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Chapitre 1, verset 1: Le regard pourpre [Pv: Liirzyn][Terminé]

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Liirzyn

Re : Chapitre 1, verset 1: Le regard pourpre [Pv: Liirzyn]

Réponse 15 samedi 05 décembre 2009, 20:01:55

La tueuse déglutit difficilement. Elle venait de recevoir deux coups. Un coup de poignard, dans le ventre, qui, pour le moment, ne lui faisait pas mal - sans doute à cause de la surprise - et un coup dans le coeur. C'était bien cela. Le coeur. En un instant, elle n'avait plus rien compris. Une marge s'était creusée en elle, et une faille venait de naitre au plus profond de son être. Non, pas ça, pas le laboratoire. Elle ne sentait pas la douleur, pour la simple et bonne raison qu'elle était bégnine par rapport à ce qu'elle avait pu ressentir auparavant. Elle déglutit donc difficilement, le regard vide. Une de ses mains, cherchant un appui, se posa quelque peu lourdement sur l'épaule de Caim, tandis qu'elle se trouvait littéralement dans un autre monde, à une autre époque. La chambre, les yeux, les infirimiéres, les exercices, les insultes, tout ce qu'elle avait subie venait de s'écrouler.

Elle avait mal.

Elle avait mal.

Rien d'autre que le mal. Elle posa sa seconde main sur la blessure de son ventre, lâchant son arme , sentant la douleur agripper ses membres, et ses doigts se crispérent. Elle eut un petit sourire nerveux, un instant, accompagné d'un petit rire malsain.


- Tu viens de détruire toute une période de ma vie, homme, si je puis te nommer homme tout en sachant que tu n'en ai pas un , articula t'elle. Tout ce que j'ai appris vient de s'évanouir. Je ne suis donc pas si invincible que ça .

Elle eut un petit soupir. Elle se conduisait comme une possédée. Elle était vide. Comme morte. Une proie facile, elle n'avait plus la force de réagir.
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...

Caim

Re : Chapitre 1, verset 1: Le regard pourpre [Pv: Liirzyn]

Réponse 16 samedi 05 décembre 2009, 20:58:46

Un sourire. L'homme avait évité la balle de peu, l'éraflant sur la joue gauche. Tout s'était joué si vite, mais pourtant tellement bien. Et maintenant, l'heure de la conclusion était venue, il le sentait.. oui, la conclusion. Il allait enfin savoir si la puissance était à portée de main, ou si les papiers avaient raison. Il ne retira pas la lame tout de suite, se contentant d'observer les yeux de Liirzyn, qui lui tenait l'épaule. Il avait réussit à lui faire atteindre la transcendance de la beauté. Son expression surpassait de loin toute les autres. Il l'avait détruite. Il ne lui restait plus qu'à la tuer, maintenant. La détruire, pour de bon. N'écoutant même pas les plaintes qu'elle lui adressait, il se rapprocha d'elle, lentement, jusqu'à ce que son visage soit assez proche du sien pour que chacun puisse sentir le souffle de l'autre. Il passa une nouvelle fois sa main sur sa joue, contemplant les fruits de ses actions. Un visage parfait. Il se rapprocha encore, déposant un rapide baiser sur ses lèvres tandis qu'il extirpait avec force le poignard de son corps, laissant s'échapper une gerbe de sang.

Soudain, son expression changea. Il resta là, les yeux ouverts dans une expression de colère intense, les pupilles tremblantes, les dents serrées. Le contact avec sa lame avait été formel. Il en manquait. Pas 20 non, mais il en manquait. Le papier avait menti, mais pas assez. Il ne pourrait pas la tuer ce soir. Toute sa beauté venait de s'évanouir en un seul instant. De rage, l'homme abattit son poing dans le mur, à quelques centimètres du crâne de Liirzyn, la fixant de son regard mauvais. Il voulait la tuer.. pourquoi fallait il qu'elle ne soit pas encore prête?! il s'éloigna un peu du mur, tournant en rond, se prenant la tête dans les mains, à la recherche d'une solution. Puis Skeith la lui souffla. Une tueuse, ça devait connaitre du monde. Du monde puissant. De quoi attendre, jusqu'à ce qu'elle soit assez mature.. oui.. c'était ça. Il revint vers elle, en prenant quelques papiers inutilisés parmi ceux trainant sur le sol.

-"Tu veux vivre, Liirzyn? écris moi là dessus les noms des êtres les plus puissants que tu connaisses, ainsi qu'un lieu où je pourrais les trouver. Si tu fais ça.. je te laisserais un sursit. Je te laisserais le temps de tuer d'autres gens, pour devenir plus puissante, avant que nous ne nous revoyions. C'est ta seule échappatoire, ma douce.."

Le poignard de Caim changea de forme, ressemblant à une sorte de plume métallique que l'homme enfonça dans la blessure de la jeune femme, avant de lui donner dans sa main droite. Elle allait écrire, avec son propre sang.
 
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Liirzyn

Re : Chapitre 1, verset 1: Le regard pourpre [Pv: Liirzyn]

Réponse 17 samedi 05 décembre 2009, 21:16:00

- Atroce ...

Liirzyn soupira longuement. Dieu, que c'était glauque, écrire avec son propre sang. Tout aussi glauque que la scène où l'être avait retiré l'arme des entrailles de la belle. La belle ... Elle était si morbide, si sanglante, que la seule beautée qu'il lui restait était cadavrélique. Elle aurait pu l'envoyer paitre, loin, parce que pour elle, la vie n'était qu'un amas de sang. Mais non. Elle voulait vivre encore un peu. Découvrir et cultiver le peu d'humanité qui restait en elle et - si possible - ne pas crever en restanr vierge. Ce serait relativement stressant. " Tssk, voilà que je pense comme une vulgaire humaine " songea t'elle en se mordant la lèvre inférieure. Enfin ... Du bout des doigts, elle attrapa le papier, et retira, tremblante, la plume de son ventre.

Plume qu'elle posa sur le papier.

Elle traça quelques lignes maladroites, traçant quelques noms sur le papier. Karsh, un autre tueur qui la devançait d'une bonne dizaine de victimes. Ihmne, une jeune fille qui se croyait forte ( elle l'était moins que Liirzyn, mais elle possédait un sex-appeal qui lui attirait pas mal de proies, contrairement Liirzyn ), et ... Elle poussa un long soupir. S'il y en avait bien un à nommer ... Non, pas son employeur, elle préferait se tuer. Elle traça rapidement le nom de Sandji, honteuse, et lâcha le papier et la plume, livide.


- Atroce ... répéta t'elle.

Elle voulait sa revanche, sûrement, mais ne pouvait s'empêcher d'éprouver une once de sympathie pour Caim. Aprés tout, s'il avait une quête ... Qu'il l'accomplisse. Ce serait préférable. Elle soupira longuement, une nouvelle fois, levant les yeux vers celui qui l'avait mise dans cet état. Un regard neutre. Pas de haine, ni de larmes, elle ne lui ferait pas ce plaisir. Juste un regard rouge de sang.
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...

Caim

Re : Chapitre 1, verset 1: Le regard pourpre [Pv: Liirzyn]

Réponse 18 samedi 05 décembre 2009, 22:21:11

Il ne la quitta pas des yeux, scrutant ses expressions, ses mimiques, ses mouvements, tandis qu'elle écrivait ce qu'il lui avait demandé, détaillant son écriture. Elle était maladroite, torturée, morbide. Le genre d'écriture qu'il aimait particulièrement. Ce ne fut pas bien long, aussi lorsque Caim récupéra le papier  avec seulement trois noms, il afficha une mine un peu déçue. Il regarda rapidement les noms. Karsh, Ihmne, Sandji. Des noms courts, mais qui sonnaient plus ou moins bien. Sa préférence allait vers le dernier, Sandji. Il finirait probablement par celui là. Fourrant le papier dans une poche, Caim reporta son attention sur cette femme. La première qu'il allait épargner, pour un temps. La première à qui il allait donner un sursit. Une impériale.. ça le dégoutait, au plus profond de lui. Mais c'était un sacrifice nécessaire.

Il soutenu son regard, son regard rouge, pourpre. Ses yeux d'impériale, corrompus par la volonté des Archanges. Ceux qui avaient tués ses parents, et plongé toute son existence dans le chaos. Pourtant, pas de haine non plus dans le regard de l'homme. Il lui rendait son regard, neutre, presque normal. Quelquechose lui plaisait chez elle. Et ça aussi, ça le répugnait. Ne pas haïr quelqu'un de l'empire, pour la première fois.. ses yeux avaient quelquechose de différent. Ils ne reflétaient pas l'envoûtement. Sans rien dire, il s'était fixé un nouvel objectif. Il tenterait d'éclaircir le mystère de ces yeux. Il se remémora le moment où elle avait eue à écrire les noms. Le nom de Sandji avait mit un peu plus de temps à sortir que les autres. Cela pouvait être une coïncidence, mais peut être étaient ils liés d'une façon ou d'une autre. En le trouvant, il éluciderait sûrement ce mystère.

Sûrement...

Il la regarda une nouvelle fois, avant de tremper le bout de son index ganté dans une flaque de sang. Il connaissait son nom. Mais elle ne connaissait pas le sien. Personne le connaissait, dans ce monde. A part son partenaire de pacte. Lentement, il ouvrit un peu la robe de la jeune femme, dévoilant la peau de son ventre, et une partie de sa poitrine. Il commença par écrire un C à l'aide de son doigt, un peu au dessus de la blessure. Il trempa de nouveau son doigt, puis recommença, traçant cette fois un A sur la moitié du sein droit de Liirzyn, et un I sur le gauche. Il termina enfin par tracer un grand M, sur son visage. Ainsi, en reconstituant les lettres dans le bon ordre, elle connaitrait son nom. Mais pas avant de s'être vue dans un miroir. Ce qui impliquait, pas avant qu'il ne soit parti.

-"Assembles ces 4 lettres, dans l'ordre où je les ai écrites. Tu seras ainsi la première de ce monde à connaitre mon nom. Nous sommes amenés à nous revoir.. bientôt, j'espère, ma douce.."

Il se leva, tournant les talons. Sa lame reprit se forme originelle, et quelques minutes après qu'il eut disparut de la ruelle, on put entendre un nouveau cri d'agonie résonner, non loin.

-" Quarante-deux."


-HJ: A toi l'honneur de clore la pièce, ma belle. Au plaisir de se recroiser, j'ai personnellement beaucoup apprécié ce topic. -HJ-
 
Sujets terminés:
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Liirzyn

Re : Chapitre 1, verset 1: Le regard pourpre [Pv: Liirzyn]

Réponse 19 samedi 05 décembre 2009, 22:41:05

Elle le regarda partir. Doucement.

Elle pouvait pas réagir, trop épuisée pour ça. Elle se vidait de son sang, et perdait la raison en même temps. Bouger un muscle était inimaginable. Elle ne comprenait plus rien, ni ce que l'homme faisait avec son sang, ni pourquoi il touchait sa peau, ni pourquoi il partait. Il aurait pu lui transpercer la gorge, lui trancher la tête, lui arracher les yeux, qu'elle n'aurait même pas réagie. Elle se sentait vidée, morte. Elle le regardait disparaitre dans la nuit, tandis que ses paupiéres vacillaient lentement, la laissant sombrer dans un tout autre univers. Celui du délire, de la folie. Les images remuaient, les souvenirs se réveillaient. Caim ne l'avait pas seulement blessée, la laissant sanglante sur les pavés, non, il l'avait aussi déconnectée du monde réel. En cet instant précis, Liirzyn ressemblait à une toxicomane en manque, qui se laissait crever sur le bord de la route.

La pluie tomba doucement.

Et cette scéne resta pendant un moment. Une dizaine de minutes.

Puis des pas. Une ombre. Une parole, des mots. Elle sentit deux mains sur elle, qui la maintenait, et une boisson que l'on portait à ses lèvres. Ce qui la fit se réveiller de son pseudo-sommeil. Elle reconnut l'ombre face à elle. Elle balbutia difficilement tandis que l'homme écartait les méches qui tombaient, trempées, sur le visage de la tueuse.


- Patron ... ? prononça t'elle avec difficulté.
- Liirzyn, Liirzyn ... Qui t'as fait ça ?
- Vous ...
- Nous devions nous retrouver aprés ta mission. Je t'ai cherchée. Je ... Que s'est-il passé ?
- J'ai mal ... Mon ventre ...
- Liirzyn ...

Il plaqua sa main contre la plaie, ce qui fit grincer les dents de Liirzyn. Il la porta alors dans ses bras, sans douceur.

- Je vais te soigner, ça va aller. Tout ira bien.

Ils disparurent de la rue, lentement. La pluie achevait de nettoyer le sol, devenant petit à petit violente. L'air se chargeait d'une odeur lourde de mort, tandis que la scéne où s'était déroulée, quelques temps plus tôt, une pièce des plus incongrues, changeait de visage.

( La tête du patron : Celui avec les cheveux longs : http://www.chiboard.com/index.php?t=44992 )

- De même, de même ! Au plaisir de se recroiser, donc -
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...


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