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Fée à vendre [Bleiz]

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Herzeleid

Fée à vendre [Bleiz]

dimanche 17 janvier 2010, 20:49:42

"Continuons, chers amis, cette vente exceptionnelle ! Nous entamons les enchères avec un nouveau groupe de belles plantes qui ne demandent qu'à être cueillies, mesdames et messieurs !"

Heureusement qu'elle avait tenue à faire partie de ce bouquet. La fée était de loin la fleur qui avait la meilleure mine. Ses compagnes esclaves étaient toutes presque fanées. Les marchands d'esclaves qui assuraient la vente, peu scrupuleux, avaient le très utile talent d'être d'excellents maquilleurs. Il en fallait parfois peu pour qu'une marchandise paraisse beaucoup mieux. Trente minutes avant le début de la vente, on leur avait strictement ordonné de se tenir bien droite, pour faire ressortir taille et poitrine, et donner fière allure, et elles avaient dû boire énormément d'eau pour éclaircir le teint... Les nombreux bleus sur leurs corps avaient été soignés superficiellement à l'aide de la magie... On les avait toutes mises dans un même bain, pour se laver mutuellement, et elles s'étaient toutes soigneusement recoiffées...
Il y avait quand même quelque chose qui ne changeait pas quoi qu'il arrive, c'était le regard que chacune de ces esclaves lançait au public. Aucun maintien ou maquillage ne pouvait changer cet air de soumission totale. Herzeleid s'efforçait d'effacer cette étincelle qui avait disparu de chaque œil sur l'estrade, et elle y arrivait plutôt bien.
Ce jour-là, son caractère n'avait rien de dominant ou d'imposant : la Fée était aujourd'hui réservée et calme, totalement incompatible avec son important statut. En sortant de sa fleur ce jour-là, elle n'avait cessé de se répéter qu'elle portait un poids beaucoup trop lourd sur ses épaules. Son cruel manque de confiance lui perçait l'esprit comme un million de fines aiguilles. Elle avait quand même réussi à se faire passer pour une simple humaine, sa nature de fée ne se voyait pas. Elle n'avait pas tardé à se faire repérer par une troupe de marchands, et à se retrouver dans une cage au milieu de quelques autres gamines tout aussi perdues. Pour finir sur l'estrade.

La jeune femme se retrouvait en plein milieu de l'estrade de bois sale et terne. En tournant la tête -baissé, bien sûr- vers la droite, elle pouvait voir deux terranides jumelles sur le point d'éclater en sanglots. Sur sa gauche, trois petites humaines d'une dizaine de printemps, un peu sonnées. Elle était bel et bien la mieux portante, car la plus fraîchement capturée. Les autres étaient amaigries, les traits tirés, et transportaient sur leurs passage une odeur de renfermée.


"Allons, messieurs dames, prenez votre temps ! Posez votre œil expert sur nos jolies jeunes esclaves, toutes fraîchement capturées de ce matin ! Je suis persuadé qu'une d'elle saura vous plaire !"

Herzeleid replaça discrètement une mèche de cheveu derrière son oreille, tout en fronçant moins discrètement les sourcils en entendant le mensonge du vendeur. Quelques offres commençaient à s'accumuler du côté des nobles, et apparemment, le petit jeu des marchands marchait bien : les gamines à l'air désespéré subissaient les offres, et se laissaient docilement imprimer un prix sur le visage. Les enchères tournèrent longtemps du côté des deux jumelles, vendues en premières, pour suivre par une minuscule humaine rousse tremblotante, et cela dura l'après-midi entière.

La Gardienne observa le soleil, jugea rapidement qu'il était dés à présent sept heures du soir. Dans une heure, la vente se terminerait, et il ne restait maintenant qu'elle, et trois autres filles derrière, blondes comme les blés. Si elle n'avait pas été encore vendue, c'était parce qu'apparemment, son regard était un peu trop affirmé pour être désirable pour ces nobles libidineux... c'était ce que le vendeur lui avait dit, mais elle n'y pouvait pas grand-chose, si ce n'était baisser davantage la tête.

Bleiz

Humain(e)

Re : Fée à vendre [Bleiz]

Réponse 1 dimanche 17 janvier 2010, 21:30:59

La puanteur. Bleiz la sentait mais elle n'était pas physique, mais morale. La puanteur de la noblesse esclavagiste de nexus. Il ne supportait pas de voir ses nobles, si fières de leur rangs, s'abaisser à acheter des esclaves. à décider du destin d'êtres humains comme si leur naissance leur en donnait le droit. La place publique était l'endroit qui puait le plus. Il voyais ces nobles dépenser leurs argent pour s'acheter le droit de posséder dans tout les sens du terme, de pauvre jeunes filles arrachées à leur famille.

Il tomba soudainement devant une estrade ou un marchand tentait, apparemment sans succès la vente d'une jeune fille. Quand Bleiz observa cette jeune fille et fut fasciné. Sa beautée surnaturelle en était la cause oui, mais pas uniquement. Bleiz voyait dans son regard une certaine assurance. Une flemme qui était trop souvent éteinte dans les yeux des esclaves. Quand on voyait leur yeux, on savait que les libérer ne servait à rien car il ne partirai même pas. Mais elle, elle avait encore quelque chose.

Il fut navré de ne rien pouvoir faire puis soudain, il reconnus le marchand. C'était Seik. Ce vieux rat du désert. Bleiz le connaissait bien car il l'avait bien aidé dans ses magouilles par le passé. Et il avait quelques dettes envers lui. Bleiz ce doutait que les rumeurs sur sa mort avait du soulager le petit marchands. Il allait lui faire une belle surprise

- Salut seik!

- Bleiz??? Mais tu n'es pas m...

- Non désolé de te décevoir, mais ta plus grosse dette ne c'est pas fait enterrer dans le désert

-Ho mais qu'est ce que tu vas chercher? je suis un homme de parole.

-Bien sur ta parole vaut autant que celle de tout les marchands présent. Je suis donc venus pour que tu allège ta dette envers moi.

-Mais bien sur mon ami. que puis-je faire pour toi

Il désigna alors la belle fille du doigt

-Elle

Seik déglutit
-Elle ? mais tu n'y pense pas mon chere Bleiz. Elle vaut au moins le double de ma dette envers toi.

Vraiment ? Moi je pense que si je disais à la guilde des marchands ou est passé cette fameuse cargaison d'épices qu'ils ont perdus l'an dernier, je pourrai obtenir beaucoup plus.

Seik Fut livide. ce qui n'était pas évident vus le teint fortement allé qui le caractèrisait.

-c'est bon Bleiz tu as gagné. Au moins maintenant nous somme quittes.

à moitié mon grand. à moitié

Seik ne réagit pas mais libéra la jeune fille et lamena vers bleiz. Il tendis la main vers elle et lui dit

Viens avec moi.
Les gens pensent que Bleiz est dingue... Il a juste eu la malchance de débarquer dans un siècle qui ne lui correspondait pas. Sa place est sur un champs de bataille de l'antiquité à faire tournoyer sa hache ou dans une arène romaine à brandir son glaive devant d'autres gladiateurs comme lui.


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