Les frontière de glaces. { PV Don }

Cid marchait depuis bientôt six heures, il avait les muscles endoloris par l'effort, mais sa volonté était suffisamment forte pour lui permettre de continuer à marcher dans la neige, condensant l'humidité dans l'air pour créer de la neige et masquer ses traces, c'était le seul moyen d'empêcher la garde royale et les espions de le pister et l'obliger à retourner sur le trône. Personne ne lui dira ce qu'il doit faire, il n'a pas gérer un nation pendant dix années pour rien.

Il sentit son corps être en manque d'obsidienne, aussi il prit dans son sac une petite ration sous forme de granulé, ce n'était pas agréable à avaler, mais son corps en avait terriblement besoin, une petite voix naquit dans sa tête, c'était Sirena qui voulait parler avec lui, aussi il ouvrit son esprit pour discuter avec son autre lui.

*Je pense qu'il serait plus sage de me laisser le contrôle, rien ne nous dis que la terre que nous allons fouler est hostile à notre égard, sans compter que les habitants n'ont peut être pas ce dont vous avez tant besoin. Si nous devons croisez un marchand vous n'aurez qu'à ma dire comment procéder.*

- Si tu fais ça tu risques de te faire blesser, voir plus, je ne prendrais pas le risque.

*Faites un peu preuve de sagesse, vous tenez tant que ça à mourir ?*

- Pfff ... Soit ! Je te laisse avoir le dessus, mais gare à toi si tu fais mine de tromper les personnes.

Le corps changea, prenant celui de Sirena, elle expira de l'air chaud, formant de la buée dans l'air, elle tendit le bras en avant.

- Kizume ! Barraï !

La demoiselle referma la main sur un katana aussi noir que sa tenue, seul la lame argenté brisait la couleur unis de l'arme et de son fourreau, sur sa droite apparut un esprit translucide, il ne servait pas à grand chose en temps normale. Elle admira la lame et rengaina son arme, non sans laisser un petit centimètre sortit du fourreau.

Puis elle reprit sa marche dans la lande des Chênes Gelés, une frontière entre son ancien royaume et les terres sauvages, la démarcation le plus flagrante étant des pierres de manas cristallisé par le froid, donnant une apparence de glace mais à très fort teneur de magie, cela entrainant des problèmes pour utiliser la magie, l'énergie de la nature et externe, mais inefficace sur les pouvoirs innés ou l'utilisation du ki, l'énergie du corps et interne. Elle prit le temps de regarder derrière elle en poussant un léger soupir.

- Adieu pays de notre naissance, bonjour monde inconnu et mystérieux.

Elle se mit à marcher une dizaine d'heures avant de tomber sur un village terranide, elle rengaina complétement son arme, puis se posta devant les deux mâles protégeant l'entrée. Les deux  hommes-ours brandirent leurs armes sous le cou de la demoiselle qui n'eut même pas un battement de cils, elle restait stoïque et droite, aucune lueur de peur ne se lisait dans ses yeux, un terranide âgé vint à la porte et se proposa d'offrir l'hospitalité, en échange, elle devait mettre un ruban autour de son fourreau, si elle le déchirait alors elle sera tuée, sauf si elle déposait son arme au pied du chef en baisant les pieds de sa femme qui déciderait du sort du fautif.

Sirena se plia à la tradition, elle ne demanda qu'à boire et à manger, car son corps était humain et donc elle devait vivre comme tel.

Sa demande arriva par les mains d'une petite fille-lézard qui souriait, mais Sirena resta froide penchant légèrement la tête pour remercier, mais sans y mettre vraiment du coeur.

Elle observa la tente qu'elle avait eu, il y avait une couche en paille, un petit meuble fait maison où l'on pouvait déposer une cruche d'eau et un petit plateau repas.

Dans ce village reculé se trouvait un loup dans la bergerie, ce loup avait pour forme celle d'un homme d'une carrure imposante qui était assis sur une paillasse. Naturellement, il portait une lourde cape de voyage et il montrait bien qu'il était frigorifié par ce long voyage, levant les yeux vers les terranides il leur sourit amicalement pour l'hebergement...Et pour leur naïvetée. Ce n'était pas parce que deux puissants guerriers gardaient la porte du village que celui ci serait exempt de toutes attaques, les femelles de ce village étaient des plus sublimes, et il comptait bien se les approprier pour son stock de marchandise et renouveller sa gamme, certains de ses clients appreciaient beaucoup la fourrure, personnellement il appreçiait les belles femmes, peu importe qu'elles soient poilues ou un peu jeunes, un peu vieille ou antipathiques, mais si il y avait quelque chose qu'il détestait c'était d'avoir de la seconde main, il voulait être le premier a s'imposer dans le corps de ces petites péronelles...Et il était prêt a tout pour celà.

Pour le moment il se faisait passer pour Dorian Garan, simple marchand itinérant, il était déjà passé il y a deux mois de ça, simplement pour offrir le poison qui généralement tuait ces petites citées terranides : de l'alcool. Tout simplement, il était venu offrir de l'alcool et celà avait eu un succès fou, malgré les problèmes que l'alcoolisme ait pu causer, tout le monde attendait avec impatience son prochain stock...Et le voilà qui était arrivé, aussi le traitait on donc comme un pacha...Mais si seulement ils savaient ce qu'il avait derrière la tête...Animaux stupides.

On fit alors entrer une autre humaine dans la tente de Don qui fronça un sourcil

"Bonjour mademoiselle, je n'ai pas l'honneur de vous connaître, que désirez vous ?"

-Cette femme humaine va dormir un temps dans notre village, c'est notre seule hutte d'invités.

"Oh, je comprend, bien le bonjour, je suis Dorian Garan, marchand, c'est un plaisir de faire votre connaissance."

Lança Don de manière très galante en tendant la main a Sirena.

Sirena entendit les propos du terranide, bien qu'ayant des difficultés avec la langue humaine, mais son intuition lui dictait de ne pas trop s'aguicher avec l'humain, mais ne laissa rien paraitre., elle se mit à réfléchir à la manière de ne pas trop s'approcher de Don. Sur son visage et son corps on ne voyait aucune trace de réflexion, c'est limite si on aurait émit l'hypothèse que cette femme n'ai pas déjà son esprit et son âme réduit en pièce. Elle ne transpirait pas et son regard était aussi froid qu'un mort.

Elle écouta Don se présenter et n'eut aucune réaction envers la main tendu, s'il était coutume de se serrer la main dans les pays civilisés, dans son pays natale cela voulait dire autre chose et cela serait malvenue de créer des problèmes. Elle tenta de réutiliser la langue humaine, car dans son ancienne nation tout se disait avec le ton et le visage permettant ainsi à toute races de se comprendre.

- Je ne peux vous serrer la main pour des raisons que je n'ai pas à expliquer. Excusez moi.

Elle inclina légèrement le buste et ressortie de la tente, toujours le katana à la main et l'esprit suivant sa maîtresse. Elle fit un léger tour du village, repérant des éléments qui pouvaient nuire à sa sécurité, elle remarqua des bouteilles d'alcool, elle en prit un totalement vide et sentit l'odeur, de l'alcool et pas de la bas de gamme.

Sirena put voir le soleil se coucher et le froid de la nuit commencer à lui ronger la peau, pour une humaine normale elle serrait actuellement en train de se réchauffer un peu, mais la demoiselle ne fit rien, laissant le manteau sombre grignoter davantage la luminosité, laissant sur son passage des poussières de lumière. Puis elle retourna devant la tente, voyant Don, elle se remit à dire.

- Je dormirais dehors.

Sans laisser au colosse une seule remarque à formuler, elle partie vers l'entrée du village, s'adossant contre un poteau de la palissade, les gardes lui décochèrent un regard chargé d'avertissement que Sirena répondit par son habituel regard sans émotion.

Quelle était cette manie de ne pas serrer la main des gens ? C'était complètement métagame comme réaction, et ça faisait quoi, la quinzième personne qui me faisait le coup a chaque fois comme si ils savaient a l'avance que serrer la main du Don c'est revenir a la normalité. Mais le perso lui, n'a aucun moyen de savoir, aussi tout le monde se transforme en malpolis exceptionnellement pour pouvoir conserver ses pouvoirs. Quelle mauvaise foi, mais ce n'était pas cette mauvaise foi qui gènerais Don qui sourit en regardant la jeune fille partir. Bien sur, tout le monde le voyait directement comme un individu qui n'inspirait pas la confiance, pourtant il n'avait pas écrit "Esclavagiste" sur le front, loin de là, il était propre sur lui, poli, impécable en somme et malgré celà on trouvait des façons de le rejetter...Bah.

Ce n'était pas grâve.

Il n'était pas le Don pour rien, il contournerais les défenses, il les contournait toujours, cette étrangère risquait de poser quelques problèmes évident pour des raisons qu'il n'avait pas a expliquer comme par exemple : Faire échouer sa tentative de prise par le village. Aussi eut il une très bonne idée. Dormir dehors était une erreur monstrueuse commise par l'arrogance de Cid, celà voulait dire qu'elle rejettait l'hospitalité des Terranides qui était une terrible offense (Sans compter qu'elle n'avait a présent même plus de raison de rester dans le village ce qui rend son premier post complètement incohérent, pourquoi serait elle allait chercher couvert pour la nuit si elle pouvait dormir dehors, soit elle sera morte frigorifiée demain, soit ça ne sera pas le cas et tout ce sujet jusque là n'a servi a rien.)

Au bout de quelques heures deux gardes avancèrent vers Cid et lui lancèrent.

-Suis nous femme.

Si d'aventure Cid les suivait elle serait conduite devant le chef du village qui lui apprendrais qu'une paire de fers d'esclaves se trouvait sur son silon, probablement tombé de ses affaires, par conséquent elle devait être une de ces esclavagiste et méritait la mort...Oh bien sur, elle pourrait se défendre, mais vu la force des terranides celà étonnerais beaucoup Don qu'elle les massacre jusqu'au dernier sans mourir ou bien sans être grièvement blessé.

Voyons un peu comment Cid s'y prendrais.

En restant ainsi contre le poteau, elle pouvait se concentrer sur son sens de l'ouïe, fermant les yeux, se concentrant sur le moindre bruit, puis un frisson parcouru son échine, signe que quelque chose allait venir et que cela ne risquait pas d'être amusant. Elle s'adressa à l'esprit.

- Disparait.

L'esprit disparut, on pouvait donc voir la demoiselle avec son katana. Sirena se mit à réflechir très vite, elle avait encore son sac, son katana, la distance entre la porte principale et elle ne devait pas excéder cinq mètres, les deux garde regardaient de temps à autre vers la femme, mais ils seraient trop confiant de leurs force pour se laisser duper par la vivacité de la demoiselle. Elle contrôla son corps pour ne laisser filtrer que des yeux regardant à droite  et à gauche.

Sa réflexion fut stoppée par deux terranide massifs qui interpelèrent la demoiselle avec une voix chargée de haine, haine que Sirena perçu rapidement, mais contre toute attente elle se leva, n'ayant aucun geste montrant, peur ou culpabilité.

- Je vous suis.

Ainsi le doppleganger se fit en conduire vers la plus grande tente, celui du chef. La coutume qu'elle avait était de déposer l'arme au palier de l'habitation d'un personne ayant un statut similaire à celui de seigneur, chose qu'elle fit laissant entendre un léger bruit métallique à l'intérieur. Elle entra en s'excusant du dérangement occasionné et prit place en face du chef, regardant ce dernier droit dans les yeux, ne détournant pas une seule fois le regard.

- Que me voulez-vous seigneur ?

La voix était calme, le ton était mesuré pour ne pas se montrer impérieux, sans paraitre moqueuse ou crétine. Elle attendait de savoir la raison de sa présence devant le chef du village, restant vide de sentiments, restant immobile comme une statue dont seule la respiration permettait de donner une vie à Sirena.

Puis d'un coups un frisson parcourut son échine, elle saisit maintenant tout la situation dont elle était victime, voyant des chaines pendre au poignet du chef, alors qu'elle n'avait pas fait grand chose elle présentait la faux de la mort parcourir son dos.

Se battre maintenant n'aurait eu aucun sens hormis valider une idée qu'ils se seraient faite, même si la région natale de Sirena est très éloignée des grandes villes de Nexus et Ashnard, elle avait entendue parlée, de la bouche de voyageurs, des esclavagistes et de leurs méthodes, aussi elle comprit davantage la raison des yeux brulant de haine. Aussi elle ne fit rien, restant calme et détendue.

- Nous avons trouvez ceci en envoyant un éclaireur refaire votre trajet. Avouez tout de suite que vous êtes un esclavagiste et nous vous apporteront une mort rapide.

Sirena ne bougea pas d'un pouce face à cette accusassions qui n'avait de sens qu'en présence de cet objet.

- Je ne peut avouer une chose dont je suis innocent, Je suis prête à me soumettre à une de vos traditions pour prouver mes dires.

Elle prit un temps de silence pour continuer toujours de manière posé et calme, ne mettant pas un ton satyrique, mais plutôt un ton noble qui pouvait donner un indice sur les origines de la demoiselle.

- Mettez moi à l'épreuve et je vous prouverait que je ne suis un esclavagiste.

"Oulà, que se passe t'il ici?!"

Don venait d'entrer dans la tente comme de rien n'était et était evidement celui qui avait posé les fers dans le chemin de la jeune femme pendant que nul ne regardait, mais rien ne pourrait le prouver, il n'avait d'ailleurs rien de plus sur lui que l'attirail du bon gros marchand honnète qui ne vendait que l'alcool. Don lança un regard a Sirena, on lui expliqua la situation et l'esclavagiste grimaça, montrant que celà était mauvais, il essaya de raisonner faussement avec le chef en s'interposant courageusement entre Sirena et le terranide.

"Voyons grand chef, vous n'êtes pas serieux, cette femme n'est surement pas une esclavagiste, pourquoi viendrais t'elle se jeter ainsi dans la gueule du loup en étant seule dans un village de Terranides ?"

Sa demande se tenait mais le chef, tel qu'il le connaissait était imperturbable. Il refusa de preter attention a sa plaidoirie et appuya la condamnation a mort jusqu'a ce que Sirena se propose pour être défiée selon une loi de la tribu. Le chef se massa le menton un moment. Don connaissait cette attitude, il allait lui donner quelque chose d'impossible a faire.

-Très bien. Voilà mon accord : Si tu arrive a boire plus d'alcool que tous les guerriers de ma tribu sans rouler sous la table, tu sera innocentée. Aucun esclavagiste ne pourrait être aussi fort.

Don se tourna d'un air médusé vers le terranide et finit par hocher la tête

"Très bien, je fournirais l'alcool."

-Ma décision est prise.

Sortant de la tente, Sirena fut escortée par deux gardes jusqu'a une longue table sous une bache suivie par Don

"Courage, je ferais mon possible pour vous tirer de cette situation, promis."

Lança t'il en posant la main sur son épaule pour lui lancer un regard déterminé. Comme il était celui qui fournissait l'alcool, l'avoir dans sa poche pourrait être pratique...Peut être qu'il ne la fournirait qu'en eau.

En tout cas si Sirena se laissait toucher ses pouvoirs seraient annulés pendant quelques minutes, si elle ne se laissait pas faire eh bien elle aurait l'air bizarre a vouloir esquiver une tape amicale

Sirena ne fit pas mine de s'interesser au marchand alors que celui-ci tentait de faire entendre raison au chef, mais la demoiselle n'était pas dupe, si le chef avait un temps soit peu d'honneur il ne pourrait revenir sur sa parole ou se laisser influencer, agir par sa propre volonté, c'est ce qui fait la force d'une grand seigneur, seulement le terranide en manqua cruellement en acceptant de se plier à la recommandation de Sirena qui avait déjà son esprit prête à accomplir l'impossible aux yeux de tous.

Elle ne fit rien quand le chef se mit à réfléchir, pour l'ex-reine il était trop faible, il prenait trop de temps pour trouver une solution, alors que lui en avait trouvé une, Sirena en avait fait une belle liste en prenant dans ses traditions les plus anciennes.

Quand elle entendit le but de l'épreuve, elle ne bougea pas, cette femme était aussi glaciale que la mort, elle ne laissait rien sortir de son corps, son rythme cardiaque était calme et reposé, comme si ...

Sirena se relève et dit au chef.

- J'accepte votre défis. Ne revenez pas sur votre parole seigneur.

L'épreuve était certes impossible pour une humaine normale, mais Sirena estima qu'elle pouvait supporter plus de la moitié de l'épreuve sans avoir à sentir les effets de l'alcool, sans compter que la triche était possible, tant que l'on ne se faisait pas prendre.

Elle se laissa conduire sous la bâche, elle se fit installer sur une chaise en face d'une table, la partie allait commencer quand la main de Don se posa sur l'épaule gauche de la demoiselle, en promettant de lui venir en aide autant que possible. Sirena savait pertinemment que refuser cette main amicale serait mal vu des autres et qu'avec le livreur de son côté elle pourrait terminer l'épreuve facilement.

Sirena se mit à se gratter un peu la poitrine et déboutonna deux boutons pour pouvoir être plus à l'aise dans le duel qui allait payer son innocence. Elle eut une réaction pour le moins anormale, elle ralentit son rythme cardiaque à un stade où l'esprit est entre le sommeille et le réveille une espèce de transe, tout en gardant un visage réveillé et neutre, cela pouvait en déstabiliser plus d'un mais la technique de Sirena était infaillible et n'avait recours à aucune magie.

Ce que personne ne voyait c'est que l'esprit qui avait disparut du champs de vision c'était insinué dans sa gorge assez profondément pour qu'aucune personne ne puisse le déloger, il avait été dans sa bouche au moment où elle avait déboutonnée sa chemise et ouvert la bouche en poussant une légère expiration, le mouvement de sa gorge pour avaler l'esprit avait été imperceptible.

L'esprit était un vrai glouton, il pouvait absorber une quantité colossale de nourriture et le digérer rapidement, bien sur la technique avait été mise au point par la pensée, bien avant que don ne la touche. L'esprit devait  transformer la moitié de l'alcool en produit non-alcoolisé et donc assimiler les produits néfastes, autant dire qu'il avait faillit émit un petit cris de joie à l'idée du festin qu'il allait se faire, forte heureusement les esprits ne peuvent subir les effets de l'alcool, ce qui n'était pas le cas de Sirena.

- Commençons qu'on en finisse rapidement.

La phrase typique de la personne qui allait rabattre la pseudo-fierté du chef du village. Sans compter qu'il y avait de grande faille dans son défi. Chose que Sirena n'allait pas tarder à exploiter.

Rappel a la normalité. Peu importe l'absence de magie, la personne touchée par la main du magicide devenait un être humain totalement normal. Ce pouvoir avait certaines limites et dans ce cas là elles étaient dépassées, car après tout, un esprit n'est pas Sirena non ? Le pouvoir de Don ne peut pas annuler un être surnaturel et par conséquent Sirena allait gagner haut la main sans son aide. N'est ce pas vrai ? Don fournit quelques choppes a Sirena et fit un clin d'oeil entendu a celle ci alors qu'il lui tapait sur l'épaule et lui servait son premier verre, ajoutant encore quelques minutes par ce simple contact, il lui cria

"Courrage ! C'est un mauvais moment a passé je suis sur que tu peux les battre."

Sa réaction fit rire les Terranides alors que Don les regardait d'un air déterminé...Sa main toujours sur l'"épaule de son "amie". Arriva par la suite le premier verre qui traversa la gorge de la jeune femme et...

Glup.

Celui ci fut englouti par Sirena elle même. Comment me direz vous ? Le pouvoir de Don n'avait il pas annulé l'esprit? Non, il avait annulé la magie et renvoyait a la normalité.

Depuis quand un esprit a une consistance physique sans magie ?

L'alcool passa a travers la forme de l'esprit et tomba a grosse goutes dans la gorge de Sirena alors que Don servait les choppes et que les guerriers les buvaient cul sec.

Sirena sentit en effet que l'esprit avait été altéré par quelque chose, cela fit prendre conscience que quelqu'un ici était nuisible. Elle retraça tous les évènements depuis l'arrivé au village et se mit à chercher les facteurs ayant engendré cette situation, elle analysa chaque situation et mit en place dans sa tête une fiche où était répertorié les personnes ayant eut le plus de contact avec elle, venant à des déductions précises, mais si elle avait raison, alors elle pourrait tous de même s'en tirer.

Elle ne laissa rien paraittre, restant aussi froide que d'habitude, prennant le verre, mais le piège qu'avait tendu Sirena marcha plus qu'elle ne l'esperait, au contraire des terranides qui buvaient chope sur chopes et donc prennaient de grand risque, elle se contenta de le boire tranquilement, gardant son ryhtme cardiaque le plus bas possible.

Il ne s'agissait que d'un fait purement scientifique, les terranide avaient un rythme cardiaque un peu au dessus de la normale du fait  de leur excitations à battre un esclavagiste et donc le sang circulait très vite véhiculant l'alcool.

La demoiselle avait au moins l'avantage d'avoir un battement beaucoup plus lent, la rendant beaucoup moins sensible sur la durée à l'alcool et ceux même si elle était un femme.

La demoiselle prit donc ces chopes calmement, car il n'y avait pas le feu après tout,il s'agissait d'un duel misant sur l'endurance et donc le fait de se précipiter était plutôt un handicap que seul des idiots sont incapable de comprendre, ce qui semblait être le cas des terranides ayant défiés la demoiselle.

Elle finit sa  cinquième chope et le posa tranquillement, puis tendit le bras pour en avoir une autre. Restant toujours et encore vide de tous sentiment.