait en son pouvoir pour qu'aucun acte fâcheux qui aurait pu mettre fin à cette romance ne se produise.

Enserrée dans ses bras et les lèvres toujours collées, Shylee laissait vagabonder ses doigts fins sur le torse de Saïl. Elle avait envie d'approfondir ce contact. Devait-elle défaire les boutons de sa chemise ? Ou devait-elle attendre encore un peu ? Elle réfléchit une fraction de seconde. Pourquoi attendre ? Cela ne servirait, sans aucun doute, à rien. Autant y aller franco et advienne que verra. Shylee rompit un de leurs baisers et tout sourire, ses mains s'attelèrent à défaire lentement le premier bouton, puis le second, et ainsi de suite. Lorsqu'elle eut terminé, elle écarta légèrement sa chemise au niveau de son cou et déposa un premier baiser sur le haut de son torse. Et il y en aurait bien d'autres.


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