Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La victoire est si douce, la défaite si amère ! [PV Kamui] [Terminé]

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Serenos I Aeslingr

Humain(e)

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    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".

Re : La victoire est si douce, la défaite si amère ! [PV Kamui]

Réponse 15 vendredi 23 juillet 2010, 19:03:18

Je ne comprenais pas vraiment ce qui arrivait. En fait, peut-être ne voulais-je pas voir la réalité. Je voulais simplement m’abandonner aux bras de Mélisende, à cet amour fictif. "Est-ce que c'est juste moi où elle en fait un peu trop? Melisende n'a jamais agit de cette manière..." Songeai-je à ce moment-là, mais la présence de la belle magicienne embrouillait cette pensée et la transformait plutôt en "J'ai tellement envie d'elle..." Je voulais sentir ses lèvres contre les miennes, son corps lubrique, décharné, chaud et sexy contre le mien, ses mains dans mes cheveux pendant que je lui faisais l’amour, mais cependant, j’avais un blocage. C’était trop simple, tellement simple que c’en était irréaliste. Je reculai alors devant ce corps offert à mes envies, comme buté, et je portais une main à mon visage. Je m’ordonnais mentalement à moi-même de me calmer, de respirer. Je devais reprendre mon calme, c’était primordial. Après quelques secondes, planté là, debout à me tenir la tête pour focaliser mes pensées sur ma main et sur rien d’autre, mon souffle devint régulier et mon cœur cessa ses battements excessifs et douloureux.

-Je suis désolé, Melisende… Je ne peux pas te faire l’amour maintenant… m’excusai-je avec un faible sourire.

Je ne pouvais pas m’expliquer. Je n’y arrivais simplement pas. Elle était là, douce et amoureuse, mes pouvoirs me revenaient lentement, même si je savais qu’elle maintiendrait son contrôle sur mes capacités offensives, je n’avais rien à craindre, alors pourquoi ce frisson si inconfortable dans mon échine? De quoi ai-je peur? De m’abandonner dans les bras d’une femme que j’aime? Je ne crois pas. Elle avait envie de moi, et j’avais envie d’elle, mais cela me semblait si vulgaire de faire l’amour alors qu’elle venait simplement de faire une déclaration. Les éléments brusques de cette rencontre me hantaient. Je voulais tellement revoir ces petits, encore une fois, pour inscrire leurs visages dans mon esprit, mais je savais que je ne voulais pas rester ici. Je devais retourner à Meisa une fois que j’aurai récupéré et je devrai reprendre ce qui me revient de droit. C’est donc cela que je voulais; reprendre l’héritage de mes enfants, pour être digne de Melisende, pour me prouver que j’avais le droit de l’aimer, le droit de la monopoliser pour moi-même. Alors, cette fois, je repris mon air calme, souriant, comme à l’époque où j’étais un seigneur apprécié de son peuple. J’aidai Mélisende à se lever et je l’attirai à moi.

-Je ne serais pas un père pour nos enfants si je ne peux pas m’occuper d’eux par moi-même, et je ne serais pas un bon compagnon de vie si je vivais à tes dépends, Melisende. Je t’aime, mais si je dois te faire l’amour cette nuit, ce sera avec quelque chose à offrir à ma famille.

Je souris tendrement et je lui murmure à l’oreille.

-Je ne te prendrai pas, pas tant que je n’aurais rien.

C’était sadique, certes, mais en soit terriblement masochiste. Pour un homme, résister à l’envie de prendre sa douce moitié, de ne faire qu’un avec elle, c’était pratiquement de la torture, mais cela me motiverait en masse. Je savais qu’elle ne laisserait pas les choses ainsi, qu’elle ira peut-être jusqu’à me menacer de prendre un autre amant, mais tant que nous n’avons pas une bague au doigt, elle n’a aucune responsabilité de fidélité à mon égard, et donc, si elle désirait prendre un amant, je n’aurai aucun droit de m’emporter. Je l’embrassai une dernière fois, et je reculai. Elle pouvait donc choisir; elle pouvait prendre la porte, ou alors accepter mon offre. À mon tour de jouer un peu et de connaître cette femme.


(Désolé pour l'attente)
« Modifié: vendredi 23 juillet 2010, 22:23:19 par Kamui Vaer »

Mélisende

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Re : La victoire est si douce, la défaite si amère ! [PV Kamui]

Réponse 16 lundi 26 juillet 2010, 11:12:37

C’était bien un homme, aucun doute là-dessus ! Inutile de dire que cette affirmation n’avait aucun lien avec l’anatomie de Kamui mais bien avec son attitude. Les hommes sont toujours si égocentriques, toujours persuadés de devoir faire preuve de leur virilité d’une manière ou d’une autre. Pour l’ancien seigneur de Meisa cela tenait à vouloir récupérer son bien, sa terre. D’une certaine manière, Mélisende ne pouvait pas lui en vouloir. Si quelqu’un s’appropriait son île, elle chercherait à la reprendre, cela allait de soit.

Elle n’afficha aucun désappointement juste un sourire compréhensif. Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres.


« Je comprend, mon amour – elle se serra contre lui – Et si nous allions retrouver nos enfants. Je crois qu’il est grand temps qu’ils apprennent qui est leur père ! »

Elle le gratifia d’un nouveau baiser avant de se détacher de lui et de repasser dans sa propre chambre. En tout que mère, sa tenue n’était pas vraiment adaptée. Elle le savait. Enlevant sa tenue légère, sans faire cas de Kamui, elle attrapa dans son armoire une tenue en soie bleu roi. C’était un simple peplos, à la mode grecque comme tout le reste de sa demeure. Deux broches d’argent en forme de tête de lion retenaient le tissu au niveau des épaules. La robe tombait jusqu’à ses pieds et était à la fois tout à fait convenable et donnait une grande prestance à la magicienne.

« Bien. Allons-y à présent dit-elle en se tournant vers Kamui »

La sorcière s’empara de sa main et sortit de ses appartements pour descendre jusqu’à la grande salle. Les enfants terminaient leur repas, assis côte à côte. Ils levèrent leur petite tête quand leur mère entra. Mélisende abandonna la main de son compagnon pour aller trouver ses « enfants ». Elle les prit par la main et les entraina jusqu’à Kamui. Elle se mit à genoux entre les jumeaux.

« Tout à l’heure, je vous ai présenté Kamui et je vous ai dis que c’était un ami. Ce n’est pas tout à fait exact »

Les visages des enfants montraient toute leur attention pour ce que disait leur maman.

« Je vous avais dit que votre père était le seigneur de Meisa, n’est-ce pas ? »

Les jumeaux hochèrent la tête simultanément alors que les yeux de Mélisende se posaient sur l’homme en face d’elle.

« Kamui est le seigneur de Meisa ! »

Les yeux des enfants convergèrent, en parfait accord, vers Kamui. D’abord pleins d’incompréhensions, les yeux devinrent plus lumineux alors que la vérité se faisait jour dans leur tête. Nathanaël fut le premier à comprendre alors qu’un sourire s’étirait sur ses lèvres.

« Ça veut dire que c’est notre père ? C’est ça n’est-ce pas ? »

La joie s’entendait dans chacune de ses paroles. Galatée reprit alors.

« C’est vrai, c’est notre père, maman ? »

Mélisende sourit et hocha affirmativement la tête.

« Oui, c’est votre père ! »

Les visages ravis des enfants se tournèrent à nouveau vers le jeune homme avant qu’ils se précipitent vers lui et qu’agripper à ses jambes, les jumeaux s’agrippèrent à lui en disant dans le même souffle : « papa ! »

Serenos I Aeslingr

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Re : La victoire est si douce, la défaite si amère ! [PV Kamui]

Réponse 17 vendredi 30 juillet 2010, 07:32:02

Mélisende restait fidèle à son rôle d'amoureuse refoulée depuis des années et de mère monoparentale dont le père était absent et surtout maintenu dans l'ignorance de l'existence de ses enfants. Je n'avais aucune défense contre ses charmes, car toujours privé de mes capacités surnaturelles (plus clairement, d'une grande partie de mes capacités surnaturelles), je ne pouvais toujours pas percer dans l'obscurité que son amour fictif et ses mensonges avaient créé entre moi et la réalité, et donc, je continuais de me laisser baigner dans sa fausse tendresse et je lui rendais chacun de ses baisers, tel un chien bien docile qui obéissait à son maître. À part elle, qu'est-ce que j'avais? En qui pouvais-je avoir confiance sauf elle? Elle était ma dernière source de salut, et chacun de ses baisers me rassuraient et me rendaient encore plus fort, mais rendait encore plus entêtant son parfum suave, et mon esprit laissait s'illustrer des images loin des croyances chastes de l'Ordre Immaculé. Lorsqu'elle s'était dirigée dans sa chambre, mon attirance pour elle me força à la suivre et à observer ce corps parfait dénudé pour un moment. Encore une fois, elle avait effacé l'un de mes doutes quand à la véracité de sa maternité, sa tenue. Quelle sorte de mère se montrait aussi... révélatrice devant des enfants aussi jeunes?

Elle prit la tête et moi qui avait tant envie de revoir ces deux adorables enfants, je lui emboitai le pas, main dans la main, comme deux adolescents. Lorsque nous entrâmes dans la grande salle à manger, cet léger contact se brisa et je la regardai partir, la couvant d'un regard plein d'amour, et encore une fois, une drôle de sensation de nausée m'étreignit l'abdomen. Je vis alors cette mère approcher les deux petits et leur parler de moi. Elle parlait avec cette douceur mielleuse qui lui était si caractéristique, mais pour la première fois de ma vie, je la voyais heureuse, mais réellement heureuse. Elle leur fit alors cette révélation; elle leur dit que j'étais leur père. Leurs deux petits minois s'illuminèrent de bonheur et ils se jetèrent sur moi, m'agrippant solidement les jambes de leurs petits bras en m'appelant "papa" avec cet si grande joie que mon coeur semblait fondre. Mais d'où était issue cette impression de chorégraphie parfaitement exécutée? C'était... un cliché si évident, mais les ombres du piège de Melisende se refermaient sur moi, et si l'amour qu'elle me démontrait était faux, le mien était réel, et le pire, c'est qu'il s'approfondissait et s'emplissait jusqu'à ce que toutes les failles, lentement, se colmataient.

Je me mis à genoux et je pris les deux enfants contre moi, souriant avec bonheur. Pour la première fois, j'étais vraiment heureux, et encore aujourd'hui, j'aurais voulu que tout cela soit réel, que tout cela n'ait jamais été une odieuse supercherie. J'ai posé un léger baiser sur les deux fronts des enfants et je leur ai murmuré "Je suis à la maison" à l'oreille, puis je regardai les yeux jaunâtres de la jeune fille, cette petite particularité physique qui a "prouvé" que j'étais bien le père de ces deux adorables gamins avait encore une fois rehaussé ma confiance en Melisende, et les barreaux de la prison dans laquelle je m'enfermai lentement se solidifiaient, m'empêchant de chasser le nuage d'obscurité qui ne me permettait pas la clarté d'une réflexion profonde. Je regardai la "mère" de ces deux adorables trésors, soulevant ceux-ci dans mes bras alors que je m'approchai d'elle. Je déposai les petits, caressa doucement la joue de Melisende puis je posai mon front contre le sien.

-Je t'aime, tu sais... m'entendis-je murmurer, plus ou moins contre ma volonté.

Je contrôlais à peine mes gestes et paroles. Tout n'était qu'impulsion, phéromones et attractions émotionnelles. Mes enfants à mes côtés, une femme qui m'aimait près de moi, une île recelant une quantité phénoménale de facteurs de transformation manique (transformation du mana, l'énergie de la magie) et il trouvait enfin une raison d'être heureux dans ce monde si hostile et désagréable, voir lassant.

Mélisende

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Re : La victoire est si douce, la défaite si amère ! [PV Kamui]

Réponse 18 mardi 03 août 2010, 21:15:34

Curieusement si Mélisende comprenait qu’elle était en train de remporter la partie, une partie d’elle était touchée par la scène qu’elle voyait. Cette tendresse non feinte entre Kamui et « ses enfants ». Une scène qu’elle aurait presque souhaitée réelle l’espace d’un instant. Son regard se fit doux, attentionné et amoureux. Elle souriait comme ivre de joie et de bonheur lorsqu’il approcha tenant les deux enfants dans ses bras. Avec douceur, il les déposa au sol avant de venir se poser contre elle et lui murmurer qu’il l’aimait. Sans comprendre pourquoi son cœur s’emplit de joie pour de bon. Si sa soif de pouvoir n’avait pas été plus grande, elle aurait gardé se sentiment et elle se serait mise à vivre comme si tout cela était bien vrai.
 
« Moi aussi je t’aime, mon amour ! »

Ils restèrent un moment les yeux dans les yeux avant que de petits rires leur parvinrent aux oreilles. La magicienne s’écarta un peu de son compagnon et posa les yeux sur les deux enfants qui les regardaient avec amusements, visiblement ravie de voir leur papa et leur maman ensemble.

« Ça vous fait rire tous les deux ? »

Son sourire montrait bien qu’elle ne les grondait en rien.

« Vous êtes mignon comme ça ! »

« Oui, on dirait que c’est comme dans les histoires que tu nous lis le soir. Quand le prince retrouve la princesse après avoir vaincu les méchants et qu’ils vivent heureux pour toujours »

Nathanaël tourna sa petite tête vers son père, posant la question que sa sœur voulait aussi poser.

« Tu vas rester avec nous et maman n’est-ce pas ? Tu ne vas pas t’en aller ? Tu vas rester comme dans les contes de fée ? Tu seras le prince de maman ? »

Mélisende regarda alors la réaction du jeune homme, attendant avec impatience et inquiétude sa réponse. Elle voulait qu’il dise qu’il allait rester avec elle, près d’elle et qu’il ne comptait pas repartir pour reconquérir son fief perdu. Elle le voulait auprès d’elle pour aussi longtemps qu’elle le voudrait.

Serenos I Aeslingr

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Re : La victoire est si douce, la défaite si amère ! [PV Kamui]

Réponse 19 dimanche 08 août 2010, 17:32:03

"Tu vas rester avec nous et maman, n'est-ce pas? Tu ne vas pas t'en aller? Tu vas rester comme dans les contes de fée? Tu seras le prince de maman?" Demanda le petit Natanaël, qui me fixait de ses petits yeux aussi jaunes que les miens.

Quelque chose dans ma tête hurlait des paroles enflammées lorsque le petit posa cette question, un avertissement. Visiblement, il y avait un truc qui ne tournait pas rond, ici, mais je ne mettais pas le doigt dessus. Dans ma tête, la voix me disait de rester sur mes gardes, de ne pas m'engager sur une voie de laquelle je ne pourrais pas me tirer facilement.

Franchement, je ne savais que répondre à la question de l'enfant. D'ailleurs, je ne savais pas moi-même si je serais capable de rester sur une île, même si ce serait pour vivre avec mon amour et nos enfants. J'avais encore soif d'aventure, soif de voir le monde, et répondre oui m'enchainerait obligatoirement à ce lieu, où je serai soumis à une vie oisive, sans excitation, sans adrénaline qui me pousserait jusqu'à ma limite. Que faire de l'amour? Que faire de la paternité à un âge où la vie vous offre encore tant? Les beaux yeux de Melisende arrivaient aussi à neutraliser cela. Pourquoi partir? J'aurai plus de puissance que quiconque si je restais ici, j'aurai une femme magnifique avec qui passer mes nuits, et des enfants énergiques et plein de vie avec qui passer mes jours. Je passai doucement ma main dans la chevelure soyeuse de mon "fils" et je plantai mon regard dans celui de Mélisende un long moment avant de donner une réponse.

-"Je vais rester. Je ne sais pas combien de temps, mais je vais rester auprès de vous et de maman." Murmurai-je en douceur, pour réduire davantage les chances que Mélisende ne puisse s'énerver.

J'étais bien placé pour le savoir, le comportement d'une personne en amour est encore plus exigeant que celui d'une simple amie. Autrefois, Melisende et moi se foutions éperdument de mettre l'autre en colère, bien que j'étais d'un naturel à vouloir éviter cette sorte de situation, et nous pouvions discuter de n'importe quoi, alors que désormais, certains sujets seront à bannir de nos discussions si on veut que le couple reste solide. Je ne pouvais pas promettre de rester à jamais, et cela, Mélisende ne pouvait que le comprendre, car elle-même serait incapable de rester à jamais sur son île, elle a besoin de faire des rencontres, d'exercer sa magie, de faire des expériences, comme n'importe qui sur cette terre, et je ne lui refuserais pas de vivre sa vie. Mais sur ce que j'ai dit, j'acceptais quand même d'être sien, et elle pouvait donc être assurée que je n'irai pas voir ailleurs pendant qu'elle a le dos tourné. Je serrai une dernière fois mes enfants dans mes bras, pour leur transmettre mon affection de père, puis je pris avec Melisende le chemin vers la sortie. Je lui adressai un beau sourire.

-"Et si tu me faisais visiter? Si on ne le fait pas maintenant, je vais me perdre, ici, c'est immense!" dis-je avec un certain entrain

Mélisende

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Re : La victoire est si douce, la défaite si amère ! [PV Kamui]

Réponse 20 jeudi 19 août 2010, 21:47:22

Une nouvelle fois Kamui ne put que s’incliner devant la demande pour ne pas dire la supplique de ses enfants. Il accepta de rester, de rester avec eux, de rester avec elle, au moins pour un temps. Il était évident que le « toujours » était exclu pour eux. L’immortalité est trop effrayante pour se voir affubler d’un « toujours ». Elle souriait avec douceur en voyant Kamui étreindre les deux gosses qui en étaient ravis. Se saisissant d’elle, il la mena vers la porte, lui demandant de lui faire visiter l’endroit.

« Soit ! Si tu y tiens – elle se retourna vers les enfants – Vous pouvez aller jouer dans le jardin derrière si vous voulez »

Ravis, les jumeaux ne demandèrent pas mieux, abandonnant temporairement leurs parents. Mélisende s’empara de la main de sa proie et le guida vers l’esplanade. Les animaux, habituellement présents, avaient mystérieusement disparus. L’esplanade était vide et la jungle s’entendait au-delà. L’ensorceleuse le guida à travers la forêt dense dont les plantes et arbres s’écartaient sur leur passage. Elle le mena jusqu’à la seule plage de l’endroit. Les autres espaces attenants à la mer étaient des falaises abruptes.

La sorcière était particulièrement enjouée. Et cet engouement n’était pas que de façade. Elle n’aurait su dire pourquoi mais une partie d’elle appréciait ses moments simples passés avec Kamui. On aurait presque dit une adolescente avec son premier amour, les joues rouges, toujours souriante, les yeux pétillants, riant pour un rien. Elle l’entrainait derrière elle dans une danse folle.


« Je voudrais te montrer une endroit en particulier »

Elle reprit sa route, entrainant le seigneur déchu derrière elle. Une nouvelle fois la jungle fut traversée de part en part. Au bout d’une vingtaine de minutes, les branches s’écartèrent pour laisser place à un spectacle enchanteur. Une cascade chutait de la montagne dans un lac aux eaux étonnements bleues. Le lac était enserré dans un véritable écrin de verdure. L’herbe s’étalait tout autour constellée de milliers de fleurs de toutes les couleurs. Les orchidées rivalisaient de beauté, accroché aux branches des arbres centenaires. Un vrai paradis, une sorte d’Eden se trouvait étalé devant les yeux de son compagnon. Elle finit par abandonner sa main et courut jusqu’au bord du lac. Là, elle laissa sa robe glisser au sol et se tourna vers lui.

« L’eau est bonne en général. Tu viens ? »

Sans attendre de réponse, elle effectua un magnifique plongeant et son corps disparut quelques secondes sous l’eau. Sa tête réapparut rapidement et la sorcière se mit à nager en rond, attendant que le jeune homme veuille bien la rejoindre.

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Re : La victoire est si douce, la défaite si amère ! [PV Kamui]

Réponse 21 vendredi 20 août 2010, 16:11:02

Je n’hésitai pas à suivre Melisende après qu’elle ait demandé à nos enfants d’aller jouer dans le jardin. Je leur aie adressé un dernier « au revoir » de la main, et je la suivis docilement, le cœur plein de tendresse pour elle. Je n’aurais pas voulu être ailleurs, à ce moment-là. Je voulais être à ses côtés, maintenant et à jamais. J’avais besoin d’elle, et elle était la dernière chose qui me tenait loin de la folie meurtrière qui criait vengeance au fond de mon cœur. J’aurais voulu embrasser la jeune et belle demoiselle, mais elle m’avait trainé avec elle au travers de sa demeure, et donc, elle était impossible à enlacer. Mais alors qu’agilement, démontrant une souplesse de l’habituée, elle se déplaçait au travers d’une jungle ressemblant étrangement à un parcours d’obstacle, je m’amusai à la rattraper, à coller nos corps l’un contre l’autre, un sourire amusé sur les lèvres, essayant d’embrasser les siennes, chose que je parvenais à faire une fois sur deux. Autour de nous, je voyais le décor changer, la jungle laissa place à un énorme jardin de fleurs, où se trouvait un réservoir aquatique.  Je détaillai ma compagne d’un regard amoureux alors qu’elle se déshabilla, d’un geste langoureux, son vêtement glissant de son corps soulignant les formes voluptueuses qui étaient les siennes. Son sourire, si charmeur, si tentant, qu’elle m’avait adressé, avant de plonger dans l’eau, ne me laissa aucun choix; il fallait que j’aille la rejoindre. Je défis les boutons de ma tunique, qui tomba sur le sol, puis j’enlevai mes bottes et mon pantalon, ainsi que mon sous-vêtement, puis je lui accordai un sourire. Roi ou dieu, rien n’aurait pu m’ordonner, ou simplement m’empêcher de rejoindre cette nymphe, et d’un bond, je plongeai dans ce liquide revigorant, mais dès que j’entrai en contact avec lui, des souvenirs d’un autre temps, un temps ancien, me revint en mémoire.

Je vis alors une belle jeune femme, oh, moins attirante que Melisende, mais juste à voir son corps, éternellement assoupi, enfermé dans le cristal, je sentais mon cœur battre la chamade, et son visage était doux, tendre, et je savais que si elle me regardait, son regard serait aimant. Qui était cette femme? J’avais son nom au bout de mes lèvres, car je la connaissais, je l’avais placée là moi-même, cette femme qui avait contrôlé mon cœur dans une autre vie, dans cette autre existence qui fut la mienne. Un autre souvenir s’imposa à moi; cette même femme, avec un ventre tout rond, avec un sourire ravissant. « Kamui, regarde! Je suis enceinte! » S’était-elle exclamée, rayonnante. Je tentai de la rejoindre, savoir qui elle était, mais à ma place, c’était un homme blond, aux yeux bleus ciel, qui avait l’air à la fois doux et sage, un homme bon. Il s’était agenouillé devant la jeune femme et lui avait embrassée les mains, l’air heureux, comblé. C’est alors que je compris le temps qui avait passé entre moi et ma dernière immersion dans une grande quantité d’eau. Une vie me séparait depuis cette baignade, et enfin, alors que ce dernier souvenir passa, je pus remonter à la surface, pour voir le visage doré de la belle Melisende. Et les palpitations de mon cœur s’accélérèrent encore une fois. Elle me semblait encore plus belle, encore plus invitante, séduisante. Simplement la serrer dans mes bras était un péché si tentant que Dieu n’aurait rien à me proposer, pas même mon salut, qui aurait pu me pousser à me cesser d’aimer cette créature qui incarnait, à un niveau bien supérieur à celui des succubes, la tentation, la séduction et la tendresse.

À la nage, je me rapprochai d’elle puis je viens lui saisir le bassin pour la rapprocher de moi, et je lui volai un tendre baiser, serrant son jeune et magnifique corps contre le mien, forçant le passage de ses lèvres de ma langue pour caresser la sienne, vibrant de tendresse, même d’amour. Je ne voulais pas être séparé d’elle, et pourtant, je n’arrivais pas à faire taire mes doutes à son égard, même si je ne voulais pas croire à la possibilité qu’elle puisse m’avoir fait un coup monté. J’avais bien trop envie d’être heureux, de vivre dans la paix, pour une fois que je suis loin d’une arme, loin d’un parchemin à remplir, loin d’un monde à gérer, n’ayant besoin de me soucier que du bonheur de ma famille, cette famille que je n’ai pu voir grandir, cette famille que Mélisende avait créée pour moi. Maintenant que j’y pense, que ce soit un coup monté ou non, je n’avais pas envie de le savoir, je voulais simplement me reposer dans ce petit paradis, et m’abandonner à ce rêve illusoire, un moment, juste un petit temps, pour ne vivre que pour moi, juste une fois. Quel mal y avait-il à être heureux après avoir consacré sa vie à s’occuper des petits soucis du quotidien des autres? Oui, c’était égoïste, et il avait un devoir envers ces gens, mais était-ce vraiment tout ce à quoi il devait faire face? Au malheur pour soulager les autres des leurs.

Je caressai la joue de Mélisende puis je posai doucement mon front contre le sien. Méritais-je de vivre à ses côtés, que ce soit pour un temps ou pour toujours? Je ne miserais pas sur l’éternité, car déjà, rares étaient les humains qui supportaient un congénère plus d’une dizaine d’année, et dans notre cas, puisque la haine et la colère étaient des sentiments que nous devions bannir pour éviter la folie, notre couple pourrait durer au moins une trentaine d’année, puisque nous étions à l’abri du temps. La vie des hommes était courte, et ils n’avaient pas le temps pour la haine, alors que nous, nous avions des millénaires pour organiser notre vengeance, et nos vengeances pouvaient être encore plus terribles que celles d’un roi en colère.

Plein de tendresse à l’égard de cette belle demoiselle, je murmurai un léger sort pour que l’eau, sous mes pieds, devienne solide, puis je la pris par les cuisses, souriant.

-« Je ne sais pas combien de temps tu seras dans la capacité de me supporter, moi et mon irascible caractère, mon amour… » Dit-il avec toute la douceur que méritait ce moment d’intimité entre compagnons. « Mais j’espère que tu seras heureuse à mes côtés, même si nous devrons parfois nous disputer pour des raisons qui nous paraîtrons à chacun futile. »

Mélisende

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Re : La victoire est si douce, la défaite si amère ! [PV Kamui]

Réponse 22 vendredi 20 août 2010, 23:08:16

La belle se laissa attraper par son compagnon et fut heureuse de le sentir contre elle. Il semblait de plus en plus accepter la pièce qu’elle lui jouait de manière si magistrale. Pourtant, sans vraiment s’en rendre compte, elle commençait à se prendre au jeu et à aimer ce rôle et cette histoire. Elle ne l’admettrait pas, ça va de soit. Pour la magicienne ce n’était qu’un amusement. Elle tentait de s’en persuader. Le couteau sous la gorge, elle n’admettrait jamais aimé cette vie simple auprès d’un homme qui lui correspondait si bien. Elle sentit l’eau durcir sous elle. Ainsi, il possédait encore quelques pouvoirs. Des sorts mineurs, rien de plus. Mélisende n’avait pas baissé sa garde et les pouvoirs de Kamui étaient toujours bridés. La sorcière sourit devant les paroles sincères prononcées par son compagnon et elle éclata d’un rire joyeux.

« Il est vrai que nous avons des caractères bien trempés tous les deux et c’est pour ça aussi que je t’aime. Tu es capable de résister à mes colères comme moi aux tiennes. Tu ne te laisses pas impressionner par moi, par ce que je suis et qui je suis. C’est si rare ! Il me parait inévitable qu’un jour ou l’autre nous nous disputerons mais ce n’est pas ça l’important. L’important c’est de s’en sortir encore plus fort après. Que notre couple soit encore plus solide. Et puis… on s’ennuierait si on ne se disputerait jamais ! Tu ne crois pas mon amour ? »

Ses lèvres vinrent alors se poser sur celles de Kamui. Puis sa langue vint s’infiltrer dans sa bouche et se mit à jouer avec la sienne. Ses mains enserrent la taille de son compagnon et elle se plaqua encore plus contre lui, sa poitrine généreuse venant s’écraser contre le torse musclé du jeune homme. Son corps s’embrasait contre le sien. Ele avait envie de plus, envie de partager, de faire l’amour avec lui. Ce n’était plus juste du sexe qu’elle voulait, elle voulait plus mais était bien incapable de le comprendre. La bouche pulpeuse quitta les lèvres aimées pour glisser vers le cou puis l’oreille de Kamui. Elle y déposa de multiples baisers avant d’aller mordiller le lobe charnu.
 
« J’ai envie de toi mon amour ! Aime moi ! Tu m’as tellement manqué ! »

Ses mots susurrés au creux de son oreille reflétaient toute son envie.

Serenos I Aeslingr

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Re : La victoire est si douce, la défaite si amère ! [PV Kamui]

Réponse 23 samedi 21 août 2010, 05:50:16

Il n'y a rien, ou alors très peu de choses, qui est plus gênant que de savoir que l'on se fait mener par le bout du nez par la femme que nous chérissons, quelle qu'elle soit, peu importe qui on est, il n'y a personne qui peut apprécier cette sorte d'embarras. Et aujourd'hui, alors que j'écris ma partie de l'histoire, encore, je sens mon coeur se serrer. Ma vie a été longue, et pourtant, ce moment, où j'étais profondément amoureux de cette ensorceleuse continue de me hanter, comme si je ne pouvais faire autrement que constater ma stupidité, encore plus que ma naïveté. J'étais prit dans ses filets, j'étais sous l'effet de l'impuissance magique, et le mana ne circulait qu'à peine en moi. Comment pouvais-je me servir du mana alors qu'elle continuait de me bloquer? Pourquoi? Je ne comprenais pas tout à fait et je mettais cela sur le dos de la méfiance. Ce n'est pas parce qu'on aime quelqu'un que l'on cesse de se méfier, et la preuve, c'était que mon amour pour elle me laissait encore perplexe sur ses motivations. Je ne croyais qu'à peine à l'histoire de la trahison pour la protection des enfants; pourquoi Arthas ne s'en est-il pas vanté? C'était simplement incompréhensible, même pour moi, et je pouvais avoir un esprit de réflexion assez dérèglé moi-même. Même Mélisende ne m'avait donné aucune explication, et ce n'était certainement pas moi qui allait lui poser la question. Ce n'est pas vraiment mon genre de faire un interrogatoire au beau milieu d'un moment de tendresse.

Ses lèvres contre les miennes se décollèrent et remontèrent dans mon cou, le long de ma mâchoire, atteignant ensuite mon lobe d'oreille. J'ai sentit sa langue et ses lèvres tirer légèrement l'anneau qui le perçait puis ses dents qui le mordillaient. Ce percing était plutôt récent, c'était une des guerrières qui m'avait capturé qui me l'avait infligé. Elle trouvait qu'il m'allait bien, et tant qu'à mourir dans un chaudron d'une sorcière déjantée, autant valait-il mieux mourir en beauté. Ce cadeau m'avait un peu touché, même si à ce moment-là, j'aurai voulu l'enlever, mais alors que je réfléchissais dans la prison de Melisende, je me suis dit que ce serait finalement un souvenir; le souvenir de mon échec, et c'est pour cela que je ne me suis jamais décidé à l'enlever, alors que j'en avais l'occasion.

- Tu n'as même pas besoin de me faire les yeux doux... Murmurai-je à son oreille.

Accoutumé à l'effort physique, nager vers la berge avec la jeune femme dans les bras et l'allonger dans l'eau, alors que son niveau m'atteignait les chevilles, sous moi. Doucement, j'embrassai ses lèvres mouillées. Ses vêtements déjà enlevés me facilitaient la tâche pour la séduire. C'était un fantasme de tout jeune couple de faire l'amour à l'extérieur, sur une plage ou ailleurs. Et même si nous avions un âge avancé pour les mortels, c'est à peine si elle semblait avoir plus de vingt ans, et moi... eh bien, je ne crois pas paraître plus de vingt-cinq. Vingt-six, maximum, et à peine de la barbe au menton. En fait, je pouvais faire frémir un hérisson tant elle piquait, mais disons que je n'ai pas eu l'occasion de la raser ces dernières semaines.

Brisant mon baiser, je fis monter mes mains qui tenaient ses hanches sur ses flancs puis je l'y frottai doucement, augmentant la sensibilité de sa peau d'un petit sort de rien du tout. J'avais en tout 0.002% de ma totale capacité de mana, et ce petit sort me coûtait autant qu'une bourrasque de vent. C'était assez désagréable comme sensation, l'impuissance, vous savez. L'incapacité de se défendre contre un ennemi, ou alors limité à être inférieur à un autre être, c'était vraiment très très désagréable. Je posai mon regard sur ma nouvelle compagne, et en m'abreuvant un moment de la beauté de son visage, je fondis sur sa ferme poitrine et j'y déposai quelques baisers, avant de suçoter doucement un mamelon, pétrissant l'autre sein de ma main libre, l'autre main descendant sur ses cuisses.

-Je ne peux pas résister à l'appel de ton corps.

Eh oui, je restais un poète dans l'âme.

Mélisende

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Re : La victoire est si douce, la défaite si amère ! [PV Kamui]

Réponse 24 mardi 24 août 2010, 10:23:38

Kamui la déposa avec une grande douceur sur le sol sablonneux avant de venir se poser tout contre elle. Comme souvent, il faisait preuve d’une grande douceur envers elle. D’autant plus aujourd’hui qu’ils avaient été si longtemps séparés. Ses lèvres accueillirent leurs sœurs sans se faire prier tandis que ses mains allèrent se nouer dans son cou afin que son visage reste tout contre le sien.

Ce baiser était différent de ceux qu’ils avaient partagés jusque là. Il était même différent de tous ceux qu’elle avait pu recevoir dans sa vie.  Celui-ci était lié à l’amour, l’amour que Kamui éprouvait pour elle. Elle n’était pas du tout certaine qu’au cours de sa longue existence quelqu’un l’ai aimé et pas seulement pour son corps ou ses pouvoirs mais bien pour elle. Si ça avait été le cas, il aurait s’agit d’un amour factice dû à la magie et à l’envoutement. Là, c’était différent. Elle avait certes mentit à son compagnon mais n’avait jeté aucun sort sur lui. Ce qu’il éprouvait était réel et sincère et donnait à ce baiser quelque chose d’unique et particulier.

Se détachant de sa bouche ses yeux si particuliers plongèrent dans ceux, noirs, de la belle ensorceleuse. Puis l’appel du corps revint le titiller et il fondit, tel un oiseau de proie, vers sa poitrine, venant lécher et mordiller un des tétons framboise tandis que sa main s’activait sur son autre sein afin qu’il ne soit pas laissé à l’abandon. Il disait ne pouvoir résister à son corps.


« Moi, c’est à toi que je ne peux résister. Je t’aime et je voudrais que tu sois mon seigneur »

Mélisende ne se rendit compte des mots qu’elle avait prononcés qu’après les avoir prononcés. Elle lui demandait de devenir bien plus que son compagnon. Bien des hommes auraient voulu le devenir pour la posséder, pour posséder ses pouvoirs, sa force, son secret d’immortalité mais personne n’y était jamais parvenue. Elle-même ne l’avait jamais proposé ou même souhaité car il y avait un élément à ne pas négliger. Si elle s’unissait à quelqu’un, cela impliquait plus que quelques mots échangés et une bénédiction. Là, la personne recevrait une partie de ses pouvoirs et ils seraient liés pour l’éternité. De plus, elle serait soumise à cet homme, il posséderait un pouvoir sur elle. Jusque là, sa liberté et ses pouvoirs avaient été bien plus important que tout. Mais, ici, pour la première fois de son existence, elle émettait l’idée de se placer sous la tutelle de quelqu’un, de Kamui.

Passant outre ce qu’elle venait de dire et espérant que le jeune homme ne comprenait pas tout ce que ses mots impliquaient, elle fit descendre ses longues mains douces jusqu’à ses reins et se mit à les caresser par de doux mouvements. Avec douceur, ses cuisses s’écartèrent pour venir enserrer les jambes et les hanches de son compagnon. Elle avait envie de lui, elle avait besoin de lui. Il représentait son alter ego mais elle ne faisait encore qu’effleurer cette idée.


Serenos I Aeslingr

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Re : La victoire est si douce, la défaite si amère ! [PV Kamui]

Réponse 25 mercredi 25 août 2010, 00:33:29

En entendant ses paroles, j'ai eu un mouvement de recul sous l'effet de la surprise. Avais-je bien entendu ce qu'elle venait de me dire? Non, pas le bout où elle disait qu'elle m'aimait, celui où elle me demandait d'être son seigneur. Se lier à elle pour l'éternité était chose qui n'était pas à prendre à la légère. Les sortilèges, les forces qui les lieraient feraient en sorte que peu importe à quel distance, peu importe ce que Mélisende fait, je ne cesserais de la rechercher, même si elle me jetait d'un bateau et qu'elle prendrait la fuite, ou alors si elle était capturée, je n'aurais absolument aucun mal à la retrouver. Je connaissais les formules, ce n'était pas un grand secret, après tout, c'était l'usage parmi les magis (se prononçant mai-djaï) de se lier ainsi lorsqu'ils étaient vraiment amoureux, ou alors qu'ils avaient un grand devoir l'un envers l'autre et que ce lien leur permettrait d'affronter des épreuves terribles sans être séparé par la haine ou la colère. Des sentiments contradictoires se battaient dans mon coeur. Bien sûr, je l'aimais, et bien sûr que j'ai envie de faire partie de sa vie à jamais, mais tout réside dans la capacité de réaliser ce souhait. Mélisende avait un énorme vécu derrière elle et je n'ai pas vécu autant de choses qu'elle, elle risquerait de m'aimer un moment puis de se lasser parce que je n'ai pas autant d'expérience qu'elle. Encore une fois, je devais faire des calculs... et pour l'instant, je n'en avais absolument aucune envie, alors, à bas.

Je posai un, deux, trois petits baisers sur ses lèvres chaudes et goûteuses, tendrement. Ces simples contacts, accompagné de l'adrénaline des émotions tendres, me laissèrent le temps de réfléchir à sa question tout en lui démontrant de l'attention ne laissant guère place à un doute de la part de la jeune femme qui partagera probablement mes nuits à l'avenir. Après un petit moment à me creuser les méninges à savoir ce que j'allais faire après cette demande, demande qui restreignait déjà plus de ma liberté, ce que je n'ai que peu depuis un sacré moment déjà. Limité dans mes déplacements, limités dans mes capacités, limités dans mes choix, je me sentais de plus en plus lié à des chaines que je ne pouvais briser. Me lier... mais... est-ce que c'était vraiment ce qu'elle voulait? Encore aujourd'hui, je me pose la question. Voulait-elle vraiment s'enchainer à un homme qu'elle venait de piéger ou ce n'était qu'un moyen comme un autre de me garder sous son contrôle, ou était-ce vraiment par amour? Comment trouver la vérité dans des yeux si doux, des caresses si aimantes et dans ces paroles suaves, douces, passionnées... Je ne savais pas que faire dans cette situation, mais la réponse s'imposa d'elle-même.

-"Me lier à toi, ma déesse, serait un plaisir sans pareil." Ai-je murmuré à son oreille, avant d'en mordiller doucement le lobe.

Mon sexe, excité par tout cela, était devenu très dur, surtout suite au contact de ce corps humide qu'était celui de ma compagne, et les jambes de celle-ci entourant mes reins n'aidaient en rien. Elle semblait si sincère, et si cela était un jeu d'actrice, elle le maîtrisait à la perfection. Je n'ai pas résisté plus longtemps à ses désirs et je me laissai métaphoriquement tomber net dans le tourbillon des événements, sans même regarder derrière mois, prêt à m'accorder à cette seule femme, pour l'éternité, plongeant mon arme de chair dans son foyer refroidi par cette eau glacée, quoi que vivifiante, en l'embrassant avec tout l'amour du monde.

(désolé, c'est court...)

Mélisende

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Re : La victoire est si douce, la défaite si amère ! [PV Kamui]

Réponse 26 dimanche 29 août 2010, 18:06:00

Mélisende ne se rendit pas vraiment compte des questionnements de Kamui, celui-ci prenait grand soin de lui prodiguer mille caresses et baisers. La magicienne se perdait doucement dans ce flot de tendresse et d’amour. Lui, l’aimait et sa réponse ne fit que confirmer ses pensées. Elle ne sut pas trop pourquoi mais elle en ressentit une certaine joie. Elle ne savait pas si c’était dû à des sentiments qu’elle aussi commençait à éprouver et rendre à son compagnon. Après tout, on ne vit pas dix ans avec une personne sans finir par avoir quelques sentiments pour elle. La sorcière avait apprécié toutes les nuits et moments passés, certaines fois volés, avec lui. Toutes les fois où ils discutaient, parfois se disputaient, échangeant des idées ou des points de vus, elle les avait aimés aussi. Donc peut-être que l’amour s’infiltrait doucement en elle mais peut-être était-ce autre chose. Peut-être était-ce tout simplement la joie d’être parvenue à ses fins, d’avoir réussit à le faire retomber dans ses filets comme c’était son projet de départ. Mais quelque soit la raison, elle ne voulait pas y songer, pas maintenant.

Elle répondit avec tendresse et passion aux baisers qu’il lui donnait. Sa main remonta de son dos jusqu’à la tête aux cheveux sombres et pointes blanches du seigneur de Meisa. Appuyant légèrement contre son crâne pour le rapprocher encore un peu plus d’elle tandis qu’il s’emparait de ses lèvres. Le corps de son compagnon répondait en parfait accord au sien. Ils avaient été séparés si longtemps mais se connaissaient si bien. Il savait ce qu’elle aimait et réciproquement. Elle sentit son membre durcir contre elle et se frotta un peu plus alors juste pour l’exciter davantage, par envie, par plaisir.

Il arriva alors ce qu’elle espérait depuis son retour. La verge s’introduit en elle et elle poussa un gémissement de plaisir et satisfaction. Ça lui avait tant manqué. Il lui avait tant manqué.


« Oh Kamui ! Je t’aime tant »

Vraies ou fausses paroles ? Elle-même n’aurait su le dire. Elle voulait juste être avec lui et s’abandonner à lui totalement, comme elle ne l’avait jamais fait encore avec aucun homme. Mélisende, ses jambes toujours autour de son amant immortel, commença à bouger son bassin et soulever ses hanches pour aller à sa rencontre. D’abord doux, ses mouvements devinrent un peu plus intenses, un peu plus fougueux caractérisant le manque qu’elle avait de lui.

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Re : La victoire est si douce, la défaite si amère ! [PV Kamui]

Réponse 27 lundi 06 septembre 2010, 17:51:21

Elle était très réceptive au coït, et visiblement elle avait été chaste pendant une durée qui l'avait rendue encore plus... fougueuse. Déjà pleine de vitalité dans nos nuits passées ensemble, elle semblait presque toute neuve. Elle qui avait pénétré mon manoir au beau milieu de la nuit pour venir me rejoindre, ou alors qui m'invitait à prendre quelques verres de vin avec elle, pour pouvoir m'avoir dans son lit quand elle le voulait, elle semblait si réactive à mes caresses que je la soupçonnais d'avoir elle-même augmenté la sensibilité de sa peau. Ses lèvres chaudes pressées sur les miennes étaient toujours aussi douce, et sa langue, au goût de miel, s'infiltrait entre les miennes sans la moindre difficulté, parce que je la voulais autant qu'elle me voulait. Ses mains dans mon dos, les miennes sur ses hanches, je la prenais presque violemment tant j'avais de l'énergie en moi. La chasteté avait été encore plus rude pour moi, qui avait été forcé de voir la femme qui me faisait vibrer dans le camp ennemi, ce qui avait presque tué ma libido. Maintenant que je l'avais retrouvée, elle allait en avoir pour son argent, de l'amour et des caresses, la belle et sublime Mélisende.

L'envie me tenaillait le ventre, je voulais vraiment faire qu'un avec elle et je la serrais si fort dans mes bras que j'avais l'impression qu'on l'était vraiment. Elle m'avait manqué. Et pour tout ce que j'ai enduré, elle allait payer, en nature. J'avais besoin d'elle dans ma vie, dans mon lit, toujours à mes côtés. J'avais envie d'être heureux avec elle, de vivre jusqu'à la fin des temps dans ce bonheur volatile, ô cruel bonheur, qui m'habitait à ce moment là, et de rester auprès d'elle peu importe si j'étais pris dans un rêve dont je ne voulais me réveiller. Je l'aimai et mon coeur n'avait plus mal. Que demander de plus? J'avais tout ce dont je rêvais, et tout ce dont j'avais besoin, tout était à ma portée. Partir pour retourner récupérer Meisa n'était plus qu'un rêve passager, maintenant que je redécouvrais le bonheur, tout doucement. Mélisende me rendait heureux, oui, très heureux, mais il restait maintenant à savoir combien de temps je le serais.

Les parois de son vagin, bien serrées autour de mon membre, me donnait beaucoup de plaisir, mais notre variante du missionnaire était encore plus excitante! Ses jambes repliées sur mes reins, son corps bouillant comme de la lave blotti contre le mien et son envie qui enflammait mon coeur... rien n'avait meilleure sensation que ce que Melisende pouvait m'accorder... du moins elle n'était pas égalée pour le moment. Pour rendre ce jeu encore plus plaisant, je l'attirai lentement dans l'eau, froide et vivifiante. Le contraste entre la fraîcheur externe et la chaleur interne était simplement divine. Je plongeai tendrement mon regard dans le sien, après une multitude de baisers, puis je lui souris avant de me pencher sur son oreille.

-Tu ne m'aimeras jamais autant que moi, mon amour... susurrai-je à son oreille, avant d'en sucer doucement le lobe.

Mélisende

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Re : La victoire est si douce, la défaite si amère ! [PV Kamui]

Réponse 28 mardi 07 septembre 2010, 14:11:51

Le plaisir était intense, brutal et faisait presque perdre la tête à la belle magicienne. Cela faisait un moment qu’elle n’avait rien fait. Nécessité fait force de loin et du fait des combats et de tout ce qui en avait découlé, le sexe était passé au second plan. Sur le moment, elle n’y avait guère fait attention mais, maintenant, dans les bras de son amant, elle se rendait compte à quelle cela lui avait manqué.

Kamui alliait tendre et force, douceur et passion et elle avait toujours aimé ça chez lui. C’était un vrai bonheur. Ses lèvres ne voulaient guère se détacher de celles de son partenaire ou, alors sous condition de pouvoir embrasser la peau dénudée, d’aller suçoter un lobe d’oreille mais bien vite l’appel de la bouche se faisait de nouveau entendre. Les lèvres allèrent repartaient voir leurs jumelles comme si elles ne devaient jamais ses séparer.

Leurs corps n’étaient pas en reste. Soudés l’un à l’autre, ils auraient ainsi pu passer pour des siamois si quelques mouvements réguliers ne faisait se séparer un peu de leur anatomie. Ses jambes, ses cuisses restaient toujours attachées aux reins du seigneur de Meisa comme si la magicienne le retenait contre sa volonté. Ce n’était pas le cas mais parce qu’elle avait usé de magie contre lui, tissant une toile pour le retenir près d’elle et s’approprier ses pouvoirs en plus de l’humilier. Tout un joli plan qui était en train de prendre l’eau sous les gémissements de plaisir qu’elle poussait à chaque fois que son membre la pénétrait.

Doucement, il l’attira un peu plus dans l’eau, la faisait frissonner à cause du changement de température. L’eau froide contrastait avec sa peau brûlante. Au final, la fraicheur lui faisait du bien tout en rendant l’acte un peu plus excitant encore. Faire l’amour dans l’eau était un des grands plaisirs de la magicienne qui ne l’avait guère fait avec Kamui. Là, elle se rattrapait. Elle sourit entre deux baisers alors qu’il lui disait l’aimer plus qu’elle. Mélisende ne dit rien mais elle savait bien qu’il avait raison. Il l’aimait sans doute plus qu’elle ne l’aimait. Mais les choses sont ce qu’elles sont et la sorcière l’aimait quand même, à sa manière à sa façon si peu orthodoxe.

Les mouvements s’accélérèrent. Le bassin de la belle bougeait plus rapidement encore faisant aller-et-venir la verge de Kamui avec plus de force et de vitesse en elle. Elle approchait du point de non retour. Elle voulait avoir du plaisir et que lui aussi en est.


« Donne-moi d plaisir mon amour ! J’en ai envie… hummmm »

Elle gémissait, elle haletait contre sa peau. Ses ongles s’enfonçaient dans la peau de son amant merveilleux qu’elle voulait totalement à elle.

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Re : La victoire est si douce, la défaite si amère ! [PV Kamui]

Réponse 29 lundi 20 septembre 2010, 02:32:57

Elle approchait de l'orgasme, je le sentais au travers de ses baisers, de ses caresses. Elle se faisait plus envieuse, plus affamée, alliant une hâte de proie à la patience d'un prédateur, car autant qu'elle avait envie de jouir, elle voulait profiter pleinement de cet instant et plus l'attente était grande, plus l'orgasme sera fort et plaisant. Je sentais les sorts mineurs que je possédais me revenir lentement. Va savoir pourquoi, elle devait perdre de l'emprise pendant l'acte, faute de concentration à maintenir ses sortilèges en bon état de fonctionnement. Les mots en Éden me revenaient lentement, mais sûrement, et certains de mes sorts complexes commençaient à me revenir en mémoire. Ma magie repose surtout sur cette langue, et sans mes mots, c'est comme cette tarlouze d'Harry Potter sans sa baguette; pas moyen de ne faire un petit sort fastoche. Un petit sort de métamorphose me vint alors en tête et je pensai que cela intéresserait mon amante, alors, à son insu, je formulai mentalement ledit sortilège. Quelques secondes plus tard, sur nos cous se manifestèrent trois fentes; des branchies, quoi.

L'excitation montait rapidement, et je plongeai avec mon amante dans les profondeurs du lac, me propulsant avec un sort de manipulation aqueuse. C'était assez compliqué pour un magicien dans mon genre de faire tout cela de mémoire, mais la spontanéité plaisait à Melisende. Chaque fois qu'un sort me revenait en mémoire, un autre suivait, et de plus en plus, ma vitalité surhumaine reprit son poste et j'agrippai avec autorité les poignets de mon amante, la plaquant sans force contre le sable sous-marin (vous avez déjà réussi à pousser quelqu'un contre un mur dans une piscine sans faire une marche arrière, vous?). Quittant ses lèvres, je vins embrasser tendrement la peau de sa gorge, descendant ensuite le long de sa trachée, alors que ma main libre pelota librement son sein gauche, lui faisant subir de douces tortures, pincant l'extrémité durcie par l'eau froide et l'excitation, le tordant juste un peu pour que les sensations soient bien ressenties par la belle demoiselle. Bien sûr, elle était toujours libre de se défaire des traitements qu'elle n'aimait pas.

Cependant, je me surpris à songer que tout cela commencait sérieusement à sentir le traquenard, comme si un frisson ne voulait pas se détacher de ma peau pour me laisser songer en paix. Cette femme était trop douce pour une femme qui avait passé de rudes épreuves, et elle semblait si loin des soucis alors qu'Arthas et ses hommes pouvaient débarquer à n'importe quel moment pour lui faire des réclamations. Comment pouvait-elle être aussi calme alors que n'importe qui aurait un stress permanent au sujet de ce qui pourrait arriver à leurs enfants? Le visage des deux gamins qui étaient dans sa résidence me revint en mémoire, et je cherchai encore à former des liens réels entre les événements mais mon esprit n'y arrivait simplement pas, Mélisende, mon amour, me déconcentrait totalement, m'empêchant d'avoir les idées claires. J'étais encore trop faible pour opposer de la résistance à l'ensorcellement de cette splendide princesse magicienne.

Lorsque je commencé à sentir qu'il arrivait également au point de non retour, je donnai des coups plus brusques de reins à mon amante (et comprenez bien que dans l'eau, ce n'est pas une mince tâche!), unissant encore une fois nos lèvres dans un baiser fougueux alors que mes bras se refermaient fermement sur son corps délicat, mais résistant malgré tout. Sous son apparence de femme fragile, elle avait un corps renforcé par des moyens magiques, sinon elle n'aurait jamais pu participer à la guerre (la magie suffit rarement). Ses parois vaginales resserrées sur mon membre accentuaient les sensations et vint le moment où je ne pus me retenir davantage. Dans un dernier baiser pour étouffer un râle de plaisir, je relâchai ma semence en elle, la serrant plus franchement contre mon torse. Le plaisir était complet.

(HJ-Va vraiment falloir que j'apprenne à mettre plus de détails dans le rp hentai :( J'aimerais bien faire plus massif, mais c'est pas simple. Remarque, le rp hentai, c'est simple; rencontre et baise, c'est plutôt dur d'en faire un roman ^^'- hj)


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