Le sang. ( Pv )

" On dit que le sang veut du sang " ( Shakespeare )

http://www.youtube.com/watch?v=e2Ma4BvMUwU


Autour de Liliza étaient tombés des corps, inertes. C'était une folie. La survie était le mot d'ordre. Elle se laissa tomber, la tête dans les mains, sur un siége rouge et dorée, haletante. Elle n'avait jamais eue aussi peur. A chercher ainsi le danger, elle venait de le trouver. Un démon, et toute sa horde, était sur le sol, mort. Et elle restait, ébahie devant son "oeuvre", épuisée. Elle avait acquise une puissance monstrueuse et innomable au fil des années. Puissance qu'elle avait utilisée lors de ce combat pour sa survie. Les images défilaient devant ses yeux, même fermés. Là, elle était bloquée. Suite à ce geste, elle se retrouverait avec d'avantages d'ennuis. Là, elle craignait.

Elle se laissa tomber en arrière, calmant sa respiration. Les ennuis, les ennuis, ils arrivaient à grands pas. Elle sentit une larme naître au coin de son oeil, tandis que son corps redevenait normal, quittant son apparence monstrueuse pour récupérer celui d'une enfant. Seuls ses yeux restaient livides. Elle était ... comme morte. La fatigue. La peur. Elle n'osait même pas se relever, alors que l'odeur du charnier autour d'elle devenait intenable. Elle se laissa tomber en avant, criant un coup, évacuant. Elle hurla une fois encore, puis une troisiéme. Avant de se laisser, écroulée sur le sol, se noyant dans les cadavres dans le but de leur ressembler, sans doute. Elle avait si mal ... Sa quête, sa lutte, sa hantise venait de prendre un nouveau visage. Elle se retrouverait avec une nouvelle puissance, un démon encore plus dangereux sur le dos.

Plus fort que celui ci, qui venait de l'épuiser. Elle calma doucement sa respiration, sentant son pouls battre comme jamais. Elle ferma les yeux, doucement, se roulant dans le sang. Un paysage bien macabre, en vérité. Elle sentit une larme couler sur sa joue, et resta immobile, sur le sol. Elle avait tuée un démon. Ces mots résonnaient dans son esprit, saccageant son cerveau. Elle avait tuée un démon. Elle savait que d'autres arriveraient. Elle ne voulait pas ... Elle sentit la peur serrer son coeur.

-Seigneur paladin ! Les cris de combats venaient de cette rue !

"Merci brave dame, en route messires !"

Le paladin épéronna sa monture alors que les chevaux de guerre arborant les orripaux de l'Ordre cavalaient dans les rues pavées de Nexus ne se souçiant guère des marauds qui se trouvaient par hasard sur son chemin, le chevalier de tête poussaient d'ailleurs ce qui se trouvait sur le chemin de son supérieur avec une frénésie des plus puissantes.

-Place bande de gueux ! Place !

Cria t'il alors que les cavaliers arrivaient a toute allure vers la position de Liliza, des hurlements retentirent alors que les hommes posaient pieds a terre, tous a l'exception de leur chef tandis qu'ils s'avançaient dans la ruelle, devant la jeune femme apparurent cinq hommes parré de lourds harnois d'or et de tabard de soie arborant les croix de l'église de l'ordre, les hommes portaient de lourdes hallebardes et des marteaux de guerre alors que derrière eux un cavalier dont le cheval brun portait une lourde barde d'or et de fer avançait a travers ses hommes, l'épée et la masse au coté.

-Seigneur dieu tout puissant.

Murmurra un des paladins alors qu'il se signait suivi par tous les autres et que le chef avançait a travers la horde de démons décimés quand il remarqua le corps d'une fillette couverte de sang. Un des paldins se pencha sur Lillira et posa une main sur son coeur avant de se tourner vers le chef

-La fillette est vivante messire !

-C'est un miracle !

Entonna un second alors que le chef des paladins descendait de son cheval, il portait la plus belle des armures et une large cape blanche indiquant son statut son crâne était rasé et ses sourcils prononcés, malgré qu'il soit dans la vingtaine il avait autour de lui une aura de fermetée.

C'était lui qui allait décider du destin de Liliza

"Qui est tu et que t'es t'il arrivé ?"

Demanda t'il sur un ton froid pour le moment.

L'Ordre Immaculé, la religion la plus puissante au monde, elle formait les meilleurs chevaliers et les meilleurs prêtres de tout le continent. leur donnant toujours le meilleur équipement et la meilleure des montures. Devant Liliza se trouvait une autre élite du monde humain, capables de lutter et d'exterminer tout aussi bien qu'elle des démons, pas des humains ordinaires et loin d'être des proies facilement éliminables.

La jeune tueuse se retrouvait ainsi réveillée par les cris. Elle ouvrit timidement ses yeux, encore collés par le sommeil et les larmes. Oui, elle s'était quelque peu endormie. Et se retrouvait vulnérable, en ces instants même. Sa force s'était dissoute, il fallait qu'elle récupére, et elle ne pouvait pas se battre pour le moment. Elle fixa donc l'inconnu qui lui adressait la paroles, frottant ses yeux bleus. Elle ne pouvait pas - malheureusement pour elle - risposter et leur balancer quelques sorts violents, afin de pouvoir s'enfuir tranquillement et quitter cet atmosphére des plus glauque et angoissante. Elle préférait davantage rester en vie le plus longtemps possible. Elle se releva légérement, restant tout de même assise sur le sol, saluant l'homme d'un air humble.

Mieux valait jouer un rôle.

- Monseigneur, sachez que mon récit me sera éprouvant. Il arrive que des démons, tentésn se prenne d'envie d'attraper une enfant abandonnée, pour je ne sais quel rite. Ils m'ont attrapés, j'ai eu peur, j'ai criée. Je ne voulais pas qu'il m'assassine, pour nourrir des desseins glauques.

Elle toussa légérement, prenant une tête de victime. Ses yeux, déjà trempés de larme, achevaient de rendre son "rôle" parfait.

- Et un être, tout de blanc vêtu, est arrivé. Je me suis évanouie, j'ignore ce qui s'est passé. Voilà tout. Vous venez de me réveiller, je vous l'avoue.

Elle passa ses mains sur ses joues, baissant les yeux, pour regarder le visage du démon qu'elle venait de tuer, qui la regardait avec un air sinistre. Elle trembla un instant.

L’histoire de Liliza n’était pas a remettre en doute, un enfant ne pouvait mentir après avoir réussi a sortir de manière miraculée de la mort certaine et l’unitée de paladin était émue par son réçit autant qu’une bande de bigots pouvait l’être devant une intervention divine. Les paladins clamaient le miracle et le capitaine Saint Halbert le preux hocha la tête doucement avant de lancer a la jeune Liliza

“Ecoute moi petite, tu va venir avec nous, c’est trop dangereux pour toi de rester ici tu pourrait être a nouveau la proie de démons. Nous allons t’emmener au sein du couvent où tu coulera des jours heureux et où plus aucun dommage ne te sera fait et où tu pourra vivre chaque jour en célébrant le nom du seigneur.”

Sans lui demander son avis plus longtemps, il saisit Liliza par dessous les épaules et la pris dans sa bras d’une manière des plus galantes.

“Sache que celui qui est apparu devant toi pour te proteger des forces du mal ne devait être autre que le Saint Esprit en personne et si il t’as honoré de sa grâce, alors tu dois venir avec nous pour que nous t’enseignons comment suivre la voie du seigneur.”

Et sans autre forme de procès elle se retrouva sur un cheval en route vers le temple de l’Ordre Immaculé, pas la maison mère, mais une de ses principales églises près de Nexus qui possédait un important couvent.

-Hj-Je considère que Liliza ne peut pas faire grand chose vu son état de santé mais si jamais tu veux bouger entre temps hésite pas a m’envoyer un MP et je corrigerais, qui plus est la suite du sujet sera bien plus drôle si elle arrive au couvent je trouve.-HJ-

Inconscient qu’ils faisaient pénétrer le loup dans la bergerie, les paladins entrèrent dans le couvent avant de lancer aux soeurs

“Ecoutez moi ! Cet enfant a vu un signe du seigneur ! Elle résidera a présent parmi vous, toi ma soeur, tu lavera son corps sali du sang impie et toi ma soeur tu la pourvoiera des vetements confortables a notre hôte.”

Les soeurs s’inclinèrent respectueusement et s’empressèrent de trainer Liliza dans une salle de bain pour la débarbouiller et lui faire enfiler l’uniforme du couvent avant de la bazarder dans celui ci

Il faut dire que la jeune demi-démone, bousculée par les récents événements, ne comprenait qu'à moitié ce que l'on attendait d'elle. Elle ne cherchait que le repos, la chaleur, le repas. Ainsi, elle se laissa embarquer, dans le but de squatter pendant un laps de temps le couvent, pour se repaître, et de repartir, sans forcément avoir fait de massacre auparavant. Elle se laissa donc faire tandis qu'on la lavait, qu'on l'habillait, qu'on s'occupait d'elle. Elle ne comptait pas prier et vivre dans la foi, non - quelle blague ! - , mais joua le jeu le temps de reprendre des forces. 

Forces qu'elle reprit vite, si bien que son regard vide d'enfant innocente se transforma en son habituel regard troublant.  Il ne fallut pas beaucoup de temps, d'ailleurs. Ainsi, elle dormit une nuit, profita d'un repas, d'un bain, avant de redevenir forte. " La maison du seigneur ". Tsssk, rien qu'à entendre ces mots, ses yeux devenaient violents.

Alors que la petite se reposait tranquillement dans sa "chambre", une des sœurs entra pour l'accompagner à la prière quotidienne. Une brave femme, certes, mais un peu trop pieuse. Liliza ne se sentait pas forcée de tabasser à mort toutes ces femmes, tant qu'elle pouvait ne pas se faire remarquer des autres démons, c'était tant mieux, mais quand la femme entra et vit le regard perturbant de Liliza, elle hurla à la possession. Au point que Liliza, les tympans presque sanguinolents, soit forcée de - tout en soupirant, et presque à contre cœur - la tuer d'un coup de griffe au visage.

Et, comme il se doit, de manger son cœur. La cruelle nourriture du réfectoire ne convenait pas à la jeune fille, qui se fit un plaisir de dévorer le cœur de la sœur. Quand, tout à coup, elle réalisa sa bêtise : Ainsi, elle s'enfuit rapidement de sa chambre, dans le but de disparaitre, de déguerpir. Si on venait à se douter que ce soit elle la responsable ... Elle serait fichue.

Les cris s'échapant de la chambre furent couverts par le son de la cloche appellant la fin des 12 premières heures de la journée alors que les prêtres et les pensionnaires se dirigeaient vers le refectoire pour y déguster un repas bien mérité. Liliza sortit de sa chambre et tenta de se faufiller hors du refectoire alors qu'une main saisissait celle ci par le poignet, un moine était apparu au détour d'un couloir accompagné de sa procession et lui lança

-Ah ! Tu dois être l'enfant dont j'ai entendu parler, suis moi donc, je vais te montrer le refectoire.

Jusque là on lui avait délivré les repas dans sa chambre mais pour le moment Liliza partit rejoindre une foule d'innocentes têtes blondes. Elle pouvait bien sur, tuer le prêtre ici et maintenant mais elle était en public a présent et le serait surement dans peu de temps. Liliza n'aurait surement aucun mal a tuer une dizaine de moines qui ne s'attendaient surement pas a celà, mais dut elle jouer le jeu ils l'entraineraient dans un grand refectoire, où un gros prètre récitait la messe tandis que des bonnes soeurs passaient a travers les rangs et tapaient sur les doigts des pensionnaires qui ne mangeaient pas correctement, leur répétant qu'une dame du monde devait savoir se tenir en toute circonstance.