Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Quand le clodo se met à jouer les voyeurs. [PV : Zoé]

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Yasumasa

Humain(e)

Il n’y’a, dis-t-on, pas pire endroit pour un clochard qu’une ville active. En effet, bien qu’elle regorge de merveilles en tout genre, elle est à l’image de sa société, un idéal qu’un sans domicile fixe ne pourra pour ainsi dire, jamais atteindre. Dans cette optique, on est en droit de se poser des questions sur le bien fondé de la présence d’un individu de la trempe de Yasumasa à Kyoto. Il représentait à lui tout seul, l’antipode même de la zone urbaine. Là où les buildings étincelants qui caressaient les cieux avaient depuis longtemps remplacés les bâtisses en bois de jadis, gisaient au cœur de la masse humaine le dit clochard qui se distinguait de ses semblables par les haillons qu’il portait et faisaient contrastes à la traditionnelle tenue des gens bien friqués.

L’ennui avec les villes actives c’est qu’elles sont sujettes à un ennui perpétuel. Les gens, obnubilés par l’appât du gain oublient ce que c’est vraiment vivre. C’est du moins l’opinion que s’en fit notre protagoniste qui, bien vite, dut se résigner à changer de trottoir. L’air devenant rapidement irrespirable, il se sentait comme amoindrit lorsqu’il était en présence d’une multitude de ses semblables. Misanthrope pour certain, Yasumasa se complaisait à dire qu’il est simplement un clodo. Le genre d’individu oppressé par un système qu’il ne comprend pas et qui ne le comprend pas. Pour cette simple raison, l’homme à la chevelure dense et au slip troué choisi d’emprunter la voie du vagabond. Oui car on n’était pas clochard par contrainte mais plus par choix.

« P’tain j’écris vraiment des trucs de merde dans mes Rp »

S’exclama alors le malandrin qui prit une mine blasé lorsqu’il s’aperçut qu’il avait parlé tout seul, au beau milieu d’une route. Il ne s’en était pas rendu compte plus tôt mais, prit dans sa rêverie, il n’avait jamais réellement changé de trottoir et s’était contenté de marcher en plein trafic. D’ailleurs, les voitures ne manquèrent pas de faire montre de leur mécontentement à l’égard du clochard en klaxonnant conjointement pour lui signaler de vite déguerpir sous peine de se faire rouler dessus. Ni une, ni deux, ni trois l’homme s’exécuta aussi prestement que possible après les avoir au préalable insulté.   

« Ouais j’marche où je veux et tant pis si ça fait chier ! »

S’en suivit alors une course poursuite. Tout était allé si vite. Yasumasa fusait aussi rapidement que ses jambes lui permettaient de le faire tandis que derrière lui, des Yakuzas s’étaient mis en tête de lui faire la peau. Le rythme effréné de la course prit fin en haut de l’un des buildings.

« P’tain vous faites chier ! J’étais pas censé savoir que c’était la voiture de vot’ Boss ! »
« Qu’est-ce qui t’as pris de pisser sur ses jantes pôv naze »
« Bééééh j’avais une tite envie. »
« Ouais bah nous aussi on a une petite envie maintenant ! »
« Et merde… Oh ! »
« Quoi ? »
« Regardez vos mains !!! »
« Ouais bah quoi ? Elles ont rien nos mains »
« Elles sont pleines de doigts… »
« Sérieux ?!... hé mé héé reviens là ! »

Sans plus de cérémonie, la ruse du clochard permit à notre héros de gagner quelques secondes sur ses poursuivants. Seul hic, voilà qu’il se trouvait dès à présent sur la corniche d’un bâtiment de sept étages. Sa seule possibilité, rejoindre la corniche d’en face qui se trouvait à une dizaine de mètres. L’homme prit son courage à demain et s’élança sous les yeux ébahis des Yakuzas qui n’osèrent pas faire un pas de plus.

« Géronimoooooo… Ohhhh naaaaan j’peux pas crever puceauuu !!!»

Scanda alors Yasumasa qui venait de louper la corniche et menaçait de s’écraser au sol. Il avait manqué sa cible et voyait déjà défiler sa courte vie devant ses yeux. Sur le building, les quelques Yakuzas en présence furent témoin de la chute vertigineuse du clochard qui eut de la chance qu’une poubelle bien remplie lui amortisse une chute qui promettait pourtant d’être mortelle.

« Haha bande de nazes j’avais tout prévu ! »

Mais bien sûr. Modeste jusqu’au bout, le héros se mit alors à fuir en toute hâte, poursuivit de très loin par les gangsters asiatiques. Il lui fallait trouver un endroit sûr pour se cacher pendant une heure ou deux. Par chance, la bâtisse qu’il jugea la plus accueillante fut un lycée. Il y entra par effraction et se dirigea d’un pas qui se voulait sûr dans les douches. C’était bien connu, les Yakuzas étaient des billes à l’école et ne se lavaient jamais… pauvre Yasumasa.


Zoé

Humain(e)

Re : Quand le clodo se met à jouer les voyeurs. [PV : Zoé]

Réponse 1 jeudi 06 mai 2010, 17:19:33

(HRP : Excellent ton post mon grand !)

Les vacances étaient finies et il fallait reprendre le chemin de l'école. Pfff... Zoé avait dû donc quitter Paris pour revenir à Kyoto, au Japon, où ses parents l'avaient inscrit dans l'un des meilleurs lycées du pays.

Ce n'est pas que Zoé détestait le Japon, bien au contraire, car elle y trouvait son bonheur en matière de gadgets high-tech, d'animations, de mangas et d'animes (qu'elle pouvait mater en VO car elle savait parler, lire et écrire le japonais ; ainsi que l'allemand et le français d'ailleurs), c'est qu'elle n'aimait pas l'école ; elle trouvait qu'on y apprenait un tas de choses inutiles (à quoi ça va me servir d'apprendre que l'Everest est navigable, hein ?!). En outre, elle tenait difficilement en place et rester des heures sur un bureau était un véritable supplice.
Sans compter qu'avec la fortune de papa, elle se demandait pourquoi elle devait se casser la binette à aller en cours...

Zi encore on avait un profezzeur comme Eikichi Onizuka (du manga GTO), on ze marrerait bien ! avait-elle confié un jour à une camarade de classe, mais non, la plupart zont chiants comme la pluie.

Heureusement qu'il y avait le sport où elle pouvait dépenser son trop plein d'énergie. Ce jour là d'ailleurs, c'était course d'endurance et, tandis qu'à la fin du cours ses camarades prenaient le chemin des douches, Zoé avait choisi de continuer à courir sur le terrain ; son professeur n'y avait pas vu d'objection : c'était le dernier cour de la journée et en outre elle (c'était une femme) appréciait l'enthousiasme et l'énergie débordants de la jeune fille.

Donc, une bonne heure après les cours, Zoé, après avoir bien sué, gagna les vestiaires où elle se débarrassa de sa tenue pour ensuite se diriger vers les douches, seulement vêtue d'une serviette.

Il n'y avait personne et la jeune fille n'avait que l'embarras du choix. Prenant une douche située dans un coin tranquille, elle tourna le robinet d'eau chaude, poussant un soupir d'aise quand le liquide arrosa son jeune corps.
Elle se lava la peau avec un gel douche et bientôt ses seins lourds, ses jambes fuselées, son ventre plat, ses fines épaules furent recouverts de mousse.
Elle arrêta l'eau chaude et actionna le robinet d'eau froide : elle aimait alterner le chaud et le froid car cela avait une effet tonique sur la peau. Les pointes de ses seins se mirent à durcir comme du bois et elle ne put résister à l'envie de les porter à la bouche pour les sucer et les lécher...
« Modifié: jeudi 06 mai 2010, 21:21:32 par Zoé »

Yasumasa

Humain(e)

Re : Quand le clodo se met à jouer les voyeurs. [PV : Zoé]

Réponse 2 jeudi 06 mai 2010, 18:37:06

[Le tien c'est de la bomb aussi, Bah wé]

La douche. Un bien grand mot pour notre protagoniste qui de tout temps, n’a jamais placé l’hygiène corporelle dans ses mœurs. A vrai dire, il ne se rappelait même de quand datait la dernière fois qu’il prit un bain, comme s’il vouait une forme de dégoût à l’encontre de la savonnette et du shampoing qui détruisent notre cher planète il lui était cependant arrivé de croiser la route de quelques unes d’entres elles mais sans succès. Au lieu d’y faire la chose conventionnelle, le clochard se livrait à une toute autre sorte d’activité autrement moins politiquement correcte. Jeune, on lui disait qu’il n’avait rien pour lui. Moche et con comme des pieds, il avait en revanche une vue d’aigle. Fort de ce constant, Yasumasa décida en toute âme et conscience d’exploiter au mieux ce potentiel en le mettant à profit. Bien évidemment, ce ne fusse pas chose aisée au départ pour celui-ci qui, ne sachant pas lire, ne savait différencier les toilettes des hommes de celles des filles. Oui parfois, le pauvre gus s’en prenait plein la vue… et dans les deux sens du terme. Pauvre Yasumasa.

Outre ces quelques mésaventures hasardeuses, le voyeurisme devint très vite pour notre héros quelque chose de vital. A défaut de ne pas pouvoir forniquer, il se contenterait de regarder et d’admirer les formes des donzelles que ses yeux auraient la chance de scruter. Avec envie, il s’imaginerait remplacer la paume de douche et jalousait les bulles de savons qui, tout du long des silhouettes des jeunes femmes, les recouvraient d’un fin manteau mousseux d’un blanc immaculé. Ephémères, elles épousaient les formes généreuses de leur maîtresse qui bien vite, se désistait de leur présence. Toutes ces bulles de savon qui disparaissaient, englouties qu’elles étaient par les trombes d’eau qui déferlaient de la poire, Yasumasa enviait réellement ces bulles. Il le savait qu’un jour, puceau, il ne serait plus.

Notre héros fut sorti de sa rêverie lorsqu’il se rendit compte que ses pieds heurtèrent quelque chose. Pourtant bien plaqué dans les douches des gars, il savait pertinemment que tous les mioches du quartier avaient déjà rangés leurs bouquins depuis une bonne heure et qu’en dépit de cela, personne ne pourrait le surprendre. Cependant, ses yeux se portèrent sur le sol. Telle fut sa surprise lorsqu’il y découvrit…un mégot qu’il porta aussitôt à ses lèvres ingrates. Déjà à moitié consumé, Yasumasa se mit en quête d’un briquet pour y savourer sa nouvelle trouvaille il quitta discrètement les douches des hommes et chemin faisant, alors qu’il passait devant la porte des douches féminines, il y entendit du bruit. Pas de doute, ses oreilles expertes ne pouvaient le tromper. Il y’avait une fille qui prenait une douche.

« Ma qué t’attends toi, va tout de suite mater yé soui sûle qué ya dé la meuf »
« P’tain Popol, j’t’ai déjà dit de pas m’parler.. .et quand j’y pense, j’suis sûr que c’est une prof »
« Ma mé qué que tu me fé là, yé soui sûle qu’elle est trop bonne et qué cé oune élève et pouis, dépouis quand tu pense toi ? »
« … Mouais c’est vrai t’as  pas tord »

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, l’homme s’adressait à son pénis…en effet, le dénommé Popol semblait être doué de la parole. Même si, Yasumasa était le seul à l’entendre, il vivait avec lui depuis longtemps.

« Oh Popol, ça fait combiend e temps qu’on se connait tout les deux ? »
« 39 ans andouille maintenant va mater, yé vé être excité moi »
« Bordel, t’es relou quand tu t’y mets… »

Sans plus de cérémonie, Yasumasa se dirigea à quatre pattes en direction de la douche. Aussi discrètement que possible il était impossible pour la jeune femme de le voir et inversement. Il espérait que son pénis ne l’ait pas trompé et que la fille en question était bel et bien une fille… avec une gosse poitrine si possible. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait, le cœur du héros battait de plus en plus fort, une goutte de sueur perla de son front alors qu’il s’attelait à mater la seule partie du corps visible de l’inconnu, à savoir ses chevilles. Toujours sans un bruit, ces quelques parcelles de peau nue suffirent à Yasumasa pour lui mettre l’eau à la bouche, il savait à cet instant précis, que ce serait un festin pour ses yeux qui se mirent à fixer au-dessus de la porte. Et là, ce fut le choc. Il tomba nez à dos avec une jeune femme à la chevelure violacé. En pleine fleur de l’âge encore et tandis qu’elle ne l’avait pas remarqué, il renifla lentement l’odeur que celle-ci dégageait. A ce reniflement s’ajoutèrent ses battements de paupières qui se délectaient du spectacle. La jeune fille semblait aussi bien apprécié son corps que Yasumasa appréciait la vue du sien. Très vite, il sentit une bosse lui pousser au niveau du pantalon. Il s’éloigna alors, main sur la bouche pour être le plus furtif possible pour en apprécier les biens fait. Par chance, Popol arrivait encore à se contenir et Yasumasa retourna épier la mystérieuse inconnue d’une nouvelle position qui mettait en avant le visage de celle-ci. Il scruta le moindre de ses faits et gestes tout en se titillant le bout du manche. P’tain ce qu’il est classe ce clodo.


Zoé

Humain(e)

Re : Quand le clodo se met à jouer les voyeurs. [PV : Zoé]

Réponse 3 jeudi 06 mai 2010, 19:15:39

(J'adore quand tu parles à Popol !)

Ne se doutant nullement qu'elle était épiée, Zoé continua de se caresser les seins ; dire qu'elle en était fière était un euphémisme : elle éprouvait un immense orgueil d'avoir été gâtée ainsi par Dame Nature ! Sans compter qu'elle aimait arborer des tenues légères qui les mettaient en valeur, s'attirant ainsi les regards exorbités des hommes qu'elle croisait dans la rue...

Sa main gauche alla à son entrejambe et elle commença à la titiller, effleurant d'abord les lèvres avant de plonger un doigt à l'intérieur. Elle poussa un petit cri de plaisir et elle sentit bientôt une douce chaleur dans son bas-ventre, tandis que sa chatte commençait à devenir humide...

Elle mit alors deux doigts et les enfonça profondément dans son intimité. Elle continuait à se masturber, lentement d'abord puis de plus en plus vite ; son autre main pétrissait sa poitrine opulente. Au fur et à mesure qu'elle augmentait la cadence, ses halètements devinrent de plus en plus rauques jusqu'à devenir gutturaux : on eût dit une panthère en train de feuler...

Puis le plaisir explosa et elle poussa alors un véritable rugissement animal qui résonna dans toute la salle des douches. La sensation fut tellement intense qu'elle en eut les jambes coupées et elle s'abattit sur le carrelage, restant en position assise, sa gorge continuant à émettre des râles, le regard dans le vague, la bouche entrouverte, la langue légèrement sortie...

Yasumasa

Humain(e)

Re : Quand le clodo se met à jouer les voyeurs. [PV : Zoé]

Réponse 4 jeudi 06 mai 2010, 20:44:00

La masturbation, il n’y’a que ça de vrai ! C’était le genre d’action qui avait le don de vous faire un bien fou en plus d’être une manière comme une autre de se délecter de ce qu’on avait sous les yeux. On avait l’impression d’extérioriser l’attirance sexuelle qu’on ressentait envers quelqu’un. Dans ce cas de figure, Yasumasa accompagnait chaque suçotement pétrinal de la jeune femme par une astiquassions complète de l’engin dont l’avait affublé mère nature. Ce qui d’ailleurs, n’était pas pour déplaire à Popol qui lui, était aux anges, encerclé qu’il était par les mains expertes du clochard. Celui-ci ne pouvait décrire ce qu’il ressentait au moment présent, jamais encore il n’avait assisté à ce genre de spectacle qui faisait battre son cœur à la chamade et faisait s’envoler son taux de testostérones présent dans le sang. Il avait le regard de l’homme qui convoite ardemment quelque chose sans pouvoir réellement l’obtenir, le filet de bave qui se dégageait des commissures de ses lèvres laissaient à penser qu’il prenait son pied à mater la nymphe depuis sa position. 

Au fur et à mesure que l’eau qui coulait accompagnait les gestes bienfaiteurs de la belle, l’irascible envie de se la prendre pour la ploter grimpait chez notre héros qui défit sa braguette pour faciliter la prise en main de son attribut masculin. Hop, c’était repartit pour une branlette plus violente encore lorsqu’il vit la nymphe commencer à insérer ses doigts fin en elle pour augmenter encore plus le plaisir.  Le pêché lié à la succombassions du désir prit dans la situation présente, tout son sens. Des millions de spermatozoïdes étaient ainsi sacrifié à l’autel de la barbarie pour satisfaire l’appétit sexuelle d’un homme, du plus pauvre des hommes.  Yasumasa s’il en avait eut la possibilité, ne se serait pas gêner en temps normal pour hurler un « Oh ouais ma cochonne » mais cependant, la situation actuelle n’y prêtait guère possibilité. Car même si la donzelle semblait apprécier ses « fouilles » corporelle dans l’intimité, le clochard ne savait pas de quoi il en retournerait s’il venait à être découvert, il n’avait encore aucune expérience sur le terrain et s’en voudrait de mettre un terme si brutalement à ce spectacle si délectable pour rester correct.

Et pourtant, chaque chose avait une fin. Le crie de jouissance que poussa la femme fut si strident que le clodo dut rompre son zieutage le temps que son cœur reprenne un rythme cardiaque normal. Elle gisait dès à présent au sol, proscris et sans défense, la tentation était grande, très grande pour notre héros qui avait de plus en plus de mal à marcher avec ce qu’il avait entre les jambes. Pour cause, il fit un bref repli stratégique pour discuter avec son pénis de la situation actuelle. Devant la porte des douches des filles, la discussion s’engagea :

« Bordel Popol j’veux m’la faire »
« Bah vasy matador, qué que tou attends ?! »
« P’tain ché pas, comment j’dois procèder ? Je rentre dans la douche normal et j’me la saute ? Imagine elle veut pas »
« Ouhou vou comment qué sé oune alloumeuse yé pensé qué yé n’a pas dé souci à te faire »
« Bon..j’vais plus tôt trouver une stratégie d’approche, rétrécis toi »
« Qué ?? hééé tou rêve yé soui chaud comme jamais là alibaaaaa »
« Tain c’est vrai que t’es d’origine méxicaine toi mais rétrécis quand même, tu voudrais pas faire peur à la donzelle»

Fin de la conversation qui aboutit sur un accord entre les deux parties en présence, l’homme reboutonna sa ceinture et entra dans les douches. D’un pas assuré quoi que nerveux sur les bords, il accouru soudainement pour ouvrir la porte de la douche et y voir la donzelle toujours au sol

*Tain je suis si proche, dis quelque chose d’intelligent, dis quelque chose d’intelligent*
« Tu veux jouer au scrabble ? »
*Non pas ça pôv con !*
« Euh je veux dire, ça va minette ? J’ai entendu du bruit venant d’ici »
*Fait genre le mec qui en a rien à foutre d’elle*
« Euh t’sais, l’eau ça coûte cher »

Dit-il en désignant le robinet d’eau encore actif.


Zoé

Humain(e)

Re : Quand le clodo se met à jouer les voyeurs. [PV : Zoé]

Réponse 5 vendredi 07 mai 2010, 07:58:30

Zoé resta encore une bonne minute ainsi, assise sur le sol, le corps engourdi par le plaisir qu'elle venait de se procurer. Cela lui faisait un bien tellement fou !

C'est alors que quelque chose la fit sortir de sa douce torpeur : une odeur pestilentielle toute proche, comme s'il y avait un renflement d'égout.

Bizarre, ils n'ont pas annoncé d'orage en fin de journée pourtant...

Elle fronça légèrement les sourcils et c'est à ce moment là qu'un type entra dans la cabine. Au début, elle n'eut aucune réaction tant elle avait l'impression d'être dans un rêve absurde.

Ca y est, v'la qu'un homme se pointe à ce moment là... On se croirait dans un film d'horreur à petit budget...

C'est alors que le nouveau personnage lui parla et il lui fallut trois bonnes secondes pour percuter qu'elle ne rêvait pas. Elle poussa alors un cri de frayeur et fut debout en un battement de cils. Cachant ses appas du mieux qu'elle put, elle fixa l'inconnu avec une expression où la surprise l'emportait sur la peur :

Qu... qui êtes vous et qu... qu'est-ze que vous faites izi ?! demanda-t-elle d'une voix mal assurée.

Elle comprit alors que l'odeur nauséabonde émanait de lui et que de toute évidence la dernière fois qu'il avait pris un bain devait remonter à plusieurs années...

Qu'est ce qu'il schlingue ! pensa-t-elle en fronçant son petit nez d'un air de dégoût. Elle ne pouvait fuir, car bien entendu l'individu lui bloquait le passage. Et il était clair que ses intentions n'étaient pas de débattre avec Zoé sur la nature divine ou non du Christ...
« Modifié: vendredi 07 mai 2010, 08:04:23 par Zoé »

Yasumasa

Humain(e)

Re : Quand le clodo se met à jouer les voyeurs. [PV : Zoé]

Réponse 6 vendredi 07 mai 2010, 15:52:00

« P’tain, t’fais chier pourquoi vous autres les nanas vous vous sentez obligé de toute de suite gueuler quand vous vous retrouvez à poil devant un gars à la physionomie inquiétante et au regard de tueur… »

Pas très logique tout ça pensa alors le clochard qui, surprit par le crie saugrenue que venait de pousser la donzelle, en vint à boucher ses orifices auditoires du mieux qu’il pouvait. Visiblement, la jeune femme ne semblait pas ravie de le voir, au contraire, la  mine de jouissance qu’elle arborait quelques minutes plus tôt avait été troquée par un visage aux multiples expressions. En en clin d’œil, elle passa du sentiment de frayeur à celui de la surprise. Nul doute pour notre homme qu’il fit impression à ce moment précis mais malheureusement pas dans le bon sens. Et pourtant, devant ce semblant de gêne face à cette situation, Yasumasa gardait un temps soit peu son sérieux, sa maîtrise, à la vue du corps aux formes alléchantes de la jeune femme. Celle-ci d’ailleurs, comme pour se préserver des regards indiscrets de son interlocuteur, en était venu à se couvrir comme elle le pouvait, les parties dîtes intimes de son anatomie si enviable.

« Bon maintenant… c’que je faisais ici bah euh… je suis le nouveau concierge du bahut alors j’passais un coup de balais quand j’t’ai soudainement entendu gueuler »
*Putain mon cochon, tu t’en sors bien*

Tout en proliférant ces quelques mots, le clochard grattait l’arrière velu de son crâne. Pensant qu’il s’en sortira, il savait en revanche pertinemment  que la vérité était toute autre. Après avoir passé tant de temps à fantasmer sur la nymphe à la chevelure violacée, lui avouer qu’il l’avait épié voilà quelques minutes plus tôt n’aurait fait qu’accentuer la lourdeur du moment présent. Très certainement la ferait-il fuir et dans le meilleur des cas, paierait-il pour son voyeurisme en se mangeant un coup de genoux bien placé dans les parties génitales. C’était quand même assez comique du point de vu de notre qui avait tendance à penser que les gens n’agissaient pas de la même manière selon que l’action se déroulait dans l’intimité ou en publique. Pour cause, la situation actuelle lui donnait raison puisque l’écolière, véritable actrice porno sous la douche, se changeait en une vulnérable petite donzelle craintive quand venait l’heure d’engager une conversation avec  un individu, ici Yasumasa.

« Et si on discutait sur la nature divine ou non du christ ? »
« Tu compte te rhabiller ? »

[Hum hum, j’hésite à assouvir mes pulsions sexuelles en tentant de te violer]


Zoé

Humain(e)

Re : Quand le clodo se met à jouer les voyeurs. [PV : Zoé]

Réponse 7 vendredi 07 mai 2010, 17:21:26

« P’tain, t’fais chier pourquoi vous autres les nanas vous vous sentez obligé de toute de suite gueuler quand vous vous retrouvez à poil devant un gars à la physionomie inquiétante et au regard de tueur… »

En d'autres circonstances, Zoé eut trouvé la réponse plutôt amusante mais là, elle n'avait pas du tout le coeur à rire ! Elle l'examina néanmoins plus attentivement, son visage passant de la surprise à la curiosité : n'étaient l'aspect négligé de sa chevelure, sa barbe de quelques jours, son accoutrement "pittoresque" et surtout, surtout son odeur façon "Bouche d'Egoût de Cacharel", il aurait été beau, ou tout au moins pas trop mal...
Son corps était bronzé et musclé et les traits de son visage étaient réguliers. Des cicatrices recouvraient par endroits sa peau, signe qu'il avait dû se battre à plusieurs reprises. Mais c'était surtout son regard qui attirait l'attention : il évoquait celui d'une bête aux abois.

Zoé avait déjà vu des clodos dans les rues de Paris et dans les stations de RER, ainsi qu'au Japon d'ailleurs et elle avait tout de suite compris que cet hurluberlu en était un. Elle devait toutefois reconnaître que celui-ci devait être un sacré phénomène.

« Bon maintenant… c’que je faisais ici bah euh… je suis le nouveau concierge du bahut alors j’passais un coup de balais quand j’t’ai soudainement entendu gueuler »

Zoé ne put s'empêcher de rire, malgré l'inconfort et l'incongruité de la situation.

Zérieuzement, vous croyez que je vais gober vos menzonges ?! répondit-elle avec une nuance d'ironie dans la voix. Primo, j'ai pas zouvenanze qu'un nouveau conzierge ait été embauché.
Zecundo, vous êtes plutôt mal habillé pour quelqu'un travaillant dans cet établizzement, zans compter que votre odeur est pire qu'une décharge publique...
Terzio, le conzierge ne pazze pas de coup de balai izi avant au moins huit heures du zoir et il n'est même pas encore zept heures...
Quarto, euh, y'a pas de quarto... Bref, zi vous quittez zet endroit zur le champ, j'oublierai de vous avoir vu et l'affaire zera cloze...


Dardant sur lui ses prunelles bleus-vertes, elle attendit qu'il obtempéra ou tout au moins qu'il raconte quelque chose d'un peu plus crédible car à vrai dire, l'individu l'intriguait bien plus qu'elle ne voulait se l'avouer.
« Modifié: samedi 08 mai 2010, 08:25:31 par Zoé »

Yasumasa

Humain(e)

Re : Quand le clodo se met à jouer les voyeurs. [PV : Zoé]

Réponse 8 samedi 08 mai 2010, 23:38:43

[HRP : Oï, gomen pour avoir mis du temps à répondre, j'étais pas mal occupé ces deux derniers jours]

S’en suivit du rire cristallin de la donzelle suite à la réplique du clochard qui, consterné, ne pu s’empêcher d’arquer un sourcil en signe d’incompréhension. Vraiment, il ne comprenait pas les femmes. L’excuse qu’il avait échafaudé minutieusement sonnait plutôt vrai à ses oreilles, il ne voyait pas en quoi cela prêtait à rire. En particulier dans cette situation où la femme, nue comme elle était, trouvait moyen à rire alors que les intentions de son interlocuteur n’était que très peu chrétienne. En effet, au fur et à mesure que l’homme toisait la nymphe du regard, l’irrépressible envie de se la prendre contre lui afin de lui ploter la poitrine augmentait en crescendo. Il se demandait d’ailleurs ce qui pouvait bien entraver son envie de la culbuter au sens le plus sauvage du terme. La morale ? Impossible, un individu de sa trempe ne pouvait se payer le luxe d’en avoir une. Sa conscience ? Peut-être si compté qu’il en eu été muni d’une. Le peu d’expérience alors ? Cette solution là était autrement plus probable en dépit du fait qu’il n’avait jamais été aussi près d’une vie et ne savait comment l’aborder. Même dans le cas de figure d’un viol où il avait pourtant le choix d’attaquer la partie de l’anatomie de la jeune femme de son choix.

Zérieuzement, vous croyez que je vais gober vos menzonges ?!
Primo, j'ai pas zouvenanze qu'un nouveau conzierge ait été embauché.
Zecundo, vous êtes plutôt mal habillé pour quelqu'un travaillant dans cet établizzement, zans compter que votre odeur est pire qu'une décharge publique...
Terzio, le conzierge ne pazze pas de coup de balai izi avant au moins huit heures du zoir et il n'est même pas encore zept heures...
Quarto, euh, y'a pas de quarto... Bref, zi vous quittez zet endroit zur le champ, j'oublierai de vous avoir vu et l'affaire zera cloze...


Il fallait avouer qu’aux oreilles du clochard, l’accent de la Belle avait le don de l’exciter encore plus. De ce léger zézément qui ne l’a rendait à ses yeux que plus désirable encore, ajouté à ça le regard couleur menthe à l’eau qu’elle lui adressait et qu’il interprétait comme un appel au sexe dans la mesure où il l’a surprit à plusieurs reprises, le mater comme lui l’a reluquait…du moins en avait-il eu l’impression. Bref, c’est après un cours blanc que notre héros s’avança un peu plus en direction de la jeune femme et qu’il lui tint à peu près ce langage tout en la fixant :

« Fais chier, t’as l’air d’être perspicace comme nana. T’as visé dans le mille, je suis pas concierge, manquerait plus que j’travail maintenant ! Nan en fait, j’suis personne et j’compte pas vraiment partir en fait. »

Fort de ce constat, Yasumasa s’avança encore un peu plus vers la donzelle qu’il bloqua contre le mur sans pour autant l’avoir touché. Scrutant la poitrine alléchante de celle-ci, son regard descendit par la suite. Il voulait être sûr de la qualité de la marchandise. Toujours sans un mot, l’air austère qu’il arborait ne le rendait que plus impressionnant, même pour un clochard, il lui arrivait d’être intimidant. Sa tête se rapprocha de celle de la jeune fille. Les yeux mi-clos et la bouche en rond il lui adressa ces quelques mots :

« Dis moi… t’as peur là ? »

Au même moment, son bras gauche vint à se positionner quelques centimètres au dessus de l’épaule dénudé de la femme. Nul doute pour celle-ci qu’elle devait souffrir en dépit du fait que mettre du déodorant quotidiennement n’entrait pas dans les priorités de Yasumasa, pauvre Zoé.


Zoé

Humain(e)

Re : Quand le clodo se met à jouer les voyeurs. [PV : Zoé]

Réponse 9 dimanche 09 mai 2010, 12:06:28

Mais loin de partir, l'individu se rapprocha un peu d'elle. Zoé eut un petit mouvement de recul mais son regard demeurait rivé à celui de l'individu.

« Fais chier, t’as l’air d’être perspicace comme nana. T’as visé dans le mille, je suis pas concierge, manquerait plus que j’travail maintenant ! Nan en fait, j’suis personne et j’compte pas vraiment partir en fait. »

Oh, je ne zuis pas zpézialement perszpicaze, z'est juste qu'il faut pas être zortie de Todaï* pour comprendre que vous êtes quelqu'un qui a l'habitude de vivre dans la rue...

Cette fois, son ton n'était plus ironique mais un peu triste : elle ne lui voulait pas vraiment pour son intrusion et de son regard quelque peu lubrique sur ses formes pleines - sans compter qu'il avait dû l'espionner pendant qu'elle était en train de se caresser - car elle pouvait comprendre, même si elle ne l'avait pas jamais vécu, que quand on a rien au monde, eh bien on a plus rien à perdre.
Ce n'est pas que Zoé soit diplômée de psychologie ni qu'elle ait le QI d'Einstein, c'est juste qu'elle avait suffisamment de sensibilité et d'empathie pour se mettre un tant soit peu à la place des gens. Elle ressentait donc pour le clodo plus de pitié que de colère.

Mais cela ne voulait pas dire qu'elle allait se laisser faire !

Il se rapprocha encore plus et Zoé reçut de plein fouet son odeur à attirer (ou faire fuir c'est selon) les mouches. Une vague de nausée faillit la submerger mais elle se contint.

« Dis moi… t’as peur là ? »

Elle ne répondit pas mais désigna du doigt, le pommeau de douche qui, depuis tout à l'heure,  continuait à fournir de l'eau : l'inconnu devait être donc trempé de la tête aux pieds !

Lui souriant, elle lui tendit son gel douche et lui dit d'une voix amusée :

Puizque vous êtes maintenant trempé, eh bien autant aller juzqu'au bout et vous laver. Za vous fera pas de mal... Moi, je vais aller me rhabiller et attendre que vous ayez fini. Prenez bien tout votre temps... On continuera zette pazzionnante dizcuzzion autour d'un verre zi vous le voulez bien...

Elle était sincère et souhaitait vraiment continuer cette conversation avec lui, mais dans un autre endroit. Elle le contourna comme si la chose était réglée et sortit de la cabine, se dirigeant vers les vestiaires.

*Université de Tokyo. Une des plus prestigieuses du Japon
« Modifié: dimanche 09 mai 2010, 12:36:01 par Zoé »

Yasumasa

Humain(e)

Re : Quand le clodo se met à jouer les voyeurs. [PV : Zoé]

Réponse 10 dimanche 09 mai 2010, 13:05:45

Alors que notre protagoniste sentait que la jeune femme était à sa merci, il fut surpris de voir que celle-ci s’extirpa de ses filets en un temps record. En effet, sans s’en rendre compte, Yasumasa se retrouva bien vite une pomme de douche à la main. La jeune femme qui était sorti furtivement de la douche lui conseilla ardemment de faire bon usage de cet ustensile qu’il n’avait pas l’habitude de côtoyer au quotidien. Petit sourire aux lèvres, c’est avec en train qu’elle lui conseilla de le faire. En temps normal, Yasumasa n’aurait jamais accepté d’accéder à l’extravagante requête de son interlocutrice mais puisqu’un rendez-vous avec elle était à la clef alors pourquoi pas. Après tout, à défaut de la violer, peut-être pourrait-t-il goûter aux milles délices de son corps de manière « légale ». Sans plus de cérémonie, l’homme qui était perdu dans les limbes de ses pensées les plus abjectes se ressaisit pour répondre à la jeune élève. Il arborait une mine volontairement ridicule. Sa lèvre inférieure venait à se positionner par-dessus celle supérieure tandis que les narines de son nez s’ouvraient de manière purement grotesque. Le zygomatiques de son visage donnaient la ferme impression qu’il méditait :

« Hurmf. T’façon, j’ai pas le choix on dirait »

L’homme ne s’en était pas rendu compte sur le moment mais semblerait-il que sa phrase ne fusse à destination de personne étant donné du fait que son interlocutrice avait depuis longtemps rejoint les vestiaires. L’air perplexe il se demandait pourquoi la jeune femme l’avait invité à poursuivre leur discussion autour d’un verre. Après tout, peut-être que tout ceci n’était qu’un habile stratagème visant à appeler les flics pendant que Yasumasa faisait un brin de toilette. Si c’était bel et bien le cas et bien sûrement se ferait-il attraper puisqu’au moment présent la réflexion même du piège ne lui vint pas à l’esprit. Il se mit alors à regarder la douche. Un endroit cloisonné entre trois murs sans espoir de fuite possible si ce n’est l’unique porte en plastic qui lui permettrait de s’enfuir si l’odeur même du gel douche lui était insupportable. D’ailleurs en parlant du gel, son regard se pointa en sa direction. Il analysa le contenu sous toutes ses formes allant même jusqu’à en déverser sur sa dense chevelure.

« P’tain, saveur banane ma préférée héhéhé »

Court instant de jouissance pour notre héros qui se décida par la suite à ôter ses guenilles qui faisaient office de vêtement pour les jeter en boule un peu plus loin. Désormais nu et livré à lui-même devant la pomme de douche, il fit ruisseler le liquide sur toute l’entité de son corps velu. Dire qu’il y’avait dix minutes de cela, une femme se tenait ici en train de se caresser et de pousser des hurlements orgasmiques. Cette simple pensée fit se redresser le Popol de Yasumasa. Trente minutes passèrent durant lesquelles le clochard s’attela à prendre soin de son corps en le savonnant. Une fois cette fastidieuse tâche concrétisée, il sorti de la douche pour se regarder dans un miroir. Ses cheveux lui tombaient sur le visage tandis que son corps embaumait ses narines d’une douce odeur de banane. Il semblait se découvrir sous un autre visage même si la transformation ne touchait pas à sa fin.

Yasumasa se dirigea ensuite en direction de ses vêtements qu’il prit soin de remettre à l’endroit, même si ceux-ci empestaient encore un peu, l’odeur de l’homme était déjà plus supportable. De la poche de son bermuda, il y dégota un élastique de fortune qu’il mit à l’un de ses poignets. Facilitant ainsi son utilisation, il s’en servit pour faire un chignon avec ses cheveux qu’il mit en arrière quelques secondes plutôt. Malheureusement, pendant qu’il se regardait à nouveau dans le miroir, une mèche rebelle lui tomba sur le coin du visage. Il souffla violement dessus avant de reporter son attention sur la glasse.

« Yeah, t’es un beau gosse »

S’écria alors l’homme avant de se retourner et de ranger sa mèche derrière son oreille. D’un pas non chalant et tandis qu’il se curait l’oreille avec le petit doigt, il fit un léger tour des horizons pour voir si la jeune fille s’y trouvait.

« Oï, v’là que j’ai finis de me laver. Alors on se la fait cette bouffe ? »


Zoé

Humain(e)

Re : Quand le clodo se met à jouer les voyeurs. [PV : Zoé]

Réponse 11 dimanche 09 mai 2010, 20:10:18

Zoé s'était attendue à ce que cet homme refusât non seulement de se laver mais également de la laisser partir. Aussi fut-elle énormément étonnée de ne pas le voir la retenir pour se jeter sur elle comme la misère sur le monde afin d'assouvir ses pulsions bestiales. Il eut une grimace qui avait quelque chose de comique et elle l'entendit murmurer :

« Hurmf. T’façon, j’ai pas le choix on dirait »

Avec un petit sourire en coin, elle rejoignit les vestiaires, se sécha et se rhabilla. Puis elle sortit du bâtiment et alla vers une sorte de remise qui se trouvait juste à côté où elle savait pouvoir trouver ce qu'elle cherchait. Elle revint alors quelques minutes après, attendant que son nouvel "ami" ait fini de se laver.

Elle se doutait bien qu'il avait dû l'épier quand elle était en train de se masturber tout à l'heure. Mais loin de l'écoeurer, cette idée l'excitait un peu à vrai dire. Se donner du plaisir sous le regard d'un homme quand on ne se sait pas observée par lui avait quelque chose de puissamment érotique. Et puis, il aurait pu très bien tout filmer sur son portable et l'envoyer sur le web, comme ça tout l'archipel aurait vu Zoé en train de se tripoter le trilili sous la douche. Cette idée là non plus ne manquait pas de piquant à vrai dire...

« Oï, v’là que j’ai finis de me laver. Alors on se la fait cette bouffe ? »

Elle le vit réapparaître et se dit que la douche avait été bénéfique car elle avait l'impression de voir un autre homme : s'il avait toujours son aspect un peu patibulaire, il avait quand même retrouvé un visage plus humain et n'offrait plus cette impression de bête aux abois qui était toujours tragique chez un homme.

S'approchant de lui, elle fronça son petit nez et lui sourit :

Hum, vous sentez bon la banane... Je vous ai apporté zezi.

Et elle lui tendit un T-Shirt blanc, un pantalon et une veste de survêtement et des baskets.

Z'est pas du Dior, mais au moins vous zerez plus à l'aise avec za.

Yasumasa

Humain(e)

Re : Quand le clodo se met à jouer les voyeurs. [PV : Zoé]

Réponse 12 dimanche 09 mai 2010, 21:14:30

Vraiment, la situation prenait des allures étranges aux yeux de notre clochard national qui ne savait s’il fallait remercier son interlocutrice pour son compliment sur son odeur ou la frapper pour l’avoir pris en pitié. Vraiment, il ne savait comment réagir et se contenta en conséquence, de faire la moue lorsque celle-ci lui présenta une liasse de vêtement propre. De quoi le faire s’extasier devant autant de beauté, il regardait les cadeaux de la jeune femme avec des pétillements dans les yeux oubliant par la même occasion ses mauvaises pensées. C’était la première fois qu’on lui faisait un cadeau et la vue de la propreté éclatante des vêtements suffirent à son plaisir. Il s’en empara sans vergogne après avoir timidement remercié la jeune femme et s’assit sur le rebord d’un mur. Accoudé à une fenêtre Yasumasa regarda au dehors. La nuit commençait peu à peu à tomber sur la ville. Amie du criminel, surement pointerait-elle le bout de son nez avec sa maîtresse, la pluie ce qui ne présageait rien de bond. A fortiori de dormir à la belle étoile, le clochard d’expérience qu’il était sentait à la longue ce genre de changement climatique.

« Au fait on s’est pas présenté, c’est quoi ton petit nom propre ?»

Dit-il tout en commençant à se déshabiller en plein couloir. Comme-ci de rien n’était il semblait faire abstraction de la présence de la jeune femme et se désistait peu à peu de ses guenilles pour se retrouver en slip. La grande classe !

« Moi c’est Yasumasa ! »

Ni une ni deux, voilà désormais qu’il se retrouvait dans un pantalon propre. D’habitude le bas des jambes à l’air, revêtir ce bout de tissu lui donnait l’étrange sensation d’étouffer. S’en suivit alors du tee-shirt blanc qu’il mit en deux secondes puis vint au tour des chaussures.

« Ok c’est bon j’suis prêt. On y va  cette fois-ci où tu compte passer chez le chirurgien pour que je change de gueule ? »

Dit-il sur un ton qui se voulait sarcastique.


Zoé

Humain(e)

Re : Quand le clodo se met à jouer les voyeurs. [PV : Zoé]

Réponse 13 lundi 10 mai 2010, 19:15:33

Quand elle lui tendit les vêtements, Zoé eut l'impression qu'elle était le Père Noël offrant à un enfant le cadeau qu'il attendait depuis longtemps : le regard de l'inconnu pétillait d'émerveillement.

Eh bien, ce pauvre garçon ne doit pas avoir l'habitude qu'on lui offre quoi que ce soit... pensa-t-elle avec un petit serrement au coeur.

Il les prit après l'avoir remercié d'une petite voix. Zoé se détourna pour ne pas voir la petite larme qui roula au coin de son oeil : il était ému parce qu'on lui donnait quelque chose, gratuitement, sans rien attendre en retour et elle parce que son émotion lui avait remué l'âme ; sans compter qu'elle s'était sentie honteuse : elle avait tout mais n'arrêtait pas de se plaindre pour des futilités alors que ce pauvre hère était quasiment démuni mais ne se plaignait pas ou peu.
Si elle passait volontiers pour quelqu'un de superficiel et de moqueur, la jeune fille avait en fait plus de sensibilité qu'elle ne voulait bien se l'avouer.

« Au fait on s’est pas présenté, c’est quoi ton petit nom propre ? Moi c’est Yasumasa ! »

Elle allait se retourner pour lui répondre quand elle s'aperçut qu'il était complètement nu ! Elle se détourna aussitôt.

Euh... Je... je m'appelle Zoé. dit-elle d'une voix un peu gênée. Quelques minutes s'écoulèrent avant que le dénommé Yasumasa lui dise qu'il était fin prêt.

Posant son regard sur lui, elle se dit que la transformation était extraordinaire : l'affreux clodo était devenu un fringant monsieur de... au fait, quel âge avait-il ? Zoé se promit de lui demander plus tard. Bon, il ne serait certainement pas accepté dans un restaurant chic avec un tel accoutrement mais au moins il passerait pour quelqu'un de normal dans la rue et c'était là le principal.

« On y va  cette fois-ci où tu compte passer chez le chirurgien pour que je change de gueule ? »

On y va ! dit-elle d'une voix enjouée, choisissant de ne pas relever le trait d'humour quelque peu sarcastique du gaillard.
« Modifié: mardi 11 mai 2010, 10:52:30 par Zoé »

Yasumasa

Humain(e)

Re : Quand le clodo se met à jouer les voyeurs. [PV : Zoé]

Réponse 14 mercredi 12 mai 2010, 11:18:12

On y va !

S’exclama alors la jeune femme sur un ton enjoué et ce, à la plus grande surprise de notre héros qui vit sa remarque pour des moins sarcastique ne pas être prise en compte. C’était mieux ainsi pensa-t-il car il n’en avait pas toujours conscience mais il manquait de tact avec les gens la plupart du temps. Sûrement ce trait de caractère était-il de naissance mais avait certainement du s’être intensifié par son statut social au sein de la société qui suscitait la méprise et le regard hautain des gens qu’il croisait à outrance. Sans plus de cérémonie, il entreprit de mettre ses mains dans ses poches et engagea la marche, suivit par la jeune femme, c’est avec une once de fierté non dissimulé qu’il se pavanait dans la rue avec cette nymphe au beau milieu de toutes ces bonnes gens. Son regard réalisait d’ostensible mouvement de gauche à droite, de droite à gauche tandis que les deux personnes poursuivaient leur périple à la recherche d’un lieu pour poursuivre leur discussion tantôt interrompu par le parfum révulsant senteur poubelle du clochard.

Yasumasa ne savait d’ailleurs pas pourquoi il avait accepté l’invitation de la prénommée Zoé ni pourquoi celle-ci l’avait invité. C’était une étrange situation dans laquelle il n’avait pas coutume d’y faire trempette. Il avait toujours été maître de ce qu’il faisait et savait toujours pourquoi il le faisait même dans les situations les plus cocasses. En témoignera alors sa course effrénée pour échapper aux Yakuzas quelques heures plus tôt. D’ailleurs, en parlant de ceux-ci voilà que notre clochard en vit le bout du nez. Un petit contingent de cette mafia asiatique se trimballait de l’autre côté de la rue, par chance, ils n’avaient pas remarqués la présence de notre héros qui, l’ayant bien compris, se fit momentanément plus petit en agrippant le bras de Zoé et en se baissant du mieux que sa colonne vertébrale le lui permettait. Ainsi caché, il jetait un regard furtif en direction des Yakuzas qui semblaient prendre du bon temps  en shootant dans une poubelle.

Nul doute que Zoé ne comprenait pas la situation cependant, agrippée comme elle était par le clochard, elle n’avait d’autre choix que de poursuivre promptement sa marche. Jugeant d’être suffisamment loin pour ne pas avoir à craindre les représailles des Yakuzas, l’homme repris sa position et se décrocha du bras de la jeune femme qu’il avait du sans s’en rendre compte agripper bien trop fort. Yasumasa tenta tant bien que mal de reprendre son sérieux alors qu’il venait de se rendre compte de ce qu’il avait fait.

« Euh qu’est-ce tu pense de cet endroit ? Ca a l’air pas mal et pas trop cher »

Dit-il après s’être raclé la gorge et pointé du doigt la soupe populaire.



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