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Souvenirs et sonate sans clair de lune [PV Illunia]

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Yuna Lyss

E.S.P.er

Souvenirs et sonate sans clair de lune [PV Illunia]

vendredi 18 janvier 2019, 17:09:35

Ce qui se passe dans la rue n’a rien d’extraordinaire. Un fond musical. Deux longs pans de chevelures oscillants bleutés. Deux sacs de course portés. Et en son centre, une unique personne. Je ne compte plus le temps depuis ma venue dans cette nouvelle vie. Cela faisait maintenant plus d’un an, voilà qui est sûr. J’avais depuis atteint mes 19 ans. Mais que s’était-il passé pendant tout ce temps ? Je pense que le mot-clef de la résolution de cette énigme tien en un nom. Illunia. Depuis ce soir que l’on avait partagé. Depuis cette invitation qu’elle m’avait glissée. Tout mon horizon avait radicalement changé. J’avais poussé la porte d’une sorte de nouvelle famille. Enfin, je ne pense pas qu’à l’époque j’aurais employé ce mot. J’étais un peu perdue en arrivant, pas totalement prise a dépourvu, mais surtout plongée dans une situation vraiment très particulière. J’avais accepté d’entrée au sein d’un harem. Le harem d’Illunia et son escorte. Je m’étais même soumise, faisant d’elle ma « maitresse ». Vous pourriez aisément dire que cela était dû uniquement à ce qu’elle était. Une démone. Une succube pour les intimes. Mais il n’en est rien. Je sais qu’il est dur de savoir si on agissait de sa propre initiative ou non face à une succube. Mais au fond de moi je le savais, c’est ce que je désirais.   

J’ai ainsi appris à vivre à l’intérieur de ce harem. J’y avais découvert des délices jusqu'alors insoupçonnées. Néanmoins, pour une fille qui venait de prôner sa liberté très peu de temps auparavant, les appellations de la maitresse du manoir étaient devenue très nombreuses et variées. Il m’arrivait tantôt de la nommer par son nom. D'autres fois par des titres honorifiques, un simple madame. Puis, souvent quand nous étions en présence d’autres personnes surtout, j’en venais à l’appeler maîtresse. Ce ne sont que des exemples. Il semblerait d’ailleurs qu’elle ne l’ait pas trop mal pris. Enfin je ne suis pas dans sa tête. La question de ma place au sein du harem a été un peu plus ardue. Cela, principalement car je n’étais pas la seule à en faire partie. Je ne sais pas pourquoi je m’étais mise en tête de devoir lutter contre les autres pour avoir pour moi toute seule les faveurs d’Illunia. Mais au fil du temps, j’ai fini par comprendre que ce comportement ne m’allait guère, que je ne profitais pas comme je le devrais de la situation. Pire encore, qu’il m’arrivait de me sentir parfois mal. C’est ainsi, qu’au lieu de jouer contre les autres membres, je m’étais mise à apprendre à les connaitre, essayant de mieux me recadrer dans cette institution déjà bien fondée.

Oui, s’était vraiment galère à l’époque.

Néanmoins, depuis ce premier jour, quelque chose en moi me disait qu’il me manquait un petit quelque chose. Dame Illunia est une démone, certes. Cela veut aussi dire qu’elle vivait depuis bien plus longtemps que moi. Pourtant, un an passé, je ne sais vraiment pas grand-chose de son passé. C’est peut-être étrange de demander ça. Peut-être ne voulait-elle sciemment rien dévoiler. Cela serait alors une règle dont je n’étais pas au courant. Du moins, cela serait logique. Mais pour cela, j’allais devoir rentrer pour tenter de le savoir. Et puis si ça me permet de passer un peu de temps seule avec elle. Je n’allais pas me gêner. 

En arrivant à l’entrée, je devais m’attendre à ce qu'Illunia sache déjà que je sois arrivée. Me faire accepter dans le harem m’avait permis d’en apprendre un peu plus sur celles qui y vivaient. Je savais ainsi que certaines étaient douées de bon sens de détection. Ce n’est pas toujours un plus croyez-moi. Au début, j’avais constamment l’impression d’être espionnée. Je n’ai pas besoin de tant d’intimité, mais je ne pouvais presque pas en avoir un minimum ainsi. J’avais fini par m’y adapter. Rayer de mon esprit que l’on pouvait me suivre à la trace. C’était d’autant plus vrai que ma musique ne me laissait pas passer inaperçu. Enfin bon…  Malgré cela, par habitude, je faisais acte de présence d’une manière assez simple.

-je suis rentrée. 

Je n’avais pas parlé particulièrement fort. Même si personne n’était présent, c’était une politesse que j’avais toujours employée. J’allais déposer les sacs dans la réserve, rangeant ce qui devait être mit au frais. J’enlevais au passage mes écouteurs tout en coupant ma musique. Puis, ma question toujours en tête, je me mis à rechercher les sons qui pouvaient provenir d’Illunia en dissociant les sons du manoir. J’affaiblissais ceux qui ne provenaient pas de la maitresse de maison jusqu’à la repérer. J’aimais principalement repérer un son très peu audible, celui provoqué par les mouvements de sa queue de démone, son bien différent de celui des queues des terraniens, un moyen simple de la reconnaitre. Quand ce fut fait. Je lui envoyais le son de ma voix, pas trop fortement pour ne pas la déranger.  Ce son devait probablement lui sembler provenir du centre de la pièce où elle se trouvait, m’étant faite dans le passé des points de repère pour chaque pièce.

« Dame Illunia, je viens de rentrer au manoir. Pourrais-je vous voir ? »

Je ne donnais pas plus d’informations sur mes intentions. Un car les autres dans le manoir s’ils avaient entendu, n’avaient pas besoin de savoir ce que je lui voulais. Mais surtout parce que je n’avais pas envie que tout le monde se rassemble auprès d’elle. Si elle me répondait à distance, elle saurait par habitude que je pouvais l’entendre et j’irai la rejoindre probablement. Mais dans le cas où elle viendrait directement à moi, je me devais de me tenir prête à l’accueillir. Je revérifiais ma tenue, une robe bleu claire simple et légère m’arrivant au-dessus des genoux, redécouvrant mes épaules en enlevant mon petit gilet blanc la déposant sur un meuble. Mes jambes restaient, comme la moitié du temps, totalement à découvert sinon. Voilà, je me sentais désormais prête. J’espérais juste qu’elle ait du temps à m’accorder.

Illunia

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Re : Souvenirs et sonate sans clair de lune [PV Illunia]

Réponse 1 samedi 19 janvier 2019, 15:15:50

Mon bureau était une pièce à part dans cette énorme maison. Enfin, plutôt dans ce manoir, parce qu'on ne considère pas cette bâtisse imposante comme une maison. Elle est démesurée, dans Nexus, et on ne la loupe pas quand on passe devant. Elle en jette, comme disent les jeunes humains, et souvent on s'arrêtait devant en se demandant ce qui pouvait se passer entre ces murs. Eh bien, actuellement, les chambres étaient occupées. Je ne décrirais pas ce qu'il s'y passe, respectons quand même l'intimité de mes chers protégés. Ouais, je rigole, ils étaient en train de profiter de relations charnelles plus que passionnées. Mais pour l'heure, je ne m'en préoccupais pas vraiment. J'étais le nez plongé dans des papiers qui, je dois l'avouer, ne m'enchantaient guère. J'avais, devant les yeux, un papier administratif qui indiquait que deux de mes protégés n'avaient pas su "contrôler leurs pulsions naturelles et avaient donc décidé de les assouvir dans un lieu public". Voilà les mots exacts de la feuille, et donc on se retrouvait avec une plainte au cul. Je lisais tranquillement ce papier, en sentant au fond de moi une colère monter. Cependant, je gardais mon calme. Je ne devais pas laisser mes sentiments m'emporter avant d'avoir eu une explication de la part des deux fautifs. Alors, sans attendre plus longtemps, je laissais tous mes sens en alerte. Ils étaient dans une chambre, ce qui ne m'étonna pas vraiment, et étaient en train de finir ce qu'ils avaient commencé. Malheureusement pour eux, les choses ne finiraient pas encore. Je me mis debout, au beau milieu de mon bureau. J'allais les faire venir en moins de temps qu'il en faut pour le dire. Prenant une grande inspiration, qui serait nécessaire, avant de laisser toute ma voix s'élever dans le boucan de mon grand manoir jusqu'aux oreilles des intéressés :

Mania, Justin, dans mon bureau tout de suite !

Mon ton montrait bien qu'ils feraient mieux de se pointer en moins d'une minute devant moi. Sinon, j'allais faire les choses à ma manière, en les trainant par les oreilles jusque dans ma pièce. Je savais être gentille et douce, comme souvent, mais je n'avais aucune hésitation à faire preuve de plus de... Fermeté, quand le moment l'imposait. Comme s'ils avaient lu dans mes pensées, je me retrouvais avec deux ESPers devant moi, honteux. Le papier dans ma main droite, je le plaçais sous leurs yeux. Un éclair de gêne passa, ils savaient très bien que je ne laisserais pas passer cette histoire sans leur taper assez violemment sur les doigts. Ils gardaient une certaine distance avec moi, pensant être hors de ma portée. Mais je ne comptais pas leur donner l'occasion de s'en sortir avec peu de choses. Je m'approchais, ne laissant bientôt qu'un petit mètre entre eux et moi. Ma queue caudale vint violemment s'enfoncer dans l'intimité de la demoiselle, qui grimaça. Elle ne portait rien, je le savais, et je comptais la punir. Je laissais donc la pointe de mon appendice faire des mouvements en elle, qui étaient désagréables, avant de retirer ma queue. Puis elle alla s'enrouler autour de celle du jeune homme, avec assez de force pour lui faire un peu mal. Lui aussi était à moitié nu, et lui aussi avait mal. Je faisais un semblant de mouvement sur son membre, lui arrachant un petit cri de douleur. Mais je ne m'acharnais pas, je laissais le papier sous leur nez. Mes yeux les contemplaient sans un mot, mon visage dur et fermé. Ils s'en voulaient, je le voyais, mais ils nous attiraient des ennuis. Alors je pris un peu plus de distance, gardant mon calme. Ils voulurent s'expliquer, mais je levais la main pour les en empêcher. J'avais entendu la douce voix d'une de mes petites préférées, ma jolie Yuna. Elle annonçait sa présence :

Je suis rentrée.

Je fis alors signe aux deux autres de repartir, ce qu'ils firent en boitant légèrement. Ils devaient avoir compris, ils m'expliqueraient une prochaine fois. Je reposais la feuille sur mon bureau, alors que j'entendais du bruit dans la réserve. Je devinais que ma jolie demoiselle était partie ranger les courses qu'elle avait ramenées dans l'endroit qui leur était réservé. Mais cela ne me donna pas envie de la rejoindre, j'avais encore des papiers à traiter. Des papiers moins graves, des factures, le quotidien d'un propriétaire. Je m'asseyais donc sur ma chaise, prenant un stylo pour noter sur une feuille blanche les différentes dépenses que j'avais à payer. Je tenais nos comptes avec assez de rigueur, contrairement à certains autres voisins. Ma queue caudale bougeait légèrement, au rythme de ma respiration. Elle ne tenait pas en place, surtout après une telle situation. D'ailleurs, je n'entendais plus les deux ESPers s'envoyer en l'air. Ma punition devait avoir eu l'effet escompté, c'est à dire leur couper l'envie de continuer de s'envoyer en l'air. Ils avaient eu mal, c'était pas forcément super bien, mais ils l'avaient mérité. Si les flics se pointaient chez nous, je devrais expliquer pourquoi autant de gens vivaient ici, tout en essayant de retenir les pulsions sexuelles de chacun, et cela ne m'intéressait pas plus que cela. Le bruit d'un mouvement de déplacement attira mon oreille. Ma Yuna venait de passer de la réserve dans l'entrée. Je restais attentive à ses mouvements, car elle était une des plus importantes pour moi. Elle était adorable, elle avait un fond assez timide, mais était une véritable tigresse au lit. C'était une des raisons qui faisait que j'aimais l'avoir dans mes draps. Sa voix me parvint alors, comme si elle venait du centre de mon bureau. Je devinais qu'elle n'y était pas, je la connaissais plutôt bien :

Dame Illunia, je viens de rentrer au manoir. Pourrais-je vous voir ?

J'entendis un mouvement, que je n'associais pas à un déplacement mais plus à quelque chose qu'elle enlevait. Je me doutais qu'elle se mettait à l'aise, si je puis dire. Je me levais alors tranquillement, sortant de mon bureau. Bingo, elle était dans l'entrée. Je descendis les marches, tranquillement, alors que les autres se questionnaient sur les intentions de la jeune femme. D'un simple claquement de queue sur chaque porte, je leur faisais comprendre de faire leurs affaires et de ne pas se mêler de ce qui ne les regardait pas. Je rejoignis rapidement ma demoiselle aux cheveux bleus dans l'entrée. Elle était ravissante, comme toujours, dans sa petit robe accordée à la couleur de sa chevelure. Je m'approchais, enroulais ma queue caudale autour de ses hanches avec douceur pour l'approcher de moi. Ma main glissa sur sa joue, j'étais toujours très douce avec elle. Mes lèvres se posèrent sur sa joue pour la saluer, alors que je la relâchais. Pas d'invitation à aller dans une chambre, je sentais qu'elle avait quelque chose d'autre en tête. Je pris alors doucement la parole :

Ma petite Yuna, j'ai toujours du temps disponible pour toi, tu le sais bien. Allons dans ma chambre.

Je l'invitais à me suivre. Ma chambre était une pièce richement décorée, avec un grand lit au milieu. Un meuble sur un côté, avec mes chaussures et quelques jouets. Je poussais la porte, l'entraînant à ma suite, avant de refermer à clé. J'allais m'installer sur mon lit, tranquillement, avant de reprendre la parole :

Tu voulais me voir, et je sens que ce n'est pas pour une raison de luxure. Je t'écoute, de quoi voulais-tu me parler ?

Je l'invitais à me rejoindre, avec un doux sourire sur le visage.

Yuna Lyss

E.S.P.er

Re : Souvenirs et sonate sans clair de lune [PV Illunia]

Réponse 2 lundi 21 janvier 2019, 12:40:15

Que ce soit dans la ville ou ici même, il y a quelques règles que nous autres, membres du harem devions respecter. Je préfère ne pas les citer. Mais depuis mon arrivé, il m’était arrivé d’en enfreindre. Je n’étais bien entendu pas la seule à l’avoir fait. Et il y a une chose à savoir plus que tous, et que tous les nouveaux découvrent à leurs dépens. Dame Illunia pouvait se montrer réellement  sévère face à de tels actes. A mes souvenirs, je n’ai dû être la cible de son courroux que deux ou trois fois. Pas plus. La raison était que j’avais fini par me rendre compte que tous mauvais comportements pouvaient nuire à la réputation de ce lieu. Ce qui signifiait également nuire à la maitresse des lieux. En cela, ces punitions se comprenaient. Elles se résumaient souvent par un petit problème lié à sa queue ou à ses pouvoirs même si je suis sure qu’elle ne m’a pas encore tout montré… je ne vous conte même pas cela.

Si je vous parle de cela c’est que durant ma recherche d’Illunia, j’avais croisé les sons de deux des membres du harem qui semblait souffrir. Cela aurait pu être causé par leur préférence sexuelle. Mais ils semblaient venir de la salle où j’avais trouvé dame Illunia. Héhé… je me demande bien ce qu’ils avaient encore fait. Pourquoi encore ? J’avais entendu la fille citer le nom de Justin. Elle devait être, si je ne me trompe pas, Maria. Ce n’était pas rare de les voir ensemble ces deux-là. Et disons qu’ils sont… décomplexés de tout. Un léger sourire devait s’étirer sur mon visage alors que j’envoyais le message à Illunia.

En l’entendant bouger à l’intérieur dans son bureau sans me répondre, je compris qu’elle venait me rejoindre. En attendant, je prenais l’une de mes couettes en main, essayant de la lisser plus qu’elle ne l’était déjà de mes mains. Elle ne devrait pas mettre longtemps à me trouver. Lorsque j’entendis la porte s’ouvrir. Je relâchais ma chevelure, observant alors son approche dans sa lente descente des escaliers. Elle avait une certaine prestance. Un fort charisme naturel. C’était un tout qui m’avait poussé à me dévouer à elle. Et j’avais mis de côté l’expérience sexuelle qu’elle avait su me procurer. Elle était très… persuasive… dans sa technique. Mais voilà. Je n’étais pas là pour penser à toutes ses belles choses. Son claquement de queue avant sa décente vers là où s’étaient rendus les deux que j’avais mentionnés plus tôt voulait dire que je ne m’étais pas trompé. Avoir le don de manipuler les sons est vraiment intéressant pour interpréter ce qu’il se passe dans les alentours. Illunia arriva bien vite proche de moi, et la petite habitude que je m’étais rendu compte qu’elle aimait faire revenu bien rapidement. Sa queue démoniaque venait d’étreindre en douceur ma taille, m’approchant sans résistance de ma part. J’aimais l’utilisation qu’elle en avait. Toujours très sensuelle. Enfin, parfois elle en faisait une arme très redoutable. Elle semblait vraiment aimer m’accueillir avec cette dernière. Visiblement, elle semblait avoir compris que la motivation de ma demande n’avait rien à voir avec mes visites habituelles. 

-Ma petite Yuna, j'ai toujours du temps disponible pour toi, tu le sais bien. Allons dans ma chambre.

Son accueil était toujours aussi chaleureux tout comme sa douce salutation. Voir qu’elle dépensait de son temps déjà bien occupé pour le passer avec moi me faisait toujours autant plaisir.

-Oui, je sais bien votre bonté. Et je vous remercie de m’accorder de votre temps.

Je la suivais bien volontiers jusqu’à ses quartiers que je connaissais aujourd’hui assez bien. Une chambre qui correspondait bien à sa place de maitresse des lieux. Rien avoir avec celle que j’avais eue depuis ma naissance…   surtout que ma famille n’avait déjà clairement pas les moyens d’acheter pareille bâtisse. En y pénétrant, je pris comme à mon habitude place à droite de la porte alors qu’elle refermait cette dernière à clé. Elle avait donc tout prévu pour que l’on ne nous dérange pas et ce n’était pas plus mal. Elle s’installait sur le lit. Je la suivais d’un premier temps du regard en attendant son invitation par respect. J’avais Suivis, pas si discrètement que ça, le balancement de sa queue. S’était toujours quelque chose de si hypnotisant à voir.

-Tu voulais me voir, et je sens que ce n'est pas pour une raison de luxure. Je t'écoute, de quoi voulais-tu me parler ?

Donc elle avait bien perçu mon intention. La voyant m’appeler auprès d’elle, je la rejoignais sur le lit venant m’asseoir à ses côtés l’air légèrement hébété. J’avais un peu peur que ma demande passe outre des règles que je ne connaissais pas ou réveil de mauvais souvenir. Mais voilà, ma curiosité prenait le dessus.

-Je vois que je ne peux rien vous cacher.

Un sourire léger accompagna ma réponse avant que je me jette à l’eau.

-Cela fait maintenant un petit temps que je suis là. Un peu plus d’un an. Et comme vous me l’aviez dit, je ne suis pas déçue.

Toujours prendre des gants en toutes situations qui pourraient devenir épineuse. De plus,  parler calmement m'aidait a ne pas trop pensé à la suite.

-Néanmoins, je me suis rendu compte récemment que je ne connaissais absolument rien de vous Illunia.

Cela m’arrivait d’employer juste son nom, quand nous étions seules, et quand je parlais sérieusement ou quand je ne n’étais pas en état de faire attention à mes mots.

-Enfin, je veux dire que vous m’avez admise ici comme bien d'autres. Je ne sais que ce que j’ai pu voir sur vous. Mais votre passé reste un mystère et cela m’intrigue fortement.

Ajoutons à cela que la vie d’une démone étant particulièrement longue, Elle devait donc avoir vécu tant de choses incroyables. Mais je devais rester réaliste dans ma demande voir si mon inquiétude avait lieu d’être.

-Si cela vous chagrine, n’hésitez pas à me punir pour ma méconnaissance du règlement. Mais je dois bien avouer qu’ignorer cela alors que je suis dans ma deuxième famille ici, à comme un air de chanson inachevé à jamais.

Je sais, c’est une étrange expression, mais elle me convenait parfaitement. J’étais prête à la laisser me punir n’importe où si l’indiscrétion de ma demande lui avait déplu. À vrai dire, rien de vraiment gênant sur mon corps ne lui ferait obstacle si c’était ce qu’elle désirait. Mais je n’en montrais rien. A contrario, je m’approchais davantage d’elle, venant la coller, accrochant mes bras au sien ma poitrine suivant le pas.  Si cela pouvait jouer en ma faveur, alors pourquoi m’en priverais-je ?

Illunia

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Re : Souvenirs et sonate sans clair de lune [PV Illunia]

Réponse 3 lundi 21 janvier 2019, 13:36:49

Ma petite Yuna, j'ai toujours du temps disponible pour toi, tu le sais bien. Allons dans ma chambre.
Oui, je sais bien votre bonté. Et je vous remercie de m’accorder de votre temps.

Tels furent les mots échangés dans l'entrée avec ma petite Yuna. Elle était vraiment adorable, une de mes préférées dans le harem. Elle avait l'air d'un petit ange, comme on peut le voir souvent, mais c'était une véritable tigresse dès qu'on entrait dans le domaine de la luxure. Quelque part, cela ne me surprenait pas. Elle avait toujours ce côté doux et réservé envers tout le monde, sauf moi, mais il fallait bien que son petit côté sauvage apparaisse de temps en temps, et si cela lui faisait plaisir de le faire lorsqu'elle était en plein abandon de son corps, alors autant qu'elle puisse s'exprimer totalement. Je défendais sa façon de se comporter, notamment lorsque certains venaient se plaindre qu'elle prenait trop la dominance. Elle était comme ça, elle savait se soumettre quand elle le désirait, et personne n'avait à la forcer à faire quoi que ce soit. Je prenais d'ailleurs toujours grand soin à ce qu'aucun membre de mon harem ne soit persécuté ou bien "violé" par les autres. Ils avaient tous droit de faire ce qu'ils voulaient, et si les autres n'étaient pas content de comment telle ou telle personne se comportait... Eh bien ils n'avaient qu'à ne pas s'envoyer en l'air avec la personne concernée, et puis voilà. Je défendais toujours ceux qui étaient accusés de ne pas plaire aux autres, parce que c'était ainsi et pas autrement. On ne plaît pas à tout le monde, alors il fallait savoir faire la part des choses et ne pas aller rejoindre dans les draps des personnes dont on se plaindrait par la suite. Je conduisis alors tendrement ma jeune amie dans ma chambre, afin qu'on y soit plus tranquilles pour discuter. Car, je le sentais, c'était bien ça qu'elle voulait, et non profiter d'une partie de jambes en l'air. Et j'étais capable de discuter sans lui sauter dessus, figurez-vous ! Je refermais derrière nous.
Elle se tenait, comme à son habitude, sur la droite de ma porte. Elle était très respectueuse de cela, bien qu'une fois dans mes appartements, elle pouvait se comporter de façon normale. Mais non, elle était toujours dans le respect et attendait que je l'invite à me rejoindre pour le faire. Je pris alors la parole pour lui annoncer, d'une certaine façon, que j'avais plus ou moins deviné ses intentions. Elle avait un comportement différent de d'habitude, quand elle voulait profiter d'un câlin approfondi. Elle restait assez neutre, assez peu tactile en quelques sortes. Je tapotais à côté de moi pour l'inciter à me rejoindre, cela serait plus confortable de discuter ainsi. Elle brisa alors la distance, quittant sa place à côté de l'entrée. Elle s'installa donc à ma gauche, et je posais mon regard rouge sur elle. Sapristi, je la trouvais vraiment très belle, même en dehors d'un contexte sexuel. La demoiselle savait ravir les coeurs dans sa façon d'être, sa façon de se tenir, et je comprenais qu'on veuille tellement être dans ses bras, et dans ses draps. Elle répondit doucement à mes paroles en affirmant qu'elle ne pouvait rien me cacher. Disons simplement que j'étais assez douée pour interpréter les gestes, et que je connaissais suffisamment ma petite protégée pour savoir quand elle était sérieuse et quand elle était désireuse. Et là, elle était sérieuse, donc je me montrait à la hauteur de son sérieux. D'ailleurs, j'enroulais ma queue caudale autour de mes hanches, comme pour preuve que j'étais prête à l'écouter, et que j'étais sérieuse. Je ne comptais pas lui faire de tripotages, ni quoi que ce soit, j'étais vraiment dans l'optique de discuter tranquillement avec elle, de prendre le temps de lui répondre avant toute chose. De ce fait, la demoiselle reprit la parole avec de légères hésitations :

Cela fait maintenant un petit temps que je suis là. Un peu plus d’un an. Et comme vous me l’aviez dit, je ne suis pas déçue. Néanmoins, je me suis rendu compte récemment que je ne connaissais absolument rien de vous Illunia. Enfin, je veux dire que vous m’avez admise ici comme bien d'autres. Je ne sais que ce que j’ai pu voir sur vous. Mais votre passé reste un mystère et cela m’intrigue fortement. Si cela vous chagrine, n’hésitez pas à me punir pour ma méconnaissance du règlement. Mais je dois bien avouer qu’ignorer cela alors que je suis dans ma deuxième famille ici, à comme un air de chanson inachevé à jamais.

C'était donc ça ! Je comprenais pourquoi elle avait un peu de pression sur ses épaules. Il est vrai que je ne me dévoilait que très peu, et j'avais mis certaines règles en place. Par exemple, les membres avaient le droit de parler de leur passé, mais ils n'avaient pas le droit de questionner les autres sur le leur. Bien évidemment, elle venait plus ou moins de franchir cette règle, mais cela n'était pas bien grave. D'ailleurs, comme pour me convaincre, elle vint enrouler ses bras aux miens, collant son corps contre moi. Elle voulait jouer avec son physique pour me décider, mais il n'en serait pas ainsi. Elle n'avait pas besoin de tenter de me prendre par les sentiments, il était naturel qu'elle se questionne sur moi. D'autant plus que j'avais une affinité assez particulière avec elle, je l'avais rapidement prise sous mon aile. Alors, quand elle me parla de ses questionnements, je ne pouvais que comprendre. Elle avait besoin de réponses, certainement, et cela ne pouvait pas être punissable. Elle avait le droit de se questionner, et puis venant d'elle, je savais que je pouvais en parler. Alors je glissais une main autour de sa taille, venant par la même occasion l'asseoir à cheval sur moi. Cette position, bien que suggestive, n'était en réalité qu'une façon pour moi de me retrouver face à elle pour discuter. Mes deux mains fermement posées sur son fessier, je la maintenais sur moi. Elle savait qu'elle pourrait encourir un risque de punition, surtout dans une telle posture, et je laissais planer le doute quelques secondes. Puis, tout tendrement, je décidais de briser le silence qui commençait à peser un peu dans le calme de ma piaule :

Il est vrai que je me dévoile peu, et qu'une règle interdit aux soumis de se questionner sur leur passé. Mais tu es tout à fait en droit de te poser des questions, ma chérie. Alors dit-moi, que veux-tu savoir ?

Je vins alors bouger mes mains de place, les installant par dessus sa robe, dans le bas de son dos. Ma queue se déroula, glissa le long de sa colonne vertébrale pour la soutenir, caressant sa nuque avec douceur. Pas d'excitation, rien de plus qu'une tendresse similaire à celle d'une mère envers son enfant. Je finis par demander :

Préfères-tu que je te raconte ce que j'ai vécu, ou bien as-tu des questions à me poser ?

Elle avait libre choix, comme bien souvent.

Yuna Lyss

E.S.P.er

Re : Souvenirs et sonate sans clair de lune [PV Illunia]

Réponse 4 mercredi 23 janvier 2019, 17:22:17

S’il y a une chose que j’apprécie au sein du harem, c’est qu’il existe malgré le cadre, une grande notion de respect à la personne. Bien sûr qu’il y avait des jeux de domination. Bien sûr que les punitions étaient d’actualité ici. Néanmoins, tout le monde se pliait à la règle de l’acceptation des deux partis. Ce n’était pas le cas de partout. Bien trop souvent dans les lieux de luxure, les plus forts ou influents s’appropriaient entièrement les autres, bafouant littéralement leur amour-propre, les forçant même lorsque l’esprit n’est pas là. Pour tout vous dire, c’est parce que cela n’est pas permis que je suis restée en ce lieu qui prend soin des membres du harem. Enfin, pas que pour ça. C’est aussi pour Illunia elle-même qui met, bien entendu, en pratique les principes de ce lieu. En deux mots. Grand respect. C’est pourquoi je la respectais autant en retour et que j’avais tant hésité à lui poser cette question.

Lorsqu’elle m’invita à ses côtés, je restais assez digne dans ma posture. M’apprêtant à parler de quelque chose de risqué, j’étais juste un peu tendue. Mais la voir enrouler une nouvelle fois sa queue autour de moi chassa en partie l’anxiété. Mais jamais complètement quand on s’apprête à se lancer dans un terrain glissant. Je lui fis ainsi part de mon intention, de manière intelligible, veillant à ce qu’il n’y ait aucune niche à l’incompréhension dans mes dires. Dire que c’est normal chez moi serait mentir. J’ai eu une longue période durant mon enfance où il m’arrivait de me mélanger les pinceaux avec les mots. Depuis, j’avais pris plus d’assurance pour éviter cela. Mais voilà, ne prenez jamais pour jouer d’avance ce que vous pouvez faire ou non. C’est d’ailleurs étrange de voir que j’arrive à ne pas stresser du tout en étant en face à face avec Illunia. Habituellement, durant nos jeux érotiques, je passais amplement outre cela. Mais là…  Il est sûr que d’autres seraient entièrement stressé plongé dans une même situation. 

Quoi qu’il en soit, j’avais fini par tout lui dire, Me libérant de plus en plus du filtre que j’avais prévu de me placer. Je ne sais vraiment pas ce qui m’avait pris alors de venir la coller, essayé de l’amadouer. La connaissant, je savais qu’elle n’en ferait rien. Pire encore, elle ne dit rien à ce sujet. Si cela avait fait empirer la situation ? Hum… non, il ne semblait pas que ce soit le cas. Elle semblait même assez compréhensive. Du moins, c’est ce que je pensais avant qu’elle décide de me faire m’asseoir sur ses genoux. Elle avait pourtant été douce… serait-elle en colère ? Non, peut-être pas. Ne sachant que penser, je n’arrivais qu’à peine la regarder, baissant les yeux, attendant son verdict…

Et ce dernier tomba…

Il est vrai que je me dévoile peu…

Oui  je le savais bien…

… et qu'une règle interdit aux soumis de se questionner sur leur passé…

Et je venais donc bien de la franchir…   j’en étais désolée…

... Mais tu es tout à fait en droit de te poser des questions, ma chérie. Alors dit-moi, que veux-tu savoir ?

Les yeux maintenant fermés, je m’étais préparé à la punition… Mais je réalisais ce qu’elle venait de me dire. Non, seulement elle avait accepté. Mais ne semblait finalement pas m’en vouloir d’avoir transgressé les règles.

Alors que mes yeux se rouvraient, les mains de dame Illunia venait se caler au niveau de mon fessier. En parallèle, je sentais quelque chose onduler dans mon dos venant me tenir sur ses jambes. Sa queue s’était déroulé de ma taille, donc cela devait surement être elle. Elle venait au passage me caresser la nuque, une caresse différente de celles habituelles  qui m’excitaient tant. Une caresse emprunte de douceur.

Je soupirais…

-Oui, je savais bien que ça ne servait à rien de vous amadouer. Mais je dois avouer que je suis surprise que vous ayez passé l’éponge sur ma transgression. Vous êtes si bonne dame Illunia. Et surprenante aussi. J’avais compris que vous me considériez, mais je ne pensais pas autant pour me passer pareille erreur.

Je reprenais confiance, elle avait donc accepté en me proposant de lui dire ce que je voulais savoir. Elle précisa d’ailleurs davantage sa pensée.

-Préfères-tu que je te raconte ce que j'ai vécu, ou bien as-tu des questions à me poser ?

Hum, je vois, c’est vrai que je voulais lui demander, mais je n’avais jamais vraiment réfléchi à ce que je voulais savoir en particulier sur sa vie. Une vie assurément trop longue pour que j’en mesure l’entièreté. Alors que je réfléchissais, je l’étreignais de mes bras au niveau de sa taille comme pour l’en remercier. Quitte à commencer quelque part, je me dis que partir sur quelque chose d’assez « récent » d’avant notre rencontre serait un bon point de départ.

-Je n’avais pas vraiment prévu de chose en particulier… c’est dur de savoir, puisque vous avez sans doute vécu bien plus d’années que je me l’imagine…

Je remarquai la bizarrerie de ce que je venais de dire et me reprises rapidement légèrement paniquées.

-Loin de moi l’idée de dire que vous êtes vieille ! Vous êtes toujours d’une beauté resplendissante.

Je panique vraiment d’un rien quand je suis incertaine.

-Pourquoi ne pas commencer par quelque chose d’assez simple même si je pense savoir une partie de la réponse. Mais pourquoi avez-vous construit ce harem ? J’avoue ignorer quand il a été fondé n’en ayant entendu parler pour la première fois de votre bouche lors de notre rencontre.

Bon okay, j’aurais pu demander bien d’autre chose avant, mais puisqu’il y avait cette règle ici, je me doutais bien qu’entendre tout de sa vie n’était pas forcément une bonne idée, qu’il devait y avoir des points que je devrais ignorer à jamais.

-Enfin, peu importe ce que vous décidez de me révéler, vous avez ma promesse solennelle que je garderais tout pour moi, que je ne moquerais de rien. Après tout, je vous suis entièrement dévouée dame Illunia.

Je remontais mes mains dans le haut de son dos, venant alors plier à mes jambes à la place de ces premières alors qu’elles étaient jusque-là tendues. Je me tenais assise sur elle, soulageant le poids que sa queue devait sentir avec le temps même si je savais cette dernière forte. Gardant une étreinte douce avec mes membres. Mais surtout, soulignant ainsi mes paroles et lui prouvant que j’étais à l’écoute.

-D’ailleurs, si vous le souhaitez, je vous parlerais un peu du mien. Même s’il ne vaut clairement rien face au vôtre.


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