Souvenirs des brumes

Un jour sans.

Voilà comment on pouvait appeler cette journée, un jour sans. Bleiz n'avait pas été motivé à faire grand chose aujourd'hui. Il avait d'abord voulu aller s'entrainer dans le parc, Mais le pluie l'en avais dissuadé. Il s'était ensuite baladé en ville. Cherchant une activité quelconque Pour passer le temps en attendant que la pluis cesse. Il était même allé au centre commercial mais n'y avait rien trouvé d'intéressant.

Il repassa alors prêt de l'école...et ce rappela d'une nuit il y a longtemps. Une chasse qui avait mal tournée. Son corps couvert de sang. Le besoin de laver son corps et ces vêtements. Les douches. Elesie...

Ce souvenir lui revenait tel un boomerang. Il ne l'avais jamais revus depuis. Avec son travail sur terra et ses trop rares jours de repos il n'avait jamais pris le temps de la retrouver. Il se demandais ce qu'elle devenait. Et eus un petit sourire en coin quand il repensa à la nuit torride qu'ils avaient passés ensemble

Il repris le chemin du cartier de la toussaint et une fois làs bas, ce dirigea vers son hotel.

Elesie était de passage chez une de ses bonnes amies. Le soleil était repartit aussitôt qu'elle avait sonné chez elle. Elle parlait de tout et de rien avec celle ci, prise dans ses pensées, dans ses souvenirs, cela faisait bientôt un an qu'elle n'avait pas revu Bleiz. Elle repensait à tout cela en tournant le pendentif dans tous les sens. Chaque soir et chaque matin elle observait le reflet du bijoux dans le miroir, elle en avait oublié sa beauté à force de contempler le bijou.
Son amie soupira et elle revint à ses esprits, elle comprit alors que cela faisait un bon moment que celle ci parlait seule.
<< Escuse moi Eléana, j'étais dans mes pensées, tu as vu cette pluie?>>
La jeune humaine essayait de changer de conversation de peur d'avoir raté trop de ce que lui avait dit Eléana. Cependant elle retomba aussitôt dans ses pensées. Et si Bleiz n'aimait plus les charmes d'Elesie, elle espérait que le jour ou il récupérerait son collier il ne serait pas trop décu de la voir.
<< Cela faisait plusieurs jours pourtant que le soleil carressait nos peaux.... Espérons qu'il revienne...>>
Le temps passait et Leur journée fut finie. Pourtant l'après midi ne faisait que commencer. Elle la remercia de ce moment passé en sa présence et regagna la porte.
Son amie ne manqua pas de la complimenter à nouveau pour sa tenue, pour Elesie cela paraissait normal, toutes ses tenues alliaient différents tissus, et toujours un corset porté à sa taille. Cette robe était unique, le corset noir dégageait les épaules d'Elesie et dévoilait une jupe trainante de soie blanche, assez étroite. Elle posa sur ses épaules un chale de soie et de dentelles blanches pour ne pas avoir froid seule par ce temps.
Elle portait à sa main une ombrelle, cela suffirait à la protéger de la pluie.
Elle descendit impatiente de s'enterrer dans un coin pour penser, toujours penser, elle n'avait plus que ses souvenirs désormais.

Bleiz déambulait dans la rue. Lentement perdus dans ses pensée. A l'abri de la pluie sous son manteau à capuchon, il observais cette rue qui lui était si familière. Il avait été si inactif aujourd'hui qu'il se sentait comme avec un trop plein d'énergie à dépenser. Et le fait de repenser à Elesie et de se rendre compte qu'il ne la reverrais peut-être jamais, l'avait énervé.

Et c'est alors qu'il la vis.
Descendant un escalier. Portant une jupe blanche enserrée par un corset de cuir noir. Protégée du froid par un châle et de la pluie par une ombrelle. Elle marchait dans la rue l'air vague perdu dans ces pensée.
Il s'arretta de marcher, afin de mieux l'admirer. Car Elesie marchait dans sa direction et n'allait pas tarder à arriver à sa hauteur.

Elesie regardait ses pieds avancer sur le sol mouillé. Sa robe absorbait l'eau et elle n'allait pas tarder à finir trempée. Elle se demandait ce qu'il pouvait bien faire et ce qui l'obligeait à ne pas rester au même endroit. Il devait avoir de bonnes raisons pour l'avoir laissée, et elle n'avait aucune raison de l'avoir laissé partir sans elle. Le clapotement de l'eau sur l'ombrelle l'enfermait dans sa bulle de pensées et ce bruit était bien que trop dérangeant. La pluie perlait sur l'ombrelle, tout comme l'eau des douches avait perlé sur son corps. Elle avancait à pas légers toujours tête baissée.
Elle se cogna contre quelque chose, du moins après réflexion elle se rendit compte qu'elle avait heurtée un homme. Elle se releva, le choc était tel que de se cogner contre un mur. Son ombrelle lui empêchait de voir le visage de l'homme et celui ci était bien trop grand pour qu'un simple regard soit utile. Elle regarda à nouveau observant les forment rectilignes que dessinaient sa musculature.

<< Escusez moi, je...je ne vous avez pas vu...>>

Elle ne le voyait pas. Perdue dans ses pensée qu'il imaginais sombre vus qu'aucun sourire n'illuminait ce beau visage. Son ombrelle ne la protégeais pas complètement et elle commençais à être vraiment mouillée. La voir ainsi sous la pluie, lui rappelai sa beauté dans les douches, lors de leur rencontre. Ses cheveux collaient contre sont visage exactement de la même façon.

Quand elle arriva sur lui elle le percuta. Son ombrelle séparais son visage du sien si bien qu'elle ne l'avait surement pas reconnus. Elle s'excusa d'une petite voie timide sans même le regarder.

Bleiz eus un petit rire de savoir qu'elle s'excusait de l'avoir touché alors qu'il n'attendait que ça

Mais je vous en pris jolie demoiselle c'est normal avec cette pluie

Il marqua un temps d'attente et repris avec un sourire

Il pleut si fort qu'on se croirai sous une douche...la chaleur en moins bien sur.

Toujours dans ses pensées, elle ne fit pas attention qu'elle parlait en frissonnant, en effet les douches étaient un très bon souvenirs mais aussi un mauvais, la fin avait été dure, pour elle ce moment était oublié de Bleiz et elle versait quelques larmes et répondit à l'homme sans prendre réellement conscience de ses paroles.

<<En effet on pourrait bien être sous une douche, et bien entendu la chaleur en moins... bien malheureusement...>>

surprise elle leve la tête d'un coup et se sentit étrangement sotte, soulagée, comme heureuse, elle se mordit les lèvres, cligna à plusieurs reprises des yeux, se pinca le bras, se donna une gifle et réalisa que Bleiz était bien en face de lui, honteuse de ne pas s'en être rendu compte avant elle baissa la tête. Tête baissée elle souriait de toute ses forces, emportée par la joie.

<<Tu es bien la n'est ce pas?>>

Elle le regardait de ses yeux hypnotisant. Il ne pouvais que sourire a sa vue. Elle était si belle. Et en même temps si triste. Il aurait souhaiter ne jamais voir de larmes perler ce magnifique visage.

-Je suis autant là que toi. Et j'éspere que tu es aussi heureuse que moi

Il s'approcha d'elle pour la sentir. Pour la toucher. Il essuya ces larmes puis toucha le pendentif qu'il lui avait offert et lui dit en chuchotant.

-Je t'avais dit que tu me reverrai

Elle regardait ses mains qui la touchaint et en prit l'une d'elle pour l'embrasser, la sentir, la caresser sur sa joue. Elesie était aux anges désormais, elle souriait, et ce même si le temps ne le permettait pas. Prise par élan elle sauta au cou de Bleiz, comme ayant enfin réalisé qu'il était bien là, bien sûre qu'elle était heureuse, jamais elle n'avait ressenti une joie pareille, leurs retrouvailles comptaient dans son coeur presque plus que ces douches répétées encore et encore dans sa tête.

<<Oh mon Bleiz.... Tu m'as tellement manqué, je suis si.... heureuse de te voir>>

Puis tout d'un coup elle se rappela qu'il devrait surement repartir à nouveau, alors elle l'enlaca plus fort, espérant se tromper. Elle mit sa tête face à celle de Bleiz, plongeait ses yeux dans les siens, elle voulait trouver une réponse mais n'y voyait rien. Elle tourna finallement le regard sur ses cheveux mouillés, jamais il ne la verra les cheveux secs apparemment. Elle espérait ne pas lui déplaire, un an s'était écoulé et elle avait craint ce qu'il aurait bien pu penser.

Elle embrassa sa main puis lui sauta au cou. La sentir si prêt de lui, sentir son odeur, le ramena loin en arrière quand il était avec elle.

D'un coup elle cessa de le serrer puis plaça son visage en face du sien pour le regarder dans les yeux. Son regard l'envouta d'une façon dont lui seul en était capable. Elle regarda ensuite ses cheveux mouillée d'un air gênée comme si elle se sentait coupable d'être trempée en face de lui. Cela le fit sourire car la voir les cheveux mouillée lui rappelai le soir de leur rencontre ce qui n'était pas pour lui déplaire.

Il la regarda encore un moment et finit par dire

-C'est pas le tout mais faut songer à rentrer. On risque d'attraper la mort

Les yeux d'Elesie prirent une expression inquiétée. Comme s'il allait partir sans elle. Il la souleva en la tenant par les jambes et les épaules, puis lui dit

-Mon hôtel est juste là. Tu m'y accompagne ?

Sans attendre sa réponse il commença à marcher. Les quelques mètres qui le séparèrent de l'hôtel furent vite franchis. Il arriva à l'entrée du petit hôtel modeste ou il résidait et fit un clin d'œil au standardiste qui les regarda hébété. Il arriva à sa porte et en lâchant les épaules d'Elesie sans pour autant qu'elle ne tombe, il prit les clefs dans sa poche pour ouvrir la porte et entra dans sa chambre.

Elesie suivie la scène du regard, elle se demandait si elle avait le choix, elle ne comprennait pas l'air que prenait le standartiste. La belle humaine ne voyait pas vraiment ce qui allait bien pouvoir se passer. Elle aurait aimer prendre les jambes à son cou et s'en aller avant qu'il ne lui dise adieu. Par la fenêtre de sa chambre d'hotel, la pluie tombait de plus belle, elle repensa au fait que la plus était pour elle un moment très douloureux, mais dans le bras de Bleiz, la pluie n'était qu'un bon souvenir.
Elesie voyait ses vêtements complètement mouillés, seul son corsage y avait échappé. Ses jamabes se dessinaient alors plus clairement sous sa jupe blanche ansi que tous les courbes de son corps.
Elle souffla un bon coup et se demandait s'il allait finir par la reposer.

<<Euh bleiz.... je ne comprends pas, cette chambre à l'air d'être habitée depuis longtemps...>>

Il la posa doucement sur le bord de son lit, Puis se dirigea vers le porte-manteau pour poser le sien. Lorsqu'il entendit sa question il y lut une pointe d'inquiétude.

-Bien sur. C'est ma chambre habituel quand je viens dans cette ville. Je la garde louée pour toute l'année car je ne sais jamais que je reste et quand je pars. Je l'occupais déjà lors de notre derniere rencontre.

Il retira ces chaussure puis pris un linge dans une armoire pour le passer à Elesie

-Tiens tu pourra t'essuyer. Je passe souvent en ville. Mais ne reste jamais très longtemps. Quand il pleut comme aujourd'hui et que je passe devant le lycée, je repense à toi et je me rend compte que je ne sais même pas ou chercher pour te retrouver. Et après mon travail me reprend et je repars. Je sais bien que j'aurais du essayer de te trouver plus tôt. J'en suis navré.

Tout en disant ces paroles il s'était assis sur un fauteuil en face du lit.

Elesie ne cherchait pas des justifications, elle essayait sans doute de trouver un moyen de ne pas s'attacher à lui, mais il était trop tard pour y remédier. Elle s'essuya les cheveux, et le regardait. Il était là posé sur un fauteuil, en face d'elle, et elle qui hésitait entre partir en courant pour ne pas souffrir à nouveau ou aller à ses côtés pour profiter de chaque instant en sa présence. Une fois à peu près sèche, elle finit par le rejoindre, debout face à lui qui était assis, il était aussi grand qu'elle alors qu'elle était droite sur elle-même.
Elle passa ses mains sur le visage de Bleiz, puis sur ses cheveux pour les caresser, ce toucher était pour elle un véritable plaisir.
Elle souriait, contente d'être partie tôt de chez Eléana.

<<Tu n'as pas à te justifier pour moi, tu sais.... comment le dire.... dans cette histoire je me contente de subir, moi non plus je ne savais pas où te chercher, c'est la preuve que j'ai été assez stupide pour ne pas partir à tes côtés...>>

Elle baissait les yeux déçue d'elle et rentrait son sourire entre ses dents. Elle ne cessait de se mordiller les lèvres comme gênée et fautive.

Elle s'approcha de lui et lui passa la main sur le visage et dans les cheveux. Elle lui dit qu'elle aurait voulu l'accompagner.

Tu n'aurais pas pus. ça aurais été dangereux. Je vis une vie risquée Elesie ou il vaut mieux ne pas me suivre. Mais je suis heureux d'être en cet instant avec toi et c'est tout ce qui compte.

Il la tira vers lui afin qu'elle s'assoit sur ses genoux. Doucement mais surement, il attira son visage contre le sien et l'embrassa

Toi aussi tu m'as manqué Elesie.

Elesie fit glisser ses bras le long des épaules fortes et larges de Bleiz, les deux mains enlacés, ses lèvres à quelques souffles de celles de son amant.

<<Si risquer ma vie est le prix à payer pour être à tes côtés.... laisse moi aller aux devants du suicide>>

La belle humaine souriait, elle n'avait jamais été aussi lucide dans ses paroles, le frôlant à peine des lèvres, cherchant à procurrer chez lui le désir de l'embrasser avec fougue. Elle se mit à sourire, arrêtée dans son jeu. La belle le regardait dans les yeux, elle mettait tellement son coeur à l'ouvrage qu'elle aurait pu lire au plus profond de son âme, elle souhaitait glisser de la colle sur leurs corps pour que plus jamais leurs contacts ne cessent. Elle n'osait pas l'embrasser, en attente de sa réponse, latente de son désir.

Ne parlons pas encore de ça ma chérie. Il ya trop longtemps que nous nous sommes revus. Profitons de cet instant intensément

D'un mouvement il se leva en la tenant au dessus de lui. Puis l'allongea sur le lit et ce mit au dessus d'elle. Il la regarda entièrement savourant se désir pour l'instant inassouvis qu'il avait pour elle. Il appuya son bassin contre le sien afin de lui faire sentir à quel point elle l'excitait.

J'ai envi de toi Elesie. De toi toute entière.