Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Ludovico Einaudi

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Hel

Dieu

Ludovico Einaudi

mardi 27 octobre 2009, 18:09:29

( Ps : Ludovico Einaudi est un pianiste de talent, et je l'écoute sans cesse quand j'écris )


L’étoile brillait de mille éclats. On se tuait à dire que chaque personne décédée montait là-haut, et que dés qu’une étoile brillait, c’était forcément cette personne. La jeune fille caressa sa joue, essuyant une larme furtive. Elle était vêtue de noir, debout devant une tombe couverte de verdure, usée par le temps, éclairée par les rayons lunaires et les timides réverbères. Elle se fichait du vent qui décoiffait ses cheveux, soulevait sa jupe pour dévoiler des jambes pâles et frissonnantes ou son tee-shirt pour exhiber un ventre plat.  Le froid n’avait pas d’importance. Elle n’osait pas bouger, immobile, tremblante devant la tombe. Elle eut un éternuement violent, sentant que si elle restait là plus longtemps elle finirait malade, mais restant tout de même. Un rhume, ce n’était pas bien grave après tout … elle renifla. Il n’y avait que le silence pour lui tenir compagnie. Même le vent, avec qui elle avait pour habitude de danser, se laissant porter dans une valse fantomatique, la rejetait avec froideur et violence. Elle aurait aimé avoir quelqu’un à serrer contre elle, quelqu’un pour lui tenir la main, quelqu’un devant qui avoir honte de pleurer. Elle laissa couler le reste de sa tristesse sur ses joues rosées par les gifles du vent devenant gelé. Elle resta immobile, encore, toujours, inerte, voulant rester silencieuse malgré les hoquets produits par les larmes, comme si on pouvait l’entendre. Pour la première fois de sa vie, elle était seule.
 Autour d’elle ne restaient que des ruines de ce que certains avaient nommés France.  L’odeur du feu s’entendaient trop bien avec celle du sang, le bruit des armes couvraient les cris, la musique était silencieuse et muette. Il n’y avait plus rien … Elle ferma les yeux un instant. Le mal était fait … la soif de puissance avait été trop grande. Depuis longtemps, on savait que tout finirait ainsi. Et voilà le résultats … Le monde était devenus un immense foutoir. Elle essuya une de ses larmes, à nouveau. Il n’y avait plus de pays, juste des ethnies, des groupes de survivants à la botte de la plus puissante des nations, qui était responsable de ce carnage. Les Etats-Unis avaient tout détruits pour assouvir une soif de pouvoir immense. Il ne restait plus rien … La jeune fille recula légèrement, prête à partir. Elle adressa un dernier regard à la tombe. Il fallait bien qu’elle vive … avec ou sans.


- Dis moi Morphée, tu comptes planter une tente dans la salle de bains ?
La jeune fille en question ronchonna, attrapant une serviette pour l’enrouler autour de son corps trempés.
- J’vais sortir, Meredith, trente secondes.
- Donc trente minutes … J’reviens dans 10 minutes, t’as tout intérêt à avoir terminée ta cure de beauté. On a rendez-vous avec un client.

Morphée extirpa son visage de derrière la porte, l’ouvrant avec fracas.
- J’viens avec vous, dis ? demanda-t-elle, pleine d’espoir.
- Morphée, t’es lourde, grogna la jeune femme.
- Meredith !
- Ok, ok ! Dépêche toi alors !

Elle sortit rapidement, attrapant au passage quelque fringues qui jonchaient le carrelage de la salle de bains.
- Je t’en prie! l’invita t’elle à entrer dans la salle de bain en souriant
- Et bien, t’es motivées -toi, hum ? Va grignoter un truc, on t’emmène après.


Le ronronnement de la voiture était une chose que Morphée n’avait jamais aimée. Ce bruit, ces secousses, violentes et inattendues, qui vous font aussi peur qu’un film à suspens. Elle n’aimait surtout pas le bruit de cette voiture sur cette route, détruire et couvertes de nids de poules ou de dos d‘âne… elle colla son visage contre la vitre, admirant un paysage rempli d’arbres et de prairies mortes,  espérant que la voiture s’arrête bientôt. Elle sentit Megan, une jeune rousse dont le visage était marquée par une cicatrice violente qui l’avait rendue aveugle d’un œil, lui tapoter la cuisse pour troubler sa contemplation du paysage. Elle tourna son visage vers elle. Du haut de ses vingt ans, elle inspirait la sympathie, avec une grande bouche sur un visage pâle couvert de taches de rousseurs. Elle posa un Beretta entre les cuisses de Morphée avec précaution, lui tapotant l’épaule. Le sang de la jeune fille se glaça. Elle agrippa d’un regard affolé les yeux de la belle rousse.
- On sait jamais, dit Megan en souriant.
- Mais … j’ai à peine 16 ans, je sais même pas m’en servir ! s’étonna violemment Morphée.
- J’ai dis «  on sait jamais ».

Morphée glissa l’arme dans une des poches de son long manteau noir, beaucoup trop grand pour elle, avec autant de soin que s’il s’agissait d’une sculpture en verre, et jeta un regard inquiet à Megan, qui lui rendit un sourire apaisant. Elle eut un long soupir, calant sa main contre son ventre, le tapotant légèrement, pour passer le temps. Elle vivait depuis peu dans une pension remplie de femmes, plus vieilles qu’elle. Elle savait très bien que depuis ce que les gens appelaient «  l’apocalypse », on devait se débrouiller comme on pouvait. Les femmes avec qui elle vivait possédaient armes et toutes sortes de choses que durant son enfance dans une banlieue BCBG elle avait repoussée, et l’essence, la nourriture et l’alcool notamment étaient obtenues par l’intermédiaire d’autres « ethnies ».  Elles marchandaient beaucoup avec un groupe d’Allemands qui vivaient dans un camp non loin de leur pension. Elles fournissaient drogues, lait et produits venant de leur potager et ferme récupérés à des fermiers devenus cadavres, et ils fournissaient alcool et viande. Morphée était au courant que d’autres échanges peu catholiques passaient entre eux, mais elle fermait les yeux, préférant se taire. La vie était déjà bien difficile, alors il fallait faire des concessions. Les exemples de cannibalisme ou esclavagisme ne l’étonnait plus.  Elle passa sa main dans ses cheveux, se mordant la lèvre inférieure. Et dire qu’en l’espace de moins d’un an, tout s’était écroulé … elle fronça les sourcils. La voiture s’arrêta violemment, et la jeune fille ouvrit sa portière avec violence, un claquement sec brisant l’air. Ses pieds râpèrent les graviers, et elle put admirer les sorties de voitures des autres filles :  gracieuses, souples, ou au contraire rudes et brusques, chaque personne avait sa manière de sortir. C’était presque tout un art … Elle remarqua au loin une autre voiture, brillante, sous un arbre. La curiosité la poussa à avancer vers cette voiture, quand elle sentit un mouvement sec la bloquer au ventre. Pomme avait un air sérieux à sa manière, lui faisant comprendre qu’elle devait calmer ses ardeurs curieuses. Elle se put qu’admirer la scène de loin. Narja, une grande brune aux cheveux bouclés, jamais coiffés, s’approcha doucement de la voiture, un sac sous le bras. Morphée fronça les sourcils. Elle ne comprenait pas ce manège. Une des portières de la voiture noire s’ouvrit, et la jeune fille resta bouche bée : un homme d’une trentaine d’année en sortit, un homme qui la laissa interdite. Il avait des longs favoris, cheveux noirs courts et regard cruel et carnassier. Il ne ressemblait pas tellement à un mafieux magouilleur, plutôt à un homme chic, riche, comme ces gens de ce qu’on appelait désormais «  l’ancien » ou « le bon » temps. Long manteau noir qui touchait le sol, laissant deviner un costard noir et blanc, chapeau melon chic noir, il avait de l’allure. Morphée eut un petit sursaut quand le regard de l’homme croisa le sien. Elle cessa de le dévisager, baissant les yeux, presque honteuse. Elle entendit des voix plus fortes, son nom qui résonna entre les écorces déchirées, et entendit des bruits de pas lourds qui se dirigeaient vers elle. Elle eut un frisson en sentant une main gantée passer sous son menton pour relever son visage devenu rouge. Et un nouveau plus violent quand elle constata que c’était ce même homme qui venait de toucher ainsi son visage. Elle resta immobile, étonnée, à le fixer.
- Vous recrutez à la maternelle maintenant ? ricana-t-il.
- Laisse la, répliqua Meredith.

Il eut un sourire.
- Cela arrange bien nos affaires …

- C’est vraiment un con ! grogna Megan en s’acharnant sur sa cigarette. Je le déteste !
La jeune femme était allongée sur le canapé, le visage barré d’une grimace de colère et de haine. Morphée laissa tomber par terre un livre en allemand qu’elle tentait de déchiffrer, et se tourna vers Megan.
- Dis moi Meg, c’est qui ce mec ? osa t’elle demander timidement.
- T’en avais pas entendu parler ?
- Non.
- Cet homme est à la tête d’une ethnie redoutable. Elle occupe un village non loin de là, à 30 minutes à pied. Il y a beaucoup d’Allemands dans cette ethnie, et un mélange de différents autres pays. Ils gèrent les stocks d’alcool, ils sont en relations avec beaucoup de gens qui continuent à produire de l’alcool, et même avec des gens qui vivent sur le sol Américain et qui leurs fournissent illégalement contre deux ou trois jolies filles des produits que nous ne possédons pas, comme l’essence et des disques.

Morphée fronça les sourcils, un instant étonnée.
- Tu sous entends quoi par «  jolies filles » ?
- Ma p’tite, on vit plus dans un conte de fées ! Tu chopes une gosse dans les bois et hop, tu l’enfermes pour ensuite la vendre à prix cher.
- J’ai beau dire, la folie humaine ne choquera toujours.
- On appelle ça l’instinct de survie. C’est pour cela qu’ils sont redoutables. De véritables chasseurs !

Morphée eut une grimace de dégout, et posa le livre sur une table basse maladroite. Décidément, le monde était détruit, les droits de l’homme partis en fumée. Les rares pacifistes vivaient au centre la forêt, loin des autres, sachant qu’ils tomberaient sur des gens qui n’ont pas de pitié. Ça doit être angoissant, songea t’elle en sentant un frisson la parcourir. Elle ouvrit le bouquin, essayant de se concentrer sur des mots inconnus, histoire de penser à autre chose que ce calvaire. Survivre devenait chaque jour plus difficile, on devait à la fois compter sur la solidarité et ne faire confiance à personne, détruire et construire, tuer pour vivre … elle poussa un très long soupir, subitement angoissée par cette idée, et leva les yeux vers Megan, qui feuilletait comme d’habitude un ancien magazine quotidien, dont elle connaissait les articles presque par cœur à force de les lire et les relire. Cette belle femme était autrefois une photographe qui ne vivait que de sa passion, calme et non-violente, et elle était devenue une mutilée qui ne sortait jamais sans son flingue. Elle devait sa grande cicatrice à un taré qui avait voulu la capturer, et qui avait découvert trop tard qu’elle possédait une arme. Elle était arrivée à la pension douce, et en sortait redoutable. Elle organisait sans cesse des traques, cherchant nourriture, viande, fruits, ennemis, quelque chose pour l’occuper. Et le reste du temps, elle s’enfermait dans sa minuscule chambre, qui ne comportait guère qu’un matelas, un sac de couchage, un appareil photo détruit, une pile de magazine qu’elle trouvait ici et là et une valise. Morphée se releva doucement, passant sa main sur sa robe pour effacer quelque peu les plis, et emprunta la porte pour monter dans sa chambre, une pièce exiguë où siégeait un futon et une couette lourde et chaude. Son premier réflexe fut d’ouvrir une fenêtre. L’air était frais, la soirée tombait doucement, la nuit se chargeait de dissimuler les erreurs humaines. Elle s’accouda au rebord de fenêtre, fixant au loin le village dont les lueurs orangées trahissait un feu. Autour d’elle, il ne restait que le vide. Personne ne prêtait attention à elle. Elle se hissa au bord de la fenêtre. Un étage. Ce n’était pas bien dangereux. Elle sauta, sans réfléchir davantage. Une douleur légère agrippa sa cheville, elle attrapa un vélo et fonça vers le bois, empruntant le chemin que la voiture avait utilisé.
Régnant sur neuf mondes infernaux, elle a pour seuil la Perfidie, pour lit la Maladie, pour écuelle la Disette et pour couteau la Faim.

Thème 1

Théme 2



The world of ice in the distand north is a very mysterious place. Among its fog and inside it's ice, the seed of life is burried. into a stream of water, When the heat of Muspel turn the ice of Nifel the creation begins to take place. Even though the frozen water of Nifel contains a spark of life, this is first of all a place of death and the world fear the lethal strength of the icegiants who were born here in the beginning of time.

Ganglati,  Ganglot ?

Hel

Dieu

Re : Ludovico Einaudi

Réponse 1 mardi 27 octobre 2009, 18:09:57

Ce n'est que le début, je posterais la suite .. par la suite  ;D
Régnant sur neuf mondes infernaux, elle a pour seuil la Perfidie, pour lit la Maladie, pour écuelle la Disette et pour couteau la Faim.

Thème 1

Théme 2



The world of ice in the distand north is a very mysterious place. Among its fog and inside it's ice, the seed of life is burried. into a stream of water, When the heat of Muspel turn the ice of Nifel the creation begins to take place. Even though the frozen water of Nifel contains a spark of life, this is first of all a place of death and the world fear the lethal strength of the icegiants who were born here in the beginning of time.

Ganglati,  Ganglot ?


Répondre
Tags :