Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une cible, une fléche ... [ Pv ]

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Liirzyn

Une cible, une fléche ... [ Pv ]

vendredi 02 octobre 2009, 20:18:39

La femme se frotta les mains. Moites. Moites comme jamais. Elle avait passée sa nuit à taper les murs. Elle serait donc normale aujourd'hui, une bonne nouvelle parmi tant d'autres direz-vous. La tueuse se releva, son ombre s'élançant autour d'elle. Elle n'aimait pas son ombre, elle n'aimait pas ses cheveux, sa peau ... Depuis combien de temps ne s'était-elle pas vue dans un miroir, cette chère enfant ? Quelques bonnes années. Une douzaine, au moins. Depuis qu'elle avait réalisée que ses yeux ne deviendraient pas normaux. Pas comme les autres.

Ils resteraient rouges.

Sang, violence, tuerie, un sale mélange qui composait sa vie.

Elle rangea discrétement son arme, et regarda le corps encore chaud, à ses pieds. Elle sortit un baton d'encens, comme à son habitude, et le planta dans l'oeil du cadavre, comme une vengeance. Il avait des yeux, lui. L'odeur grimpa contre les murs, et s'étala dans l'air, comme un serpent.

Un serpent. Elle venait de s'en faire tatouer un beau. Qui s'enroulait autour d'une de ses cuisses. On le devinait parfois. Elle sentait le tissu de ses gants qui collait à sa peau pâle, et se frotta le visage doucement. Elle sortit le papier de sa poche.


- Bonne nuit, Mme Visces, lança t'elle à l'intention de la femme morte, étalée sur le sol.

Elle tapa discretement dans un caillou, et fit demi tour. Les landes, bientôt, prés d'elle. Des landes, une forêt, une riviére sans doute. Elle y dormirait cette nuit. Elle ne se sentait pas capable de regagner son appartement. Elle jeta un dernier coup d'oeil à la morte. Dire que la derniére vision de cette femme avait été celle de deux orbites rouges, froids, qui ne demande que de l'argent. Elle ne connaissait pas cette femme. Peut-être avait-elle des enfants, un mari ? Elle le demanderait à son patron, à l'occasion. Elle savait trés bien qu'elle ne culpabiliserait pas. On ne l'avait pas conçue pour ça. Elle était juste là pour tuer. Froidement.

Un coup.

Ou deux, parfois. Même plus de temps en temps, si la demande était de faire souffrir.

Et plus rien. Elle ne le faisait pas par amour de l'argent, elle le faisait, c'est tout. Dés sa naissance, elle était destinée à ce qu'ele faisait en ce moment. Rien d'autre. Elle renifla ses vêtements. Elle puait le sang.
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...

Toph

Invité

  • Messages:

Re : Une cible, une fléche ... [ Pv ]

Réponse 1 vendredi 02 octobre 2009, 21:02:47

S'il y avait bien une chose que Liirzyn n'envirait pas à Toph, ce sont bien ses yeux. D'un blanc laiteux, tirant sur l'argent autant que ceux de la femme étaient rouges, au moins ceux de cette dernière lui permettaient de voir. Ceux de Toph en revenche n'avaient d'autre fonction que de leurrer ses ennemis et dégouter les honnêtes gens. Mais bon, il y avait certaines compensations. Comme d'avoir du coup un mode de vision à ondes. Enfin bref.
Affublée d'une tunique verte et beige, pour mieux passer inapercue mon enfant, Toph se balladait, les mains derrière la tête avec non chalence. Elle avait laissé ses affaires enterrées quelque part, quelque part dont elle se souvenait evidemment, pour ne pas qu'on lui vole ses pécules pendant qu'elle prendrait l'air.

Le grand air justement... Il n'y avait que ça de vrai, pas vrai? L'odeur d'herbe, de pluie... Tout ça c'était magique. Bon, les odeurs un peu moins magiques comme la bouse de vache et ce genre de trucs... Mais heureusement, par cette journée claire, nuageuse mais sêche, il n'y avait pas de ruminants dans le coin.
Pas de ruminants certes, mais autre chose. Quoi alors? Un village, presque une petite ville. Avec des maisons regroupées à un endroit précis, de belles rues, et d'autres maisons un peu plus loin.
L'aveugle décida de contourner le village, et de couper à travers la forêt. C'était plus long, mais plus tranquille et Toph n'était pas d'humeur à se voir tirée de sa sollitude. Egale à elle même donc, pieds nus et blasée, elle s'ammusait à slalommer entre les troncs, allant jusqu'à ramasser un baton et le fraper contre eux, afin de les faire résonner et s'ammuser de son champ de "vision".
Une forme humanoïde la fit cesser son jeu, ainsi qu'une forte odeur acre, qui lui laissait un arrière gout de rouille sur la langue. Du sang. Toph soupira en appuyant son épaule contre l'arbre le plus proche.


"T'as tes règles? Tu fais une hémoragie? T'as tué quelqu'un?"

Lança la jeune femme, dardant ses yeux vides dans la direction de Liirzyn. Elle percevait le gout et l'odeur du sang, mais ne pouvait deviner d'où il venait. Ainsi, si elle avait ses règles, elle pourrait au mieux lui proposer un tampon en coton, si elle saignait, elle aviserait à ne pas la laisser creuver comme un chien, et si elle avait tué quelqu'un... Laissons cette probabilité de côté vouezl-vous, puisque si c'était le cas, elle ne l'avouerait certainement pas, à moins d'être complètement folle.
Le cadavre encenté, derrière Liirzyn par rapport à Toph, était... Un cadavre oui, mais encore? Mort? Oui, effectivement, c'est le propre d'un cadavre... Mais ce qu'il fallait en retenir, c'était qu'il était immobile, à une portée que Toph ne pouvait apprécier, et que l'encens de toutes manières, déroberait à ses sens. Jusqu'à ce que ses pieds ne lui renvoient son écho du moins...

Liirzyn

Re : Une cible, une fléche ... [ Pv ]

Réponse 2 vendredi 02 octobre 2009, 22:30:10

Brusquement, la jeune femme se retourna, vivement. Un réflexe auquel elle tenait beaucoup lui ordonna de porter la main à l'intérieur de sa veste, et d'en arracher l'arme, qui émit un petit " Clic." en se cognant contre ses mains fines. Elle n'aimait pas qu'on lui parle, pour la simple et bonne raison qu'elle n'aimait pas répondre. Or, en ce lieu, elle serait forcée de répondre. Etant donné qu'elle n'avait ouïe que des questions. Elle ne pourrait pas l'ignorer, vaguement. Elle sentait que cette jeune femme curieuse et sans peur ne la laisserait pas.

En bref. Elle fronça les sourcils.

Elle se gratta la nuque et rangea son arme, ne sentant pas le danger. Juste une témérité folle. Mais cette jeune fille n'était pas une tueuse venue pour venger une de ses proies. Bonne nouvelle. Elle ne devrait pas courir ce soir.


- Ce n'est pas moi qui saigne, répondit t'elle de sa voix rauque et peu tendre en regardant le cadavre.

Elle secoua la tête un moment, refermant sa veste à moitiée, prête à prendre son arme au cas où son instinct se trompait sur le niveau de danger de cette inconnue. Elle la distinguait mal. Elle bougea un moment, et remarqua la personne, du moins sa vague silhouette. C'était effectivement une femme. Contre un arbre.

Elle verrait la cadavre, où au moins le sentirait. L'odeur de la mort était la plus forte et la plus violente en cette terre. Inconnue, mais reconnue. Une odeur atroce pour ceux qui tente de la dissimuler. Liirzyn sentait en permanence la mort, elle prenait plaisir à compter le nombre de personne qu'elle tuait. Une sorte de folie. Ce n'était pas un plaisir, juste un tic.


- Ne vous dit-on jamais, à vous, de ne pas traîner la nuit ? ricana t'elle. On ne sait jamais sur qui on tombe ...
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
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Toph

Invité

  • Messages:

Re : Une cible, une fléche ... [ Pv ]

Réponse 3 samedi 03 octobre 2009, 00:07:06

Le "clic" de l'arme à feu de Liirzyn résonna dans les oreilles de Toph, comme un son inconnu mais qui ne lui disait rien qui vaille. Sentant son rythme cardiaque s'accélérer légèrement, la jeune aveugle ne perdit pas le nord pour autant., n'étant absolument pas du genre à céder à la panique ou bien à l'intimidation. De toutes façons, qu'est-ce que vous voulez qu'elle soit intimidée? Bref.
Ah, ça n'était pas elle qui saignait, intéressant. Toph fit glisser son pieds sur le sol, à la recherche d'une quelconque irrégularité. Elle ne tarda pas à percevoir le corps inanimé de la pauvre femme où les insectes commençaient déjà leur travail de décomposition.


"Ah..."

Fut tout ce que Toph trouva à répondre. Elle était trop sonnée pour trouver quoi que ce soit d'autre à dire. Elle ne savait pas trop si elle avait à craindre le même sort que cette femme, ignorant la façon dont elle avait été tuée et ne pouvant se rendre compte de l'état de son corps, enfin incapable d'évaluer le niveau de danger. Cela dit, la dernière phrase de la femme la fit rire jaune.

"Madame... Jour ou nuit, c'est du pareil au même pour moi..."

S'avançant légèrement, Toph se découpa dans un rayon de Lune, faisant étinceler ses yeux diaphanes. L'aveugle s'inclina légèrement, avant de se retirer de nouveau dans l'ombre et de se constituer discrètement une armure de terre dure, qui recouvrait la totalité de son corps, les yeux compris, hors mise la plante de ses pieds. Restant dans l'ombre, elle s'assit au pied d'un arbre, passant sans peine pour un rocher. Ouvrant son armure au niveau de la bouche, la brunette lança:

"Je suppose qu'il est illusoire d'espérer m'en sortir comme ça?"

Toph n'était pas effrayée, elle n'aimait juste pas se produire, encore moins lorsqu'elle ignorait contre quoi elle se battait. Hors c'était la première fois qu'elle avait affaire à des armes à feu. Elle ignorait comment cela marchait, les dégats que ça faisait. L'armure était à titre préventif, pour contrer les coups de dagues ou autre, on ne savait jamais. Cela dit, le camouflage était aussi utile. Voire la fuite par les souterrains...

Liirzyn

Re : Une cible, une fléche ... [ Pv ]

Réponse 4 samedi 03 octobre 2009, 14:13:55

Liirzyn eut un sourire que l'on pourrait nommer " amusé ", bien que peu de choses n'amusaient réellement cette jeune femme. Une jeune aveugle, ainsi ? Mais qui avait réussit à sentir, entendre la mort ? L'être humain était vraiment amusant ... Elle poussa un long soupir, et regarda la femme, cachée. Elle n'avait aucune peur de la tueuse, non, aucune. Et ça, c'était merveilleux. Une merveille humaine. Liirzyn avait toujours vécue dans un climat de peur, et elle rencontrait enfin une personne desinteressée, qui ne la craignait pas et qu'elle ne craignait pas.

Une bonne journée, songea t'elle.

Elle soupira, à nouveau, et sortit son carnet pour noter sa victime numéro - elle recompta vaguement - 102. Ce chiffre n'avait aucune valeur symbolique. Celle qu'elle venait de tuer n'avait donc aucun mérite. Elle se sentit presque réconfortée par cette idée. Elle rangea son carnet, et s'avança doucement vers Toph.


- Illusoire n'est pas le mot, répondit-elle.

Elle alluma un nouveau baton d'encens, et le planta entre ses dents. C'était sa cigarette à elle. Un baton d'encens.

- Non, illusoire n'est pas le mot, répéta t'elle en souriant. Si, comme vous le dites et comme je le devine, demoiselle, vous êtes aveugle, je ne vois pas l'intêret de vous assassiner froidement.

Elle inspira l'encens, un long moment.

- Certes, vous devinez mes actes, ce n'est pas bien difficile . Mais vous ne voyez pas qui je suis, ni mon visage, ni ma figure. Je n'ai donc aucune raison de vous abattre.

Elle faillit rajouter qu'elle n'était pas d'humeur, mais elle se retint. La mort était le seul cadeau qu'elle pouvait faire. La mort, et la peur. Elle ne possédait que ça. Pas de pitié, de honte, d'amour. Pas de sourires. Juste la mort qui hante les lieux, qui empeste les cieux et se colle d'une maniére visqueuse à vos tissus.

- Et quand bien même vous connaitriez mon visage ... ricana t'elle. On le connait. On me connait. Mais vous ne me tuerez pas, je le sais.
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...


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