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The Swallow Saga [Jûzô <3]

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Catalina Taylor

Humain(e)

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    Riche veuve, par treize fois, qui s'est exilée à Seïkusu et qui investit dans différents secteurs d'économie de la ville.
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The Swallow Saga [Jûzô <3]

samedi 17 février 2018, 18:27:18

Le gala était une réussite. Même si c’était toujours les mêmes têtes, toujours les mêmes histoires, Catalina appréciait y participer. Elle donnait de bon cœur aux œuvres de charités, ayant plus qu’assez de fric pour au moins trois vies. Elle aimait vivre dans le luxe, mais elle n’était pas égoïste. Elle savait partager, et aider les moins fortunés. Récemment, elle avait d’ailleurs investi dans un foyer d’accueil pour jeunes délinquants, pour leur procurer un centrer décent, avec toutes les distractions prisées par les jeunes. Télévisions, smartphones, consoles et jeux vidéos, etc. Elle songeait que, peut-être, si on leur montrait qu’on tenait à eux, qu’on ne se fichait pas qu’ils deviennent des gangsters, ils rentreraient dans le droit chemin.

Le droit chemin n’était cependant pas important pour la veuve. Elle-même était une criminelle repentie, mais elle comprenait que le milieu pouvait être attractif. Non, elle espérait juste que les délinquants comprendraient qu’ils n’étaient pas seuls, et qu’ils ne tomberaient pas dans des spirales d’autodestructions. La drogue, les scarifications et tout ce bordel, ce n’était pas vraiment une vie enviable. Et c’était bien un truc qu’elle n’avait jamais approché. Tuer des types pour leur fric, là d’accord. Se droguer pour un peu de bonheur… Non. A part peut-être si l’addiction concernait le sexe. Là, elle y plongeait à pieds joints.

Secouant la tête pour revenir à la soirée, la brune croisa son reflet dans l’un des grands miroirs en pieds qui couvraient les murs. Un petit sourire satisfait éclaira ses lippes alors qu’elle constatait que sa robe moulait ses formes et que la transparence du tissu à certains endroits stratégiques donnait envie d’en voir plus. Toute en tulle et en dentelle, la robe flattait ses courbes et les cristaux intégrés dans les tissus la faisait resplendir de mille feux. Pour compléter le tableau, elle avait chaussé de ravissants escarpins blancs à bouts fermés, parsemés de sequins et de strass. Sa crinière d’ébène était réunie en un chignon compliqué sur son crâne, et une rose rouge était piquée dedans. Elle n’arborait aucun bijou, estimant que la robe et les chaussures étaient en soi des ornements. En mettre aurait fait trop, et de distinguée et séduisante elle serait passée à vulgaire et tape-à-l’œil.

Elle se trouvait très bien, et l’alcool avait légèrement rougit ses joues, la teinte rosée s’accordant ainsi avec son rouge à lèvre profond. Un rouge sanguin, brillant, sa marque de fabrique. Très peu de maquillage ornait son visage, cependant. Mis à part ses lèvres peintes, elle n’avait qu’un trait de khôl sous les yeux et du mascara, soulignant par sa simplicité son regard bleu glace et malicieux.

Alors que les invités commençaient à partir, elle-même en faisant parti, la brunette reconnut la silhouette menue d’une femme très élégante. Il lui semblait qu’elle ne venait que depuis récemment à ces galas. Ou alors, elle ne l’avait pas remarquée avant. Catalina se retrouva à ses côtés alors que les autres invités discutaient gaiement en montant dans les limousines et autres magnifiques voitures qui les attendaient. La veuve en possédait quelques-unes, elle-même, mais elle avait préféré se faire déposer par un chauffeur privé pour venir, se disant qu’elle trouverait bien un cavalier pour rentrer ce soir. Manque de chance, aucun des prétendants qui s’étaient présentés ne lui avait plu. Elle s’apprêtait à sortir son téléphone de la petite pochette discrète pendue à son épaule quand un coup de coude la fit trébucher. Le téléphone s’explosa sur un coin du trottoir alors que l’indélicat filait sans même demander son reste, probablement frustré de n’avoir pas eu les faveurs de la belle.

Comme quoi, on peut être riche ET con. Jurant tout bas, l’américaine se pencha pour constater les dégâts. L’écran était en miette. Plus la peine d’espérer pouvoir appeler avec. Elle grinça des dents, jurant à nouveau, et se redressa. Avisant la japonaise proche d’elle, celle-là même dont elle avait trouvé la tenue élégante, la veuve noire esquissa un sourire qu’elle voulait avenant. En même temps, la femme avait sûrement dû être témoin du « malheureux incident ».

« Excusez-moi, madame ? Auriez-vous un téléphone sur vous ? Le mien est malheureusement complètement inutilisable. »
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2eab41 - Paroles de Catalina.

Jûzô Tetsuzaemon

Humain(e)

Re : The Swallow Saga [Jûzô <3]

Réponse 1 dimanche 18 février 2018, 11:56:42

De la petite pochette qu'elle maintenait jusque là contre le obi* de son tomesode**, la japonaise sorti un Iphone d'un noir aussi sobre que sa propre tenue et le tendit dans un sourire léger et poli à la caucassienne bien embarrassée. Elle ramena ensuite ses doigts à la manucure parfaite et discrète contre son petit sac, croisant les mains en signe de patience. Chize attendait elle aussi, élégante muse drapée dans la tenue qui affirmait l'élégance nippone. Aucune once de vulgarité chez cette femme à l'allure fragile et stricte, dont le chignon serré ne laissait passer que quelques rares mèches contre sa nuque. Une sorte de fantaisie pour celle qui patientait paisiblement sur ce bout de trottoir, assistant sans s'y intéresser au ballet des berlines qui défilaient pour récupérer leur précieuse cargaison.

On aurait pu penser que Chize était une femme fade de par sa discrétion, voire frigide, mais quelqu'un comme la Veuve pouvait déjà y voir plus clair. Une femme qui prenait soin d'elle et de ses charmes reconnaissait ses pairs et il était net que la native de l'archipel avait conscience de la beauté de ses traits et de ses courbes -bien plus généreuses au demeurant que l'image qu'on prêtait au tracé naturel des femmes d'Asie, chose qui n'était qu'à peine effacé par sa tenue. De plus, sa manucure était un signe de coquetterie manifeste. En un mot comme en cent, Chize désirait plaire, mais à sa façon. Qui plus est, pas au premier venu.
Pourtant, elle n'était nullement insensible aux démonstrations étrangères, puisqu'elle laissa son regard glisser sur les escarpins de Catalina.

- Très jolie chaussures, fit-elle simplement.

Poliment, Chize inclina le buste pour saluer son interlocutrice.

- Pardonnez moi, il aurait été plus convenant de me présenter en premier lieu. Chize, Chize Tetsuzaemon. Permettez que je vous propose que l'on vous raccompagne, si vous escomptiez appeler un taxi. Une jeune femme ne devrait pas rentrer seule à une heure si tardive.

Il était clair que malgré le ton poli de la proposition, Catalina n'avait pas vraiment le choix. Oh, cela n'avait rien d'une menace ! Seulement, Chize ne paraissait pas du genre à laisser s'échapper la demoiselle pour lui faire risquer les mauvaises rencontres. Elle enfonça le clou d'un sourire fin, avant que ne s'arrête devant elles une poignée de secondes plus tard une limousine qui eut le goût d'arrêter sa course de façon à ce que la porte soit placée parfaitement devant Chize. Un homme à la face abîmée et au crâne tatoué sorti de la place du mort, contourna la carrosserie pour ouvrir la porte tout en saluant révérencieusement la nippone. Il n'adressa même pas un regard à Catalina tandis que Chize échangeait quelques mots avec une autre personne encore dissimulée à l'intérieur de l'habitacle. Elle se redressa ensuite pour sourire à Cata, s'écartant d'un pas pour la laisser poliment passer la première.

- Je vous en prie, tout est arrangé.

Une main ferme et bien suffisamment large pour que sa paume puisse écraser l'entièreté de l'un des seins pourtant généreux de l'invitée se tendit alors pour aider Catalina à pénétrer dans la voiture.
A l'intérieur, une forme massive attendait la caucasienne. Massive ? Ce n'était pas vraiment le bon terme. Dans l'étroitesse de l'habitacle, Jûzô paraissait immense. Un colosse dans une boîte exiguë qui semblait bien assez puissant pour déformer la carrosserie de la limo en se contentant de rouler des épaules. Son corps d'auroch reposait sur la banquette arrière qu'il occupait de sa seule masse, dont on devinait la nature au roulement de ses impressionnants muscles d'acier sous la chemise qui se tendait agréablement contre son buste qui semblait à-même de maintenir les deux femmes ensemble contre lui sans qu'aucune ne soit lésée.
L'oyabun, contrairement à son homme de main, ne se priva pas pour avaler la silhouette de Catalina du regard, en connaisseur avisé. Malgré sa gueule balafrée et son air impitoyable, il adressa un sourire poli et chaleureux à son invitée avant d'aider Chize à entrer à son tour.

Une fois la japonaise installée, la porte se referma. La scène avait-elle pour Taylor des allures de piège mortel ? Peut-être, surtout au vu du regard glouton qu'avait porté sur elle le Buffle. Néanmoins, la présence de Chize relativisait tout. Il n'avait d'yeux que pour elle, et lorsqu'il l'interrogea sur la soirée, il était clair que c'était par réel intérêt et pas uniquement pour se montrer poli. Leurs rapports publics, teintés d'une distance calculée, aurait pu paraître froids ; pourtant une sorte de complicité s'y lisait.

Chize se tourna vers Catalina alors que Jûzô ouvrait de son côté le mini-bar à l'attention des deux femmes. La voiture, elle, ne démarrait pas.

- Nous ne vivons pas loin d'ici, aussi mon mari me déposera-t-il en premier lieu. Ensuite, vous aurez ses services à disposition.
- Nous jouirons de notre compagnie réciproque, lâcha l'homme de sa voix puissante.

Y'avait-il bel et bien une malice palpable dans la voix de Chize, et dans son regard quand elle posa les yeux sur Jûzô qui hocha légèrement la tête ? Peut-être. De toutes façons, Catalina aurait bientôt tout le loisir d'en apprendre plus.
A ses risques et périls.
Mais y'avait-il seulement un mâle que cette femme pouvait craindre ?

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Catalina Taylor

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Re : The Swallow Saga [Jûzô <3]

Réponse 2 dimanche 18 février 2018, 14:42:13

Avec un sourire sincère, Catalina remercia poliment la nippone quand cette dernière lui tendit un Iphone. Elle avait bien remarqué son élégance discrète et sobre, mais elle n’avait pas fait attention à la manucure qu’elle avait. Aussi, quand le regard de l’inconnue se posa sur ses escarpins, la complimentant par la suite, la veuve n’avait pas encore commencé à entrer un numéro sur le téléphone.

« Merci. Vous avez, quant à vous, une très jolie manucure, répondit-elle dans un souffle. »

Revenant au téléphone, la brune releva cependant rapidement les yeux quand la japonaise s’inclina dans un salut typique. Ramenant une mèche de cheveux derrière son oreille, l’américaine fit de même.

« Je vous en prie, il n’y a rien à pardonner. Je suis tout aussi coupable que vous. Je suis Catalina Taylor. Elle fit une pause, légère, touchée par la proposition de Chize. Rentrer seule ne lui avait jamais fait peur, mais elle apprécia l’intérêt qu’une femme qu’elle ne connaissait pas avant ce soir portait à sa sécurité. C’est très aimable à vous, madame, mais je ne voudrais pas m’imposer. »

Elle ne voulait pas abuser de la gentillesse de cette femme. C’était déjà bien généreux de lui prêter son Iphone alors qu’elles ne se connaissaient pas. La veuve n’eut pas l’occasion de se justifier plus avant, une somptueuse limousine s’arrêtant face à elles. Le chauffeur devait d’ailleurs connaître très bien son travail puisque la portière était à hauteur de la nippone. Refermant la bouche, la brune se contenta de sourire doucement en observant le japonais qui sortait de la voiture pour aller ouvrir la portière à sa patronne. En tapotant machinalement l’écran du téléphone, Catalina se rendit compte qu’elle possédait toujours l’Iphone. Elle releva les yeux vers Chize, qui discutait auparavant avec quelqu’un dans la limousine, et se retrouva bien obligée d’accepter son offre.

Avec un sourire reconnaissant, mais un peu gêné, la veuve lui rendit alors l’Iphone avant de poser sa main dans celle -énorme eut-elle l’impression- qui venait de se tendre pour l’aider à s’installer à l’intérieur. Elle esquissa un sourire en retour à l’homme qui venait de l’aider, impressionnée par sa carrure qui parvenait malgré tout à tenir dans l’habitacle, et croisa les jambes pour s’installer plus confortablement. Ses doigts jouaient distraitement avec le voile de sa robe tandis que Chize s’installait à son tour. Observant un moment l’attitude du couple, elle en déduisait qu’ils se respectaient beaucoup l’un et l’autre, et qu’ils avaient l’air d’éprouver une sincère affection l’un envers l’autre. Ils restaient peut-être distants, mais les petits signes que Catalina avait remarqués ne mentaient pas.

Elle retint de justesse un petit sursaut quand Chize s’adressa de nouveau à elle, son regard ayant désobéi à son esprit pour aller détailler la carrure impressionnante de l’homme, et elle lui sourit doucement.

« Je me répète sans doute, mais je vous remercie de cette offre. Vous n’étiez pas obligés. Je m’en veux de bousculer vos plans. »

Bon, elle n’allait pas non plus sortir de la limousine à présent, mais elle était clairement embarrassée, craignant de s’imposer. Peut-être aussi craignait-elle de se retrouver en tête-à-tête avec le colosse lorsque sa femme serait rentrée. Elle ne craignait pas tant le fait de se retrouver seule avec sa masse impressionnante que celui de risquer de compromettre le couple. Elle devait bien l’admettre, malgré son air patibulaire et sa carrure de buffle, il était séduisant. Trop, peut-être, pour les hormones de la veuve. Et, aussi nymphomane qu’elle puisse être, aussi criminelle qu’elle ait pu être, elle n’a jamais brisé de ménage et espère bien que ça restera ainsi. Elle ne se jette que sur les hommes libres, question de principe.

« Puisque je ne semble pas vous déranger outre mesure, alors vous m’en voyez ravie, sourit-elle à l’adresse du trop séduisant titan. Je vous promet de vous rendre votre mari aussi rapidement que possible, ajoute-t-elle à l’intention de Chize. »

La limousine s’était finalement mise en route, et la brunette s’adossa plus confortablement contre le siège, sa petite pochette noire sagement posée dans son giron. Comme la japonaise l’avait mentionné, ils n’habitaient pas très loin. Et le véhicule ne tarda pas à s’arrêter de nouveau.

« J’espère que nous aurons l’occasion de nous revoir, un de ces jours, j’apprécierais sincèrement discuter avec vous, Chize, sourit Catalina. Je vous souhaite pour le moment une bonne fin de soirée. Et je vous remercie de nouveau pour votre bonté. »

Elle détourna ensuite la tête, laissant son regard dériver sur la rue à travers la fenêtre teintée de la limousine, afin de laisser un semblant d’intimité au couple pour qu’ils se disent au revoir ou à bientôt ou qu’importe ce que font les couples dans ces situations. Elle se sentait déjà suffisamment intrusive en obligeant les époux à se séparer pour rentrer.

Quand la portière se referma, la brune sentit une boule de nervosité enfler en son sein. Elle était à présent seule avec la force de la nature qu’était Jûzô. Et même si ce n’était pas sa masse herculéenne qui l’impressionnait, elle se sentait quand même bien frêle par rapport à lui. Et bon sang, ce qu’elle adorait cette sensation avec un amant. Sa libido était intenable. Ses hormones s’affolaient. Son cœur palpitait plus vite. Elle craignait de faire quoi que ce soit d’inconvenant, et n’osa pas parler tout de suite de peur que sa voix la trahisse.
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2eab41 - Paroles de Catalina.

Jûzô Tetsuzaemon

Humain(e)

Re : The Swallow Saga [Jûzô <3]

Réponse 3 dimanche 18 février 2018, 16:37:38

- Nous nous reverrons certainement, convint Chize dans un de ces sourires aimables qu'elle affectionnait. Nos intérêts mutuels semblent converger.

Le regard qu'elle fit passer de Catalina à Jûzô à cet instant était-il intentionnel ? Sûrement. Chize était bien trop futée pour ne pas mesurer ce genre d'attitude et ses implications. La Buffle se contenta de sourire au même moment, ses yeux abandonnant le corps de la caucasienne le temps d'hocher la tête pour sa femme.
La limousine marqua un arrêt après moins de dix rapides minutes, s'arrêtant devant les murs blancs et joliment tuilés de la palissade qui cernait le domaine de la famille Tetsuzaemon. Le grand portail de bois était protégé par deux hommes, dont l'un vint ouvrir la portière à l'attention de Chize avant de lui proposer sa main pour l'aider à descendre de la voiture. La nippone apposa une rapide caresse sur les doigts de son époux en guise de salutations puis, une fois sur le trottoir, inclina légèrement le buste pour Catalina. Elle fouilla ensuite sa pochette, tendant à la brunette une carte de visite très simple (un fond blanc et une jolie esquisse à l'aquarelle d'une branche de cerisier) dont le verso supportait ses coordonnées à l'encre noire.

- Peut-être pourrions nous, un jour, aller faire quelques achats ? Les femmes de goût sont rares et je suis persuadée que votre compagnie s'avérera tout à fait enrichissante. Mais je ne vous retiens pas plus longtemps. Bonne soirée, madame.

La portière se referma sur un ultime sourire et la limo se mit doucement en branle, quittant les parages de la villa alors que Jûzô déposait son regard sur Catalina. Sans gêne, comme nombre de mâles, il se repaissait de la vision du corps séducteur de l'européenne, remontant de ses jambes à la courbure pleine et charnelle de ses seins. Le vérin qui gisait dans son pantalon de costard frétillant d'une première gorgée d'excitation, attirant l’œil sur la forme cylindrique massive qui courait sous les plis du tissu. Un monstre qui dormait encore, malgré tout.
Jûzô se pencha légèrement, prenant dans le mini-bar le verre qu'il avait préparé pendant le trajet, l'adressant à Catalina. Dans le whisky baignaient deux glaçons, qui tintaient doucement au gré des mouvements de la voiture.

- Trinquez avec moi, miss Taylor. Il avança son verre. A moins que cela ne soit encore officiellement Shimada ? Vous m'en voyez navré, mais je perds le fil.

Shimada. Il n'y avait qu'à voir le regard que le Buffle avait planté dans les yeux de Catalina pour saisir que l'homme avait choisi le patronyme en toute connaissance de cause. En évoquant l'un des derniers époux en date de la fameuse veuve noire, Jûzô mettait les choses en ordre de marche. Qu'elle sache que son vis-à-vis n'ignorait pas qui se cachait derrière la façade mondaine qui présentait si bien dans sa robe de soirée. Néanmoins, cela ne sonnait étrangement pas pour autant comme une menace voilée.
Jûzô s'accorda une gorgée de son propre verre, puis continua.

- L’assassin de ce pauvre Kuze n'a jamais été retrouvé, paraît-il. C'est regrettable ; quelques familles auraient voulu le féliciter pour son geste. Au Japon comme ailleurs, les balances n'ont pas bonne presse. Bon, il est également vrai que d'autres familles voudraient tout de même laver l'affront. Les clans, même rivaux, suivent des préceptes très stricts et la vengeance dans le sang en est un. Nous autres sommes rancuniers, savez vous ? Même après ces cinq années, selon la personne qui mettrait la main sur le meurtrier, cela pourrait finir sur un formidable gâchis.

C'était un jeu de dupes, ni plus ni moins. Les menaces étaient très claires maintenant et les voiles déposés sur le passé de Cata (du moins cet épisode là) étaient largement déchirés. Libre à elle de nier, bien sûr : quelle preuve pouvait apporter Jûzô ? Toutefois, il était certainement homme à savoir arracher la vérité sans trop de mal. Et sûrement y prendrait-il autant de plaisir qu'à épingler la belle gaijin sur le bout épais de sa queue de mastard. A la jeune femme, donc, de choisir l'orientation des événements.

- Il se trouve que je suis en mesure de protéger cet assassin. En faisant tomber Kuze, il a aidé les affaires de mon clan. Ce n'était bien sûr pas volontaire de sa part, mais je suis un opportuniste, miss Taylor : je compte bien retirer quelques compensations très concrètes de cet élan de bonté. Les bonnes alliances, surtout quand elles se concluent avec un vagin à fourrer, sont toujours bienvenues. Mais peut-être avez vous quelque chose à dire ou à proposer ? Chize dit de vous que vous avez autant de malice que de conversation. Faites moi profiter des talents de votre bouche, que j'en juge.

Catalina Taylor

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Re : The Swallow Saga [Jûzô <3]

Réponse 4 dimanche 18 février 2018, 17:36:28

« J’en serais ravie, fut tout ce que la brune était parvenue à adresser à la japonaise en se saisissant de la carte de visite. »

A présent qu’elle était seule avec le Buffle, la brune tentait de camoufler le désir irrationnel qui naissait dans son corps. Oui, elle aimait les hommes bien virils. Oui, il correspondait parfaitement à son type d’homme. Mais il était marié. Chize avait bien de la chance.

Après que celle-ci fut descendue, d’ailleurs, les prunelles glacées de la veuve n’avaient put se détourner du corps massif de Jûzô. Il exerçait un attrait presque magnétique sur elle, et elle devait lutter farouchement pour respecter les vœux de mariage qu’il avait contracté avec sa femme. Dieu que c’était dur !

Camouflant les tremblements de sa main, Catalina accepta le verre avec un petit sourire. Avant d’hoqueter de surprise. Shimada. Cela faisait presque cinq ans qu’elle n’avait pas entendu ce patronyme. Kuze Shimada avait été le dernier de sa déjà longue liste d’époux morts mystérieusement. Un contrat comme un autre, comme pour les onze précédents. Séduire, épouser, gagner la confiance (et la place sur le testament), éliminer. Un plan d’action bien simple, bien rôdé, pour la tueuse à gage qu’elle était encore à cette période.

Si le fait qu’il connaisse ce nom l’avait surprise, voire emplie d’une certaine crainte, elle ne flancha pas cependant. Ses prunelles d’azur ne quittaient pas celle du titan qui lui faisait face. Et puis, il n’avait pas l’air de la menacer, en affirmant cela. Peut-être avait-elle une chance qu’il ne dévoile rien de ses soupçons -quoique soupçons ne seraient pas assez forts pour décrire la conviction de ses pensées- à quiconque. Et surtout pas aux flics.

Trempant doucement ses lèvres dans le whisky, la veuve noire s’adossa de nouveau au siège en cuir de la limousine, attendant la suite. Qui ne tarda pas à arriver. Si le fait qu’il n’y ait aucune preuve concrète la rattachant au meurtre de Kuze était rassurant, celui de savoir Jûzô au courant était inquiétant. Comment avait-il fait pour l’apprendre ? Et surtout, comment avait-il deviné que c’était elle ? Elle but une nouvelle gorgée, s’efforçant de garder un visage neutre. Elle fronça un instant les sourcils, en se rendant compte de sa bêtise. Boire un verre offert par un inconnu qui connaissait une partie de ses activités, n’était-ce pas risqué ? Si, sans doute. Mais il était trop tard pour faire marche arrière. Elle aurait dû protester plus que ce qu’elle n’avait fait et ne pas entrer dans cette foutue limo en compagnie de ce satané -mais si sexy- colosse. Elle aurait à coup sûr évité bien des ennuis. Parce qu’elle était certaine que la situation allait se corser, à présent.

Et elle se corsa. Mais pas comme elle l’entendait. C’est avec une réelle surprise que la jeune femme entendit qu’aux menaces succédait une offre d’arrangement. Une alliance. Une protection. Contre rétributions, évidemment. Mais ça n’en demeurait pas moins surprenant, et elle se figea, le verre contre ses lèvres pleines, en l’entendant énoncer ces quelques mots. Il y avait là une affaire à étudier. Pratiquement personne n’était au courant de ses activités passées, et elle entendait bien que ça reste ainsi. Si travailler de concert avec ce qui semblait être un mafieux lui permettait de garder les choses telles qu’elles étaient, alors pourquoi pas ?

Les allusions -clairement énoncées- de Jûzô lui apprenaient aussi tout autre chose. Serait-il possible qu’il ne soit pas fidèle envers sa femme ? A moins que ce ne soit un accord tacite entre les deux ? A la lumière de ce qu’elle apprenait, les regards complices entre les époux prenaient un tout autre sens pour la veuve. Quelque part, c’était vraiment mignon de penser que Chize connaissait et acceptait les infidélités. Mais c’était aussi vraiment effrayant de se dire qu’elle savait sans doute ce que désirait son mari à son propos. Effrayant, certes. Alors pourquoi ressentait-elle cet aiguillon de désir qui se plantait toujours en elle ? Peut-être était-ce dû à ce frémissement qu’elle avait aperçu sous le pantalon du Buffle précédemment. Un frémissement de ce qui ressemblait à une queue de belle taille.

Déglutissant difficilement en essayant de changer la direction que prenaient ses pensées, et en forçant son regard à ne pas loucher sur l’entrejambe du colosse, Catalina lâcha un petit soupir. Inutile de nier, il semblait bien au courant. Mais comme il n’avait pas de preuve, elle n’allait pas non plus se vanter. Pas sans quelques garanties.

« Hypothétiquement, si cet assassin si mystérieux en venait à accepter votre protection, monsieur Tetsuzaemon, quelle contrepartie lui serait demandée ? Elle reprit une gorgée de whisky -perdue pour perdue- avant de continuer. Et que risquerait-t-il à la refuser ? Toujours hypothétiquement, naturellement. »

Un petit sourire étira le coin de ses lippes. Jouer avec le feu était dangereux, mais elle aimait ça, flirter avec le danger. Décroisant les jambes, pour les croiser dans l’autre sens, la brune tentait d’ignorer les sous-entendus graveleux -ou les paroles crues- de Jûzô. Elle ne pouvait nier qu’il allumait en elle une flamme féroce, destructrice. Mais rien ne disait que la réciproque était vraie. Peut-être n’était-ce qu’une astuce pour la pousser à se confesser, à se livrer pieds et poings liés. Elle n’ignorait pas que les alliés de Kuze étaient furieux de son assassinat. Elle était restée parmi eux presque un mois après la mort de son époux, à jouer les veuves éplorées, avant de quitter le pays pour « changer d’air » ainsi qu’elle l’avait prétexté. Et lorsqu’elle était revenue, voilà bientôt trois ans, lorsqu’elle s’était installée dans l’un des penthouses « soi-disant vendus » que lui avait légué Shimada, la première chose qu’elle avait faite avait été de se renseigner sur les anciennes activités de son défunt époux. Sur les anciens alliés. Sur le désir de vengeance qui devait être toujours vivace. De ce qu’elle en avait appris, personne ne savait que sa « femme » était dans le coup.

Mais elle était manifestement passé à côté de quelque chose. Tetsuzaemon, qui semblait être un ancien rival de Shimada, était au courant. Sans preuve, mais ce n’était pas compliqué d’en fabriquer.

« Je me demande d’ailleurs en quoi l’avis de la veuve de votre rival pourrait vous intéresser. Ce n’est pas comme si elle était responsable de ce qui s’est tragiquement produit. Peut-être est-ce juste un élan de cruauté de votre part que de la torturer avec l’assassinat de son défunt époux ? »

Et voilà qu’elle parlait d’elle à la troisième personne. Merveilleux. Sa voix était ferme, toutefois, ne laissait filtrer ni crainte, ni agacement. Ni trouble. Au contraire de ses yeux. Elle n’avait jamais pu masquer ces étincelles de désir qui y dansaient quand elle était attirée par quelqu’un.

« Ce n’est pas comme si j’étais l’associée de ce regretté Kuze, vous savez ? Mon défunt mari menait ses affaires sans que je n’y mette le nez. Ce n’est pas la place d’une femme, paraîtrait-il. »
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Jûzô Tetsuzaemon

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Re : The Swallow Saga [Jûzô <3]

Réponse 5 dimanche 18 février 2018, 18:29:23

Jûzô continuait d'observer Catalina, mais l'intensité de son regard était différente. Si le désir brut qui allait systématiquement de paire avec une pine turgescente s'y lisait toujours, c'était l'amusement qui avait prit le pas. Comme un chat (un très, très gros chat) qui jouait avec sa proie avant de lui donner le coup de grâce, le colosse lisait les attitudes de Catalina pour prendre la mesure des révélations qu'il lui infligeait de plein fouet. Force était de reconnaître qu'elle connaissait son affaire : bien que sûrement déstabilisée, la gaijin conservait de sa superbe et de l'assurance des jolies femmes qui connaissent leur pouvoir de séduction et les meilleurs moyens d'en tirer partie. Elle vacillait à peine face à lui, se composant une illusion qui tenait bon. Une force morale des plus remarquables, qui s'effritait sérieusement pour peu que le Buffle titille chez elle de bas appétits. Le regard glissé sur la forme oblongue de sa queue prisonnière, par exemple. Ou les œillades glissées sur son corps discrètement tandis qu'il échangeait les banalités de façade avec la complice Chize.
Ses recherches avaient dégagé la personnalité d'une femme à la nymphomanie assumée ; Jûzô constatait que c'était tout aussi vrai qu'on pouvait se plaire à l'imaginer. Restait à savoir si elle en jouait comme d'un as gardé dans sa manche face à des mâles libidineux, ou si au contraire il s'agissait de la faille la plus exploitable de son jeu.

Alors qu'il entamait la réponse à son intention, le Buffle à la face striée fut d'avis de la tester et commença cela par un mouvement pour récupérer une assise confortable qui s'arrangea pour coincer davantage la large et imposante centimétrique phallique contre le tissu, de façon à davantage sculpter. Un peu facile certes, mais flatteur et efficace dans le registre abordé.

- La plus évidente serait une contrepartie financière. Non pas sous la forme d'un pot-de-vin, mais plutôt d'investissements pondérés. Assécher la source où la laisser sans revenus serait idiot, n'est-ce pas ? Je préfère parler de partenariat plutôt que d'extorsion de fonds. Pour peu que l'assassin soit la femme qu'on prétend, de plus, nous trouverions une façon des plus stimulante de signer un accord. Il but à son tour, comme pour l'assurer que c'était sans danger. En cas de refus, et bien. Vous êtes bien assez imaginative pour avoir une idée, n'est-ce pas ? Toutefois, je considère avoir une dette. Je me contenterai d'une balle dans la tête. Il se pencha légèrement, un sourire malicieux sur les lèvres. Après une longue, longue période de chasteté et de frustration.

Menacer une femme pareille du sort habituel -les viols en chaîne et autres commodités obscènes du cru- ne paraissait pas à l'oyabun très pertinent. Elle aurait été capable d'en retirer du plaisir, voire d'en amadouer ses tortionnaires. Plus judicieux était le choix tout à fait contraire : la priver de ces plaisirs sordides et en finir rapidement. Jûzô aurait trouvé cela regrettable que de transformer Catalina en tas de viande froide amenée à se faire bouffer par les vers, surtout après le temps passé à réunir les informations sur elle. C'était Chize qui l'avait reconnue tout à fait par hasard, elle qui avait fréquenté Kuze avec l'oyabun précédent du clan, son défunt mari à qui avait succédé Jûzô à la tête du clan. Se fiant à l'intuition de sa femme, le Buffle avait mené de longues recherches qui avaient fini par payer. La gaijin-trophée de ce gros porc de Shimada lui tombait dans la main.

- La cruauté, n'était-ce pas cette orgie à laquelle vous avez participé dans son bureau ? Je crois savoir que Shimada a signé de juteux contrats ce soir là, en vous troussant comme une pétasse ordinaire. Le porcelet était possessif, aussi vous a-t-il baisée rapidement en refusant de vous prêter à la compagnie qui s'ébattait avec les putes sous coke. Pourtant, ç'aurait été la moindre des choses. Non, miss Taylor, je ne suis pas cruel. Moi, je vous aurai bourrée jusqu'à ce que vous boitiez, puis jetée dans la fosse pour vous féliciter de votre participation à mes affaires professionnelles.

Le colosse se redressa contre le dossier de cuir noir de l'agréable banquette qui faisait face à celle de Catalina, déployant ainsi à son attention toute la largeur de son buste dont les muscles roulèrent joliment sous la chemise fine. Ses lèvres absorbèrent le reste de son whisky d'un trait goulu, puis il reposa le verre en déboutonnant un bouton supplémentaire, ouvrant un peu plus sur les dessins de ses pectoraux.

- Il fut un temps où j'aurai opiné très volontiers à vos propos. Mais, voyez vous, mon mariage m'a apprit que les femmes étaient très à-même de tirer parti des affaires qui leur passent sous le nez. Certaines forces ne doivent jamais être négligées. Vous êtes beaucoup trop maligne pour être prise à la légère et votre attitude présente me conforte dans mon idée.

Revenant au mini-bar, ses mains s'activèrent tranquillement dans une boite de noyer pour libérer un impressionnant cigare qui correspondait bien au gabarit du personnage. Jûzô coupa la queue, porta le cubain à ses lèvres avant de craquer une allumette pour enflammer l'extrémité et bientôt l'odeur âcre se mit à envahir l'habitacle.

- Alors dites moi, miss Taylor. Que dois-je faire de cet assassin, selon vous ? Votre avis m'intéresse beaucoup. Vous êtes directement concernée, puisque c'est grâce à lui que vous êtes veuve et libre de vous retrouver à me sucer pour me vider jusqu'à ce que j'en ai mal aux burnes.

Tirant sur le cigare, Jûzô ouvrit un peu plus l'arc de ses cuisses massives comme pour conforter sa position de pacha sur son trône, de mâle conquérant.
Ou pour lancer un appât à la veuve éplorée qu'il scrutait avec attention.
Elle jugerait.

Catalina Taylor

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Re : The Swallow Saga [Jûzô <3]

Réponse 6 dimanche 18 février 2018, 19:33:30

Ses yeux ne pouvaient s’empêcher d’admirer la stature de Jûzô. Ses muscles impressionnants. Sa carrure titanesque. Son matériel viril. Son visage si particulier, avec les cicatrices qui lui donnaient l’air menaçant, excitant. Son organe mâle. Ses mains, si larges. Ah, et aussi la courbure de son sexe, qui se dessinait clairement sous le tissu du pantalon. Tant et si bien qu’elle dû se forcer à se concentrer sur la discussion en cours, se mordant la langue pour se distraire des images tout sauf chastes qui lui venaient à l’esprit. Mais qu’est-ce que c’était dur, avec un pareil spécimen de la gent masculine en face d’elle. Et il semblait en jouer, en plus. Elle n’avait sûrement pas été assez discrète à le reluquer. Clairement pas.

Elle but une gorgée de whisky pour garder contenance, sa langue venant par la suite lécher une goutte qui restait accrochée à sa lèvre supérieure. S’il voulait jouer à ça, elle était d’accord. Pas sûre de gagner, cela dit. Mais elle ne tomberait pas sans lutter.

Elle ne pouvait pas rester de marbre devant toute la masculinité de Jûzô. Tant de virilité. Tant de sex-appeal. Mais elle réussit à l’écouter attentivement. Elle réussit à ne pas laisser ses hormones déstabiliser sa réflexion. Du moins, pas trop. Elle fronça légèrement le nez quand l’odeur du cigare qu’il venait d’allumer se fit sentir dans l’habitacle. Si elle ne dédaignait pas une cigarette de temps à autres, l’odeur ne l’incommodant pas, elle avait plus de mal avec les cigares. Elle reconnaissait néanmoins que le cigare collait avec l’image que renvoyait le mâle.

Un sourire en coin étira ses lippes. Il ne masquait plus ses sous-entendus, si jamais il l’avait fait, et elle se décida à rentrer dans son jeu. Ses doigts lissèrent le tissu de sa robe sur ses genoux alors qu’elle se forçait à ne pas laisser ses prunelles glisser vers l’entrejambe exposée de son compagnon.

« Il est vrai que je ne regrette guère le tragique assassinat de Kuze, avoua-t-elle de bonne grâce. Et j’imagine que, si vous êtes sincère et digne de confiance, alors le mystérieux assassin ferait probablement mieux de sauter sur l’opportunité que vous lui offrez. S’il, ou elle, est assez malin, il, ou elle, comprendra aisément qu’un investissement serait une affaire raisonnable. »

Elle finit le whisky à son tour et elle se rapprocha du mini-bar, laissant intentionnellement ses jambes entrer en contact avec celles du titan, afin de reposer son verre. La limousine prenant un virage particulièrement serré au même instant, elle profita du léger déséquilibre qu’elle ressentit pour se retrouver propulsée contre l’autre banquette. Ses jambes graciles se glissant avec agilité entre les cuisses ouvertes de Jûzô. Cat’ sourit, « se rattrapant » en s’accrochant aux épaules du Buffle. Ses lèvres laissaient filtrer son souffle chaud au niveau de son oreille.

Sa petite manœuvre avait toutefois une faille. Elle ne s’attendait pas à ce que son corps réagisse si violemment à proximité du mâle. Son souffle se coupa. Son cœur s’emballa. Elle inspira profondément, fermant à demi les paupières, alors que sa poitrine se pressait généreusement contre son torse puissant, la pointe s’érigeant sans qu’elle ne puisse rien y faire.

Exhalant un long soupir, la brune finit par reprendre ses esprits.

« Si Kuze a signé ces contrats juteux, c’était parce qu’avant cette « réunion » j’avais pris soin de mettre ces messieurs dans de bonnes dispositions. Qu’il me « trousse » ensuite joyeusement sans me partager les a juste bien fait rire, considérant les cornes qu’il se traînait. »

Elle resta encore quelques secondes près de lui, collée à lui, avant de se décider à se redresser, ses mains relâchant leur emprise sur la chemise de l’homme pour glisser contre son torse.

« Je suis bien évidemment reconnaissante de ce fortuit assassinat. Et puisque je lui dois tant, à cet assassin, j’aimerais m’assurer qu’il ne vienne pas se jeter dans la gueule du loup. Vous avez sûrement des garanties à me présenter, si vous ne cherchez pas à me faire avaler des couleuvres. N’est-ce pas ? »

Ses doigts glissèrent contre ses cuisses alors qu’elle esquissait un geste pour se retourner, pour revenir s’asseoir sur la banquette en face, s’attardant de manière tout à fait fortuite contre la protubérance qui se dessinait nettement.
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RPs & Idées.

Evangile selon Sainte Cata 28:11 : "Venez à moi, vous tous qui avez envie de RP, on va s'enjailler grave j'm'en bats les couilles j'vous prends tous"
Evangile selon Sainte Cata 28:12 : "Vous trouverez du repos pour vos âmes en mon sein, à condition que vous soyez un mâle bien membré et prêts à me casser le bassin"

"Elle attire les bites comme le miel attire les abeilles" - Destin.

<3 <3

2eab41 - Paroles de Catalina.

Jûzô Tetsuzaemon

Humain(e)

Re : The Swallow Saga [Jûzô <3]

Réponse 7 dimanche 18 février 2018, 20:17:06

Voilà qu'elle entrait dans la danse à son tour, pour ne pas rester sur la touche tandis que Jûzô avait lancé la chorégraphie. Le Buffle n'en attendait pas moins de Catalina, qui reconnaissait dans la foulée toute la mesure de la proposition qui venait de lui être faite. Bien qu'elle manquait d'armes pour tenter la parade qui la sortirait de cet aimable chantage, la caucasienne ne se démonta pas et prêcha apparemment de bonne grâce son propre sort. Au moins avait-elle conscience de sa situation face au mâle à l'organe un peu enflé, qui la rattrapa quand elle manqua de chuter après un virage malheureux. Si Catalina se retrouva pendue à son cou les seins écrasés contre la citadelle musculaire qu'était le torse de Jûzô, elle s'avérait aussi sauvée par l'énorme paume qui s'était fermement apposée contre l'arrogance de son cul bombé pour la maintenir en place afin de lui éviter le sur-accident. Les doigts firent jouer la pulpe grasse du séant sous la robe, se refermant pour emprisonner un des hémisphères dans un écrin palpateur qui ne se priva pas pour marquer son territoire. De quoi outrer les pisseuses et allumer les envies des autres ; un homme tel que le Buffle savait assurément comme s'occuper d'un cul à la délicieuse étroitesse.

- Vous confessez donc bel et bien avoir eu le nez dans les affaires de votre porcelet de défunt mari, fit-il sur un ton toujours égal. Vous pourriez mettre votre talent dans l'intérêt des miennes, convenez en. Je vous laisse imaginer la scène, tous ces hommes préalablement vidés dans vos entrailles signant un contrat avec l'associé qui laboure ce fameux petit fion contre le bureau autour duquel ils sont sagement agglutinés. Nous aurions à y gagner tous deux.

Il lui laissa l'opportunité de glisser hors de son étreinte, relâchant même la fesse que ses doigts molestaient tranquillement au fil de ses mots. La discussion et le contact avaient contribué à développer son érection, faisant se tendre son pantalon sans que sa taille d'excitation réelle soit tout à fait acquise encore.
Puis, alors que Cata retournait à son siège, la main de Jûzô lui attrapa le poignet pour la rabattre sèchement sur lui. Et la jeune femme se retrouva alors assise sur lui, le cul roulant contre le tube palpitant qu'elle avait depuis longtemps avisé. Le volume abusif la rendait très présente et les cahots de la route contribuaient à faire rouler la queue sous elle, pour leur plaisir à tous les deux.

- La meilleure garantie, c'est précisément le fait que vous n'ayez encore rien avalé.

Sa main large s'était d'abord déposée sur son ventre pour la maintenir, mais le chemin vers le pudique décolleté de sa robe de soirée fut rapide à accomplir. Quand les doigts de Jûzô en saisirent les rebords tout en caressant la naissance des deux seins, il ne fallut que le temps d'un souffle pour que le craquement du tissu ne retentisse. Le colosse balafré venait de déchirer le fourreau scintillant avec assez de largeur pour que les formes généreuses puissent menacer de jaillir à l'orée de tout mouvement. Bien que cela lui aurait à présent facile, le boss ne vient attraper aucun des deux jouets sautillants et porta plutôt ses mains sur les voiles tissés qui conservaient intacte la pudeur sensuelle de Catalina. Cela ne dura plus, puisqu'un nouveau déchirement se fit entendre dans le confortable habitacle.

- Que je suis maladroit.

Il empoigna un des seins avec une telle fermeté qu'il parut vouloir le faire éclater dans sa paume. L'autre main, elle, se faufila entre les cuisses de Catalina pour les écarter largement d'un mouvement impérieux alors que sa bouche venant se loger à l'oreille de la belle comme la langue d'un serpent persiflant.

- Nous voilà arrivés au moment où votre survie et la tranquillité de votre veuvage vont se décider en partie sur ce que vous pouvez avaler. Remettez vous un peu de rouge à lèvres ; nous allons littéralement mesurer vos talents...

Catalina Taylor

Humain(e)

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Re : The Swallow Saga [Jûzô <3]

Réponse 8 samedi 10 mars 2018, 19:05:46

Peut-être n’aurait-elle pas dû jouer. Peut-être aurait-elle mieux fait de ne pas entrer dans la danse avec tant de désinvolture. Un peu de réflexion aurait sûrement pu lui permettre de se sortir de ce mauvais pas avec des atouts dans sa manche. Mais il était de toute manière trop tard pour revenir en arrière. Elle n’avait pas pu résister à l’envie de jouer. A l’envie de venir toucher le colosse. De tâter le terrain, d’une certaine façon. Elle avait mal anticipé. Elle n’avait pas prévu qu’il vienne la rattraper alors qu’elle fuyait prestement son étreinte. Elle n’avait pas imaginé à quel point ses mains contre son corps pourraient la déstabiliser, lui provoquer d’aussi délicieux élancements au creux de ses reins.

Ressentir pleinement l’apparente vigueur qui tendait le pantalon de Jûzô lui avait coupé le souffle pendant quelques secondes. Elle avait déjà eu des amants aussi calibrés, mais ils ne constituaient malgré tout pas une part constante de son univers. Elle avait savouré chacune des étreintes avec lesdits amants, espérant toujours en retrouver au gré de ses sorties. Elle avait décroché le jackpot, sur ce coup-là. Mais est-ce qu’elle était certaine d’assumer jusqu’au bout ce qu’une simple bouffée d’hormone lui avait fait démarrer ?

Bah. Elle n’avait plus vraiment le choix, à vrai dire. Le craquement sonore du tissu à hauteur de sa poitrine annonçait également le véritable début des hostilités. Un halètement lui échappa à ce son, alors que l’air tiède de la limousine venait frôler sa peau, lui tirant une légère chair de poule. Sans aucun sous-vêtement pour le masquer, l’érection de ses tétons était bien visible. Perceptible. Le Buffle avait vraiment l’art d’éveiller son corps avec des gestes brusques, bruts. Et à nouveau, ce son de déchirure. Cet air qui s’engouffrait contre sa peau dénudée. Contre son intimité mise à nue. Car, bien évidemment, elle ne portait rien non plus pour préserver sa pudeur sous son jupon.

A sa décharge, elle n’aurait pas imaginé que sa soirée puisse se terminer de la sorte. Oh, elle avait bien des scénarios en tête, presque chacun d’entre eux impliquant une partie de baise torride, sale à souhait. Mais ce petit, tout petit, riquiqui, minuscule, détail qu’était son passé n’était jamais entré en ligne de compte.

Elle aurait dû s’offusquer de le voir ainsi ruiner sa robe, fort chère au demeurant. Elle aurait dû protester en songeant qu’il était marié. Mais à présent que le point de non-retour était franchi, que l’irréparable allait arriver, elle n’arrivait pas à se sentir coupable. Elle soupçonnait fortement que Chize était d’ailleurs bien plus mêlée à cette histoire qu’elle ne le soupçonnait. Qu’importe. Après tout, son esprit ne demandait qu’à rendre les armes sous les doigts féroces de Jûzô qui malmenait un sein. Son corps ne demandait qu’à rendre grâce sous ses assauts qu’elle devinait brutaux. Elle mouillait même à cette idée, et les doigts qui s’étaient imposés entre ses cuisses devaient avoir remarqué cette évident constatation.

« Comme vous le désirez, réussit-elle à lâcher dans un souffle. »

Ce n’est que parce qu’elle se doutait que cet incident n’était qu’un prélude que la veuve parvint à s’extraire de la prise du mâle, sinueuse, comme une vipère qui s’enfuyait à travers champs. Un petit gémissement voulut franchir la barrière de ses lippes entr’ouvertes, mais elle s’empressa de les clore pour le ravaler.

Sans tourner la tête vers le colosse, la brune s’empara de sa pochette, en extirpant un tube de rouge à lèvre dont elle s’en enduisit rapidement les lèvres. Elle ne devait ses gestes experts qu’à la pratique, et son adresse lui permit d’éviter de s’en mettre partout à cause des cahots de la route. En le glissant à nouveau dans le petit réticule noir, elle avisa l’état de sa robe. Ruinée. Indéniablement. Mais elle ne l’ôta pas. Puisqu’elle était, de toute façon, foutue, autant la souiller jusqu’au bout.

Elle se retourna, grâcieuse, féline. Malgré le corsage béant qui laissait les rondeurs généreuses de sa poitrine arrogante se dresser fièrement, malgré les jupons qui pendaient lamentablement contre ses jambes nues, elle gardait sa dignité. Malgré la lueur concupiscente qui dilatait ses pupilles, elle n’avait pas l’air perdue. Pas encore, du moins.

Réagissant aux paroles du Buffle, la brunette se soumit avec une bonne volonté étonnante à la suite du programme. Elle prenait même les devants en venant s’agenouiller entre ses cuisses, laissant les siennes bien écartées, sans pudeur. Sa lourde poitrine oppressa un instant le mât qui se dressait sous le tissu du pantalon, le temps que ses doigts agiles ne viennent dissiper l’obstacle.

« Je tiens à vous prévenir… Je suis en mesure d’avaler beaucoup de choses, pour peu qu’elles en vaillent la peine. Si elles sont suffisamment… Disons… consistantes. »

Et pendant qu’elle parlait, ses mains délicates venaient s’enrouler autour de la masse de chair palpitante qu’elle venait d’extraire de son cocon devenu trop étroit. Ses seins étaient proches, trop proches pour que ses mains ne viennent pas caler la protubérance veineuse entre eux. Pour qu’elle ne vienne pas, en guise de préambule à leur affaire, les frotter contre cette épaisseur appréciable.

« Mais j’imagine qu’un homme d’affaire tel que vous sait se servir des atouts à sa disposition. »
« Modifié: dimanche 11 mars 2018, 21:54:21 par Catalina Taylor »
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Evangile selon Sainte Cata 28:11 : "Venez à moi, vous tous qui avez envie de RP, on va s'enjailler grave j'm'en bats les couilles j'vous prends tous"
Evangile selon Sainte Cata 28:12 : "Vous trouverez du repos pour vos âmes en mon sein, à condition que vous soyez un mâle bien membré et prêts à me casser le bassin"

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