Un nouvel animal de compagnie ! [PV Véro]

Assise sur son lit, Mélisende observait la jeune fille qu’elle avait couchée dans une sorte de panier pour chien ce qui était tout indiqué vu que la fille était une terranide-inu. Malgré l’apparence miniature de l’inu, petite, enfantine, la magicienne savait qu’elle était plus âgée que ce qu’elle paraissait.

L’ensorceleuse avait suivit sa progression dans les terres sauvages, son terrain de chasse favori. Elle avait repéré le voyage de l’inu et de la femme qui l’accompagnait, une jolie rouquine. Pour une fois, ce n’était pas l’humaine qui avait attiré son attention mais bien la jeune terranide. Elle ressemblait à un petit animal adorable mais avec des instincts de femme adulte. Un joli jouet pour la magicienne.

Elle les avait donc suivit et avait même assisté à la scène de la veille au soir sous la forme d’un oiseau. Elle avait vu le refus de l’humaine d’avoir des relations avec la gamine. Quelle idiotie vu que celle-ci n’en était plus une. Elle avait regardé l’inu se masturber seule et finir par aller se coucher contre l’autre femme. Mélisende avait donc décidé de la ramener à son domaine et d’en faire une nouvelle esclave, une esclave un peu particulière vu sa forme.

Elle avait attendu que les deux jeunes filles soient endormies et, usant d’un sort de sommeil, elle s’empara de la fillette et repartie pour son île. Une fois arrivée, elle l’avait déposée dans un joli panier qu’elle avait fait faire par les régulateurs qui habitaient sur l’autre partie de l’île. Un joli panier en argent ouvragé avec un coussin extrêmement moelleux recouvert de satin bleu. Les mêmes matériaux que tout ce qui se trouvait dans le palais de la sorcière. A peine arrivée, la terranide était déjà favorisée par rapport à tous les autres esclaves car elle se trouvait dans la chambre même de la magicienne.

Mélisende observait l’inu alors que le soleil se levait. Elle ne devrait plus tarder à se réveiller. L’ensorceleuse ne l’avait pas changée. Elle portait toujours son pull, autrefois blanc et sa culotte. Elle la ferait changer de vêtement plus tard, pour l’instant elle allait devoir la rassurer et la convaincre de rester. D’après ce qu’elle avait vu, ça ne devrait pas être très compliqué. Elle préférait ne pas utiliser la magie si ce n’était pas nécessaire.

Confort. Aussi confortable que Marine. Marine… est-ce qu’elle la détestait? Pourquoi n’avait-elle pas voulu faire des choses avec elle? L’inu réfugia son petit nez dans le coussin si anormalement doux et huma le parfum sans ouvrir les yeux. Elle s’y sentait bien, voir même protégée. Elle était si heureuse qu’elle ne chercha même pas à savoir où elle était, elle savait juste qu’il faisait très chaud et qu’elle était bien confortable dans un coussin anormalement moelleux. Elle en avait presque les larmes aux yeux tant elle se sentait bien.

Elle se demandait comment Marine avait-elle pu lui trouver un panier aussi bien, mais elle n’avait pas du tout envie de lui parler après son refus de la veille. Elle boudait, la gamine, car personne ne lui avait enseigné que la rengaine, ce n’était pas bon pour elle, ni pour ses amis, qui s’en éloigneront… d’ailleurs, pour une fille qui n’avait jamais eu d’amis, qui se faisait torturer et martyriser à l’école à cause de ses oreilles et de son apparence enfantine, à se faire tirer les oreilles, la queue et le nez pour l’embêter. Elle n’avait aucun bon souvenir du Lycée de Seikusu.

L’inu finit par avoir envie de savoir où elle était. Pourtant bien confortable dans le panier, elle n’aimait pas l’impression de n’avoir aucune idée de sa position, c’était stressant et la petite n’aimait pas du tout être stressée. Elle était sur ce monde pour profiter des gens et s’amuser le plus possible… ou se faire violer, elle n’était plus très sûre, dernièrement, de ses préoccupations. Avant, c’était jouer, jouer à être gentille, jouer à être mignonne, jouer, jouer, toujours jouer pour avoir ce qu’elle désirait des adultes, qui la trouvait trop mignonne et adorable pour laisser passer une chance de la gâter. Bonbons, gâteaux, nourriture, même parfois des bijoux, elle avait vécu une vraie vie de princesse, et lorsqu’elle a été privée du confort des bras doux de son frère, elle a vu à quel point il était facile d’être privée des choses qu’on aime.

Elle se redressa avec difficulté, loin d’avoir envie de quitter ce matelas si douillet, puis chercha Marine du regard. Elle était hésitante, mais elle voulait savoir si elle était toujours fâchée contre elle, elle ne voulait vraiment pas qu’elle se débarrasse d’elle, parce que la petite l’aimait énormément et qu’elle avait confiance en la belle guerrière. Si seulement elle pouvait savoir où elle était... elle se mit à marcher sur le plancher de marbre et se mit à renifler. Elle buta alors contre quelque chose... un pied?

-Nuh? O_O

Elle releva la tête et elle apercut alors la belle Melisence, la sinistre et magnifique sorcière, maîtresse d'une île perdue et grande manipulatrice des hommes et des femmes... mais ca, elle ne le savait pas, hein, ce n'est qu'une spéculation de l'auteur =3

Doucement, l’inu remua sous les yeux, quelque peu attendris, de sa nouvelle maîtresse. Néanmoins, elle ne semblait pas avoir envie de se lever. Le panier devait lui être bien confortable. Rien d’étonnant à cela puisque ses nuits précédentes s’étaient passées à dormir sur le sol terreux des contrées sauvages.

Au bout, d’un moment la petite chose ouvrit un œil et regarda autour d’elle mais juste à son niveau. Elle ne semblait pas comprendre ou même se rendre compte de là où elle se trouvait à présent. Mélisende ne dit rien et la laissa s’éveiller doucement. Inutile de l’effrayer, pour le moment au moins.
 
Véro s’extirpa de son panier et avança à quatre pattes en reniflant comme un chien et finit par arriver aux pieds de la sorcière. Se redressant, elle regarda, interrogative, la femme aux cheveux sombres et murmura un « nuh ». La magicienne lui adressa un sourire qui se voulait rassurant.

« Bonjour à toi ! J’espère que tu as bien dormi et que ce panier – elle le désigna du doigt – te convient. Je l’ai fait faire exprès pour toi ! »

Elle approcha sa main de la tête de la jeune fille et lui gratta derrière l’oreille avant de lui ébouriffer les cheveux qui étaient dans un sale état.

« Je me nomme Mélisende et je suis une magicienne. Je t’ai ramené des contrées désertiques dans lesquelles tu voyageais avec ton amie, la jeune femme rousse – elle se releva et prit un visage attristée – Je l’ai rencontrée cette nuit alors que je volais pour retourner en ma demeure. Je peux me transformer en oiseau et c’est bien pratique parfois. La jeune femme était très triste et… comment dire… mal à l’aise à cause de ce qui c’est passé hier au soir »

Mélisende avait assisté à la scène et savait que Marine, malgré l’aphrodisiaque, n’avait pas voulu avoir de relations sexuelles avec l’inu. La sorcière comptait jouer là-dessus.

« Je suis désolée mais elle préférait ne pas rester avec toi. Elle ne voulait plus que tu… lui fasses des choses ou des propositions auxquelles elle ne pourrait pas répondre. Alors je lui ai dit que je pouvais m’occuper de toi. Elle a accepté sous conditions que je prenne soin de toi »

Elle jouait habilement. Elle faisait en sorte que l’inu pense que Marine ne voulait plus d’elle, ce qui la rendrait malheureuse et en colère, mais la rendait assez humaine pour que l’inu comprenne aussi qu’elle avait essayé d’agir pour son bien. Mélisende ouvrit les bras et son sourire s’afficha à nouveau sur ses traits magnifiques.

« Tu es ici chez toi et je prendrais soin de toi dans la mesure où tu m’acceptes… comme maîtresse, bien sûr – elle se rapprocha de la jeune fille à l’aspect d’enfant qui était toujours assise au sol et se pencha vers elle – Alors qu’en dis-tu ? »

Le pied parlait! D'un coup subit, la petite s'écarta de cette anormalité, surprise. Elle émit un grognement en se rapprochant et en sautant sur le petit pied magique pour le prendre entre ses deux petites mains et lui faire une prise de "tête" par la cheville. Dans une langue enfantine et incompréhensible, elle baragouina une phrase sèche pour exiger des informations sur sa position et aussi où se trouvait sa soeur.

Elle entendit à nouveau la voix, elle écouta à l'intérieur du pied. Non, le son ne venait pas de la. Elle recula d'un coup et regarda en l'air pour voir à qui appartenait ce charmant peton doré. Il s'avéra être ladite magicienne, dans le précédent post. La petite l'écouta parler, un moment. Elle lui avait caressée la tête et grattée derrière son oreille, la faisant frémir, et lui avait ensuite ébouriffé les cheveux, faisant tomber la poussière qui s'y trouvait. Elle comprit donc son état de saleté. Mais alors, la belle dame annonça que marine avait été mise mal à l'aise... et qu'elle ne voulait plus de Véronique dans les pattes. La pauvre inu tenta bien de rester calme, mais elle n'y arriva pas et fondit en sanglot. Marine... elle lui avait fait confiance! Elle l'avait suivie, elle avait dormi dans la poussière avec elle, elle avait cherché de la nourriture avec elle, elle avait tout fait, et elle s'était débarrassée d'elle, sans même lui parler! Sans lui dire au revoir!

Blessée dans son fort intérieur, la gamine cacha son visage dans sa manche gauche et se frotta les yeux, se sentant affreusement seule. Marine... elle aimait tellement Marine... pourquoi l'avait-elle abandonnée? Pourquoi n'a-t-elle pas discuté avec elle plutôt que de la donner à la première inconnue qui passait par là? Les paroles du serviteur de La Bruja lui revint en mémoire; "Tu n'es qu'une gamine inutile, idiote et complètement déchainée. Si on arrive à te vendre, ce sera un putain de miracle, parce que personne ne peut te supporter."

-Ri... Ririne... hoqueta-t-elle, perdue.

Puis, Melisende lui tendit la main, en disant qu'elle accepterait de la prendre sous son aile en échange de devenir son esclave. Elle venait de quitter cette vie et elle devrait y retourner. Elle regarda Melisende un long moment, hésitante, puis elle se rendit compte qu'elle était probablement la dernière personne qui accepterait de s'occuper d'elle. Elle passa ses petits bras autour de la jambe de la dame et se mit à pleurer en hochant misérablement de la tête; elle n'avait désormais plus de vie que pour être une servante. Dans son coeur, son amour sélectif abandonna marine et se tourna immédiatement vers Melisende.

Visiblement la petite semblait énormément tenir à la fille rousse de la plaine. Pour une peu, elle serait retournée la chercher. Il fallait avouer que la rouquine était plutôt mignonne mais elle semblait aussi avoir du caractère et Mélisende n’avait pas envie de se fatiguer alors que la gamine était si facilement manipulable. D’ailleurs celle-ci s’agrippa à sa jambe tout en acceptant de devenir son esclave. La sorcière sourit. La fille lui était à présent attachée, elle le savait et ne pourrait jamais s’en aller, à moins que la magicienne ne veuille se débarrasser d’elle. Elle lui ébouriffa de nouveau les cheveux.
 
« Bien. Ne t’inquiète pas. Tu seras bien ici. Suis-moi à présent, tu dois avoir faim, non ? »

L’inu sur les talons, elle sortit de sa chambre et traversa le salon qui le jouxtait. Elle emprunta l’escalier de marbre menant au couloir principal du rez-de-chaussée. Elles dépassèrent deux portes donnant sur des chambres, avant d’arriver devant celle qui donnait accès à la grande salle principale. Mélisende y entra et se dirigea vers la table remplit de victuailles. Elle s’allongea sur un des lits romains et invita Véro à venir près d’elle.

« Sert-toi. Mange ce qui te fait plaisir ! »

Les mets étaient très divers malgré qu’il s’agisse d’un petit déjeuner, il y avait de tout sur la table, fruits, fromages, viande, gâteaux, viennoiseries, yaourts et crèmes. Il y avait un petit plus, juste pour l’inu, une coupe remplit de bonbons divers et variés. L’ensorceleuse avait vu Marine lui en donner et la réaction de Véro devant les friandises. C’était un autre moyen pour l’apprivoiser.

« Mange ! Ensuite tu devras te laver un peu et je te donnerai des vêtements propres »

Elle lui fit un charmant sourire alors qu’elle se penchait pour attraper un croissant encore chaud et croustillant. Le métabolisme de la belle brune associé à sa magie lui permettait de manger ce qu’elle voulait mais celle-ci ne mangeait jamais plus que nécessaire. Par contre, elle se faisait plaisir avec certains gâteaux ou chocolat, elle pouvait bien se le permettre. Le plaisir de la bouche était aussi un plaisir, tout ce que vénérait la magicienne.

Sa nouvelle maîtresse n'avait pas une énergie très saine, mais Véronique ne s'en inquiétait déjà plus. Elle était seule, toute seule, parce que Marine l'avait abandonnée, parce que Marine ne l'aimait pas. Mis-à-part son frère, Marine était le premier amour de la petite Inu, qui pleurait à chaudes larmes, incapable de se faire à l'idée que Marine la détestait, elle qui était si gentille, si douce. Elle sentait dans sa petite poitrine son coeur qui pleurait, qui avait mal, mais elle se refusait à rester dans la déprime. Si Marine ne l'aimait pas, tant pis pour elle, la Terranide trouvera quelqu'un d'autres, quelqu'un qui l'aimera autant qu'elle aimera ladite personne. Bien sûr, si la petite avait accordé son attachement à Mélisende, il va s'en dire qu'elle ne lui a pas donné son amour en plus. La jeune femme lui dit qu'elle allait la nourrir, mais malgré l'entrain qu'elle semblait montrer, la petite, elle, n'avait pas le coeur à sautiller et à sourire. Elle avait mal, et lentement, son jeune esprit se forcait à oublier les bons moments avec Marine, pour qu'elle lui paraisse odieuse et cruelle, et ainsi couper le lien d'affection qui aurait resté dans son coeur. Elle était désormais neutre. Elle ne l'aimait pas, et elle non plus.

Perdue dans ses pensées, elle déboula les escaliers après avoir loupé une marche, mais curieusement, tout semblait incapable de blesser, ici. Le sol duveteux malgré le marbre ne l'avait pas heurté, mais avait amorti le choc, au contraire. L'enfant qui ne peut grandir se releva et regarda autour d'elle. "Nuh?!" S'étonna-t-elle en voyant le sol redevenir parfaitement droit sous elle, la soulevant. Elle leva et abaissa la main pour taper sur le sol, mais celui-ci se contenta d'absorber le choc. Le sol était tout mou! La petite regarda son pouce, qu'elle avait dans la bouche depuis un moment... puis le retira de là, se disant qu'il lui faisait avoir des hallucinations... elle se tourna vers sa main gauche et prit son autre pouce en bouche. Fort heureusement pour elle, ses dents ne s'abîmaient pas de ce traitement douteux, alors qu'elle ne poussait pas des dents.

Melisende l'avait guidée dans la salle à manger... ou ce qui servait de salle à manger. Curieuse, la petite rejoignit Mélisende sur le fauteuil romain et s'allongea à ses cotés, se lovant contre elle pour avoir droit à un peu de chaleur humaine... contre cette peau presque dénudée, en agrippant sur son passage une grappe de raisin. Calme et surtout déprimée, ainsi que nostagique, la petite porta la branche à laquelle était attachée un raisin à ses lèvres et elle tira un peu pour l'arracher, mâchant lentement le fruit et l'avalant. Elle en reprit un autre, puisque la dame lui avait ordonné de manger à sa faim. Une fois le repas, maigre mais elle n'avait pas faim pour plus, la petite se redressa et alla se blottit contre sa nouvelle maîtresse, cachant son visage contre son cou, cherchant un peu de réconfort dans les bras de l'inconnue, de cette traitresse qui (Auteur, ta gueule!) oui, bon, enfin, vous voyez ce que je veux dire. Véronique se sentait affreusement seule et comme mélisende avait dit qu'elle se sentirait bien dans l'ile, à elle de faire respecter ses engagement, par la sainte patate.

L’enfant semblait chercher un peu de réconfort dans les bras de sa nouvelle maîtresse. Celle-ci savait et comprenait bien que l’inu ne lui était pas encore acquise et qu’elle n’était qu’un pis-aller à l’absence de son ancienne compagne. Il faudrait encore du temps avant qu’elle n’accepte totalement la magicienne. Véro avait grignoté d’un air un peu absent. Elle devait toujours penser à Marine.

Mélisende la serra contre elle et caressa sa petite tête, gratouillant un peu derrière les oreilles faisant se répandre un peu de poussière autour d’elle. Les particules volaient dans l’air et étaient révélés par l’éclat du soleil.

« Tu as vraiment besoin d’un bain, jeune fille ! Viens avec moi ! »

Mélisende avait un peu de mal avec les rapports humains et consoler la gamine n’était pas vraiment dans ses cordes. Disons que c’était une des rares choses qu’elle ne savait pas faire. Elle se releva et entraîna à nouveau la gamine à sa suite. Elle la conduisit jusqu’aux thermes de sa demeure. La jeune femme se dénuda complètement et s’agenouilla pour se retrouver au même niveau que la jeune terranide. Avec douceur, elle enleva le pull qui avait certainement été blanc dans le passé mais, vu l’état et la couleur grisâtre, c’était un passé bien lointain. Elle jeta le vêtement au loin et enleva également la culotte que portait l’enfant.

« Bien ! A l’eau maintenant ! »

L’ensorceleuse se dirigea vers les deux bassins les plus éloignés de l’entrée et qui se trouvaient derrière le grand bassin  principal. Ses deux là étaient bien plus chauds que leurs homologues justes à côté d’elles qui étaient plutôt froids. Elle rentra dans l’eau s’y assit tandis que de ses mains, elle invitait l’inu à venir auprès d’elle. Celle-ci semblait un peu rétive mais elle n’appréciait peut-être pas beaucoup l’eau. Elle ne prolongerait donc pas le bain au-delà du nécessaire. Véro finit par la rejoindre et sa nouvelle maîtresse se mit à doucement laver sa peau avec un savon qui embaumait la pivoine. C’était un parfum léger et doux. Elle lava l’enfant puis s’attaqua à ses cheveux. Une fois que tout cela fut bien moussant, Mélisende la rinça avant de s’extirper du bain. Elle s’enveloppa dans une épaisse serviette blanche que ses serviteurs avaient laissée à son intention. Elle en prit une seconde et en enveloppa sa nouvelle possession qui s’était aussi extirpé du bain.

« Voilà, c’est quand même mieux comme ça. Tu ne trouves pas ? »

Elle la fit asseoir au sol, toujours emmaillotée dans la moelleuse serviette, et, avec un peigne en argent, elle se mit à démêler avec douceur la chevelure de l’enfant. Les nœuds étaient légion mais la magicienne arriva à les défaire sans lui faire mal. Puis, une terranide-chat arriva et présenta une tenue toute neuve à la nouvelle venue. Il s’agissait d’une robe de soie blanche fendue de chaque côté jusqu’à la taille. Dans le dos, une fente avait été réalisée pour laisser la place à la queue de l’inu. Le haut était très simple et s’attachait au niveau du cou laissant les bras nus.

« Qu’en penses-tu ? Est-ce que ça te plait ? »

Au moins, elle eut droit à de petits câlins et à des caresses sur sa tête, ce qui la réconforta un peu. Ce n'était pas beaucoup, mais assez pour qu'elle se détend contre elle. Ses instincts avaient détecté l'inconfort, ou la frustration de Melisende, au fait qu'elle pensait encore à Marine, mais que pouvait-elle faire? Elle avait tant d'affection pour cette femme unique, gentille, mais elle avait si mal qu'elle pourrait la haïr et ne plus jamais vouloir la revoir de sa vie. Elle était tombée amoureuse de la rouquine, et celle-ci s'était débarrassée d'elle aussitôt qu'elles furent hors d'atteinte. Elle sentait son petit coeur qui était serré de douleur, qui aurait voulu arrêter de battre pour ne plus avoir mal, mais elle ne pouvait rien y faire, chaque fois qu'elle s'efforcait de regarder Melisende, elle voyait le beau visage de Marine dans son esprit, ce tout petit sourire qu'elle lui avait fait lorsqu'elle avait ramené de la nourriture, sa caresse sur sa tête. Si elle n'avait pas été aussi fière, elle aurait perdu le contrôle et elle aurait éclaté en sanglots encore une fois, mais si elle le faisait, elle avait peur que Melisende ne lui donne des coups de bâton ou autre chose, comme tous ses maîtres avant elle.

Un bain!? Alors là, pour arriver à emmener Véronique dans un bain, avec les traitements qu'elle a reçu pendant son temps en tant qu'esclave, il n'en était absolument pas question! Si Mélisende avait dû la trainer derrière elle, c'était par la queue, parce qu'avec les mains, véronique l'aurait mordue. La petite fut trainée dans toute la demeure en grattant le sol de ses minuscules griffes, tentant encore et encore de s'échapper, mais au final, elle se laissa tirer, faisant la molle (non, pas la moue), ses cuisses nues faisant un bruit de frottement sur le sol de marbre, digne du frottement des baskets sur le bois franc du terrain de basket-ball, malgré que ses griffes continuaient de gratter le sol. Un long "nuh" signait le refus de la gamine, qui ne voulait visiblement pas le prendre, ce foutu bain, même si elle n'avait habituellement aucune opinion, et ne faisait que refléter les désirs des autres, comme un miroir, ce qui en était presque effrayant tant elle est soumise, normalement. Elle ne chigna cependant pas une fois dans l'eau, mais elle se boucha les oreilles pour ne pas les mouiller et avoir de l'eau à l'intérieur pour toute la nuit.

Mais lorsque la Neko vint, après le bain et la séance avec sa maîtresse et coiffeuse, elle regarda la robe grecque, comme dans les films que son frère louait parfois, et elle recula en prenant dans son poing son vieux pull tout sale et poussiéreux. Elle ne voulait pas s'en départir, ce pull était un souvenir; tous ces trous étaient des souvenirs de ce désagréable passé qui a été le sien, toutes ces déchirures lui rappelaient combien de fois les gens sont cruels, à quel point ils n'acceptaient pas les différences, et même son doigt, corné par les nombreuses piqûres par aiguille qu'elle s'était faites en recousant ce pull, était un souvenir. Elle n'aimait pas du tout qu'on lui arrache ses souvenirs; elle qui avait une piètre mémoire, elle parvenait à se rappeler de tout grâce à ces petites choses toutes liées à son passé. Elle leva son regard suppliant vers Mélisende, serrant le petit torchon contre elle.

-"Garder..." Parvint-elle à dire, à grands efforts, toujours incapable de combattre son dégoût pour les mots.

Evidement la gamine commençait à faire des siennes. Elle s’accrochait à son pull comme un noyé à sa bouée. Mélisende comprit qu’il serait difficile de l’en séparer. Il devait représenter beaucoup pour elle. La sorcière avait deux possibilités, soit elle le lui enlevait de force et elle marquait ainsi sa domination sur elle. Soit elle le lui laissait et elle passait pour la maîtresse magnanime. Etant donné qu’elle lui avait déjà enlevé la rouquine, ce n’était peut-être pas nécessaire de poursuivre aujourd’hui. Si elle allait trop loin, elle risquait de détruire toute la psyché de l’inu et ce n’était pas son but. La sorcière ne voulait pas d’une esclave sans volonté. Elle soupira.

« Bien, comme tu voudras. Garde-le ! Néanmoins, il a besoin d’être lavé ou quelque chose comme ça… - elle fit un geste et le pull redevint d’un blanc immaculé tout en gardant ses trous et ses accrocs – Voilà, se sera quand même mieux ainsi ! »

Il était inutile de la briser pour le moment. Si elle faisait ce qu’il fallait, Véro se soumettrait progressivement et sans être détruite ; Cela prendrait du temps mais ça ne gênait pas Mélisende qui avait l’éternité pour elle. Elle lui sourit et lâcha sa serviette, dévoilant son corps, et remit ses bandes transparentes sur son corps couvrant ainsi ses seins et son pubis. La magicienne replaça ses bijoux d’argent et chaussa ses spartiates couleurs argent. Elle s’agenouilla alors devant la petite qui se rhabillait aussi.

« Et maintenant, que voudrais-tu faire jeune fille ? »

Son sourire se voulait rassurant pour l’inu.

Elle lui permettait de le garder. Un profond soupir de soulagement prit la petite demoiselle, qui secoua doucement son vieux pull pour en chasser la poussière. Elle jeta ensuite un petit coup d'oeil à la baignoire. Elle regarda le vieux chiffon qui devait être un pull, le bain, le pull et encore le bain puis elle trottina joyeusement vers la baignoire avec son vêtement et fit une bombe humain, éclaboussant la neko qui l'avait suivie. La pauvre petite chatte se mit à se secouer avec énergie pour chasser l'eau de sa fourrure crânienne. Après un moment de baignade, la petite ressortit, avec son pull nettoyé par l'eau et le savon de la baignoire. La gamine regarda son pull puis le roula soigneusement. Elle sentit le regard de la jeune neko dardé sur elle avec colère, mais elle haussa innocemment des épaules et retourna vers sa maîtresse, nue comme un ver. Elle lui demanda ce qu'elle voulait faire. La petite pencha la tête sur le côté. Ce qu'elle aimerait faire? Une idée lui effleura l'esprit.

Dans son esprit, le souvenir de la peau de Marine sous ses petites mains restait imprimé dans son esprit. La petite ferma les yeux un petit moment, juste pour se rappeler de la sensation des mains de la jeune femme qui lui gratouillaient les oreilles et qui lui caressaient la queue. Elle avait beaucoup plus apprécier ces contacts que l'agressivité de ses derniers maîtres, incluant ainsi son frère ainé... qui lui manquait terriblement, malgré tout ce qu'il lui a fait subir. C'était un si vieux souvenir, mais un souvenir qu'elle n'oublierait jamais, où elle fut unie à son frère d'une certaine manière, même s'il avait été cruel avec elle.

La petite regarda sa nouvelle "mère" et se jeta à son cou, et comme son frère le lui avait montré, elle l'embrassa tendrement sur les lèvres. Autrefois, elle considérait cela comme un baiser de bonne-nuit, mais aujourd'hui, elle comprenait que cela consistait à faire une invitation à une personne qui nous intéressait à partager des moments (désagréables ou agréables) entre deux personnes. Son coeur battait la chamade dans sa petite poitrine. Le besoin que Marine avait créé en elle n'avait pas été satisfait, et maintenant, elle faisait exactement la même demande à la belle demoiselle. Son corps hurlait "aimez-moi, mademoiselle!" mais elle savait bien que personne ne pourrait jamais l'aimer, parce que tout le monde la trouvait insupportable, et elle finira probablement ses jours dans la solitude, à se laisser pitoyablement dévorer par des loups. Elle voulait tellement que quelqu'un l'aime... n'importe qui...

La magicienne ne s’attendait pas à une réaction aussi rapide et aussi orientée de la part de sa petite protégée qui lui sautait au cou. Les lèvres de l’inu vinrent chercher les siennes et se posèrent délicatement dessus comme une aile de papillon. Le baiser semblait chaste mais signifiait infiniment plus. Mélisende le savait. Elle connaissait trop bien les choses de l’amour et des plaisirs de la chair pour ne pas entendre l’appel de Véro.

Malgré son âge, sa silhouette enfantine devait en réfréner plus d’un mais la sorcière faisait bien la différence entre l’enfant qu’elle représentait et l’adolescente qu’elle était. C’est ce qui fit lui rendre son baiser. Cependant l’ensorceleuse alla un peu plus loin et sa langue franchit la barrière des petites lèvres pour aller chercher la langue de l’adolescente et se mettre à doucement jouer avec.

Mélisende se laissa doucement choir au sol, sur ses genoux et entoura le petit corps dénudé qui appelait les caresses et les baisers. Le fait que Marine ait refusé ses avances avait du la rendre d’autant plus réceptive aux caresses. Bien sûr la dame aux cheveux sombres savait que Véro voulait juste quelqu’un près d’elle mais si elle lui montrait que le sexe pouvait être agréable alors aucun doute qu’elle resterait avec elle volontairement.

Les mains de la magicienne allèrent caresser le dos de l’inu et une d’elle descendit un peu plus bas à la recherche de la queue de la terranide. Les oreilles et la queue étaient des zones érogènes extrêmes chez les êtres mi-humains, mi-animaux. La queue fut vite attrapée et maîtrisée. La main enserra sa base, juste au-dessus des petites fesses rondes et doucement la caressa dans le sens du poil pour accroitre encore plus l’envie de l’adolescente.

Les baisers de Mélisende étaient grisants, et elle répondait à son désir comme personne ne l'avait fait avant elle, la traitant comme une fille normal. La Terranide en eut les larmes aux yeux. Elle lui offrait d'être heureuse à son service, peut-être d'être chouchoutée et câlinée, en chassant enfin la souillure que les hommes et l'humiliation du refus de Marine lui avaient infligé. Véronique ferma les yeux et s'accrocha désespérément au cou de la demoiselle, son petit cœur battait très fort dans sa poitrine, si fort qu'elle l'entendait battre dans ses oreilles. Elle sentit la main de Mélisende sur sa queue et, comme un hoquet, elle poussa un petit cri, alors qu'un petit jet de cyprine quittait son intimité. Elle cacha son visage contre l'épaisse poitrine de sa nouvelle amante, poussant de petits gémissements alors que sa cœur était caressée dans un mouvement de va-et-vient très plaisant. Elle regarda le sein gauche de Melisende et fondit dessus pour le téter, ce qui activa son pouvoir et provoqua la lactation. Elle suça avidement le lait, assoiffée et désireuse. Sa petite main se posa sur l'autre sein, qu'elle pelota doucement tout en enfonçant sa pointe dure dans le globe de chair. Elle se souvenait des films pornos que son frère avait l'habitude d'étudier pour satisfaire ses clientes.

Elle avait tellement besoin de ces caresses, un besoin si intense d'être mâtée, dominée, contrôlée, pour qu'enfin elle puisse atteindre la maturité que les autres veulent d'elle. Elle voulait plaire à Mélisende, elle voulait qu'elle l'aime, tout comme elle commençait elle-même à l'aimer. Elle voulait que Melisende la considère comme une personne à part entière, que les gens cessent de la maltraiter parce qu'elle est petite, qu'elle est rousse, qu'elle ait des attributs de chien et qu'ils insultent sa maman qu'elle n'avait pas connu. Elle se blottit contre Mélisende.

-...M...Méli...jende... prononça-t-elle en allant cacher son visage dans le cou de la belle demoiselle. M...ma..craiche... (Respectivement; Mélisende et Maîtresse)

L’adolescente semblait ravie des intentions prodiguées par la dame et se mit à lui sucer le sein. Mélisende une chose étrange se produire, une montée de lait dans son sein. Cela devait être une particularité de l’inu. Elle aurait pu la faire arrêter mais ça ne la dérangeait pas aussi la laissait-elle continuer de se rassasier de son lait. La magicienne apprécia d’autant plus lorsque l’adolescente laissa ses petits doigts venir titiller le téton érigé de son autre sein. Comme pour toute femme, les seins étaient particulièrement sensibles chez l’ensorceleuse qui laissa échapper un léger soupir.

Les mots prononcés par Véro la firent sourire. Alors c’était donc déjà fait. Elle l’acceptait comme sa maîtresse. La sorcière n’aurait jamais pensé que se serait aussi rapide mais tant mieux. Elle n’allait pas non plus s’en plaindre.

La main qui s’occupait de la queue descendit vers la vulve humide l’inu. Elle mouillait fortement. Cela devait faire un moment que personne ne lui avait donné du plaisir. C’était probablement pour cette raison qu’elle acceptait aussi facilement ça nouvelle maîtresse. Les doigts caressèrent doucement les grandes lèvres en insistant un peu plus fortement quand ils arrivaient au niveau de son clitoris, amplifiant l’excitation.

Mélisende poursuivit cette simple caresse pendant plusieurs minutes, ne voulant pas aller trop vite mais Véro semblait plus que consentante. Aussi, un doigt s’immisça doucement entre les grandes lèvres pour venir caresser l’entrée étroite de son vagin. La cyprine coula le long du doigt pour venir humidifier sa main. Cela excita la belle magicienne dont le sexe commença à produire l’indispensable liquide qui facilitait toute pénétration.

Le doigt fit de léger mouvement de va-et vient mais sans trop s’enfoncer. La sorcière voulait provoquer encore plus radicalement l’envie de la petite terranide. Elle voulait qu’elle ait encore plus envie d’elle. Le doigt poursuivit finalement sa progression jusqu’à totalement pénétrer le vagin. Pendant quelques instants, il resta sage et habitua les chairs douces à sa présence. Puis, doucement il commença de doux mouvement de va-et-vient. Mélisende faisait en sorte de le passer sur toutes les parois cherchant à trouver tous les points sensibles de son nouvel petit animal de compagnie.

Son autre main chercha la petite poitrine menue et se mit à doucement la caresser, pinçant parfois un peu le téton qui se dressait de la même manière que les siens. Le corps de la magicienne réagissait à al perfection aux excitations qu’elle imposait à son esclave. Son ventre se tendait et la chaleur s’insinuait sous sa peau au niveau de ses reins. Un vrai bonheur.

« Alors dit-moi ma belle petite esclave, tu aimes ça ? »

Elle ne la repoussait pas. C'était la première fois que quelqu'un était si doux avec elle, son monde était en train de basculer. Melisende la faisait tomber amoureuse d'elle! Mais Véronique n'allait pas se laisser avoir comme cela, elle ne voulait pas souffrir comme Marine l'avait fait souffrir. Elle ne l'avait pas compris, mais ce sentiment de désir, ce besoin irrépressible de se blottir dans les bras de la femme qu'elle aimait était si fort qu'elle ne songeait pas à se débattre avec la volonté qu'elle aurait témoigné à une autre personne.

Elle fixa son regard sur Melisende lorsqu'elle toucha son vagin, effrayée par l'image des pénétrations brutales et désagréables de son frère et des autres hommes après lui. Ses tremblements de frayeur faisaient peine à voir tant ils étaient forts, mais dès qu'elle toucha son clitoris pour le caresser, elle se laissa tomber, prise sous le coup de la faiblesse. Cette douceur n'était pas normale, c'était simplement contre la nature des gens qu'elle connaissait, c'était trop délicieux pour être vrai. Malgré elle, elle écarta les jambes pour faciliter la pénétration du doigt, qui se faisait languissant et cruel en elle, provoquant et réfrénant son désir tout à la fois. Il était trop lent à la pénétrer, et Melisende semblait beaucoup aimer l'expression d'insatisfaction de sa jeune esclave.

-Mh!

Malgré elle, elle mordit légèrement le téton. Elle sentait son ventre se contracter, se resserrant sur le doigt de son amante qui allait de plus en plus profondément. Ce doigt était fin et agile, frottant assez la petite bande fragile du point G pour rendre l'Inu folle de désir, mais pas assez pour lui permettre de jouir. Elle haletait, enfonçant malgré elle ses petites griffes dans la peau sensible et douce de Mélisende, sans pour autant pénétrer la chair, car son corps était, comme le sien, huilé de sueur à cause de la vapeur des bains. Elle aimait terriblement les traitements de sa maîtresse, mais elle ne se résolut pas à le lui avouer, mais plus la jeune femme torture son clitoris et son vagin et plus le besoin de lui dire tout ce qu'elle ressentait à ce moment-là, son amour nouveau-né et son désir ardent de sentir le corps de Mélisende contre le sien, d'être dorlotée et chouchoutée.

Lorsque la magicienne s'attaqua à ses seins, elle ne put s'empêcher de gémir ouvertement. Cette petite poitrine qui ne se résolvait pas à grossir pour lui donner un semblant d'être une femme était très sensible, encore plus que celle de Melisende, car là où les points érogènes des seins fermes de son amante était dispersé, ils étaient tous concentrés autour du petit téton de la jeune inu. Elle regarda sa nouvelle maîtresse dans les yeux, au bord des larmes, toute tremblante.

-Véro... veut plus... veut faire bien à Mélisende... Véro aime Mélisende... Véro aime doigt Mélisende... aime main Melisende...

Elle se souvint alors d'une fois où une cliente de la voisine de chambre de Jason avait exigée qu'elle la regarde faire des choses avec la prostituée, et comme elle avait offert un charmant montant pour qu'elle le fasse, elle n'avait pas pu refuser. Elle se souvenait de chaque détail, puisque la cliente exigeait également qu'elle regarde de près chaque chose qu'elles faisaient. Elle a donc vu que le cunnilingus faisait beaucoup de bien. Elle se tourna donc vers l'entrejambe de Melisende et elle s'en approcha, à la fois curieuse et avide de faire du bien à son amante. Elle trouva rapidement ce qu'elle cherchait puis elle se mit à lécher l'intimité de la sorcière, avec une maladresse probablement agaçante, puisqu'elle allait de la raie au clitoris d'une manière aléatoire, ne sachant pas trop ce qu'elle recherchait ici.

« Aïe… hummm… doucement ma belle… »

L’Inu venait de mordre un peu fort le téton qu’elle suçotait depuis quelques minutes manifestant ainsi son impatience devant les caresses non abouties de la magicienne. Ainsi donc elle était réceptive à ses caresses et intentions. Mélisende en était ravie et en réponse aux prières de Véronique, elle accentua un peu ses mouvements mais sans pour autant donner le plaisir attendu à l’adolescente.

Cette dernière se manifesta d’ailleurs, elle voulait faire du bien à sa maîtresse. Une bonne initiative, Véro se soumettait comme tout bon esclave se devait de le faire. La sorcière la faisait obéir avec douceur. Parfois une certaine forme de gentillesse apportait bien plus de résultats que la force et la contrainte. Le piège se refermait doucement sur la petite terranide sans qu’elle s’en rende compte. Bientôt, elle ne voudrait plus jamais quitter cet endroit.

Lorsqu’elle partit chercher l’intimité de sa compagne, Mélisende ne l’en empêcha nullement. Elle prenait de bonnes initiatives. La magicienne ouvrit doucement ses magnifiques cuisses dorées et superbement galbées pour la laisser accéder à son antre humide. L’inu partit lécher l’endroit laissé libre d’accès mais elle ne devait guère en avoir l’habitude, elle s’y prenait de manière très naïve, ne se concentrant sur aucun point particulier de son intimité.

Amusée, l’ensorceleuse alla doucement écarter ses grandes lèvres afin de lui indiquer les endroits stratégiques de sa personne. Elle alla aussi caresser son propre clitoris e poussa un soupir de plaisir. Dans le même temps, elle enfonça un peu plus son doigt dans le sexe maintenant trempée de l’adolescente, endroit qu’elle n’avait nullement délaissé. Le doigt se mit à aller et venir plus rapidement, allant délicieusement exciter le point G de la demoiselle alors que le pouce de la sorcière appuyait plus ou moins fortement sur le clitoris provoquant des décharges de plaisir dans le corps aux allures enfantines.