Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La numéro cent [ Sandji ]

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Sandji

Humain(e)

Re : La numéro cent [ Sandji ]

Réponse 15 vendredi 09 octobre 2009, 17:39:40

Leurs souvenirs n'avaient rien de "bon" à se rappeller. C'était des parties de leur vie qu'ils auraient tous les deux voulus oublier volontiers: mais il fallait bien avouer que c'était la seule chose qui les reliait, ces souvenirs. Ils étaient le lien, la seule trace de leurs douleurs passées et du pourquoi ils sont ce qu'ils sont aujourd'hui.

Deux fous, tous les deux victimes de la cruauté humaine et son insatiable désir de pouvoir. Mené a se faire eux-même détruire par leur propre race... Non pas pour une question de survie, juste une question de puissance et d'argent. Les deux seules motivations de l'être humain...


" Avant, tu faisais peur à Sandji... "

Le blond avait un sourire serein, comme soulagé de quelque chose. Les yeux rouges qui lui avaient tant fait peur autrefois le réconfortaient, à présent, il savait qu'il n'était pas tout seul, qu'il d'autres gens que Maman qui puisse comprendre sa douleur.

" Maintenant tu fais moins peur. "

Il souriait toujours. C'est vrai, on leur as tout pris: leur vie, leur raison, et tout ce qui pouvait être cher à leurs yeux. Mais au final, leur malheur commun avait donné naissance à une petite lueur de bonheur malgré la douleur du passé.

" On ne nous as pas tout pris. Regarde: on est amis. C'est bien non ? "

Tel un enfant, il désignait très vite l'adjectif "ami" à toute personne avec qui il liait sympathie. Et comme tout enfant, il était bien entendu très concerné envers ce lien d'amitié, aussi léger soit-il.

Liirzyn

Re : La numéro cent [ Sandji ]

Réponse 16 samedi 10 octobre 2009, 11:11:39

Liirzyn faillit répliquer, ouvrant la bouche, mais elle la referma aussitôt, un sourire sur les lèvres. Il avait sans doute raison, ce petit être blond, presque sans aucun doute. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas ouïe le terme " ami ", surtout la désignant. Dans son milieu, on pouvait être ami et se tuer le lendemain, froidement, sans pitié. C'était la vie, la loi. Sa propre survie, et merde aux autres. La solidarité était, à ses yeux, une utopie.

Elle effaça son sourire.

Et souffla longuement, vidant ses poumons de l'air qu'elle avait jusque là respiré.


- Oui, c'est plutôt bien, j'avoue. Je pense qu'en d'autres circonstances, nous ne nous serions pas rencontrés ...

Elle eut un sourire en coin. C'était vrai. Dés qu'une personne la surprenait en train de tuer, elle la tuait. Pas de traces. Les gens la connaissait, mais il ne fallait pas qu'ils la voient. "La folle aux yeux rouges " était, pour les gens du peuple, une légende, une chimére. Un être qui n'existe pas. Alors si on avait qu'elle vivait ...

Elle rigola intérieurement. Elle ne serait jamais tranquille.


- Mais je suis heureuse de ne plus te faire peur, lança t'elle en souriant sincérement.
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...

Sandji

Humain(e)

Re : La numéro cent [ Sandji ]

Réponse 17 samedi 10 octobre 2009, 15:06:58

Pour Sandji, ce n'étais pas "plutôt bien". Après tout, chez l'enfant c'est l'amitié qui est l'aspect primordial de son existence. Sans amitié, il souffre; Sandji étais pareil. Sans personne autour de lui, il souffres atrocement. La solitude étais la pire des conditions...

Sandji étais toujours souriant, il n'avait même pas idée à quel point Liirzyn étais dangereuse. Aussi dangereux que lui pouvait l'être, peut-être un peu plus.


" Ah, tu vois. "

Evidemment il ne saisissait pas le sens profond de cette histoire. Après tout lui ne savait strictement rien de Liirzyn, de son but, du pourquoi elle existe.

" C'est plus grave, maintenant... "

Pour toute réponse, il avait serré Liirzyn dans ses bras. Ca se voyait bien que lui en avait besoin... Et probablement elle aussi.

Liirzyn

Re : La numéro cent [ Sandji ]

Réponse 18 samedi 10 octobre 2009, 20:43:10

Liirzyn eut un sourire tandis qu'il la prenait dans ses bras. Elle voulut faire de même, mais elle savait que la délicatesse n'était pas un de ses points forts, sauf pour certaines choses qui, ma foi, ne sont pas du domaine du sentimentalisme. Ainsi, elle se contenta de le serrer contre lui, mais avec une certaine réserve, de peur de se montrer brutale et de le blesser.

Quel être adorable.

Il représentait ce qu'elle n'était pas. Elle se morfondait, à essayer de recréer des bribes de son passé, tandis que lui lui disait clairement que ce n'était plus grave, maintenant. Le présent, juste le présent. Elle ferma les yeux un moment.

Et entendit un froissement dans son dos. Un bruit.

Elle grogna, et violemment se retourna, attrapant son arme au passage. Elle avait entendue un déclic, un froissement de vêtement. D'un mouvement net et rapide, elle pointa l'arme vers l'ombre dangereuse qui la prenait pour cible. Evidemment ... Elle avait encore des mafieux ou quoi que ce soi d'autre qui lui collaient au cul.

Des gens qui n'aimaient pas ce qu'elle faisait ou ce qu'elle avait fait.

Parfois, elle tuait. Cela ne plaisait pas à une certaine personne qui en engageait une autre. Mais jusque là, elle était restée en vie.

Et elle trouvait assez triste l'idée de rester en vie en tuant d'autres personnes.

Ainsi, froidement, elle abattit la personne. Sans réflexion, sans regret. L'ombre s'écroula sur le sol, l'arme tomba par terre tandis que Liirzyn restait assise, retournée, l'arme pointée face à elle, inerte. Ce n'était qu'un nouveau mort. Une nouvelle vie d'envolée. Mais cette vie ne méritait pas un encens dans la bouche ou l'oeil. Elle ferma les yeux, se mordant la lèvre inférieure.

Et se retourna, inquiéte, se souvenant qu'au moment où elle avait tirée, elle avait envoyée Sandji valdinguer sur le sol.
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
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Sandji

Humain(e)

Re : La numéro cent [ Sandji ]

Réponse 19 dimanche 11 octobre 2009, 01:57:43

La seule chose que Sandji avait senti, c'était la main froide de Liirzyn se poser sur son épaule, et le repousser fortement. Quelques secondes plus tôt, il frottait encore sa joue contre sa veste...

Il vit le sol, avant d'entendre la détonation: le tir d'une arme de poing, sec et fatal, avant de sentir le froid du sol le heurter.


" Urgh... "

Il s'était redressé, coude au sol, avant de voir une ombre tituber, puis sombrer au sol, immobile. Un corps mort, à présent, une vie partie si vite... Mais lui en avait tellement pris, Sandji ne mesurait même plus la gravité de cette situation. La seule mort qui lui ait semblé vraiment tragique, il n'en avait vécu qu'une et une seule...

Le blond se releva, en marchant vers le corps affalé au sol. Il se pencha un peu en avant, en essayant de le distinguer: il ne semblait plus bouger. Il étais sûrement vraiment mort.

Il le pris par le manteau, pour le traîner devant Liirzyn, lui montrer la victime de son acte de sang froid, que Sandji ne lui reprochait guère, mais il tenait à amener la victime dans la lumière, qu'au moins son identité ne reste pas anonyme.


" Sandji as faim, maintenant. "

Le jeune garçon au manteau rouge leva doucement sa pelle, et un bruit métallique le fit cligner des yeux. En un instant, la partie métallique de l'outil avait tranché le bras de l'homme: si il était encore vivant, il l'avait senti, si pas, ce n'étais plus comme si il en avait besoin, maintenant...

Liirzyn

Re : La numéro cent [ Sandji ]

Réponse 20 dimanche 11 octobre 2009, 11:19:09

Liirzyn eut un pâle mouvement de recul en voyant les actes de Sandji. Elle pensait l'avoir choqué, par ses actes, par sa froideur et sa facilité à ôter des vies. Et voilà que le petit être blond, sans problémes, coupa le bras du cadavre avec sa pelle.

Une pelle.

Un bras.

Deux mots qui, dans la réalité, n'aurait pas lieu d'être associés.

Elle se sentait un peu dépassée. D'un côté, elle était heureuse qu'il ne la prenne pas pour une tueuse, et qu'il ne parte pas en courant. De l'autre côté, le voir ôter le bras d'un cadavre en annonçant son envie de manger ...

Elle eut une petite grimace, s'imaginant à la place du cadavre, un instant. Sandji était vraiment un être ... à part.


- Et bien régale toi, lança t'elle d'un ton amusé.

Elle s'installa sur le sol, le regardant, et sortit une de ces fichues boissons énergisantes qui la rendait accro d'une de ses poches. Cette soirée était ... vraiment pas banale ! Elle eut un petit sourire, un moment. Elle avait vraiment une putain de vie ...
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Sandji

Humain(e)

Re : La numéro cent [ Sandji ]

Réponse 21 lundi 12 octobre 2009, 07:11:51

Sandji avait appris à vivre des ressources qui lui étaient proposées. Pour beaucoup, il avait l'air d'un gamin attardé fasciné par son outil de jardin, un vagabond qui fouille les poubelles et semble trop débile que pour pouvoir faire la manche. Mais Sandji, au contraire, était bien plus malin que ça... Il avait tout ce qu'il voulait, quand il voulait. Il n'avait qu'à aller le chercher.

C'était tout pareil: il avait faim, il se trouvait à manger. Quoi de plus naturel ?

Le bras dissocié du tronc glissa un peu sur les pavés, répandant le liquide rouge sur le sol, laissant une grosse trace. La "neutralisation" bien propre de Liirzyn était devenu une véritable arrière-cuisine de charcuterie après une journée chargée. Le blond s'empara du membre se vidant de fluide vital, en retira les vêtement et, d'un mouvement de main, fit émettre un puissant et terrifiant craquement de l'articulation, ayant cassé le coude, il put enfin se mettre à arracher peau, chair et muscles à coup de dents, savourant le repas comme toute personne normale l'aurait fait devant son steak.


"... T'as pas faim ? "

Liirzyn

Re : La numéro cent [ Sandji ]

Réponse 22 dimanche 25 octobre 2009, 16:36:36

Liirzyn se mordit la lèvre inférieure, ne sachant quoi répondre. La viande humaine, c'était p'têt beau sur un trottoir meurtri par le temps, mais elle n'était pas sûre que le goût lui plairait. Goûter à la chair humaine n'était pas ce qu'elle préférait sur cette fichue terre. Elle aimait certes les noisettes, les flingues et les boissons énergisantes / excitantes, mais les humains ... Elle eut un soupir.

Puis un sourire.


- J'ai toujours pensée que l'homme serait irrécupérable, tu sais. Vivant, il me répugne, et mort, il ne me donne guère envie.

Elle se frotta les cheveux, et titilla son arme, afin de vérifier si cette dernière était toujours présente. Effectivement.

Elle eut un sourire dissimulé. Son arme lui donnait envie, c'était affreux et inhumain. Une envie de tuer, d'abattre. Un sorte de pulsion. Elle possédait une looongue liste qui définissait d'autres victimes, qui ne verraient pas grand chose avant de mourir, sinon deux orbites rouges et sans sentiments. Ainsi, elle se sentait d'humeur à chercher une nouvelle victime.

Mais il faudrait qu'elle appelle, qu'elle demande à son cher patron.

Et elle se trouvait possédée par la flemme.


- Et toi, t'as pas soif ? Tu veux que j'aille nous chercher un truc ?
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Sandji

Humain(e)

Re : La numéro cent [ Sandji ]

Réponse 23 dimanche 25 octobre 2009, 18:30:25

Chacun, après la faillite, avait trouvé son sens de vivre. Chacun suivait sa route...Suicide, "effacés" par l'administration du laboratoire, enfuis, ou d'autres encore ne sont pas partis et croupissent dans des hôpitaux spécialisés... Sandji avait eu de la chance, il était sorti avant les autres. Maman l'avait protégé... Tellement longtemps.

" C'est pas grave, c'est comme Sandji et les légumes: même si on doit en manger on en veux pas... "

Il sourit, en laissant tomber à terre un os, ce qui restait de ce bras qui était à présent deux simples os séparés, fracturés, à côté de la dépouille de la victime de Liirzyn.

" Oui !... "

A la regarder, il se redemandait bien pourquoi il avait autant eu peur d'elle. A présent, quand il la regardait... Ce n'était que de la sympathie qu'il éprouvait. Il se sentait même comme habitué à ces deux yeux rouges pourtant ignobles, mais quand on apprécie quelqu'un on fais fi de ses possibles défauts.

Il n'arrivait même plus à comprendre ce qui l'avait autant effrayé, la première fois. C'était devenu un souvenir obsolète et incompréhensible, comme quand on souvient d'un moment où on ne connaissais pas quelque chose, et qu'à présent on connais.

Il ne put pas s'empêcher de la prendre dans ses bras, lover son visage contre elle malgré sa figure tachée de sang.


" Tu es gentille. "

Liirzyn

Re : La numéro cent [ Sandji ]

Réponse 24 dimanche 25 octobre 2009, 18:53:12

Gnn ... La jeune fille n'avait pas l'habitude de ce genre de preuve de tendresse. Et sa canette lui tomba des mains pour se vider sur le sol. En temps normal, elle aurait reculée en grognant, le visage fermé. Elle l'aurait envoyée bouler même. Pour sa canette, ne serait-ce que pour sa canette. Mais non. Elle ne faisait rien. Elle le laissa contre elle, tout d'abord, sans rien faire.

Puis un sourire timide naquit sur ses lévres froides.

Sa main gauche se leva en tremblant et se posa sur le dos de Sandji, tout comme sa main droite plongea dans ses cheveux blonds. Il était adorable, ce petit être de chair. Et de sang. Elle se cala contre lui, heureuse de son compliment. Elle ne se savait pas gentille. Elle n'aurait jamais pensée qu'on lui dise un jour, même.


- Tu trouves ?

Fut sa seule réponse. Elle eut un sourire, à nouveau. Et ferma ses paupiéres. C'était un bon moment, aprés tout. Un p'tit peu de tendresse dans ce monde de brutes sur pattes. Elle n'osait même pas le repousser pour aller chercher à boire, il était adorable.  Il pouvait paraitre repoussant, il pouvait même faire peur. Mais non.

Elle n'avait pas à le craindre. Pas lui.

Elle le serra contre lui, prise dans une tornade de tendresse. Pas une tendresse à caractére sexuelle, non, plutôt une tendresse comme celle d'un frère et sa soeur. Comme des retrouvailles. Elle avait beau ne pas le connaitre vraiment, elle le trouvait charmant.


- Et toi, t'es l'enfant le plus adorable que je connaisse, Sandji.
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Sandji

Humain(e)

Re : La numéro cent [ Sandji ]

Réponse 25 lundi 26 octobre 2009, 06:57:51

C'était normal après tout, malgré leurs ressemblance, il y avait un véritable fossé qui les séparait. Liirzyn était rationnelle, mais conditionnée comme une machine, à obéir et appliquer les ordres sans conditions. Elle était froide, sans pitié, pas forcément cruelle mais n'en tirait aucune émotion.

Sandji était le contraire: il agissait comme un gosse hyperactif, très émotif, qui n'as plus la conscience de barrière morale entre bien et mal et as une vision mégalo du monde.

Il avait aussi sa vision personelle des gens. Qui se lierait d'amitié avec une créature comme Liirzyn ? Personne... Sinon quelqu'un qui lui ressemblait, ne serais-ce qu'un peu.

Il enfonça doucement son visage parmi les vêtement de Liirzyn, en écoutant le bruissement qu'ils faisaient au fur et à mesure qu'il frottait sa joue dessus, comme il avait l'habitude de faire avec Maman. C'est sûr, ça lui manquait atrocement... Lui qui avait perdu son enfance et voulait la rattraper. Et pourtant, cet amour frère-soeur lui semblait comme un besoin qu'il assouvissait, ce besoin insatiable de l'amour des autres. Après tout, n'importe quel enfant unique se demande un jour l'effet que serait d'avoir une soeur ou un frère...


" Maman aussi, elle disait souvent ça. "

Il lui décerna un bisou sur le front, en ayant écarté les cheveux de Liirzyn. Après quoi il la relâcha doucement, en récupérant son outil de jardin laissé à terre.

" On va aller chercher à boire ? "

Liirzyn

Re : La numéro cent [ Sandji ]

Réponse 26 lundi 26 octobre 2009, 15:24:29

La jeune femme eut un sourire. C'était mignon, atrocement mignon, cette scéne. Un truc auquel elle n'avait pas l'habitude. Elle se releva, passant sa main sur ses fripes pour les applatir, reprenant un visage froid. Il était rare qu'on l'embrasse, ne serait-ce que sur le front ou la joue. Et ça n'était même jamais arrivé, d'ailleurs.

Elle eut un sourire intérieur, et hocha le visage.


- Ouais, effectivement. On va aller chercher à boire. J'connais un p'tit endroit sympa ...

Traîner dans les rues aprés un "meutre" n'était pas une bonne idée. Avec un peu de chance, elle assouvirait sa pulsion meurtriére et tuerait quelqu'un en chemin. Mais faire du mal à ce gosse ... C'était impossible. Inimaginable. Elle se frotta le bras et entraîna le jeune garçon prés d'elle.

Tout de même, il l'avait comparé à sa mère. Devait-elle prendre cela en bien, ou en mal ? Une force ou une faiblesse ? Elle trouverait bien le temps d'y réfléchir en buvant tranquillement chez elle ... Elle fit craquer sa nuque et montra du doigt une petite cabane, sur le côté. Elle commanda deux spéciaux - deux boissons étranges, et mieux valait-il ne pas savoir ce qui se trouvait dedans - et en tendit un à Sandji, s'asseyant sur une chaise autour d'une petite table.


- Tout de même, tout de même ... Quelle soirée, soupira t'elle. C'est vraiment ... J'aurais jamais imaginée ...

Elle lui adressa un nouveau sourire.
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Sandji

Humain(e)

Re : La numéro cent [ Sandji ]

Réponse 27 mardi 27 octobre 2009, 06:54:08

Sandji laissa Liirzyn un peu seule avec ses impressions. Non pas pour l'analyser, mais bien pour changer de place sa nourriture à peine entamée, qu'il souleva et lança derrière des caisses, cachée entre le mur et les piles de caisses en bois. Il ne fallait quand même pas laisser ça en plein air, on allait le lui voler...

" Où ça ? Où ça ? "

Suivant de près Liirzyn, Sandji était comme un gosse surexcité de pouvoir enfin s'immiscer dans la vie de son grand frère ou sa grande soeur. C'est bien connu les enfants aiment faire comme les grands...

Etre comparée à sa mère était assez digne de réflexion. Elle était morte de dévotion, de parce qu'elle as jugé la vie de son enfant plus importante que la sienne, malgré que son propre fils ne semblait même plus avoir d'avenir. Mais une vie sans elle n'était plus une vie, y avait-elle pensé ? Elle ne l'avait sûrement pas voulu...

Retrouvé assis sur une chaise, près d'une cabane, Sandji se retrouva avec un verre de liquide entre les mains. Quelque chose qu'il n'avait jamais vu avant. Mais qu'il savait que si il n'en buvait pas ça allait vexer Liirzyn. Il en but donc, et avant même que le gout fasse son apparition se pencha en avant:


" Qu'est ce qu'il y a ? "

Liirzyn

Re : La numéro cent [ Sandji ]

Réponse 28 mardi 27 octobre 2009, 13:37:01

Liirzyn se gratta les cheveux. Ce qu'il y avait ? Elle était mélancolique, avec des "et si" ou des " J'aurais dû " plein la tête. C'était désagréable. Elle avala une gorgée de la boisson, et soupira longuement. C'était épuisant, cette vie. D'ici quelques heures, elle serait chez elle, dans son canapé, affalée, avec un café sur le ventre. L'épuisement la gagnait facilement, ces temps-ci ... Il ne fallait pas, c'était mauvais.

Rester la meilleure.


- Disons que j'aimerais retourner en arrière. On aurait fait une bonne petite évasion, et on serait p'têt normaux. Enfin, je sais que c'est impossible ...

Elle eut un petit sourire, tandis qu'elle posait son coude sur la table et qu'elle calait sa tête dans sa main. Les alentours étaient fantomatiques, certes, mais tout de même agréable à regarder. Un petit brouillard, une brume légére ... Depuis combien de temps ne s'était t'elle pas attardée sur la beauté du monde ? Longtemps ... 

- Mais surtout, je ne m'attendais pas à ce que tout ça remonte. J'vais pas dormir de la nuit !

Elle eut un petit rire mélancolique. Elle secoua ses cheveux noirs. Dehors, une petite musique emplissait l'air. Le bruit du vent dans les feuilles, qui annonçait une pluie d'ici quelques heures.

- Je n'ai pas envie de rentrer chez moi. J'voudrais rester là, arrêter le temps ...

C'était vrai. ce boulot, elle commençait à ne plus le supporter. Devoir sans cesse courir, s'échapper, se méfier. C'était une situation atroce, affreuse. L'impression d'être une feuille morte sur l'eau, qui flotte et stagne, dans laquelle on donne des coups, sur laquelle on marche ... Elle ne voulait qu'entendre une musique, une nouvelle. Du genre un long solo de guitare qui vous donne le tournis, qui va vite, qui reste mélodique, une bonne chose qui lui emplirait et lui viderait la tête.
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Sandji

Humain(e)

Re : La numéro cent [ Sandji ]

Réponse 29 dimanche 22 novembre 2009, 17:40:37

Il ne comprenait pas tellement ce qu'elle voulait lui dire. Pourquoi retourner en arrière ? Il était très bien maintenant, du moins il en était personellement convaincu: pourquoi retourner dans le temps, dans ce bâtiment maudit, alors que là ils étaient libres et en bonne santé ?

" "On serait p'têt normaux" ? Pourquoi tu dis ça ? Y'as un truc qui va pas ? "

Mais a bien y réfléchir, il se disait qu'ils n'étaient pas seul. Et peut-être que là, dehors, ils étaient perdus, des réminiscences de ce passé qu'on as volontairement oublié, mais qui pourtant demandent encore de l'attention. Probablement seuls, perdus, et dans le pire des cas n'avaient pas survécu a la situation... On ne compte plus le nombre de drogués, de morts, de blessés et surtout de personnes fragiles mentalement (voire complètement folles) qui auraient pu sortir de cette prison secrète. Ils étaient tous partis chacun de leur côté, en se demandant bien où aller... Après tout, ceux qui rentraient là dedans n'avaient techniquement plus d'avenir. Mais maintenant ?...

Il croisa les bras, sur la table, et posa son menton dessus, a moitié affalé. En effet, ca méritait réflexion...


" Pourquoi arrêter le temps ? On s'ennuierait. "

Il sourit de toute ses dents en scie, avant qu'une question ne lui vienne a l'esprit...

" Hé... Tu penses qu'il y en as d'autres dehors ?...Ceux qui viennent de "là bas" aussi, tu vois ?... "

Il parlait bien des patients de leur laboratoire. Si il en existait encore, qu'étaient-ils devenus? L'imagination de Sandji se mettait déjà en marche, en finissant le verre que Liirzyn lui avait offert.


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