Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

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Watari Kito

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 15 mardi 29 décembre 2009, 20:23:06

Il allait tacher de ne pas trop boire tout de même, il n'aimerait pas qu'Adelheid se dise qu'il avait profité qu'elle soit ivre pour la séduire. Ce verre serait le dernier...C'est que c'était bien bon ! Il allait peut être devenir accroc maintenant...Il était sur que la vision d'Adelheid en face de lui contribuait beaucoup au gout qu'avait la boisson. Les deux jeunes gens commençaient a se sentir assez détendus pour pouvoir parler de sujets plus divers, c'est fou comme l'alcool a faible dose peut rapprocher les gens, si seulement on en abusait pas autant...Le problème, quand on était un ninja, c'était qu'on avait pas des occupations très diverses et que surtout on ne pouvait pas en parler. Il aurait bien tenu une bavette a Adelheid sur toutes les sortes de poisons possibles et imaginables, sur la manière de construire un piège, sur les façons de maitriser ou tuer un ennemi a main nues, de nombreux sujets qui auraient pu égayer la soirée, mais qui aurait donné trop d'information sur lui, et Watari ne savais pas encore que quelque chose appellé "Les films de kung fu" existait et donc ne pouvait pas l'exploiter pour le moment. Et puis surtout, la raison qui prévaut sur son silence était qu'il aimait entendre Adelheid parler, il aimait s'impregner de cette voix, de sa conversation.

Le forcer a parler, c'eut été le forcer a intérrompre cette douce pantomine, et c'était bien cruel pour lui. Il ne se méfia pas pour le verre et ne fit pas attention. Elle aurait pu remplir le verre du ninja avec des gouttes de poisons il serait mort a l'instant même. Il était trop candide pour un métier pareil. le visage si pâle d'Adelheid s'empourpra soudainement alors qu'elle retirait ses gants et il pensa qu'il n'y avait pas plus beau spectacle. Ses longs bras blancs ne faisaient que renforcer l'emprise qu'elle avait sur lui...

Il fallait qu'il avance.

Ses paroles semblèrent destabliser assez Frig pour la pousser a changer de conversation. Elle n'avait surement pas envie de parler de sa précédente aventure.

Un sujet de conversation, vite. Fort heureusement il était plutôt fort pour meubler les conversations.


"Cela vous dirais t'il de m'accompagner dehors après votre service ?"

Encore fallait il que l'alcool ne le force pas a foncer droit dessus comme un taureau...

"J'ai juste pensé que passer votre soirée ici était une manière bien trop sinistre de finir votre journée. Peut être y a t'il des endroits que vous pourriez me montrer ? Je ne suis en ville que depuis peu de temps."
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Adelheid Friedrich

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 16 samedi 02 janvier 2010, 21:37:01

   La jeune fille ne s'attendait pas à ce que sa journée finisse de façon aussi... rapide. En effet, avant l'arrivée de Watari au café, le temps passait avec une lenteur impressionnante. Elle travaille (correction: glande) tous les soirs en semaine de 18 heures à 22h. C'est peu, mais c'est long, quand on ne fait rien. Mais les journées de cours sont bien pires... Tellement... pire... Un vrai gâchis, à vrai dire. Un temps qu'on pourrait consacrer à autre chose (à boire, à jouer, à boire, à jouer...).

   Le cocktail toxique descendait doucement et le verre de Frig se vidait tranquillement. L'opium se rependait dans son corps et ses pupilles diminuèrent de diamètre lentement (bien sûr, c'était un effet invisible sur des yeux aussi foncés). Son rythme cardiaque se calma et ses muscles se détendirent. Un verre de plus et là l'effet de l'opium serait optimal: elle tomberait comme une masse, entrant dans un sommeil assez lourd. Ce qui serait, vu l'occasion qui se présente, assez dommage.

   Pour une fois, il y avait un peu « d'action » dans sa « nouvelle » vie dans ce pays. Chaque jour de sa vie était une éternelle routine mais Frig n'y faisait pas tellement attention, l'important c'était de faire ce qui lui plaisait et de ne pas se soucier du reste. Watari lui proposait de l'accompagner quelque part en ville et c'est avec joie qu'elle acceptera. Mais reste à trouver un endroit qui en vaille la peine. De plus, elle ne faisait pas très attention aux lieux par lesquelles elle passait, que ça soit pour aller au lycée ou rentrer chez elle. Et ce temps, à l'extérieur, si froid et neigeux...

- Oui, je suis plutôt pour.

   Dit-elle avec son plus beau sourire. Cela lui faisait chaud au cœur de trouver quelqu'un avec qui parler.

- J'aimerais bien vous faire visiter un peu, sauf que j'ai vraiment un sens de l'orientation assez... déplorable. Je ne connais pas vraiment d'endroits en ville, je ne suis là que depuis environ deux mois et je n'ai pas vraiment eu le temps de sortir à cause du lycée... (Elle se frappa intérieurement pour avoir dit ce mot, lui donnant un âge entre 16 et 18 ans) Et puis, si vous voulez me faire sortir comme ça dehors, je risque de me changer en glaçon en moins de deux secondes...

   Rajouta-t-elle avec un rire léger. Ses affaires étaient ici, mais bon, ce n'était pas top grave, elle les retrouverait demain, ou sinon elle rentrerait chez elle en chercher d'autres.

- Mais votre proposition tient toujours.

   Il est vrai que ça serait dommage de décliner une telle proposition...
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Watari Kito

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 17 dimanche 03 janvier 2010, 19:57:37

Personne n'aurait pu remarquer les changements qui se passaient en Adelheid, mais Watari par sa nature observatrice remarqua immédiatement que quelque chose ne se passait pas comme prevu, il allait se dire pendant quelques secondes que ces verres avaient été empoisonnés d'une quelconque façon et qu'il risquait de perdre sa compagnie du soir mais Adelheid semblait continuer la conversation sans avoir rien remarqué...Ou plutôt sans en laisser voir quoi que ce soit. Il n'y avait pas trente six solution, c'était elle qui avait rempli les verres, et il était sur qu'aucun alcool au monde n'était capable de produire une telle chose. C'était donc une réaction spontannée a un corps étranger qui pouvait être.

Oh non. Non pas ça. Adelheid, tu es si jeune, qu'est ce que tu fais ?!

Se taisant pour le moment le ninja garda cette vision dans un coin de sa tête, en parler maintenant risquer de faire tourner la bonne conversation qu'ils avaient en engueulade ferme. Ne jamais se mettre entre un junkie et sa came si on ne savais pas ce qu'on fait. Il décida d'enchainer malgré lui, en se disant qu'il aurait plus d'occasions d'en parler plus tard.


"Ce n'est pas grave, ainsi chacunes de nos déambulations sera un peu comme une aventure"

Fit il en reprenant de la consistance, ne pas avoir l'air désabusé par les surprises était une des choses sur lesquelles il avait travaillé. Watari sourit et retira sa veste pour rester en chemise et cravate

"Alors je vous pretterais de quoi vous couvrir, si celà vous conviens."

Lança le jeune homme qui ne se départait pas.

-Hj-Faisons nous une élipse jusqu'au moment ou Adelheid et Watari sortent ou est ce qu'on continue un peu l'entretiens ?Si c'est le cas te gène pas pour la faire^^-Hj-
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Adelheid Friedrich

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 18 dimanche 03 janvier 2010, 21:47:54

(Aucun soucis :))

   Adelheid remit ses gants et mit la veste de Watari sur ses épaules. Le duo se dirigea vers la sortie du café pour entrer dans le froid mordant de l'hiver. Il avait cessé de neiger, mais il restait encore de la neige sur les trottoirs abandonnés de la rue faiblement éclairée. La jeune fille se sentait un peu coupable de s'être accaparée de la veste de Watari, espérant qu'il ne se transformerait pas en glaçon à la seconde où ils seraient dehors.

   Ils marchèrent sans but fixe dans la nuit. Il n'y avait absolument personne dehors, par un temps pareil. Ce qui est absolument normal, il faut dire... Qui irait dehors à cette heure-ci, déjà, puis par cette température en-dessous du 0... Les talons de la jeune fille résonnaient sur les quelques endroits où le bitume était dépourvu de neige. Elle avait froid, et chacune de ses expirations étaient marqués par une légère buée.

- Kaldt... Det er så kaldt...

   Marmonna-t-elle en tremblant, enfouie dans la veste de son interlocuteur. Elle humait avec plaisir l'odeur qui s'en dégageait. Un parfum agréable, qui serait capable d'amadouer la gente féminine aussi facilement que... non. Il n'y a pas plus captivant, comme parfum, il faut l'avouer. C'est à partir de ce moment que Frig commença vraiment à se questionner sur la vie de Watari. Qui était-il, pourquoi était-il si gentil avec elle, etc. Cette part de réflexion la fit fredonner quelques airs jazzy, un peu comme si cela lui permettait de mieux s'y retrouver dans toutes ses pensées. Entre deux refrains et après un frisson, elle se décida à dire:

- Eh bien... c'est la première fois qu'un homme est aussi galant avec moi. Ou plutôt c'est la première fois qu'un homme est galant avec moi, tout court.

   Elle ria.

- Je ne sais vraiment pas où notre marche nous mennera, m'enfin nous avons tout le temps de voir ça...

   Un autre frisson l'envahit. Quelle idée de travailler avec une aussi petite tenue par un temps pareil, bien qu'elle n'aille jamais dehors lors de ses services.
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Watari Kito

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 19 dimanche 03 janvier 2010, 22:02:17

Le vent du froid leur mordit le visage mais Watari ne le craignait pas. Il ne craignait pas le froid, après tout, il avait souvent la peau presque glacée. Récupérant la serveuse, ceux ci sortirent a la fin du service de la jeune fille, ils allaient surement trouver un endroit où ils allaient pouvoir passer la soirée d'une façon un peu plus tranquille. Mais pour le moment ils allaient se promener sans faire de mal a personne, ça lui donnerais également l'occasion de faire un peu le tour de cette ville puisqu'il venait de Terra. Et essayer de découvrir quelles étaient les quartiers interessants, il comptait sur Adelheid pour le guider. La voix de la jeune femme alors qu'elle parlait dans son idiome le fit craquer. Les langues étrangères avaient leurs charmes sur lui et il allait serieusement envisager un voyage en Norvège si toutes les femmes qui y vivaient lui ressemblaient un temps soit peu, il aurait tout le temps de lui demander d'apprendre la langue. Mais pour le moment il devait encore se calmer, le moment de frapper n'était pas encore venu pour le ninja qui attendait le moment idéal, moment qui n'allait pas tarder a venir de manière imminente. Il lança un regard attendri a Adelheid qui semblait perdue completement dans ses pensées et qui fredonnait pour ne pas avoir a parler. Il se laissa bercer un peu par l'air, peut être était ce une berceuse de son pays natal se dit Watari avec poésie sans réaliser que c'était bien moins sentimental.

Il fut tiré de sa contemplation par la phrase d'Adelheid. Il n'avait pas réagit quand elle avait dit être au lycée, après tout celà voulait juste dire qu'elle était cultivée, jeune mais cultivée, il ignorait encore tout de ce genre de choses, et pour lui, une jeune fille était courtisable bien avant l'age d'Adelheid, c'était les époques après tout. Watari lui adressa un sourire radieux avant de répondre.


"Ces rustres ne savent pas ce qu'ils perdent si vous voulez mon avis. Vous méritez toutes ces attentions, vous avez la prestance d'une lady, une grande de ce monde."

Le mot lady demeurait inchangé en japonais, pour bien mointrer qu'il parlait de la haute catégorie, il lançait celà avec sincérité alors qu'il l'invitait a prendre son bras pour le reste de la balade

"Je vous laisserez me guider, je suis sur qu'où que nous allions, celà ne pourra que valoir le détour."

A peine eut il finit de parler que les ombres bougèrent. Watari le sentit. Ils n'étaient plus seul, mais il n'entendait pas les bruits de passants, il s'agissait de pas qui essayaient d'être discrets, essayer étant le mot clef de la phrase puisque pour le ninja ils n'arriveraient jamais a se faire aussi discret que lui. C'était louche, il se tourna vers Adelheid, tout d'un coup serieux et lança

"Venez, dépéchons nous."

Fit il alors qu'il accellerait la cadence, derrière eux, des pas se mirent a résonner.

-Hj-Et quelques voyous pour pimenter le tout :P, je te laisse les bouger si tu le veux-Hj-
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Adelheid Friedrich

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 20 lundi 04 janvier 2010, 21:39:34

   Et leur route continua, dans cette rue abandonné par cette terrible nuit d'hiver. Frig pensait faire un détour par le parc où se trouvait une sorte de pagode, ne savant trop comment définir ce genre de bâtiment. Il y avait un étang, qui devrait être gelé par ce froid, et autours de ceci il y avait un petit bois où à cette époque-ci les arbres devraient tous êtres nus sous les restants de neige. C'est un parc assez dégagé, qui serai à même de pleinement recevoir la lumière bleuâtre de la lune, quand elle ne sera pas caché par les quelques nuages qui volent encore dans le ciel presque noir, tacheté de particules blanches lumineuses. Elle n'avait jamais vu cet endroit dans une pareille situation, ou bien elle l'avait vu, mais dans un était d'ébriété avancé... Frig aimait se rendre ici, car c'est un endroit non loin de chez elle, juste à deux petits pâtés de maisons. Mais c'est un endroit plutôt fréquenté, la journée, bien que le soir à cette heure-ci il devait être complètement désert.

   À la réponse de Watari, la jeune fille ne répondit rien. C'était trop d'honneur qu'il lui faisait, l'élevant au statut de noble. Elle trouva ça presque amusant, car elle a le sang bleu. Ce n'est pas parce que ses parents travaillent du matin au soir que sa famille est aussi riche. Cela remonte à loin, voir très loin, mais elle n'en savait pas plus, faute de résultats de recherches sur internet. Elle pensait à ça sans orgueil, juste avec amusement, imaginant les titres qu'elles auraient pu recevoir. Comtesse, baronne, ou bien duchesse. Même son prénom était un prénom de noble, de même pour ceux de ses parents, et ainsi de suite...

   Adelheid prit le bras de Watari avec plaisir, avec une très grande délicatesse, se rapprochant toujours un peu plus de son interlocuteur. Elle commençait vraiment à s'attacher à lui, marchant auprès de lui. Mais c'est alors qu'il commença à presser le pas. La jeune fille accéléra pour pouvoir suivre la marche, se demandant intérieurement ce qu'il se passait. Et là, des pas vibrèrent derrière eux, et elle aurait juré ne pas rêvé. Ils étaient suivis. Un frisson de froid et de panique parcouru son corps et elle baissa le regard sur le bitume froid. « Hellegud, nei, nei, nei... ». Ce genre de chose ne s'était jamais passé dans sa vie, pourquoi fallait-il que ça soit maintenant? Elle se demandait si Watari avait entendu la même chose (ce qu'elle supposa que oui) et s'il était aussi paniqué qu'elle ou bien s'il était plutôt détendu. Elle avait peur de passer pour une vraie peureuse si cela n'était rien. Mais elle était persuadée que c'était louche.

   Les bruits se rapprochèrent. Frig aurait tout donner pour pouvoir hurler un bon coup, bien que ça soit totalement inutile.

- Hey, vous deux...
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Watari Kito

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 21 mercredi 06 janvier 2010, 17:06:19

Evidement, si il s'était agi de les tuer, Watari aurait demandé a Adelheid d'attendre ici un moment pendant qu'il s'éloignait, il en aurait ensuite profité pour les poignarder dans le dos pendant qu'ils avançaient vers Adelheid comme des poissons attirés par un ver bien juteux. Néanmoins tuer de sang froid, quelle que soit l'époque n'était pas vraiment le meilleur moyen d'impressionner une délicate jeune fille, au contraire, c'était celui utilisé pour leur faire peur. Il avait bien peur qu'il ne doive combattre pour le moment. Il esperait juste que ces voyous n'étaient rien de plus que des voyoux ordinaires. Ignorant bien sur que dans ce monde, les Espers n'existaient pas, ils pullulaient en revanche en Terra et affronter une bande de voyoux n'était jamais une bonne idée dans les bas fonds de Nexus, on pouvait avoir de désagréables surprises quand on tombait sur un pyromancien, peu importe a quel point on était entrainé. Bref, pour le moment Watari devait tenter de semer les jeunes délinquant, si ça ne tenait qu'a lui il se serait caché, mais il ne pouvait pas courir a pleine vitesse avec Adelheid ni utiliser toutes les possibilitées qu'il pouvait pour se camoufler sans se reveler. On dirait bien qu'il devrait faire face.

Tout en avançant il pouvait sentir l'inquiétude légitime d'Adelheid et son rythme cardiaque s'accélérer, c'était vraiment tout ce qu'il voulait éviter : entrer dans une confrontation qui allait l'obliger a donner trop d'informations sur lui. Alors qu'ils continuaient il ouvrait naturellement la marche, donc ne sachant pas où il allait, il esperait pouvoir se débarasser de ses poursuivants mais alors qu'Adelheid était concentrée sur autre chose il tomba sur un cul de sac.


"Merde."

Lança le ninja en serrant les dents, brisant pour la première fois la couche de vernis qu'il s'appliquait pendant toute la soirée, trois silhouettes se profilèrent alors a l'entrée de la ruelle et Watari s'interposa devant Adelheid.

-Hey vous deux.

Watari ne répondit pas, il savait que c'était inutile de parler avec ces délinquant, il se contenta de les foudroyer du regard alors qu'ils s'avançaient. Trois japonais venaient de débouler, il y avait le costaud, bien musclé avec son sabre de bois a la ceinture, le malingre, avec une chaine a la ceinture, montrant qu'il n'hésiterais pas a s'en servir si il le voulait. Et le punk, avec sa crète et son foulard rouge noué autour de la bouche. De vraies carricatures, mais Seikusu était connu de toute façon pour faire dans les clichés.

-Dis donc elle est sexy ta copine, mes copains et moi on se demandait si tu voulais pas nous la preter, pour 10 petites minutes tu voix.

Aucune réponse de la part du ninja qui se contenta de rester imperceptible. Ils devraient passer par lui pour essayer de passer. Lentement ils se mirent a tourner autour de lui, certains amorçaient des petits signes pour lui faire croire qu'ils allaient attaquer mais ne le faisaient pas et ils riaient. Watari lui, restait fixe et les bras tendu, bloquant le passage. Pas un mot ne s'échappait de sa bouche alors que le mec au bandanna commençait a avancer

-Qu'est ce que t'as boulet, tu fais ton dur c'est ça ? Tu protège ta nana hein ? Hein ?

Lança t'il alors qu'il commençait a lui donner de petites claques sur le crânes. Watari demeura immobile pour le moment, ne disant rien jusqu'a ce qu'une baffe plus forte que l'autre fasse tomber son feutre.

La réaction du ninja fut impressionante, de sa main droite il saisit le bras du voyou pour l'immobiliser alors que de l'autre il lui assenait une manchette foudroyante dans la nuque.


-Que...

Le voyou n'eut pas le temps de se poser plus de question qu'il s'écrasa au sol sur le dos avant de sombrer dans l'inconscience. Watari avait planté un de ses projectiles de sarbacanes a main nues, provoquant l'inaction chez l'homme

-Mon corps...Refuse de bouger.

-Putain c'est quoi ce binz !?

"Vous devriez faire soigner votre copain en vitesse ou ça risque de s'agraver pour lui."

Lança Watari dont les cornes étaient a présent visibles par les voyous, mais pas par Adelheid a qui il tournait le dos

-Va te faire foutre !

Cria le gros costaud avant de lever son sabre pour lui fracasser la tête. Celui ci devait faire du kendo a première vu. Watari plongea la main dans sa poche pour tirer une nouvelle fléchette de sarbacane et esquiva le sabre en faisant un pas de coté avant d'assener une manchette dans la gorge du badaud, cette fois ci Adelheid put voir clairement le dard près de la glotte de l'homme alors qu'il tombait en avant. Le derniers des voyous se mit a reculer plaintivement

-T...T'approche pas de moi ! Démon !

Il hurla et se mit a fuir. En silence Watari récupéra son feutre dans la neige et le posa sur son crâne avant de se tourner vers Adelheid.

La soirée s'annonçait mal


"C'est fini."

Dit il en posant sa main sur son épaule
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Adelheid Friedrich

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 22 jeudi 07 janvier 2010, 11:48:31

   C'est quelque chose qui n'arrive que dans les films, pas vrai? Oh et parfois ça arrive dans nos rêves. Des cauchemars, plutôt... Mais on se dit que l'on va se réveiller, et que tout sera fini. Et bien non. Parce que ce soir, c'était bel et bien réel. Et Frig put assister à la scène du premier rang, avec une vue imprenable. Tout était si rapide, mais la scène se passa avec une lenteur assez désorientante.  En vérité, elle avait peur. Et elle le cachait. Son expression était vide, se trouvant être rêve et réalité. Immobile, elle observait la scène derrière ses doigts qui vinrent cacher son visage. « Qu'est-ce que je fais ici... » était la question qu'elle se posait. Pourquoi ce soir? Pourquoi elle? Des questions auxquelles elle n'aura aucune réponse. Jamais.

   Se trouver au premier rang d'un tel « spectacle », ça donne des frissons. Bien sûr que la jeune fille tremblait... C'est une réaction humaine prévenant du danger, mais totalement inutile pour se défendre. Donc c'est bel et bien une réaction humaine... Totalement obsolète, à cette époque, où l'utopie est impossible. La race humaine finira par s'entredétruire et il n'y a aucune échappatoire. Même au fond de ce cul-de-sac, il n'y avait aucun moyen de fuir. Adelheid se demandait comment Watari allait réagir face aux provocations, puis tout déborda si vite... Son compagnon se débarrassa avec facilité des trois hommes qui leur, enfin... « lui » tenaient tête. Avec « trop » de facilité selon la jeune fille. Ce n'était pas normal, pour un humain, d'être armé tout le temps... à moins de vivre dans le danger, ou d'être impliqué dans des affaires louches... Une multitude de questions lui vinrent en tête. « Pourquoi? » « Comment? » « Qui? »...

   La scène se finit enfin. Son cœur battant la chamade, elle observa la ruelle laissée pour vide.  La jeune fille décolla ses mains de son visage et prit de grandes inspirations pour calmer sa respiration, même pour se calmer tout court. Watari se tourna vers elle, posant une main sur son épaule. Adelheid ne put se retenir de sursauter. Elle leva la tête vers son interlocuteur, lui lançant un regard pitoyable, n'osant pas imaginer ce qui lui serait arrivé si Watari n'était pas là. Elle avait tellement de questions qui lui venaient en tête, mais rien de sortait de sa bouche. Elle avait peur.

- O-oui...

   Balbutia-t-elle. Que dire, que faire, que penser? Elle fit tout pour cacher sa panique. Il valait mieux ne rien dire. Le silence est la meilleure solution, même si elle voulait absolument savoir ce qui n'allait pas.

- On... continue...?
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Watari Kito

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 23 samedi 09 janvier 2010, 20:31:46

Quand le combat n'était pas une priorité mais devenait une nécessitée une seule chose importait : finir l'affrontement en un éclair. Chaque seconde perdue l'ennemi pouvait appeller des renforts et revenir avec plus de force. C'était pour ça que Watari faisait le minimum de mouvements et ne frappait que si il était sur de tuer. il était plus ou moins déçu, les voyous de cette ville avaient moins de charme que ceux de Terra, ils étaient bien moins forts puisque la nécéssité de tuer pour manger n'était pas présente, néanmoins c'était un soulagement que rien ne soit arrivé a Adelheid pendant l'affrontement. Rapidement il les avait renvoyé d'où il venait, les corps des deux voyous étaient encore sur le sol. Si ils ne recevaient pas une attention médicale rapidement ils mourraient. Mais ce n'était pas son soucis, c'était celui de l'homme qui s'était enfui. Un ninja ne se trimbale pas avec des narcotiques, mais avec du poison, une fois que tu commence le combat, c'est la mort a chaque seconde. Bref, il allait les laisser dans la ruelle. Rien ne laissait présager pour Adelheid qu'ils allaient mourrir pour l'instant et si on les trouvait ici il risquait de se voir poser de désagréables questions. Sans parler de suspecter la norvegienne dans l'histoire.

Prenant la main de la jeune femme encore tremblante il vit rapidement dans ses yeux qu'elle était morte de peur. La première chose a faire était de sortir d'ici, il lui lança avec une voix rassurante.


"Ne vous en faites pas. Tant que je serais avec vous je ne laisserais aucunes de ces personnes vous faire du mal."

Fit Watari alors qu'il la guidait avec gentillesse hors de la ruelle tandis qu'ils s'éloignaient, quand ils furent assez loin du lieu il prit Adelheid dans ses bras pour qu'elle arrête de trembler

"Calmez vous, l'orage est passé et il ne frappera plus."

Le ninja la regarda dans les yeux avec candeur tandis qu'un sourire se dessinait sur son visage et que lentement ses lèvres s'approchaient de celles de la norvégienne...Il fallait bien la réchauffer un peu après le frisson qu'elle avait eu...

Watari l'embrassa avec tact et délicatesse tout d'abord attendant de voir sa réaction.
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Adelheid Friedrich

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 24 dimanche 10 janvier 2010, 00:09:47

   Son rythme cardiaque se calma une fois qu'ils eurent quitté cet endroit. Mais cela ne changeait rien, la peur la hantait toujours. En plus de trembler de froid, Frig tremblait de peur. Et cela lui donnait terriblement mal au thorax, tellement ça l'empêchait de respirer. Et le corset n'arrangeait pas les choses non plus... Elle eut l'impression qu'elle allait mourir étouffée, un peu comme quand on a trop rie et qu'on ne peut plus s'arrêter. Heureusement pour Frig, elle n'était pas du genre à rire dans ce genre de situation, même d'un rire nerveux. Sinon, dites bonjour au malaise...

   Elle était glacée. Ce qu'elle voulait, c'était trouver un endroit confortable au chaud. Elle avait eu trop d'émotion pour aujourd'hui, enfin... pour toute une vie. Voilà, quand on vit une vie tranquille et normale (quoique maintenant Adelheid ne savait plus tellement quelle était la vraie définition du mot « normal »...) chaque moment d'émotion forte peut être fatal pour une personne fragile. Enfin là, c'est un peu exagéré bien sûr...

   La voix chaleureuse de Watari réussit à lui faire garder une respiration régulière. Elle se calmait peu à peu, mais ce n'était pas encore ça... Marcher faisait un petit peu de bien, après tout ça... Ils continuèrent leur chemin... Quelques minutes après, ils s'arrêtèrent. Watari la pris dans ses bras. La jeune fille ne s'y attendait vraiment pas, mais cela paraissait pourtant être un geste tout à fait naturel. Elle se laissa faire, s'enfermant dans son étreinte. Au moins là, elle se sentait bien... C'est plus tranquille que dehors... Et c'est alors que les lèvres du ninja vinrent rejoindre tendrement celles de Frig. Et elle ne s'attendant pas à ça non plus. C'était encore quelque chose qu'elle n'avait jamais fait à personne, mais il faut bien un début à tout. Cela procurait une sensation agréable, une sensation qu'elle n'avait jamais connue. Comme un mélange de... de rien, en fait. Parce que c'est unique. Elle lui rendit son baiser avec douceur, prolongeant ce contact aussi longtemps qu'elle le put. Cela avait permis à Adehleid de faire le vide dans sa tête, d'oublier les évènements passés pour ne penser qu'à l'homme qui se trouve en face d'elle.

   Elle s'était calmée, bien heureusement. Les joues rouges, elle ne savait plus où se mettre, ni que faire, ni où aller, ni quoi penser...
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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 25 dimanche 10 janvier 2010, 00:39:40

Adelheid semblait completement perdue et Watari qui la tenait encore entre ses bras eut un sourire radieux, au moins elle avait l'air d'aimer ça puisqu'elle avait répondu a son baiser avec timidité, et ne l'avait pas repoussé. Watari sentait qu'il était arrivé là où il le voulait pour le moment. Les mots ne serviraient a rien après ce tendre échange, seulement a rompre la magie du moment. Adelheid s'était a présent calmée et il resta un moment a la tenir contre lui tandis qu'elle reprenait peu a peu ses esprit, passant son temps a lui sourire et a la regarder dans les yeux sans rien lui dire, caressant du dos de sa main gantée la joue d'Adelheid avant de lui lancer d'une voix pleine de tendresse.

"Allez viens, mettons nous quelque part au chaud, après toutes ces emotions on devrait se poser un peu, je ne veux plus te voir trembler de froid."

Lança t'il en passant sa main sur son épaule sa position laissant suggérer qu'elle pouvait appuyer sa tête sur la sienne si elle en avait envie. Enfin...Il disait ça mais il n'avait nulle part où aller, après tout il dormait a la belle étoile pratiquement tous les soirs et il se doutait qu'il ne pouvait pas emmenner Adelheid là bas. Il allait devoir trouver un autre endroit. Watari réfléchit et finit par demandé

"Ne m'as tu pas dit que tu disposait d'un appartement ?

Watari était passé du vouvoiement au tutoiement, et il parlait de cet appartement dont Adelheid avait longtemps la disposition comme ses parents étaient absent

"Je pourrais ainsi voir ta garde de robe."

Lui dit il en esperant lui remonter le moral néanmoins, après qu'elle aie répondu, il l'embrassa a nouveau. Parce qu'il ne voulait pas lui faire croire que tout ce qu'il avait fait n'était que pour la reconforter...
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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 26 dimanche 10 janvier 2010, 20:52:21

   Tout allait tellement mieux, c'était le cas de le dire. Et tout est tellement plus facile quand on a une épaule sur laquelle se poser... Personne n'avait jamais été aussi gentil avec Frig. Tous ces mauvais évènements s'étaient envolés en quelques secondes de sa mémoire, comme s'ils n'avaient jamais eut lieu. Elle se laissa allé contre Watari pour continuer leur chemin.

- Si si, ce n'est pas très loin d'ici...

   Adelheid retrouva le sourire, puis il la rembrassa. Évidemment, elle se laissa faire avec plaisir. Elle le guida à travers les rues vides d'un quartier assez riche, les seuls bâtiments allumés étant ceux de la police de quartier qui a priori ne faisait pas si bien que ça leur travail... Les maisons de ce quartier appartenant à des personnes riches voulant extérioriser leur possession, par le biais de grandes maisons luxueuses. Mais ce n'était pas ici qu'elle habitait. Elle habitait dans le quartier voisin, un peu plus modeste, mais c'était toujours un quartier riche. Bien sûr que les Friedrich avaient les moyens de se payer une des grandes maisons d'à côté, mais pour quatre ou cinq ans, ça n'en vaut vraiment pas le coût. Une fois arrivé dans cet quartier un peu plus modéré, ils finirent par s'arrêter devant le numéro 12. Frig poussa la barrière et rentra en compagnie de Watari. Sauf que là se présenta un problème: elle n'avait pas les clés de chez elle, et elle fermait toujours à clé derrière elle, et quand ses parents étaient là, ils s'enfermaient. Arrivée devant la porte, elle pria pour qu'il y ait une clé derrière une plante, ou sur le bord de la fenêtre. Coup de chance, il y en avait une derrière un pot de plante. Avec un rire triomphant, elle lança le trousseau de clé en l'air qu'elle rattrapa de la main droite, mais en enfonçant les clés dans la serrure, elle pensa à une chose. « Et si mes parents étaient là...? » Et cette idée refroidie la jeune nordique de manière assez remarquable: elle se figea sur place, la main sur la poignée. Mais elle prit son courage à deux mains, et finit par ouvrir la porte d'entrée.

- Haaaallo...?

   Il fallait bien savoir si il y avait quelqu'un avant de s'engager...

- Heeei! Jeg er tilbake! Er det noen?

   Dit-elle de façon à ce que tous les occupants de la maison l'entendant. En l'occurrence, personne. Elle se tourna vers Watari.

- Eh bien... il n'y a personne...

   À son plus grand soulagement. Si ses parents étaient là, Frig aurait été dans une situation terriblement embarrassante...

- Donc... euh... c'est chez moi...

   La maison était dans un état impeccable. Merci le personnel de ménage passant tous les deux jours... Elle était plutôt vide, mais il y avait du mobilier assez haute gamme et hi-tech. Quand on est médecin, on ne lèse pas sur les moyens... Il y avait quelques portraits, comme des photos de Frig plus jeune, de ses parents. Mais surtout d'elle, et elle détestait se voir comme ça constamment... Mais au moins ils étaient au chaud...

   Il voulait voir sa garde robe? Eh bien à ses risques et périls... Elle l'entraina plus loin dans le couloir, et s'arrêta devant la dernière porte. Adelheid posa sa main sur la poignée et eut encore un moment de doute. La dernière fois qu'elle a quitté sa chambre, c'était un bordel monstre. La porte s'ouvrit doucement, et ses craintes furent réalité. C'était un véritable chantier. Sur son bureau il y avait une montagne de livre d'auteurs comme Baudelaire ou Rimbaud, ainsi qu'une pile de CD de divers artistes inconnus du grand public. Au fond de la pièce, le bout de son lit était couvert de vêtements en tous genres: chemises, corsets, bustiers... À coté de son lit se trouvait un paravent, où suspendait tranquillement quelques robes et jupes. Même sur sa commode on pouvait trouver des bas, des shorty, des corsets, bref, presque toute sa lingerie (vision d'horreur pour Adelheid qui trouva ce moment franchement humiliant). Après un soupir, elle finit par dire:

- Voilà... c'est là que je dors... Installez-vous où vous voulez... Vous qui vouliez voir ma garde robe... Je n'ai rien besoin de sortir!

   Finit-elle par ajouter en riant. Elle s'appuya contre le mur d'une main et de l'autre elle enleva ses bottines. La voilà qui faisait quelques bon centimètres en moins.
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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 27 mardi 12 janvier 2010, 20:33:13

C'était pas très poli de s'inviter chez une jeune fille encore plus le premier soir, mais sur le coup il avait souhaiter profiter de sa chance, le traumatisme d'Adelheid allait rapidement se soigner sous ses caresses expertes de toute façon alors autant la pousser a avancer vers lui. Il avait franchi avec succès les deux premières étapes il ne lui manquait plus qu'une troisième et évidente étape, et avec un peu de préparation et un petit moment devant lui il l'aurait eu sans problème. Néanmoins Watari allait mettre en echec son propre plan a cause de quelque chose de plus important : ses principes. Et dieu sait qu'il les haissait en ce moment là pour les empecher de faire ce que son corps voulait, généralement il se contentait de le suivre aveuglement, mais il y avait ce genre de situations où la cervelle reprenait ses droits et Adelheid était l'un des rares cas où il allait devoir faire une exception, tout se passait très bien, elle ne posait même pas de questions sur lui qui auraient pu mettre en danger son secret mais il allait devoir faire ça pour le bien de la jeune fille...Pour le moment il allait juste profiter du fait de ne pas avoir a le faire pour le moment pour apprecier a son juste prix l'arrivée dans la maison. Celà semblait plus ridicule que d'autres pour elle, mais pour Watari c'était déjà un signe de richesse exterieur. En effet il n'avait vu que les gens vivre dans des appartement, minuscules parties de grands chateaux, posséder sa propre maison et posséder une maison de ce luxe là était certainement un signe qu'elle avait beaucoup d'argent.

D'où ce qu'il disait a propos des Lady.

Elle tenta de voir si il y avait quelqu'un et il se tendit. Il n'avait pas envie de tranquiliser des parents pour passer la nuit tranquille. Il exagérait peut être un peu beaucoup, mais il avait vraiment peu envie de se retrouver avec le papa et la maman de Frig. Heureusement il n'y avait personne. Le ninja suivit la jeune fille vers la porte qu'elle ouvrit, l'interieur rutilait comme un palace et on se serait cru dans la demeure d'un seigneur, et pourtant les gens de ce plans semblaient attacher beaucoup d'importance a cet aspect, même si ils n'étaient pas bourgeois pour la plupart. La galerie des protraits fit sourire Watari, voir un peu l'évolution de la fille mignone avec qui il était l'enchantait. Le peintre qui avait peint ces photographies était d'ailleurs très doué. Eh oui, il n'était pas encore completement habitué a cette époque après tout. Il croisa de nombreuses chose qu'il ne connaissait pas et ne demanda rien. Il n'allait pas montrer maintenant a Adelheid qu'il ne savait rien de cette époque. Il avait déjà bien assez a faire avec ce dont il voulait lui parler.

On le fit entrer dans la chambre d'Adelheid, la chambre d'une femme était un peu comme son sanctuaire, il pouvait dire rapidement en regardant comment celle ci était les habitudes de celle ci et le genre de personne qu'elle était...Evidement cet aspect de son entrainement revetait surtout de l'aspect de la chambre de la personne qu'il allait assassiner. Mais ça aidait également pour ça. On lui dit de s'asseoir où il voulait et il s'assit sur le lit, faisant mine de ne pas remarquer la lingerie mais profitant qu'Adelheid avait le nez sur ses chaussures qu'elle retirait pour y jeter un coup d'oeil furtif avant de reconcentrer son interêt sur elle


"Je vois ça, votre créativité est telle qu'elle a du mal a rester en place dans une armoire."

Alors qu'elle s'approchait de lui il la fit asseoir sur ses genoux avant de l'embrasser cette fois de manière un peu plus poussée, sa main posée sur sa hanche et l'autre contre sa nuque caressant ses longs cheveux blancs, l'embrassade fut plus torride, plus passionée, quand il eut fini il jugea qu'il était temps d'arrêter le cinéma et posa son front contre celui de la jeune fille

"J'espère que ce moment est aussi magique pour vous qu'il l'est pour moi...Je voudrais vous parler de quelque chose Adelheid."

Lança t'il avec hésitation avant de passer sa main sur sa joue, il avait l'impression d'efleurer de la porcelaine tandis que leurs yeux se croisaient

"Je vous en prie...Il faut que vous arretiez de prendre ces chose."

Lança Watari, faisant bel et bien référence aux médicaments pour blanchir sa peau, il continua

"Vous êtes belle sans artifices, vous n'avez pas besoin de risquer votre santé pour celà. Je vous trouve magnifique, telle que vous êtes et je suis sur que vous n'en serez que plus belle lorsque vos joues auront repris ce teint rose."

Lui prenant la main il lui lança

"Pour votre propre bien. Il faut que vous cessiez."
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Adelheid Friedrich

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 28 samedi 16 janvier 2010, 22:45:47

   Jusqu'à ce moment, tout était parfait. Mais il y avait quelque chose de confidentiel chez Frig. Un seul sujet de conversation. Son addiction à l'opium, ou plutôt à la morphine qu'il contient. Ses parents avaient l'habitude de lui administrer de la morphine avant de prendre l'avion, l'enfermement lui donnant d'affreux maux de têtes, et ce depuis toute petite. Inconscients... Parents indignes... Ceci s'appelle « entrainer sa chère et tendre fille vers une fin douloureuse et honteuse ». Un couple de neurochirurgiens qui ont donné à une fille toxicomane une drogue pour lui éviter la souffrance, qu'elle soit mentale ou physique, en somme.

   Adelheid savait tout de suite que quelque chose n'allait pas, quand Watari lui dit qu'il devait lui parler de quelque chose. Elle appréhendait, s'imaginant tout et n'importe quoi, mais jamais elle n'aurait imaginée qu'il ose faire allusion au laudanum. Et il a osé... bien évidemment. Dans un mélange de panique et d'indignation, elle se retira légèrement de son étreinte. Que dire, que faire, mentir, ou tout dire... dilemme. Ce n'est jamais facile de parler de trucs comme ça, surtout quand on garde ce « secret » (ce n'en était plus un, maintenant...) au plus profond de soi. La jeune fille n'avait jamais abordé le sujet avec personne, c'était tabou. Que penserait-il si elle lui avouait tout ses écarts de conduite... Qu'elle était une pauvre fille, sans doute. Puis il s'en irait et voilà. Et voilà... De doux moments mis aux oubliettes en quelques secondes.

- C'est pas ce que vous croyez...

   Ces mots sortirent avec difficulté de sa bouche. Comment expliquer ce qui se passait réellement sans passé pour une junkie notoire? C'était difficile... Et assez complexe.

- Je m'en fiche d'être jolie... c'est que... c'est... que...

   Elle dévia son regard, comme si elle essayait d'échapper à la dure réalité. Malgré sa jovialité, Frig devait avouée qu'elle avait une vie bien pitoyable, pour en arriver à là où elle en était. La vérité la frappa et c'était comme si elle l'avait mise K.O. avant toute riposte. La jeune nordique se sonda quelques temps, cherchant des mots appropriés à la situation. Alene, enslig, ensom. Seule, seule, et re-seule. Le pourquoi et le comment. La drogue est une sorte d'échappatoire à la solitude quotidienne, plus efficace que la musique et la lecture (même si Frig ne les laisse pas de côté, bien au contraire). Ô combien l'alcool était un autre bon moyen. Les addictifs ont l'avantage de pouvoir se prendre seul. Et le lendemain, on en veut toujours... Toujours un peu plus le jours d'après... Un cercle vicieux sans fin, et Adelheid avait les deux pieds en plein dedans. Impossible d'en ressortir, elle se laissait couler. De toute façon, le mal était déjà fait.

- Ce... n'est pas ma faute... Je n'arrive pas à m'arrêter... puis de toute façon il n'y a personne pour m'arrêter... Au moins, je me sens bien ainsi. J'arrive à cacher ce trop de s-solitude (ce mot à vraiment eu du mal à sortir de sa bouche) par ce genre de moyen. Et pour rien au monde je  n'arrêterais. Ce serait un peu comme du suicide, vous voyez... J'ai déjà essayé d'arrêter, bien sûr... mais heureusement que vous n'étiez pas là pour voir dans quel état j'étais.

   Ses premières phrases étaient emplies d'une grande tristesse, mais plus elle énonçait son discours, plus la colère montait en elle, ce qui n'était pas très habituel chez elle. Ô par combien de moyen elle avait essayé d'arrêter les drogues, mais tout ça finissait par des crises d'angoisses, des courbatures et une sensation de malêtre vraiment dure à supporter. Horrible. Un seul mot pour résumer tout ça.

- Oui, j'avoue, je suis soumise à l'opium, et alors, je vais bien! Je vais très bien! Au moins, je suis heureuse, vous comprenez? On peut... On peut très bien se débrouiller seule... et être heureuse toute seule! Voilà.

   Plus elle parlait, plus elle haussait le ton, et elle ne pouvait plus s'arrêter...

- Je suis très heureuse, même si je déteste ce monde exécrable... Vous connaissez les paradis artificiels? Voilà pourquoi je bois, pour oublier la connerie humaine et enfin me sentir là où je devrais être. Je n'ai pas ma place ici, j'en ai marre d'être enfermée dans cette prison aux barreaux dorés... J'en ai marre de me sentir aussi... délaissée... depuis trop longtemps...

   C'était trop dur, Adelheid du se lever et se retirer totalement de l'étreinte de Watari. Elle lui tourna le dos à un mètre de lui, lui parler en face était trop difficile. Elle retira ses gants qu'elle jeta sur un meuble, et passa ses mains sur son visage pour essuyer quelques larmes.

- Eh bien bravo, vous avez réussi à me faire pleurer... (elle marqua une pause) Est-ce que vous, j'ai insisté quand vous ne m'avez pas répondu pourquoi vous gardiez votre chapeau... D'ailleurs c'est malpoli de ne pas l'enlever quand on se fait gentillement inviter.

   Et contrairement à ses habitudes, elle finit par pleurer toutes les larmes de son corps.

- Je... suis horriblement désolée... Je ne dis que des choses mauvaises, quand... quand je m'emporte...
« Modifié: samedi 16 janvier 2010, 23:05:24 par Adelheid Friedrich »
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Watari Kito

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 29 mercredi 20 janvier 2010, 18:31:16

Pas un mot ne franchirent ses lèvres pendant qu'il observait Adelheid, elle semblait passer par divers phases, d'abord le refus, puis la honte, le déni, l'appitoiement, la colère, les larmes et les regrets. Il la laissa parler pour vider son sac, mais aussi pour le plaisir coupable de pouvoir observer toutes ces émotions traverser le visage radieu de la norvégienne. Il savait que ce sujet de conversation risquait de tout briser chez eux, mais il devait poser les bases immédiatement, sinon il serait un hypocrite...Bien qu'en certaines façons il l'était aussi, mais pas de celle ci. Il pouvait ressentir toute sa détresse a travers ses paroles. Comme un vase qui déborde, il était temps maintenant ou jamais de le vider et après qu'ils aient fait ça elle se sentirait surement mieux une fois qu'elle n'aurait plus de larmes a verser. Le ninja ne la jugeait pas, au contraire, pour lui tous les vices étaient acceptables et avaient leur coté admirables chez une femme. Mais pas celui ci, celui ci allait finir par ruiner Adelheid de l'exterieur, et il ne pouvait pas se permettre de voir la beauté d'Adelheid flétrir a cause de ça alors qu'elle n'avait pas encore fleuri. Un peu comme un floriste, c'était son devoir de s'entretenir de la beauté des roses qu'il devait rencontrer dans son jardin...Tout du moins tant qu'il en avait la garde.

Elle s'était dégagée de son étreinte pour pleurer, voulant se constituer un bastion de solitude alors qu'il la regardait se mettre a déverser toutes les larmes de son corps. Ce spectacle devint assez rapidement insupportable et il se leva, tant pis si elle devait le repousser. Watari s'avança près d'elle et passa ses mains autour de sa taille, l'enlaçant dans le dos alors qu'il l'embrassait dans le cou avant de lui sussurer


"Je n'ai jamais eu l'impression qu'un seul mot qui soit sorti de votre bouche depuis que je vous ait rencontrée soit mauvais, et ce quel qu'il soit. Ce que vous me dites en ce moment sort des profondeurs de votre âme, et je serais une bien piètre personne de vous en vouloir pour laisser parler votre coeur alors que celui ci désire tant être libre."

Fit il avec une voix appaisante tandis qu'il caressait sa nuque en y passant son nez et ses lèvres.

"Même si ce monde est il est vrai, des plus égoistes et déséspérant, sa méchanceté ne mérite pas que vous vous détruisiez pour lui, celui ci a déjà vu fanner tant de roses qu'il ne se soucie plus d'une de plus ou de moins. Pas moi, et surement pas ceux qui tiennent a vous."

Watari soupira. De toute façon pour la suite des opérations il allait bien devoir retirer son chapeau, il lança alors avec ferveur

"Choisissez moi Adelheid, choissisez moi et je serais le nouvel opium de votre vie, je remplacerais le mal grouillant dans ces veines par la saine passion du coeur. Tout du moins si vous le désirez."

Il la tourna contre lui pour l'avoir dans les yeux, ses yeux bleux dans ses yeux rouges et larmoyants

"Je suis navré de ne pas m'être découvert devant vous, et je vais le faire maintenant. Je remet mon destin entre vos mains."

Fit il avant d'ôter son chapeau et de le placer sous son ventre comme c'était l'usage aux cours moyennageuses avant de s'incliner en avant, sur son crâne Adelheid put voir clairement deux petites cornes recourbées sur son front

"Comprennez vous a présent ?"
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