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Fief de Meisa VS Armée d'Arthas Moebius

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Kamui Meisa

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Fief de Meisa VS Armée d'Arthas Moebius

vendredi 04 juin 2010, 23:18:06

Je regardai au loin. Mes espions avaient vu juste, elle était là, aux cotés du général, belle et fière, sa légère armure moulant parfaitement son corps, qui déstabilisait quelques hommes de mon armée. Quel idiot j'ai été de croire en elle, quel idiot j'ai été de lui accorder ma confiance, de lui avoir promit de lui rendre ses pouvoirs. Au loin, comme une étoile dans un ciel qui n'en a pas, elle semblait être la seule personne qui m'intéressait. J'ai senti mon cœur se fendre, sachant que d'une manière ou d'une autre, je devrai pourfendre une amie. J'avais de la puissance, certes, de la puissance en grande quantité, une armée plus qu'appréciable et une connaissance parfaite du terrain, comme chacun de mes hommes. Aucun trou ne pourrait nous faire trébucher, aucune racine ou arbre viendrait nous nuire, nous connaissons ce territoire comme nous connaissons le goût de la chair de nos femmes et le sale caractère de nos enfants. Nul ne pouvait nous battre chez nous, comme nul ne pouvait les battre chez eux. Ce n'est pas pour rien que Nexus et Ashnard restent toujours sur un pied d'égalité. Ashnard a besoin de Nexus et Nexus a besoin d'Ashnard.

À ma droite, mon second s'approcha, l'air grave. Je le sentais anxieux et surtout impressionné par l'armée qu'Ashnard nous avait envoyé. Il me murmura à l'oreille, pour que les autres ne se fassent pas d'illusions ou de faux espoirs que l'armée du Seigneur Vrealcroft devrait être en chemin à l'heure qu'il est. Je ne doutais pas de la bonne foi du bon Seigneur, mais je doutais de son courage. Je crois bien que j'aurais affaire à un héraut ou un truc du genre. Tout pour se protéger les fesses des lames et les mains du sang ennemi. "Ce n'est pas avec des mains propres que nous gagnons le respect du peuple! Il faut combattre à ses cotés, lui faire comprendre que ce qu'il ne craint pas, nous ne le craignons pas, sinon, nous deviendrions très vite un festin pour les vers à la première rébellion qui se produirait." Vrape recula après avoir confié son message à mes oreilles et alla rejoindre son régiment. Je poussai un soupir et je mis pied à terre, faisant cliqueter la maille sous mon armure, empoignant mon casque et en le mettant sur ma tête. Je regardai une dernière fois mes troupes. Nous étions deux milles contre une force de nombre inconnu, mais ô combien supérieur. Je leur adressai un clin d'oeil et tous sourirent avant d'éclater d'un rire franc, moi également, comme si un idiot dans mes rangs avait prononcé une blague excellente. En fait, nous riions pour chasser l'anxiété et la peur de la mort qui nous habitait. Leur souriant et les laissant derrière mois, toujours hilares comme de grands nigauds bienheureux, je m'approchai seul de l'ennemi.

L'angoisse me tenaillait les entrailles et mon cerveau ordonnait à mes jambes de faire demi-tour, mais mon coeur m'ordonnait le contraire; continuer jusqu'à être au quart de la distance qui séparait mon armée de celle de mes ennemis. La coutume de Terra voulait que les commandants et leurs seconds en viennent à un accord diplomatique profitable pour les deux camps pour ainsi éviter une effusion de sang. Vrape m'avait rejoint. Cet elfe était vaillant, mais guère, comme tout être sensible aux consciences qui quitteront ce monde pour le néant, doté de l'âme d'un guerrier. Nous stoppâmes notre marche. Encore une nouvelle vague d'angoisse, et cette fois, c'est une voix apaisante d'homme sage qui murmura à mon esprit de rester calme. Je sentis mes muscles se relaxer, mes mains se détendre sur le pommeau de mes katana, et les muscles de ma mâchoire se délièrent, la rendant apte à la conversation.

-Général Arthas Moebius. Je suis le Seigneur Kamui de Meisa, protégé de la Dame de Meisa, Eldeveil chez les elfes, Dragverk chez les nains, Shu'tar chez les Orcs et Ostan chez les Drows, races qui peuplent ce territoire. Ici, en ce jour, tu es venu sur mes terres avec le poing de la guerre comme guide. Je viens devant toi pour te demander d'écouter la voix de la raison et de ranger les armes. Je ne désire point souiller la terre que je cultive le matin, le midi et le soir du sang de tes hommes et surtout de mes gens. Cette bataille n'est en rien nécessaire à nos objectifs respectifs, car cet endroit est paisible. Le vin, la nourriture et la vie y sont bons, je te prie de ne pas détruire ce monde dans un acte belliqueux. En tant que maître de ce domaine, je te demande de rebrousser chemin. Si tu refuses, nous t'affronterons, et avec nous toute la magie et la puissance de la nature pour nous assister.

Un peu plus derrière, un mage d'apparence noire, recouvert d'une cape à capuchon, l'air fragile et vieux malgré ses traits juvéniles, aux cheveux argentés lui tombant mollement hors dudit capuchon, s'approcha de moi, s'aidant d'un bâton ressemblant un peux au caducé d'Hermes, dont les quatres serpents dorés se refermaient sur un saphir luminescent. Il leva sa jeune tête vers sa consoeur, la belle Mélisende, puis regarda de son air fatigué le puissant général. Un soupir désabusé fut exhalé de ses lèvres pâles qui s'étirèrent ensuite dans un rictus cruel. Darimon. Darimon Darslow, Archimage de la Tour des Anciens Prêtres de la Reine Noire (tirée de Dragonlance. Pour les incultes; à essayer.), et conseiller direct de la Dynastie Vreamsolari, maîtres des terres arcaniques flottant au-dessus du monde. S'il y avait bien un homme en qui on ne pouvait avoir confiance, c'était bien en cet homme, mais cette homme était en fait le meilleur ami du précédent moi-même. Il était venu à moi, sans raison réelle, et m'avait offert ses services. Mon autre moi-même avait été étonné de voir l'ancien mercenaire, maintenant puissant mage, revenir vers lui après tant d'années... et aussi inchangé. La voix sombre du mage s'éleva.

-Tu ne feras que contribuer à un massacre inutile. Les âmes ici vivent en paix avec les deux camps. Tu trouverais parmi nous certains réfugiés Ashnardiens blessés au combat. Pourquoi combattre quelque chose qui ne te veut aucun mal, général? Serais-tu prêt à salir ton nom du massacre d'innocents? D'une contrée paisible et sans la moindre animosité à l'encontre de votre royaume? Où serait le sens d'une telle bataille? Ashnard est déjà nourrie de ces terres, et rien de ce que vous pourriez y apporter n'améliorera cette terre en quoi que cela soit.

Puis, s'inclinant profondément, il fit demi-tour. Seule Mélisende se rendrait probablement compte du danger que représentait Darimon. Si moi, j'étais dangereux, Darimon l'était davantage. Encore plus que moi et Lucifer réuni. Comme lui, je m'inclinai devant mes ennemis et je m'éloignai vers mes troupes pour attendre leur réponse. Mais je savais qu'elle serait négative, malheureusement. Juste POSSÉDER cette terre était une raison suffisante pour massacrer tous les habitants de ces terres. Des forêts jusqu'aux lacs, des montagnes jusqu'aux profondeurs. Elfes, sirènes, nains, orcs, et encore d'autres créatures regardaient attentivement le camp de l'ennemi de leurs frères de territoire, ne sachant pas encore s'ils devaient ou non participer à ce combat. J'espérais secrètement que leur indécision ne nous coûte pas la victoire.
« Modifié: vendredi 04 juin 2010, 23:54:57 par Kamui Meisa »
Se battre pour une cause et mourir au combat est chose honorable.
Vivre après une défaite et assumer sa responsabilité est un acte courageux.
Vivre dans la haine et la peur est le comportement d'un lâche.

Arthas Moebius

Humain(e)

Re : Fief de Meisa VS Armée d'Arthas Moebius

Réponse 1 lundi 07 juin 2010, 13:58:00

Ce matin là, le Général Arthas Moebius ce leva au aurore, cette journée était d'une importance capital pour la suite de ces projets. Juste avant de sortir de sa tente, il jeta un regard vers l'ensorceleuse Mélisende qui dormait encore de leur passionnante soirée que ces deux amants avait connu. Mais à présent, il était temps de passer au chose sérieuse. En sortant de ces appartements, Arthas put observer l'agitation des milliers de tête travaillait sans s'arrêter pour préparer l'invasion du Fief qui se présentait beaucoup plus bas parmi les près. Le Chevalier noire ce dirigea directement vers la tente de l'armurerie afin d'y enfiler son armure.

Pendant que le Général terminer d'accrocher sa grande cape, il entendit quelqu'un s'éclaircir la voix et le demander.

-hum... mon Général, je viens vous faire mon rapport.

Arthas ce tourna et constata que c'était son premier lieutenant qui venait lui faire son rapport.

-très bien Regdar, je t'écoute.

-j'ai d'excellente nouvelles mon seigneur. tous d'abord, le rendez-vous pour les négociations son fixé pour l'après-midi, j'aurais tantôt plus de précisions quand au lieux exacte mais tous laisse à penser que sa se passera dans le milieu du champ comme habituellement.

Le Général Arthas devait participer à des négociation qu'il estimait d'une futilité absolu. Bien que Moebius veux amener la puissance d'Ashnard à son apogée, il restait néanmoins un homme conservateur et savait que les grande puissance tel que l'empire d'Ashnard ou le royaume de Nexus avait tous une panoplie de traditions en guise de base. C'était aussi l'occasion de de faire connaissance avec l'homme qui dirigeait ce petit patelin.

-ensuite, nous recevons des hommes et des machines de guerre par centaine toute les heures et des renforts de la forteresse de Durrendorne est déjà en route. Nous avons encerclé tous le Fief, toute personnes désirant s'enfuir sera intercepté et exécuter sans aucune forme de procès.

-parfait! Est-ce que le messager est arrivé à Nexus?

-oui mon seigneur, il est en ce moment en train de délivrer le message au autorité de la ville-état. Ha oui! j'ai d'autre nouvelles. Un cadeau venant de la part du comte Von Mullen vient de partir d'Ashnard sous la forme d'une demi-douzaine de Rathian apprivoisé, ils seront là d'ici un à deux jours.

Arthas remercia son Lieutenant qui pris congé et se dirigea vers son épée entreposé sur un présentoir. Elle se mit à vibrer quand le Général l'agrippa.

-patience, ton heure arrivera.

Pendant que la lame maléfique se calmait, Arthas réfléchissait à ce que venait de lui annoncer Regdar. Des Rathians !? Le Général était toujours étonné, il comprenait toujours pas comment le comte avait réussi à domestiquer l'un des prédateurs les plus sauvage et dangereux des landes dévastées. Alors qu'il, était seul dans la tente, Arthas s'adressa à haute dans le vide.

-Vilnaerk! Va chercher cinq de tes meilleurs soldat et je veux que tu les assignent à la protections de l'ensorceleuse.

Un homme sorti de la pénombre et posa un genoux sur le sol. C'était un elfe noire, les elfes noirs sont d'excellents espions et de redoutable assassin. Arthas avait vu en eux des gardes du corps d'une cruelle efficacité. Suivant ceux qu'ils doivent protéger totalement invisible, il sortait de leur cachette pour contré les différents projectiles ou pour utiliser des contre-sort et disparaissait aussitôt. L'elfe noir répondit d'une voix qui trahissait une certaine mesquinerie avant d'à nouveau disparaitre dans l'ombre.

-vos désirs sont des ordres mon seigneurs.

La journée passa sans problème grave, quelque soldats c'étaient battu mais cela paraissait normal. L'heure de la négociation arriva enfin. Arthas secondé par Mélisende et Regdar arriva au lieu de rendez-vous juste quelque minutes avant que le seigneur de Meisa et ses laquai n'arrive. La Daemon Sword se mit à réagir à la venu des agent du fief, ce n'était point étonnant vu les personne qu'il avait devant lui. Par contre ce vieille homme faisait davantage vibrer la lame maléfique ce qui créa une légère suspicion à son encontre. Arthas s'attendait à recevoir des menaces et ou des offres, mais bien au contraire. Le général d'Ashnard eut toutes les peine du monde à ne pas rire devant son ennemis qui le suppliait de ne pas attaquait. Voila qui était sans ouvrir la bouche, le doute était installé dans leurs esprit et c'était sa qui les rendaient invulnérable. Il pris alors une attitude neutre et ferme.

-vos supplications ne me touches aucunement. Je ne vais même pas prendre la peine d'y réfléchir dessus. Le sang coulera.

sur ces mots, les représentant du Fief firent demi-tour tandis que ce d'Ashnard rejoignaient leur camp. En route Arthas s'adressa à haute voix.

-ce vieille homme est un être dangereux, tues-le et n'hésite pas à utiliser tes meilleurs assassins.

Vilnaerk acquiesça d'un signe de tête et disparu aussi mystérieusement qu'il est apparu. Le général arriva enfin au camp et grimpa sur une estrade improvisé et il observa deux soldat amené un paysans menotté. Il portait clairement des signes de tortures. Dégainant son épée et la levant au ciel il s'adressa ses hommes qui se turent.

-soldat d'Ashnard, vous qui êtes les meilleurs guerriers de tous Terra. Voyaient, regardaient qui s'oppose à nous.

Le Général pointa de sa lame le paysans apeuré.

-ce fief est une insulte à notre puissance et comme tous être faible, il doit être annihilé.

Arthas leva a nouveau son épée et l'abaissa sur la nuque du paysans le décapitant net. Les crient des homme accompagnèrent la tête qui roula un moment.

Voyaient comme il sont faible, soyez sans pitié. Le sang doit couler sur ces terres. Les maisons et récoltes bruleront. Quand nous auront fini, plus personne ne pourra y vivre, plus rien ne devra pousser. Une dernière chose. Tous bien acquit lors des pillages seront votre.

Les homme montrèrent à nouveau leur motivations par des crient qui résonnèrent comme un dieu de la guerre qui était sur le point de faire abattre sa sentence. Tandis que les homme était plus que motivé, Arthas se tourna vers l'ensorceleuse.

-nos hommes attendent un signe qui soit symbolique avant d'attaquer. Est-ce que la puissante Sorcière Mélisende nous accorderai cette faveur?

Dit-il avec un sourire malicieux.

Kamui Meisa

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Re : Fief de Meisa VS Armée d'Arthas Moebius

Réponse 2 lundi 07 juin 2010, 21:07:55

Alors que nous partions, j’ai entendu les mots d’Arthas. Sans grande surprise d’une personne issue d’un monde sanguinaire. Son épée ne me disait rien qui vaille, mais Ashura, l’épée noire à ma hanche, émit un étrange sifflement dans mon esprit; elle était temporairement entrée en résonnance avec les ténèbres qui en émanaient. D’un autre coté, Yamato protestait contre la présence de cette arme; j’avais donc raison de m’en méfier. Si une était d’accord et l’autre, non, l’effet était similaire à celui d’un radar à objet dangereux. Enfin, bref. Darimon à mon côté avait ricané, ce qui avait immédiatement attiré mon attention.

-Notre cher général a un plan à mon égard, dit-il de sa voix rauque. J’adore toute cette attention.

Parfois, ce type me mettait mal à l’aise ou alors il agissait d’une manière à mettre tout le monde inconfortable, et donc pas que moi. C’est en chantonnant son air désabusé qu’il reprit sa route vers les mages qu’il avait emmené avec lui, tous provenant de son ordre. La Tour des Mages Noirs était un bâtiment dangereux, et il n’y a qu’une poignée de pensionnaires, car tous ceux qui craignent l’Ombre Suprême meurent littéralement de peur, et même moi je n’osais pas y aller. En tant qu’être vivant, je craignais ce que je ne connais pas, car j’ai encore des gens à protéger, alors que la femme et les enfants de ce magicien si puissant avaient été tué sur les terres de nos actuels ennemis; c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il avait accepté de me rejoindre sur le champ de bataille. Il voulait sa vengeance, et je le ressentais au travers de l’Éther. Sa mélancolie me peinait, mais d’un autre coté, elle me rassurait, car plus l’animosité qu’il nourrissait envers les Ashnardiens devenait puissant, plus il mettrait d’effort à leur nuire.

J’entendis alors un cri d’Arthas concernant notre faiblesse et cette fois, c’est un grondement qu’il m’arracha. Mais un hurlement de désespoir suivit ses paroles. Une femme soldat venait de quitter les rangs en hurlant le nom de son mari exécuté. Affolé, je me précipitai à sa suite. À mi-chemin, je l’attrapai et l’attirait contre moi pour l’empêcher de se jeter dans la gueule du loup. Je puisai dans mes réserves d’énergie et je créai un flux qui nous ramena à notre campement.

-Ashi! Arrête! Ordonnai-je, voyant sa tristesse.
-Tian! TIAN! Appelait-elle, en larmes, se débattant pour se libérer de mon étreinte, les bras pitoyablement tendu vers le cadavre de son amant, que tous voyaient du haut de la colline sur laquelle nous nous trouvions. Assassin!! Vous avez tué mon époux! Assassin!!!

La colère commençait à se transmettre entre les militaires, dont les mains se crispaient sur leurs armes. La rage déformait leurs traits et même Darimon eut un hoquet de compassion, qu’il réprima aussitôt. Pauvre Ashi. Encore aujourd’hui, elle qui a survécu, elle ne se remet pas de la mort du martyr que fut son mari. Je l’ai doucement prise dans mes bras et je l’ai ramenée au village. L’ayant empêché d’accomplir sa vengeance, elle m’en voulut et m’injuria de toutes les manières possibles, mais elle se rendra compte plus tard que la mort d’un si bon homme comme Tian provoquait même chez le seigneur que je suis une colère qui ne manquait pas de piquant. J’ai été forcé de la plonger dans un sommeil artificiel pour éviter qu'elle ne s'enlève la vie. En revenant sur la plaine où se déroulerait probablement une bataille d'un seul assaut, je vis sur le visage de mes hommes qu'ils avaient retenu une leçon; la douleur de la guerre, ce n'était pas d'être blessé, c'est de voir ceux qu'on aime disparaître au nom de cette guerre, cette querelle entre les plus grands qui ne devrait pas impliquer les petits; la guerre est le sport des dirigeants, mais le fléau des paysans.

Je portai mon regard flamboyant vers Melisende; si elle n'avait pas trahi le Fief, si elle n,avait pas trahi ceux qui avait cru en elle, dont moi, si elle s'était tenue à son rôle de mage, aux serments qui lui ont été prêté en échange de ses services. Ma peine était aussi grande de la voir au coté de mes ennemis que ma colère d'être au courant de sa trahison. J'aurais préféré qu'elle ait été torturée et qu'elle eut avoué sous la torture que la voir là de son plein gré.

-Alors, Melisende? Ca te plaît, ce spectacle!? Hurlai-je avec tout le mépris que cette femme m'inspirait en ce jour. J'espère que c'est le cas, car ce sera prochainement vos visages qui se déformeront de désespoir, ce seront vos cris qui seront entendu et se seront vos vies qui perdront leur sens.

Je crachai à terre en signe de mépris. Je crachais sur elle, je crachais sur tout ce qui nous liait et je crachais sur ma propre faiblesse de n'avoir pu résister à ses charmes. J'avais affaibli mes hommes, mais leurs regards me prouvaient qu'ils ne voyaient pas en moi le traître que je suis; simplement un homme normal qu'une femme a attiré dans son lit, et qui a profité de sa bonté pour s'en servir contre lui. Je leur souris, tant bien que mal, avec remords, mais hommes comme femmes me sourient avec gentillesse; ils ne m'en voulaient pas.

- Soldats de Meisa. Vous êtes mes frères, vous êtes mes soeurs, vous êtes mes mères et mes pères, vous êtes ma famille, que ce soit de sang ou non. Mais maintenant, je veux vous demander encore une fois; serez-vous prêt à vous battre avec moi et renvoyer ces chiens galeux chez eux!?

Aussitôt motivée, mon armée poussa un grand cri, tapant de leurs épées ou de leurs javelots sur leurs boucliers. Puis, ce fut le calme. Seules les plaintes des dragons impatients de mordre dans la chair des Ashnardiens se fit entendre, ainsi que leurs voix. Nous étions fins prêt à la bataille.
Se battre pour une cause et mourir au combat est chose honorable.
Vivre après une défaite et assumer sa responsabilité est un acte courageux.
Vivre dans la haine et la peur est le comportement d'un lâche.

Mélisende

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    Description
    Magicienne d'exception, elle s'est exilée sur l'Ile du crâne sur Terra. La jeune femme est particulièrement égoïste mais aussi douée, brillante et possédant des connaissances conséquentes dans le domaine de la magie. Elle aime le pouvoir et la domination. Côté sexuel, elle est du genre gourmande !

Re : Fief de Meisa VS Armée d'Arthas Moebius

Réponse 3 vendredi 11 juin 2010, 16:22:48

Lorsque Mélisende ouvrit les yeux son seigneur était déjà levé. Non pas Kamui, le seigneur de Meisa, mais Arthas, le général ashnardien. Son nouveau seigneur et protecteur, et nouvel amant. Ils avaient passé la nuit à s’aimer avec fougue et passion ne faisant que renforcer à chaque fois les pouvoirs de la belle dame. Mais le temps n’était plus au plaisir de la chair à présent mais à celui de la bataille, de la guerre et du sang.
 
La belle se leva et se vêtit en conséquence pour cette journée. Le général avait faire spécialement à son attention et en prévision du combat, une armure. Une armure plus fine et délicate que la sienne ou même que celle de ses soldats. Une armure de femme, plus fine et plus belle que les plaques de fer grossier qui recouvraient tout homme sur un champ de bataille. La magicienne avait apprécié  le geste et ce matin se para de cette nouvelle tenue guerrière qui était bien plus légère mais aussi bien plus solide que ce qu’elle avait pensé.

Elle passa une partie de la matinée enfermée dans la tente à concentrer tout les pouvoirs qu’elle possédait. Vaincre le seigneur de Meisa ne serait pas une mince affaire et si l’armée d’Ashnard ne redoutait que bien peu celle de Meisa, la magicienne savait qu’ils devaient craindre autre chose. Pour avoir longtemps côtoyé Kamui, elle avait perçu son pouvoir et son potentiel. Il ne devait pas être pris à la légère. Elle se doutait également qu’il ferait probablement appel à d’autres mages et sorciers pour l’aider. Il devait savoir à présent qu’elle l’avait trahi et avait rejoint l’ennemi. Il avait donc dû agir en conséquence et renforcer son armée avec toute personne susceptible de pouvoir contenir l’ensorceleuse qu’elle était. Ses pouvoirs n’étaient pas encore au niveau de ce qu’ils avaient été mais ils s’en rapprochaient grandement. Néanmoins, la belle ne comptait pas prendre de risque en ce domaine. Elle demanda donc à ce qu’on ne vienne la chercher qu’au moment de la bataille même et pas avant.


« Madame… Le seigneur souhaite que vous veniez à présent. Il souhaite vous avoir à ses côtés »

La jeune femme tourna la tête vers l’homme qui venait d’entrer, un aide de camp du général. Elle acquiesça de la tête, se leva et sortit de la tente qu’elle partageait avec Arthas. Son cheval l’attendait devant l’entrée. Le même cheval qu’il lui avait offert lorsque ses hommes étaient venus la chercher quelques jours plus tôt. Elle enfourcha l’étalon et partit en direction du champ qui serait probablement le lieu de la bataille, accompagnée de l’aide de camp. Elle se doutait que le général serait déjà là-bas. Elle sut qu’elle avait raison lorsqu’elle vit la silhouette massive et imposante de l’homme sur une colline qui surplombait la vallée.  Elle descendit de son cheval et alla jusqu’à lui. Elle s’inclina une fois à sa hauteur.

« Mon seigneur ! »

Elle se plaça près de lui et attendit, observant la scène se déroulant en face d’eux. Les habitants du fief se rassemblaient, se tenant près au combat. Ces gens, elle les connaissait, elle les avait soignés, aidés mais aujourd’hui tout était oublié. Ils devaient mourir ou s’incliner. La jeune femme n’était cruelle que par nécessité et là, c’était nécessaire pour que le général puisse avoir sa victoire. Elle l’accompagna alors qu’il allait écouter les propositions faites par le seigneur de Meisa. Mélisende connaissait Kamui, inutile de se concentrer sur lui par contre, l’homme qui l’accompagnait était beaucoup plus intéressant : Darimon Darslow. Elle l’avait déjà croisé et aurait préféré un autre adversaire. Elle n’en avait pas peur mais elle connaissait ses capacités. Elle jugeait ses propres forces supérieures à celle de cet homme mais se méfiait de lui cependant.

Elle écouta attentivement les propositions du seigneur. Bien sûr, c’était stupide comme proposition. Personne ne reculerait et surtout pas le général. Après avoir refusé, chacun repartit dans son camp. La sorcière entendit Arthas demandé à ce que le vieil homme soit tué rapidement. Il avait donc perçu la menace mais il rêvait s’il pensait le faire tuer ainsi.


« Vous ne le vaincrez pas ainsi, seigneur Arthas ! »

Montant sur une estrade, il se mit en devoir d’haranguer la foule de ses soldats et alla jusqu’à leur offrir un sacrifice comme les soldats grecs ou romains l’auraient fait en leur temps pour s’attirer la faveur des dieux. Il fit venir un prisonnier qu’il exécuta en quelques secondes. Mélisende frissonna à peine alors que la tête roulait au sol. Elle n’éprouvait pas grand-chose. Si ça avait été évitable, elle aurait préféré mais ce n’était pas le cas. Des cris se firent entendre au loin. Des cris venant de l’autre camp. Elle se retourna et darda son regard onyx vers le seigneur.

« Alors, Melisende? Ca te plaît, ce spectacle ? J'espère que c'est le cas, car ce sera prochainement vos visages qui se déformeront de désespoir, ce seront vos cris qui seront entendu et se seront vos vies qui perdront leur sens »

Elle haussa à peine un sourcil. Sa colère était légitime. Elle l’avait trahi après tout. De là à croire qu’elle et le général allaient perdre, c’était idiot.

« Nos hommes attendent un signe qui soit symbolique avant d'attaquer. Est-ce que la puissante Sorcière Mélisende nous accordera cette faveur ? »

Le regard de la belle se reporta sur son amant à qui elle sourit, inclinant la tête en signe d’assentiment. Elle se retourna vers l’autre camp. Une aura argenté se dégagea d’elle, ses yeux devinrent totalement noirs, signe qu’elle utilisait ses pouvoirs de manière importante. Le ciel s’obscurcit, les nuages s’amoncelèrent et le tonnerre se fit entendre. Elle tendit alors sa main en direction du camp opposé.

« Fulguris »

Sa voix s’était changée aussi, elle était devenu plus profonde, plus imposante, plus rauque. Un éclair immense déchira le ciel et vint s’abattre sur une partie des soldats ennemis, en tuant 10 d’un coup. L’aura diminua alors sans totalement disparaître, elle se tourna alors vers les soldats et vers le général.

« Cela vous satisfait-il, seigneur ? »


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