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L'avais-tu prévu? [Saïl Ursoë]

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Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

L'avais-tu prévu? [Saïl Ursoë]

mercredi 14 octobre 2009, 08:33:25

habits. (Sans le fourreau et l'arme, bien sur.)

 

Le vent sifflait quelques bourrasques qui, en plus de faire battre les volets des boutiques et maisons, agaçaient les passants désireux de rentrer s’abriter. Quelques jurons s’envolaient au loin tandis que les ruelles, quand à elles se faisaient de moins en moins agitées. Si la taverne du coin vivait tant bien malgré leur hausse de prix volumineuses; c’était bien parce qu’en Nexus, la météo ne cessait d’être indécise. Dans une journée, il pouvait pleuvoir, faire soleil et terminer en un froid de canard. Ce n’était pas vraiment agréable mais au prix que coûtent les habitations… C’était un bon investissement. L’encre glissait avec une certaine lenteur sur le ciel tantôt bleuté, le recouvrant petit à petit avant de l’ensabler sous sa couche complètement. Si l’on y portait assez attention, on pouvait même apercevoir quelques points lumineux sur le tableau, ainsi qu’une tâche blanchâtre représentant la lune ; seule témoin de ce que les nuits savent. Dans sa mire se trouvait une jeune femme richement vêtue qui, maladroitement tentait de passer inaperçue. Elle marchait dans des petites ruelles pour être certaine de ne pas attirer le regard mais, n’est-ce pas le contraire? Si au moins, elle oserait mettre pied sur la place publique au lieu de dans les ruelles reculées, là, elle réussirait à se fondre dans la masse. Cependant, c’était d’un pas hésitant que la comtesse s’amenait plus profondément dans une ruelle en ligne droite, se décalant d’une case pour venir s’adosser contre le mur d’un endroit communément appelé « Cul de sac ». Lentement, la femme vint courber son dos vers l’avant en déposant un panier tisser en rotin contre les pavés humides d’une nuit fraîchement commencée. Elle retira du bout des doigts une petite couverture pour dévoiler les trésors bien pliés. D’une main, elle commença à défaire les vêtements de haute couture, les jetant littéralement plus loin dans un murmure soufflé. « Qu’ils portent chance à quelqu’un de mieux… » Puis, d’une poigne rapide mais malgré tout délicate ; la femme vint remonter une paire de botte lui arrivant un peu plus haut que les cuisses, celles-ci faites dans un cuir très souple, copiant diverses particules du lin. Le tout pris quelques minutes à lacer ; c’était certes pas très couvrant mais, pour une femme n’ayant jamais porté ce genre d’habits, c’était tout un sport dira-t-on. Avant de terminer congelée, la femme vint glisser dans une lenteur qui lui était mère, un tissu verdâtre contre ses cuisses, ses hanches et laissé choir contre sa nuque la ou les ficelles vinrent se faire nouées. Le vêtement de base très osez l’était un peu moins sur le corps de la comtesse ; elle passa une lanière de tissu dans la même teinte que ses bottes contre sa poitrine, l’attachant dans son dos pour cacher le décolleté plongeant. Il y avait des limites à vouloir passer inaperçu, disons… Avant de rabattre la couverture dans le panier, Layne car, oui, sous ses haillons de prostitués se trouvait bel et bien la comtesse d’Ashnard. Elle prit un gant qu’elle vint placer contre son avant bras, rattaché contre un doigt et son poignet.

Le panier se fit glisser contre le creux de son avant bras tandis que son dos se redressa, adoptant une posture qui trahissait son « déguisement ». Puis, avant de poursuivre sa route, sa main libre se glissa dans ses cheveux, serrant la paume contre l’attache qui les nouait. Cette tradition de toujours garder sa chevelure attachée datait de très, très longtemps et pourtant, elle semblait aussi importante que de garder sa fleur en parfait état avant le mariage. Or, la fleur de la comtesse avait été offerte à divers hommes déjà et donc, dans cette optique, Heilayne savait que toutes les autres traditions pouvaient bien être dévier un peu… D’un coup plutôt sec, elle dénoua sa longue chevelure noisette, laissant celle-ci venir se lover contre les formes de son corps, laissant diverses mèches lui cacher le visage. Puis, tout en prenant le pas, Layne glissa une main indécise dans son panier, en ressortant une petite fiole qu’elle déboucha à l’aide de ses dents après deux, puis trois essais ratés, glissant un liquide odorant contre son cou et sa paume dénudée. Elle jeta le flacon d'eau parfumé au miel dans sa besace ensuite. Ses pas légers se laissaient à claquer contre les pavés, créant un bruit rythmé par le mouvement de ses hanches. Sans réellement savoir ou elle allait, ses iris jetaient de vifs coups d’œil partout autour d’elle, tentent de trouver anguille sous roche derrière chaque ombre, chaque bruits. Peut être était-ce le fait qu’elle était si peu habillée qui la rendait si… Anxieuse? C’était l’unes des raisons certes, mais celle qui la rendait le plus fébrile était bien évidemment la question qu’elle ne cessait de se poser. Ou vais-je dormir… Tout en expirant un faible soupire, la comtesse vint se poser sur le rebord d’une fontaine blanche, s’y reposant. Une jambe glissa contre l’autre pour les croiser tandis que le panier qu’elle tenait plus tôt contre son bras prit place à ses côtés. Il ne faisait pas très froid mais pas très chaud non plus, assez pour laisser un frisson parcourir tout l’échine dorsale de la femme de temps à autres, comme présentement. Ses épaules se relevèrent un brin sous le frisson et, en pinçant les lèvres, elle retint une légère plainte de s’extirper. Puis, c’est à ce moment qu’une ombre ou plutôt deux attirèrent son attention. Sa tête se tourne un tant soit peu vers la gauche, portant ses iris bruns sur les deux hommes près d’un commerce. Assez près pour passer inaperçu si une vente ou quelque chose d’illégale était entrain de se produire.

Elle se surprit à tenter de détailler les deux hommes, s’attardant un moment à celui qui semblait un peu plus costaud Que font-ils…? L’une de ses mains vint se glisser à son cou, massant sa nuque du bout de ses doigts en observant distraitement la scène, sans réellement y comprendre quelque chose. Ce qu’elle pu comprendre après un lapse de temps restreint était l’amour qui semblait se dégager des deux hommes… Oh, par amour, elle était bien sarcastique. Ses yeux se plissèrent pour mieux voir alors que son corps vint se redresser, se glissant sur pieds en observant la scène. L’homme qui portait, semble-t-il un long manteau sombre assaillait son interlocuteur de coups plutôt… puissants… Diverses techniques et autres était tenue dans la bagarre déclaré pour je-ne-sais-quoi. Layne commença à s’approcher en entrouvrant les lèvres pour leurs semer ou plutôt, demander d’arrêter alors qu’elle vit l’arme. Elle voulue crier, alarmée l’homme de ce qu’elle voyait mais, malheureusement, le couteau vint plonger dans le ventre de l’homme plutôt costaud. Un second coup de poing parti, sans doute sous la rage et la douleur et s’est rapidement que le voyou prit la fuite, succédé par la comtesse déguisée qui se posta au pas de course au côtés du blessé. « Monsieur est-ce que vous…? Hrmh… Je peux vous aider..? » Siffla-t-elle entre ses lèvres en l’observant, le ton de voix plutôt saccadé. Elle tentait d’être calme, se retenant même de, peut être, lui sauter dessus pour le soigner ou peu importe. Le mot sauté semblait plutôt fort sous la tournure, mais enfin. Elle ne fit que tenter de poser sa main ganté sur le bras de son interlocuteur ; le visage pâle. 
« Modifié: mercredi 14 octobre 2009, 08:44:24 par Heilayne Daelys »
''Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
Toute l'insolence de la Nature.''

Saïl Ursoë

Créature

Re : L'avais-tu prévu? [Saïl Ursoë]

Réponse 1 mercredi 14 octobre 2009, 17:38:49

Saïl était un garçon très tendre, poli et gentil dont la douceur de tempérament n’avait d’égale que son amabilité, et on le voyait très rarement prononcer un mot plus haut que l’autre, restant presque toujours d’une égalité d'humeur qui en faisait quelqu’un d’agréable, sinon tout au moins de parfaitement supportable. Cependant, étant donné ce qui était advenu de lui ces dernières minutes, il aurait été très légitime pour ce charmant jeune homme de se laisser aller à un « Merde » retentissant puisque cela paraissait justement être ce dans quoi il était plongé.

Tout avait commencé lorsque, devant retourner sur Terra pour travailler à l’amélioration de son si précieux Humanis, il avait emprunté, le soir venu, un portail sur lequel il était tombé à moitié par chances dans les rues populeuses de la belle ville de Kyoto. Bien entendu, n’étant guère en posture de faire le difficile quant à son moyen de transport inter-mondes, il avait aussitôt emprunté celui-ci sans se tarabuster la cervelle, finissant toutefois par se dire qu’il aurait dû y penser à deux fois quand il se retrouva au beau milieu d’une cité qui pouvait difficilement être autre que Nexus. C’était déjà une chose qu’il savait, et malheureusement sans doute à peu près la seule, car s’il connaissait le nom de cette métropole ainsi que sa configuration de manière très vague, il aurait été aussi incapable d’y retrouver son chemin qu’un rat de chasser un lion, surtout de nuit. Cependant, même s’il avait voulu faire marche arrière, l’ouverture sporadique entre les deux univers s’était déjà refermée, et il s’était donc vu sans vraiment d’autre choix que d’arpenter la zone urbaine tentaculaire au petit bonheur la chance dans l’espoir d’en trouver la sortie vers les Terres sauvages. Bien entendu, vagabonder ainsi d’allée en avenue au sein d’un milieu qui n’était certainement pas réputé pour sa sûreté n’était sans doute pas la chose la plus prudente à faire, même quelqu’un qui n’était pas une flèche comme Saïl le savait, mais pour sa défense, il était vrai qu’il n’avait pas de choix plus avantageux à disposition.

Ainsi, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, et après un grand soupir de lassitude teintée d’inquiétude, il avait rajusté d’un geste machinal son imperméable avant de se mettre en route, faisant au passage taire les petites voix de culpabilité angoissante qui avaient commencé à résonner en lui. Il était vrai que recouvertes de l’épais manteau des ténèbres nocturnes, les ruelles de la capitale de la Ville-Etat n’étaient guère rassurantes, donnant l’impression de rôder dans une espèce de ville fantôme peuplée de spectres des âges passés à la manière d’un cliché d’histoire d’épouvante : cent bruits divers et suspects semblaient sourdre des murs eux-mêmes, on avait sans cesse l’impression d’être épié, et étant donné la nature de Terra, il n’était pas impossible qu’une éventuelle rencontre se conformât aux lois de la physique, encore moins de la bienséance ou de l’honnêteté.
En l’occurrence, le sieur Ursoë avait la tête dure, mais une ambiance de ce genre savait en imposer même au plus hardis, raison pour laquelle notre bon docteur se sentait fort mal à l’aise, pour ne pas dire à moitié terrifié, pressant le pas de manière instinctive, regardant toujours devant lui sans oser détourner la vue avec une appréhension croissante au cœur. Certes, en cas de besoin, il avait toujours une dose de Terranis sur lui, produit qui lui permettait de se changer en une créature que peu de choses étaient passibles d’ébranler, mais il réservait ce recours pour un cas d’extrême urgence, autant par esprit d’économie et de parcimonie que parce qu’il savait pertinemment qu’un loup-garou en plein Nexus s’attirerait aussitôt des ennuis considérables en avalanche. De cette manière, ce fut en maronnant mille et une choses plus ou moins pertinentes pour se rassurer qu’il finit par déboucher sur une zone à ciel ouvert diablement spacieuse qu’il reconnu après quelques secondes de réflexion comme étant la Place Publique : même de nuit, il ne pouvait se tromper, d’autant plus que les odeurs âcres de poussière mêlée de relents nauséeux de sueur et même de sang laissaient peu de place au doute.

Il resta sur ses positions un moment à reprendre son souffle ainsi qu’à se redonner une contenance tout en parcourant des yeux l’immense cour mal pavée qui s’offrait devant lui afin de s’assurer qu’aucune mauvaise surprise du genre esclavagistes en vadrouille ne l’attendrait. Il crut discerner une silhouette assise sur la margelle d’une fontaine, mais n’eut pas le loisir de s’assurer que ce n’était pas là le fruit de son imagination qu’un bruit déplaisamment proche attira son attention et le fit se retourner par réflexe, l’homme-loup conservant une part de son instinct de survie même sous sa forme humaine. Un demi-tour vif le mit aussitôt face à un gaillard aux grandes jambes et aux bras courts dont le corps était presque intégralement dissimulé par des vêtements disparates aux teintes sombres, éléments qu’il eut juste le temps de remarquer avant de se reculer précipitamment pour éviter un coup de couteau qui cingla l’air froid à quelques centimètres de son menton.
Avant même qu’il pût vraiment se rendre compte de quoi que ce fût, un second arriva, et il battit encore en retraite vers l’arrière, l’esprit envahi d’un mélange de colère, de désarroi et de panique face à une agression aussi soudaine. Il se demanda pourquoi diable qui que ce soit aurait bien pu lui en vouloir quand un rayon de lune frappa une poche de son large vêtement, dévoilant un petit objet de couleur dorée qui scintilla sous la lumière de l’astre : l’écaille que Cyanne lui avait laissée ! Au premier regard, un tel artefact pouvait fort bien apparaître comme étant tout simplement un médaillon, une montre ou un joyau, donnée qui révélait la raison pour laquelle cet individu qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam en voulait à sa peau. Réalisant cela, l’idée le traversa de discuter avec ce fâcheux pour lui faire comprendre sa méprise et ainsi mettre un terme à la confrontation qui avait débuté, mais quelque chose lui dit qu’il ne l’aurait pas écouté, et de toute manière, allez donc essayer de faire de la diplomatie avec quelqu’un dont l’idée fixe est manifestement de vous passer une lame au travers du corps.

De cette manière, l’issue la plus raisonnable qu’il pouvait y avoir à une pareille situation restait par défaut de mettre en fuite un tel coupe-gorge ou de l’assommer, mais voilà qui était plus facile à dire qu’à faire : certes, depuis ces transformations en loup-garou, Saïl avait conservé certains traits d’une telle forme, dont une taille et une musculature accrues, et dépassait ainsi son adversaire en hauteur, en largeur, ainsi qu’en force très probablement. Cependant, ces atouts mis à part, il restait toujours aussi médiocrement doué qu’il l’avait toujours été pour le combat, le paisible savant n’ayant jamais eu à se battre contre grand-chose d’autre que contre des problèmes de logique. Lorsqu’il devenait homme-loup, l’affaire était toute autre, car il lui suffisait alors de laisser parler ses instincts de prédateur, mais en l’occurrence, de telles remembrances se faisaient floues, sans compter que sa morphologie actuelle n’était guère adaptée à la sauvagerie et à la brutalité d’un animal.
Ainsi, complètement pris au dépourvu sur un terrain qui lui était étranger, le pauvre garçon faisait ce qu’il pouvait, agitant les poings sans réelle conviction, sans aucune maîtrise, tant et si bien que son opposant se rendit vite compte qu’il avait la main haute et ne se gêna pas pour pousser son avantage : se fendant de toute la longueur de ses guibolles, il prit sa cible par le dessous afin de passer sa garde, et, remontant prestement, lui assena un coup de couteau qui, traversant le cuir de l’imperméable qui n’absorba qu’une partie de l’attaque, traça une strie sanglante sur le torse du brun. Mais alors, à la soudaine douleur qui lui traversa la poitrine, celui-ci eut un cri de douleur étouffé, et, mû par un réflexe éclair, sa main droite partit avec la puissance d’un battoir, légèrement recourbée à la manière d’une patte donnant un coup de griffes. Le jeune homme n’étant pas doté de pareils appendices, son attaque ne lacéra pas le visage de son assaillant, mais il en résultat tout de même une claque monumentale qui projeta ce dernier à terre, inerte.

Pendant un instant affreux, la pensée terrible traversa Saïl qu’il l’avait peut-être tué, mais bien vite, il eut de quoi être rassuré en voyant son persécuteur se redresser tout à coup sur ses jambes et se sauver sans demander son reste, ne lançant même pas un regard à son adversaire qui ne fit d’ailleurs aucun effort pour le rattraper, si bien qu’il disparût bien vite dans les ruelles enténébrées, laissant le scientifique constater l’étendue des dégâts. Toutefois, il n’eut même pas le temps de respirer qu’un troisième acteur qui se révéla être une actrice entra en scène, fondant sur lui avec une telle précipitation que ce fut de justesse qu’il retint une nouvelle gifle sous la surprise, geste dont il se serait sans conteste repenti très amèrement.
En effet, même d’un simple coup d’œil dans l’obscurité ambiante, il était manifeste que l’arrivante n’avait absolument rien d’une maraude ou d’une coquine : certes, les vêtements plutôt osés qu’elle portait auraient pu laisser croire le contraire, mais, contrastant étrangement avec un appareil aussi vulgaire, il se dégageait de la femme quelque chose de distingué, d’altier et même de précieux qui le laissa quelques secondes interdit devant une telle apparition. En vérité, en dépit de la précipitation et de la fougue dont elle faisait montre, il se lisait sur son visage une douceur et une prévenance de madone, et ses gestes étaient emprunts d’une délicatesse qui dissipèrent toute méfiance de l’esprit de ce cœur d’artichaut d’Ursoë. Pendant un moment, il ne se posa pas de questions, et la laissa poser sa main sur son bras avec l’air plus penaud qu’autre chose, la fixant sans savoir quoi dire, rougissant légèrement sous la gêne… puis la sensation gluante, tiède et désagréable du sang qui coulait de sa plaie le rappela à la réalité en même temps qu’il émettait un gémissement plaintif sous la douleur.

« Hhheu… si vous pouviez me dire où je pourrais trouver de quoi désinfecter et bander ça, je… » A ce moment, il s’interrompit sous un sursaut de souffrance avec une inspiration hoquetante, se reprenant maladroitement pour continuer d’une voix embarrassée : « …je vous en serais très reconnaissant… »

Ne sachant que dire d’autre ni que faire à part garder une main toute tachée du sang qui ruisselait de sa plaie et avait désormais imprégné sa paume, il jeta un regard maladroit en direction des yeux de l’inconnue dont la couleur était similaire à celle des siens, ne pouvant toutefois la regarder en face bien longtemps, cet éternel timide trouvant le moyen d’être timoré face à une dame même dans une situation pareille.
« Modifié: lundi 19 octobre 2009, 06:18:20 par Saïl Ursoë »
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.




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