Une visite ? (Pv Eleindra)

Le magasin de Floria n'avait pas grand chose à voir avec les grands magasins d'armes, mais on pouviat trouver de tout. La façade se trouve dans l'angle de deux voies piétonnes, autant dire que ça avait le mérite d'attirer l'oeil, combien de personnes regardent les magasins aux angles de rues davantage que les magasin alignés et semblant sans fin.

Une jolie sonnette se mit à jouer son air, cela ressemblait à la musique que l'on trouve dans les montres à goussets, laissant ainsi le client le droit d'observer des étagères où se trouvait divers armes, protégées par une vitre, apparemment en verre, puis dans un angle on pouvait voir un bureau avec des munitions en exposition, ainsi que quelque armes blanches.

Sur la droit au fond on pouvait voir deux escalier, l'un montant et l'autre descendant, c'est par cette dernière que Floria monta, avec le casque protégeant les oreilles autour du cou et un colt qu'elle démontait en marchant, ne perdant aucune pièces, montrant son professionnalisme. Elle portait une robe violette. La magasinière regarda le client ou plutôt la cliente avec un sourire de bienvenue.

- Bonjour mademoiselle puis-je vous êtres utiles en quoi que se soit ?

En matière d’armes, Eleindra était toujours à l’affût des nouveautés. Elle écumait tous les revendeurs du marché noir. Depuis peu, elle avait entendu une rumeur sur une armurerie. Celle-ci se trouvait au niveau des commerces en pleine ville. C’était donc un endroit légal. Mais peut-être y avait il de quoi satisfaire la tueuse.

En général il faut un permis pour acheter dans ce genre de magasin et le permis ne s’obtient qu’avec des papiers d’identités en règle. Le souci d’Eleindra était qu’elle n’avait pas de papiers. Elle s’en fit donc faire faire par un de ses contacts. Ils étaient parfait puisque fait à partir de vrais, c’est fou ce que l’ont peut accomplir en donnant quelques pots-de-vin.

Elle se rendit donc à l’adresse qu’on lui avait donné. Elle portait un chemisier blanc avec une jupe et des escarpins noirs. Madame tout le monde en somme. L’établissement était visible de loin et avait une certaine classe. Elle entra en faisant tinter la sonnette qui annonçait sa venue. Elle balaya des yeux la salle afin d’avoir un aperçu de ce qui était vendu là. Autour d’elle, bien disposé dans une vitrine, de nombreuses armes.

Elle fut interrompue dans sa contemplation, par l’arriver d’une vendeuse tout sourire.

- Bonjour mademoiselle puis-je vous êtres utiles en quoi que se soit ?

Eleindra lui rendit son sourire.

- Bonjour, je suis venue voir ce que vous proposiez ici. J’aimerais trouver un bon semi-automatique. Quelque chose de petit, léger et solide à la fois. Auriez vous quelques choses d’intéressant ?

Elle omis de préciser l’utilisation dont allait faire l’objet cette arme. Pourtant c’est un renseignement précieux lorsque l’on achète ce genre de chose.

Fliora se rendit vite compte que la personne en face d'elle n'était en rien un amateur, les professionnel avaient eut aussi tendance à demander des flingues sans dirent leurs utilité.  Elle n'était pas dupes au point de croire que cette demoiselle est en possession d'une vraie carte d'identité et donc d'un certains point de vue son permis de port d'arme n'était pas non plus en règle, mais pour Floria cela n'avait guère d'importance. Aussi elle déposa les pièces du colts sur son bureau et farfouilla les archives, elle trouva divers armes, mais elle devait avant tous estimer l'utilisation de l'arme et combien la demoiselle était prête à y mettre.

- Cela va dépendre de bien  des choses, quand j'ai un client je m'arrange toujours pour qu'il ai ce qu'il désire mais avant tout vous devrez répondre à des questions dont certaines sont assez indiscrète.

Elle attendit un signe éventuel trahissant une possible agression, mais rien, alors elle continua son investigation.

- D'abord il faudrait que vous me disiez si vous être droitière ou gauchère, ensuite si vous avez plus de trois mois de pratique pour ce genre de petit joujou, quel en sera l'utilisation, le nombre de balles que vous voulez dans le chargeur, quel type de balles et si vous comptez le customiser derrière ou non. Avec ces bases je pourrais vous trouver divers modèles qui vous iront, à condition que les réponse soient franches.

Toute ces questions visaient à estimer la psychologie de la personne et voir si lui passer un flingue serait dangereux, car elle tenait à ce que sa boutique ne ferme pas à cause d'un attardé qui aurait tuer une personne avec l'un de ces flingues à elle.

La vendeuse prit le temps d’aller chercher du matériel dans sa remise avant de commencer à lui parler. La tueuse, regarda avec un intérêt modéré les petits bijoux. La vendeuse prit alors la parole. Eleindra écoutait attentivement les explications et demandes de la marchande. Certains mots restèrent plus longtemps gravés dans son esprit. Notamment nombre et type de balles, mine de rien cela donne un précieux indice quant à l’utilisation. Les questions étaient précises et justifiées. La demoiselle savait de quoi elle parlait. Normal, c’est son métier, non ? Eleindra s’attendait à ce type d’interrogatoire. Elle répondrait en toute sincérité.

- Bien sur, je comprends tout à fait ! J’ai une formation depuis l’age de 15 ans et je suis droitière. Voyez vous, je vis depuis un moment à Seikusu, je ne sais pas si c’est votre cas mais c’est une ville particulièrement mal famée. J’ai eut de nombreuses occasions de me faire braquer, violer ou même tuer. Si je n’avais pas eut jusqu’ici une arme pour me défendre je ne serais pas ici devant vous. Pour le type d’arme, je pensais à un 9 mm et un chargeur de 8 balles. Je n’ai pas pour but de faire un massacre. Aucune customisation.

La customisation était à proscrire dans son cas. Personnaliser son arme pouvait être néfaste pour Eleindra. Si par malheur elle perdait son semi-automatique, c’était un indice pour les autorités…impensable. Pourtant elle n’aurait sûrement pas été contre un truc bien kitch.
Eleindra se permit d’ajouter une chose pourtant non demandée.

- Et bien entendu je n’ai aucun casier judiciaire. Une autre question ?

Pendant tout l’entretient, la tueuse avait gardé un ton assez neutre et posé. Un léger sourire sur ses lèvres. Elle avait en temps normal un caractère assez fantasque mais dans ce genre de situation elle savait maîtriser son attitude. Avoir l’air d’une fofolle pourrait lui nuire alors qu’elle était loin de l’être.

Floria prit note de tout les commentaires de la personne y comprit l'histoire de son casier judiciaire, elle en perçut aucun signe d'un cinglé à la gâchette facile, par contre ce que Eleindra ne savait pas c'est que la vendeuse pouvait aisément faire un carnage avec la commande de la demoiselle. Aussi fit-elle une petite remarque.

- Ici le casier ne compte que si un flic passe, qui vous dis que je n'ai pas fait un aller retour par la prison ? Rien. Attendez ici, je vais voir dans la réserve, je crois avoir ce qu'il vous faut.

Floria partie derrière une porte et laissa un moment Eleindra toute seule, de toute façon, cette dernière ne pouvait que regarder les armes en vitrine et il est déconseillé de piquer une armes démonté, qui sait ce que la vendeuse pourrait faire. Ainsi la demoiselle dut attendre cinq longue minutes avant de voir Floria revenir avec un magnifique Berreta 92F, mais la crosse semblait modifié et le canon était plus court.

- C'est un des tout premier modèle de ce type d'arme, le moderne est plus long, possède plus de balles dans le chargeur, mais perd énormément et en précision, sans compter qu'avec celui là on l'a beaucoup plus en main du fait que la matière de la crosse soit différente. Point important, il ne fait que 450 gramme sans les balles, en parlant de ces dernier, je vais vous mettre des 9 mm Parabellum, c'est ce qui se vend le plus et qui encrasse le moins ce petit joujou.

Floria sortie le chargeur, vérifia l'état de chaque pièce une nouvelle fois et le chargea.

- Je présume que vous voulez l'essayer ? Si c'est le cas suivez moi.

Floria avait l'intention de la faire descendre au sous-sol, là où il y avait un espace réservé aux tirs, il y avait pour tout type d'arme, du revolvers au fusil de précision. Bien sur elle laissera la demoiselle essayer le Beretta, mais, elle avait sous sa robe un magnum au cas où le demoiselle voudrait se mettre à la chasse à l'homme ou plutôt dans ce cas là, à la chasse à la femme

- HJ - Désolée suis lente à répondre et c’est un peu court - HJ -

Eleindra fut surprise du commentaire sur le cassier judiciaire. Dans une boutique normal c’est l’une des premières questions qu’on pose. Elle eut un petit sourire. La vendeuse s’excusa et partit dans sa réserve chercher une arme qui pourrait convenir aux exigences de sa cliente.

Eleindra vit revenir la vendeuse avec une arme qu’elle reconnu de suite. Même si le modèle était modifié, il gardait néanmoins les caractéristiques du Berreta. Elle eut une description détaillée de l’arme qui convenait parfaitement à ce qu’Eleindra avait demandé. La vendeuse vérifia et chargea l’arme et proposa à Eleindra de venir l’essayer. La tueuse avait bien vue la demoiselle sortir des escaliers avec un casque anti-bruit sur les épaules. Elle avait donc conclut qu’il y a avait de quoi essayer les armes.

Eleindra n’essayait plus les armes de ses revendeurs, ils se connaissaient suffisamment bien pour savoir ce qu’ils attendaient l’un de l’autre. Mais ici c’était différent, elle ne pouvait se permettre de repartir avec un soi-disant bijou et finalement se retrouver avec une vulgaire pierre mal taillée. En même temps elle devait faire attention. Si avec ses vendeurs habituels montrer son habilité ne posait pas trop de problème, faire la même chose dans un magasin honnête revenait à dévoiler qu’elle savait faire autre chose que se défendre. Elle devait faire attention à ça.

- Avec plaisir, je vous suis.

Eleindra se montrait amicale. Pourquoi montrait elle de l’hostilité envers la vendeuse ? Ce serait stupide et dangereux. Et puis Eleindra n’attaque pas comme ça, par plaisir. Si elle tue c’est par obligation « professionnel » ou pour se défendre.

Ainsi Floria prit le soins de l'amener aux stands de tir et laissa la cliente tester autant de fois que possible le flingue, la tueuse vit tous de même une chose qui la titilla, le corps de Eleindra semblait vouloir se brider, entrainant une très légère différence dans sa manière de viser, se positionner, cela gêna Floria, elle était la mieux placé pour savoir qu'une personne qui se bride lors des tests ne peut en aucun cas voir si l'arme le convient parfaitement ou non.

Les tests avaient au moins prouvés que l''arme était de très bonne facture, sans doute la meilleures que la demoiselle puisse trouver. Elle attendit donc qu'elle arrête de tirer, il restait trois balles dans le Berreta, aussi elle choisit e moment de tester les réflexes de la cliente.

- Mademoiselle vous savez que vous pouvez vous relâcher ...

Elle dégaina son magnum et se plaça dernière elle le canon sur l'arrière du crâne de Eleindra, la pauvre n'avait rien pu faire.

- je suis muette comme une tombe en se qui concerne mes clients et leurs habbileté aux tirs.

Elle  recula le flingue et le posa sur une table.

- J'ai fait partie de la Légions étrangère, aussi il m'a été facile de voir que vous vous reteniez et ce n'est pas idéale pour savoir profiter d'un si bon Berreta. Laissez moi voir vos talents et je considèrerait que vous m'avez payez

restait à savoir si Floria en vienne à l'agresser, elle était toujours amusée de voir de bon tireurs et n'hésitait pas un seconde à les défier en duel.

Eleindra fut conduite au sous-sol où Floria lui laissa tout loisir de tester le Barreta. Cependant elle dévia toutes les balles. Elle tira cinq fois. Si on regardait bien les points laissés par les marques de balles formaient une sorte de pentacle.

Et puis Eleindra senti le canon d’une arme sur sa l’arrière de sa tête. Allons bon, les réflexes d’Eleindra venaient d’être mit à mal. La vendeuse lui expliqua qu’elle devait lui montrer ses capacités réelles. Alors la tueuse fit ce qu’elle avait l’habitude de faire dans ce genre de situation. Rire. Mais pas un rire moqueur, non, mais plus un rire de soulagement et de contentement.

- Ainsi donc vous voulez voir de quoi je suis capable ? Soit ! Je vais vous montrer.

Lorsqu’on lui lançait un défi, Eleindra avait tendance à les relever, quitte à s’en mordre les doigts plus tard. La jeune femme arqua les sourcils, leva son arme et fit parler la poudre par trois fois. Elle se retourna et posa le Berreta à coté du Magnum laissant ainsi pleine vue sur la cible. La jeune femme pourrait regarder autant qu’elle voudrait, il n’y avait toujours que cinq marques.

- Etes vous autant satisfaite par ce que vous venez de voir que je le suis de votre arme ?

La tueuse était amusée, la jeune femme n’était pas ce qu’elle semblait vouloir montrer au grand public. Du moins elle n’était pas une simple vendeuse, on ne menace pas les clients avec un Magnum, ça fait désordre. Malgré tout Eleindra ne s’était pas offusquée, elle aurait pu, mais le caractère de son vis-à-vis lui plaisait. Quelqu’un avec qui elle pouvait jouer et rivaliser avait toujours eut les bonnes faveurs de la demoiselle.

Eleindra releva un pan de sa jupe et détacha le harnais qui servait à maintenir son arme en place.

- Il est trop grand dorénavant, en avez-vous un pour aller avec le Berreta ?