Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Tu verras, tu verras [Rachele Florenza]

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Bip Bip

E.S.P.er

Tu verras, tu verras [Rachele Florenza]

dimanche 06 janvier 2019, 13:38:16

« Salut Tina. Tu vas bien ? On m'a offert des entrées pour un club super select, le Rachele's. C'est à Seikusu et comme je sais que t'es dans le coin, je me disais que ça serait l'occasion de se revoir. Ça fait longtemps qu'on en parle ! Je viens avec mon petit frère, mais y'a quatre places et je connais personne d'autre là-bas. Du coup t'as qu'à inviter une amie à toi. Bisous ! »

Bip Bip referma la messagerie de son téléphone avec un sourire.

Emily, dit-elle à voix haute.

La vie de super-héros pouvait être tellement prenante. Tellement qu'elle rognait sur tout le reste. Tellement qu'on pouvait rester près d'un an sans revoir une de ses meilleures amies. Bien sûr, vivre à l'autre bout du monde n'aidait pas beaucoup non-plus. Même quand on était fille d'un homme d'affaire influent comme l'était Emily.

Tina et elle s'étaient rencontré au lycée international de Tokyo, quand elles étaient adolescentes. Un établissement prestigieux qui assurait de parler aussi bien anglais que japonais. Emily, c'était alors la fille populaire du lycée : blanche, blonde, maquillée tout juste comme il le fallait et avec les moyens d'être à la mode. Le genre cheerleader qui sortait avec le capitaine de l'équipe de foot ; même si elle ne l'avait jamais été.

À cette époque, Tina était plus en retrait, plus timide. Avec ses quinze centimètres de moins et ses formes beaucoup plus modestes, elle n'était pas aussi tape à l’œil pour les garçons. Publiquement, Emily cultivait une image de fille un peu arrogante, sûre d'elle, qui ajoutait à son charme. Pourtant, pour une raison que l'essentiel des gens ignoraient, elle avait toujours été gentille avec la lettone. C'était elle qui la poussait dans les soirées et qui lui disait quoi porter pour se mettre en valeur. Bien sûr, c'était un peu vain. Tina n'était jamais aussi voyante qu'elle… ce qui lui convenait, car elle aurait sans doute été jalouse du contraire.

Depuis qu'elles s'étaient séparées, Emily n'avait pas beaucoup changé. Elle était retournée en Australie, son pays d'origine, où elle suivait des études de commerce international. Son Instagram était alimenté plusieurs fois par jour de très belles photos : mode, make up, voyages… surtout des selfies. Rien n'avait vraiment d'intérêt cependant au-delà de la plastique de sa propriétaire. Suivi par quelques milliers de personnes, il n'avait pas encore décollé à sa grande frustration. C'était suffisant cependant pour qu'elle se sente et se comporte comme une célébrité.

Alors qu'on lui envoie des places pour une boîte chic, ça ne l'avait pas surprise du tout. Ce n'était pas les premières qu'elle recevait. Il y avait des gens payés pour arpenter le réseau social à la recherche de jolies filles à inviter.

Oh le stress !

Tina sautillait sur place, toute seule dans son petit deux-pièces. La perspective d'aller en boîte la paniquait un peu. En même temps, elle était simplement heureuse de revoir son amie en chair et en os. Et puis, qui allait-elle seulement inviter ? Plutôt solitaire, elle n'avait pas non-plus beaucoup de choix… elle se mordit la lèvre inférieure et composa un numéro.

Hey, Dee. Salut, c'est Tina.
Yo Tina. La forme ?
Ouiiii, super ! Dis, t'as quelque-chose de prévu la semaine prochaine ?

Dee, c'était son amie la plus cool. Mais cool dans un genre… nettement différent de celui d'Emily. Elle travaillait comme livreuse dans la même boîte que Tina. Elles étaient donc collègues depuis presque un an. D'origine sud-africaine, elle disait toujours qu'elle était en planque au Japon après un braquage qui avait « mal tourné ». Personne, bien sûr, ne la croyait vraiment. Le plus probable était qu'elle avait cherché à fuir sa famille coûte que coûte. Son bilinguisme total suggérait quand même qu'elle ne venait pas de n'importe quel milieu.

À vingt-trois ans, c'était une fille que les gens de médias auraient qualifiée de « beauté alternative ». Elle qui était de toutes les luttes sociales, elle aurait détesté le terme. Ce qui était certain, c'est qu'elle ne passait jamais inaperçue. Un mètre quatre-vingt deux, elle était athlétique sans être lourde, toute en longueur. Surtout, sa peau noire était couverte de quelques tatouages et de beaucoup de piercings. Elle avait au moins une dizaine d'anneaux rien qu'à l'oreille gauche. Sur le visage, une broche à l'arcade et un fer à cheval au septum. De ce que Tina avait pu voir, son nombril était également percé et la liste ne s'arrêtait certainement pas là.

Son tempérament allait avec son style : rebelle, punk. Dee allait dans beaucoup plus de soirées que Tina et même qu'Emily. Mais c'était pour y écouter des musiques violentes et descendre beaucoup d'alcool. Elle avait déjà invité Bip Bip à des concerts donnés par des groupes de métal obscurs, dans des caves malodorantes. Des expériences qui avaient profondément marquée la letonne. De rares moments de lâcher prise dans un quotidien étouffant. Le Rachele's, pas sûr que ce serait son ambiance... mais au moins elle pourrait lui rendre un peu de ce qu'elle lui avait offert.


*
*   *


Emily avait loué un Airbnb immense. Le genre villa, avec terrasse et piscine. Tina avait passé l'après-midi avec elle. Elle avait aussi pris le temps de sympathiser avec le frère de son amie. Il avait tout juste dix-huit ans, alors les boîtes, c'était quelque-chose en théorie quelque-chose de nouveau pour lui. C'était un garçon attachant, justement prénommé Prince, aussi blond que sa sœur, beau et musclé comme le stéréotype du surfer australien. Aucun doute qu'il avait un potentiel de séduction énorme et qu'il aurait du succès en soirée. En raison de son jeune âge peut-être, il n'était pas exactement aussi assuré que son physique le laissait penser. Il ne parlait pas très bien japonais, il le comprenait tout juste, mais ça n'était pas trop grave. Bip Bip était tout aussi à l'aise en anglais.

C'est presque à regrets qu'ils avaient quitté le confortable palace pour le Rachele's. Le chauffeur privé les laissa sur le trottoir devant l'établissement. Dee, qui les attendait, leur adressa un signe de main.

Hey, c'est la première fois que je te vois en avance ! lui fit remarquer, taquine, Tina.
Ah ouais ? répondit évasivement la sud-africaine.

Elle était moins détendue qu'à l'habitude. Peut-être ne se sentait-elle pas dans son élément. Avec sa brassière noire, son jean taille haute et sa veste trop courte, envahie de patchs provocants, elle ne dépareillait pourtant pas tant que ça. Elle avait arrangé ses cheveux en de grosses tresses collées, avec des rajouts bleus qui lui allaient parfaitement.

T'as grave pris soin de toi, là ! T'es magnifique !
Parce que d'habitude je fais crade, c'est ça ?
Mais nan !
Tu t'es vue, pouffiasse.

Elles rirent et se firent la bise. Bip Bip était en effet également très loin de sa tenue habituelle. Elle portait un mini-short et un haut en tricot rose très osé, avec un col montant, qui laissait voir tout son dos et même ses flancs. Emily avait même réussi à la dissuader de porter de soutien-gorge ! L'avantage d'avoir des tout petits seins, qu'elle disait. Elle s'était maquillée, et elle avait mis des chaussures compensées, avec des rubans. Si elle faisait toujours gamine, elle était partagée entre l'appréhension de s'être habillée un peu trop légèrement, et le sentiment qu'elle était sexy comme jamais.

J'te présente Emily. C'est grâce à elle qu'on entre gratos !
Yes, ben, merci.

Emily eut un sourire forcé, puis il y eu un moment de flottement. Deux mondes un peu trop différents se rencontraient peut-être un peu trop vite. Peut-être aussi qu'elle voyait en la sud-africaine une concurrente de taille, dans une catégorie trop différente pour qu'elle évalue sa valeur. L'australienne, portait des escarpins et une robe de soirée blanche très courte. Elle s'arrêtait bien au-dessus du genou, laissant voir ses jambes magnifiques. Tina brisa le silence :

Et voilà notre petit Prince, son frère comme je te disais.
'lu beau gosse.

Entre eux, le courant passa bien mieux. Le sourire de Prince était sincère, il rougit même un peu. À l'évidence, Dee lui plaisait, et la perspective de la soirée venait de s'améliorer pour lui.

Bon, les filles, on va pas rester à attendre là ! Commence à faire frais ! On va faire la queue ?
Pas besoin, les entrées sont VIP, on a une file juste pour nous.
Claasse !

En effet, aussitôt qu'elles se présentèrent, un majordome vint immédiatement les prendre en charge. Un peu impressionnées, Bip Bip et ses amies le suivirent en plaisantant sur la déco.
« Modifié: mardi 08 janvier 2019, 16:20:54 par Bip Bip »

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Tu verras, tu verras [Cruella]

Réponse 1 dimanche 06 janvier 2019, 16:50:39

Rachele n'aimait pas les surprises, et encore moins quand il s'agissait d'une mauvaise. Petite fille pourrie gâtée par son vieux père, elle avait toujours eu ce qu'elle voulait quand elle le voulait. En devenant "Max", les choses ne s'étaient pas arrangées, et sa mésaventure avec son oncle ne l'avait ni assagie, ni assouplie.

Dans un milieu aussi sordide que le sien, les Seigneurs du Crime ne pouvaient pas se contenter de passer sur des choses aussi simple qu'un braccage ou un enlèvement raté . Le simple fait de ne pas prendre systématiquement ce qui pouvait l'être était considéré par ses "confrères" comme une marque de faiblesse. Et dans la business, la faiblesse signifiait la mort, ou pire, la servitude.

Le destin de la belle super héroïne lettone  avait donc été cellé au moment même où elle avait défié sans le savoir le pouvoir de Max.
Ce jour où elle avait sauvé une âme des griffes de la mafia, avait noué une corde indestructible au tour de son cou...

Des que "Bip bip" avait joué les heros en ecrasant les hommes de Max avec ses pouvoirs, les dès avaient été jeté
Car la cheffe de Cosa Nostra ne pouvait pas se permettre de perdre la face face à une "petite héroïne malingre", fuse t'elle une terrible combattante. Pour conserver l'estime de ses "paires", Max allait devoir remporter une prompte victoire sur cette jeune femme qui sans le vouloir, venait de devenir un enjeux pour la mafieuse.

Heureusement pour elle, la jeunesse et la candeur de sa proie avait presque fait tout le travail à sa place. La petite aux cheveux blancs et ses copines avaient pris les billets, ils avaient préparé leur soirée sans se douter de rien... et le piège allait maintenant se referme sur eux...

- Mes demoiselles, Monsieu, soyez les bienvenus au Rachele's. Dona Florenza sera ravie de vous accueillir dans le salon VIP. Veuillez me suivre.

Les manières du majordome sont extrêmement courtoises et sa voix grave et âgée rassurante. Il prend leur invitations et les guide vers un superbe ascenseur tout de vitre et d'acier qui s'élève au dessus de la piste de danse, permettant aux "invités" d admirer le spectacle de la vie nocturne au Rachele's.

Les portes s'ouvrent sur une salle plus sombre et plus feutré que la  piste de danse, le bar ou le casino. Ici musique feutré et coupes de champagne sont servie à volonté, de superbes hôtesses servent les clients, hommes et femmes.

Le majordome invite le petit groupe à le suivre jusqu'à une table transparente dans laquelle se réfléchi les lumières de la piste de danse qui se trouve juste sous leurs pieds.

- Avant de profiter de la piste et des réjouissances, il est du devoir du Rachele's de vous satisfaire en boissons.

Le majordome fait un signe aux serveurs en costume trois pièce Harmani et au serveuses en tenues sexy qui se présentent alors aux convives et déposent bouteilles de champagne, coupes, carafe de whisky 30 ans d âge etc...

- Servez vous, redemandez en autant que vous le voulez ! Vous êtes les hôtes de Dona Florenza, elle vous invitera dans son boudoir privé un peu plus tard. Elle a du travail...

Sur ces mots il les abandonne aux serveurs et serveuses.
La soirée commence bien, le jeune et beau blondinet boit un peu plus que de raison mais il tient bien l'alcool et accepte la proposition des Hôtesses et de Dee d'aller se trémousser sur la piste de danse.

Emyli elle, était resté avec elle plutôt que de les rejoindre, elles avaient bien des choses à ce dire...

Après plus d'une heure, Tina et son amie avaient commencé à ce demander ce que faisaient son frère et Dee. Inquiète, elles étaient descendu sur la piste de danse pour les trouver... Mais ils n y étaient plus... envolé...

C'est à cet instant que le majordome était enfin reparru pour les rassurer.

- Vos amis ? Oui, ils ont eu le privilège de croiser Dona Florenza les premiers alors qu'ils remontaient de la piste. Elle les a reçu... comme il ce doit...

Un sourire étrange de peint sur son visage l'espace d'un instant, puis disparaît pour lui rendre son air affable.

- Je vous en prie, suivez moi, elle vous attend...

Et sans dire un mot de plus il les guide vers un autre ascenseur, sans vitre cette fois ci, et ne s ouvrant qu'avec la clef du majordome.

Ils entrent et chose curieuse, l ascenseur descend... pendant d'interminables secondes.

Au bout de deux bonnes minutes, l'ascenseur s immobilise enfin. La porte s'ouvre sur un nouveau salon luxueux, doté de divans et de fauteuil modernes et élégants. Au fond et au centre, sur un petit estrade, trône un superbe bureau en bois d ében dont le pied central sculpté représente une femme enchaîné supportant le plateau.

Pas de Dee, pas de Prince... seul deux personnes les attendent dans la pièce. Dans son grand siège de dirigeante, les mains croisés devant le visage, Rachele les devisage d'un air glacial et sournois.

Dernière elle. Une femme étrange se tient debout, juchée sur des talons aiguilles type pony tail. Son corps sculptural moulé dans une tenue de lycra noir, porte un bandeau sur les yeux et un collier d'esclave au cou. (Voir sur ma fiche de perso. Section les Lieutenants de Rachele: l'esclave 00)

- Soyez les bienvenus chez moi Mes Demoiselles... Je vous en prie... entrez...

Derrière Tina et Emylie déjà la porte se referme... les laissant à la merci de ces deux étranges femmes...

Bip Bip

E.S.P.er

Re : Tu verras, tu verras [Rachele Florenza]

Réponse 2 mardi 08 janvier 2019, 16:17:06

Oh, Tina, tu sais pas ?
Ah ?

Les deux jeunes filles étaient assises dans un canapé spécialement confortable. Bip Bip était sans conteste celle qui buvait le moins de la soirée. L’alcool, ce n’était pas trop sa coutume. Elle se lâcherait peut-être plus tard, mais elle n’avait pour l’instant pris qu’un verre. Au contraire d’Emily, qui attaquait le quatrième ; même si avec l’habitude elle le gérait bien.

Mon frère. Il est comme moi. Fin, comme nous.
Sériieux ? répondit Tina, excitée. Pourquoi tu m’as rien dit ?
Il l’a découvert que cet été. C’est un petit puceau attardé, pouffa l’australienne.
Et alors, il est comme toi ? Il se rend invisible ?
Naan. On l’appelle Pikachu.
Oh, ça a l'air bizarre. J’aimerais trop en parler avec lui. Il est où d’ailleurs ?

Le majordome ne tarda pas à leur donner des nouvelles… qui ne rassurèrent pas complètement la letonne. Depuis qu’elle était arrivée, elle avait peiné à se détendre. Elle se demandait toujours pourquoi Emily avait été invitée dans cette boîte, qui a l’évidence ne manquait pas du tout, mais alors pas du tout, de jeunes filles séduisantes. Dans l’ascenseur, elle eut un doute et hésita à faire demi-tour. « T’es parano ma pauvre fille », se dit-elle en renonçant.

Ses inquiétudes n’étaient pas partagées par son amie, qui adressa la première la parole à leur hôte, sur un ton enjoué témoignant en partie de son alcoolémie :

Dona ! C’est à toi qu’on doit cette soirée ? C’est vraiment gentil de ta part.

Bip Bip était davantage concentrée sur les motifs du bureau… et sur la deuxième personne présente dans la pièce. L’ambiance lui semblait être devenu soudainement malsaine. Pas encore sur ses gardes, elle avait néanmoins maintenant envie de quitter cet endroit au plus vite. Elle n’allait pas s’éterniser.

Bonsoir… sympa la déco, fit-elle remarquer, un peu mal à l’aise.


*
*   *

Une heure plus tôt.

Prince était de loin le moins méfiant de la bande d’amis. Il n’avait jamais pénétré dans une boîte de nuit japonaise, et il n’avait donc aucun recul. Les privilèges d’être beau, blanc et riche, il les connaissait bien. S’alcooliser à volonté et danser au milieu de superbes jeunes filles, ce n’était qu’un aperçu de ce qu’il imaginait être sa vie future. Inexpérimenté comme il l’était, cependant, quelques verres et l’attention d’une seule femme étaient suffisants pour lui tourner la tête.

Se trémoussant très près de Dee, ils discutaient en anglais, haussant la voix pour couvrir la musique :

Tu viens d’Afrique du sud, alors ? Tina m’a dit. J’y ai été une fois avec mon père, en vacances.
Safari ?
Euh, ouais… Légal t’inquiète. On a tiré deux lions qui étaient dans les quotas de chasse.
Mh-mh.
Et euh, pourquoi t’es partie ?
Mmmh…

Pas du tout timide, Dee n’était en revanche pas forcément du genre très bavarde, surtout quand on touchait à des sujets délicats. Elle n’avait pas envie de gâcher une soirée à laquelle elle commençait mine de rien à s’habituer. Puis même si elle était hostile au style de vie de ce petit fils à papa… ça n’enlevait rien au fait qu’elle le trouvait très mignon. Elle aimait les garçons plus jeunes et plus naïfs qu’elle. À peine s’étaient-ils approchés qu’elle avait décidé unilatéralement qu’elle passerait la nuit avec lui.

Les esprits étaient un peu embrumés, mais ils étaient encore capable de tenir debout. La chemise bleu clair de Prince commençait tout juste à s’assombrir d’auréoles de sueur. Même si Dee pouvait, elle, tenir une quantité indéfinie d’alcool, l’équilibre ne serait peut-être pas maintenu très longtemps. Pour elle, s’était donc le moment parfait pour se faire un peu plus entreprenante. À la faveur d’un effet de lumière, elle décida donc de passer sa main à travers le col largement ouvert du garçon, et de la poser sur les pectoraux bien sculptés qui lui attisaient chez-elle un désir certain…

Outch ! s’exclama-t-elle, en retirant brusquement ses doigts.

Elle venait de prendre une décharge d’électricité statique, plutôt violente. Prince lui semblait n’avoir rien senti mais il réagit immédiatement :

Hey ! Le courant passe entre-nous en fait ? plaisanta le jeune homme. Euh, excuse, je reviens.

S’arrêtant de danser, il s’éclipsa à toute vitesse vers les toilettes les plus proches. Il savait exactement ce qui s’était passé, et pour cause : il était un ESPer. Au cours du temps, et particulièrement lorsqu’il était stressé ou excité, son corps accumulait de l’énergie, comme une pile… et finissait par la relâcher sous forme de décharges. En l’état, c’était autant un don qu’une malédiction, qui l'angoissait à la simple idée de toucher les filles.

Arrivé dans la salle d’eau, l’australien jeta un regard autour de lui pour vérifier qu’elle était vide. Puis il posa une main sur le sol, et se relâcha. Des étincelles, puis un petit arc électrique bleuté se formèrent entre ses doigts, avant d’être dissipés par le sol. Tout vider lui prenait bien une bonne minute, et l’intuition lui disait qu’il aurait besoin d’une réserve bien vide pour le reste de la soirée…
« Modifié: mardi 08 janvier 2019, 16:22:58 par Bip Bip »

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Tu verras, tu verras [Rachele Florenza]

Réponse 3 jeudi 10 janvier 2019, 13:42:15

--- Dans le bureau de Max ---

Quand Emylie s'adresse à Rachele en la tutoyant, son sourire de façade se fissure légèrement derrière ses mains jointes, avant de retrouver sa perfection.

Personne ne tutoie Max, personne, pas même ses amies ou ses lieutenants, du moins pas en public. Mais cette jeune beauté est encore de la viande libre et non éduquée, c'était une réaction normale. Une fois dressée et brisée, elle se pliera aux coutumes de son rang avec joie Rachele n'en doute pas... et... elle à hâte de commencer son éducation...

-Mais je vous en prie mes demoiselles, tout le plaisir est pour moi ! Au Rachele's nous sommes toujours à la recherche de nouvelles clientes prêtes à embellir nos soirée, je trouve qu'il n'y a jamais suffisamment de beauté dans mon club. Je vous en prie, approchez, installez vous a mon bureau je nous ai fait porter des rafraichissement.

Leur dit elle en les conviant à la rejoindre, derrière elle, sa garde du corps n esquisse pas le moindre geste.

-Vos amis se reposent dans un boudoir à côté, ils étaient fatigué de danser et j'ai remarqué que Prince avait un faible pour votre amie Dee. Ce sont deux personnes adorables, je leur ai offert un peu d'intimité pour qu'ils face plus ample connaissance.

Rachele attend que ses deux invité la rejoignent pour leur servir un cocktail de fruit. Les verres sont vides, Rachele s'en sert elle même un de la même carafe et en boit une gorgée avant de reprendre.

-C est du solft, je pense que nous avons bu suffisamment d'alcool pour la soirée. Mais si vous n'êtes pas de cet avis je peu le faire arranger: rhum, gin, vodka...


--- Une heure plus tôt---

Pendant que Prince décharge discrètement son surplus d'énergie. Dee continue de danser sur la piste, enivrée par le champagne et la fête qui bat son plein autour d'elle.
Sa tête lui tourne et elle se sent toute cotoneuse, ce qui est étrange, vue qu elle a n'as pas bu plus que quelques coupes avant de descendre.

Quelques minutes s ecoulent encore et cette sensation de malaise augmente, sa vue se trouble et devient de plus en plus floue.

A cet instant, une hôtesse, grande et brûne, les cheveux longs et les ongles parfaitement vernu de rouge, probablement d'origine arabe, s'avance vers elle pour la soutenir.

-Vous allez bien Mademoiselle ? Vous semblez mal, je m'appelle Sonia, Sonia Al'Hazred, laissez moi vous aider.

L hôtesse extirpe la jeune femme de la piste de danse en la tenant fermement par les épaules pour qu elle ne tombe pas et se sente rassuré. Le monde tourne autour de Dee et cette femme qui vient l'aider et sa seul planche de salut dans cette mer houleuse de bruits et d'odeurs et de lumières floues.

-Holala... je sent qu'un salopard à du mettre quelque chose dans votre verre... je vais appeler les pompiers, mais en attendant vous avez besoin de vous assoir. Vous risquez de vous faire mal en tombant.

Dee ne parvient plus à voir précisément ce qui l'entoure, tout est trop flou, sa tête tourne, elle est totalement désorienté. Il lui semble que sa sauveuse l'installe dans un ascenseur, il lui semble qu'il descend, un bon moment, puis elle entend le bruit des portes qui s'ouvrent, une lumière blanche et crue lui brûle la rétine. La poigne de la femme se raffermir de nouveau pour la guider.

Elle sent vaguement qu'elle lui fait faire quelques pas. Puis, soudainement, l hôtesse relâche son étreinte. Dee réalise qu'elle ne tient plus que ses pieds... elle glisse et se sent atterrir sur un surface dure et glacée.

-Chuuuuuut... détend toi maintenant mon petit bois d ébène... laisse moi m'occuper de toi...

Et sans qu'elle puisse se défendre, Dee sent sa sauveuse commencer à la déshabiller.

---Pendant ce temps, Prince---

Quand il ressort des toilettes, Prince ne trouve Dee nul part. Elle a totalement disparue. Enfin, au moment où il décide de remonter et de prévenir les autres. Une hôtesse l'interpeller:

-Monsieur Prince ? Monsieur Prince ? Votre amie de couleur m'a demandée de venir vous chercher. Elle en avait mare du monde, elle a dit qu'elle voulait vous voir au calme. Je lui ai ouvert un salon privé, voulez vous me suivre ?

C'est une femme aux cheveux court et noir aile de corbeau.

-Je suis Curie, à votre service...

Bip Bip

E.S.P.er

Re : Tu verras, tu verras [Rachele Florenza]

Réponse 4 mardi 15 janvier 2019, 21:02:03

Emily n’hésita pas à prendre un des verres proposés par Rachele. Tina, après un instant d’hésitation, finit par s’installer à son tour au bureau de leur hôte et par en saisir un qu’on lui remplit. Au moins, le fauteuil était confortable.

C’est mon petit frère, expliqua Emily, non sans une certaine fierté. Il a eu 18 ans y’a deux semaines. Première grosse sortie en boîte ! Hey, Tiny, j’espère que ta copine va pas me le trauma.
Oh, t’inquiète. Dee est pas aussi… qu’elle en a l’air.
Salope, c’est le mot que tu cherches ? chuchota la blonde, en riant.

La lettone ne le prit pas mal. Emily avait toujours été vache avec les filles qui menaçaient sa domination absolue sur le genre masculin… et puis l’alcool déliait les langues, c’était l’effet attendu. Elle se contenta cependant d’un petit sourire pour toute réponse. Même en temps normal, elle n’aurait pas osé être aussi directe en présence d’une femme comme Don Florenza. Malgré sa cordialité apparente, elle était beaucoup trop intimidante pour se permettre des familiarités.

Tu reçois pas tout le monde dans une loge privée, en vrai ? demanda Emily à leur hôte avec un grand sourire. On a grave de la chance.
C’est toi qu’a été repérée. Tu peux t’en prendre qu’à toi si t’es aussi sexy, ma vieille.
Mon coiffeur aussi, faudra que je te le présente quand tu passeras par chez-moi.

Bip Bip hocha la tête et porta machinalement le jus de fruit à ses lèvres. Pour la dixième fois de la soirée, elle rajusta son pull nerveusement, pour être sûre que malgré sa coupe, il ne dévoile rien de ce qu'elle avait de poitrine. Elle ne pouvait s’empêcher de jeter des regards inquiets vers l’étrange garde du corps, qui pourtant ne bougeait pas.


*
*   *


Dee ne comprenait pas ce qui se passait. Elle avait la réputation, durement acquise, de tenir l'alcool mieux que personne. Dans des soirées bien plus agitées que celle-ci, c'était toujours la dernière à rouler sous la table. Mais cette fois son corps semblait l'avoir lâché. Elle sentit qu'on la sortait de la foule, mais c'était comme dans un rêve. Un mauvais rêve. Ses membres étaient en coton, elle avait très chaud et une vague envie de vomir lui soulevait le ventre sans se concrétiser. Elle qui mettait d'habitude un point d'honneur à rester indépendante et fière, elle se laissa guider docilement.

La jeune sud-africaine montra les premiers signes de résistance seulement lorsque l'éclairage changea brusquement.

Mmh, pu'ain, grommela-t-elle, la langue engourdie, en tentant mollement de se défaire de la poigne de la dénommée Sonia.

Mais au même moment elle tomba, preuve qu'elle ne tenait même plus sur ses jambes toute seule. Loin de la calmer, cette faiblesse avérée acheva de la paniquer. Avec son tempérament, la panique ressemblait néanmoins davantage à de la colère. Le bas de son corps répondant tout juste, elle parvint néanmoins à se dresser momentanément sur ses coudes. Elle releva la tête et adressa une expression courroucée à la femme qui avait commencé à la déshabiller. Même si sa vision était tellement brouillée qu'elle la distinguait à peine. Puis elle s’affaissa de nouveau, condamnée à fixer le plafond.

Dans l'urgence, il lui restait une dernière carte. Comme les autres filles, Dee était une ESPer. Mais son pouvoir, elle avait pris soin de le cacher depuis qu'elle était partie d'Afrique du Sud, où il lui avait causé des ennuis. La jeune femme était une télépathe limitée. Incapable de lire dans les pensées, il lui était en revanche possible de projeter les siennes dans l'esprit des autres ; ce qui lui permettait aussi d'exercer un certain contrôle sur les animaux.

Elle ferma les paupières pour se concentrer. Mais la drogue l'empêchait d'atteindre le cerveau de Prince ou de Bip Bip. Impossible de les prévenir. Elle serra les dents, et se rabattit sur la seule personne qu'elle pouvait contacter, à savoir Sonia elle-même. Les mots arrivèrent, brutaux et menaçants, presque douloureux, directement à l'encéphale de cette femme qu'elle ne connaissait pas.

Si tu continues tu vas le regretter, connasse.

Malheureusement, dans cet état, tenter de l'effrayer était sa seule possibilité. Elle continua à se débattre tant qu'elle le put, attrapant de ses doigts faibles le poignet de Sonia.

J'sais pas qui t'es, mais tu vas morphler, j'te jure que tu vas manger.

Sa résistance était extraordinaire, mais vaine. En une minute à peine elle fut déshabillée entièrement. Son beau corps noir, à présent couvert d'une pellicule de sueur, continuait à sursauter sous ses tentatives désespérées de se lever. Elle avait un physique de sportive, avec des épaules droites et les reliefs des abdominaux discrets mais marqués. En plus de la chaîne qui traversait son nombril, les tétons sombres et assez peu étendus de ses seins parfaitement ronds étaient ornés de deux anneaux dorés. Elle possédait plusieurs tatouages, pour la plupart politiques :  le A cerclé de l'anarchie sous le sein gauche, le chat montrant les dents d'un mouvement antifasciste sud-africain dans le dos, et sur la mention PROUD VEGAN sur haut d'une cuisse. Enfin, dans la toison de son pubis, laissée au naturel, brillait la bille d'une broche qui parait le capuchon de son clitoris.


*
*   *


Soulagé d'avoir pu se décharger, Prince ressortit des toilettes avec une expression de contentement. Dans sa tête se bousculaient les nouvelles approches qu'il envisageait pour se rapprocher de Dee. Il fut surpris et un peu déçu de constater qu'elle ne l'avait pas attendu. Il songea qu'elle était peut-être remontée, et s'apprêta à faire de même. Au même moment, une femme l'interpella. Son japonais était très limité, mais il comprit qu'il était question de la sud-africaine.

Désolé je ne parle pas bien votre langue, fit-il, avant de reprendre en anglais : donc vous avez vu mon amie ?

Le surfeur adressa un grand sourire à la femme ne semblait pas être nippone non-plus, il n'y avait donc pas à craindre qu'elle ne puisse pas comprendre ce qu'il disait. Très malléable, il ne fut pas difficile pour Curie de le convaincre de la suivre...

Alors vous travaillez ici ? demanda le garçon. C'est quoi votre travail exactement ?

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Tu verras, tu verras [Rachele Florenza]

Réponse 5 jeudi 17 janvier 2019, 13:52:41

---Avec Rachele---

Max regarde ses deux invités discuter et déguster son cocktail. Au début, elle craignait qu'Emylie soit la seul à se laisser avoir par son petit stratagème du "je bois de la même bouteille que vous donc ça risque rien", mais finalement la belle Tina, qui peine à dissimuler la beauté de ses formes sous son haut, se laisse berner aussi. Quand la lettone porte enfin le verre a ses lèvres, Rachele cache ou sourire de triomphe derrière son propre verre. C'est un tour vieux comme le monde, car la drogue ne se trouve jamais dans le breuvage qu'elle partage avec ses invités, mais dans les verres... invisible petit dépôt au fond du récipient... dans quelques minutes, les deux jeunes femmes commenceront à ressentir les même symptômes que Dee.

Sachant sa victoire déjà acquise, Max se détend et sourit maintenant à pleine dents à ses invités condamnées à leur insu...   

- Salope vous dite ? Dee ? Ho si... quand même... un petit peu... Elle a fait connaissance avec une de mes amies, Sonia, il y a peu et je peu vous garantir qu'elle était bien chaude. Une vraie petite salope revêche en revanche huhu. Mais bon, tout c'est arrangé maintenant, grâce à votre frère Prince.

Max prend une gorgée de cocktail et ajoute.

- Votre frère a été parfait avec elle, un vrai palefrenier débourrant une jument sauvage.


--- Avec Sonia ---

Quand Dee se concentre maladroitement pour projeter son esprit dans celui de Sonia, elle se connecte sans le vouloir à son esprit. Elle découvre une psychée aussi noire que puissante, plus perverse qu'une succube de l'enfer et dont la malveillance n'a aucune limite. Cette femme, est tout simplement terrifiante...
Quand cette démone faite femme reçoit les menaces télépathiques de sa prisonnière, celle-ci fronce d'abord les sourcils, puis semble avoir un éclair de compréhension et se tourne vers elle pour lui dire.

- Ho vraiment ? C'est amusant ton petit tour... tu peux faire mieux ? D'après ce qu'on m'a dit de tes pouvoirs... c'est pas le cas... alors... ferme ta gueule au sens propre, comme au sens mental du terme et... apprécie...

Dee réalise que la drogue ne la fait pas sombrer dans l'inconscience comme elle s'y était attendu, elle se contente de la maintenir dans cet état de faiblesse et de brouillard mental qui l’empêche de se défendre ou d'utiliser ses pouvoirs avec efficacité. Sonia continue de la déshabiller et remarque d’abord ses seins orné d'anneaux. Elle se tourne à nouveau vers Dee en souriant d'un air maléfique.

- Comme c'est intéressant... on est déjà une vilaine vilaine petite fille ? Ou ce sont tes gênes d'esclave, de bois d'ébène qui ressortent... je parie que tu adore te faire tirer en laisse par ces deux beaux tétons. En tout cas c'est déjà ça en moins à faire... même si j'aurais adoré te percer moi-même pour savourer ta douleur.

Sonia prend les poignets de Dee et emprisonne chacun d'eux dans une sangle de maintient, le genre utilisé dans les asiles de fou et qui sont totalement incassables.  Puis elle s'attaque au bas de sa prisonnière. Elle la dévêti avec lenteur et plaisir, saisissant finalement une petite lame de scalpel pour trancher les ficelles de son string. En voyant le petit piercing sur le capuchon de son clitoris, Sonia glousse à nouveau de surprise et d'amusement. Elle pose ses doigts sur le bijou et s'amuse à le titiller en ajoutant.

- Et bien et bien... un véritable mélange entre une black penters fière et bagarreuse... et une petite pute vicieuse qui ne demande qu'à ce faire baiser comme un objet... je sent qu'on va bien s'éclater toute les deux... Par contre pour le coté vegan je te préviens, tu va boire de la protéine animale à tout tes "repas" huhu.

Elle rit au mot "repas" comme s'il s'agissait d'une blague de mauvais gout, ou une blague de cul. Puis elle ajoute:

- Mais comme pour les tétons j'aurais tant aimé m'occuper de ton petit clitoris... *soupir* enfin ce n'est pas grave, je changerais bientôt le bijou pour un anneau, j'adore tenir mes esclave en laisse par la chatte...


--- Avec Curie ---

Alors que l’ascenseur descend, la jeune hautesse se montre avenante et engoleuse, ce qui ne manque sans doute pas de chauffer le jeune homme inexpérimenté. Elle répond à chacune de ses question comme si il avait un charisme et une sensualité folle pour le conforter dans sa virilité.

- Oui Monsieur, je travail ici. Je suis une hautesse pour les invités spéciaux du Rachele's, je m'occupe de les guider vers leur destin... en vérité je suis un peu une pièce à pare dans ce club, mais vous allez comprendre...

Fini t'elle au moment ou l’ascenseur cesse de descendre et que les portes s'ouvrent sur un long couloir, froid et éclairé d'une lumière blanche et crue d’hôpital.

- Soyez le bienvenue dans l'Asylum, la partie secrête du club, je vous en prie avancez, votre amie vous attend dans un de nos salons privés.

Lui dit Curie en tendant le bras pour qu'il passe devant elle. Curieusement, les différentes portes font plus penser à celles d'un asile de fou qu'à un salon privé, avec leur juda et leur numéro peint en caractère noir. Certaines portes des nom suivi de mentions étranges comme "Julie Plannier / Touriste / traitement en cours" ou encore "Yuna Mutaky / citoyenne japonaise / disponible à la location". Finalement, la mystérieuse Curie le mène jusqu'à une porte portant une inscription surprenante: "Dee - Prince / Touristes / Début de traitement".

Quand il tourne le loquet de sécurité et ouvre la porte, Prince se retrouve alors face à un spectacle terrifiant. A quelques mètres devants lui, Dee est totalement nue, son corps de rêve brille à la lumière crue du plafonnier. Elle est sanglée allongée, les bras dans le dos et les jambes grandes écartés sur une sorte de croix en acier grise et froide. De sa voix fatiguée et pâteuse, elle semble vociférer sur une femme à la peau olive et aux cheveux longs et noire. Cette femme est accroupie entre ses jambes et est en train de lui raser proprement la chatte à l'aide d'un rasoir de barbier à lame courbe, plus tranchante que du cristal. En entendant la porte s'ouvrir elle se tourne vers le jeune homme et lui lance un regard brillant de convoitise.

Elle fini de raser la dernière petite bande de poils qui cachait encore l'intimité de la jeune femme et fait glisser la lame jusqu'à l'intérieur de la jambe gauche de Dee. Elle presse le plat de la lame contre la peau de la belle captive, pile à l'endroit ou palpite son artère fémorale.

Sonia - Bonjour bel étalon, une simple torsion du poignet et ta petite jument se vide plus vite qu'une truie qu'on égorge.

Curie - Nous sommes désolées d'en arriver là Monsieur Prince... mais vous avez besoin d'aide pour trouver votre nouvelle voie. je vais vous demander de retirer votre chemise et de me laisser vous enfiler ceci.


Curie tient dans ses mains un étrange jeu de cordes en caoutchouc et en cuivre reliés à une longue prise de terre. Le principe est simple mais efficace, une fois enfilé, il canalise l’électricité du jeune homme et l’absorbe par ses liens pour la renvoyer vers la terre, annulant ainsi son pouvoir. Le jeune homme est coincé, si il fait le moindre geste pour s'attaquer à Sonia ou Curie, l'arabe tranchera l'artère de Dee avant qu'il n'ai eu le temps de l’empêcher et elle mourra...

Bip Bip

E.S.P.er

Re : Tu verras, tu verras [Rachele Florenza]

Réponse 6 vendredi 15 février 2019, 00:55:23

Le métabolisme de Tina était rapide ; beaucoup plus rapide que n'importe quel humain. Tout juste avait-elle avalé une gorgée que sa tête commença aussitôt à tourner. Elle pensa à la fatigue : elle avait fait une sieste avant de venir, mais la soirée commençait à être un peu longue pour elle. Idéalement, elle aurait trouvé un coin un peu tranquille pour un somme de dix minutes. Après ça, elle aurait été en pleine forme, car elle récupérait tout aussi vite qu'elle s'épuisait.

Mh. Oh.

Un peu gênée, et surtout pas sûre de comprendre la remarque de Rachele concernant son frère, Emily jeta un regard à son amie, et constata qu'elle piquait du nez. Pour l'avoir côtoyée longtemps, elle était au courant de ses besoins en sommeil particuliers. Ce n'était pas la première fois que Tina s'épuisait après une sortie alcoolisé. Elle savait comment gérer.

Ça va aller ? P'tite crise de fatigue ?
Ouais, violente... Désolée, on va vous laisser.

Le commentaire de leur hôte avait vraiment jeté un froid. Même si elles n'avaient pas eu beaucoup de temps pour discuter, c'était l'excuse parfaite pour s'éclipser en vitesse. Bip Bip se leva maladroitement. Emily l'imita avec un sourire poli pour Rachele. La letonne manqua immédiatement de chuter néanmoins, ce qui l'alerta. Elle lui attrapa le bras.

Hey, tu nous fais quoi ?
Ça va ma vieille. Ça va.
T'as même pas pris deux verres pourtant ? lui chuchota-t-elle.
Mmhm.

L'australienne passa son bras par-dessus les épaules de Tina pour la soutenir, et lui permettre de marcher.

Merci pour tout Dona ! ajouta quand même Emily, pour faire bonne figure. Où sont les toilettes les plus proches ? Je crois qu'on va en avoir besoin...

*
*      *

La compagnie de Curie enchantait Prince, qui affichait un grand sourire. Il n'était pas complètement dupe, car il savait qu'être gentille avec le client faisait partie du travail de l'hôtesse. Mais il ne pouvait se retirer de la tête que, tout de même, il devait lui plaire un peu. Aurait-elle été si avenante avec lui sinon ? Un orgueil tout naturel lui donnait une réponse tranchée. Il suivit la jeune femme sans se faire prier, contemplant avec curiosité l'écran de l'ascenseur leur indiquer qu'ils descendaient.

Bien sûr, il fut surpris par le changement soudain d'ambiance, et ne manqua pas de commenter :

« L'Asylum » ? C'est original ça !

Le garçon était très loin de se douter de ce qu'il trouva derrière les portes de la salle portant son nom. À la vue du corps nu et attaché de Dee, il eut un net mouvement de recul. La vision était trop soudaine, trop inattendue pour lui, et il sentit sa tête tourner un instant.

Qu'est-ce... bégaya-t-il.

Complètement confus, il ne parvint d'abord même pas à formuler d'hypothèse pour expliquer qu'ils se trouvent tous les deux dans une situation en apparence aussi improbable. Son regard passa alternativement sur Curie, sur l'autre femme qu'il ne connaissait pas, et puis s'arrêta sur Dee. Si tout ça n'avait pas été si étrange, bien sûr, il aurait pu être intéressée par l'anatomie offerte. Elle était athlétique, élancée, exactement comme il l'imaginait ; ou peut-être même que les piercings, qu'il n'aurait pas imaginés seul, la rendaient encore plus désirable. Mais ce n'était pas sa préoccupation pour le moment.

Il revint sur l'hôtesse, fronçant les sourcils :

Euh, c'est une blague ? Elle a pas l'air d'accord avec ce que vous lui faites.

Le ton n'était pas encore franchement agressif, mais s'il le fallait, il était prêt à défendre physiquement son amie d'un soir. Il grimaça lorsque Sonia menaça d'utiliser son rasoir sur Dee.

Mais sérieux ? Vous êtes tarées vous ? C'est quoi votre problème ?

Frottant sa nuque en signe de malaise, il hésita sur la marche à suivre.

*
*      *

La psyché de Sonia avait glacé Dee pour un bon moment. Il était rarissime pour elle d'approcher autant de l'espace mental d'une autre personne. La communication était presque toujours unilatérale. Elle ne savait pas si c'était à cause de la drogue, ou si sa tortionnaire s'était volontairement rendue disponible. En tout cas, le choc fut comparable à celui d'être déshabillée. Déstabilisée, elle en oublia même un instant sa colère, et réalisa à peine qu'on était en train de lui raser le pubis.

Pu'ain de faf de merde... fit-elle faiblement dès qu'elle reprit conscience. Va 'e faire cuire le cul...

Les références racistes de Sonia avaient tout pour la dégoûter. Même en temps normal, un quart de ses propos aurait été amplement suffisant pour qu'elle décide de la cogner. Maintenant Dee avait tout simplement des envies de meurtre. C'est alors que Prince rentra dans la pièce. La pudeur, la sud-africaine n'en avait pas beaucoup, mais être exposée ainsi restait gênant.

Dégage d'ici, tenta-t-elle de transmettre télépathiquement au garçon.

Mais l'esprit paniqué du surfeur était difficile à atteindre : ses signaux étaient noyés dans le flux de pensées qui se bousculaient à l'intérieur de son crâne. Habituée à la violence et surtout enragée, le péril du rasoir contre sa jambe ne lui inspirait pas la moindre peur. Hélas, ce n'était pas le cas de l'adolescent. Avec consternation, elle le vit retirer sa chemise pour découvrir son torse à la peau bronzée, puis tendre les bras pour qu'on les attache.

Crétin, articula-t-elle, d'un voix presque inaudible.

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Tu verras, tu verras [Rachele Florenza]

Réponse 7 mercredi 20 février 2019, 15:53:13

--- Avec Rachele ---


En voyant les deux jeunes femmes se lever et s'empoigner pour éviter la chute de la belle letonne, Rachele fait un simple geste de la main à sa garde du corps.

- Je suis navrée mes demoiselles, mais je crains que vous ne puissiez nous quitter tout de suite... je ne vous ai pas donné congé et il est peu probable que je vous accorde cette faveur un jour...

Quand Tania et Emily se tournent vers la porte par laquelle elles sont arrivées, elles découvrent qu'elle est désormais fermée. La garde du corps de Rachele, qui se trouvait derrière elle quelques secondes plus tôt, se trouve désormais devant par un incompréhensible tour de passe-passe. À moins que la femme en tenue moulante en face d'elle ne soit... une E.s.p.e.r. ?!

Maintenant que la garde du corps apparaît en pleine lumière et à côté d'elles, Tina et Emily peuvent enfin la contempler en détail et comprendre ce qui les mettaient mal à l'aise en sa présence. Car la jeune femme en face d'elles porte les innombrables stigmates du sort odieux que la maîtresse des lieux lui à infligé.

Sous sa tenue en lycra moulante, pointe le dessin épais des deux anneaux qui sont fichés dans ses tétons en érection. Au niveau de son décolleté plongeant, sa peau d'albâtre est zébrée de traces de fouet encore fraîches. Ses yeux sont couverts d'un bandeau étrange et futuriste qui fait penser à des lunettes de ski desquelles s'échappe des flashes de lumière stroboscopiques. La fréquence des flashes est si intense qu'ils doivent mettre le cerveau de la jeune femme en ébullition. Sa bouche, quant à elle, est obstruée par un bâillon boule percé de trous par lesquels s'échappent de petits filets de salive.

Enfin les détails les plus atroces, son crâne à moitié rasé en coupe alph hawk porte d'innombrables petites traces de perforations, de points de suture et de brûlure, preuves d'interminables séance de lavage de cerveau, d'électrochoc et de chirurgie cérébrale. Au-dessus d'un implant métallique directement enfoncé dans la matière grise de sa tempe droite, un nom est tatoué directement sur son cuir chevelu. Non... pas un nom... un titre : "Slave 00".

- Excusez mon impolitesse, je ne vous ai pas présenté ma pute de compétition, spécialement conçu pour s'occuper des gens comme vous. L' Esclave zéro, je suis sûr que vous serez très amies dans un futur proche, après tout, vivre les mêmes épreuves rapproche les gens à ce qu'il paraît...

Reprend Rachele d'un air sardonique pendant que l'esclave mutilé fait signe aux deux femmes de retourner s'assoir, menaçante alors qu'Emily commence elle aussi à ressentir les effets de la drogue incapassitante.

- Maintenant si vous tenez à la vie de votre frère et de votre amie... je vous conseille de revenir vous asseoir... j'ai un petit quelque chose à vous montrer...



--- Avec Sonia et Curie ---



Curie - Merci pour votre aimable participation cher "Patient", si vous continuez de vous montrer aussi coopératif votre traitement n'en sera que plus facile, rapide et même... Agréable...

Dit l'étrange hôtesse en attachant les bras du jeune homme dans son dos avec l'étrange harnais. À partir du moment où les courroies lui enserrent la poitrine et les membres hauts, il sent instantanément l'énergie statique qui s'accumule généralement en lui s'échapper librement pour faire de lui un être humain normal, dépossédé de ses pouvoirs...

Sonia - Wè c'est bien beau mec, j'ai hâte de commencer les "soins" avec toi moi aussi... Continue de faire ce que te dit la dame si tu ne veux pas voir le sang de ta copine nous salir les pompes...

L'hôtesse aux cheveux court utilise alors son propre rasoir pour découper le pantalon de Prince. L'étoffe glisse le long de ses cuisses musclée pour le laisser en caleçon et en chaussures. Mais celle-ci ne s'arrête pas là... Elle lui retire ensuite ses chaussures et ses chaussettes avant de découper son caleçon, révélant son pénis d'une belle taille, couvert d'une toison dorée, lisse et élégante.

Sonia - Et bien et bien et bien... vous avez vu ça les filles ? Il faudra remercier l'autre salope blonde platine pour nous avoir ramené cette belle queue... maintenant j'ai vraiment hâte de jouer avec... pas toi ma chérie ?

Dit la brune maléfique à Dee, visiblement totalement indifférente aux insultes de sa prisonnière. Elle lorgne le pénis du jeune homme en souriant sournoisement, comme si elle lui réservait un sort terrible et pervers.

Curie - Un peu de calme Docteur Al 'Hazred... Chaque chose en son temps il ne faut pas brûler les étapes, surtout si notre bel étalon se montre obéissant et coopératif.

Réponds l'hôtesse en saisissant délicatement le membre viril de Prince entre les doigts pour commencer à le masturber lentement. D'une main elle lui décalotte et lui masse le bout du gland, de l'autre elle fait de longs va et viens le long de sa hampe.

Elle continue pendant que gonfle la queue de Prince, jusqu'à ce que celle-ci atteigne sa taille maximale. Là, Dee la voit sortir de sa blouse une longue sangle en caoutchouc et avant que la belle Africaine ne puisse dire quelque chose, elle la lui lie à la base de chaque testicule et à la base de sa queue.

Instantanément, Prince éprouve une sensation de tiraillements et de désir insupportable, son sexe se met à gonfler encore plus et devient rouge violacé, parcouru d'énormes veines saillantes et palpitantes. Quand le jeune homme baisse les yeux pour regarder ce que la neurs maléfique est en train de lui faire, elle lui glisse un doigt entre les fesses et pose la pulpe de celui-ci sur son anus comme une menace.

Curie - Je vous prie de regarder votre amie Mademoiselle Dee pendant que je procède patient numéro 110.

Lui dit elle d'un ton froid et autoritaire qui contraste avec leur rencontre. Puis elle se concentre de nouveau sur son sexe qu'elle recommence à branler avec dextérité et énergie, de plus en plus vite, de mieux en mieux, de plus en plus fort.

En face d'elle, Sonia lui offre un spectacle qui rend cette masturbation irrésistible. Elle tient toujours sa lame près de l'artère de sa si belle amie, mais elle s'est humecté les doigts du bout de la langue avant de les glisser le long du clitoris et des lèvres de Dee. Elle la caresse alors également au rythme de Curie sur sa queue.

Les deux femmes jouent avec le sexe de leurs prisonniers encore et encore, jusqu'à ce que Prince ai envie de jouir. A ce moment là, le jeune homme découvre avec souffrance et horreur qu'il n'y arrive pas. Il veut jouir ! Il sent que ses couilles vont éclater s'il ne le fait pas, mais la sangle autour de ses bourses retient le précieux liquide. Curie attend que le jeune homme commence à hurler de désir, a supplier ou montrer un quelconque signe de folie et de lâcher-prise pour se pencher alors vers lui et lui glisse sournoisement à l'oreille.

Curie - Il n'y a qu'un seul moyen pour toi de jouir maintenant... Baise-la... viol ta copine et je te laisserai jouir en elle... baise la... maintenant...
« Modifié: mercredi 20 février 2019, 16:02:49 par Rachele Florenza »


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