Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Quand une vie tranquille..." dérape " [ PV: Lyli ]

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Keith

E.S.P.er

Quand une vie tranquille..." dérape " [ PV: Lyli ]

dimanche 05 août 2018, 20:16:40


Mélinda, est petite rouquine de presque vingt ans, menue mais plutôt bien faite. A son grand regret, elle attire trop les regards masculins à son goût. Timide et peut-être trop douce, elle est également assez solitaire, s'isolant bien souvent avec son casque fétiche sur les oreilles, ou d'apaisantes musiques lui tiennent compagnie. Elle est malgré tout, une jeune femme assez sociable, bien que cela lui ai parfois joué des tours...peut-être est-elle trop naïve. 

Elle aime également les livres, qui sont également ses compagnons les plus fidèles, au point même de s'être trouvé un emploi de bibliothécaire. Elle passe de nombreuses heures, dans la pénombre des rayons de livres.
Ce jour, cela n'avait pas été l'affluence dans la bibliothèque et Mélinda avait décidé de fermer plus tôt. Pour une fois, il lui prit l'envie d'une promenade. Il était bon de prendre un peu l'air, même pour ce petit rat de bibliothèque, surnom dont certains l'avaient affublé.

La jeune femme fit un rapide tour des lieux, histoire de récupérer les quelques ouvrages restés posés sur les table...en pestant. Pourquoi arrivaient-ils à les prendre dans les rayons, mais pourquoi n'arrivaient-ils pas à les reposer. Mélinda savait bien que ça ne changeait rien de râler, mais c'était plus fort qu'elle. Une fois fait, il ne lui restait plus qu'à tout éteindre et faire cette balade, avant de retourner chez elle. Une petite vie bien monotone se dit-elle. Il y a bien longtemps que rien n'était venu bousculer ses habitudes.
Mélinda quitta la bibliothèque et marcha sans réel but, sans destination précise, juste ce besoin de s'oxygéner.

Peut-être pouvait-elle s'installer dans le parc, en finissant par s'installer sur un banc et s'y détendre, observant les allées et venues. Aimant les belles tenues, la jeune femme les choisissait avec soin, car elle aimait être à son avantage et cela, même si peu de personnes la voyaient en faite. Mais ce jour là, peut-être aurait elle dû se vêtir de manière plus… simple, plus banale. En effet, un groupe d'hommes qu'elle rencontra en chemin, semblaient la trouver à leur goût. Même si ce n'était pas la première fois, elle fut gênée par les remarques, par ces hommes qui la sifflaient.

Entrant dans le parc, elle remarqua qu'ils s'étaient mis en tête de lui gâcher sa promenade. Un changement de programme s'imposait. Plus question de s'installer ici, il lui fallait s'éloigner de ces types et au plus tôt. Ce parc, elle le connaissait plutôt bien… il faisait partie de ces habitudes, qui commençaient à lui peser. Il ne lui fallut donc que peu de temps pour leur fausser compagnie. Mais hors de question pour autant, de mettre fin à sa sortie pour autant. Une idée lui vint, le lac. Il se trouvait assez loin du parc, ou même du centre ville. Mélinda hâta donc le pas, maugréant intérieurement contre ces enfoirés, qui ne pouvait s'empêcher de se conduire comme des crétins.

Le temps qu'elle avait passé à se perdre dans ses pensées, semblaient avoir raccourci le temps et la distance pour parvenir au lac. le temps qu'elle s'en rende compte, elle pouvait admirer les reflets du soleil sur la surface de celui-ci. Parcourant le lac du regard, ses yeux se posèrent sur des rochers le surplombant un peu. Là elle serait bien et se dit qu'on ne viendrait pas l'importuner. Elle commença donc à grimper sur ces rochers. Ce n'était pas bien haut, ou une ascension bien difficile, mais pour "le petit rat de bibliothèque", c'était déjà un bel effort.

Alors qu'elle était presque arrivé à destination, son pied glissa sur une petite pierre. Chutant sa tête heurta l'un des rocher et la jeune femme continua sa chute, jusqu'à ce qu'elle plonge dans le lac. A moitié dans l'inconscience, Mélinda paniqua, se débattant plus qu'elle ne nageait et se voyait déjà sombrer au font du lac. Seule, voilà comment elle allait mourir...seule, comme elle l'avait toujours été. Devait-elle même lutter ?




Lyli

Créature

Re : Quand une vie tranquille..." dérape " [ PV: Lyli ]

Réponse 1 lundi 06 août 2018, 00:01:22

Le lac du parc était un endroit magnifique, calme, et souvent oublié des baladeurs qui se focalisaient au centre des activités : Proche des bancs et autres balançoires. Pourtant, il s'agissait bien là d'une perle rare, scintillant de mille feu grâce aux nombreux lucioles qui tapissaient la surface, comme de vives chandelles une fois la nuit tombé. La journée, une eau claire et limpide laissait deviner les formes du fond de ces eaux, qui descendaient en un profond pic de plusieurs mètres en son centre. Bien qu'étant un peu loin de l'océan, il n'était plus devenu très rare pour moi de m'y aventurer la nuit, te de m'y installer pour profiter du merveilleux spectacle nocturne lors des pleines lunes, me valant souvent d'y dormir sur place.

Aujourd'hui était coutume habituelle et je profitais du calme de ce cadre ainsi que de cette chaude journée pour dormir dans un tapis d'algue vertes, sure que rien ni personne ne troublerait ma tranquillité. Rien ? C'était sans compter cette immense vacarme à la surface de l'eau, qui éclata comme une bombe. Un plongeur ? Ca alors, c'était plutôt rare dans le coin ! Il fallait mieux rester cachée pour éviter d'attirer des soupçons, une femme allongée au fond de l'eau comme si rien n'était... je me voyais mal trouver une explication ! Pourtant, les secondes passaient et les mouvements désorganisés de ce qui semblait être une jeune fille devenaient alarmant ! Elle coulait, sa longue chevelure rousse et ondulante s'agitant au grès de ses mouvements désordonnés ! Si j'agissais, on allait se poser des questions mais si je ne faisais rien j'aurais une noyée sur la conscience.

Bon tant pis pour la sieste... au moins elle a eu de la chance en me réveillant.

Je pourrais toujours me faire passer pour une baigneuse qu'elle n'avait pas pu voir, alors sans réfléchir je nageais jusqu'à la prendre par la taille, et ainsi la remonter à la douce et apaisante surface. L'air circulait de nouveau dans son petit monde, mais je continuais d'aider la rouquine en l'allongeant sur une berge, dos contre la terre. Presque à cheval au dessus d'elle, et le visage proche, affichant un air intrigué, je voulais m'assurer que tout aller bien.

Ben, t'es pas banale toi, tu sais que les humains ne se baignent pas habillés normalement ? Oups, une humaine n'aurait jamais traité quelqu'un d'autre d'humaine... il fallait mieux que je fasse attention aux mots que j'employais.Enfin... se baigner toute habillée c'est pas une bonne idée, et puis tu vas atrapper froid si tu retire pas tout ça maintenant...

Elle était trempée de la tête aux pieds et reprenait son souffle. J'avais bien fait de la sauver, elle était plutôt mignonne, même si je la prenais encore pour une cruche puisque je n'avais pas notifier qu'elle s'était cogné la tête par accident. Mais bon, je devais pas paraitre mieux avec un maillot deux pièce sur la peau, comme si ce lac au milieu d'une forêt faisait office de plage.

Hé, tu vas pas t'évanouir hein au moins ? Lui dis-je un peu curieuse en attendant une réaction, pendant qu'une main se glissait vers les lunettes encadrant son visage, pour en essuyer les quelques gouttes d'eau dessus.

Keith

E.S.P.er

Re : Quand une vie tranquille..." dérape " [ PV: Lyli ]

Réponse 2 lundi 06 août 2018, 19:15:30

Ce lieux était juste magnifique, elle aurait du y passer un agréable moment. Au lieu de cela, elle
allait tout simplement y mourir. Elle qui voulait la paix, la sérénité, elle allait la trouver, une fois pour toute.
Lentement les gestes frénétiques, désordonnées, se calmaient, se ralentissaient. Lentement, la jeune femme
se laissait sombrer dans les eaux, qui retrouvaient elles aussi leur calme.
Alors qu'une lente descente s'amorçait, Mélinda sentit qu'on la rattrapait, qu'on la ceinturait. Du moins, dans
cet état de semi-conscience, c'est l'impression qu'elle avait.


Mais qui pouvait bien venir à son secours, si c'était réellement le cas ? Elle n'avait aperçu personne en arrivant au lac.
Non, ce n'était pas qu'une impression, on l'avait remonté à la surface, l'air s'insinuait à nouveau dans ses poumons,
la faisant tousser et recracher un peu de l'eau qui s'était engouffrée en elle. Bientôt, elle fut sur la terre ferme, qu'elle
sentit contre son dos. Tant bien que mal, elle chercha du regard, la personne qui venait de la sauver. son regard croisa
celui d'une magnifique jeune femme, qui, penchée au dessus d'elle, avait son visage si proche du sien, qu'elle en aurait
presque louché. L'esprit encore embrumé par le choc de son crâne, qui avait heurté la roche, Mélinda tenta tout de même
de comprendre les paroles prononcées, par son héroïne du jour.


Pas banale ? Les "humains" ne se baignent pas habillés normalement... elle était drôle tiens, elle ne l'avait pas fait par choix.
Elle n'avait même pas prévu de baignade à la base, encore moins habillée. Mais ... avait-elle parlé d'humains ... où le choc
sur sa tête, lui faisait-il mal comprendre ? Peu importait après tout. Elle devait plutôt se préoccuper de la remercier de l'avoir sauvé.


Je... hum.... merci ! Pas prévu de baignade... glissé sur les rochers.... ce choc... ma tête...

La jeune femme voulait lui ôter ses vêtements ? Mais... elle n'en avait pas d'autres. D'un autre côté, elle avait raison,
elle ne pouvait rester ainsi, avec ses vêtements trempés. Il serait idiot d'attraper la mort comme on dit, alors qu'elle venait
d'y échapper. Reprenant lentement ses esprit, Mélinda regarda autour d'elles, afin de savoir si elles étaient seules ici. Puis
elle tourna de nouveau son attention vers la belle jeune femme.


Vous avez raison.... les ôter.... pouvez m'aider ??

Elle porta une main tremblant à sa tête, là où celle-ci avait fait une rencontre percutante, avec la roche. Puis elle plongea son regard
dans celui de sa sauveteuse, alors que celle-ci essuyait délicatement le verre de ses lunettes.


m'évanouir ? Non... je crois que non.

Mélinda aurait voulu se redresser, mais la jeune femme était toujours penchée sur elle, leurs visages si près l'un de l'autre,
que s'en était troublant. Elle n'osait rien faire, pas le moindre mouvement, qui aurait pu les rapprocher plus encore. Elle en
oubliaient ces questions, qui s'étaient bousculées dans son esprit confus.

Lyli

Créature

Re : Quand une vie tranquille..." dérape " [ PV: Lyli ]

Réponse 3 mardi 07 août 2018, 19:11:44

Elle parle toujours comme ça ? On dirait un petit animal ayant du mal à trouver ses mots, que lui est-il arrivé ? Oh, elle porte une main à sa tête, je comprends... cette baignade était donc un peu forcée finalement, elle a du se cogner la tête et tomber à l'eau. Heureusement ça n'as pas l'air trop grave, plus de peur que de mal comme disent les humains, elle ne saigne pas avec abondance et semble plus choquée qu'en danger. Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas à cause de ça qu'elle me demande de la dévêtir, ça ne semble pas trop la gêner étrangement... Enfin je ne me fait pas prier, elle ne doit pas attraper la crève tout de même, et impossible de nier non plus le fait qu'elle soit mignonne... C'est une occasion comme une autre de l'effeuiller. Je commence par la petite veste en col blanc qui est aisée à retirer, puis son haut en étalant au passage sa longue crinière rousse dans tous les sens. Mais quand vient le tours de la petite jupe courte...

Mais si je te dis qu'elle est allée ici je l'ai vu !
T'es sure de ça ? Elle t'as vraiment taper dans l'oeuil cette rouquine dis donc.
Oh ça va ! avoues qu'elle était plutôt mignonne non ? et elle résistera pas à mes avances.

Ah, elle avait été suivie visiblement, et par des relous qui approchaient vu la direction de leurs voix. En soit, on pouvait ici, mais c'était prendre le risque de se faire emmerder. Deux filles au lieu d'une et l'objet de leurs désirs à moitié à poil maintenant... la situation n'allait pas s'arranger. Je l'oubliais presque aussi, mais ma tenue n'était pas bien couverte, laissant la scène de deux femmes à moitiés nue l'une contre l'autre propice aux déviance perverses.

Allez, partez voir ailleurs ! Me répétais-je sans cesse, en vain. Les voix et les rires devenaient bien plus claires, ils comptaient bien fouiller chaque recoin et je ne voyais qu'une solution pour nous échapper.

Tu sais retenir ta respiration longtemps ? Lui lançais comme un éclair dans la panique avant de lui saisir le bras sans attendre sa réponse, et plonger dans le lac en l'entrainant dans ma chute.

Le fracas attire bien évidement les pas sur la berge, mais le temps qu'ils y parvienne plus rien ne reste de nous, pas même une petite onde à la surface. Par pur et heureux hasard, les vêtements eux aussi sont cachés par des buissons, de leur point de vue.

Mais voila le problème, j'avais attiré la rouquine à l'eau presque de force pour échapper aux relous de services, et ils ne partaient pas ! Moi, je n'avais pas besoin de retenir ma respiration, ça allait, mais pour elle, qu'en serait-il lorsque la limite s'approcherait ? J'étais obligée de la maintenir de force en la ceinturant contre moi en espérant qu'elle tienne bon, mais la panique me gagnait aussi quand je commençait à la voir s'agiter plus vite, dans ses lourdes chaussures que je n'avais pas eu le temps de retirer. Que faire, remonter maintenant n'allait rien arranger, mais ma compagnonne devait respirer... Pas le choix, elle allait être surprise mais il faudrait faire avec !

La lâchant brièvement pour la tenir par les épaules et lui faire face, je plonge un instant un regard déterminé dans ses prunelles, toujours habillées de ses lunettes. Elles lui allaient plutôt bien, mais ce n'était pas le temps de penser à ça ! Cela faisait un moment qu'elle était sous l'eau et pour soulager ce manque d'oxygène cruel mes mains saisissent ses joues avec fermeté pour forcer un baiser. Un doux baiser bien pratique puisque mon oxygène illimité circulait de m bouche à la sienne, lui permettant de se repaître de ce filet d'air salvateur. Peut-être 2 minutes, peut-être 3. En voyant que rien ne perce la surface les ados finissent par partir en empruntant une autre direction. Parfait nous voila tranquille ! Mais par sécurité, je continue à l'embrasser ainsi une bonne minute, un regard bienveillant plongée dans celui de la rousse. Maintenant, je suis sure qu'ils sont assez loin, et nous pouvons remonter.

Waouh désolée désolée ! C'était moins une pour toi ! Mais c'est la seul solution que j'ai trouvé sur le coups, j'espère que tu m'en veux pas !

Après une aventure sous marine prolongée comme celle-ci, elle va se poser des question sur mon souffle hors norme j'imagine... Elle ne sait pas encore que c'est le point de départ d'une journée qui allait brisé sa routine si écrasante...

Hé, ça va mieux maintenant ? Je m'appelle Lyli, et toi ?

Si elle pouvait répondre à ça, c'est qu'elle n'aurait pas perdu ses esprits ! Ce serait déjà pas mal.

Keith

E.S.P.er

Re : Quand une vie tranquille..." dérape " [ PV: Lyli ]

Réponse 4 mardi 07 août 2018, 20:14:35

Mélinda tentait d'évaluer les dégâts... enfin, l'état de son crâne, en se disant qu'elle l'avait tout de même échappé belle.
Si cette personne surgit de nulle part n'avait pas été là, s'en serait finit d'elle. Alors qu'elle reprenait doucement ses esprit,
malgré la douleur, elle se rendit compte qu'elle avait accepté d'être dévêtue par une inconnue. Elle allait revenir sur ses paroles,
prononcées un peu hâtivement, mais la jeune femme s'attaquait déjà à ses vêtements. Elle ne s'était pas fait prier et le regard qu'elle
posait sur elle, lorsqu'elle se trouva débarrassée de sa veste et du haut de sa tenue, la troubla étrangement. Instinctivement, la rouquine
plaça sa longue chevelure sur sa poitrine, afin de la cacher.


Ses "poursuivants" firent soudain leur apparition. Comment l'avaient-ils retrouvés ? Elle pensait les avoir semé, mais il semblait qu'elle
n'ai pas été assez habile pour cela. Dans l'état dans lequel elle se trouvait, elle ne risquait pas de pouvoir leur échapper. Ce qui la dérangeait encore plus, était qu'elle allait mettre sa sauveteuse dans la même galère qu'elle. Les tenues qu'elles arboraient, allaient augmenter l'état d'excitation, dans lequel se trouvaient déjà ces salopards. Mélinda plongea un regard inquiet, dans celui de la jeune femme...


Partez vite...lui murmura t-elle.

Mais pour toute réponse, elle eut le droit à..." Tu sais retenir ta respiration longtemps ? ". Elle voulait qu'elles se cachent sous l'eau ?
Mais combien de temps devraient-elles y rester, avant qu'ils ne partent ? Que se passerait-il, lorsqu'elles manqueraient d'air ? A ces questions, elle n'eut le temps de chercher une réponse. Mélinda sentit son poignet saisit et elle fut entrainé dans le lac, qui avait déjà faillit prendre sa vie.
La rouquine n'avait eu que quelques malheureuses secondes, pour aspirer autant d'air que possible. Sous la surface de l'eau, Mélinda se demanda combien de temps elle allait pouvoir tenir. Ce n'était pas un exercice auquel elle s'adonnait régulièrement.


Mélinda cherchait à voir des silhouettes sur la berge, mais ne parvenait pas à les déceler. Après un temps qui lui paru une éternité, elle commença à avoir des difficultés, elle arrivait à la limite de ses capacités. Il lui fallait de l'air et au plus vite. Tant pis s'ils étaient toujours là, elle ne pouvait se noyer intentionnellement. Elle voulu remonter à la surface, mais celle qui l'avait sauvé de la noyade, l'empêchait à présent, d'aller chercher cet air salvateur. Dans les bras de la jeune femme, qui la retenait avec une force qui la surprenait, elle commença à se débattre, ne comprenant ni pourquoi elle la retenait, au risque de la noyer, ni pourquoi elle ne paraissait pas avoir besoin de reprendre de l'oxygène. Il fallait avouer que pour l'instant
c'était le cadet de ses soucis.


Alors qu'elle se débattait toujours, la jeune femme relâcha son étreinte. Enfin elle allait la laisser regagner la surface. Mais non, il n'en fut rien, elle la retint à nouveau, mais par les épaules cette fois, avant de plonger son regard dans le sien et... saisissant son visage à deux mains, posa ses lèvres sur les siennes, pour lui offrir de l'oxygène. Comment pouvait-elle rester si calme et si longtemps sous l'eau ? Elle s'inquièterait de cela plus tard. Une fois la surprise passer, elle se laissa faire. Outre le fait que des lèvres féminines étaient posées sur les siennes, il y avait toujours cette faculté "surnaturelle", qui lui permettait de rester indéfiniment sous l'eau, du moins, c'est l'impression que cet situation lui donnait. Le regard que cette bien étrange créature posait dans le sien, était à la fois troublant et apaisant. Mélinda se laissa aller, appréciant même ce contact, à son grand étonnement.

Une fois revenue sur la berge, la rouquine reprend une grande bouffée d'air, plus par réflexe, que par nécessité. La jeune femme s'excusait de lui avoir une nouvelle fois sauvé la vie.

Je ne vous en veux pas non..... vous m'avez encore sauvé la vie... je vous suis redevable.

Mélinda observa les alentours, à la recherche de ses poursuivants, mais ceux-ci avaient quitté les lieux, peut-être pour poursuivre leurs recherches, ou les ayant juste abandonné. Peu lui importait en fait, tout ce qui comptait, c'est qu'ils ne soient plus là. Reportant son attention sur sa compagne d'infortune, les questions qu'elle avait éludé un peu plus tôt, lui revinrent en mémoire. s'installant les genoux repliés sur sa poitrine, elle observa la jeune femme, puis, après que celle-ci se soit présenté...  

Je vais mieux merci... je m'appelle Mélinda !

Elle prit une légère inspiration, comme si elle craignait la réponse, puis...

Dans l'eau.... comment avez vous pu tenir si longtemps ? Comment avez vous pu partager votre oxygène, alors que moi, j'allais en manquer ?

Elle qui en quittant la bibliothèque, se plaignait de sa petite vie routinière, monotone, était servit ce jour. Pour chambouler ses habitudes, ça les chamboulait, au point qu'elle aurait pu y passer. "Non mais quelle idiote" Se dit-elle ..." pourquoi ne t'es tu pas contenté de simplement rentrer chez toi, comme d'habitude..."

« Modifié: mardi 07 août 2018, 20:20:55 par Keith »

Lyli

Créature

Re : Quand une vie tranquille..." dérape " [ PV: Lyli ]

Réponse 5 jeudi 09 août 2018, 12:40:51

Bon comme prévu la situation paraissait étrange maintenant qu'elle était revenue à elle, et difficile de lui cacher plus longtemps qu'il ne s'était pas produit quelque chose de particulier. Pourtant, je continuais à essayer naïvement, en ricanant et en regardant un peu ailleurs, comme si échapper à son regard pouvait m'aider à trouver la solution. Ce ne fut pas le cas, mais ça épargnait au moins la chaleur qui montait à mes joues, à la vue de son soutient-gorge et sa jupes trempés, collant au corps. Le problème, c'est que tout allait empirer si je ne lui changeait pas les idées tout de suite, alors, me faisant plus envahissante, je me colle contre son corps, ma large poitrine écrasant la sienne, et le visage à quelque centimètre du sien, un regard charmeur.

Je ne vois pas de quoi tu veux parler Mélinda... Partager mon oxygène ? Ne soit pas ridicule, que vas-tu t'imaginer ? C'était un baiser... un vrai baiser... tu étais tellement mignonne que je n'ai pas pu résister à l'envie de t'embrasser.

Une main entortille une longue mèche de sa superbe chevelure rousse, tout en me mordillant la lèvre inférieur avec exagération.

Oh et là encore j'ai... tant envie de t'embrasser à nouveau... je crois que c'est le coups de foudre... Tu veux pas devenir ma petite amie ?

Ma poitrine se frotte légèrement à la sienne, et mon expiration chaude s'écrase contre ses lèvres dans un parfum enivrant et délicat. Les yeux mis clos, je fais mine d'aller l'embrasser, nos lèvres se frôlent presque et ma tête est penchée sur le côté. Je suis prête à lui offrir un vrai baiser cette fois quand... je me détourne soudainement pour le déposer sur le bout de son petit nez avec un rire amusé. Bien évidemment que je m'amusais, que ce n'était pas une proposition sérieuse ! Et j'étais aussi consciente que cette petite mascarade n'allait pas chasser pour autant les doutes à mon égard... Tant pis, j'allais devoir lui apporter une réponse un peu plus claire, sans rentrer dans le détail.

Détend toi je rigolais. Enfin, sauf quand je dis que tu es adorable... Lui dis-je en échappant un clin d'oeuil et en reculant pour ne pas me faire trop pressante. Crois-tu aux choses qui peuvent sortir du commun Mélinda ? Aux choses qui ne peuvent avoir d'explications, qui sont là juste sous notre nez tous les jours... sans que nous nous rendions compte ? Et bien, je ne sais pas comment te dire ça sans que tu parles en courant, disons juste que je suis spéciale...

" Je suis une sirène ". Pas compliqué à dire, mais à moins de l'emmener encore au fond de l'eau et de lui tenir une conversation sans que l'eau ne gêne mes mots, je ne voyais pas trop comment lui prouver sans passer pour une folle. Je préférais rester vague pour le moment.

J'ai l'air comme toi, et moi aussi j'ai un nom : Lyli. La seule différence, c'est que j'aurais pu restée indéfiniment sous l'eau.

Ca devait lui paraitre un peu trop étrange et j'espérais qu'elle ne mette pas ça sur le coups de sa légère blessure crânienne. Alors pour détendre l'atmosphère, je relançais un petit pique.

C'est la première fois sinon que tu embrasse une femme ? J'espère que mes lèvres étaient assez douces à ton gout.

Mais que comptait-elle faire maintenant qu'elle avait échappé à ses ravisseurs et qu'elle n'avait plus besoin de moi ?


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