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La noyade inachevée (PV Lyli)

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SoeurAlix

Humain(e)

La noyade inachevée (PV Lyli)

dimanche 01 juillet 2018, 08:14:33

Je me rappelle encore, quand mes parents nous emmenaient à la plage, pendant les vacances, avec mes deux frères aînés. C'était le bonheur, on me foutait la paix avec les couvents et autres stupidités. Ça me donne encore des larmes, de penser à ce bonheur si lointain.

J'ai appris qu'il y a une plage à Seikusu. Il faut vraiment quee je révise ma géographie du Japon, car, à part savoir que c'est une île, je suis inculte. Une plage, j'ai envie de revoir la mer, d'y respirer un air plus pur qu'entre ces murs froids et sinistres. La poisse, c'est que je n'ai pas de maillot de bain, et mes soutien-gorge et culotte survivants ne feront pas illusion, surtout si j'arrive en nonne. On verra !
Il fait beau, le couvent se dirige vers une de ces après-midi mornes où rien ne bouge, où la fuite est plus facile et plus discrète.

Le mur est vite enjambé, reste à trouver le chemin. Pas facile quand tout est écrit dans des idiomes insondables. Le hasard, grand ami, me fait apercevoir trois minivans, arrimés de planches de surf. Ca doit être un signe divin pour me guider. Je les vois, au loin, s'engager dans une ruelle. Quand j'y arrive enfin, ils ont disparu, mais, au bout, le bruit, la vision, la mer.
Mes géniteurs m'ont envoyée ici pour redresser mes torts, mais ça va finir par ressembler à des vacances, loin de leurs constiperies de vieux coincés de la religion.

J'arrive enfin au bord, oh que c'est beau. Et, sur ma gauche, ce beau mec en maillot de bain tout mini, ses pectoraux visibles et son sexe bien moulé, hum ça me met le bas-ventre en ébullition, même s'il me regarde bizarrement. Et, là bas, ce que je vois, c'est avant tout une paire de seins nus, topless comme on dit. De ces obus, parfaits et symétriques, ronds et appétissants, bien loin des mieux soudain si petits, mais dont je sens les pointes se dresser à cette vision.
Il faut que je trouve une solution, pour m'approcher plus près. Bon c'est vrai que personne va se méfier d'une religieuse, mais ce n'est pas le top pour draguer.

J'en suis toute à mes pensées, que je n'ai pas repéré les trois lascars, qui sont juste à portée de moi, alors.
"Alors, la nonne, t'as un bikini ou t'es à poils là-dessous ?"
Je les regarde, avec un mouvement de recul, trois bad boys comme il y en a aussi chez nous, la même dégaine, la même puanteur, le même regard mauvais si ce n'est qu'il est bridé.
Trois hommes pour moi, ç'aurait pu être un fantasme, mais pas ceux-là !
"Ca ne vous regarde pas", dis-je en faisant trois pas en arrière.
"Ah ouais, eh ben on va voir ça", rétorque le plus hideux, le plus puant aussi, en tendant la main vers moi, et avançant à son tour.

Je recule encore, manquant trébucher, et il se mer à ricaner : "Continue comme ça, pauvre conne ! Encore quelques pas en arrière, et tu es dans l'eau".
Ses deux crétins de potes gloussent à leur tour. C'est vrai que je viens de me piéger toute seule, mais je recule encore un peu par sécurité, autant de pas qu'ils font aussi, en avançant vers moi.
La jetée n'est pas très rassurante; même si elle est large, elle est aussi glissante, et ce ne sont pas mes moches chaussures plates qui vont me retenir.
Et, quand je regarde alentour, les baigneurs de tout à l'heure, soit sont fort lointains, soit sont déjà partis. Je pourrais hurler, mais comment dit-on "au secours" en japonais? Et puis, les locaux vont-ils venir au secours d'une religieuse étrangère, aux prises avec leurs concitoyens?

Celui qui semble être le chef, fait un signe aux deux autres, tout en baissant son froc, et en sortant un truc vraiment hideux, et commence à se branler. "Fous-toi à poils, je t'ai dit!", et il envoie ses sbires vers moi. "Ramenez-moi cette pute, que je me la fasse!".
Les deux guignols avancent vers moi. Je recule encore de deux pas, mais, au moment de faire le troisième, c'est le vide qui m'accueille, et je bascule en arrière, dans une grande gerbe d'eau. Je parviens à rester à la surface, mais je nage comme une enclume, et je ne vais pas tenir, surtout que cette maudite bure pèse vers le bas.

"Aidez-moi, je vous en supplie", je crie, tout en me débattant.
Le chef des vauriens est penché au bord de la jetée, un grand sourire aux lèvres: "Je te tends la main, si tu me jures que tu te laisseras enculer..."
"Jamais!" parviens-je à articuler, entre une submersion et un vain battement de bras.
"Sois tu crèves, soit on te baise, à toi de choisir", ajoute-t-il, se relevant, et astiquant son hideuse trique.
Je ne pourrai pas tenir longtemps, je sens mes forces faiblir, mais je ne serai jamais la pute de ces salauds!
"Alors?"
Je sens que le fond m'attire, m'aspire. J'essaie d'arracher ma bure, comme je peux, sous le regard des trois immondes.
"Ah voilà, t'es mieux comme ça! Eh les mecs, matez ses dessous. Excitant, ça!"
Ce gros porc me répugne. Je vais mourir, et lui, tout ce qu'il attend, c'est de m'enculer.
Je bats des bras à qui mieux mieux. J'agite les jambes comme je peux. Je surnage. Je survis. Je m'épuise.
"Aidez-moi! Aidez-moi!", même ma voix faiblit.
"Alors, ton cul, c'est oui non?"
"Jamais!". Je n'ai vraiment pas de chance. J'ai été envoyée ici parce que je me suis faite sodomiser, et je vais mourir noyée parce que je refuse de me faire encore sodomiser. En d'autres circonstances, ç'aurait été risible, pas là.
Pourtant, j'essaye tout, tandis que les trois abrutis se sont assis au bord de la jetée, à peine un mètre au dessus de moi, mais hélas hors de portée de mes bras, tant je faiblis et n'ai plus assez de ressort.
Ces trois immondes ont a présent la queue sortie, pas un mieux que l'autre. Rien que d'imaginer ces trois choses dans mon cul, ça me file la nausée.
"Dépêche-toi de te décider, nous, on est prêts", ricane le lourdaud en chef.
"Jamais!" lui redis-je encore, mais ma voix porte moins, mon souffle s'épuise.
"Dommage, tu vas mourir ici, sous nos yeux".
Et je sais qu'il a raison, qu'il voit mes forces diminuer, qu'il voit mes mouvements ralentir, que je bois la tasse plus souvent, que je hoquette de mal en pis.

Je vais lâcher, noyée loin de chez moi, sous les regards impassibles de trois déchets de la société. Une dernière pensée pour une coloc, qui m'avait beaucoup fait rire, lorsqu'elle m'avait parlé de sirènes. Je ne l'ai pas convaincue que ça n'existait que dans les livres. Mais, là, j'aimerais plutôt être convaincue que ça existe dans la réalité !
« Modifié: lundi 02 juillet 2018, 00:04:08 par SoeurAlix »


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