Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Qui a dit que les miracles n'existaient pas? (Aphrodite)

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Alana

Invité

  • Messages:
Alana s'épongea le front. Le four avait fait monter crescendo la température de la cuisine, de ce fait elle ne s'était aperçue que trop tard qu'il faisait une chaleur à mourir. Dans le four? Des canards et des cygnes. De la volaille, fraîche. Le four devait être très chaud, pour que la peau des gallinacés dore mais que l'intérieur soit tendre et surtout qu'il ne soit pas sec. Du reste, Alana avait choisi des créatures suffisamment grasses pour qu'elle soit certaine d'avoir une sauce bien onctueuse et généreuse pour les accompagner. Cela dit, si elle ne faisait pas très vite descendre la température ambiante de la cuisine, tous les autres mets allaient être perdus: les salades allaient cuir, les fruits pourrir... Quoique toute cette chaleur lui donna une idée. Mais d'abord...
La prêtresse laissa au sol la serpillère qu'elle passait, agenouillée, quelques instants auparavant et se releva, passant rapidement son avant bras sur son front, qui se retrouva marqué d'une ligne noire, et ouvrit la fenêtre. Par chance, dehors il faisait particulièrement frais. Le vent même lui claqua au visage lorsqu'elle sortit son visage, et elle s'estima heureuse d'avoir attaché ses cheveux au préalable, il y avait fort à parier qu'elle les aurait retrouvés emmêlés dans le meilleur des cas, dans sa figure dans le pire, mais que dans tous ils l'auraient gênée.
La prêtresse profita de l'occasion qu'elle avait d'être debout pour s'appuyer contre la fenêtre et, respirer à pleins poumons d'une part, prendre une petite pause de l'autre. Depuis le matin, elle n'avait pas arrêté. Être au four et au moulin... En l'occurrence, c'était plutôt être au four et dans les alcôves, qu'il fallait entretenir... Une alcôve c'était un endroit intime, et encore le lieu privilégié par les prêtresses pour honorer leur Déité. C'était pour cette raison qu'il fallait qu'elles restes nickel, les couvertures saines, propres et fraîches, les matelas rehaussés, les coussins frappés... Il fallait recréer des ambiances d'intimité que pourraient apporter des chambres à coucher. Et renouveler les charmes d'isolation sonore... Enfin, tout cela était fait et la rouquine n'avait plus à se tourmenter pour cela.
C'est donc de bonne humeur, avec une vivacité retrouvée, qu'elle se servit un verre d'eau et l'engloutit littéralement avant de se remettre au travail. Elle comptait faire une tarte à la banane, mais d'une façon nouvelle qu'elle espérait bonne... Mais Alana était intelligente, et si elle se plantait, elle se plantait mais elle apprendrait de ses erreurs! L'important, c'était d'avancer! Parce que quand on avançait pas, on stagnait. Et dans un monde où tout évolue et progresse, faire du surplace revenait à régresser. Et ça, il en était absolument hors de question. Donc, la prêtresse se mit au travail.
Combien de bananes elle pela, elle l'ignorait. Ce qui était sûr, c'était qu'elle avait fait une dizaine de tartes. D'abord, les bananes avaient été épluchées. Puis, elle les avait coupées en morceaux et faites revenir, juste dorer dans un plat en métal. L'intérieur était juste mou, le dessus doré. La cuisson avait l'air bonne. Elle disposa ensuite les rondelles coupées sur une pâte brisée d'une façon esthétique, les avait saupoudrées de sucre et les avait recouvertes de crème. Quelques minutes au four, et c'était prêt... Bon, le jugement viendrait plus tard. Advienne que pourra, non?
Après ses tartes, Alana n'avait plus grand chose à faire. Redisposer de manière à ce que ça fasse joli les ailes des cygnes qu'elle avait cuits, mettre tout autour des tomates fraîches découpées en roses (une fois qu'on avait le coup de main, ça allait tout seul!), et apporter tous les plats là où devaient être déposées les offrandes pour la déesse des Dieux. Pour les tartes par contre, c'était une commande de groupe. Un don qu'elle se permettait de faire pour les autres Dieux, pas grand chose en somme, mais étant donné qu'ils étaient tous des parties d'Aphrodite, Alana estimait que c'était la moindre des choses à faire.
Une fois que tout fût arrangé, et chaque chose mise à sa place, Alana put laver et ranger rapidement ses ustensiles de cuisine et aller prendre une douche dans ses petits appartements, raccordés au temple.
A peine avait-elle passé la porte de son chez elle qu'elle ôta sa robe en deux coups de cuillère à pot et fila dans le petit coin qui servait de salle de bain, se versant une grande jatte d'eau sur le corps. Elle mit de l'eau partout évidemment, mais c'était un peu le but. Bon, le but premier était qu'elle se rafraîchisse, il fut atteint soit dit en passant, mais chipoter pour quelques gouttes d'eau ici ou là n'était pas vraiment dans ses habitudes. Du reste, l'eau s'évaporait vite, alors à quoi bon pester?
Tranquillement, la prêtresse prit son temps et démêla sa longue et fournie tignasse rousse, puis enfila une robe saillante, propre et fraîche. Une toge simple, mais efficace. Près du corps, coupée dans un drap simple et blanc, de petits boutons retenaient les deux pans de tissus qui constituaient les manches en laissant sa peau visible régulièrement par des zones en forme de pétale de marguerite. Si la toge était longue et tombait si bas qu'elle devait en tenir le pan de devant pour ne pas marcher dessus, elle lui faisait un décolleté appréciable, sans être vulgaire pour autant. Disons simplement qu'Alana était comme elle concevait que devait l'être une prêtresse: sensuelle sans être exhibitionniste.
Par coquetterie, elle remonta aussi une petite mèche de ses cheveux sur le côté, et y coinça quelques fleurs sauvages prises dans un vase de sa chambre. Elles n'allaient pas tarder à se faner, autant en profiter tant qu'elles étaient encore belles. Ainsi parée, la jeune femme se dirigea dans la salle centrale, la plus grande du temple, celle où était la plus imposante des statues d'Aphrodite. En quelques minutes, elle avait allumé plusieurs encensoirs. Rapidement, avec un pied des plus lestes, elle fit le tour de la salle et remit de l'ordre là où il y en avait besoin: redresser tel vasque, changer l'eau de telles fleurs etc. Quand l'environnement fut propret, enfin peut-être pas propret mais plutôt... Soigné, Alana s'agenouilla, comme tous les jours, à une dizaine de mètres de la statue de la déesse et posa ses fesses sur ses talons, baissa la tête en signe de soumission et ferma les yeux alors que ses mains se joignirent. Et comme tous les jours, elle pria pour Aphrodite. Sa grandeur, sa pérennité, sa puissance, sa beauté et ses plaisirs.


"S'il est vrai que le ciel est bleu, autant que vos yeux
Que vos agréments se comptent par centaines et soient fabuleux.
S'il est vrai que les blés sont blonds, autant que votre chevelure,
Que votre monde connaisse soit à jamais prospère et pur.
S'il est vrai que les roses sont rouges, autant que vos lèvres,
Que jamais je ne vienne à m'éveiller de ce rêve."

Et c'est ainsi qu'elle terminait sa psalmodie, et qu'elle la recommençait. De nombreuses fois. Parfois, elle se levait et allait rallumer de l'encens, chantonnant avec allégresse ces petites rimes, qui n'avaient pas été très difficiles à trouver mais qu'elle trouvait assez expressives de ses désirs et espoirs concernant sa vie et sa Déité. Après tout, les choses les plus simples sont les meilleures non?

Aphrodite

Avatar d'Aphrodite

Re : Qui a dit que les miracles n'existaient pas? (Aphrodite)

Réponse 1 jeudi 15 avril 2010, 16:38:12

Le monde était vaste et plein de choses imprévisibles a découvrir. Quand Aphrodite ne sondait pas de son omniscience Terra qui lui envoyait en permanence de nouvelles histoires et de nouveaux drames, de nouvelles inventions et de nouvelles choses, quand elle ne partait pas se promener impunément sur terre via un avatar, quand elle n'était pas en permanence en train de tout voir, tout entendre et tout ressentir, il lui restait encore tout le temps du monde que lui procurait son omniscience sur tout le plan de Terra et a travers les centaines d'esprits qui se connectaient et se déconnectaient en permanence de sa tête. Elle connaissait chacune de ses créations par leur nom, toute leur histoire, tous leurs secrets et toutes leurs pensées les plus profondes sans même avoir a les lire, sans même y penser, elle était comme une mère et aimait chacun de ses enfants, du plus beau des éphèbes de Nexus jusqu'a la plus miteuse des lyches étaient toutes au final, ses enfants. Et telle une déesse de l'amour, elle aimait chaque chose, peu importe pour elle son statut où son existence. On eut pu penser que cette interaction permanente avec tous les choses de sa création aurait suffit a l'occuper assez pour qu'elle ne sache plus quoi faire d'autre de son temps.

Mais non. Quand on était une déesse, on avait toujours du temps, et toujours un peu de temps pour batiffoler un peu quand c'était permis. Aphrodite était après tout une déesse grecque, si elle avait copié le style d'incarnation du Dieu chrétien de l'autre plan en ne se montrant a nul et en laissant tous ignorer jusqu'a son existence, elle n'en gardait pas moins le souvenir plaisant d'une époque lointaine où elle venait en personne sur terre passer son temps avec quelques mortels dont la vigueur l'avait attiré. Et ici elle n'avait nul garde fou pour l'empecher de faire ce qu'elle souhaitait, et bien que, la liberté a présent offerte, l'excitation de la sortie n'avait au final plus de saveur, celà lui faisait plaisir parfois de respirer le même air que les fourmis qu'elle passait son temps a observer ramper a travers son infini esprit. Elle était également consciente qu'au pied du mont olympe se trouvaient ses prétresses, celles qui lui avaient permis de subsister a travers le néant et celles qu'elle avait fait les reines de ce monde pour les récompenser, nul mortel posséderait autant de pouvoir qu'elles, et au dessus d'elles, les prétresses originales, celles qui n'avaient pas été crées par elles pour lui tenir compagnie, car il fallait l'avouer, rester éternellement jeune et jolie aidait beaucoup les prétresses originelles a enfanter de nouvelles prétresses, et comme elles ne vieillissaient pas celles ci commençaient a developper une famille toute fraiche, Alana était l'une de ces prétresses, pas l'une de celles qui avaient porté avec elle le poids du monde, mais une de celles qui étaient issues des nombreuses union qui l'avaient crée, l'une des première enfant de ce nouveau monde.

Une enfant qui jusque là, avait été bien obeissante et lui offrait de nombreuses choses. Les offrandes, ou les créations dédiées a un dieu étaient également une source de pouvoir, même si elles se perdaient facilement au milieu du flot de mana qu'Aphrodite récupérait a travers son univers, elles n'en étaient pas moins conséquentes, car le désaventage de cette méthode était que la mana au final qu'elle tirait était faible, elle en tirait juste d'enormement de personnes. Une offrande elle, était directement adressée a elle. Sous la forme d'une corneille elle apparut dans la nuit, invisible aux yeux de tous pour survoler l'odeur des cygnes grillés. Les dieux grecs n'étaient pas bien difficile en offrandes, ils se contentaient uniquement de la fumée de celle ci et laissaient la viande au mortels. Et par la fumée qu'elle recevait elle sentait l'amour mit par la jeune prétresse dans sa cuisson...Elle avait même pensé a offrir une tarte pour les autres dieux, Aphrodite s'en reput aussi, après tout ils étaient elle et elle était eux, il n'y avait aucune raison de s'en offusquer. Pareille loyautée devait bien être récompensée...La corneille se posa au dessus du toit des bains et et observa Alana prendre son bain en silence, si d'aventure elle devait la remarquer elle ne se comporterait pas différement d'un animal normal.

Pendant qu'Alana se mettait a psalmodier un changement imperceptible se produisit, la corneille se posa près des marches du lourd temple de pierre dans le style grec. Elle fit quelques pas dans un silence profond et les pieds de celle ci se changèrent en de longues jambes nues a la peau d'une blancheur d'oie, sa longue robe de plumes se transforma en une cascade de cheveux noirs tombant jusqu'au niveau de son dos et devant elle. Aphrodite a présent nue tira sur le voile de la nuit qu'elle tira pour se faire une simple toge blanche dans laquelle elle se drappa, rien d'ostentatoire, mais rien de très sage. Il était très courrant de voir les prétresses d'Aphrodite se promener en de tels apparats, il s'agit pratiquement de leur costume de cérémonie après tout. Aucun son n'avait été produit alors que la déesse avait revétu une apparence mortelle. Si elle s'était incarnée dans toute sa puissance divine elle aurait risqué de tuer ses prétresse de jouissance. Et c'était bien la dernière chose qu'elle souhaitait, ces jeunes filles étaient tellement agréables, même si certaines avaient près d'un millénaire.


"Bonsoir toi."

Lança une voix mélodieuse derrière Alana une fois qu'elle eut fini ses psaumes. Devant elle se trouvait une femme tout aussi superbe qu'elle aux cheveux de jais et aux yeux bleux, ce genre d'apparence n'étaient guère rare au sein du temple, après tout, toutes les femmes qui le peuplaient étaient des canon de beautés, elle portait aux bras comme aux jambes des petits bracelets d'or ainsi que des colliers et des boucles d'oreilles en forme de larmes. Vu la manière dont elle était vétue elle devait faire partie de l'ordre juste au dessus d'Alana, sa mémoire lui rappella qu'elle l'avait croisé quelques fois, son nom lui revint même en mémoire, une dénomée Ariane, en apparence vingt deux ans, surement bien plus un sourire aguicheur aux lèvres. Elles ne s'étaient jamais adressées la paroles mais elle lui parlait avec une familiarité digne d'une amie de toujours, celà n'avait rien non plus d'extraordinaire vu leur communauté, bien que généralement une prétresse de haut rang ne s'attardait pas chez Alana a moins d'avoir besoin de quelqu'un pour une corvée, il n'y avait pas vraiment de tour de rôle ou quoi que ce soit ici, on décidait quand il fallait faire ce qu'il y avait a faire, et la paresse n'était pas de mise quand il s'agissait de s'occuper de la Déesse.

"Dis moi Alana, je vais avoir besoin des amphores d'huiles pour la cérémonie de minuit, mais il semblerait qu'une plaisantine les ait empruntées. Pourrais tu m'aider a les chercher ?"

Tout comme Alana connaissait son nom, il n'était pas étrange qu'elle connaisse le sien. En vérité elle n'avait en aucun cas trafiqué la mémoire d'Alana, Ariane était une autre de ses prétresses qui se trouvait être en ce moment prendre du bon temps avec un noble Nexan et qui ne reviendrais surement pas dans le temple avant demain, elle l'avait choisie car, comme elles ne s'étaient jamais parlées, elle ne pourrait pas suspecter son absence et avait pris sa place. Quand aux amphores les prétresses de haut rang avaient fait la fête un peu tard et les avaient disséminées dans tout le temple pendant ce temps avant de s'endormir profondement pour les heures qui venaient, toutes endurantes qu'elles étaient, elles avaient besoin de repos. Aussi si quelqu'un devait intervenir, ce ne serait aucune des hautes prétresses mais plus de l'ordre de celles d'Alana.

L'Amphore d'hule se trouvait a présent dans les thermes, au fond de l'eau.


-Hj-Je te laisse le soin de décrire les thermes du temple d'Aphrodite :)-Hj-

http://www.tourdejeu.net/annu/fichejeu.php?id=7595
N'oubliez pas de voter pour notre forum tous les 2 jours sur Tour de jeu si vous voulez que nous soyons connus rapidement!

Alana

Invité

  • Messages:

Re : Qui a dit que les miracles n'existaient pas? (Aphrodite)

Réponse 2 mercredi 21 avril 2010, 19:22:29

Distraitement, Alana avait porté la main à ses cheveux, et plus précisément au petit bouquet de fleurs qui les ornait et cassait quelque peu de part son vert pâle ou ses autres couleurs le roux intense de la tignasse de la prêtresse. Ses longs doigts se refermèrent sur les fragiles pétales des petites plantes qui composaient l'assortiment coloré de l'ornement de sa tête et tirèrent dessus afin de les en ôter. Alana se redressa alors, remit sa toge en place et effeuilla doucement les fleurs, leur ôtant les pétales les uns après les autres mais... En étant ailleurs, en pensant à autre chose. Bien sûr, ses prières résonnaient encore dans sa tête, mais comme affaiblies, étouffées. Un peu comme un bruit de fond quand on regarde un film. Ce à quoi elle songeait? Des choses et d'autres, rien de bien important, le fait qu'elle aimait sa vie telle qu'elle était, mais qu'elle se sentait parfois un peu seule parfois du fait de n'avoir personne de fixe avec qui deviser, ou bien aux corvées qui l'attendraient le lendemain, et puis d'autres plus agréables. Peut-être irait-elle à la mer, ou ailleurs... Allez savoir, toujours est-il qu'une fois qu'elle aurait dormi, elle comptait aller se promener et faire un peu voir du soleil à sa peau plus blanche que la mort. Le lot des rousses.
Éperdue dans ses pensées, du moins c'est ainsi qu'elle le vit, elle n'entendit pas arriver celle qui avait l'apparence d'Ariane, se mouvait comme elle, parlait comme elle et s'adressait à elle avec la facilité qu'Alana lui avait parfois imaginé. La première prise de parole de la déesse déguisée fit sursauter son humble servante, qui fit volte face et porta la main à sa poitrine, à l'emplacement du cœur, une lueur de panique dans le regard. Lueur qui disparu aussitôt que ses yeux trouvèrent le corps d'emprunt de la déité, et lui assurèrent qu'elle pouvait enjoindre à son coeur, qui tambourinait contre sa poitrine, de se calmer. Il n'y avait pas à avoir peur, non seulement c'était une prêtresse d'Aphrodite, mais également une femme à l'expérience plus étendue. Le seul sentiment que la rouquine s'autorisait à éprouver en présence de ce genre de femme était la gratitude. Gratitude d'accepter de lui parler. La jeune femme n'avait jamais rencontré, ou presque, de prêtresse désagréables ou condescendantes avec leurs cadettes, elles avaient néanmoins peu de temps à leur accorder et souvent, restaient par ordre de génération car de "grades" différents. Il fallait des affinités exceptionnelles pour déroger à un ordre établit. Quoique personne, à la connaissance d'Alana, ne s'en plaignit.
Une fois son sang froid retrouvé, la jeune femme pu sourire à sa déité et s'incliner légèrement, en signe de respect.


"Bonsoir.  Je serai ravie de t'aider Ariane, mais peut-être que tu as des choses à faire ou d'autres tâches qui te plairaient d'avantage que de chercher des amphores?"

Même si le visage d'Alana était ouvert, honnête et réellement soucieux du bien être de son aînée, elle se rendit compte, un peu trop tard, que ses paroles pouvaient être mal interprétées. C'est pourquoi elle enchaîna rapidement, avant qu'un blanc gênant ne vienne immiscer dans ce début de conversation. Du moins, la rouquine préférait voir cela comme tel, si elles devaient chercher lesdites amphores à deux, elle espérait qu'elles ne le feraient pas en silence, c'était plus agréable lorsque l'on pouvait converser un peu.

"Loin de moi l'idée de te chasser, bien au contraire, mais chercher des amphores est une tâche que je peux faire à ta place, surtout si tu as des préparatifs à terminer pour la cérémonie de ce soir."

Le sourire de la plus jeune des prêtresse s'agrandit quelque peu. Elle espérait qu'ainsi, son message serait passé et qu'Ariane, puisque c'était l'identité à laquelle Aphrodite avait voulu se présenter à elle, prendrait sa proposition de faire son travail à sa place comme tel et non comme une tentative de rejet de sa compagnie. Alana estimait que c'était la meilleure des choses à faire, pour les raisons citées plus haut par elle. C'était une bonne intention. Cela dit, "Le chemin de l'Enfer est pavé de bonnes intentions" d'après certains.

"Quoique tu veuilles, je m'en accommoderai."

La rouquine courba légèrement l'échine de nouveau et replaça dans sa chevelure les fleurs dont elle n'avait pas encore ôté les pétales, réajusta sa toge correctement et se rapprocha d'Ariane afin d'entendre sa réponse, alors que son cerveau se concentrait déjà sur tous les endroits improbables dans lesquels les amphores auraient pu être cachées. Elle se demandait tout de même qui avait bien pu s'amuser à cela. C'était un peu... Puéril. Surtout si elles servaient aux cérémonies. On pouvait rire de beaucoup de choses, mais pas du culte de la Déesse. Ou peut-être que ça avait été un jeu? Chercher les amphores. Sauf que toutes les participantes s'étaient lassées et avaient laissé celles qui n'avaient pas été retrouvées dans leurs cachettes, pour aller jouer à des jeux plus divertissants? Mais tout cela ne changeait rien au fait que la tâche de les retrouver était maintenant dévolue à Alana et peut-être, probablement même, à Ariane. La jeune prêtresse se disait naïvement que si son aînée était venue pour lui demander de l'aide, avec une demande formulée comme la sienne l'avait été, ça n'était pas pour la laisser se débrouiller toute seule, et ce même si la rousse le lui avait proposé.
Mais bon, aidée du beau corps d'emprunt de la déesse ou pas, Alana comptait bien récupérer ses amphores, et avant l'heure à laquelle elles devraient être utilisées. Une bonne cachette serait un endroit incongru, surprenant... Où on ne penserait jamais à les y chercher... Les thermes peut-être. On use rarement d'huile, autre que celles de massage, dans les bains. De plus, des vestiaires aux bains en eux-mêmes, en passant par le sudatorium, soit le sauna, et le frigidarium, ou là où on prenait des bains froids pour le tonus, les cachettes étaient multiples... Et quoi de mieux comme cadre que ces mosaïques, ces fresques, parfaites qui recouvraient tous les murs et les sols, sans oublier les plafonds? En étaient dispensées les colonnes qui servaient à soutenir l'édifice, et les fonds des bassins. En effet, l'eau était rarement claire, bien plus souvent trouble. Elle n'était pas sale, loin s'en faut, mais appliquées et sorcières, les disciples d'Aphrodite ne manquaient jamais de combiner l'eau qui servait à laver et parfumer leur peau avec différentes décoction, plantes et autres de leurs secrets afin que les soins soit exceptionnels. Ce qui rendait l'eau trouble, voire opaque. Donc à quoi bon mettre des mosaïques à un endroit que nul ne pouvait voir? Quand aux colonnes, elles apportaient une touche de sobriété dans ce décor racontant de multiples histoires de héros.
Si Ariane proposait de l'aider, restant ainsi à ses côtés pour chercher les amphores, Alana ne manquerait pas de lui proposer de commencer par les thermes, ce qui était également un endroit stratégique puisque le bâtiment le plus proche, si elle n'avait pas eu l'idée de commencer par là évidemment, et qu'elle ne lui le propose avant elle.

Aphrodite

Avatar d'Aphrodite

Re : Qui a dit que les miracles n'existaient pas? (Aphrodite)

Réponse 3 vendredi 23 avril 2010, 18:48:21

Arina sourit avec tendresse , elle observa en silence les réponses d'Alana, les bras croisés sous sa poitrine. Elle l'avait presque surprise, ne s'attendant surement pas a une visite ce soir, était ce possible qu'Alana ne partage pas l'attrait de ses semblables pour la vie en commun ? Il y avait toutes sortes d'oiseaux dans cette grande mangeoire qu'étaient le temple, et toutes sortes de déesses avec leurs propres philosophies. Néanmoins la plupart d'entre elles étaient du genre tactiles, ingénues, et aimaient plus que tout le contact. Elle avait même du mal a croire qu'Alana n'aie pas déjà une ou deux de ses consoeurs avec elle en ce moment. Peut être était ce sa timidité et son humilité ? Ce genre de qualités s'arrachaient pourtant en temps normal parmi les prétresses qui étaient toutes plus ou moins épicuriennes voire lubriques. Ce n'était néanmoins pas grave, elle comprenait parfaitement les position d'Alana, a une plus grande échelle, elle était elle après tout, puisqu'elle était issue d'elle. Néanmoins les terrans tout comme les humains ne cessaient de la surprendre, et il n'était pas drôle d'aimer un pantin, aussi elle s'amusait a la decortiquer, un peu comme quelqu'un se faisait un point d'honneur a faire les mots croisés par lui même alors qu'il dispose en permanence de la solution.

"Oh il y en a bien une."

Répondit Ariane avec un sourire aguicheur a la première question de la jeune prétresse. C'est vrai que celle ci portait grandement a équivoque, présentée comme ça, plus que de chercher a la renvoyer, c'était presque une invitation a s'unir a elle qu'elle lui lançait. Ca aurait pu être aussi simple que celà, néanmoins Alana faisait dans le style épuré, ce n'était pas dans son genre de lancer de telles propositions voilées. Bien que c'était particulièrement dans celui d'Ariane de les accepter. Elle eut un petit rire avant de répliquer avec légèreté

"Oh ne sois pas bête, nous irons plus vite toutes les deux non ? Après quoi nous pourrons nous adoner a des taches qui nous "plairaient d'avantage" tu ne crois pas ?"

Répliqua t'elle. Il n'était pas dans l'attitude d'une prétresse d'Aphrodite de laisser passer un si délicieux quiproco. Se dégageant de la porte, jouant un peu avec l'embrasure pour regarder Alana la franchir, elle pris immédiatement la tête de l'expédition, la guidant a travers les couloirs. Alana pouvait entendre a chacun des pas de ses pieds nus sur le sol les bracelets d'or qu'elle avait au pied tinter et les colliers au tour de son cou tintinabuler doucement, comme une tendre berceuse, la toge de lin glissant astucieusement de droite a gauche au fur et a mesure de ses déhanchés.

Les deux prétresses arrivèrent aux thermes et y trouvèrent l'amphore au fond des eaux. Ariane se pencha près de celles ci et en saisit une hanse, invitant Alana a faire de même


"A trois, tirons en arrière d'accord ?"

Fit elle avant de commencer le compteur

"Un, deux..."

Et au moment de tirer, Aphrodite décida de pousser, entrainant les deux prétresse dans les eaux des thermes alors qu'Ariane remontait la tête, elle éclata de rire avant de pousser l'amphore sur le bord des thermes, restant dans celles ci.

"Bien, maintenant que nous sommes propres, accepterais tu de te joindre a moi pour l'office de ce soir ? J'ai bien peur que les autres prétresses ne nous rejoignent pas a temps"

Vraiment, le temple d'Aphrodite savait savourer la vie, ce n'était pas si grave si le rituel était décalé, en temps que déesse de l'amour elle était tout de même compréhensive. Tant qu'il était fait.

http://www.tourdejeu.net/annu/fichejeu.php?id=7595
N'oubliez pas de voter pour notre forum tous les 2 jours sur Tour de jeu si vous voulez que nous soyons connus rapidement!

Alana

Invité

  • Messages:

Re : Qui a dit que les miracles n'existaient pas? (Aphrodite)

Réponse 4 lundi 26 avril 2010, 14:04:38

Alana ne se rendit que trop tard, une fois qu'Ariane lui avait sourit, du sous-entendu qu'elle avait fait malgré elle. Et, loin d'en rougir, elle afficha plutôt un sourire en coin. Voilà qu'elle lançait des invitations à la luxure sans même s'en rendre compte à présent! Sa consoeur ne sembla pas s'en offusquer, en même temps c'eut été malvenu pour une femme qui prêchait l'amour comme remède universel, et trouva même le moyen d'enfoncer le clou et de rebondir sur sa phrase à double-sens par une autre, encore plus équivoque. Cette fois, ce sous entendu n'échappa pas à Alana, qui ne put faire autre chose qu'en rire. L'idée de s'adonner à des "choses qui leur plairaient d'avantage" avec Ariane était très séduisante, mais il y avait une certaine forme de respect à avoir, même entre prêtresse de l'amour. Les cadettes n'étaient pas censées faire de rentre-dedans aux aînées, chose qu'Alana venait pourtant de faire malgré elle. Et encore, elle eut la chance qu'Ariane ne s'en offusque pas ou pire... Ne lui rit pas au nez, ce qui aurait été bien plus humiliant que de se faire rejeter à cause de leurs rangs différents.
Pour réponse à la Déité déguisée, Alana offrit d'abord un très large sourire, que vinrent casser l'espace d'un instant quelques paroles.


"C'est une délicieuse idée, après toi."

La rouquine céda la tête du "convois" à son aînée et lui emboîta le pas. Les yeux violines de la prêtresse, dans le dos d'Ariane, la détaillèrent. De la beauté de ses cheveux, soyeux et ayant l'air particulièrement doux, à ses longues jambes fuselées en passant par son dos aux marques complètement inexistantes et à la peau de lait... Perdue dans sa contemplation, divers scénarii avec cependant toujours la même issue lui trottant en tête, elle aurait pu suivre Ariane indéfiniment. Du reste, elle se rendit à peine compte qu'elles étaient dans les thermes. Mais pourquoi pas après tout?
Ce n'est que lorsque la Déesse masquée s'arrêta qu'Alana sorti de son rêve éveillé. Ses yeux quittèrent le corps de son aînée, sans grand engouement cela dit, et se mirent à chercher la fameuse amphore. Ils ne tardèrent pas à la trouver. Au fond de l'eau. Original. Sauf que si le bouchon s'ouvrait, l'huile serait perdue et il faudrait et vider le bassin, et le nettoyer. Donc autant faire attention. Elle approuva la proposition d'Ariane d'un signe de tête et s'agenouilla au bord du bassin, plongeant une main dans l'eau et se tenant avec l'autre, prête à tirer sur la hanse de l'amphore. Si beaucoup d'idées avaient parcouru la tête d'Alana, ce qui arriva, cette chute provoquée par sa comparse, dans l'eau n'en faisait pas partie. C'est donc totalement surprise qu'elle tomba à l'eau, et se retrouva de ce fait, trempée. Quoique l'eau était chaude, ce qui était très agréable.
Alana sortit la tête de l'eau en rejetant sa crinière rousse en arrière. Mouillée, elle collait maintenant à sa peau, jusqu'au niveau de la taille environ, là où l'eau s'arrêtait et les faisait alors flotter. Sa toge, blanche, était à présent transparente et chacun pouvait voir que, en bonne prêtresse de l'amour qu'elle était, elle ne portait aucun sous-vêtement.
La rousse souriait toujours, et elle baissa les yeux sur sa toge pour en apprécier les dégâts.


"Bon, ben je n'ai plus qu'à aller me changer!"

Autant en rire, il n'y avait rien de dramatique et de toutes façons, elle était loin d'être pudique. Son corps était beau, jeune et ferme, alors pourquoi se sentir gênée?
La plus jeune des prêtresses rejoignit la créatrice du monde et l'aida à pousser l'amphore sur le rebord du bassin, enchantée par sa proposition. Pour elle, c'était un honneur sans précédent. Un large sourire illumina ses traits.


"Avec plaisir."

Une fois l'amphore hissée hors de l'eau, Alana s'adossa contre les parois du bassin, et s'assit sur la marche qui servait de banc, la tête rejetée en arrière. Les longs draps qui composaient sa toge la gênaient dans ses mouvements, elle entreprit donc d'en défaire les boucles pour l'enlever.

"Il y a beaucoup de choses à préparer pour le rituel de ce soir ou tu crois que nous avons un peu de temps pour profiter un peu de l'eau chaude?"

Interrogative dans son faciès et son regard, elle tourna sa tête vers son aînée. Bien sûr, elle n'était pas feignante et était très au courant de ses priorités. S'il s'avérait qu'elles n'avaient pas le temps de se baigner, elle irait tout de suite préparer de quoi faire pour la cérémonie, puisque loin d'être capricieuse en ce qui concernait ce genre de choses. Mais bon, tant qu'à y être, mouillées qui plus est, dans ces bains, autant en profiter.

Aphrodite

Avatar d'Aphrodite

Re : Qui a dit que les miracles n'existaient pas? (Aphrodite)

Réponse 5 vendredi 30 avril 2010, 19:29:47

Ariane n'avait rien a envier a Alana pour ce qui était de sa tenue, portant également les mêmes toges de lin et bardée d'or, ses vetements ne laissaient plus place a l'imagination et on pouvait a présent détailler avec précision son corps aux proportions de rêves bronzé par la chaleur de l'été. Pas une seule marque de vetements sur celle ci, annonçant que celà ne l'avait pas dérangée plus que ça de faire un bronzage intégral. Aphrodite sourit. Bien sur, elle aurait pu choisir des milliers de façon pour celà d'arriver, et un millier de formes différentes. Mais pour la douce Alana rien ne vallait la douceur de l'étreinte d'une conseur. Certaines de ces prétresses préféraient la vigueur d'un jeune homme ou la puissance de monstres, mais elle savait très bien que ce genre de choses n'étaient pas trop sa tasse de thé. Pas que celà soit un véritable problème. En un claquement de doigt elle pouvait changer sa personnalité pour qu'elle colle a ses gouts...Mais ce serait de la triche n'est ce pas ? Avait on le temps pour un bain demandait elle a présent ? Bien sur que oui. On avait toujours le temps de vénérer l'amour plus tard si c'était pour le consacrer maintenant. Il n'y avait donc pas de problème.

Pour toute réponse Ariane fit glisser sa toge de lyn le long de ses épaules, libérant a présent sa poitrine parfaite dont les extrémitées étaient déjà tendues. Ce corps d'humaine réagissait excessivement bien a l'excitation. Elle la fit ensuite glisser le long de son ventre pour dévoiler son nombril puis le long de ses jambes, retirant celui ci entièrement et s'en débarassant négligement sur un bord de la piscine, conservant autour de son cou et de ses bras et jambes les colliers et bracelets en or et se rapprochant d'un pas felin vers Alana


"Eh bien nous y sommes déjà alors autant prendre un bain."

Se déplaçant comme la femme la plus belle du monde et sachant très bien qu'elle l'était elle dépassa Ariane pour se poser près de l'arrivée d'eau  et la laisser tomber le long d'elle. La prenant entre ses mains et frottant ses épaules. Elle savait que sa simple vision ne la laisserais pas indifférente, mais aurait elle assez d'audace pour l'aborder avant qu'elle ne le fasse? Qu'elle le fasse ou non avait peu d'importance pour Aphrodite. Cette soirée se déroulait de toute manière a merveille. Et la suite ne pouvait être qu'encore mieux...Car si elle ne profitait pas des bains, elle la surprendrait a sa manière. Il était temps de faire un peu la conversation, sinon Alana allait se sentir seule

"Mmmh...Rien de tel qu'un bon bain. Dis moi Alana, qu'aime tu le plus a propos de notre chère déesse?"

Lui demanda t'elle en toute innocence, souriant doucement

http://www.tourdejeu.net/annu/fichejeu.php?id=7595
N'oubliez pas de voter pour notre forum tous les 2 jours sur Tour de jeu si vous voulez que nous soyons connus rapidement!

Alana

Invité

  • Messages:

Re : Qui a dit que les miracles n'existaient pas? (Aphrodite)

Réponse 6 samedi 01 mai 2010, 18:32:24

Le cliquètement des boucles de la tenue qu'Alana s'évertuait à retirer s'arrêtèrent l'espace d'un instant. La prêtresse rousse avait levé les yeux vers son aînée, à un moment où elle ne l'aurait pas dû. Pas dans le sens où c'était regrettable, mais dans le sens où elle se retrouvait à présent hypnotisée, incapable de détacher ses yeux du corps si beau, si parfait qu'avait emprunté la déesse. Alana déglutit discrètement, alors que son souffle commençait déjà à se faire rare et ses battements de coeur saccadés. Du visage aux courbes de ce corps, aucune parcelle de peau n'était à l'abri des yeux gourmands et fascinés de la jeune femme rousse. Lorsqu'elle la vit s'approcher d'elle, alors que ses yeux améthyste suivaient encore ses mouvements, elle se surprit à espérer de toutes ses forces qu'elle venait pour la toucher, pour l'embrasser, mais pour faire quelque chose qui la tirerait de sa merveilleuse rêverie. Rien ne vint malheureusement, si ce n'est une phrase tout à fait banale prononcée par une bouche si désirable... Bouche qu'Alana aurait volontiers réduite au silence à l'aide de la serrure qu'auraient constituée ses lèvres.
Toujours est-il que la rouquine prit sur elle et poursuivit ce qu'elle faisait avant d'être interrompue par la vision délicieuse qu'avait constitué le corps d'Ariane. Ses doigts, légèrement tremblants, eurent un peu plus de peine pour terminer de dégrafer ses attaches mais quand enfin la dernière attache sauta, Alana pu se mettre au niveau d'Ariane et laisser glisser le draps mouillé sur ses bras nus, exhibant au fur et à mesure de sa descente le corps aux courbes plantureuses de la prêtresse cadette.
Une fois les deux femmes à égalité devant l'éternelle, la rouquine joua les audacieuses et s'avança vers sa consoeur, ne la regardant plus directement dans les yeux mais laissant ses iris dériver et se complaire d'admiration devant la peau de son homologue. Lentement, Alana passa derrière Ariane et dégagea sa nuque de ses cheveux d'ébène, s'armant d'une douceur rare. Elle poussa même l'audace jusqu'à déposer ses lèvres sur son épaule.


"Laisse-moi faire, si tu le veux bien..."

Sous entendu, laisse-moi m'occuper de toi comme tu le mérites. Si elle s'était écoutée, Alana n'aurait que peu perdu de temps et se serait permis des folies, touchant les endroits intimes de l'anatomie de sa tentatrice consoeur d'emblée. Mais Ariane était une prêtresse de l'amour, elle méritait d'être traitée bien mieux que quiconque sur cette planète, sauf Aphrodite, encore plus par sa cadette qui se permettait de la toucher sans lui avoir, du moins pas directement, demandé son avis. Le fait est que la rouquine désirait sa condisciple, et qu'elle avait bien du mal à passer outre.
Redoublant de douceur et d'attention, les mains d'Alana glissèrent lentement le long des courbes d'Ariane, de ses épaules à sa taille en passant par son dos et le creux de ses reins. Le bout de ses doigts effleurait tantôt, caressait vraiment à d'autres moment, décrivant une symphonie de sensations destinées à exacerber le sens du toucher de la déesse déguisée. Elle n'approchait pas, ou que de loin seulement, des parties plus sensibles par soucis de respect. Tant qu'Ariane ne lui montrerait, ou ne lui dirait ouvertement qu'elle était d'accord, Alana ne ferait rien qui soit réellement déplacé, même si l'envie lui faisait rosir les joues et entrecoupait son souffle.

Toute à ses caresses, elle n'omit cependant pas de répondre à la question posée.


"Je ne saurais te le dire... J'aime tellement de choses que t'en dresser une liste exhaustive prendrait un temps fou... De même, je n'ai jamais réfléchi à ce que je préférais chez elle. Mais comme toute question mérite une réponse, je vais te la donner. Je crois que ce que j'aime le plus chez notre bien aimée Déesse est la liberté qu'elle nous insuffle. Regardons les humains. Ils sont prisonniers. Prisonniers de leur pudeur, de leur censure, prisonniers de leurs désirs et de ce fait, malheureux... Ils s'inventent des barrières, barrières que la toute puissante Aphrodite nous permet de traverser sans encombre. Nous sommes les plus libres de toutes les créatures, à l'aise avec nous-mêmes et nos pratiques, nous prenons du plaisir, en donnons aux personnes que nous en estimons dignes, et tout cela pour servir la plus magnifique et resplendissante des créatures. Aphrodite nous donne la beauté, la jeunesse et la santé. Grâce à elle, je ne me sens jamais vraiment seule et n'ai jamais regretté ni ma vie ni mes choix. Elle est l'être le plus parfait qu'il ait été porté à ma connaissance, et il n'existe pas de plus grand privilège à mes yeux que d'œuvrer pour elle."

Emballée par ses mots, Alana ne s'était pas rendue compte qu'elle avait longuement monologué. Néanmoins, sa fois était aisément perceptible. Même, si Ariane se retournait, et contraignait la rouquine à la regarder dans les yeux, elle verrait ces derniers briller de contentement. Son dévouement était sans faille, sa soumission sans égale. Alana pensait, ressentait chaque mot de ce qu'elle avait dit, et même sous la torture, son discours serait demeuré inchangé.

Aphrodite

Avatar d'Aphrodite

Rien n'avait été ajouté a la beauté d'Ariane. Comme toute prétresse d'Aphrodite elle était déjà l'incarnation d'un grand standard de la beauté de cette époque. Fut un temps ou les femmes bien en chair étaient bien plus appréciée au sein de la société moderne, je vous laisse imaginer les résidentes qui peuplaient le temple...Mais pour le moment, Ariane était la splendeur incarnée, des hanches plutôt larges, une poitrine magnifique, une taille fine, un sourire charmeur, elle avançait comme un serpent ondule sur la surface de l'eau, pour un peu, elle aurait marché sur l'eau celà n'aurait eu aucune différence, les yeux d'Alana seraient restés fixés sur elle. Elle l'avait ensorcelée. Et pourtant elle n'usait d'aucun artifice pour la faire paraître plus belle aux yeux d'Alana, elle avait simplement une experience antédiluvienne des pratiques de seduction, chacun des mouvements de la déesse pouvaient provoquer l'excitation, qui avait dit qu'elle avait besoin de toucher quelqu'un pour que celui ci jouisse? Si elle était apparue sous son entière quintessence divine devant Alana, celle ci en serait morte de bonheur, littéralement, a force d'orgasmes répétés par le simple fait de la voir. C'était ça, être l'incarnation de l'amour.

Voilà pourquoi elle prenait grand soin de ne pas apparaître sous sa véritable forme devant de simples mortels...Voire même de simples immortelles. Alana l'encaisserais surement mieux que le japonais moyen de 15 ans frustré sexuellement. Ariane ne détourna pas le regard quand elle se déshabilla, tout comme elle ne l'avait pas fait, il n'y avait nulle raison pour la pudeur parmi elles, ça en devenait même presque naturel de voir deux prétresses se jauger dans les bains pour définir laquelle des deux avait la plus grosse poitrine ou les meilleures mensurations. Pour le moment c'était Ariane qui gagnait a ce petit jeu d'ailleurs, ses seins étant légèrement plus ronds qu'Alana. Evidement, dès qu'elle parvint au contact elle se fit immédiatement bien plus tactile. Aussitôt elle put ressentir l'amour qu'Alana éprouvait pour Ariane, même si ce désir était avant tout physique il en restait de l'amour, un amour fleurissant, celui qui demande le plus d'affection et qui peut fleurir pour devenir la plus belle des roses. Elle le sentit grandir comme une boule de lumire dans son coeur alors qu'elle passait la main derrière la nuque d'Alana pendant qu'elle embrassait celle ci sur l'épaule, ramenant ses cheveux en arrière a son tour.


"Fais toi plaisir."

Phrase qui aurait pu être aisément remplacée par un simple "D'accord", mais qui était bien plus ambigue ainsi, Ariane eut un divin sourire alors qu'elle se laissait masser par Alana, elle était sure que si elle ne lui avait pas posé cette question précise elle aurait ignoré ce qu'elle aurait dit et aurait commencé a la toucher, quelle adorable petite fille se dit la déesse tandis qu'elle écoutait les paroles d'Alana avec un sourire que celle ci ne pouvait pas voir, puisqu'elle était dans son dos. Inutile de la regarder pour ressentir sa foi, elle était Aphrodite après tout. Elle savait quand on croyait en elle. La boule grandit dans sa poitrine alors qu'elle lançait avec une voix plus sybilline

"Je vois...Je suis contente de faire ce rituel avec toi, Alana, tu es très dévouée, Aphrodite en sera sans aucun doute touchée."

Fit elle en souriant alors qu'elle se retournait d'un air espiègle vers Alana et passait a présent dans son dos, sa main courrant sur sa hanche, glissant sur son ventre vers son autre hanche

"Laisse moi m'occuper de ta chevelure."

Aphrodite passa dans le dos d'Alana et passa ses doigts dans ceux de la jeune femme.

Lorsqu'une déesse fait quelque chose sur cette terre, celà a toujours un grand impact. Quel que soit l'acte. En passant ses propres doigts dans les cheveux d'Alana, ceux ci recevaient la bénédiction d'Aphrodite sans même le savoir ils obtiendraient ce soir là un présent que nulle autre prétresse ne pourrait lui arracher par quelconque magie...

Lorsqu'Aphrodite eut fini elle passa quelques un de ses propres rubans dans les cheveux d'Alana avant de lancer


"J'ai terminé. Viens avec moi. Nous allons nous préparer pour la cérémonie."

Fit elle en guidant Alana vers l'exterieur de l'eau, les bracelets d'or d'Ariane tintinabulant alors que celle ci avait a présent une vue dégagée sur un posterieur aux proportion parfaites et hypnotique, du genre dont on ne peut se détacher le regard. Une fois sorti des eaux, Ariane utilisa un des grands draps des thermes pour se sécher avant de lancer a Alana

"La première étape de la cérémonie consiste a répendre cette huile sur nos corps. Je te laisse t'en charger, je m'occuperais de toi après. N'hésite pas a en mettre...Partout."

Fit elle alors qu'elle laissait tomber sa serviette

-Hj-La coiffure qu'Aphrodite a fait a Alana est parfaite, elle va parfaitement avec elle, je te laisse la décrire, mais ce n'est pas tout je te révelerais les détails de la bénédiction plus tard dans le sujet :)-hj-

http://www.tourdejeu.net/annu/fichejeu.php?id=7595
N'oubliez pas de voter pour notre forum tous les 2 jours sur Tour de jeu si vous voulez que nous soyons connus rapidement!

Alana

Invité

  • Messages:
Ariane avait dit "Oui", au plus grand bonheur d'Alana, qui ne le se fit pas redire deux fois. Elle se "fit plaisir", du moins dans les limites du raisonnable, puisque sa consoeur lui avait donné son accord et si les endroits touchés par les doigts d'Alana restaient politiquement correctes, ses caresses en elles-mêmes n'avaient plus rien de chaste et de mesuré. En effet, la prêtresse rousse, à peine la déité déguisée avait-elle laissé supposer qu'elle serait prête à supporter quelques petites digressions d'Alana s'était serrée dans son dos, passant les paumes chaudes de ses mains sur le ventre et la taille d'Ariane, ressentant le vif désir de s'emparer de sa poitrine, de faire du bien à ce corps et cette femme qui la tentait depuis qu'elle était entrée dans son champ de vision. Les cuisses, les épaules, les bras... Toutes les zones qu'Alana pouvait toucher sans prendre le risque de se montrer impudente étaient la cible de ses doigts et caresses. Et le discours qu'elle tint au sujet d'Aphrodite, entièrement sincère et parfait reflet de ce qu'elle avait pu ressentir depuis le début de ses années de servitude à la grande Déesse n'altérèrent en rien le désir qu'avait la rouquine de posséder sa consoeur. Néanmoins, au delà du plaisir charnel, Alana voulait faire passer un moment mémorable à Ariane. Elle voulait la flatter, lui dire combien elle la trouvait belle et attirante, à quel point sa peau était douce et délicate et comme son sourire pourrait presque éclipser le soleil lui-même... La seule dont le sourire l'éclipsait vraiment étant Aphrodite.
La rouquine rassemblait son courage, à la recherche d'un souffle suffisant pour faire à Ariane tous ces compliments, sa tentative se vit échouer avant même qu'elle n'ait pu la tenter. Alana n'en tint pas rigueur à Ariane, l'aurait-elle pu de toutes façons?, et lui adressa un sourire reconnaissant pour ses paroles de réconfort. Mieux, elle se sentit frissonner au passage de la main de sa si belle comparse sur ses formes, qui perdaient tous leurs attraits en sa seule présence.


"Fais toi plaisir."

Un prêté pour un rendu.

"J'ignore si Aphrodite sera touchée par ma dévotion, puisque je ne suis qu'une prêtresse parmi d'autres, mais je suis certaine qu'elle sait, de par son omniscience, que ma dévotion pour elle est sans limite, et que je ne vis que pour sa gloire et sa grandeur."

La prêtresse avait rarement connu des moments d'aussi intense félicité. Une prêtresse magnifique avait daigné s'occuper de ses cheveux et l'écoutait débiter son prosélytisme à la gloire de leur magnifique déesse. Alana avait des étoiles dans les yeux, et voyait mal comment ce moment aurait pu être plus magnifique. Elle sentait les doigts habiles d'Ariane aller et venir dans sa chevelure, l'emmêler, la tournicoter, la rehausser, l'embellir... Et, appréciant ces gestes, elle ferma les yeux pour mieux les savourer encore. Quand la coiffure fut terminée, et les rubans posés, Alana porta la main, avec délicatesse, pour essayer de se représenter ce que venait de lui faire Ariane et ne pu qu'afficher un sourire des plus rayonnant. Superbement bouclés, à l'anglaise, ils tombaient bien bas dans son dos et autour de sa tête, ceignant son front, une couronne nattée. C'était très simple comme coiffure, mais d'un goût sublime. C'est dans ce pseudo diadème qu'Ariane avait glissé les rubans, de sorte qu'ils cassent la couleur de feu des cheveux d'Alana, et qu'ils se subliment mutuellement.

"Merci Ariane, vraiment."

Ravie, elle suivit sa magnifique comparse hors de l'eau, sans détacher ses yeux de son corps si parfait, enviant chaque gouttelette d'eau s'attardant sur sa peau si onctueuse, ou mieux, fantasmant de les boire toutes à même la peau de la divine apparition. Le drap, absorbée qu'elle était par les courbes d'Ariane, atterrit sur la tête de la rouquine qui ne put s'empêcher de rougir de sa maladresse. Se sentant bien inexpérimentée face à Ariane, elle se sécha rapidement, ayant presque envie de rester dissimulée sous le drap jusqu'à la fin des temps. Pour quoi allait-elle la prendre à se laisser distraire et déstabiliser aussi facilement?
C'est donc les joues plus rouges qu'une Ferrari et les doigts moins assurés qu'à l'accoutumée qu'elle revint auprès d'Ariane. Elle ne su pas trop comment, et du reste elle s'en moquait complètement, mais ses mains se retrouvèrent enduites d'huile. Prenant la prêtresse brune par l'avant-bras avec douceur, elle l'invita à s'agenouiller près du bassin alors qu'elle-même prenait place à son côté.
Commença alors un autre instant de sensualité pure pour Alana. Ses gestes minutieux, calculés, doux et tendres sur la peau de lait d'Ariane. Ses doigts se faisaient chefs d'orchestres le temps d'un instant pour le concerto de sensations qu'ils essayaient de guider. Elle commença par s'occuper des parties du corps d'Ariane qui lui posaient le moins de "problèmes". Aussi, ses bras se retrouvèrent vite enduits d'huile, sa nuque moins, sa taille encore moins... Et Alana ne termina le buste que par sa poitrine. Là, elle prit le temps de prendre le temps. Si elle ne jouait pas avec les seins d'Ariane à proprement parler, elle les caressa longuement avec sensualité, de la petite vallée qui les séparait aux pointes de ces seins qui lui donnaient tellement envie d'y porter la bouche. Comme hypnotisée par ses respirations, qui faisaient se soulever et descendre ces monts magnifiques, Alana perdit toute notion du temps. Ce n'est qu'en repassant une troisième fois ses mains sur eux qu'elle se rendit compte de sa bévue et, si elle s'efforça de garder un tant soit peu de dignité, ses joues s'empourprèrent. Gênée, elle se racla un peu la gorge.


"Voudrais-tu te lever s'il te plaît? Pour que je m'occupe du bas..."

Une phrase simple, pourtant chargée de promesses.

Aphrodite

Avatar d'Aphrodite

Comme on pouvait s'y attendre d'une prétresse d'Aphrodite. Inutile d'être génée par ce qu'elles allaient faire, après tout, pour le moment on restait dans le service commun, la phrase "Ouah, ils ont l'air doux, je peux toucher ?" était surement la plus commune jamais prononcé dans ce temple au pied du mont olympe, aussi pourquoi s'offusquer ?Seul l'homme avait décidé que ces zones étaient taboues, après tout, n'étaient t'ils pas tous né nus comme des vers ? Les vetements n'étaient là que pour mettre en valeur le corps, pour le parer, et non pas pour le cacher, voilà pourquoi les costumes des prétresses étaient si suggestifs, et elles savaient l'être sans pour autant trop en montrer. L'avantage de cette pudeur, c'est qu'avec eux l'acte prenait un  tout autre sens, celui de la découverte de l'autre, de l'effeuillage, long et sensuel faisant bruler le désir chez les deux êtres de voir celui ci se découvrir. Les vetements n'étaient peut être rien, mais après tout, si on pouvait voir a l'avance ce qu'on aurait, quel était le plaisir d'acheter? La pudeur humaine faisait également parti de l'amour, et de la danse nuptiale de l'amour unissant deux ètres, la romance, autre affiliation d'Aphrodite et celle ci sachant très bien que celui ci était une des rentrée de pouvoir les plus conséquente que celle ci pouvait avoir.

Alors qu'elle lui tressait les cheveux elle put sentir très distinctement Alana se coller dans son dos, ses jambes se frotter contre les siennes tandis que sa poitrine se compressait contre le dos, son souffle arrivant sur sa nuque, prenant bien soin de se faire halletant pour faire monter le désir en elle...Elle savait parfaitement tout ce qu'elle lui disait, et c'est pour ça qu'elle lui avait fait ce don...Un don que nul ne pourrait défaire et nul ne pourrait surpasser...Un don de la déesse créatrice elle même. Lorsqu'elle vit les anglaises Aphrodite se dit qu'elle avait un peu abusé, mais alana ne sembla pas se demander comment elle avait pu les lui faire sans un fer a friser. Mais après tout, les prétresses d'Aphrodite étaient toutes un peu magiciennes, et celà pouvait clairement passer pour une attention, Alana devant bien également avoir des pouvoirs elle aussi...Pour le moment elle avait ensorceler Alana par ses mouvements. Et ensorceler une prétresse d'Aphrodite était déjà un exploit en soi que seule Aphrodite pouvait réaliser. Elle était sure que, si elle pressait sur les bonnes cordes, Alana aurait pu renoncer a son immortalité pour elle, c'était dire a quel point elle était prête a tout...Elle la tenait entre ses griffes...Mais elle n'aurait rien a craindre. Car seules les infidèles subissent le courroux divin. Elle était surement loin d'être dans ce cas là.

Doucement elle sentit Alana reprendre le dessus après un bref passage a blanc, la tenant par le bras et lui demandant de se mettre a genoux, ce qu'elle fit sans faire d'histoire. Les mains d'Alana se mirent alors a s'occuper d'elle avant de devenir un temps soit peu explicites, les seins d'Ariane étaient larges et lourd, et la fine main d'Alana ne suffisait pas a les prendre entièrement, aussi passait elle, repassait t'elle, grapillait comme elle le pouvait...Son corps devint bientôt reluisant alors que la déesse poussait un faible soupir d'excitation suite a ce traitement, tirant Alana de sa reverie. Sans complexe, Ariane se leva et posa les mains sur ses hanches, laissant a présent Alana voir sa compagne dans son intégralité a la lueur des torches, de bonnes hanches solides ainsi qu'un fin duvet noir au dessus de son intimitié...Ariane plongea les mains dans l'amphore.


"Nous irons plus vite a deux, tu ne crois pas ?"

Fit elle alors qu'elle s'occupait de faire le haut d'Alana, la Déesse passa le long de ses épaules pour descendre le long de ses bras, les enduisant avec attention puis, enserrant sa cadette avec attention, elle lui passa dans le dos, collant sa poitrine contre la sienne, répendant l'huile de son propre corps sur celui d'Alana, leur deux poitrine compréssées ballotant au fur et a mesure du processus. Par la suite elle parcourus de ses mains le bas des reins d'Alana, attendant qu'elle fasse pareil avant de la laisser s'occuper de ses jambes pour finalement s'occuper des siennes. Finalement, Ariane lança a Alana alors qu'elle était agenouillée devant elle, son regard en face de son intimité

"A présent que nous sommes toutes les deux huilée, n'as tu pas une petite idée de ce que deux superbes femmes au corps enduis d'huiles doivent faire pour accomplir un rituel de la déesse de l'amour?"

Lui sussura t'elle...Il était temps de prendre des initiatives, Alors qu'elle prenait un sourire espiègle, elle enclencha les hostilités en inserrant délicatement son index dans l'intimité d'Alana

"Aucune idée ?"

Fit elle, prenant bien soin de la torturer avant de donner le signal de départ...Elle approcha sa bouche de son entrejambe et s'y calla, se mettant a lécher celle de la rousse tandis qu'elle fermait les yeux

"Mmmh...

http://www.tourdejeu.net/annu/fichejeu.php?id=7595
N'oubliez pas de voter pour notre forum tous les 2 jours sur Tour de jeu si vous voulez que nous soyons connus rapidement!

Alana

Invité

  • Messages:

Re : Qui a dit que les miracles n'existaient pas? (Aphrodite)

Réponse 10 mercredi 12 mai 2010, 15:55:12

[C’est très beau les anglaises :D Je me sens obligée de te faire un paragraphe sur le sujet ^^]

L’accord des coiffures, parures et autres accessoires de beauté des prêtresses étaient toujours impeccables. C’étaient, généralement, des femmes coquettes qui aimaient se faire belles. Pourquoi ? Pour séduire, naturellement. Plus elles étaient belles, séduisantes et désirables et plus elles pouvaient, de fil en aiguille à terme, envoyer de l’énergie à leur déesse. En cela, elles possédaient certains talents. Se faire de jolies boucles bien rondes, qui donnaient une ondulation naturelle au cheveu pour le laisser retomber en cascade sur des épaules nues en faisait partie. Du moins, Alana s’en faisait fréquemment. Nul besoin de fer à lisser, il suffisait d’humidifier son doigt et d’y enrouler une petite mèche de cheveux. Généralement, à la place du doigt, on prenait un morceau chaud de métal. Mais la prêtresse rousse avait un cheveux relativement souple et malléable, le doigt suffisait. Doigt, merveilleuse évolution de la nature qui rendait l’Homme, ainsi que son pouce préhensile, capable de merveilles. Inutile de dresser la liste de ces merveilles, les esprits imaginatifs sauront tout de suite ce qu’une prêtresse aussi lubrique que peut l’être la rouquine peut avoir en tête…

L’instant se déroulait à la perfection. Ariane semblait réceptive, voire même plus, aux caresses que lui prodiguait la rouquine. Rouquine qui ne manquait pas de lorgner de temps en temps sur le visage de la déité déguisée afin de s’assurer qu’elle ne s’ennuyait pas d’une part, puisqu’il fallait avouer qu’Alana prenait grandement son temps pour enduire son buste d’huile, mais aussi et surtout qu’elle appréciait bien d’avoir les mains de cette dernière sur sa poitrine et qu’elle ne s’en offusquait pas. Si elle doutait un peu, le soupir que poussa la prêtresse la rassura. Il n’était ni de l’ordre de ceux que pousse une personne blasée qui trouve que le temps ne passe pas, ni de ceux que pousse une personne agacée qui a hâte de voir quelque chose se terminer.
Ce beau corps lui fila alors des mains, à sa propre demande, afin que, du buste et de la taille, elle passe aux hanches ainsi qu’aux jambes. Hanches, du reste, qu’Ariane avait de sublimes, comme le reste de sa physionomie. Larges et ultra féminines, elles exprimaient, aux yeux de la prêtresse, la femme à l’état pur, la sensualité d’une femme d’expérience et les plaisirs d’une chair dont on pouvait s’emparer, serrer, tâter, cajoler, caresser… A loisir. Des hanches de reproductrice. Elle se demandait si Ariane avait déjà eu des enfants… C’était toujours délicat à savoir sans poser directement la question, ce qu’Alana n’aurait jamais fait, puisque les prêtresse avait un don qui faisait disparaître de leurs corps toutes traces indésirables. Les vergetures et autres cicatrices qui auraient pu survenir après une grossesse étaient donc « gommées » pour mieux révéler la beauté du corps des mères et en cacher les défauts. Et autant qu’elle puisse en juger, ledit corps d’Ariane n’en avait aucun, de défaut.
La prêtresse rousse se releva lentement à la suggestion d’Ariane, hochant doucement la tête. Certes elles iraient plus vite, mais elle ignorait qu’elles étaient pressées. Peut-être s’était-elle fourvoyée et qu’Ariane s’ennuyait finalement. Cette pensée déchira le cœur de la prêtresse. Elle se sentait misérable d’abuser ainsi du temps de sa si belle comparse. Ses épaules s’affaissèrent légèrement, son regard tomba sur le sol, pour ne pas tarder à être voilé par les paupières d’Alana lorsque son homologue se mit à enduire son corps d’huile. Ce contact, qu’elle avait pourtant pratiqué sur Ariane peut auparavant, lui faisait au moins autant d’effet, si ça n’était pas plus, quand c’était à la magnifique brune de s’occuper d’elle que quand elle-même avait des attentions pour la pseudo-Ariane. Elle avait, du reste, toujours du mal à croire qu’une prêtresse d’un ordre supérieur au sien puisse faire ça avec elle. Elle s’en sentait flattée et ravie, et finalement elle laissa tomber ses inquiétudes et sa pudeur. Elle aurait tout le temps de se remettre de cet instant, autant en profiter au maximum.
Les mains de la rousse parcoururent de nouveau le corps sculptural d’Ariane, réuniformisant l’huile qu’elle avait déjà étalée sur elle, et se posèrent sur ses hanches, Alana attirant le bassin de la prêtresse brune contre le sien. Son front vint se poser sur celui d’Ariane alors que ses mains passaient, à son exemple, dans ses reins et, après lui avoir remonté le long du dos en fines caresses, descendirent huiler les courbures de ses fesses. Et puis se fut au tour d’Alana que de s’ôter des mains de la Déesse. Les siennes se posèrent sur les cuisses d’Ariane et descendirent lentement jusqu’aux chevilles de cette dernière alors que la rouquine se baissait. Elle enduisit donc la totalité du corps de sa comparse, sans oublier le haut de son intimité, sur lequel elle déposa un petit baiser, en passant. Elle se redressa ensuite, sans se lasser de parcourir le derme et épiderme de sa compagne du bout des doigts.
Ce fut ensuite son tour de voir ses jambes huilées. A la suite de ça, la rouquine eut l’impression que tout s’enchaînait… Elle commença par ne pas répondre à la question d’Ariane, dont la voix semblait irréelle, presque mystique à cet instant. Et puis, ce fut le coup de feu. Ariane glissa un doigt en elle et son cœur se mit d’emblée à battre plus fort. Elle ferma les yeux, inspirant l’air tranquillement.


« Si, j’ai bien une idée… »

S’entendit-elle répondre. Une idée qu’elle avait eue à peine l’avait-elle vue, elle et son corps si parfait, son visage doux et avenant. La Déesse en corps d’emprunt semblait avoir la même puisque son intimité, déjà soignée par l’un de ses doigts, se retrouva bientôt la cible des attentions de la langue et de la bouche de cette femme si désirable. Alana rejeta doucement sa tête en arrière, les yeux fermés et la bouche entrouverte. C’était une si douce sensation…
Avec douceur, les mains de la rouquine se glissèrent dans les cheveux sombres de sa comparse, descendant dans sa nuque pour qu’au moins, même si elle ne stimulait pas son désir comme elle le faisait pour elle, ces petites caresses et marques d’attention lui montrent d’une part qu’elle adorait ça, mais d’autre part qu’elle ne l’oubliait pas, loin de la considérer comme un objet uniquement sexuel (ce qu’elle songeait de tous ses partenaires jusqu’alors), mais qu’elle l’importait vraiment. Elle espérait faire passer tout cela par quelques gestes emprunts d’une tendresse qu’elle ne s’était jamais sentie éprouver jusqu’alors.
Elle aurait voulu avoir le monopole de l’initiative pour cette fois et qu’Ariane lui laisse l’occasion de dépasser sa réserve pour lui permettre de déclencher les hostilités. Mais le début importait peu en réalité. Tout ce qui comptait, c’était que les deux parties de ce duo trouvent leur compte et soient satisfaites de ce moment.

Aphrodite

Avatar d'Aphrodite

Re : Qui a dit que les miracles n'existaient pas? (Aphrodite)

Réponse 11 jeudi 23 septembre 2010, 22:06:51

Déjà Alana profitait immensément du don qu'elle lui faisait. Après tout ce n'était pas tous les jours qu'une déesse descendait en personne sur terre pour faire prendre son pied a une mortelle. Bien sur, elle pouvait lui faire connaître des sommets absolument inouïs en quelques secondes simplement en laissant sa quintessence divine transparaître de son enveloppe charnelle. Alana aurait alors l'impression d'entrer dans un seul et grand orgasme rien qu'en la voyant. Mais il était bien plus amusant de le faire au niveau de cette humaine. Sinon le jeu de séduction ne servait plus a rien et il eut été trop facile de faire ce qu'elle voulait avec elle...Mais néanmoins elle savait qu'une simple humaine normale ne satisferait pas Alana, une prétresse d'Aphrodite le pourrais, elle allait viser la catégorie au dessus. Cette nuit devait être inédite après tout, si elle était capable de se procurer autant de plaisir par une prétresse quelconque, quel interêt?

Les coups de langues que donnaient Aphrodite a Alana lui envoyèrent plusieurs déflagrations de plaisir sur tout le corps, le faisait de manière absolument parfaite puis Alana eut l'impression que la langue d'Ariane se démultipliait tout autant que son plaisir. Bientôt celui ci finirait par lui sapper les jambes...Et a ce moment là...La brune sourit d'un air malicieux.


"Laisse toi porter par mon étreinte, belle Alana, et je te ferais connaître une nuit brulante telle que jamais tu n'en connaîtra de ta vie."

Elle remonta pour enlasser celle ci alors qu'elle passait ses mains sur la peau délicieusement huilée de sa pretresse, ses caresses semblaient être suivies de remanants donnant l'impression a Alana qu'elles se démultipliaient, leurs corps se frottaient ensemble, leur poitrines se touchaient et gigotaient les lèvres d'Ariane rejoignirent celles de sa prétresses tandis qu'une de ses jambes se frottait contre l'entrejambe d'Ariane et que finalement la main de la déesse pris celle de sa prétresse pour la poser sur sa poitrine.

"Savoure cette nuit, et prend tout ce que tu désire, je suis a toi...Pour ce soir et pour ce soir seulement..."

Lança la brune en souriant, Alana ne comprendrais que plus tard le sens de ses mots

http://www.tourdejeu.net/annu/fichejeu.php?id=7595
N'oubliez pas de voter pour notre forum tous les 2 jours sur Tour de jeu si vous voulez que nous soyons connus rapidement!


Répondre
Tags :