Aprés une cérémonie douteuse, ce qui ne devrait pas être vu (PV Alana)

Une fin d'aprés midi, dans un quartier de mauvaise réputation, une vieille bicoque abandonné en pierres de tailles, donnant sur une rue étroite peu fréquenté. Au premier abord, il ne s'agissait que d'une maison délabrée comme une autre, mais pas aujourd'hui. En effet, toute l'aprés midi, de bien curieuses personnes ou créatures y venaient. Personne n'aurait pu imaginé que des gens importants s'y trouvaient actuellement. Aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres car il s'y tenait une réunion secrète de la plus haute importance. Des démons des 4 coins du monde se retrouvaient dans les sous sols secrets qui avaient été aménager afin de reçevoir tout le monde.

Les enfers bougeaient beaucoup en ce moment et Adramelech, l'un des démons les plus gradés se trouvant actuellement sur le plan de Terra présidait cette réunion. L'empereur d'outre monde lui avait personellement adressé un message de la plus haute importance, car celui çi pensait prochainement lancer ses inombrables légions sur terra. Le démon se devait donc d'informer les démons supérieurs présent sur le plan terrestre. Cependant Il restait encore de nombreuses choses a faire. Tout d'abord, il fallait trouver les 6 portes de Terra qui se trouvaient relier au monde infernal, seul 3 d'entre elles était connu des démons pour l'instant. Il leur fallait également trouvaient les dieux de l'Olympes qui dirigeaient le plan de terra et les mettre hors d'ètat de nuire. Les plus puissants sorciers ténébreux avaient réussi a mettre la main sur des artefacts permettant cela, du moins d'emprisonner les dieux.

La mission du jour était donc de retrouver les 3 portes restantes qui leurs permettraient de créer un portail dimensionnel assez grand et puissant pour laisser franchir l'armée des démons. La seconde mission serait de localiser l'entrée secrète de l'Olympe et les dieux qui y vivent. La réunion dura une journée entière, jusqu'au lendemain soir. Une fois celle çi terminé et les différents rôles attribués, le puissant démon quitta l'assemblée accompagné de ses serviteurs zélés, des sortes de moines encapuchonnées non humains. Ils sortirent de la maison et ils se séparèrent. Avant cela, Adramelech confia le compte rendu de la réunion à un messager qui irait informer directement l'empereur des ténébres. Alors que celui çi avait bien enregistré le message et qu'il partait, le démon entendit soudain un bruit non loin de la.

S'agissait il d'un espion ? Il ne pouvait pas se le permettre...

Le bruit du caillou au coin de la rue fut une erreur. Sans doute la pire erreur de sa vie... Alana partit en courant.

Une demi-heure plus tôt...

La nuit n'allait pas tarder à tomber. L'air était pourtant encore doux en ce début de la belle saison. Alana réajusta le voile de lin qui couvrait ses épaules, faisant tintinnabuler les petits bracelets d'argent qu'elle avait aux poignets. Pour une fois, elle avait voulu passer inaperçue. Elle avait donc choisi de mettre la robe simpliste de la gueuse terranide de base. Un court chemisier qui laissait voir son nombril, un petit décolleté, bien plus suggestif que vulgaire, et un pantalon noir serré. Des bottes fines qui lui montaient jusqu'au genou, avec un petit talon, et le tour était joué. Et elle avait passé une super journée. Elle avait flâné en ville, fait du lèche vitrine... Enfin s'était arrêtée à chaque stand du marché auquel elle avait été. Elle avait gagné un repas en répondant à la devinette, soit disant extrêmement difficile, d'un vieil homme et finalement, ils avaient joué aux dames. Après ça, elle avait voulu aller faire un petit tour. Tout en étant discrète. Alors elle était montée sur les toits, et avait profité de la vue tout en écoutant ici et là les conversations. Jusqu'à ce que les mots "Olympe et Dieux" se suivent dans une phrase qui glaça le sang à Alana...

Elle était descendue du toit, agile et silencieuse, et s'était glissée discrètement sous une fenêtre. Alors, elle avait tout entendu... Son coeur s'emballa, son sang se glaça. Des démons... De vils démons qui contaient s'en prendre à sa déesse, à leur créatrice, à la créatrice du monde! Il fallait faire quelque chose... Mais quoi? Résistant tant bien que mal à la panique qui menaçait à tout instant de la submerger, elle se colla au mur, cachée derrière une charrette qui avait été laissée à proximité. Elle n'avait plus qu'à attendre, et à aller tenter de trouver un moyen de prévenir sa déité. Ou l'un des siens. Ou au moins ses soeurs. Mais il fallait qu'elle en parle à quelqu'un. Elle cru ne plus entendre de bruit, et pensa donc que la voie était libre. Elle se leva. Grossière erreur. Un peu plus loin, deux des démons étaient encore là. Alana inspira un grand coup, et partit en courant.

- Qui est la ?

Bien sur personne ne répondit et il entendit des bruits de pas. Il comprit rapidement que la personne en question essayait de s'enfuir. Il se rua au coin de la rue accompagnait de son subordonné, un moine enccapuchoné. Il vit une jeune femme à la chevelure rousse s'enfuir devant lui. Il appela alors des renforts avant de les lancer à la poursuite de la fuyarde.

- Rattrapez la, elle ne doit pas s'échapper ! Je la veux vivante !

Une jeune femme athlétique, possédant des tentacules à la place des cheveux se mit à sa poursuite. le moine encapuchonné la suivit avant de prendre à gauche, tandis qu'un autre démon, une grosse brute à un seul oeil fit de même avant de partir à droite. Leurs but étant bien sur de lui couper toute retraite possible. Adramelech, pendant ce temps la attendit que ses sous fifres lui ramènent cette mystérieuse jeune femme pour la questionner.

La démone changea ses jambes. Celle çi se firent plus longue et plus musclé, ne posant que la pointe des pieds à terre pour courir plus vite. Elle ne mit pas longtemps à rattraper la jeune femme. Elle l'attrapa par le bras, à l'aide de sa main griffue et la stoppa nette dans son élan en la ramenant vers elle.

- Vient ici toi...ça y est je l'ai eu !

Les deux autres démons arrivèrent bientôt et la brute musclée la prit par le bras avant de la bloquer sous son bras, la portant comme un sac de patates. De son autre main, il l'assoma en lui assénant un coup sur la nuque, pour plus de sureté.

- Le maître sera content.

Tous les trois refirent alors le chemin inverse jusqu'a leur maître. Un sourire de satisfaction apparut sur le visage d'Adramelech, soulagé de voir qu'ils l'avait ramené.

- Ah bien, amenez la au sous sol, je vais l'interroger personellement. L'un de vous montera la garde devant la maison, mais discrètement et prenez une forme plus humaine, je ne veux pas attirer l'attention. Les deux autres, occupez vous des ordres de mission et amenez le message à l'empereur.

Les trois démons acquiescèrent. La grosse brute amena la captive au démon, au sous sol avant de remonter et de monter la garde devant l'entrée de la bicoque. Le moine partit aux enfers avec son message pendant que la démone s'occupait des ordres de mission dans la salle de réunion, dans une autre salle du sous sol.

Adramelech s'assit sur une chaise, en face de la captive, qui se réveillait peu à peu. Il se trouvait dans une petite salle fermé à clef de l'intérieur, dont le démon possédait la clef. Cette salle avait été réaménagé : il y avait un tapis ou était étendue la jeune femme, un canapé, une horloge, une chaise et une table ainsi que de la lumière. Il n'y avait pas de fenêtres ce qui expliquait la présence de lumière.

- Réveille toi, qui es tu et que faisais tu la à nous espionner ?

Le coeur d'Alana battait à tout rompre dans sa poitrine. Pas à cause de la course, non, elle était bien trop endurante pour qu'une simple petite course à pied n'ait raison d'elle... Mais le stress de l'importance de la nouvelle qu'elle voulait révéler, de l'importance qu'avait son projet de mise en garde de l'Olympe, la poussait au bord de la panique. Elle était obligée de respirer profondément pour s'enjoindre au calme et au sang froid. Elle courait, ses jambes la portaient sans difficultés, lestes et rapides. Mais cela ne fut pas suffisant. Et elle le comprit au moment où des doigts désagréables s'emparèrent de son bras. La prêtresse manqua de tomber lorsque la démone la tira sêchement en arrière. Elle ne lutta pas, sachant pertinnement qu'elle ne pourrait rien faire à un démon, sans arme ni rien qui lui soit utile. Elle se contenta donc de garder un visage fermé, tout en tentant quand même de défaire son bras de l'emprise de la démone tentaculaire. De même, elle n'apprécia pas que le démon la porte.

"Je peux très bien..."

Elle ne put continuer. Un coup violent lui était donné, elle perdit connaissance. Pas pour longtemps, juste le temps du trajet. Quand elle émergea, c'est sans surprise qu'elle se retrouva nez à nez avec l'un des cerveaux de cette opération qui allait contre le sens du monde même. Après tout, Aphrodite et les dieux était eux autant qu'ils étaient elle. Et chercher à modifier le pouvoir en place ne pouvait leur faire que du tort.
Les yeux améthystes d'Alana se posèrent sur Adramelech. Il pouvait y lire qu'elle n'éprouvait ni peur, ni haine. Elle était juste blasée maintenant qu'elle était là. Elle n'avait pas peur de mourir, puisqu'elle savait que s'il la tuait, elle renaîtrait peu de temps après, en sécurité dans son temple. L'avantage d'être immortelle. Elle ne daigna même pas répondre à sa question. Elle s'assit sur ses genoux et croisa les bras, fermant les yeux et détournant la tête. S'il comptait décrocher plus que des banalités, le temps qu'il fera demain par exemple, d'elle, il pouvait toujours courir.

La jeune femme se réveilla, sans doute encore un peu dans les vapes. Il posa ses questions et lui laissa 5 bonnes minutes pour répondre. Le sourire qu'affichait le démon disparut quand il s'aperçut que la jeune espionne n'était pas décidé à lui répondre. Assis bien confortablement au fond de son siège, les bars posé sur les accoudoirs, ses doigts tapaient contre le bois de la chaise. il ne voyait pas de peur sur son visage et elle se montrait retord. Que pouvait elle bien caché ?

- Bien, apparement tu n'as pas l'air d'avoir peur en ma présence. mais peut être changeras tu d'avis. Il existe bien des moyens pour faire parler une personne, mais si celle çi n'est pas effrayé par la mort.

Il se leva, en tournant autour de la jeune femme récalcitrante, sans pour autant la quitter des yeux. Il pouvait la torturer mais il n'avait pas vraiment envie de se salir les mains. L'intimidation aussi peut être ?

- Qui protèges tu ainsi ? Qui t'a envoyé ? Il doit s'agir de quelqu'un d'important concernant notre plan, sinon tu ne te serais pas enfui si précipitement. Je suis sur que tu travailles pour les dieux.

Quelque chose n'allait pas. Elle était vêtue comme n'importe quelle femme du petit peuple de Nexus, mais elle dégageait quelque chose de spécial, elle était trop en beauté pour n'être qu'une vulgaire paysanne. ses cheveux roux et ses yeux couleurs améthystes était trop inhabituelle.

- Tu n'es pas décidé à parler ? Dans ce cas, tu ne me laisses pas le choix. Je ne peux pas te laisser partir avec ce que tu sais.

Il retira sa cape, avant d'enlever sa chemise blanche, laissant juste son pendentif doré en forme de pentagramme incrusté de rubis autour de son cou. Il allait employé des sorts de magie noire pour la faire parler. Il récita une incantation et une sorte de portail s'ouvrit, laissant s'échapper 4 chaines qui entravèrent les poignets et les chevilles de la jeune femme. Puis ceux çi s'accrochèrent au plafond et au sol, suspendant la jeune femme au dessus du sol.

- Crois moi, il vaudrait mieux que tu parles, car ce que tu vas vivre dans les prochaines minutes et les prochaines heures sera très très très douloureux. Chaque seconde te paraitra interminable.

Il existait des châtiments bien pires que la mort, cela, Alana en était très consciente. Mais... Aucun sacrifice n'était trop vain pour la divine Aphrodite. Les yeux améthystes d'Alana se fixèrent sur Adramelech, sans sourciller, sans ciller... Elle le suivait des yeux, une lueur de défi les animant. Elle savait qu'il pourrait faire venir n'importe qui, télépathes, hypnotiseurs, elle ne savait quoi d'autres, jamais elle ne trahirait le secret de sa déesse. Les sorts de protections que les prêtresses se lançaient entre elles, soutenus par la puissance de leur égérie, étaient bien trop puissants pour pouvoir être rompus par un tiers, ou que l'on passe outre. Tant qu'elle ne parlait pas, ses pensées étaient à l'abri. Elle trouvait la déduction de ce démon très tirée par les cheveux, mais ne lui fit rien remarquer. Elle aurait tout aussi bien pu être une simple terranide effrayée à l'idée que les démons deviennent les maîtres du monde... Mais encore une fois, elle ne répondit rien, se contenant de suivre le mouvement des pas du démon.
Elle ne fit pas montre de plus d'expressions lorsqu'elle se fit enchaîner. Tiens tiens, il y avait longtemps qu'on ne l'avait pas bandée. Un petit sourire pervers étira les lèvres pulpeuses de la jeune femme. Il pouvait la menacer de ce qu'il voulait, elle connaissait son corps. Si la douleur devenait trop insupportable, elle tomberait inconsciente. C'était un mécanisme simple d'autodéfense afin de préserver sa raison. Adramelech pourrait donc faire ce qu'il voulait, la faire souffrir le martyr ou pas, ce la ne changerait rien.
Elle fixa le démon, provocatrice, avec une lueur amusée dans le regard et haussa les épaules alors que son sourire revenait à la charge, plus large et plus lumineux. Non, elle n'était pas comme toutes les femmes.

Tout ce qu'elle espérait, en fait, serait que sa bien aimée déesse consentirait à la sauver si la douleur que lui infligeait le démon s'avérait trop forte pour elle.

Non seulement la jeune femme ne semblait pas avoir peur, mais en plus elle avait le culot de se foutre de lui. le petit sourire narquois qu'elle affichait en était la preuve. De plus quelque chose n'allait pas. Il avait l'habitude de lire dans l'esprit des gens, devinant ainsi leurs intentions cachés rien qu'en les regardant dans les yeux. Dans ce cas, il avait beau la fixait à plusieurs reprises il n'y arrivait pas. Rien ne filtrait, pas la moindre information.

*Apparement ce n'est pas une jeune femme normale, son esprit est comme vérouillé et je n'arrive  pas à pénétrer son esprit. Une puissante barrière magique doit la protéger. *

- Tu ne sortiras pas ici avant d'avoir parlé. Il me suffit de poster un garde à l'entrée de ta cellule. Peut être changeras tu d'avis quand tu auras passé 1 semaine sans manger ni boire, ton calvaire ne fait que commençer.

Il fit apparaitre un fouet démoniaque. Le manche était rouge et noir, décoré avec des symboles étranges. L'embout était divisé en 6 lanières de cuirs terminé par des petits crochets. Il sortit ses griffes avant d'empoigner son haut et de l'arracher d'une main, dévoilant sa poitrine nue. Puis il enleva le bas de la même manière pour la laisser complétement nue, toujours suspendue par des chaines. puis il passa derrière elle et il la fouetta 5 fois de suite. Chaque fois, les crochets déchiraient la chair de son dos, laissant le liquide rougeâtre couler.

- Alors , toujours pas décidé à parler ? Vais je être obligé de t'écorcher vive ?


Il devait tout de même admettre qu'elle était bien foutue et sa chevelure rousse contrastait avec sa peau blanche. Il replia son fouet avant de revenir devant elle, la fixant de son regard inquisiteur. il balada l'un de ses doigts griffus le long de son cou, descendant sur sa poitrine. puis il lui pinça les têtons avec ses griffes, jusqu'au sang. Il continua ensuite à descendre le long de son ventre, avant de passer sur son clitoris. Il enfourna enfin trois doigts directement dans son vagin, sans ménagement.

- Si tu parles, je te libère et je pourrais même te récompenser de la manière dont tu voudras.

Il sentait néanmoins un peu de cyprine le long de ses parois vaginales.

[Si tu pouvais éviter à l’avenir de décrire les réactions de mon personnage (je parle ici de la sécrétion de cyprine) je t’en serai reconnaissante ]

Le démon avait l’air frustré. Tant mieux. Il n’y avait rien de pire que de donner satisfaction à quelqu’un qui complotait contre son propre créateur. Un parricide, voilà ce que comptait faire Adramelech. Mais peu importe. Il ne parviendrait jamais à mener son projet, quoiqu’il arrive. Elle ne l’empêcherait peut-être pas elle-même de nuire, mais elle était certaine que jamais les démons, aussi nombreux soient-ils, parviendraient à triompher de l’Olympe et de sa maîtresse incontestée et incontestable, la Divine Aphrodite. Aussi sa prêtresse affichait-elle un doux sourire, tranquille, malgré les paroles peu rassurantes du démon.
Ses lèvres restèrent toujours closes, Alana muette comme carpe. La prêtresse avait le défaut qualité d’être butée, plus têtue qu’un âne battée. En certaines occasions, c’était problématique. A l’heure actuelle, si elle avait reconnu avoir ce défaut, elle l’aurait embrassé. Pourquoi ? Parce qu’elle avait tout simplement décidé de ne pas adresser un seul mot à ce tortionnaire. Il se taperait sur le bide, comme le disaient les gens de la ville.
Elle ne blêmit même pas en voyant le fouet apparaître dans la main du démon. Il y a de cela quelques temps maintenant, on en lui avait donné trente pour insubordination. Elle s’en était relevée, sa peau avait guéri, son corps n’en gardait aucune marque mais son mental oui. On redoute moins quelque chose qu’on connaît déjà. Aussi ferma-t-elle les yeux et releva le nez, d’un air de défi, lorsque celui-ci passa devant elle avec son arme.
Elle ne broncha pas non plus quand il réduisit ses vêtements à l’état de loques. C’était gênant bien sûr, elle devrait rentrer nue. Mais finalement elle avait vu pire.

Et puis ce furent les coups de fouet. Secs, rude et violents. Elle ferma les yeux, ses muscles se contractèrent alors qu’elle se tendait afin d’étouffer cette ignoble douleur qui lui lancinait le dos. Seulement cette fois, elle n’était pas punie par son ordre. Aussi, les gouttes de sang avaient-elles à peine entamé des sillons le long de son dos qu’elles disparurent, la peau de la jeune femme se refermant lentement, emportant la douleur avec elle. Adramelech ne pouvait rien en voir, puisqu’il était à présent devant elle et lui infligeait des sévices qu’il voulait sans doute plus pervers encore que les coups de fouet. Peut-être était-il sadique ? Sûrement l’était-il, c’était un démon après tout. Mais encore une fois, elle ne laisserait pas le moindre son s’échapper de sa gorge.

Seul témoin de sa réactivité, ses pommettes qui rosirent légèrement lorsque les doigts du démon s’insinuèrent en elle avec brusquerie. Elle aimait les rapports de force, mais uniquement quand ils étaient consentis et désirés des deux côtés. A l’heure actuelle, l’un des deux partis cherchait seulement à torturer l’autre, et se trompait juste de registre.

Pour toute réponse à sa proposition, Adramelech n'eut droit qu'à un cracha d'Alana, qu'elle envoya directement dans sa figure avec un air de défi.

(hrp : désolé, quelques fois je m'emporte un peu trop, je ferais attention à l'avenir)

Toujours pas de réponses de la  part de la captive. Il détestait ça, ne pas savoir ce que sa victime ressentait, si au moins elle poussait un cri de douleur ou autre...Lui ,qui d'habitude était toujours calme et sur de lui, dans ce cas, il commençait a en avoir vraiment assez. Le pire c'est que quand il revint en face d'elle, après l'avoir fouetté,  elle n'avait pas bronché. Elle continuait à arborer ce petit sourire moqueur. Alors qu'il changeait de méthode en la masturbant, voila qu'elle venait de lui cracher au visage. Il s'arrêta sur le coup, avant d'essuyer la salive qu'il avait sur la joue, un peu surpris. un sourire diabolique apparu sur son visage, bien vite changé en colère. Il sortit ses griffes avant de donner une grande claque à la jeune femme, lacérant sa joue droite de ses griffes qui laissaient une marque dans sa peau.

- Sale garce ! Tu ne te rends pas compte de la situation ou tu te trouves, je peux te faire crever en un claquement de doigts si je le veux !

Son regard noir, rempli de haine, montrant ses dents aiguisés comme des rasoirs, il n'avait pas l'habitude se faire ainsi humilier par une simple femme. Il se ravisa peu a peu, son sourire regagnant peu a peu sa figure. Quel imbécile, lui qui avait l'habitude de garder son calme, même quand ses supérieurs se querellaient. s'approchant de la jeune rousse il lui saisit le menton brusquement en la regardant dans les yeux.

- Qui caches tu donc de si important ? Parles ! Et tu n'entendras plus jamais parlé de moi.

Il avait cependant bien quelques idées pour la faire parler. Tous les mortels les plus abjects et les plus cruels que la terre ait jamais porté, était directement transporté aux enfers, les démons acquérissaient donc des savoirs de plus en plus habiles, même si parfois, ceux çi leurs dictaient directement leurs ordres. Les serials killers, les dictateurs, les meurtries, les pervers, les fous, les sorciers y arrivaient. Cependant, depuis quelques temps, les démons étaient en alerte, du fait des prochaines grandes manoeuvres venant directement du grand conseil des diables. Les démons étaient plus réactifs et surtout plus vigilants et le moindre fait et geste suspect de la part d'un humain ou d'une autre créature qu'il trouvait dans les parages, se faisait ressentir. C'est pourquoi il disposait de pas mal de prisonniers, pour la plus grande satisfaction des inquisiteurs, bourreaux ou autres médecins démoniaques, désireux d'expérimenter leurs nouveaux traitements.

Le démon majeur ouvrit alors la porte et appela son subordonné, lui ordonnant de faire venir 5 prisonniers. Celui çi acquiecsa. Il fit alors venir 5 prisonniers nues attachés sur des sortes de pentacles. Celle çi étaient déjà assez bien amochés, victimes des traitements et expériences des bourreaux. Hommes ou femmes de toutes classes, il y avait parmi elles, un inquisiteur, une prêtresse d'Aphrodite, un haut dirigeant du peuple, un grand mage et un Noble. le démon avait pris soin de faire amener une personne importante de chaque caste ou catégorie importante de la société. Il ne savait pas qui la jeune femme protégeait ainsi, mais peut être allait elle changeait d'avis. Il sortit un couteau a cran avant de se dirigeait vers le 1 ère prisonnier, l'inquisiteur.

- Parles ou je le tue !

il plaça son couteau juste en dessous de la carotide du jeune homme. Il l'égorgerait ou il l'éventrerait, a voir.

La mâchoire d’Alana se serra une fois de plus. Elle en aurait sans doute des crampes à force, mais s’en fichait pas mal. Une nouvelle fois, sa chair fut entamée. Et une nouvelle fois, elle fit l’affront au démon de ne pas broncher. Quand comprendrait-il que rien ne l’atteindrait ? Elle était bien trop détachée et soumise à Aphrodite pour cela. Trop dévouée et surtout bien trop fière pour s’abaisser à lui faire le plaisir de gémir, soupirer ou montrer ne serait-ce qu’un signe extérieur de douleur. Elle ne faiblirait pas. Elle avait un mental d’acier ! Et un corps qui se régénérait… Ca aidait beaucoup. D’ailleurs, à peine les griffes du démon avaient-elles quitté la peau d’Alana que celle-ci se refermait lentement. En quelques minutes, ce fut comme si le démon ne l’avait jamais touchée. Elle lui aurait bien répondu qu’il pouvait la faire mourir si ça lui faisait plaisir, et même qu’au contraire ça lui rendrait service, mais elle se ravisa. Elle serait partie dans une longue litanie et lui aurait demandé de préférer la strangulation, c’était le plus efficace et le moins salissant, en aurait ensuite découlé un long débat, qui serait resté stérile… Blablabla. Aussi garda-t-elle toujours le silence.
Pour seule réponse à l’injonction que lui lança Adramelech, ses yeux dans les siens, sa langue se délia enfin. Pour mieux sortir de sa bouche et se tendre au démon alors que ses yeux pétillaient de malice. Elle l’accueillit cependant bien vite à nouveau dans sa bouche, par crainte que le méchant démon ne la lui vole. Dans la main du démon, elle n’aurait pas fait long feu, se serait volatilisée pour regagner la bouche d’Alana, mais ça lui aurait fait très bizarre de se retrouver sans l’espace d’une minute. Toujours est-il qu’elle restait de marbre, parfaitement indifférente aux éclats de voix et menaces du démon.

Et puis les prisonniers entrèrent. Alana les observa tous avec curiosité, quoique la personne de sa sœur la préoccupa bien plus que tout le reste. Elle ne pouvait être en mauvais état, puisque toutes les prêtresses étaient dotées des mêmes dons, aussi elle était la plus fraîche de tous les prisonniers. Elle se demandait comment elle avait fait pour être capturée, si comme Alana elle avait entendu parler du complot ou bien si elle s’était simplement adonnée à honorer leur divine déesse avec la mauvaise personne… Toujours est-il qu’elle semblait lasse d’être en ces lieux, et Alana ne pouvait que la comprendre. Elle espérait qu’une fois que le démon se serait décidé à la tuer, elle rapporterait aux autres ses agissements et que ses sœurs agiraient en conséquence. Quant à la mort des autres, elle s’en fichait royalement. Aphrodite était la déesse de l’amour, pas de la vie. Qu’ils meurent. Ils restitueraient un peu de leur énergie à sa déesse qui en ferait de nouvelles créatures. C’était comme cela que ça marchait. Pour les prêtresses, les démons, les humains… Tout ce qui vivait de Terra à Seikusu. En particulier, la mort des inquisiteurs l’arrangeait beaucoup. Ces humains méprisables tentaient de détourner les créatures influençables des vrais chemins religieux, uniquement pour leur profit personnel. Donc bon…

Boudeuse, elle détourna la tête, fermant les yeux et le nez en l’air, montrant qu’elle se fichait totalement de la vie de cet homme.

La jeune femme ne bronchait toujours pas malgré les coups que le démon lui donnait. Elle lui tira même la langue. Le démon n'en fut que plus déçu. Il gardait cependant des atouts dans sa manche. Les 5 prisonniers qui avaient était travaillé par certains de ses sbires ne lui firent pas plus d'effets. Il savait pourtant que la jeune femme devait appartenir à une organisation puissante, ou quelque chose qui était lié à l'une d'elle. Voir l'inquisiteur, le couteau sous la gorge ne la fit pas réagir

- Tant pis pour lui...

Sans attendre, alors que le prisonnier le suppliait de ne pas le tuer, Adramelech lui trancha la gorge. Du sang éclaboussa le démon, alors que l'homme d'âge mur se vidait de son sang. Il ne mit pas longtemps à mourir. Le démon passa ensuite à la prêtresse. En fait il s'agissait d'une prêtresse qui priait les dieux grecs de l'antiquité.

- Quel dommage de devoir abimer se joli minois.

Il remarqua alors une chose étonnante. Voila 5 minutes que les prisonniers, blessés avaient fait leurs apparitions, cependant, la jeune prêtresse, paraissait beaucoup moins abimé que les autres et peut être même qu'au début.

- Qu'est ce que...

Etrange, comme si il s'agissait d'une sorte de guérison rapide. il revint vers la la jeune femme en lui empoignant violemment les cheveux. Il constata que la balafre qu'il lui avait faite sur la joue ne saignait plus et qu'elle était même beaucoup moins grande que précédement. Il regarda l'autre jeune femme et un sourire apparut sur son visage. Apparement les deux jeunes femmes disposaient du même don de régénération. Ce qui voulait dire que la jeune rousse têtue devait surement être une prêtresse, mais de quel dieu ?

- Sa y est j'ai compris, ton pouvoir de régénération t'a trahi. Seras tu toujours aussi muette quand tu verras ta consoeur subir mille outrages. Peut être pouvez vous guérir vos blessures plus rapidement, mais vous n'échapperez pas à la douleur occasionnée. 

Il s'adressa aux cinq tortionnaires qui s'occupaient chacun d'un prisonnier.

- Amenez les outils !

Il allait pouvoir s'amuser. Les 5 hommes vêtus de tenue en cuir, aux visages horriblement mutilés, partirent chercher les fameux outils. Ils revinrent chacun avec des instruments de tortures. Une bassine d'eau froide avec un bloc de glace, un récipient pour des tisonniers qui contenait des braises ardentes, Une sorte de chaise en bois avec des laniéres de cuir pour maintenir les poignets et les chevilles, Une grille de métal verticale, Une sorte de lit en bois au bout desquelles il y avait des tourniquets pour écarteler la victime. Rien que de voir ces outils de sadisme faisait frémir le démon de plaisir.

- Attachez la à la grille !

Les bourreaux détachèrent la prêtresse et l'attachèrent cette fois à la grille ou des fils électriques passaient, reliés à un appareil qui ressemblait à une batterie, un amplificateur et un variateur. Puis le démon retourna vers la rousse.

- C'est quand tu veux ma belle. La vie de ta collégue est entre tes mains, épargne lui des heures de souffrances.

Comme elle s’en doutait, le démon n’eut pas pitié de l’homme qu’Alana avait refusé de sauver, et le vida de son sang. Pour un démon, elle le trouvait plutôt bien gentil. L’homme n’avait pas souffert était mort rapidement. Presque comme s’il lui avait permis de mourir de vieillesse, au fond de son lit. La différence étant que sa vieillesse avait été avancée. La rouquine ne s’en plaignit pas mais n’encouragea pas non plus l’acte. En fait, elle s’en moquait, tout simplement. Cet homme n’avait aucune autre valeur que celle d’une âme retournée à sa déesse, voilà tout. Il renaîtrait sous une autre forme, et blablabla. C’était le cycle de la vie comme on dit.
La suite fut plus intéressante cependant. Le démon sembla se rendre compte que rien ne parvenait à entamer définitivement l’embonpoint des prêtresses, qui guérissaient à vue d’œil. Lorsqu’il s’empara des cheveux d’Alana, celle-ci dégagea vivement sa tête de ses griffes, n’appréciant pas du tout le contact de ce démon. De plus ses moyens détournés ne serviraient à rien contre elle. Strictement. Quant à sa conseur, elle devait se douter que la rouquine protégeait les Dieux et leurs secrets, et que la vie d’une prêtresse ne valait pas le sacrifice des Dieux. Elle savait qu’Alana ne pourrait rien faire pour lui épargner la douleurs, pas plus qu’elle-même ne pourrait faire quoique ce soit pour la rouquine une fois qu’elle serait retournée au temple. Une sorte d’accord tacite naquit donc des brefs et discrets regards que se lancèrent les deux jeunes femmes. Il n’était pas question qu’elles parlent. Ni l’une, ni l’autre.

La rouquine ne put cependant pas retenir une moue de dégoût en voyant les instruments arriver. Elle doutait parfois que ces choses fussent l’invention des hommes, et se demandait plutôt si de telles choses ne leur avaient pas été soufflées par les démons. La torture était un acte méprisable. Alana espérait fortement que leur déesse ressentirait la souffrance de sa servante et lui viendrait en aide. Elle savait que son homologue espérait la même chose. Il n’y avait plus qu’à prier dans ces cas là. Elle doutait cependant de la réussite d’un tel miracle. Aphrodite n’intervenait jamais dans les affaires des mortels. Elle les laissait se débrouiller comme bon leur semblait. Mais peut-être que la détresse de l’une de ses fidèles proches lui porterait à cœur ? L’amour était souvent capricieux, non ?

Toujours est-il que, peu importe ce qu’Adramelech projetait, Alana ne trahirait pas. Il pouvait tout aussi bien la tuer tout de suite. Le mutisme dont elle avait fait preuve jusqu’à maintenant était une preuve non négligeable de sa volonté inébranlable.  Même les cris de sa sœur, ou les siens, ne sauraient la faire fléchir.

Voyant que la jeune captive restait toujours muette, même face à la torture imminente de sa consoeur, le démon soupira, comme blasé.

- Bien dans ce cas...Commençez à 100

D'un geste, il ordonna à l'un des bourreaux de débuter la séance. Celui çi régla le variateur comme indiqué avant d'abaisser le levier pour faire passer le courant. La jeune femme cria, alors que tous ses muscles se contractaient. Au bout de 30 secondes de ce traitement, le bourreau releva la manette, stoppant la manoeuvre. Il laissa un peu de temps aux deux jeunes femmes les scrutant du regard, espérant que l'une d'elles parlent, mais il n'en fut rien. L'autre prêtresse se relevait aussi coriace.

- Montez à 200

Le bourreau s'exécuta comme prècèdement. Cette fois çi, les cris de la jeune femme se firent moins distincts. 30 secondes plus tard, il arrêta une fois de plus, laissant la jeune femme reprendre son souffle. Au bout de quelques instants, comme il n'y avait toujours pas de réponse, il décida de tenter une dernière fois ce traitement, avant de passer à autre chose. Cependant, il faudrait appliquer cette décharge moins longtemps, pour ne pas risquer de tuer la prêtresse, du moins pour le moment.

- Augmentez de 100, pendant 10 secondes.

Le bourreau s'appliqua, mais alors qu'il levait la manette, son bras dérégla accidentellement le variateur qui passa de 300 à 30 000 Volts. L'effet ne se fit pas attendre et en quelques secondes, la prêtresse fut littérallement grillé sur place. Affolé, le bourreau, stoppa le courant, mais il était déjà trop tard. Voyant la jeune femme inerte, la tête pendante, presque calciné, le démon enragea.

- Mais c'est pas vrai, qu'es ce que tu as fais ? Je ne t'ai pas dit de la tuer ! Comment veux tu qu'elle parle maintenant, abruti.

- Je...je ne comprends pas, monseigneur, c'est un accident, j'ai pourtant bien réglé le variateur, j'ai du faire une fausse manoeuvre...

Affolé le bourreau essayait de comprendre, alors qu'Adramelech fulminait.

- Meurs, imbécile !

Le démon s'approcha du tortionnaire qui ne savait plus que faire. Puis, il lança une puissante décharge électrique du bout de ses doigts sur l'homme qui le firent se contorsionner sur le sol, en poussant des cris ignobles. Le démon arrêta quand le bourreau encore fumant, fut noir de cendres. Puis il revint vers la jeune femme. Cependant, un homme arriva avec un message.

- Monseigneur, un message de la plus haute importance. Il s'agit d'Eurynome, c'est urgent !

- Que me veut il encore, celui la. Bien passe le moi.

Le démon s'éloigna dans le coin de la pièce, une sorte de boule noir à la main.





-

[Pardon pour le temps de réponse, je n’avais pas trop d’idées :s]

Torture psychologique pour l’une de voir sa sœur souffrir, torture physique pour l’autre de souffrir pour faire parler sa sœur. Mais l’une comme l’autre étaient conscientes que c’était un mal nécessaire à la protection des Dieux. Elles avaient prêté serment de les défendre, de les protéger et de leur être soumises quoiqu’il arrive. Et Adramelch n’aurait jamais pu tomber sur une prêtresse aussi dévouée qu’Alana. Elle pourrait endurer tous les tourments de la terre qu’elle ne lui dirait rien du tout. Quoique sur la fin, la séance de torture se tourna plus au comic show qu’à autre chose… Ils avaient tué sa sœur, l’électrocutant. Leur moyen de pression sur elle venait de disparaître, purement et simplement, et Alana ne trouva rien de mieux à faire… Que de se gausser. Oui, elle se mit à rire. A pouffer en fait. Le corps de sa sœur ne resta pas longtemps calciné sous leurs yeux. Aphrodite, dans sa magnificence et sa bonté pour sa prêtresse, laissa à ses autres fidèles le droit de récupérer le corps de leur sœur et de la réanimer. Aussi s’évapora-t-elle sous les yeux de tout un chacun, y comprit de ceux de la rouquine qui se mit à sourire avec douceur. Elle ne souffrirait plus, elle rentrait à la maison. Malheureusement, Alana n’avait pu lui dire ce qu’elle savait. Elle devrait attendre que ça soit son tour.

Toujours aussi tranquille, elle se cala sur sa table de torture et observa le bourreau réduit en cendres.

« Tsss… »

Les démons… C’était tellement facile de tuer. La matière organique étant quelque chose de si fragile… Donner le bonheur, du plaisir, voilà qui était difficile. En vérité, les démons se complaisaient dans la facilité et l’oisiveté, ils crachaient sur les vrais sports de la vie. Mais peu importait l’estime que pouvait avoir ou pas pour les démons. Peut-être Alana pourrait-elle s’en sortir différemment. Aussi tordit-elle la tête pour apercevoir Adramelech et que pour lui la voie évidemment. Elle lui adressa un sourire en coin, ce genre de sourire qu’avaient les femmes coquines à souhait.

« Qui est cet Eurynome ? Un vassal ? »

|i]La tête de la prêtresse s’inclina et elle eut un petit rire.[/i]

« En tous cas, vous n’avez pas l’air de le porter dans votre cœur. Il sait qu’il vous agace ? »

Elle parlait d’une voix assez forte, espérant que la conversation avait déjà débuté entre les deux démons et que le dénommé Eurynome entendrait tout ce qu’elle disait. Diviser pour mieux régner. Admirable dicton. Alana cherchait à l’appliquer en semant la discorde entre les deux démons, ça lui serait peut-être utile. Elle enfonça le clou.

« Et moi qui pensait que tout l’intérêt d’être un démon résultait dans le fait que vous pouviez faire tout ce que vous vouliez, dire ce que vous pensiez en tous temps, sans craindre les retombées… Mais apparemment, même chez vous on est obligé d’être hypocrite. Sachant cela, excusez-moi mais vous avez plus l’air de danseuses à mes yeux que de redoutables créatures dorénavant. »

Peut-être avait-elle été un peu loin, mais tant pis. Comme le disait Lady MacBeth, ce qui était fait était fait.

Le démon ne réagit même pas face à la réaction de la prêtresse. Drôle de réaction pour une captive venant d'assister à l'éxécution de l'une de ses consoeurs. il fut même étonné qu'elle se mette à rire, voulant sans doute provoquer le démon en se moquant de lui. Mais il ne rentrerait pas dans son jeu, il avait mieux a faire pour l'instant.

Prenant la boule opaque dans la main, le démon vit apparaitre l'un de ses supérieurs, le prince démon de la mort, Eurynome. Il avait beau être l'un des démons les plus influents, siégeant au haut conseil des diables, organe de décision des enfers, il ne l'aimait pas du tout. Son hypocrisie et son arrogance envers ses compatriotes  et surtout les démons les plus anciens et les plus puissant l'éxécrait. le démon à la peau meurtrie, arborait comme à son habitude un sourire moqueur.

- Ah Adramelech, heureux de te voir. Connais tu la dernière ?

- Comment je le saurais, tu sais bien que je ne suis pas rentré depuis plusieurs mois.

- Eh bien, concernant le plan d'invasion, remballe tes affaires, le plan est annulé définitivement jusqu'a nouvel ordre

Le sang du démon ne fit qu'un tour quand il entendit la nouvelle.

- Quoi ? Tu te fous de moi ? Tu me dis que ce a quoi je travaille depuis 10 ans n'a servi a rien ? Qui a décrété cela ?

- Eh bien le conseil. Nos forces ne sont pas prêtes. les rapports militaires étaient incorrectes et un coup d'état a complétement destabilisé la grande armée.

Il entendit la jeune femme qui pour la première fois ouvrait la bouche. Encore une fois, pour essayer de le destabiliser. il se retourna un moment pour lui lancer un regard noir. L'un des bourreaux la fit taire en lui mettant la main sur la bouche. La conversation continua pendant 5 minutes. Quand celle çi se termina, le démon se retourna lançant la boule noir contre le mur, l'explosant en mille morceaux.

- Pauvres imbéciles !

Il se dirigea vers la jeune femme.

- Ainsi tu parles maintenant, mauvaise nouvelle pour toi, les infos que tu as entendus ne servent plus a rien.

En même temps, cela le soulageait, au moins il ne serait pas obligé de la garder prisonnière. Il restait cependant très amer face à la décision du conseil.

- Tu pensais peut être me faire tourner en bourrique ? raté, il sait que je ne peux pas le sentir et c'est réciproque....

Sur ces paroles Il la saisit à la gorge serrant lentement son etreinte pour l'étrangler. Il relacha son emprise au bout d'une trentaine de secondes avant de se retourner, se frottant les yeux. Il soupira en essayant de reprendre son calme. Que se passait il ? Lui qui d'habitude restait dans un calme impartial quoi qu'il arrive, voila qu'il sortait de ses gongs.