Une renaissance. (PV Lelouch.)

Qu'est-ce que c'est ? Une lumière ? C'est la mort qui vient enfin m'emporter ? Non, sinon cela ne serais pas aussi jolie.

J'ouvre mes yeux,les ouvrant en grand sous la douleur parcourant mon corps, je sens des connections sur les muscles se remettre, occasionnant une terrible, douleur, j'ouvre la bouche en quête d'air et tentant de crier que je soufre, mais je n'arrive qu'à émette gémissement qui ressemble plus à des bruits bizarre comme si on m'étranglait.

Sous la douleur mon corps bouge et je tombe du lit, enfin ce que je croyais être un lit, je passa environ dix minutes à tenter de bouger, essayant de remplir mes poumons d'air, mais ce dernier me brulait de l'intérieur, la lumière bien que tamisée me faisait mal aux yeux. une fois mon corps moins douloureux je tente de reprendre mes esprit essayant de fouiller dans ma mémoire, mais une chose importante me manquait, la mémoire justement.

Je retente de parler, en vain, aussi je pose mes mains sur mon cou, essayant de repérer les vibrations de mes cordes vocales, je les sent uniquement quand je me met à gémir de peur. Qui étais-je, étais-ce vraiment à moi ce corps.

Je me posait tellement de question et je vit une rose, je voulut la saisir quand ma vision fit des siennes, me faisant voir des lignes rouge, je les effleure et la fleur tombe en morceau au sol, ce n'était pas normale, cette vision était tout sauf normale, je pose mes mains sur ma tête.

J'ai peur, peur de ce que je suis, peur de qui je suis et aussi j'ai la sensation d'être morte, sans pour autant l'accepter, mais je suis en vie parce que j'ai un corps et que je peux raisonner. Les deux perspectives se mélange dans ma tête sans pour autant trouver la réponse, chamboulant davantage mon esprit.

J'ai du mal à respirer, je suffoque, cet endroit est froid et j'ai tellement peur qu'elle me submerge et me paralyse, je peux fuir face à cette peur, je dois la fuir. Je court donc vers la porte, qui ne semble pas fermée, j'entends une voix derrière moi, mais trop tard, je suis partie en courant. Les lignes rouge apparaissent devant moi, je ferme les yeux, mais je ne vois rien dans ce cas, renversant des poubelles, trébuchant sur de petit objets.

Je me cache dans un cul-de-sac très étroit, je tente de me calmer mais rien n'y fait, je ne sais pas qui je suis, ni ce que je faisait dans un endroit froid et lugubre où trônait la mort. Qui suis-je, qui suis-je.

Je plaque la paume de mes mains sur mes yeux, je ne veux pas voir ces lignes, j'ai peur de cette chose anormale. Mes genoux contre ma poitrine, appuyant de plus en plus fort sur mes paumes pour tenter de crever mes yeux et ne plus voir ces lignes, même si je sens que je les verraient quand même.

Mes lèvres bougèrent sans emmètre le moindre bruit, formant la phrase suivante : J'ai peur.

Des larmes coulèrent de ma joue jusqu'au menton et atterrir sur le sol, au même moment la pluie commença à arriver et s'accentua, trempant mon vêtement et mes cheveux trainant au sol.

Marcher dans la nuit est si plaisant…le calme de la rue, la beauté sauvage de la nuit, une lune presque pleine, énorme et scintillante...qu’est ce que je peux dire comme conneries.
La vérité c’est que c’est l’aventure, l’excitation de l’inconnu qui me met dans cet état là, la peur du noir et pourtant l’envie d’y aller…

Et…cette endroit de merde est désert, pas un chat, pas une voiture, c’est plaisant et effrayant de se sentir seul au monde, pourquoi je souris moi ? Ça en deviens grave, je me rends compte que je suis un peu dingue, si je m’écoutais je me défoulerais bien là…un centaure, un minotaure, merde un truc balaise que je sente quelque chose.

« Pas moyen de trouver une créature mythologique quand on en a besoin ! » hurla t il dans la rue déserte

Qu’est ce que je peux dire comme conneries quand je suis défoncé… une envie de vomir…la drogue ? La boisson ? Non, moi-même, j’ai tout raté, je me suis cru grand, je me suis crû puissant et finalement je perds tout petit à petit, jusqu’au jour où il ne restera plus que lui.
Je veux changer ce monde merde ! En suis-je incapable ? Suis-je incapable de le rendre meilleur ? Mon existence n’a-t-elle aucun poids ?  Je veux changer le monde à tout prix et je réussirais !

Me voilà partit en mode philosophique, pourquoi j’ai les yeux aussi lourd ? Tiens une…glace, j’arrive même plus a trouver mes mots…tin je suis vraiment mal en point, ma tête…

Mais pourquoi est ce que j’ai pris cette merde…je dois aimer souffrir, aimer la douleur... vu qu’il ne m’arrive que ça, je n’ai pas les idées claires et même si j’aimais réfléchir sur mon inaptitude a réussir ce que je souhaite entreprendre en ce moment et pourquoi elle, s’est éloigné de moi je comprendrais peut être à…

Mais c’est quoi ça là bas ? On dirait une fillette mais à cette heure ci ? Elle est passée par où…la ruelle là on dirait, des pleurs ? Elle s’est peut être fait mal.
La ruelle est sombre et…tu as peur ? Peur de quoi ? Je n’ai rien, j’ai…j’ai eu des choses auquel je tenais autrefois, mais c’est passé, je trouvais ces choses prenantes et pourtant ce sont elles qui me maintenant en vie, car elles étaient ma vie…oui j’ai raison de rire sur ce que je dis parce qu’a partir de là je me rends compte que c’est peut être la dernière fois que je le ferais.

Allez, défoncé ou pas, on y va, mince c’est quelle ruelle déjà…les poubelles renversées et on dirait du sang ?
J’ai de la chance que la lune éclaire plutôt bien cette nuit, pleine lune ou presque…mauvais présage ? On verra.

Je m’enfonce dans cette ruelle, elle est là…recroquevillé sur elle-même, sanglotant, elle a peur ça se sent, de quoi je ne sais pas…mais ça doit être terrible c’est sur.
Ses pleurs… me tordent les entrailles, ça me retourne, l’empathie c’est vraiment bien pour certaines choses mais là…c’est trop fort…je ne peux pas la laisser sangloter comme ça, je dois faire en sorte qu’elle aille bien…mieux.

Je suis presque à coté d’elle et malgré tout elle n’a pas remarqué ma présence on dirait…l’accoster sans lui faire peur ? En pleine nuit ? Alors que j’ai une tête de mort vivant ? J’ai connu pire…

« Excuse moi si je t’importune mais…j’ai entendu tes pleurs et je me suis dit que tu aurais certainement besoin de ce mouchoir pour sécher tes larmes et si tu veux que je contacte tes parents si tu t’es perdue je te passe mon téléphone… »

« Excuse moi si je t’importune mais…j’ai entendu tes pleurs et je me suis dit que tu aurais certainement besoin de ce mouchoir pour sécher tes larmes et si tu veux que je contacte tes parents si tu t’es perdue je te passe mon téléphone… »

Ma respiration s'arrête, j'arrête de pleurer, il y a une personne, quelqu'un, est-il là pour me dire ce qui se passe ? Peut être tout simplement me donner un indice sur cette drôle de vision. Mon corps tremble, c'est normale la pluie commence à tomber et donc l'air et froid.

Petit à petit je retire mes mains pour voir la personne et je retiens avec difficulté un visage horrifié, il semble mauvais, il n'est pas du tout une personne gentille, il semble être malade. Puis d'un coup la vision anormale revint, je vis son corps parcourut par des lignes rouge, cette vision et ma vue normale se succédèrent. Je ne pouvais pas voir que ma pupille changeait de couleur devenant lors de cette vision cauchemardesque, d'un turquoise brillant dans le noir. Je remis mes mains devant mes yeux, tremblant de froid et de peur.

J'ai peur de lui faire autant de mal que pour la rose et donc je m'éloigne de lui, je doit éviter de le toucher, sinon il pourrait finir en morceau (Et oui Alicia ne sait pas qu'il faut trancher les lignes pour avoir un véritable effet.^^'), je ne sais pas ce qui c'est passé, ni qui je suis, ni même quel genre de monstre je suis. J'essaie de lui dire de ne pas approcher, de ne pas me toucher, de me laisser seule, mais même si mes lèvres bouche je n'arrive pas à dire le moindre mot.

La peur m'envahit, soit je suis dans le noir complet, ne sachant pas où je marche, longeant le mur en m'adossant dessus, soit je vois mais mes yeux voient un monde terrible que je ne veux pas voir. C'est cette peur qui m'envahit, les ténèbres sont tellement épaisse que j'ai l'impression de suffoquer, puis d'un coups je cours hors de la ruelle je l'entend derrière moi, ne faisant pas attention à ce qu'il disait, je trébuche sur quelque chose atterrissant sur la route, un klaxon me signale la présence  d'une voiture, je ne sais pas pourquoi à ce moment mon corps a bougé tout seul. j'ai saisit une barre d'acier qui m'avait suivit dans ma chute et je me suis mise à frapper les lignes rouge dans leurs longueurs.

La carcasse à continué sa route, coupé en deux, chaque côté me frôlant sans me faire la moindre égratignure, puis un liquide chaud recouvre mon visage et ma robe, je regarde ma mains, elle est aussi parcourut de lignes rouges, mais il y a autre chose ... du sang.

Je regarde derrière et une vision d'horreur apparait, l'homme qui conduisait était lui aussi coupé en deux, mes yeux son grand ouvert d'horreur, mes mains, tenants encore la barre de fer souillée de sang, tremblent. Qu'avais-je donc fait ? Comment j'avais fais ça ?

Mes mains lâchèrent l'objet en fer et se posèrent sur ma tête, je me recroqueville sur moi même, j'ai tuer une personne, cela veut dire que j'ai prit sa vie, mais pourquoi n'ai-je pas la sensation de mourir, mais celui de vivre. Non ce n'est pas moi, je ne peut pas être ce genre de personne qui aime tuer. J'accompagnais cette pensée par des mouvements de ma tête allant de gauche à droite, je ne faisais plus du tout attention au monde extérieur, risquant à tous moment de me faire écraser par une voiture, au loin on entendait le bruit des véhicules de police.

Il n'y avait rien autour de moi à part les ténèbres, émettant des petits gémissements et des larmes, tremblant comme un chaton terrorisé.

Respiration lourde, chaleur intense, je transpire et pourtant il ne fait pas si chaud. Une goutte de sueur tombe par terre, je m’essuie avec mon bras, de l’air…j’ai l’impression d’être dans un sauna.
Elle me regarde. Je dois lui faire peur, c’est bien normal la nuit un mec qui transpire comme ça avec un visage de mort vivant ne peu qu’inspirer cela, cela ou le dégoût.

Elle ne pleure plus, c’est déjà ça, j’aimerais lui faire comprendre que je suis un ami mais il n’y a que des preuves d’amitié n’est ce pas ? Il ne suffit pas de le dire.
Ses yeux ! Mais ce n’est pas possible….  Qu’est ce que ça veut dire ! Je suis peut être dans les vapes…non mais des yeux comme ça, ça…n’existe pas…
Je commence à ressentir un frisson qui me parcoure le corps, je n’arrive plus à dire quoi que ce soit, je suis paralyser par la surprise et l’effroi.

Je dois reprendre le dessus, j’avale ma salive, elle tente de me dire quelque chose mais je n’entends rien, est-elle muette ou suis-je devenu sourd ? Aucun des deux ?
Elle s’enfuit… et je reste sur place, incapable de bouger, je veux courir après elle pour savoir pourquoi, ce que cette fille a de spécial…pourquoi je me sens impuissant mais irrésistiblement attiré elle n’est pas…

« Ah quoi cela te servirait de savoir ? Elle n’est pas comme toi, elle n’est plus comme toi. Et si tu la suis il t’arrivera la même chose qu’a ce chauffard. »

Le démon ? Il me parle ? Un chauffard où ça ? Peu importe, je dois courir après elle, le moment d’effroi est passé je cours après elle, je l’aurais vite rattrapée, j’ai envie de savoir le fin mot de l’histoire, je l’interpelle, j’espère la ralentir.

Elle trébuche et tombe. Je vais la rattraper cette fois, elle n’est plus très loin. Elle est dans un halo de lumière, une voiture ? C’est trop tard pour elle je ne serais pas assez rapide et même si j’échangerais bien ma vie contre la sienne ça ne servirait qu’a perdre deux vie, sans en sauver aucune si seulement je pouvais faire quelque chose.

C’est insensé…la voiture et son conducteur se sont…comme coupé net. La fillette n’a rien ? Le chauffard ? C’était ça que tu voulais dire ?!

« Une vie pour une vie mon ami. »

Mais comment est ce que ? Je ne comprends pas comment, et à vrai dire cela m’importe peu, mais je veux savoir pourquoi, rien n’arrive par hasard, quelque chose me dit que cette fille est la clé de tout ça.

« Tu as toujours voulu savoir pourquoi, tes actes en son témoin. »

Il faut que je…des sirènes ? La police ? Déjà ? Mais que fait-elle ? Pourquoi s’est t’elle mit en boule ? Elle va se faire attraper si elle continue.
All in ? Le tout pour le tout, j’ai tout vu, ses yeux, la section de la voiture, l’action de la fille un peu avant, elle est responsable et par des moyens peu catholique en plus mais peu importe, elle a l’air perdue et on dirait qu’elle a plus besoin de repos que d’aller au poste de police.

Il ne faut pas qu’on me voit, je dois faire vite, si elle est vraiment responsable de ça alors je risque moi aussi de me faire découper, lui dire de ne pas ouvrir les yeux ?
C’est un petit gabarit, je la porterais sans mal, je vais un peu mieux, l’adrénaline me tiendra éveiller et me rendra un peu de force. Encore des pleurs…non ! Je ne dois pas y penser, je cours vite, plus vite, j’ai choisis alors maintenant je m’y tiens.

Ça y est je l’ai attrapé, elle pèse vraiment rien. Elle se laisse faire ? Elle est trop terrorisée pour réagir, tant mieux, je cours vers une ruelle adjacente, je me retourne, on dirait que personne ne m’a vu et que j’ai fais assez vite…pourtant j’ai mis une éternité selon moi.

Je suis crevé, j’ai présumé de mes forces, je reprends une allure normal tout en continuant de porter la fillette, des lumières inondes la rue de l’accident, des formes son sur les lieux du carnage, ils ne comprendront pas ce qui est arrivé et moi-même j’ai du mal à comprendre. Mais je veux savoir, je la regarde, je n’en tirerais rien, elle est sous le choc, peut être plus tard.

« Ce n’est pas super pour une demoiselle de s’enfuir comme ça ! Quelle éducation ma parole ! Euh…c’était une blague hein ! Je sais que je ne suis pas très bon mais on fait comme on peut…tu t’appelles comment à propos ? Parce que sinon j’ai le choix entre la fille qui découpe les voitures sur son passage ou regard laser! A propos si tu n’ouvrais pas les yeux ça m’arrangerais vu que ton regard à l’air mortel ! »