1er jour a Seikusu, un peu de paperasse ca excite toujours...

  Comme a chaque fin de vacance s'ensuit tres logiquement la periode de la rentrée, les eleves heureux de se revoir sous un beau soleil d'été nous donnant ses derniers rayons, les pelouse en fleurs, les oiseaux qui gazouilles...Une bonne ambiance de rentrée ou les mecs se racontent leurs aventures de vacances et les filles comparent leur bronzage....Non sans dec faut arreter de lire les mangas !!....
  C'etait une journée de pluie en pleine hiver ( les vacances scolaires japonaise sont l'inverse des notres si je me rappel bien ), tout le monde tire la gueule les eleves en premier devant la reprise des cours et examens, les routes sont embouteillées et Shibiyo ne peut qu'arriver au lycée au pas de course entierement trempé faute de n'avoir pas pris un parapluie et que le petit genie ayant homologué les uniformes d'hiver ait legerement oublié le coté "hermetique" de l'affaire   -_-
 Enfin bon, il n'avais pas le choix et devais se rendre au lycée pour un entretien avec un responsable afin de valider son inscription et signer divers papier et autres formulaire pour pouvoir suivre des cours du soir en plus d'un eventuel metier annexe ( Shibiyo ayant bientot 20 ans, il a deja fini son cursus secondaire mais souhaiterais poursuivre son cursus de droit-eco dans l'une des classe preparatoire de ce prestigieu lycée qu'on lui a vivement recommandé )

C'est donc apres avoir franchis les grilles de l'etablissement qu'il se dirigea vers le batiment principal afin de trouver le bureau du directeur, surement un vieu crouton libidineu et dur d’oreille pensant plus a sa carriere et ses credits qu’au bon avenir de ses lycéens…L’endroit était plutôt moderne, spacieux et agreable a regarder. On y sentait une espece d’harmonie dans l’air bien differente de celle d’un batiment administratif normal, et meme sans la presence d’aucun eleve vu l’heure tardive et le fait que nous soyons la veille de la rentrée officielle, on imaginais bien le lieu remplie d’eleves souriants et vivants. Cependant cette atmosphere debordante d’amour et de beauté du genre « saint valentin » etonna legerement le jeune homme avant de ne plus s’en soucier et se mettre a chercher le bureau…Euh oui mais faut encore savoir ou il est u_u...
 C’est donc a moitié trempé, meme sa chemise blanche malgres la veste, ses cheveux collé a son visage dans les gouttes d’eau coule lentement encore le long de ses joues avant de tomber au sol dans une flaque déjà constitué. Ses meches plaquées devant ses yeux lui donnait l’air encore plus innocent qu’a la normal, bien que son visage ne trahissait aucune emotion particuliere…
«  Bon il va falloir que je demande mon chemin a defaut de passer une demi heure a frapper a chaque porte…pfff »

Hmmm ?

L'esprit d'Aphrodite s'eveilla alors qu'elle sentit un fort potentiel encore latent s'approcher d'un de ses avatars, plus particulièrement la directrice Shizuru qui s'occupait de gérer le lycée. L'admition au lycée pour les filles était principalement basé sur des critères de beautée et de carractère plus que sur celui des notes et de la réputation. Shibiyo remarquerait assez rapidement qu'il n'est entouré que de canons. Le problème pour les garçons qui essayent de s'inscrire également c'est que le critère de selection ne se fait pas forcement sur le muscle ou la beauté, certains étaient refoulés parce qu'ininteressants aux yeux de la déesse. Néanmoins il y avait pas mal de thon parmi les garçons. Ce qui interessait surtout Aphrodite chez un mâle n'était pas la beauté physique mais la frustration sexuelle. Le japon avait le taux de criminalité le plus bas au monde, mais peu de gens savaient ce que quelqu'un de désesperé pouvait déclancher. Dans le cas de Shibiyo il n'avait pas de soucis a se faire de se coté là, mais Aphrodite voyait bien des choses et ce qu'elle ressentit c'était l'esprit de Shibiyo comme une horloge bien huilée il allait là où il le voulait sans se soucier de la moralitée...Eventuellement si elle le tournait pour fonctionner en Seikusu il pourrait facilement faire une trentaine de conquètes lors de cette année scolaire, sinon plus. C'était interessant, il fallait qu'elle le teste néanmoins avant tout pour savoir si il serait capable d'utiliser au mieux cette force ou de gacher son potentiel.

Shizuru n'était là que pour l'informer de ce genre de choses. La plupart du temps la vie de cet avatar la désinteressait complètement. C'était un avatar des plus classiques. Crée dès sa naissance a 24 ans elle lui avait implémenté des souvenirs pour lui faire croire qu'elle était une femme serieuse et que c'était pour ça que son institut avait autant de succès, elle ignorait completement qu'elle était instrumentalisée et que Seikusu n'était rien de plus qu'une enorme orgie entre chaque cours. Elle avait fait ses études de façon normale, avait eu un petit ami de façon normal avec qui elle avait rompu de manière toute a fait normale tout en travaillant normalement. Souvent elle réagissait aux gros potentiels qui arrivaient et se retrouvait completement surexcitée, une situation dont elle avait honte d'elle même mais qui n'était que la manipulation d'Aphrodite.

A travers ses yeux, elle lui donna une poussée et la directrice lança a Shibiyo

"Déposez votre manteau sur le porte manteau et entrez."

Fit la voix a travers la porte du bureau de la directrice. Si Shibiyo entrait il verrait un bureau impécablement rangé avec de nombreux dossiers sur les cotés, assise au bureau se trouvait une femme, blonde aux yeux bleux, la peau pâle, une chemise a decolleté impressionante sans être trop coquine (Quand on a une poitrine aussi large forcement...), une jupe noire plissée et les cheveux ramené en chignon derrière sa tête. Des lunettes sévères sur le nez, des collants résilles et des haut talons. Shizuru lança avec serieux

"Asseyez vous, j'ai besoin de votre nom et de votre prénom pour savoir où vous êtes assigné."

Lança Shizuru en se levant et en avançant vers les dossiers, laissant a Shibiyo l'occasion d'admirer son magnifique posterieur moulé a travers sa jupe noire.

Le soleil completement caché par les nuages, l'impression d'obscurité avec l'approche de la nuit se fit encore plus vite que d'ordinaire ( la periode d'hiber n'aidant en rien ) et alors meme qu'il etait peu avant 19h, les lumieres de l'etablissement etaient deja toutes allumées, eclairant les murs d'un blanc immaculé comme si la peinture venait d'etre faite et qu'aucun jeune ne s'est essayé a ecrire dessus.
 Apres avoir hesité un instant, Shibiyo decida de tenter sa chance par lui même en montant a l'etage ( Oui  generalement les bureau de dirlo sont soit a l'entrée soit bien en hauteur...). Si le fait de ne croiser personne dans les lieux etait plutot normal vu l'heure avancée, il en resultait une ambiance etrange que le jeune homme remarqua rapidement...D'ordinaire un lieu isolé de nuit traduit une atmosphère plutot glauque ou juste "vide"mais ici on y ressentait une etrange "joie de vivre" ou positivisme comme si on etait dans un repere hippee. De plus, tout etait propre, lumineux, moderne, vraiment tres propre...trop propre ! A croire que les eleves ici etaient tous des petits model de l'education, ou que la repression y etait terrible meme si cela ne lui ait jamais parvenu jusqu'aux oreilles. C'est donc entre mefiance et curiosité que Shibiyo marchait lentement d'un pas gracieu dans les couloirs, le regard fixer en face de lui vers une porte d'ou un rayon de lumiere sous la porte trahissait la presence de quelqu'un.

  «  Bien je vais essayer ici. »

  Shibi fit le geste de toquer la porte mais une voix feminine s’adressa a lui avant meme que le dos de sa main ait touché le bois de la porte…

 "Déposez votre manteau sur le porte manteau et entrez."

 Notant ce qui venait de passer mais sans rien laisser paraitre, il ouvrit et se retrouva dans un bureau tout ce qu’il y a de plus normal venant d’un lycée aussi prestigieux et moderne. L’architecture était elegante et peu de signe distinctif de celui qui l’utilisait le decorait. La seule chose qui pouvait surprendre et qui attirait immédiatement l’œil était la ravissante demoiselle assise de l’autre coté du bureau dont la beauté et la jeunesse laissait peu de place a la deco niveau interet.
 Un leger silence s’installa durant lequel ils se croisèrent du regard fixement comme si ils se jaugeaient… 

(pensée)* Elle est jeune, est ce vraiment la directrice ou une subordonnée ?...Non sa posture droite et serieuse, tenant le regard et dominant les lieux…Si jeune et déjà a un poste prestigieux, je dirai femme celibataire…divorcée au pire. Serieuse dans les etudes au detriment de ses loisirs, parcours discour, casier judiciaire vierge mais vu son corps de rêve ca m’etonnerait qu’elle le soit restée longtemps…décolté plongeant…Donne l’air coincé ou inaccessible car doit etre combler par quelqu’un ou quelque chose , surement un bel appetit sexuel mais a qui le méritera…*

  Shibiyo remis a sa place une meche tombée devant ses yeux noisette le sortant de son analyse avant d’executer l’ordre de la directrice de toute evidence. Il retira sa veste quelques peu gêné de donner l’impression de sortir d’une machine a laver, sa chemise blanche collée a son torse, la cravate verte de l’uniforme quasi noire a cause de l’eau, la veste degoulinant laissant au pied de la chaise une vilaine flaque d’eau…Cependant cela ne dérangea pas le moin du monde le jeune homme qui soutenait le regard de la belle sans pouvoir s’empecher d’admirer sa prestance quasi « divine » ? Un certain respect pour elle s’installa automatiquement, un sourire en coin intérieur se dessina.

« Asseyez vous, j'ai besoin de votre nom et de votre prénom pour savoir où vous êtes assigné."

  « Osaki Shibiyo… »

Nouveau silence durant lequel il la fixa dans les yeux sans les sentir alourdis jusqu'à tomber dans le decolté plus que bien remplis de la jeune femme. Cela la pertubera peut etre, il a toujours aimé agir a l’inverse de ce que les gens s’attendent de lui pour mieux deviner leur reaction.
 Lorsqu’elle se leva pour consulter ses dossiers, le jeune homme remarqua que le corps de la demoiselle était aussi parfait de face que de dos mais pour autant resta a regarder devant lui l’air detaché et innocent presque ennuyé.

  « On vous a expliqué les raisons de ma venu ? »

  Un eclair dechira le ciel plonge   an la piece dans le noir quelques secondes, mais ce fut suffisamment pour Shibiyo de voir a travers le regard de Shizuru qu’elle n’était pas comme les autres, et étonnamment l’inverse se produit…

Aphrodite ne ferait rien si Shibiyo n'initialisait rien. Elle le laisserait simplement s'impregner de l'atmosphère de l'école, car après tout, c'était a lui de choisir qui serait ses proies, elle sentait un esprit vif, un prédateur qui ne demandait qu'a s'éveiller sous les bonnes caresses. Les prédateurs étaient un peu ses proies favorites, aimant leur faire croire qu'ils l'avaient attrapé et abusant d'elle ne sachant jamais qu'elle avait le pouvoir de lui exploser le crânre contre le mur si elle le souhaitait. Elle en avait déjà rencontré, de nombreux. Qui plus est leur frustration et leur délire de puissance les poussaient a toujours repousser les limites de leur potentiel. Un homme ou une femme possédait quelque partenaires au cours de sa vie puis se posait. Les prédateur en avaient souvent bien plus et ne se posaient pratiquement jamais. Hors toutes les sortes d'amour étaient bonnes pour son pouvoir. Et comme peut de gens peuvent developper l'amour platonique véritable, celui qui fournit le plus de puissance a la déesse, elle avait tablé sur la quantité plus que la qualitée. Et c'était là où elle était. Si il fallait compter sur un amour romantique et véritable a notre époque elle pouvait toujours l'attendre.

Avec leur culture les japonais étaient le peuple idéal. Après tout n'était ce pas ici qu'on considérait son premier baiser comme aussi important que sa virginité ? Ce peuple puritain mais ne souhaitant que publier plus de revues hentaï avaient fasciné Aphrodite. Si ce n'était pas le meilleur endroit pour se refaire il était dans le tiers monde, mais ça impliquait bien plus de maladies indésirables dans le processus. Ici, avec les protections actuelles ainsi que les tabous de la société, elle était presque garantie de s'établir. Souriante elle le laissa la dévisager sans faire mine de s'y interesser. Elle se sentit déshabillée du regard avec plaisir alors que son avatar, Shizuru, était encore persuadée que tout se passerais bien.

Et tout allait se passer bien. Seulement peut être pas comme elle l'avait imaginée.[/i]

"Osaki...Oui je vois qui vous êtes, vous souhaitez continuer a étudier dans une classe préparatoire et peut être intégrer le lycée en temps que surveillant. Hm. Je vais vous poser quelques questions."

Aphrodite donna une petite tape mentale aux fesses de son avatar histoire de lui faire commencer a prendre du plaisir, rien de perceptible a l'oeil nu mais ça viendrais surement

"Qu'est ce qui vous fait penser que vous êtes qualifié pour intégrer ce poste ? Quelles sont vos passions et comment pensez vous que seront vos interactions avec les élèves?"

Lui demanda t'elle avec serieux. Il s'agissait d'un test, et Shibiyo pouvait très bien être inscrit sans décrocher le gros lot qu'elle était, il allait donc devoir faire attention a ses réponses.

    Shibiyo en tout bon predateur ne se laisse jamais surprendre et ne se laisse jamais deborder par la situation, néanmoins il fallait avouer que de se retrouver completement trempé dans le bureau de la directrice de Seikusu, dont l’etablissement était veritablement entouré d’une aura etrange, et dont la directrice elle-même se trouve être une bombe sexuelle mise sur declenchement automatique (d’apres ses déductions) n’était pas ce a quoi il s’attendait le plus. D’autant que cette demoiselle dégageait vraiment quelque chose de particulier, une sorte d’autorité et charisme naturel dont il ignorait encore la source. 
   Shibiyo avait besoin de s’inscrire dans cette ecole de part son prestige, que pour le poste, il se doit donc d’être serieu et de se faire bien voir .Mais….a chaque seconde passé en la presence de Shizuru Miko le confortait dans l’idée qu’elle representait une proie de premier choix, car correspondant tout a fait a ce qu’il prefere c'est-à-dire une femme aussi belle qu’intelligente, blonde aux yeux bleu et a lunette ( son type préféré ) et aussi assoiffée de sexe que dur a approcher rendant le jeu que plus palpitant et la recompense prometteuse, sans oublier le petit plus de pouvoir manipuler et se taper sa directrice et patronne ( en cas de poste bien sur ) ce qui rajoutait de l’enjeu pour le plus grand plaisir du démon interieur de Osaki.
   Cependant allait-il oser tenter le jeu maintenant ? Ce serai risquer mais le jeu peut en valoir la chandelle.

"Osaki...Oui je vois qui vous êtes, vous souhaitez continuer a étudier dans une classe préparatoire et peut être intégrer le lycée en temps que surveillant. Hm. Je vais vous poser quelques questions."

Le jeune homme acquiesça d’un signe de tête, ses yeux toujours plongés dans ceux bleu profond de la directrice revenue a sa place.

"Qu'est ce qui vous fait penser que vous êtes qualifié pour intégrer ce poste ? Quelles sont vos passions et comment pensez vous que seront vos interactions avec les élèves?"

  Il ne put s’empêcher de sourire a cette question, sourire plutôt charmeur nerveux d’aspect mais intérieurement cela était un sourire de réjouissance devant la pertinence de la question qui l’obligeait a rester méfiant et hésitant sur le fait d’attaquer ou non. Bien entendu Shibiyo ignorait tout de l’histoire d’Aphrodite et ne s’en doutera jamais sauf preuve vivante, en revanche, pour savoir parfaitement ce que signifie avoir en soi une sorte de deuxieme personnalité vous dominant, bonne ou mauvaise, il se demandait si Shizuru Miko n’était pas de ce genre la également…Il devra éclaircir cela plus tard, raison de plus d’obtenir se poste, comme quoi la cambrure de sa croupe n’était pas la seule motivation pour un homme de 20 ans.
 Il décida de repondre par une autre question pour entrer dans le jeu. La question des passions est toujours délicate car souvent peut en rapport avec le metier prévu mais uniquement pour deviner la personnalité de l’individu. Apres tout une nonne philatéliste a autant les capacités d’etre secrétaire qu’un geek sadomasochiste…

  « Quels sont vos critères de sélections madame Shizuru ? Je me chargerai de les respecter. Mes passions ?...rien de notable (puis feintant de ne pas avoir compris la question répondit a côté sans en être eloigné), je dirais que j’aime bien jouer c’est tout. Mes passions doivent elles aussi correspondre à certains critères ? Sans quoi je vous repondrais ce que toute personne autre que moi repondrai bêtement c'est-à-dire, lire, sortir, et les voyages ou la cuisine…Pas très intéressant me direz vous.
Enfin concernant mes intéractions avec les élèves je dirai que je serai a leur écoute, « proche » d’eux après tout je n’ai que deux années de plus que les Terminales. Mais, je serai a votre écoute avant tout etant assistant, cela me semble logique. »

La longue réponse de Shibiyo semblait le convenir, il ne s’était pas dévoilé et en renvoyant immediatement les questions testait quelques peu les réactions de la belle afin de voir si elle allait immédiatement le réprimander ce qui signifierai une certaine rigidité et qu’elle sera facile a troubler et donc moins interessante que prévu. Soit elle entre dans le jeu en renvoyant de nouveau la balle afin d’avoir le dernier mot devinant de part les reponses suivantes que Shibiyo Osaki n’était pas tout a fait comme les autres étudiants. De plus le fait d’avoir volontairement laissé entendre qu’il desir se poste tout en etant sous ses ordres et exprimant ainsi que cela ne le genera pas, appreciant d’or et déjà sa présence, Et étant un homme apres tout et consciente de l’effet qu’elle procure, il ne sera pas dur pour la directrice de faire le rapprochement.
Une fois sa reponse lancée, Shibiyo croisa les jambes et ses bras, collant d’autant plus sa chemise blanche trempé a
 son torse (pas tres agreable au passage) et continua de defier du regard la directrice, resistant toujours a l’envie de la mater. Apres tout si il réussit son coup, il pourra la regarder autant qu’il le voudra et dans ses plus intimes recoins….

Sans aucun accroc Shibiyo mordit a l'hameçon, elle s'y attendait en même temps vu les deux gros "appats" dont il essayait de détourner le regard depuis le début de la conversation. Elle ne pouvait pas lire dans les pensées de Shibiyo, elle ne le voulait pas de toute façon. Ses siècles d'existence lui avaient de toute façon appris a se fier a ses analyses psychologiques qui ne la trompaient jamais. Qui plus est elle ressentait l'energie sexuelle de Shibiyo et ses variations, ce qui aidaient beaucoup a savoir si elle lui faisait de l'effet ou non. Le cas contraire elle aurait trouvé un prétexte quelconque pour ne pas le prendre. Elle n'avait pas besoin de moines et de saints dans sa petite ferme au pouvoir. Car c'était comme ça que le voyait Aphrodite. Une petite marre où elle pouvait se délecter du tourment de la vie sentimentale des lycéens où même la frustration pure lui donnait du pouvoir. Bref, Shibiyo pour l'instant était bien parti. Elle s'apperçut que celui ci passait plus de temps a l'écouter parler pour fomenter sa réponse. Elle perçut celà comme un défaut dans son bagou. Un bon menteur l'aurait déjà persuadée qu'il lui était indispensable tout en ne cessant de lui adresser la parole pour ne pas lui donner le temps de penser, en lui donnant le temps de reflechir, et en se donnant le temps de reflechir, Shibiyo montrait qu'il abordait la question avec analyse et qu'il préparait sa réponse : il manquait de spontanéité. Après quoi peut être jouait il les étudiants consciencieux de passer la mise a l'épreuve, mais dans ce cas il ne la fixerait pas dans les yeux avec autant d'insistance. Il était perdu entre deux répertoires, rendant sa démarche détectable par quelqu'un qui aurait plus d'experience que lui...

Après tout les mortels n'étaient pas aussi bons que les dieux, sinon ça se saurait. Il n'arrivait visiblement pas a ôter son esprit de son décolleté bien que ses yeux et ses pensées soient ailleurs.

Shizuru était une poupée de chiffon. Sa vie, tous ses souvenirs étaient fabriqués, mais tout comme n'importe quel habitant de Terra de plus de 14 ans, elle s'en sortait très bien avec. Aphrodite elle, n'habitait pas pleinement son avatar, elle ne faisait que lui donner des impulsions pour que sa personnalité aille dans un sens ou dans l'autre, comme si elle montait une jument docile. La réponse de Shibiyo la déçut parciellement, il ne lui avait appris que des choses qu'elle avait deviné en le voyant entrer dans la pièce et rien de vraiment consistant. Il ne prenait de toute évidence pas l'enjeu assez au serieux et ça risquait de lui porter préjudice un jour, elle devait hausser le niveau.

Feignant d'ignorer ses sous entendus (Et quand Aphrodite le fait, ça veut dire a la perfection), Shizuru lança sur un ton serieux.

"Vous devez savoir que vous n'êtes pas le seul a m'envoyer des dossiers de candidatures Mr Osaki, votre déclaration ne m'éclaire en rien sur pourquoi je devrais vous choisir vous plutôt que la vingtaine d'autres dossiers que j'ai a consulter. Vu vos résultat je pensais qu'un homme de votre intelligence saurait que ce que vous venez de me dire équivaut a ce que j'entend a chacun de mes entretiens. Epargnez moi donc les lieux communs et la réthorique et répondez clairement a mes questions."

Le ton était strict en accord avec sa tenue de directrice. Shizuru lançait un regard intense a Shibiyo. La raison pour laquelle elle était une épreuve c'est qu'une femme mure a son poste ne mordrait pas a l'hameçon aussi facilement que les petites pucelles dont il n'était pas encore le parrain. Elle lui intimait donc de cesser de tourner autour du pot et d'en venir au fait.

   Décidement il ne s’était pas trompé, Shizuru Miko était veritablement une proie de premier choix et jouer avec elle ne sera pas évident. Il est evident qu’elle sera l’une de ses meilleures prises en cas de réussite. Shibiyo se doutait bien que sa réponse quelque peu insolente et déplacée avait peu de chance de fonctionner avec elle, le confortant definitivement dans l’idée que cette directrice bien que jeune était tout sauf idiote et naive. Pour tout prédateur, avoir connaissance du niveau de son adversaire ou de sa proie est des plus fondamental …Evidemment Shibiyo ne pouvait se douter qu’une véritable puissance divine regardait Shizuru et la manipulait ce qui truquait le jeu car la difference de niveau est bien trop grande.  L’unique chose le derangant est que Shizuru Miko lui plait bien ce qui ferai qu’en cas d’échec il aurait un leger petit regret, même si la frustration sexuelle n’est pas ce qui inquiete le plus le jeune homme qui n’aurait que peu de mal a aller se defouler sur une autre cible de second choix hors ou dans le lycée ce qui sans le savoir priverai la déesse de connaitre son potentiel directement a travers son avatar. Les esprits s’echauffent et analysent chaque mots, chaque prononciation et chaque clignement d’œil de part et d’autre, sans pour autant ne laisser transparaitre la moindre emotion particuliere pour le moment.

  De plus il eut confirmation de la volonté de Shizuru qu’il se devoile plus concretement, ne se satisfaisant pas de banalités et de rhétoriques. Il s’etonna par ailleurs qu’elle le prenne pied au plancher alors que l’ironie dans sa voix lorsqu’il avait cité bêtement les passions de bases que tout individus evoqueraient étaient clairement visible. De même que le « madame » de sa premiere phrase n’a pas amené de correction signifiant qu’elle était mariée et ce qui reduirai quelque peu l’interet du chasseur.

 "Vous devez savoir que vous n'êtes pas le seul a m'envoyer des dossiers de candidatures Mr Osaki, votre déclaration ne m'éclaire en rien sur pourquoi je devrais vous choisir vous plutôt que la vingtaine d'autres dossiers que j'ai a consulter. Vu vos résultat je pensais qu'un homme de votre intelligence saurait que ce que vous venez de me dire équivaut a ce que j'entend a chacun de mes entretiens. Epargnez moi donc les lieux communs et la rhétorique et répondez clairement a mes questions."

 Feignant le garçon pris au piege et désolé par une autorité superieure, il répondit de manière plus directe, ayant déjà recolté l’information qu’il désirai sur le niveau de son « adversaire ». S’excusant bien qu’au fond il ne le pensait guere.

  « Veuillez m’excuser Madame Shizuru.  Si vous desirez connaitre les raisons, qui me sont propres, de me choisir elles sont que je suis persuadé être le plus qualifié pour ce poste tant sur le plan des responsabilités que de vous seconder, aussi bien envers les élèves qui me sont cher pour en être un qu’envers vous et la direction. Mes notes et appréciations vous prouves mes capacités dont je pourrai vous en prouver l’efficacité qu’en ayant cette place. Quant a ma disponibilité…elle est entiere, je suis peu regardant sur le salaire et la quantité de travail ne m’effraie pas.
Shibiyo se preoccupait de moin en moin du physique aguicheur de la directrice plus intéréssé par le jeu psychologique de reussir a la coincer. Il observa un silence poli apres sa longue réponse qui aurait surement été reçu avec enthousiasme dans n’importe quel autre lycée entre ses notes, sa répartie et sa personnalité d’élève modele . Il savait qu’il était le mieu placé pour ce poste et la directrice pourrait difficilement reproché ce qu’il venait de dire sauf si cette derniere attendait autre chose de lui, ce dont elle n’avait qu’a demander. Shibiyo ajouta alors rapidement au moment ou il vit qu’elle allait repondre .

  « Si il y a autre chose qui vous tiens a cœur dans la promotion de ce poste, je vous écoute et tacherai d’y convenir »

 Plus méfiant mais ravi que jamais, Shibiyo désirait obtenir ce poste uniquement pour pouvoir continuer le jeu avec Shizuru Miko, dont elle ignorait encore toute l’étendue de son potentielle tant physique que mental. Peut être pourrait il faire un pion utile pour l’un de ses postes avancé de Seikusu ou autre.

C'était déjà un peu mieux. Shibiyo avait compris qu'il allait devoir s'adapter rapidement dans une telle conversation si il ne voulait pas être complètement pris au dépourvu. Cet échange serait un ultime test de foi entre la directrice et son surveillant, si jamais il échouait il se contenterait de passer sans avoir pu profiter de ce qu'elle avait a offrir. Evidement les demandes de Shizuru variaient selon les personnes qu'elle auditionnait, elle se montrerais surement moins subtile envers un prof de sport, elle attaquerais même ouvertement un membre du personnel plutôt timide et renfermé .Mais Shibiyo reposait sur sa logique élémentaire et elle avait envie de savoir jusqu'où il était capable d'aller. Inutile d'avoir un super Sherlock Holmes si celui ci était incapable d'être convaincant...Il arriverait surement a se faire quelques élèves assez naïves pour l'écouter, mais elle doutait franchement qu'il puisse aller plus loin si il se bornait a ce genre de conversations. La réponse de Shibiyo aurait pu sembler moins convenable que sa précédente argumentation au premier coup d'oeil mais il y avait quand même evolution, même si c'était petit et qu'elle attendait mieux de l'homme. Elle était sure qu'en se forçant un peu il pourrait y aller plus fort, mais c'était un japonais après tout, tout était dans la réserve et le doigté...

Et puis il la testait. Aphrodite voyait bien celà, il essayait de voir son niveau mais il n'y parviendrais pas. Si elle voulait elle pourrait le manipuler entièrement et avant qu'il ne le comprenne il serait déjà en train de faire ce qu'elle voulait. Néanmoins elle ne voulait pas un surhomme, simplement un homme avec sa propre force. Shizuru n'était pas une personne très ironique et elle ne s'offusquait pas des madame. Sa situation maritale ne regardant qu'elle et elle n'irait pas l'étaler dans la figure des gens qui lui parlaient en précisant "C'est mademoiselle" comme le faisaient la plupart des étrangères. Il ne fallait pas oublier qu'a part le nom, Shizuru n'avait rien de japonais. Blonde aux yeux bleux elle était très clairement étrangère...Mais parlait comme si elle avait vécu toute sa vie ici. Mais ses origines ne regardaient qu'elle. Aphrodite récompensa Shibiyo en envoyant une seconde impulsion chez Shizuru qui commençait a se sentir légèrement embarassée mais n'en laissait pour le moment rien paraître. La question qui suivit fut bien plus orientée là où les deux protagonistes le voulaient.

"Vous m'avez dit avoir une disponibilité totale. Seriez vous prêt par exemple a fournir des heures suplémentaires pour assister une élève dans des devoirs ou l'aider a passer une mauvaise phase ?"

La question semblait anodine mais a ce train là Aphrodite était sure qu'ils se comprennaient très bien. Après tout elle avait dit une élève, et non pas un élève.

"Nous avons surtout besoin de personnes qui ne rentreront pas a la fin de leur service et seront capable de proposer un suport humain a nos élèves tout au long de l'année. Vous n'avez jamais travaillé dans ce genre de milieu, comment pensez vous vous y prendre ?"

Après tout cette conversation était toute en subtilitée et en perches tendues, a voir lequel allait rater la sienne le premier.

[J’avais cru comprendre qu’Aphrodite ne pouvait manipuler les humains directement]

   L’atmosphere au sein du bureau de la directrice devenait de plus en plus oppressante d’autant que dehors la pluie redoublait d’intensité et que la nuit tombait. Aussi mignonne pouvait être Shizuru, Shibiyo n'était venu au lycée aujourd"hui dans le but de chasser et l’une des regles fondamentales de tout prédateur est de ne jamais attaquer sans préparation mentale, ni connaissance du terrain et de la cible et  encore moin quand l’adversaire est coriace…
  Ainsi sont but premier n'est point de séduire la directrice mais bien de decrocher le poste. Après joindre l'utile a l'agréable ne se refuse pas et d'user de ses charmes pour convaincre fait parti de sa panoplie même si il n'aimait guere trop l'utiliser. Par orgueil et par plaisir il laisse toujours le partenaire lancer les hostilités.  Il se contentera  donc d’attirer l’attention de Shizuru et obtenir ce poste de surveillant sauf si cette derniere passait a l'offensive, après tout il aura tout le temps nécessaire de jouer avec elle plus tard. La psychologie du jeune homme est un mecanisme complexe et bien huilé qu'il ne changera pour aucune femme.
  Le ton autoritaire et dominatrice de Shizuru Miko ne faiblissait pas et ne lui laissant aucune ouverture, seulement avaient ils les mêmes intentions tout les deux ?

"Vous m'avez dit avoir une disponibilité totale. Seriez-vous prêt par exemple à fournir des heures supplémentaires pour assister une élève dans des devoirs ou l'aider à passer une mauvaise phase ?"

La coïncidence de n’avoir utilisé que le féminin dans ce qu’elle venait de dire était un petit peu trop « flagrante » pour échapper a l’oreille attentive de l’étudiant qui devina la perche tendue subtilement par son interlocuteur. La discussion tournant désormais au jeu de "qui prendra ma perche le premier". Il se devait de réfléchir quelques secondes et calculer comment tirer le maximum de profit de cette situation. Oser se faire la directrice dans son bureau dés le premier jour n’était pas a la portée de la moindre personne de sexe masculin, d’autant qu’outre le fait de lui plaire il fallait oser tenter le coup et assurer derrière. Si l’idée lui semblait intéréssante et qu’il était capable de tout, il n’en restait pas moin quelqu’un de tres réfléchis et ne risquera pas de perdre le poste et encore moin sa dignité en échouant en se lancant sur un « all-in » sans connaitre les probabilités de la main de l’adversaire et être sur de gagner tout en l’appâtant (allusion au poker). Observation, deduction, anticipation...

"Nous avons surtout besoin de personnes qui ne rentreront pas a la fin de leur service et seront capable de proposer un suport humain a nos élèves tout au long de l'année. Vous n'avez jamais travaillé dans ce genre de milieu, comment pensez vous vous y prendre ?"

Après un court silence Shibiyo répondit d’un ton parfaitement calme et poli et des plus convaincant, un leger sourire au visage.

« Je suppose que cela fait partis de mes obligations ainsi il me semble logique pour un surveillant d’être le plus « proche » possible des élèves afin de les assister et en cas de coup dur. Quand aux heures supplémentaire, habitant proche du lycée et tant qu’elles seront rémunérées en toute logique elles ne me derangent pas si cela vous aide et que je n’ai pas trop de travail avec mes cours. »

Un violent coup de vent fit trembler les vitres démontrant la véritable tempête qui s’abattaient en ce moment dehors les interrompant un instant. Shibiyo grimaça à l’idée de devoir rentrer par ce temps, ce qui n’échappa pas a la directrice. Il la regarda alors avec une lueure mysterieuse dans ses yeux et ajouta …

« Je vous promets de me donner « corps » et âme a ce poste et ne vous décevrai pas. Faites-moi confiance. Je vous montrerai ce dont je suis capable. » »

  La très legère accentuation du mot « corps » rendait la perche très nette mais ne pouvant être visible qu’en prenant ses paroles au second degré, laissant ainsi la voie libre a Shizuru de choisir la conclusion de cette discussion où bien plus de choses sont sous-entendues que dîtes. Transformer cette discussion professionnelle en  rapport plus « personnel »  ne dépendait désormais plus que d’elle.

-Hj-Elle ne le peut pas, si je t'ai donné cette impression ce n'était pas mon intention-Hj-

La pluie écrasant la vitre derrière la directrice se fit de plus en plus forte, couvrant presque l'entretiens et lui donnant une atmosphère intime très appropriée pour leur échange. La jeune femme eut un sourire ambigu alors que celui ci lui répondait. Ils avaient tous deux conscience du bras de fer psychologique qui se déroulait ici entre la directrice et le postulant, a savoir lequel des deux craquerait le premier. Shibiyo préparant ses arguments avec précaution, Shizuru semblait tout autant concentrée, mais en réalitée Aphrodite se laissait aller au cours de l'eau avec l'assurance d'une déesse qui répondrais du tac au tac a tout ce que Shibiyo dirait si jamais Shizuru venait a flancher. Bien qu'elle doutait sincèrement qu'il arrive a ébranler sa strategie avec les informations dont il disposait. Car en effet, Shizuru disposait d'une strategie, a voir si celui ci allait être assez intelligent pour l'intercepter, ce dont elle doutait. C'était un jeu de dupes, parfois Shibiyo ne laissait aucune ouverture, parfois elle en laissait, et vice et versa. Shibiyo étant convaincu de ce qu'il voulait, quand aux motifs de la directrice ils étaient plus enigmatiques.

Le poker ce n'était pas sorcier quand on avait son bluff. Le jeu de carte, c'est comme l'amour, savoir quand jouer et quand se retirer était éssentiel dans toute bonne strategie. C'est pourquoi sur le moment elle apparaissait comme un bloc immuable. Sa démarche eut néanmoins exactement l'effet désiré sur sa cible : elle destabilisa assez Shibiyo pour qu'il réfléchisse quelques secondes a sa réponses, et celui ci rejeta la possibilité d'une attaque directe suicidaire. Sa réponse fut formelle et aimable son sourire montrant a lui seul qu'il pensait avoir le dessus sur la situation. La répartie de l'homme fit sourire Aphrodite. Il avait de l'esprit, c'était évident "être "proche" des élèves si ils avaient un "coup dur" ?" Sous entendre qu'il serait de toute façon actif sur ses filles et qu'en PLUS il serait payé pour ça ?Voilà qui remontait dans l'estime de la déesse alors que le vent semblait approuver et claqua contre la fenètre tout autant que la libido de Shibiyo : ils tentaient tous les deux de pénétrer chez elle.

La suite de l'entretiens dépendait maintenant uniquement d'elle et celle ci arriva alors que les lèvres de Shizuru demeuraient immobiles elle se remit a parler immédiatement après que Shibiyo achève sa phrase avec la même aisance.

"Je vois, vous êtes donc motivé pour donner de vous même quel que soit les circonstances."

Le premier piege se referma sur Shibiyo, alors que la faille que Shizuru avait ouverte se refermait immédiatement sur lui sans prevenir pour redevenir cette montagne dépourvue d'aspéritées, sommet imprenable que Shibiyo n'était pas près de dominer

"J'en déduis donc que vous n'avez que peu d'interêt pour la suite de vos études en fin de compte ?"

Le piege était donc ici.

"Après tout vous cumulez un travail de surveillant avec vos classes préparatoires, vous ne pouvez pas vous permettre de vous charger de tous les problèmes, c'est pourquoi il existe plusieurs surveillants dans cet établissement et que votre manque de confiance en leur propres capacités a régler le problème risque de porter préjudice a notre établissement."

Si Shibiyo avait lu "Stupeur et Tremblement" il découvrirait que le mode de travail japonais était bien différent de celui des autres, et là où on est bien vu en france pour faire des heures suplémentaires, la plupart des pays étrangers considèrent celà comme une preuve d'incompétence et finissent par sanctionner le comportement par des renvois sous motifs que "Pourquoi nous embauchons vous si vous n'êtes pas capable de réaliser votre travail dans le temps imparti ?" Au japon où de nombreux salaryman travaillaient jusqu'a des heures pas possibles après la fermeture des bureaux ceux ci pouvaient se le permettre, au mépris de leur famille.

Mais Shibiyo devait également passer ses examens en même temps, et ne pouvait donc pas.

Et sur ce Shizuru acheva en donnant le coup de grâce, tuant la bête a présent emprisonnée dans le piege a loup en s'avançant près de son bord du bureau pour rapprocher son regard de Shibiyo et de lancer

"Ce travail de surveillant semble être plus important pour vous que la réussite de vos études, et si j'en crois vos sous entendus je comprend pourquoi. Vous n'êtes pas le premier que je piège, Mr Osaki. Savez vous la réputation désastreuse qu'aurait notre établissement si ce genre "d'incidents" devaient se produire ?"

Shizuru se rassit dans son fauteuil, elle n'avait pas encore ordonné a Shibiyo de sortir mais celà semblait très probable qu'elle allait le faire. Tout comme la plupart des femmes elle avait dit certaines choses en en pensant d'autres et piégé Shibiyo avec ses propres mots.

"Comment voulez vous après ça que je vous engage, Mr Osaki ?Si notre établissement est irréprochable, c'est justement parce que des gens tels que vous, ne passent pas l'entretiens d'embauche."

[oki pas de problème, par contre tu es japs ou accroc au pays ? car tu es plutôt bien calée ^^ » ]


    Il faut croire que le temps se mettait au diapason de la conversation entre Shizuru et Shibiyo qui dans une profonde conversation aux paroles subtilement dosées s’affrontaient tant par honneur que pour leurs objectifs personnels..Depuis quelques minutes la directrice se montrait de plus en plus provocatrice (pas dans le sens excitation) envers l’étudiant comme pour le coincer dans les cordes, et comme pour augmenter la tension déjà bien élevée dans la pièce, l’obscurité croissante en même temps que la pluie et le vent martyrisaient la fenêtre dans un grondement impérial…La visibilité en était presque totalement réduite et il en devenait dangereux de sortir dans les rues par ce temps, il était préférable d’attendre une accalmie. Et si cette ambiance pourrait devenir parfaitement intime et romantique, l’ambiance regnant dans le bureau aussi lourde soit elle generai n’importe qu’elle tierce personne s’y trouvant.
   A mesure que le vent se ruait au galop sur les vitre du bureau, l’ambiance se degradait, tombant un cran en dessous encore suite a la réplique sévère de Shizuru
   Shibiyo avait mis beaucoup de jetons en jeu  suivi par la directrice qui impassible au bluff ne tomba pas dans le premier panneau, certifiant de la qualité de sa capacité a raisonner du niveau de son adversaire. Du fait d’être une déesse, le jeu en est automatiquement truqué, reste a savoir si elle sera capable d’apprecier a sa juste valeur les capacités de son opposant du jour qui ne rend pas les armes pour autant, partager entre se retirer ou faire « all-in » ce qui aurait le merite de prouver son audace de jouer le jeu jusqu’au bout en bon adversaire.

"Je vois, vous êtes donc motivé pour donner de vous même quel que soit les circonstances."

"J'en déduis donc que vous n'avez que peu d'interêt pour la suite de vos études en fin de compte ?"

"Après tout vous cumulez un travail de surveillant avec vos classes préparatoires, vous ne pouvez pas vous permettre de vous charger de tous les problèmes, c'est pourquoi il existe plusieurs surveillants dans cet établissement et que votre manque de confiance en leur propres capacités a régler le problème risque de porter préjudice a notre établissement»

"Ce travail de surveillant semble être plus important pour vous que la réussite de vos études, et si j'en crois vos sous entendus je comprend pourquoi. Vous n'êtes pas le premier que je piège, Mr Osaki. Savez vous la réputation désastreuse qu'aurait notre établissement si ce genre "d'incidents" devaient se produire ?"
"Comment voulez vous après ça que je vous engage, Mr Osaki ?Si notre établissement est irréprochable, c'est justement parce que des gens tels que vous, ne passent pas l'entretiens d'embauche."

   Shibiyo écouta attentivement chaque mot de la directrice qui a pour l’occasion changé son style de jeu pour une formule plus aggressive mais tout aussi subtile. Si son visage demeurait impassible, la pique lancée droit dans l’orgueil était une des choses qu’il présentait tout comme le fait que le cumul de ses emplois  du temps d’étudiant et de surveillant demeuraient une faille visible de tous. Si plus d’un serait piégé ou véxé par les remarques, chose humaine, Shibiyo n’est pas du genre a perdre ses moyens a la moindre remarque et si toutefois il perdait le poste, rester fidele a ses principes est promordial. Shibiyo peut  d’or et dèjà louer les qualités de Shizuru qui lui donne un peu de fil a retordre. Néanmoins elle aura commis une legere erreur due a son rang... C’est d’un calme impérial qu’il regarda dans les yeux bleus océans de la belle blonde autoritaire et tout en admettant sa faille, retorqua d’une voix posée est toujours polie et respectueuse.

  « Je vous prie de m’excuser si la motivation d’un jeune a obtenir un emploi au sein de son lieu d’étude dans le cadre de l’entre-aide a d’autres étudiants lycéens dont je faisait partis il y a peu, cause tant de doute quant aux capacités de vos autres surveillants que je soi disant « sous-estimerai » alors que visiblement je cherche plus a faire partie qu’a dénigrer. »

  Mains sur les cuisses, jambes sérré en signe de simple respect de l’autorité et non de stresse. Etonnament les sous-entendus et autres provocations de la jeune femme disparaissaient a mesure que l’étudiant lui tenait tête. Probleme d’autorité ? Il enchaina alors sans se laisser destabiliser .

« Vous avez parfaitement raisons quant au fait que le cumul de mon cursus de prépa ainsi que mon rôle de surveillant puisse nuir l’un et l’autre a mon travail. Cependant, ne croyez vous pas que si je ne m’en sentais pas capable je me serai abstenu de venir vous deranger en rajoutant un dossier supplementaire a votre pile déjà bien fournie de candidatures et ainsi vous faire perdre de votre precieu temps ? »

  Son regard se fit soudainement plus intense, comme éclairé d’une certaine malice mais trahissant surtout une confiance total en ce qu’il disait. Son regard osculta la jeune femme assise en face de lui de haut en bas en quelques secondes avant d’ajouter l’air etonné, innocent.

  « Je ne pense pourtant pas avoir donner l’impression d’être quelqu’un d’irréfléchit…Vous me sous-estimez Mlle Shizuru ? ….(court silence durant lequel un nouveau lourd coup de vent fit trembler la fenêtre) …Après je peut comprendre que vous « n’osiez » pas un tel pari au sein de votre prestigieu lycée dont la réputation de non-violence est le fer de lance. »
 
Chaque mot était soigneusement choisi et pesé et nul doute que la directrice avait saisis ce que voulait dire le jeune homme qui par sa faute a du monter d’un cran également, après tout si c’est a lui de convaincre, ce n’est nullement a lui d’avoir le dernier mot et les buts de Shizuru ne regardent qu’elle tout comme il lui revient de decider quel visage elle choisira de lui montrer au final. Pour l'instant nul doute qu'elle sous estimait grandement ses capacités, chose normal pour une deesse habituée d'être au dessus de tout. Si Shibiyo ne vaux pas un millionieme de'Aphrodite, il est insultant de le prendre pour un humain banal et sans inteêret. Tampis pour elle  de ne pas saisir son potentiel...et pour Shizuru. Les jeux de séductions semblent avoir laissés le pas aux jeux de persuations…La belle s’amusant de dominer et pieger  Shibiyo. La fin de la discussion se rapproche, et libre a Shizuru de congédier définitivement l’étudiant ou d’envisager toutes autres issues.

-Hj-Je fais beaucoup de jeu de rôle -Hj-

Aphrodite n'avait jamais mis sur son chemin des obstacles insurmontables. Elle avait agi avec une logique glaciale, mais elle avait connu des mortels a la langue mieux pendus capable de ventre des peignes a des chauves et a convaincre que l'impossible était possible. Shibiyo avait le potentiel, il ne l'avait juste pas éveillé, le potentiel elle allait le reveiller d'une pichnette bien placée en lui montrant tout simplement comment dominer une conversation, ce qu'elle faisait en ce moment précis. Avec ses sous entendus grivois elle avait emmené Shibiyo a se laisser porter par ce qu'elle disait et commettre des erreurs, faisant comme si elle ne comprenait pas pour tout simplement lui montrer qu'elle avait compris au moment opportun, celui ci était rapidement arrivé et il s'était auto-torpillé avec sa précédente réplique. A partir de maintenant a moins qu'il rattrape immédiatement le coup ça allait battre de l'aile. Un débat était un peu comme un match de Tennis, il fallait renvoyer la balle avec la même force a son adversaire et le premier qui craquerais perdrais le service. Pour le moment, le score était de 1-0 pour Shizuru. Aphrodite n'ayant même pas a intervenir finalement, Shizuru étant persuadée de toute façon de faire un travail impécable.
Ici elle venait de mettre Shibiyo en défaveur, et une attaque totale serait vraiment la pire strategie a laquelle il pourrait penser a ce moment précis alors que, comme dans tout débat de domination, tout se passait a grand renfort de sous entendus et de double entendres.

La réplique de Shibiyo fut étonnament faible. D'un niveau plutôt consternant il ne s'était pas déconcentré pour le moment mais il s'était tout simplement contenté de nier ce qu'elle venait de découvrir alors qu'il y avait bien plus grand a faire a partir de là...Bref, elle le laissa vider son sac en le regardant d'un air strict.

"Vous savez parfaitement ce que je veux dire Mr Osaki. Je ne remet pas en question les capacité des autres surveillants que j'embauche, en revanche en voulant dépasser vos horraires vous vous attribuez leur travail, ce qui est innacceptable puisqu'ils ont postulé a ce poste pour le pourvoir et non pas pour que vous le pourvoyez a votre place. Ne vous meprennez pas, il est tout a fait louable qu'un étudiant veuille financer ses examens en postulant pour un emploi de surveillant mais il ne le fera jamais passer avant sa réussite comme vous le faites, vous n'avez jamais parlé de ceux ci quand je vous ai dit que vous devrez faire des heures suplémentaires. Qui plus est par vos sous entendus grossiers je sais a présent pourquoi."

La main de la directrice tapa sur le bureau avant de lancer

"Oser ? Ce n'est pas un jeu de "Cap ou pas cap", si vous n'êtes pas capable de prendre cet entretiens serieusement vous pouvez tout autant sortir de ce bureau."

Lança Shizuru dans le calme.

[ je suis sincèrement désolé d’avoir mis tant de temps pour répondre, mais le manque d’imagination et de motivation c’est fait ressentir >< Je tacherai de me rattraper promis…]



    C’est véritablement au moment ou le claquement sec de la main de la directrice sur le bord de son bureau, faisant au passage sursauter le clavier de son ordinateur ainsi que le pot contenant ses crayons et stylos, que Shibiyo estima que la conversation lui échappait et qu’il fallait calmer les choses. Le ton glacial et sec de Shizuru, dictant sa loi en ses lieux n’aidait en rien a attendrir l’ambiance entre eux…Il fut par ailleurs étonné de la réaction aussi vive que brutale de celle-ci si stoïque jusqu’à présent, d’autant plus qu’elle avait visiblement mal interprété ou tout au plus exagéré.
    Bien que d’un regard extérieur, le visage de Shibiyo restait impassible, mais en lui commençait a monter la frustration d’être pris pour vulgaire pervers incompetent et de ne pouvoir mener la conversation comme il le voudrait..Voila pourquoi il détestait tout ce qui était entretien car il n’y a rien de plus frustrant pour quelqu’un habitué a dominer d’être en position de faiblesse ou il ne peut même pas riposter a une attaque directe ou en cas de dérapage sous peine de n’obtenir ce pourquoi il était venu.

   Sa mâchoire se crispa un instant, puis fermant les yeux une seconde expira lentement et profondément, tout en restant le plus discret possible ( parfaitement visible pour une déesse bien entendu), afin de reprendre son calme et le contrôle de la situation. Après tout l’une des règles fondamentale du prédateur est de ne jamais perdre son calme afin de toujours tout contrôler.
   Une fois son rythme cardiaque redevenu normal et meme plus lent que la moyenne, il pris une moue étonné et incomprise, puis d’un ton calme se voulant innocent.

  «  Madame Shizuru..je ne parlais nullement d’un quelconque « jeu » mais uniquement de décisions professionnelles. Excusez moi de ce malentendu. Puis je continuer ? »

  Puis laissant quelques secondes a la jeune femme de se remettre dans la conversation tout aussi calmement, Shibiyo enchaina avant elle, comme si le saut d’humeur d’il y a quelques minutes n’avait jamais été. Un nouveau sourire ornant son visage seducteur, de nouveau détendu.

  « Je disais donc que tant bien mes heures de cours, je me propose au poste de secrétaire de direction en toute connaissance de cause. Pourquoi ce poste me direz vous ? Pour des raisons financières et pratiques avant tout. Je ne vois pas meilleur poste pour un étudiant motivé fraichement arrivé, lui permettant de s’investir tant dans la vie du lycée (important au japon) que de bénéficier de sa proximité. Mes qualités, dont vous avez l’exemple a travers mon dossier, sont l’assiduité, le sérieux, un respect vis-à-vis du travail et de la hierarchie ainsi que des qualités de rédaction, d’organisation et en informatique, non négligeables pour un tel emplois. » 

  Shibiyo avait dit cela tout en croisant les bras, sans quitter du regard les yeux de la directrice, reprenant son souffle après chaque phrase, sans un mot plus haut que l’autre et avec un zeste de bonne humeur.
  Afin de tenter de convaincre définitivement la directrice de sa bonne foi et de ses capacités, Shibiyo lui proposa diverses idées tant dans l’aménagement de ses fonctions que pour ses camarades étudiants, tout en laissant madame Shizuru au contrôle