Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Jusqu'à quel point l'innocence peut-elle être adorable? [PV]

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Persephone

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Persephone était bien sur le Mont Olympe. Le soleil lui chauffait délicieusement la peau et faisait briller ses cheveux. Une petite brise venait lui apporter un peu de fraîcheur et l'empêchait ainsi d'avoir trop chaud. C'était une journée idéale selon elle. Elle paressait, encore plus qu'une figure royale... Son altesse avait caressé aujourd'hui l'idée d'allée à la piscine. Mais il faudrait y aller. Et rien ne pressait en réalité, si? N'avait-elle pas l'éternité devant elle? Elle pensait bien que si. C'est pourquoi elle se retourna et passa de la position allongée sur le ventre à allongée sur le dos, faisant un pousser un épi de blé d'un geste simple de la main pour mieux pouvoir le cueillir et le mettre dans sa bouche.

Au dessus d'elle, le ciel était bleu. D'un bleu pur, sans nuages, sans oiseaux... Le vent venait d'en bas, et amenait avec lui les murmures de la villes, les discussions des meuniers, de leurs femmes, des habitants en fait et parfois des sons que Persephone ne reconnaissait pas. Ils ne lui étaient pas complètement étranger, mais ils sonnaient comme une musique que l'on a connue par coeur, il y a longtemps, et qu'en la réécoutant, les paroles sautent dans votre bouche, tellement que vous avez l'impression de la redécouvrir. Avec les sons venaient les odeurs également. Nombreuses et toutes différentes les unes des autres, elles formaient un bouquet garni qui ravissait la toute jeune déesse. L'odeur qui supplantait toutes les autres cependant était le parfum d'une plante verte aux multiples usages et dont le goût était recherché comme accompagnement de nombreux plats mortels: la menthe. Conjuguée avec la petite brise d'été qui courait occasionnellement sur sa peau, peau qui dorait lentement au soleil, Persephone gardait toujours une sensation de fraîcheur, elle ne pouvait s'en départir.

Ou alors, peut-être étaient-ce ses vêtements qui lui donnaient cette illusion? Il faut dire que, étant une déesse, Persephone n'aimait que peu devoir se vêtir. Dans ses souvenirs, ils erraient tous nus ou presque. Bacchus lui devait porter ses vêtements... Tout Dieu qu'il soit, son physique n'était pas des plus agréables. Héphaïstos également si sa mémoire était bonne. Et Triviia? Peut-être. Et Hadès...? Les sourcils de l'apparente jeune femme se froncèrent. Elle n'en gardait aucun souvenir. N'avait-elle jamais été confrontée au Dieu des morts par le passé? Peut-être pas finalement. C'aurait été grottesque pour la fille de la Déesse qui faisait figure de mère nourricière, fertile et donneuse de vie que de même converser avec le Dieu qui symbolisait son parfait contraire. Toujours est-il que pour le coup, elle ne portait que le minimum syndical. Une bande de riche tissu pour couvrir sa poitrine et une bande plus large nouée en paréo pour dissimuler son intimité. Pas de bijoux, seulement un bout de lierre passé et emmêlé dans ses cheveux, à l'arrière de sa tête.

Forte de ses déductions, Persephone retrouva le sourire. Elle se rallongea et pivota de nouveau, se remettant sur le ventre, une main sous son menton alors que la seconde caressait doucement les nuages pelucheux qui passaient par là, en dessous d'elle, et les écartait avec lenteur afin de pouvoir observer les mortels. Aux pieds directs du Mont, les temples. Un soupir de désolation lui échappa. Celui construit à la gloire de sa mère était un peu vide... Celui de la déesse de l'Amour en revanche avait l'air très animé. Persephone se mit à songer à l'idée d'aller y faire un tour... Mais plus tard. D'abord, son tour d'horizon. Elle voulait jouer les voyeuses et s'inspirer, se trouver des choses à faire en pompant des idées dans ce qu'elle pourrait voir des Terranides.

Elle fut vite déçue cependant. les terranides n'étaient pas très intéressants. Ils travaillaient, volaient, forniquaient ou se promenait... Mais aucun d'entre eux n'apporta à Persephone l'idée géniale qu'elle attendait. Lui vint alors une idée. Peut-être pourrait-elle créer un peu d'agitation dans ce monde si ennuyant de par sa monotonie? Méditant la question, sa main se mit à tournoyer lentement sur un nuage, qui sans qu'elle ne s'en rende compte, noircissait de plus en plus. Persephone elle, était plongée dans une intense réflexion.
Comment lui avait-on dit qu'on déclenchait les tempêtes déjà? Un geste simple de la main, qui consistait à emprisonner le vent, et l'ouverture de la paume au niveau de la bouche avant de souffler dessus? La puissance du souffle devait déternier la violence de la tempête. De la simple brise au cyclône, tout dépendait de l'humeur du Dieu ou de la Déesse à l'origine de cette démarche. Elle hésitait malgré tout à se lancer... Et si elle faisait une bêtise?
« Modifié: mercredi 05 mai 2010, 00:30:43 par Persephone »

Aphrodite

Avatar d'Aphrodite

Il n'y avait pas de plaie inutile. Chaque déchainement de mère nature était pour les mortels une façon a eux de surmonter l'insignifiance de leur existence. Il y avait toujours de survivants. Une catastrophe naturelle ou surnaturelle ne pouvait tuer l'intégralité des mortels. Il y aurait toujours les vieux et les enfants qui mourraient, mais des adultes assez fort pour survivre le feraient, en s'entraidant ou en se détruisant entre eux. Au final ils réussissaient a imposer leur infatiguable volonté de survivre aux dieux. Aphrodite se trouvait sur un nuage au dessus de celui de Persephone. Enfin, plus exactement, elle était le nuage. Depuis la masse blanche une femme cotoneuse sortit et regarda sa nouvelle déesse d'un air amusé. Elle semblait comme réticente a aller explorer le monde, réticente a se lier aux mortel pour leur plus grand plaisir ou leur plus funeste peine, mais dans tous les cas il fallait lui donner la petite tape sur les fesses qui la ferait avancer vers l'avant. Aphrodite réfléchit un peu pendant que celle ci regardait le village de Terranides et il lui vint rapidement une idée pour pimenter celà. Souriante, la déesse descendit au niveau de sa compatriote, reprenant une forme humaine sur son nuage blanc.

"Eh bien Perséphone, quelle surprise de te voir a nouveau parmi nous. Va tu chatier ces mortels ?"

Lança Aphrodite tandis qu'elle flottait a présent a coté du nuage noire, étendue de manière lacive près de la belle brune, ses longs cheveux blonds comme autant d'épis de blés et son corps magnifique a peine voilés par une toge blanche. Ses yeux avaient le bleu profond des océans et sa pose ne laissait aucun doute a son ennui du moment, regardant les actions de Perséphone avec un vague interêt. Il semblerait que si justement le temple d'Aphrodite était en aussi bon état c'était parce qu'elle se montrait prudente avec la récupération de son pouvoir. La prétresse regarda Perséphone avec amusement, autant de par sa fougue que par nostalgie, mais également avec la pointe lubrique inévitable de la déesse qui reconnaissait bien en Perséphone la fille de la généreuse Déméter, généreuse dans les deux sens du terme. Formant une coupe d'ambroisie depuis la forme d'un nuage comme on arracherais un morceau d'une barbe a papa, la déesse lança a sa congénère.

"Est tu seulement capable de pareille destruction Persy ? Méfie toi ma chère, toi comme moi n'avons pas encore retrouvé la totalité de notre force, pareille besogne pourrait être trop dure pour quelqu'un d'aussi délicat."

Lança t'elle avec un sourire ambigu, faisant sous entendre que la déesse n'était pas capable de chatier une bande de paysans terranides était outrageux, mais la déesse de l'amour était comme ça, jouant constament avec dieux comme mortels. Les lèvres d'Aphrodite telles deux cerises somptueuses se fendirent d'un sourire délicieux

"Pourquoi ne pas venir t'amuser avec moi tant que ton époux et ta mère ne regardent pas ?"

Lui demanda t'elle. Là on revenait quand même a une Aphrodite habituelle, il aurait été étrange qu'elle ne le demande pas, mais comme de nombreux autres dieux, Perséphone était peut être loin de ces préoccupations de mortelles. Aphrodite porta ses lèvres rouges a sa coupe et en but une gorgée de manière délicate. Observant ce que la déesse allait répondre.

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Persephone

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[Dans ma bio, j'ai mis que Persephone avait renaquit avec un morceau de mémoire en moins, tout ce qui a trait à Hadès en fait, pour ne pas embarrasser le joueur du forum ^^]

Paresseuse et pleine de flemme, le temps s'étirait en de longues minutes, dont la valeur était pourtant proche du néant pour la nouvelle déesse, mais leur nombre illimité. C'était comme de se retrouver devant un film dont on connaît déjà la fin, ou... Qui n'aurait tout simplement pas de fin. On pouvait partir, et revenir, il continuerait de se dérouler. Et près de ses doigts, le nuage noircissait de plus en plus, lentement, comme un marshmallow qu'on laisserait lentement dorer par dessus un feu de bois. Elle hésitait encore à déclencher une tempête ou pas, et serait sans doute encore en train d'hésiter si Aphrodite elle-même ne l'avait pas interrompue. Persephone adorait cette déesse toute en lumière, qui prônait la paix et l'harmonie, dans ses souvenirs. Faîtes l'amour, pas la guerre. Elle était bonne avec les créatures auxquelles sa mère assurait la vie, lumineuse et magnifique. Par moment, elle se demandait ce qu'elle pouvait bien trouver à Hephaïstos... Sans doute avait-il une merveilleuse personnalité? Toujours est-il qu'en la voyant apparaître, Persephone se retourna pour se remettre allongée sur le dos, un bras mis en oreiller sous la tête et un sourire aux lèvres.

"Mes salutations du matin Aphrodite. Je te remercie de ta sollicitude."

Elle se redressa ensuite pour lui répondre, s'agenouillant près d'elle et se penchant pour regarder en bas du Mont les Terranides qui s'activaient. Elle soupira, ne sachant que répondre. Précisément parce qu'elle ignorait si effectivement elle allait les plonger dans le chaos ou pas...
Avant qu'elle n'ait pu avancer l'ébauche d'une réponse pour la déesse, cette dernière reprit, lançant une petite pique à l'encontre de l'amour propre de la fille de Demeter. Si, en d'autres occasions, cette boutade aurait conduit à une colère non maîtrisée de la fille de la terre, là il n'en était rien. Après tout... Pourquoi? C'était une superbe journée, un peu morne mais il ne tenait qu'à elle de l'agrémenter de couleurs, et la belle Aphrodite lui faisait le plaisir de lui tenir compagnie. Alors pourquoi s'énerver, alors que les blés mûrissaient paresseusement au soleil?


"Je crois que je saurais t'étonner..."

Persephone entra dans le jeu de la lumineuse déesse de l'amour, c'était bien plus distrayant ainsi. Elle rendit donc son sourire à la déesse et se passa une main dans les cheveux. Le lierre qui y était grippé tomba sur ses genoux, et c'est avec les doigts rendus habiles par l'habitude qu'elle replaça ce petit morceau de verdure dans ses cheveux. Son geste d'ailleurs se suspendit l'espace de quelques secondes. Persephone cogita.

"Mon époux?"

Ses yeux se froncèrent, et elle termina sa petite besogne coquette avec une moue d'intense réflexion. Elle n'avait aucun souvenir de s'être mariée. Et puis son visage se détendit, et elle haussa les épaules, retrouvant son sourire, non sans oublier la question principale de sa comparse.

"Tu dois sans doute me confondre Aphrodite, je n'ai jamais été mariée. Mais ce serait un grand plaisir pour moi que de jouer avec toi."

La jeune déesse délia donc ses longues jambes fines et se releva, avec un grand sourire. Un coup de vent emporta ses cheveux, ainsi qu'une partie de son pagne, qu'elle maintint contre ses cuisses.

"Mpf... Ce vent!"

Mais enfin, il retomba aussi vite qu'il s'était levé. Avec ses sous-entendus, à propos du jeu, Aphrodite avait piqué la curiosité de la jeune déesse qui la regardait avec des yeux emprunts d'empressement et de gaieté.

"A quoi allons-nous jouer?"

Aphrodite

Avatar d'Aphrodite

Elle savait très bien qu'elle n'avait aucun souvenir d'Hadès, elle l'avait crée ainsi, néanmoins il aurait été ballot que, lorsque la mémoire lui reviendrais, elle se souvienne qu'Aphrodite n'ai jamais sous entendu qu'elle était mariée a Hadès, par conséquent elle avait utilisé cette notion d'époux exprès pour voir comment elle réagirait. Aphrodite gloussa un peu des diverses réactions de sa chose, faisant les derniers test pour voir si celle ci était véritablement capable de reproduire avec exactitude ce qu'elle savait de Persephone, a vrai dire pas grand chose, elle n'avait jamais pu la mettre dans son lit avant qu'hadès le fasse et elle n'avait que peu de relation avec le seigneur du monde soutterain, mais en temps que fille de déesse de la fertilité et des récoltes, elle la savait des plus prometeuses a lui procurer ce qu'elle entendait, comme Persephone ne semblait pas tout de suite encline a se jetter dans les bras de quelqu'un et qu'elle s'ennuyait relativement pour le moment, elle allait s'occuper d'elle. Aphrodite but une nouvelle gorgée de sa coupe d'ambroisie. La mémoire de Perséphone lui jouait des tours, elle était certes déesse de l'amour, mais elle était loin d'être la déesse de lumière qu'elle imaginait être. Après tout en promettant a Paris la plus belle dame du monde elle avait provoqué la guerre de Troie, la plus terrible bataille que les grecs eurent a livrer, c'était elle qui, furieuse contre la femme du roi minos l'avait fait tomber amoureuse d'un taureau et engendré le premier minotaure. Elle encore qui trompait ce bouffon d'Hephaistos avec d'autres dieux. Sa réputation n'était pas franchement celle d'une sainte, on avait rarement entendu dire de la femme née du sexe sectionné d'Ouranos qu'elle n'était que paix et harmonie, elle représentait l'amour, sous tout ses aspects, et la jalousie en faisait partie ainsi que la vanité.

"Vraiment ?"

Répondit elle avec légèretée alors que d'une simple pensée elle faisait voler ses cheveux et une partie de son pagne alors qu'elle maudissait le vent. L'innocente Persephone accepta de jouer avec la déesse qui approcha son nuage du sien et se débarassa négligement de sa coupe.

"Je ne pensais pas que tu accepterais si facilement...C'est un jeu très amusant une fois que tu en aura appris les règles."

Fit elle en passant les mains autour des hanches de Perséphone et en collant son front au sien, il devenait plutôt évident qu'Aphrodite voulait s'unir a elle et ses lèvres s'approchaient de perséphone dans ce but là. A voir si elle ne changeait pas d'avis sur le coup

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Persephone

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Un jeu simple! Voilà qui était formidable! Persephone en était vraiment ravie. Elle regarda s'approcher son aînée, un large sourire, rayonnante aux lèvres. Son air enjoué se fana quelque peu cependant devant l'attitude qu'adoptait la déesse. Non pas qu'elle déplaisait à la fille de Demeter, elle la laissait simplement perplexe. La tête de Persephone s'inclina, et elle chercha à faire se croiser ses yeux verrons avec ceux si bleus de la déesse de l'amour. Elle sembla réfléchir un long moment, du moins un de ces moments qui lui parut une éternité à elle alors que seulement quelques centièmes de secondes s'étaient écoulés. Avait-elle envie de faire ça avec la déesse de l'amour? Quelle réflexion stupide! N'importe qui en avait envie. Mais était-elle prête? Elle ne savait pas vraiment... D'un côté, elle avait très envie de découvrir ces choses qui avaient l'air de donner tellement de plaisir aux humains, mais d'un autre... Son coeur se mit à battre plus fort, elle entendant le sang lui battre aux tempes.
Et elle se décida.


"Dans ce cas, dépêche toi de me les apprendre ces règles, que nous puissions jouer..."

Persephone ferma alors les yeux et inclina la tête, ses lèvres parcourant le peu de chemin qui les séparaient de celles de la déesse et s'en emparèrent avec douceur. Dans le même temps, la divinité de l'amour pu sentir les mains de sa dernière création se glisser dans le dos de son corps d'emprunt et remonter le long de ses omoplates, qu'elle enserra dans ses bras afin de mieux serrer Aphrodite contre elle.
Elle se disait, alors qu'elle embrassait la femme du Dieu forgeron, qu'il n'y avait qu'en faisant que l'on apprenait. Persephone apprendrait donc, en faisant.
Sa poitrine se retrouva pressée contre celle de sa consoeur, cette dernière pouvant percevoir à travers leurs chairs le palpitant de la fille de la Déesse mère s'emballer. Elle avait déjà connu l'amour, dans sa vie antérieure, mais pour cette nouvelle vie, elle revivait les émois d'une première fois.

Aphrodite

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Trop facile. Celà n'interessait pas Aphrodite qui elle jouait sur les sensations, il était trop facile de profiter ainsi de Persephone, elle ne l'avait donc pas assez bien réussie. Si elle lui offrait sa première experience maintenant Persephone n'apprendrais rien sur Terra et ses habitants, par ailleurs la déesse sourit et accepta le baiser de sa collègue, embrasant celle ci langoureusement comme nulle mortelle ne le pourrait pour faire monter en elle le désir tandis qu'elle enroulait les bras autour de son cou, n'importe quel mâle ayant apperçu la scène n'en pourrait déjà plus de ces préliminaires torrides promettant une union enflammée, les lèvres d'Aphrodite étaient douces comme et humides comme de la soie mouillée et sa peau avait la texture du coton alors que les deux déesses jouaient entre elles et découvraient un peu plus chacune d'entre elles, se préssant l'une contre l'autre, elles allaient pouvoir faire ce que les grecs aimaient tant depuis la nuit des temps : procréer.

Néanmoins la surprise était de mise lorsque Persephone ouvrit les yeux, appercevant que depuis le début elle n'embrassait pas Aphrodite, mais simplement son propre nuage celui ci lui ayant procuré les sensations qu'elle ressentait depuis tout a l'heure. Il y eut un petit gloussement a peine audible alors qu'une voix lançait de sous le nuage.


"Je ne pensais pas que la fille de l'orgeuilleuse Demeter était aussi délurée..."

Lança Aphrodite, montrant qu'elle s'était moquée d'elle depuis le début de leur entretiens, n'essayant en réalité que de la compromettre dans la lubricité pour la faire tomber de grace.

"Merci pour le baiser petite Persephone, mais la route est longue et tu es bien naïve, tu es encore petite en fin de compte, je te laisse a la destruction de tes villages par les tornades, reviens me voir quand tu aurais pris un peu d'âge..."

Fit Aphrodite avant de redevenir nuage et de disparaître de la vue de Persephone, la laissant seule avec sa frustration, qui plus est si celà se savait sa mère risquait de ne pas apprecier que sa fille se soit tournée en ridicule ainsi

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Persephone

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C'était doux, c'était très agréable. Persephone sentait le rouge lui monter aux joues et la chaleurs lui parcourir le corps. Aphrodite promettait d'être une partenaire douce et conciliante. Ou pas. Lorsque Persephone rouvrit les yeux, plus trace de la déesse si ce n'était un nuage. Son nuage. Son parfum embaumait encore l'air. Les épaules de la jeune déité s'affaissèrent. Elle avait été trompée. Sa bouche s'entrouvrit. Si elle n'était pas vexée d'être laissée à sa frustration, elle prenait mal qu'Aphrodite se soit moqué d'elle ainsi. Mais qu'y pouvait-elle? La déesse de l'amour était son aînée, la soeur de sa mère. Elle ne pouvait rien faire contre elle. Elle baissa tristement les yeux et ne répondit rien à ce nuage moqueur, le laissant s'éloigner, meurtrie. Elle se rallongea sur le ventre, se demandant si, puisque ça se passait comme ça, elle ne prendrait jamais d'âge. De fil en aiguille, un bras replié sous sa joue et la main de l'autre caressant les nuages pour déchaîner de violents orages sur les terranides, Persephone résolu de ne jamais se laisser aller aux choses de l'amour. Aphrodite venait de se moquer d'elle, il n'y avait aucune raison pour que personne ne réitère cette pratique. Se faire humilier une fois était une chose, plusieurs fois pour la même erreur était hors de question. Elle ne bouderait ni les dieux, ni son aînée. Elle irait même trouver sa mère pour lui avouer ce qu'elle avait fait et ce à quoi elle avait aspiré. Mais elle pourrait jurer par le panthéon Grecque que jamais elle ne se laisserait avoir à nouveau et jamais plu elle ne laisserait qui que ce soit ni la toucher ni lui proposer de jouer... Elle préférait encore s'amuser seule. Ce qu'elle fit du reste. Elle se redressa, laissant les terranides lutter contre les vents et les éclairs de ses orages, et fit pousser tout un parterre de pâquerettes. L'avantage avec sa naïveté, c'est que sa frustration était bien vite passée du fait qu'elle ignorait ce qu'elle manquait. Elle pu donc s'adonner à des occupations plus saines, à savoir la confections de couronnes de fleurs des champs, qu'elle irait répandre partout, et distribuer aux rares prêtresses de sa mère. Lentement, le sourire lui revint.

Aphrodite

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Le village fut balayé par la tempète, il n'en resta bientôt plus rien qu'un tas de ruines alors que les terranides fuyaient et étaient balayés par les vents et la foudre, le barrage constitué dans le village explosa et innonda l'intégralité du village qui lui n'avait rien a voir avec cette histoire mais avait été puni par l'egoisme d'un dieu...Depuis son nuage Aphrodite sourit...Tout se passait donc comme prévu et bientôt elle donnerait a Persy l'envie d'aller explorer ce monde sans pour autant vouloir le détruire absolument. Le pouvoir corromp, et le pouvoir absolu corromp absolument, si elle la laissait aller ainsi elle transformerais sa frustration en haine et finirait la tête au bout d'une pique de l'église de l'Ordre Immaculé, elle avait besoin de donner une leçon a cette jeune peronnelle, et cette leçon elle allait l'avoir rapidement. Ayant déchainé sa puissance, Persephone ressentit alors pour la première fois un sentiment que jamais au cours de toute son existence elle n'avait ressenti, ce sentiment, faute d'être l'amour prodigué par Aphrodite était autre chose : de l'épuisement. En effet elle se sentait éreintée d'avoir eu a utiliser les forces élémentaires au point de ne pas pouvoir bouger d'avantage et de s'affaler sur son nuage. Ayant drainé toute son ennergie. N'étant qu'une déesse mineure il était possible qu'elle ressente ce genre de choses a cause d'un manque de foi, ce qui était normal, et si elle poussait trop dessus elle risquait de se rayer elle même de la réalité en drainant la quintessence divine qui ui permettait de s'incarner.

Pour tout dire, le nuage lui aussi finit par céder devant le manque de concentration de Persephone. Evidement, Aphrodite savait parfaitement que Persephone n'était pas si faible, et elle n'avait fait qu'augmenter la portée de son sortilège pour l'affaiblir de manière inconsciente, elle pourrait dans le futur être capable de créer des orages cent fois plus puissant tout en restant en pleine forme...Juste qu'Aphrodite voulait que pour le moment, elle ne se sente pas infaillible...Pour la suite. Si elle avait laissé libre cours aux désirs de Persy elle n'aurait jamais rien réussi a apprendre...Elle allait lui donner gout en Terra et elle allait faire ça proprement. Le nuage céda et Persy se mit a chutter a toute allure dans le ciel vers la terre sous elle avant de s'écraser dans un lac. Créant une puissante colone d'eau a la surface. Quiconque eut été mortel eut été tué dans une chutte pareille. Persephone n'en ressentit pas la moindre douleur. Néanmoins elle n'avait plus de sortilèges ni assez de force pour faire appel a des pouvoirs divins pour savoir faire ce que toute humaine sait faire : nager. Aphrodite esperait franchement qu'elle avait appris a faire ça par elle même.

Une main puissante l'arracha soudain de l'eau et la fit tomber dans un canoe, devant elle, cinq terranides du nord a la peau sombre l'observaient, des loups vétus de pagnes, dont l'un la pointait d'une lance.


-Que fais t'on d'elle ?
-Emmenons là au chef. Ne bouge pas sorcière ou je t'embroche !

Cria le terranide, montrant que oui, ils l'avaient vue depuis là haut, et oui, elle se trouvait pas dans un lac, mais dans ce qui restait de leur village dévasté.Une fois arrivée sur la berge, un des loups la pris par les cheveux et la tira le long de celle ci, lui faisant dépasser les femmes, les hommes et les enfants morts que les survivants étaient en train de repécher. Elle fut vite lancée dans une tente de fortune ou un grand Terranide d'un mètre quatre vingt aux peintures tribales se leva, il était clairement le chef. Il pointa sa lance vers Persephone et lança

"Sorcière, pourquoi avoir détruit notre village ?! Que t'avions nous fait ?"

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Persephone

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Persephone n'avait même pas regardé le déluge qu'elle avait provoqué s'abattre sur les humains. Elle préférait faire des couronnes de fleurs. Mais peut-être la déesse de l'amour avait-elle eu raison? Elle n'avait pourtant pas déclenché de tempête, juste un bête orage... Toujours est-il qu'elle se sentit extrêmement faible, engourdie. Ses paupières étaient lourdes, ses membres l'étaient tout autant. Sans comprendre, elle perdit connaissance. Elle se sentit flotter, sans doute à cause du nuage, quelques minutes, puis chuter. Elle garda les yeux fermés, se disant que le tartare n'attendait plus qu'elle, jusqu'à ce que corps entre en collision avec quelque chose de dur. Pas de la terre, de l'eau. Non, elle ne savait pas nager, elle n'aimait pas beaucoup l'eau, mais son corps remonta à la surface, immobile et tendu, elle fit la planche. Ses yeux s'ouvrirent lentement, alors que son corps commençait à s'enfoncer dans l'eau, et elle vit à peine les bras qui la remontaient hors de l'eau. Bouger? Pourquoi faire? Persephone était amorphe. Elle n'avait envie de rien.
Les joies du lunatisme venaient de la plonger dans une phase d'apathie. Elle se désintéressait de tout. Conformément aux exigences du peuple terranide, elle ne bougea pas. Elle se laissa humilier, une fois de plus, en se faisant traîner par les cheveux. Elle n'avait pourtant jamais été orgueilleuse, alors pourquoi les humiliations se succédaient-elles ainsi? Elle s'en moquait, ça n'avait plus d'importance. Après avoir été rejetée par son propre monde, voilà qu'elle était la proie des terranides. Quelle déchéance... Elle ne répondit rien, absolument rien à ce chef de tribu, se contentant de se rouler en boule dans le coin de la tente où on l'avait jetée. Elle apprendrait, conformément aux désirs des Dieux. Elle apprendrait à ne plus avoir confiance. Ni dans les siens, ni dans la nature humaine. Ils cherchaient des causes et des coupables plutôt que d'accepter. Sa mère leur donnait la vie et leur donnait de quoi subsister. Ils s'attendaient, orgueilleux qu'ils étaient, à ne jamais voir leur vie basculer. Mais les Dieux donnent et reprennent, ainsi va le monde. Si elle ne l'avait pas fait, quelqu'un d'autre l'aurait fait à sa place. Persephone n'éprouvait aucun remord, aucun regret. Ou peut-être...
Si, elle regrettait ses limbes. Là bas, point de traîtrise. Point d'humiliation. Point de ces terranides ingrats et orgueilleux...
Elle leur montrerait qu'elle n'était pas du genre à accepter d'être contrariée... Mais plus tard. Elle ferma les yeux et essaya de se reposer, tant pis pour ce chef gigantesque bouffi de suffisance.

Aphrodite

Avatar d'Aphrodite

Le gros terranide bouffi qui était le chef fronça les sourcils. Evidement, il n'était pas seulement le chef de ces lieux, mais il y reviendrais plus tard. Il était simplement fatigué de l'arrogance de ces fichus humains qui débarquaient et faisaient ce qu'ils voulaient avec son peuple. Celui ci souleva Persephone en la tirant par la main et la força a le regarder

"D'abord vous nous capturez et nous vendez en esclavage et maintenant vous nous attaquez avec de la magie et vous tuez nos femmes et nos enfants ! N'allez pas me dire que vous avez fait ça sans raison sur un caprice ?"

Cria le grand Terranide. Malgré le fait qu'il ait tout de même un large ventre, il avait quand même des muscles saillants, un peu comme un de ces lutteurs de sumos, mais en bien moins large, il était juste plutôt grand. Son museau pointé sur Persephone, ses yeux avaient l'air d'être plus ou moins doux mais là il était vraiment en colère. Le loup traina la déesse vers une souche et la plaça ici avant de soulever un gros maillet, comme si il voulait lui éclater la tête comme une pastèque, mais alors qu'elle l'abatait elle sentit quelque chose de froid se refermer sur sa nuque.

CLANG.

Lorsqu'on fit se relever Persephone elle avait autour du cou un collier rouillet scellé avec un pic de metal et relié a une chaine. Le chef s'exclama


"Nous en avons assez, alors aujourd'hui je proclame sollenellement que la tribu du croc noir sera la première tribue a répliquer aux humains en faisant d'eux leurs esclaves ! Tu es a présent a mon service humaine ! Tu es un animal !"

Il la tira pour la forcer a se retrouver a ses pieds avant d'aggriper la bande de tissu autour de sa poitrine et de l'arracher avant de faire de même avec le Pareo, la laissant nue dans la boue

"Il n'y a pas de raison pour qu'un animal porte ces vetements non ? Vous avez pris les notres a mon peuple !"

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Persephone

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Malgré tout ce que le chef pu faire, jamais ses yeux ne croisèrent ceux verrons de Persephone. Elle gardait la tête baissée, basse, dénuée de toute expression, laissant l'homme jouer avec elle comme on aurait joué avec une poupée de chiffons. A quoi bon de toutes façons? Elle se laissa traîner, et pria juste sa mère, lorsque le sentiment que quelque chose de lourd menaça de s'abattre sur elle, de lui accorder une mort rapide. Mort qui ne vint pas, mais un CLAC très significatif, oui. On venait de lui mettre un collier d'esclave... A elle? Fille de Demeter...? Etait-ce une plaisanterie? Elle gémit de douleur quand le chef tira sur son collier, la faisant faire un vol plané pour atterrir pêle mêle à ses pieds. Elle ne broncha pas lorsqu'il lui ôta ses vêtements, après tout elle avait toujours vécu ainsi et n'avait pas à rougir de ses formes. Mais la sensation du collier la brûlait, entrave à sa liberté... C'était une véritable déchirure dans son âme que de se sentir si faible et misérable... Mais elle ne donnerait aucune satisfaction à ces mécréants. Elle ne leur laisserait rien voir de son sentiment de douleur. Douleur qui n'était due ni au collier, ni à sa nudité, ni à la traction du chef sur son cou... Après tout, même sans pouvoirs de destruction, elle restait une déesse et de ce fait, pouvait résister à bien des cataclysmes sans en souffrir. Non, sa douleur était d'une nature différente. Elle était du type que devait ressentir un papillon lorsqu'on l'enfermait dans un bocal...

La déesse était accusée à tort. Certes, elle avait saccagé leur village, mais le reste de la terre des Terranides aussi. Quant à rendre quelqu'un en esclavage... Jamais de la vie. Elle ne chercha cependant pas à se défendre, se disant que cet homme paierait pour le traitement qu'il lui infligeait, tôt ou tard. Persephone était patiente, elle saurait attendre son heure et saisir la balle au rebond... Ca n'était qu'une question de temps.

Restant muette, être dans la boue ne lui posait pas vraiment de soucis. La terre était son élément, son amie et son arme. Loin de chercher à s'en départir, Persephone en habilla son corps, du buste aux pieds. Seule sa tête resta immaculée. Elle s'agenouilla ensuite sagement aux pieds de ce gros homme, le visage dénué de toute expression. Elle réagissait curieusement pour une maîtresse d'esclaves.
« Modifié: mardi 11 mai 2010, 18:12:49 par Persephone »


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