Le début des péripéties [PV Mélisende][TERMINE]

Cela faisait quelques jours seulement que Kannan avait quitté le manoir de ses maîtres en quête de liberté et de voyages. Bien sur elle avait apporté avec elle quelques provisions et de quoi boire, mais ses réserves arriveraient bientôt à épuisement, et elle devrait trouver un endroit où se réapprovisionner. Malheureusement pour la jeune femme, celle ci se trouvait en plein milieu des steppes, de hautes herbes lui arrivant à la taille, et qui s'étendaient encore sur des dizaines et des dizaines de mètres à perte de vue. Elle se demandait donc comment elle allait pouvoir refaire son stock alimentaire, qu'elle portait dans un simple sac de toile, si elle ne trouvait pas rapidement un village.

De plus, la végétation l'entourant semblait être des plus sèches, comme sa couleur jaune le montrait, faisant penser à la jeune terranide qu'elle était en été. Pourtant la saison chaude n'était pas encore là, bien qu'il ne restait plus qu'un mois avant que celle ci ne débute officiellement. La chaleur était aussi présente, et Kannan transpirait moyennement, le soleil n'étant heureusement pas encore à son paroxysme. Elle s'aérait ainsi assez souvent les cheveux, et les poils de sa queue d'un geste de la main pour éviter que ceux ci ne deviennent trop collants et s'aplanissent sur son corps.

Heureusement d'ailleurs qu'elle avait le poil clair, car cela diminuait un peu la chaleur que celui ci ressentait, grâce à la réfraction des rayon que la couleur blanche permettait de faire, en comparaison du noir qui l'absorbait. C'est alors que Kannan aperçut un arbre isole au milieu des steppes, un feuillage tout aussi jaunes par le manque d'eau, mais qui avait l'avantage de crée une petite zone d'ombre à sa base. La jeune femme se dirigea donc vers lui et s'adossa à lui, une fois qu'elle fut sous sa couverture feuillue, et donc à l'abri des rayons du soleil.

Certes la chaleur n'avait que peu diminuait, mais s'était suffisant pour permettre à l'ancienne esclave de se reposer un peu et ainsi économiser quelques forces. Elle se laissa donc glisser le long du tronc pour atteindre une position assise, se souciant guère de s'assoir à même le sol. Elle en profita alors pour sortir une bouteille d'eau de son sac et d'en boire quelques gorgées. Elle en aurait bien bu davantage, mais elle ne savait pas combien de temps, elle devrait marcher sans voir de village, et économiser son eau était donc primordial, et cela même si elle était tiède, et avec un gout peu agréable donc.

Mélisende parcourait les terres sauvages tous les sens à l’affut. Elle accomplissait son sport favori, ou presque, la chasse. Régulièrement, depuis plusieurs mois, elle cherchait de nouveaux esclaves pour remplacer ceux qui étaient usés. Elle adorait ses partis de chasse. D’autant plus que maintenant, elle chassait la qualité et non la quantité.

Au départ, elle avait capturé plusieurs terranides pour avoir des esclaves pour la servir. Elle choisissait ceux qui lui plaisaient mais sans aller plus loin dans la recherche. A présent, qu’elle disposait d’un bon nombre d’esclaves, elle pouvait plus de temps pour trouver la perle rare comme on dit. Elle aimait bien passer des heures à observer, regarder des terranides et essayer de trouver le plus beau guerrier, le plus énergique, celui qui saurait la faire vibrer comme personne. Et elle appréciait de plus en plus ce petit jeu. Cela l’excitait terriblement.

Aujourd’hui, elle était partie de très bon matin pour rejoindre le continent. Afin de pouvoir mieux repérer ses proies, elle avait utilisé son pouvoir de transformation se muant en faucon. Après avoir volé un bon moment, elle repéra une terranide, seule, au milieu de nulle part. C’était étrange. Un terranide ne s’aventurait jamais seul dans les terres arides surtout pas une femelle pourtant celle-ci était bien seule. La magicienne la survola un moment, la suivant et l’observant. Elle était belle, très belle et très féminine au vu de ses formes et de sa poitrine au combien généreuse. Un vrai plaisir pour les yeux. La belle terranide à la fourrure blanche et mauve semblait souffrir de la chaleur. Par miracle, un arbre se trouva sur sa route et elle alla se reposer contre son tronc bénéficiant du peu d’ombre qu’il lui proposait.

La magicienne se posa derrière l’arbre et reprit sa forme première. Elle était comme à l’accoutumé presque nue mise à part les bandes de tissu transparent noir qui recouvraient juste les points stratégiques de sa personnes : les seins et le pubis. Des bracelets d’argents ornaient ses poignets et ses avant-bras et de fines sandalettes argentées recouvraient ses pieds. Elle passa alors du côté où la terranide se reposait. Elle la salua, un doux sourire aux lèvres.

« Bonjour ! »

Kannan avait atteint une zone d'ombre et en profitait pleinement pour se reposer. Si bien qu'elle s'était adossée de tout son long, tête comprise, au tronc d'arbre. Celui ci était juste un peu plus large que le corps de la jeune ne la positionnant pas de façon  inconfortable, alors qu'elle respirait quand même de façon assez rapide par la chaleur de la mi journée. Son regard portait sur les alentours, mais elle ne voyait que la steppe à perdu de vue, et cela ne lui donnait guère envie de continuer d'avancer. Pourtant, il le faudrait, puisque cela serait bête d'arrêter maintenant alors qu'elle avait décidé de voyager.

C'est alors qu'elle leva les yeux vers le ciel, juste au moment, où un aigle passa dans les cieux, et sembla tourner un moment autour d'elle avant de disparaître de son champ de vision. Le silence revint, hormis, les bruits que produisaient la nature, et surtout les insectes, puisqu'il n'y avait pas une brise de vent pour que les herbes sifflent. Elle eut soudain l'impression que cela faisait des heures qu'elle s'était arrêtée en ce lieu, et envisagea qu'il serait peut être temps de se remettre en route.

C'est alors qu'une jeune femme surgit à ses côtés, et prit la parole pour la saluer. Evidemment, Kannan fut surprise, car elle ne l'avait ni vue, ni senti venir. Elle en fit donc presqu'un bon, alors qu'elle tournait la tête vers la nouvelle venue sous l'arbre. Elle fut de nouveau surprise, mais le montra beaucoup moins, quand elle vit le corps splendide de la jeune femme être aussi peu vêtue. A vrai dire, on aurait pu même penser qu'elle n'avait caché ses parties intimes qu'avec du ruban adhésif noir, si on ne voyait pas des bandes de tissus transparents partir de celles ci.

-Bonjour !

Finit-elle par articuler en réponse à la jeune femme. En effet, elle n'avait pas de raison de se montrer discourtoise malgré la surprise. D'ailleurs, elle ne resta pas assise bien longtemps, et se leva pour se trouver à la hauteur de la jeune femme.

- Vous m'avez surprise ? D'où êtes vous arrivées, je ne vous ai pas vu ?

Continua t elle calmement, laissant apparaître un léger sourire, pour montrer que la jeune femme n'aurait pas à s'excuser pour la frayeur causé.

La jeune terranide répondit au salut de la magicienne. Elle semblait surprise de la découvrir devant elle ce qui était bien normal vu la manière dont Mélisende était arrivée. La jeune chienne se leva et se trouva au même niveau que la sorcière. Et lui adressa un charmant sourire quoiqu’un peu timide.

« Vous m'avez surprise ? D'où êtes vous arrivées, je ne vous ai pas vu ? »

La question prit un peu dépourvu l’ensorceleuse quoiqu’elle fût des plus légitimes. Elle choisit de jouer la carte de l’honnêteté. C’était une des choses appréciables chez elle. Il était rare qu’elle mente, le plus souvent elle mentait par omission, ne donnant qu’une partie des faits.

« Disons que j’ai certaines capacités. Je peux changer d’apparence et me transformer en animal à volonté. J’étais sortie me promener mais je dois avouer que je ne pensais qu’il ferait aussi chaud d’un coup – elle tourna la tête en direction du sud, derrière elle – Aussi surprenant que cela paraisse, j’ai vu un cours d’eau à une vingtaine de minutes de marche d’ici. On pourrait y aller. Ça nous rafraichira un peu »

La magicienne revint poser ses yeux de jais sur la jolie terranide.

« Au fait, je me nomme Mélisende et toi ? »

Alors qu’elle lui donnait son nom, elle détailla encore un peu plus la demoiselle et notamment sa charmante poitrine qui était extrêmement développée. Bien plus que la sienne d’ailleurs qui était pourtant déjà assez importante. La jeune chienne était vraiment très belle et la sorcière avait terriblement hâte de pouvoir jouer avec elle.

Après que la surprise soit passée, Kannan regardait toujours la jeune femme, dont on ne pouvait nier la beauté. Mais, elle ne la voyait plus d'en bas, mais d'une hauteur égal, ce qui  ses yeux la faisait tout de même rendre plus belle. La nouvelle arrivante sembla un peu désarçonner par la question naturelle de la jeune Furry, mais finit par y répondre qu'elle avait certaines capacités qui lui permettait de se transformer en animal. C'est alors que la jeune chienne se demanda si ce n'était justement pas le faucon qui avait soudainement disparu des cieux. Le fait qu'elle mentionne un cour d'eau un peu plus au sud, appuya d'ailleurs cette hypothèse, puisque du sol, Kannan ne voyait rien.

- Le faucon s'était vous alors ?....Quelle excellente idée, je crève de chaud pour ma part, et je pourrai ainsi remplir mes réserves d'eau !

Répondit dans un premier temps avec un air surprit, ou du moins cherchant à vérifier ses pensées, avant que l'expression de Kannan ne devienne plus joviale, en acceptant la proposition de la demoiselle pour un petit rafraichissement au bord d'un cour d'eau. Elle faillit d'ailleurs presque couper la parole à Mélisende, puisqu’elle avait parlé, juste avant que celle ci ne se présente et lui demande son nom en retour.

- Ah oui, les présentations. Enchantée Mélisande, moi je m'appelle Kannan.

Dit gaiement la jeune chienne sans se soucier du regard plus ou moins libidineux que lui portait la jeune femme. Elle lui avait répondu de façon assez gaie, et paraitrait sans doute même un peu naïve dans le fait qu'elle avait donné l'impression d'oublier les présentations, ce qui ne l'empêchait pas de se montrer toujours souriante, alors qu'elle récupérait un sac, visiblement prête à suivre Mélisende jusqu'à la rivière

Mélisende suivait, attentivement, les mouvements de la jeune chienne qui, en se penchant, mettait très en valeur ses seins superbes et sa jolie croupe provoquant encore plus l’envie de la magicienne.

« Enchantée Kannan ! Allons-y ! »

Elle prit la tête de leur tout petit groupe et se dirigea vers l’endroit qu’elle avait repéré en volant. Elle resta silencieuse tout le long du chemin. Elles traversèrent les hautes herbes jaunies par le manque d’eau et la chaleur qui continuait de s’accentuer. Elle avançait vite et en moins de vingt minutes, elles arrivèrent au point d’eau. Ce dernier n’était pas très important, ni très profond mais il y avait assez d’eau pour se rafraichir.

« Voilà, nous y sommes ! Ce n’est pas très important mais c’est déjà ça ! »

Sans autre forme de procès, elle enleva les rares morceaux de tissus qui la recouvraient, ainsi que ses chaussures. Elle ne garda que ses bracelets. A chaque bande qu’elle enlevait, elle faisait bien attention de prendre des poses lascives, essayant de provoquer le désir de la belle. Elle alla ensuite mettre un pied dans l’eau qui la fit frissonner. La différence de température lui semblait importante. L’ensorceleuse eut la chair de poule et la pointe de ses seins se tendirent.

« Oh elle est fraîche, mais ça fait du bien. Tu viens ? »

Mélisende s’agenouilla dans l’eau qui lui arrivait à peine aux jambes. Il devait y avoir une dizaine de centimètres tout au plus. Elle souriait à la terranide, l’invitant à la rejoindre.

Kannan n'avait pas fait attention qu'en se baissant pour ramasser son sac, dans une position pouvant peut être même suggérer quelques envies à Mélisende, que celle ci ne quittait pas ses formes du regard, et qu'elle lui donnait ainsi encore plus envie d'elle qu'elle ne l'avait déjà. Cependant, la sorcière ne dit rien, hormis qu'elle était enchantée elle aussi, et ouvrit la marche vers le point d'eau. La jeune chienne la suivit alors, sans difficultés pour suivre son rythme de marche. Et cela, même si la chaleur lui était de nouveau tombée dessus suite au départ de la zone d'ombre.

Ainsi, elle parcouru les hautes herbes desséchées, qui se frottait assez durement, du fait du manque de souplesse des tiges, sur le corps des jeunes femmes, voulant les écarter. La route dura une bonne vingtaine de minutes avant qu'elles n'atteignent finalement le point d'eau et que la jeune humaine prit la parole pour le commenter.

- En effet, c'est plutôt petit et peu profond. Mais suffisant pour que nous puissions nous rafraichir.

Répondit Kannan, en regardant le point d'eau et le fond qui était bien visible, avec une hauteur d'eau d'une dizaine de centimètres seulement. Sans doute juste assez pour recouvrir leurs pieds ou les jambes dans une pose à genoux. Se détournant de l'eau, elle vit que sa camarade se dénudait complètement,, et sans pudeur ce qui paraissait peu surprenant quand on voyait sa tenue. Ainsi, la jeune chienne décida de l'imiter et retira lentement sa robe, alors que Mélisende entrait dans la zone d'eau. Celle ci pourrait d'ailleurs constater que Kannan ne portait pas de soutien gorge, quand la robe se trouva à ses pieds. Celle ci ne se montra pas plus déranger que cela de retirer sa culotte, avant de la poser sur la robe et répondre à l'invitation de sa partenaire.

Elle fit une légère grimace d'ailleurs, en constatant d'elle même que l'eau était vraiment froide, suffisamment pour qu'on se poil s'hérisse un peu, et que tout comme sa compagne voit ses seins pointés. Avançant à petit pas, comme si elle voulait s'habituer à l'eau, Kannan regardait en direction de Mélisende, ne pouvant s'empêcher de trouver son corps magnifique, alors qu'elle s'agenouillait à présent.

- Même avec les pieds seulement, on à l'impression d'avoir froid.

Dit-elle, en arrivant à quelques centimètres de sa camarade, comme si la fraîcheur de l'eau avait fait oublier la chaleur du soleil. Elle se montra d'ailleurs un peu plus hésitant à s'agenouiller, alors qu'elle avait croisé les bras au niveau de sa poitrine, la faisant un peu plus gonfler sans trop s'en rendre compte.

De sa position, la magicienne détaillait chacun des mouvements de la terranide qui, s’en le vouloir, augmentait l’envie de sa compagne. Elle était vraiment magnifique. Ses gestes, tout comme elle, étaient d’une parfaite innocence. Il n’y avait que la sorcière à l’esprit mal attentionné qui y voyait des propositions voilées bien qu’inconscientes de la part de la jeune chienne.

Celle-ci finit par entrer dans l’eau et tout comme Mélisende, elle frissonna sous le coup de la morsure froide de l’eau. Elle grelotta et ses seins se tendirent. L’ensorceleuse apprécia cette nouvelle vision.
 
« Même avec les pieds seulement, on a l'impression d'avoir froid »

Le belle dame rit devant la remarque alors que Kannan croisait les bras sur elle, accentuant involontairement le volume de sa poitrine et, par extension, l’envie de la dame. Elles étaient toute proche l’une de l’autre à présent mais la chienne était toujours debout ce qui donnait une vue parfaite à la magicienne sur son intimité et une vue en contre plongée de la magnifique poitrine. Si elle s’était écoutée, elle aurait fait basculé Kannan dans l’eau et se serait fait une joie d’abuser d’elle mais elle s’abstint. Elle n’usa même pas de sa magie. Elle aimait trop la chasse. Utiliser ses pouvoirs lui aurait gâché une partie de son plaisir. Elle n’en userait que si elle ne pouvait pas faire autrement.

« Allons, viens ! Elle est froide mais une fois dedans ça va et puis ça fait du bien en plus ! »

De son envie, elle ne dévoila rien, affichant un sourire des plus amicales envers Kannan.

Sans vraiment sans rendre compte, sans doute aussi parce que Mélisende était une femme et non un homme, Kannan se dévêtit sans pudeur, tout comme elle se montra nue aux yeux de sa camarade, qui n'était de toute façon pas dans une tenue différente de la sienne. La Furry l'avait alors rejointe, donnant au passage des vues magnifiques à sa partenaire, qui se retint de passer à l'acte aussitôt, de peur de faire peur à sa proie qui se montrait si innocente.

Celle ci avait alors prit la parole, se tenant toujours la poitrine et debout devant la jeune femme, qui ne tarda pas à l'inciter à s'assoir elle aussi dans l'eau, dont la fraicheur les faisait frissonner, et cela même quand la température de l'eau avait été accommodé par le corps des deux femmes. Kannan alors se déplaça alors pour se mettre aux côtés de Mélisende, provoquant quelques remouds de l'eau inévitables

- Je n'en doute pas, et il parait que cela raffermit les chairs !

Dit la jeune chienne amusée, puisqu'aucune des deux n'avaient vraiment besoin de ce genre de choses. C'est ainsi, que doucement, le corps de Kannan se baissa pour finalement s'agenouiller dans l'eau, laissant entendre un petit cri, du au froid qui enveloppait ses jambes, et une partie de son fessier à présent immergées. D'ailleurs comme Kannnan s'était placée, son épaule venait souvent effleurée celle de Mélisende, alors qu'elle lâcha finalement ses seins, ou du moins de son bras le plus proche de sa camarade pour venir le mettre dans l'eau avant de finalement l'imiter avec l'autre puis les remonter pour se passer les mains sur le visage pour se rafraichir.

- Ah que ça fait du bien !

Dit-elle avec un tel soulagement qu'on aurait pu penser à autre chose sur le moment plutôt qu'un simple rafraichissement de visage pour faire disparaître sa transpiration.

Finalement Kannan finit par se ranger à l’avis de la magicienne et s’agenouilla tout à côté de celle-ci non sans pousser un léger cri alors que la partie basse de son corps se trouvait immergé en partie par l’eau froide. Il lui fallut quelques minutes pour s’y habituer et ne plus frissonner. Ses bras délaissèrent sa poitrine qui n’avait nul besoin de soutien et se plongèrent à leur tour dans le miroir bleuté. Elle s’inonda alors le visage de l’eau fraîche et sembla apprécier ce contact.

« Ah que ça fait du bien ! »

Le ton sur laquelle ces paroles furent dites tira un rire à Mélisende. On aurait pu croire à un gémissement de plaisir ce qui était le cas mais dans un domaine différent. Tout comme la jeune chienne, la sorcière s’aspergea à son tour et l’eau coula sur tout son corps doré.

« Au fait, que faisais-tu là, seule ? C’est dangereux ici. Tu pourrais te faire attaquer ! »

Ce qui était le cas et par une créature au combien dangereuse qu’était la Mélisende mais ça la terranide l’apprendrait à ses dépends bien assez tôt.

A présent dans la même position que Mélisende, Kannan appréciait davantage le contact de l'eau, et ne montrait pas de signes particuliers de gêne, lorsque par mégarde, leurs épaules venaient à se frôler. Elle profitait de cet instant pour se rafraichir comme si cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas fait. Et s'était surtout la première fois qu'elle se "baigner" en pleine nature de cette façon. La remarque prononcée sur le ton d'un plaisir certain fit rire la sorcière à ses côtés, et attira le regard souriant de la Furry, qui écarta quelques doigts pour cela, alors qu'elle passait une seconde salve d'eau fraiche sur son visage.

Mais, elle ne dit rien, puisqu'elle aurait sûrement sortit une idiotie à ce moment là, mais pu voir que sa voisine finissait par l'imiter, mais de façon bien plus silencieuse par contre. Puis, le silence fut brisé par une nouvelle question de Mélisende qui voulait savoir ce que Kannan faisait dans le coin, au risque se faire attaquer.

- C'est une éventualité en effet. Mais, j'avais envie de voyager un peu, éprouver pleinement ce qu'était la liberté. J'ai donc quitté la demeure de mon maître pour parcourir le monde.

Répondit la jeune femme d'un ton sincère montrant bien qu'elle ne mentait pas à Mélisende, même si celle ci serait sans doute surprit par l'annonce. Mentir n'était de toute façon pas dans ses habitudes, même si ces propos ne plaisaient pas aux gens.

- Et toi qu'est ce qui t'as incité à voler dans cette région du monde plutôt qu'une autre?

Demanda t elle à son tour, comme si les deux femmes étaient des amies de longues dates qui se retrouvaient. Elle ne s'était d'ailleurs pas rendu compte que le "vous" s'était transformé e n "tu" dans leur conversation dans une petite baignade.

*Ainsi, elle a déjà eu un maître, bien !*

La magicienne en était ravie. Une femme qui a déjà été esclave supporte mieux une nouvelle captivité et un nouveau maître ou maîtresse. Son regard ne quittait pas la belle terranide aux formes généreuses. Elle cherchait un moyen pour l’attirer dans ses filets.

« Et toi qu'est ce qui t'as incité à voler dans cette région du monde plutôt qu'une autre ? »

Elle la tutoyait, une nouvelle avancée prometteuse. L’ensorceleuse darda son regard de jais vers Kannan.

« Je cherchai quelqu’un et… je l’ai trouvée ! »

Elle s’approcha doucement d’elle pour ne pas lui faire peur. Elle était toujours agenouillée dans l’eau. Elle tendit sa main vers l’épaule de la jeune femme. Lorsqu’elle le toucha, elle en apprécia la douceur avant de remonter doucement jusqu'à son visage. Elle déposa sa main contre sa joue et plongea son regard dans celui de Kannan.

« Tu es vraiment très belle tu sais ! »

Elle n’en fit pas davantage attendant de voir la réaction de sa compagne. Elle tentait l’approche par la douceur. Si jamais cela ne fonctionnait pas, elle passerait à un autre niveau beaucoup moins… sympathique.

Mélisende ne quittait pas du regard le corps de Kannan, qui sembla pour la première fois gênée par l'insistance du regard de la jeune femme. Surtout que celui ci ne se concentrait pas seulement sur son visage. Son regard semblait aussi s'être animé d'une drôle d'envie que la Furry ne parvenait pas à déceler, ne se doutant pas de ce qui allait se passer, et que la jeune humaine se réjouissait du fait que Kannan avait déjà eut un maître. Certains auraient pu être surprit de la voir seule, dans ce cas, ou qu'aucune personne ne soit à ses trousses, mais non, Mélisende semblait assez heureuse, à ce que la chienne cru voir comme expression sur son visage.

Celle ci répondit alors d'une façon un peu désinvolte à Kannan sur la raison de sa présence en ce lieu. On aurait pu penser que celle ci était justement à ses trousses, et par conséquent qu'elle la connaissait d'une quelconque façon. Fait qui même s'il vint à l'esprit de la Furry ne sembla pas la tracasser, puisqu’elle resta assez calme, tout en profitant de la fraicheur de l'eau.

- Ah bon, et quelle genre de personne cherchais tu avant de m'avoir trouvé ?

Demanda Kannan une expression de curiosité sur le visage, comme si elle tendait volontairement le bâton pour se faire battre. Mélisende s'était pendant ce temps encore plus rapprochée d'elle, venant directement en face de la Furry avant de poser une main sur l'épaule de celle ci, de façon très douce. Cela surprit, la jeune femme, qui en tressauta. Plus par la soudaineté du geste en lui même, que le fait d'être en contact avec Mélisende. Kannan la laissa donc faire, alors qu'elle remontait sa main sur le visage de la chienne, appréciant visiblement le contact avec le corps de sa proie. Cette caresse fut aussi appréciée, même si elle ne le laissa pas voir.

- Toi aussi, tu as un corps magnifique. Je suis sûre que beaucoup d'hommes te courent après.

Rendit elle son compliment à la jeune femme en face d'elle, avant de lever une main pour venir la poser sur celle qu'avait poser son homologue sur sa joue. Elle ne savait pas trop ce qui se passait, mais le regard des deux femmes était plongé l'un dans l'autre, et Kannan avait l'impression de voir une once, peut être plus, de désir dans celui de Mélisende. Elle ne savait pas trop si elle devait y répondre, bien qu'une part d'elle n'avait pas envie de s'y opposer, peut être justement parce qu'elle avait déjà connu le statut d'esclave, et que cela serait peut être sa première fois en tant que femme libre. Surtout que Mélisende était très attirante, et Kannan avait sans doute eut de la chance de tomber sur une belle femme, alors qu'elle aurait pu tomber sur bien pire avec la diversité de personnes que recelait le monde.

« Ah bon, et quelle genre de personne cherchais tu avant de m'avoir trouvé ? »

Mélisende rit. Soit Kannan la provoquait volontairement, soit elle était extrêmement naïve. Mais que se soit l’un ou l’autre, cela convenait tout à fait à la magicienne.

« Et bien disons que je cherchai quelqu’un avec qui m’amuser, prendre du bon temps, tout simplement ! »

Une nouvelle fois, elle jouait la carte de l’honnêteté. Si la terranide jouait volontairement les ingénues, Mélisende lui tendait une sacré perche pour pouvoir poursuivre leurs échanges, des échanges qu’elle souhaitait plus physiques. Si la jeune chienne était vraiment naïve, cela lui mettrait les points sur les « i » et lui ferait comprendre ce que la jeune femme attendait d’elle.

« Toi aussi, tu as un corps magnifique. Je suis sûre que beaucoup d'hommes te courent après »

Un nouveau rire de la magicienne ponctua la fin de la phrase de la terranide.

« Oui, on peut dire ça en effet ! »

La main de la chienne vint se poser sur celle de Mélisende. Et ses yeux plongeaient dans ceux de Kannan. Elles semblaient incapables, l’une comme l’autre, de briser ce lien invisible. Elles restèrent ainsi un bon moment avant que l’ensorceleuse décide de faire avancer les choses. Son visage se rapprocha de celui de la jolie chienne et l’embrassa. Un simple baiser, juste des lèvres sur celles de la terranide. Sa main, dans le même temps, descendit vers l’opulente poitrine de sa campagne. Elle soupesa un des seins avant de se mettre à le caresser. L’envie montait en elle de manière de plus en plus importante. Elle avait envie d’elle.

A la remarque de Kannan, Mélisende se mit à rire, sans doute parce que la question de sa camarade lui laissait pensait que celle ci était naïve, et dans un sens, elle n'avait pas tord. La réponse qu'elle formula, comme quoi elle voulait prendre du bon temps, surprit alors la Furry, mais sans plus. En effet, le contact doux que procurait déjà la main de la sorcière sur sa joue, laissait déjà bien sous entendre de ce qui allait s'enchaîner. Kannan n'avait d'ailleurs fait aucun geste ou commentaire qui pourrait laisser penser qu'elle refuserait l'acte qui ne tarderait sans doute pas à se produire. Au contraire, elle était même venu poser une main sur celle de sa compagne, ne la quittant plus du regard.

Son excitation montait, et le fait de voir le corps dénudé, et des plus splendides de Mélisende y faisait pour beaucoup. Si bien qu'elle ne trouva rien à répondre à celle ci, la laissant faire, alors que les deux femmes semblaient de plus en plus proches physiquement. La jeune chienne avait cependant laissé échapper un autre commentaire, vantant à nouveau la beauté de sa partenaire, qui ne put nier cette question, sur le fait que les hommes lui couraient après. D'ailleurs, elle devait même avoir déjà eut beaucoup d'aventures, et pas seulement avec des hommes se dit Kannan en voyant Mélisende agir.

C'est alors qu'elles finirent par passer au stade supérieur, la sorcière au corps des plus envoutants, se rapprocha du visage de la Furry, pour y déposer un simple baiser. Kannan en rougit, alors qu'elle appréciait ce court contact avec les douces lèvres de la jeune humaine. Celle ci ne s'arrêta pas là, et fit descendre la main qu'elle avait sur la joue de sa compagne sur l'un des seins de Kannan, le soupesant avant de le caresser. La jeune chienne en frissonna de plaisirs, fermant les yeux à cause de celui ci. Mais, elle se reprit pour monter les mains sur les hanches de Mélisende alors qu'elle plongeait de nouveau le regard dans celui de celle qui allait devenir son amante.

- Et vous l'avez finalement trouvé !

Finit par dire Kannan, un léger sourire amusé aux lèvres, montrant bien que l'envie était présente aussi maintenant. D'ailleurs, elle ne perdit guère plus de temps pour revenir embrasser, de façon un peu plus pousser que le baiser précédant, sa camarade, faisant dans le même temps glisser sa langue sur les lèvres pour inciter Mélisende à ouvrir la bouche, et transformer un simple baiser en échange buccal des plus gouteux. Ses mains, qui se contentaient pour le moment de caresser les hanches de la jeune femme, ne tardèrent pas à remonter sur la poitrine de sa partenaire, et prodiguer de douces caresses à cette zone des plus sensibles du corps féminin, en plus d'être aussi l'une des plus douces