Recherche perpetuel et rencontre interessante (PV Shad Hoshisora)

Quelle ne fut pas ma stupéfaction quand je le vis disparaître dans un nuage de fumée. Regardant autours de moi rapidement, cherchant où il pourrait rapparaître, je n'eus aucune pensée sur le fait qu'il pouvait se téléporter derrière moi. Reculant légèrement, je sentis deux mains se posaient sur mes épaules. Un léger sursaut et frisson me parcoura le long du corps.

Instinctivement j'abaissais mes oreilles, signe que je ne maitrisais rien, que j'avais plus peur à la place d'être pleine de courage. Normal me diriez vous avec un être démoniaque se trouvant derrière vous. Déglutissant un instant, avalant ma salive, j'hochais la tête en réponse à sa question. A quoi bon mentir ? Il l'aurait découvert tout ou tard.


"Terranide louve pour être plus précis....Et..hum...oui pour votre dernière question"

A l'entendre poser cette question, il semblait qu'il n'est jamais rencontré quelqu'un appartient à la race des terranides. Étrange pour un démon censé être âgé de plusieurs centaines d'années. Je ne bougais pas. A vrai dire, je n'osais pas faire le moindre mouvement. j'écarquillais les yeux, entre-ouvrant mes lèvres en sentant sa langue se balader sur la peau de mon cou, serrant par la suite les crocs. Je réagisssais à sa remarque, me défaisant de son étreinte, avançant rapidement d'un pas, faisant un volte-face pour ne plus être dos à lui. Les oreilles rabaissées et l'échine un peu courbé, je secouais la tête de gauche à droite, regardant le démon.

"N..non..."

Son commentaire avait été clair. Pour ma part, il ne voulait pas s'arrêter à un simple coup de langue, non, insctivement je sentais que ça allait être plus loin. Que ce simple coup de langue allait devenir bien plus, jusqu'à atteindre un paroxysme. Pourtant, quelque chose m'empéchait de me laisser aller. Était-ce parce que nous étions dans une bibliothèque au coeur d'un lycée ? Non, ce n'était pas cela. Je regardais le démon et la réponse me parvient rapidement. La nature de cet homme. Je le craignais, sachant qu'il pouvait aisément me réduire en poussière d'un claquement de doigts. Je ne savais que penser. Que devais-je faire ? Je me mis à reculer tout en le fixant encore du regard, jetant de temps à autre des coup d'oeil derrière mon épaule pour voir vers où je me dirigeais.

Maintenant qu'il lui avait révélé son identité et surtout ses intentions, il pu lire la peur dans les yeux de la jeune femme, cette peur qui s'installer et qui s'accroit petit a petit. Elle confirma ses suppositions. Interessant, il avait hate de découvrir ses autres attributs mais soudain, alors qu'il allait passer a l'acte, il se ravisa. Il venait d'avoir une idée encore plus tordu, une idée machiavélique comme seul lui pouvait en avoir. Cela le fit légérement rire, faisant apparaitre une rangée de dents pointues, aiguisées comme des lames de rasoirs.

- J'ai une autre idée te concernant...

Oui, cela serait beaucoup plus amusant ainsi. Au lieu de la soumettre ici, ce qui ne lui convenait pas vraiment, il y avait bien meilleur endroit qu'une bibliothéque. Il préférait cultiver cette peur qu'elle ressentait en ce moment. Abuser de quelqu'un, la dominer physiquement était certes distrayant, mais cela n'ètait rien comparé comparé au désir, a l'envie, a l'incertitude qui précédait. La jeune femme louve se dessera de son etrieinte, avant de reculer.

- Ne t'inquiétes pas, je vais finalement te laisser partir, cependant il y a une dernière chose...

Il s'élança rapidement et il n'eut aucun mal a rattraper la jeune femme par le bras. Ensuite, il la saisit par le cou de l'autre main, l'amenant ainsi vers lui. Il n'allait pas l'étrangler, mais il gardait cependant son etreinte assez vigoureusement pour ne pas qu'elle prenne la fuite, ses griffes s'enfonçant légérement dans sa chair tendre. De son autre main, une lumière rougeoyante s'échappa soudain ainsi que de la fumée.

- Avant cela, je vais t'apposer une marque, pour ne pas que tu oublies que je te surveilles.

Il aposa alors sa main sur le haut de sa poitrine, juste en dessous du cou, marquant la chair comme au fer rouge. Quand il eut fini, aprés quelques secondes, il apparaissait maintenant une marque de main, la ou la chair avait était brulé.

- Ne t'inquiétes pas pour cela, si tu fais ce que je te dis, je la ferais partir. Je te donne exactement 2 semaines pour éxécuter une mission. Puisque tu as l'air de t'interesser a la magie et a la sorcellerie, tu vas partir a la recherche d'un manuscrit dont j'ai besoin. Ce manuscrit est une page manquante venant du Nécromicon, un ouvrage de Nécromancie écrit au moyen âge en 730 a Damas par un certain Abdul Al Hazred, un moine devenu fou. J'ai réussi a récupérer l'ouvrage original et a détruire certaines copies, néanmoins il manque plusieurs pages concernant de puissants sortiléges qu'il serait inconvenu de laisser entre les mains des humains. Ce manuscrit est appellé "Le culte de Yogl Soggoth" suivit d'une invocation en un mélange de langue Arabe, Araméenne et Egyptienne.

Passé ce délai, tu seras mon esclave pour une durée que je conviendrais, je ferais de toi ma chienne et tu auras l'occasion de découvrir ma véritable apparence... Ha ha ha

Alors que je reculais pour sortir de cet endroit au plus vite, je sentis mon bras se faire attraper. N'ayant pas le temps de réfléchir à ce qui venait de se passer, je sentis une forte traction m'attirait avant que mon cou soit pris dans un carcan. Entrave qui n'était rien d'autre que la main du démon. Je serrais les crocs, regardant le sol puis Adramelech, je me demandais quelles étaient ces intentions. Du sang coula un peu de mon cou, les incisions étant provoqués par les griffes de l'être démoniaque. Mes yeux s'écarquillèrent quand la vue de la main rouge fumante m'arriva. Je tentais de me défaire de son étreinte, en vain.

"Non pas ça ! "

Plus il rapprochait sa main, plus je pouvais ressentir la chaleur qui s'en dégageait. Un cri de douleur sorti de mes lèvres quand il l'aposa sur le haut de ma poitrine. Je sentais ma chair se brûler sous la chaleur émise. Quand il retira sa main, j'abaissais la tête, regardant la marque qui n'était nullement invisible aux yeux de tous avant d'écouter les consignes qu'il me donnait. Relevant la tête, je le regardais, tentant de ne pas énormément bouger pour ne pas sentir les griffes dans la chaire de mon cou.

" Deux semaines ? Mais c'est bien peu comme délai ! Et puis je ne sais même pas par où commencer à chercher ! Et combien de fois faudra t'il vous dire que je ne m'interresse pas à la magie et à la sorcellerie ? Votre plan est fourbe, vous savez que je ne pourrais réussir votre mission dans le temps imparti ! "

En effet si on prenait en compte les recherches, les réservations pour les billets d'avions, l'attente, le décalage horaire, l'hôtel à trouver et j'en passe. Trouver ce manuscrit en deux semaines est une tâche purement utopique. Jamais je n'y arriverais. De toute façon, je sentais qu'il ne me laisserait pas trop le choix. Pourquoi avait il faillu que j'aille à la bibliothèque cette nuit ?

Quelle bonne idée il venait d'avoir. Il ètait bien plus amusant de la laisser chercher ce qu'il désirait dans la peur la plus totale. Cette angoisse qui vous colle au ventre et qui s'accroit a mesure que le temps passe et que l'échéance approche.

- Je me fous que cela ne soit pas suffisant. Fais de ton mieux, tu sais ce qui t'attend sinon, ha ha ha

Bien sur que ce temps ètait trop court, surtout pour une telle quête et pour quelqu'un qui ne connaissait rien en magie. Mais cela ètait secondaire, Il avait hâte a dans deux semaines. Il allait bien s'amuser. Elle aurait beau lui supplier, il ne ferait rien de plus, a part peut être quelque chose pour ses déplacements.

- Je vais te donner 3 parchemins, Ils te permettront de te téléporter directement dans la ville ou le lieu que tu voudras. Il te suffira de marquer l'endroit sur le parchemin, juste aprés la formule puis de la réciter a haute voix. Chaque parchemin ne peut être utilisé qu'une fois, alors fais bien attention, utilise les avec parcimonie.

Sur ces mots, il sortit 3 parchemins vierge avant de dire une formule magique a haute voix, inscrivant les formules sur les papiers dans une langue inconnue. Il le tendit ensuite a la jeune femme.

- Bien, je te conseille de ne pas perdre de temps, bon courage et a dans 2 semaines, Ha ha ha.

Sur ces mots il passa a coté d'elle, un  sourire sadique sur les lèvres révélant ses dents aiguisés. D'un geste il dévourailla la porte avant de s'en aller.

Je restais hagarde, pétrifiée, ne disant rien. Mon regard se porta sur la marque représentant une main, un soupi s'échappa d'entre mes lèvres. Cette marque était bien plus que voyante, il me faudra faire en sorte à ce qu'elle ne soit pas à la vue de tous.  Enfin, à moins de me promener torse nue donc d'être traitée de catins, je ne devrais pas avoir trop de souci à me faire. Et à vrai dire, j'avais d'autres chats à fouetter en ce moment.  Deux semaines, deux petites semaines pour trouver un foutu livre. La colère dû à l'impuissance montant, mon pied frappa viollement l'une des étagères. Tant pis pour les livres tombant au sol.

Mon regard se porta sur les trois parchemins, voyons voir qu'est ce qu'il avait dit déjà par rapport à cet ouvrage ? Je me souviens qu'il avait mentionné les termes " Arabes, Araméenne et Egyptienne" peut être devrais-je utiliser les pouvoirs des parchemins pour accéder à ces différents lieux ? Pour ma part, si ce livre recelait des écritures issues de ces différentes nations,  il était évident que les recherches devaient commencer en ces trois destinations.

Je sortis donc de la bibliothèque, me dirigeant vers mon dortoir, enfilant une nouvelle tenue, jetant l'ancienne calcinée. Je prie un stylo, inscrivant le pays " Arabie" à la fin de la ligne, lisant à voix-haute l'incantation. La sensation de téléportation était assez étrange. Une impression des décomposition et de recomposition de chaque partielle de son être, vraiment singuiler comme moyen de transport mais cela était bien pratique. Le parchemin utilisé partit en fumée. Bon il me restait les deux autres et leurs destinations étaient déjà toutes faites.

C'est ainsi que je passais deux semaines dans ces trois différents pays, questionnant la population, explorant leurs archives à la recherche du livre tant convoité par le démon. Mais malgré ces quinze jours, je ne pus rien trouvé. Les indices se contradisant à chaque fois. L'un disait  "Cherche à l'Ouest", l'autre disait " Cherche au Nord", il y'avait de quoi en perdre la tête.  Et voilà que l'échéance avait atteint son objectif. Je levais les yeux, regardant le soleil brûlant d'Egypte, un soupir d'exaspération s'échappant de mes lèvres. M'enfuir ? Et comment ? Il me retrouverais facilement. Mon dos était contre un mur et une peur me noua l'estomac, mon rythme cardiaque commençant à monter de plus en plus vite. Il allait arriver prochainement, il va arriver.

(hrp : Tu dis que tu changes de tenue, c'est le même que précédement ou celle de ton avatar ?)


Les deux semaines étaient maintenant passé, il était temps pour le démon d'aller questionner la jeune hybride. Il savait bien qu'il y aurait peu de chance qu'elle ait réussi la mission qu'il lui avait confié et c'est bien cela qui l'amusait le plus. Le plus inquiétant pour la jeune femme était surement de ne pas savoir ce qu'il allait faire d'elle. Il n'avait pas fait grand chose durant ces deux semaines, juste le temps de jouer quelques tours a des humains stupides, prendre possession des âmes de mortels qui avaient passé un pacte avec lui en échange d'un voeu et qui étaient passé de vie a trépas, la routine en quelque sorte.


La marque qu'il lui avait aposé lui permettait de savoir ou se situé la jeune femme, a n'importe quel endroit ou elle puisse se trouvé. Il la repéra, quelque part en plein Egypte. Il se téléporta avec l'aide d'un de ses sorts, ouvrant un portail noir. Il arriva en pleine ville. Une de ces cités qui avait gardé leurs charmes du temps passé datant de l'antiquité. Il trouva la jeune femme adossé contre un mur.

Sa chevelure blanche cachait a moitié des cornes de couleurs noires, courbé vers l'arrière et sa cape caché ses plumes de paon, qui dépassait malgré tout un peu. Il portait en dessous de sa cape noire, une robe rouge avec un collier doré, ornementé d'un rubis à l'éclat ètrange.

- Je vois que tu as suivi mes conseils et que tu as cherché aux bonnes endroits pour débuter. alors qu'en est il de ma requête ? As tu trouve ce que je t'ai demandé ?

(Hj- La même que l'avatar)


Malgré la chaleur accamblante, une brise glaciale commença à s'installer dans les airs. Ce n'était nullement un changement de température, l'air était sec et le soleil à son zénith brûlait la peau de chacun. Cette soudaine impression de froid, était-ce le fait que je savais que l'être démoniaque allait venir aujourd'hu, et que je me mettais à avoir des sueurs froides ? Il est fort probable que ce soit le cas. Je laissais mon regard aller de gauche à droite. Personne ressemblant à l'inconnu de la bibliothèque. Je prie une plus grande inspiration, tentant de me calmer intérieurement.

Je penchais mon regard au niveau de la marque. Un frisson me parcoura l'échine quand les réminiscenses de sa pose et de savoir qui en était la source me parvinrent. Étant en plein égypte, il était convenable que je protège de l'astre du jour. C'est pourquoi, après quelques discussions avec un badoin, j'étais parvenu à me procurer une tunique couleur sable, protégeant ainsi les voies cutanées du soleil. Je ne portais en dessous de la tunique,  qu'un simple pantalon couleur gris foncé. Mon haut était d'une couleur bleu pâle, un collier de tissus de la même couleur entouré mon cou, se prolongeant sur mon buste jusqu'au niveau du nombril. A l'arrière, le dos était casiment à nu, seul une bande de tissus le traversait pour soutenir la partie de devant. Mes bras étaient dépourvu de manches, il n'y avait que mon avant-bras droit qui n'était pas totalement dénudé. Sur la partie non couverte de mon dos, un tatouage représentant un dragon et phoenix y était dessiné. Mais tout cela était camouflé par la tenue des habitants du désert.

Un bruit de pas attira mon attention. Il était là. Le démon était venu comme il l'avait mentionné. Le temps des deux semaines était écoulé. Je ne bougeais pas, le regardant avancé doucement et l'écoutant sans rien dire. Mon regard se porta sur l'être des enfers. Curieux ces petits bouts noirs que je pouvais apercevoir dans sa chevelure blanches et ces quelques bouts de plumes avaient aussi autours d'elles une aura de mystère. Était-ce des attributs de sa véritable forme ? Un autre frisson me parcoura. Le souvenir qu'il avait dit que je verrais sa véritable forme me revint. Inconsciemment, je reculais, mais mon dos percuta le mur auquel j'étais adossé. En y repensant, il m'aurait été difficile de reculer avec un tel obstacle derrière moi. Je serrais doucement les poings, plantant légèrement mes griffes dans mes paumes, les faisant saigner, le sang perlant petit à petit. J'avais échoué et je connaissais une part des conséquences de ma défaite.

"Je n'ai pas trouvé ce que vous recherchiez, mais en deux semaines il m'est impossible de faire des recherches appronfondies ! Même vous en plusieurs années d'existences vous n'aviez pas réussi pareil act ! Comment aurais-je pus réussir pareilles recherches en un délai si court ? "

J'abaissais par la suite ma tête, déviant mon regard sur le côté. Je ne pouvais rien faire, quoi ce que je dise, il me dira qu'il m'avait laissé assez de temps et j'en passe. Je relevais mon visage, fixant de mes yeux bleus, les yeux sanglants d'Adramelech, attendant impuissante la sentence qui allait tomber.

La jeune femme avait révétu une tenue digne d'un explorateur; En bref de quoi se protéger du soleil et du sable dans ces lieux désertiques. Il était adossé contre le mur, la mine déconfite et Adramelech pu alors sentir l'angoisse grandissante rien que le fait de le voir arrivé. Attendant sa réponse, il ne la quittait pas des yeux, calme comme il l'ètait d'habitude. Elle lui expliqua alors qu'elle avait fait comme il lui avait demandé, mais qu'elle n'avait pas malheureusement pu mettre la main sur ce manuscrit. Elle lui dit que c'était impossible de faire cela en seulement deux semaines. Il attendit qu'elle ait fini avant de prendre son temps pour lui répondre.

- Rien n'est impossible, mais je n'ai jamais dit que cette quête serait un jeu d'enfants.

Qu'allait il faire d'elle maintenant. Serait il magnanime et lui donner une deuxiéme  chance. Et dans ce cas précis, quelle mission allait il lui confier. Il fit quelques pas autour d'elle tout en réfléchissant.  Puis il s'approcha d'elle.

- Finalement je vais te délivrer, Vu que tu ne connait absolument rien en matiére de sorcellerie tu ne me servirait a rien, je vais déjà enlever la marque que tu as sur le corps.

Il apposa sa main sur sa poitrine, la ou précédement , il y a deux semaines il l'avait marqué. La couleur rouge réapparut sur la main, pendant quelques secondes. Quand il eut fini il retira sa main.

- Voila, part maintenant avant que je ne change d'avis...

Il ne pu alors s'empêcher d'arborer un léger sourire. Il avait autre chose en tête.

Je fus surpris en entendant le fait qu'il allait me rendre ma liberté. Mensonge ? Qui sait ? Mais pourtant, le fait de le voir me retirer la marque me donna un certain espoir. Disait il la vérité ? Serais-je libre de mes mouvements ? Sans attendre plus longtemps, je me décollais du mur, penchant juste la tête en signe de remerciement et parti aussitôt. Tandis que je me dirigeais vers le centre ville, je ne pus m'empêcher de lancer des regards par delà mon épaule. Allait-il véritablement me laisser après ce que j'avais pu découvrir ou userait-il d'une supercherie pour mieux me prendre en traitre ? La question de cette question, je pense, viendra en temps et heure.

Pour le moment, je regardais les divers étalages présents sur la place du marché. Autant en profiter tandis que je suis dans un pays qui m'est inconnu. La marchandise était variée, passant de la nourriture, aux textiles jusqu'aux bijoux. J'avais croisé mes bras et mes mains derrière mon dos, marchand tranquillement mais possédant toujours une once d'anxiété en moi. J'étais aussi en présence d'un autre problème : comment allais-je rentrer au Japon ? Je n'ai pas sur moi des sorts de téléportations comme ce " cher " Adramelech m'en avait gentiment donné pour réaliser son impossible quête. Je poussais un soupir et fini par m'assoir sur un banc, restant pensive.

[HJ Court désolé ]

En fait le démon n'avait pas tout a fait abandonné l'idée de libérer la jeune femme de son etreinte. Il lui avait retirer l'affreuse marque de brulure qu'il lui avait auparavant infligé, certes, mais cela n'ètait que pour redonner un peu de confiance et d'espoir a la jeune femme, avant de revenir la hanté. Aprés tout n'était il pas l'un des démons les plus sadiques et les plus pernicieux. Tel un chat jouant avec sa proie, il prenait son temps avant de définitivement fondre sur sa proie, ne laissant une fois parti que des humains traumatisés.

La jeune femme ne se fit pas prier, et elle détala sans demander son reste, de peur que le démon ne change d'avis.

"Crois tu réellement que je vais te laisser partir ainsi ?"

Il la regarda partir, restant la pour mieux la tromper. Mais cela ne durerait pas longtemps. Il la surveilla de loin, la regardant passer devant les divers étalages des marchands avant qu'elle ne s'asseye sur un banc l'air pensive. Il déplaca furtivement derrière elle, comme une ombre, avant de se rapprocher et de l'assomer d'un geste de la main sur la nuque. Ensuite il se téléporta avec la jeune femme directement dans la bibliothéque. Seulement il en avait un peu arrangé la déco, la rendant plus lugubre que jamais. Les tapisseries des murs avaient était arraché, le plancher également et les lumiéres electriques remplacés par des chandeliers. Il déposa la jeune femme inconsciente sur un matelas qu'il avait installé. Puis il prit l'apparence du bibliothécaire qu'il avait tué, il y a quelques jours.

Je soufflais un instant, regardant par la suite devant moi, un point invisible. La foule ne cessait de gesticuler, masse importante de personne en mouvement. Un soupir s'échappa de mes lèvres tandis que je penchais ma tête de sorte à regarder le ciel.  Ce dernier était d'un bleu éclatant et dépourvu de toute trace de nuages, donc de toutes traces de pluie. A se demander comment ces populations faisaient pour survivre avec si peu d'eau.  Je passais ma main à l'arrière de la nuque me la massant un instant. Ces deux dernières semaines avaient étaient assez mouvementées. Me décidant enfin à me lever et reprendre la route, je senti un coup rapide au niveau de ma nuque massée précédemment et puis ce fut le noir total.

En me réveillant, la première chose qui me frappa était le lieu. Je n'arrivais pas à le reconnaitre. Je discernai des livres mais était-ce la bibliothèque ? Les ornements qui ornait la pièce la rendait sordide, morbide. Je fronçais un instant les sourcils n'arrivant pas à me rapeller ce qui s'était passé. En bougeant ma main, je sentis que je me trouvais sur une sorte de matelas. Un frisson me parcoura l'échine et le fait de se sentir observée accentua cette sensation.  En tournant la tête, je pûs apercevoir celui qui devait être le gérant de lieu. Tentant de calmer mes esprits et les frissons me parcourant je lui posais une question simple et concice :

"Comment suis-je arrivée ici ? "

Adramelech ne put s'empêcher de rire en son fort intérieur. La jeune femme ne se souvenait pas de ce qui lui ètait arrivé. Normal puisqu'elle ètait insconsciente lorsqu'il l'avait amené ici. Il se demandait si la jeune femme allait le reconnaitre. Il avait beau avoir pris l'apparence du bibliothécaire, une chose pouvait le trahir : L'odeur de souffre qui émanait de lui et qui trahissait les démons. Cela il ne pouvait le changer, car même si des formules existaient pour la faire disparaitre, Leonard, le grand sorcier des enfers, lui même, ne pouvait rien n'y faire, trop de risques. La disparition de cette odeur, faisait perdre au démon tout ses pouvoirs et il devenait incapable de rejoindre les enfers, devenant un banni vivant entre deux mondes et sa aucun démon ne le voulait. Il s'approcha de la jeune femme qui venait de se réveiller en se frottant les mains.

- Vous êtes dans la bibliothéque du lycée, je viens d'arriver dans la bibliothéque et vous étiez déjà ici, allongé sur se matelas, je n'ai pas voulu vous réveiller.

Soudain la porte s'ouvrit, le concierge arrivait avec son chariot de produits nettoyants et de balais. Il salua le bibliothécaire, avant de continuer son travail. Mais alors qu'il allait partir, il se retourna, avant de s'approcher du démon, d'un air suspicieux.

- C'est bizarre, vous n'êtes pas comme d'habitude.

- Si, si je vous assures, c'est bien moi.

- Non, qui êtes vous, vous n'êtes pas Mr Welsh, le bibliothécaire.

" Zut il m'a reconnu, comment a t il fait ?"

- Bien dans ce cas, je vais devoir me débarasser de vous.

D'un geste il fit jaillir des flammes du sol qui brulèrent vif, le vieil homme qui poussait des cris d'agonie, avant de s'effondrer rapidement, inerte. Le démon aspira alors son âme et l'absorba.

- Pas mal, même si celle çi n'ètait pas très fraiche. Maintenant nous ne serons plus déranger. Mais tu dois savoir qui je suis, maintenant. Croyais tu que j'allais te laisser partir ainsi ?

Tout cela me paraissait bien étrange. Comment aurais – je pu me trouver dans une bibliothèque et particulièrement celle du lycée ? Ce dernier se trouvait au Japon et je foulais les terres de l’Egypte il y’a à peine quelques minutes. J’émis un léger grognement plaintif, apposant une main contre mon front, penchant un peu en avant. Satanée migraine qui me prenait. Je laissais mon regard courir sur les recoins de la pièce. Non vraiment, je m’en serais rappelé si je serais venue ici de mon propre chef.

« La bibliothèque du lycée ? C’est impossible… »

Une odeur me chatouilla les narines, une odeur de souffre. Je fronçais les sourcils, tenant de voir d’où elle pouvait bien provenir. La porte s’ouvrit par la suite, laissant place au technicien de surface. Je ne parvins malheureusement à entendre la conversation mais les cris d’agonis parfaitement audible me disait long sur ce qui venait de passer. Par ailleurs la dernière phrase énoncée par le dit bibliothécaire fini par confirmée mon hypothèse. J’étais en présence du démon Adramelech.  Immédiatement, je me levais du matelas, me reculant, serrant les poings et les crocs, regardant l’être démoniaque :

« Qu’est ce que vous me voulez encore ? »

Des frissons commencèrent à me parcourir le corps, je voulais fuir mais j’étais paralysée, médusée, incapable de m’en aller les jambes à mon cou. Moi qui pensais que je serais enfin tranquille, j’avais eu tord. Il semblerait que mon calvaire n’était que sur le point de débuter et je pouvais deviner que ce qui allait suivre n’allaient pas être une partie de plaisir loin de là. Je fis un nouveau pas en arrière, soutenant le regard du démon.

Difficile pour la jeune femme de croire le démon, il avait tellement l'habitude de mentir, et pourtant cette fois çi il ne mentait pas : Ils se trouvaient bien dans la bibliothéque du lycée, même si celle çi avait depuis changé un peu de genre. Une décoration du au démon, qui la trouvait mieux ainsi. En même temps elle était il y a encore quelque temps en Egypte et maintenant elle se reveillait au Japon, difficile d'y croire.

- C'est pourtant la réalité, c'est moi qui t'es ramené ici, tu sais que je peux me téléporter ou bon me semble...

Elle se tenait sur ses gardes en le regardant s'approchait lentement, un sourire carnassier aux lévres. Il reprit la forme qu'il avait précédement, celle çi ne lui ètait désormais plus d'aucune utilité. Que pensais t elle faire contre lui, il lui avait déjà montré une partie de ses pouvoirs et il savait qu'elle ne pouvait rivaliser. Il ètait un puissant démon.

- Tu voulais rentrer au Japon ? Et bien voila, ton voeu est exaucé, je l'ai accompli, tu devrais me remercier, ha ha ha

Elle lui demanda ensuite ce qu'il désirait. Il ne lui répondit pas tout de suite, continuant de s'approcher, jusqu'a ce qu'il ne soit plus qu'a quelques pas d'elle. Il savait ce qu'il voulait et elle ne l'avait pas encore deviné. Elle n'allait pas tardé a le savoir.

- Tu sais que pour moi, tout service rendu, mérite un gage, je ne fais rien gratuitement. Je pourrais te demander ton âme pour que une fois morte, tu m'appartiennes pour l'éternité, mais je serais plus magnanime...

D'un geste rapide, il l'attrapa par le bras et la plaqua contre une étagére, pénétrant son regard sombre et brulant dans ses yeux. il enleva son couvre chef qui la protégeait auparavant du soleil ainsi que son manteau.

Son apparence commençé a changer, lentement, son visage se transformé en une sorte de tête animal, s'allongeant, prenant une forme plus chevaline. Son corps grandit un peu, alors que des griffes apparurent sur le bout de ses doigts. ses cornes s'allongèrent alors que ses pieds se transformèrent en sabot griffus. Sa peau pris une teinte bleu nuit.

Il gardait ses dents pointues, alors que sa longue langue sortait de sa bouche pour commençé a parcourir le visage de la jeune femme, descendant sur son cou et le haut de sa poitrine. Il arracha ensuite le haut de sa tunique, dévoilant sa poitrine alors qu'il caressait les jambes de la jeune femme. Il enleva sa cape pour dévoiler son torse puissant.

- C'est toi que je veux, désormais. Tu devrais te sentir honoré que je te choisisse.

Une sensation me traversait le corps. Une sensation de peur. Je tremblais tandis qu’il s’approchait à pas lent, mes oreilles se plaquèrent vers l’arrière et ma queue passa entre mes jambes, signe de peur extrême. Je ne savais que faire, il était bien trop puissant pour que je tente quoi que ce soit. Si je tentais de fuir, il aurait vite fait d’utiliser un tour de magie pour me bloquer toute possibilité de fuite. J’avalais difficilement ma salive, ne sachant quoi répondre pour ma défense. J’étais pris au piège.

Une douleur me secoua le corps quand mon bras fut saisit et que je fus plaquée contre lui une étagère couverte de livres. Quelques ouvrages tombèrent à terre, ne pouvant résister à la loi de la gravité.  Le choc n’avait aussi pas était des plus plaisant pour mon dos.  Et ce regard. Ce regard maléfique qui me fixait sans cesse ayant je ne sais quelle pensée en tête. Et la réponse à cette pensée me fut vite donnée. Sans que je puisse faire quoi que ce soit, mon couvre-chef et mon manteau qui m’avaient auparavant servi pour me protéger de la chaleur accablante me furent retirés en deux temps trois mouvements.

«  Mais que …. »

Je n’arrivais pas à finir ma phrase, restant médusée sur la scène que je pouvais voir. Ce démon à l’apparence humaine était en train de changer de forme. Sa tête ressemblait plus à celle d’un cheval qu’à celle d’un humain, sa taille changea également, devenant encore plus imposant qu’auparavant. Je poussais un grognement de douleur quand je sentis ses griffes s’allongeaient me rentrant ainsi plus dans la peau. Mes joues prirent une couleur plus rouge tandis que ma poitrine fut libérée de son entrave de tissu. Sa dernière phrase concluait ce qui allait se passer. En premier lieu effrayée et ne sachant que faire, sentant cette langue me passait sur le corps et ces mains me caressaient les jambes. Je tremblais, impuissante.

« Etre honorée ? Je ne veux pas, lâche moi ! »

Je finissais ma phrase en passant outre son entrave après lui avoir mordu le poignet bien que ce geste n’allait pas grandement le blessé. J’espérer  atteindre la sortie avant qu’il ne soit trop tard. Pourtant, il était déjà trop tard. Mon instinct animal me le confirmait. Je me maudissais, je me maudissais d’être restée dans cette bibliothèque alors que c’était interdit et je maudissais encore plus ce soir là.  J’apercevais enfin la porte qui pouvait me libérer de calvaire. Elle n’était que là à quelques mètres. Mais cette distance semblait être des kilomètres.  J’étais perdue et je le savais.