Magie vous avez dit magie? (pv)

« En effet je fantasme sur elle. D'ailleurs si tu peux avoir cette capacité je pense que ..... »

Il ne continua pas sa phrase. Parce que soudainement, elle reprit l'apparence d'une autre femme qui occupait ses pensées. Et pas n'importe laquelle, c'était la mère d'Eiji, Mitsuko. Cette femme hantait ses nuits depuis maintenant longtemps aussi . C'était pour lui le fantasme de la « maman » , de la mère de famille. Il la connaissait depuis des années et il avait eu le temps de la voir assez vite comme un objet de désir intense. Pourtant ce n'était pas forcément la femme la plus désirable au monde. Mais elle degageait quelque chose. A la fois une forme de sentiment apaisant et rassurant. Mais aussi quelque chose de plus charnel, de plus bestial. Et puis, ce n'était pas sa mère et donc il ne culpabilisait pas de la désirait en tant que femme.

« Mitsuko la maman d'Eiji ....... »

Il la regardait avec les yeux qui brillaient. Inutile de préciser qu'il avait envie d'elle et d'ailleurs il se rua sur sa poitrine opulente et généreuse. Il la prit en bouche, sucotant les tétons déjà bien durcis comme un enfant ou presque. Il avait chacun des seins dans la main et pouvait laisser sa bouche explorer l'objet de ses convoitises. Il mordillait les tétons tout dur avant de les reprendre en bouche avec toujours la même avidité. Il était de nouveau complètement excité et ne semblait plus vraiment se controler. Pire, il avait l'air habité , possédé par son propre plaisir.

« Mitsuko. »

Oui il en avait eu envie de ce moment. Continuant d'aspirer chaque téton dans sa bouche, on pouvait l'entendre téter ou presque. Sa verge était dure comme de la pierre et il ne fallut pas longtemps pour qu'elle vienne se frotter contre l'entrejambe de la belle succube qui visiblement savait comment faire pour titiller le plaisir de son partenaire.

Prenant les commandes, il vint placer sa verge à l'entrée du vagin et glissa de nouveau en elle trop heureux de pouvoir etre dans celle qui lui plaisait tant. La fixant avec de grands yeux, il allait et venait en elle, essayant de garder aussi le contact avec cette poitrine opulente.

« Dis le que c'est mieux qu'avec ton mari »

Shenjo était en plein  craquage. Il avait perdu toute notion de temps ou même de la situation. Il était juste uniquement guidé par ses fantasmes et par ses pulsions. Mais n'était-ce pas logique finalement vu ce qu'il se passait avec Karla depuis maintenant un certain temps ?

Le premier instant de surprise passé, Shenjo se rua sur Karla/Mitsuko et s'empara avidement de ses seins lourds. Ses mains plongeaient dans leur chair onctueuse tandis que sa bouche s'activait sur les tétons, les suçant avec avidité, les léchant, les mordillant. Comme si elle calquait son comportement sur celle dont elle avait pris les traits, la succube le laissait faire : les yeux fermés pour mieux savourer cette débauche d'affection, elle se contentait de lui caresser les cheveux avec des gestes tendres, poussant de temps à autre des gémissements de plaisir.

Avec un tel traitement, les tétons de la milf se mirent à durcir et doubler de volume et vint un moment où Shenjo ne put se contenir : renversant en arrière l'objet de ses fantasmes, il la pénétra avec force comme si cette étreinte ne devait souffrir aucun retard. Les yeux rivés sur elle, il la pilonnait avec frénésie et elle put voir à quel point son regard trahissait le désir qu'il avait pour la mère d'Eiji.

- Dis le que c'est mieux qu'avec ton mari !
- Oui, cent fois mieux !... miaula-t-elle d'une voix enfiévrée par le désir. Même sa voix était celle de Mitsuko, ce qui ne devrait pas manquer d'attiser la flamme de Shenjo.

Quand il ne l'embrassait pas, il s'acharnait sur les seins de la milf. Il s'acharnait dessus tellement en fait que se produisit une chose à laquelle Karla ne s'était pas attendue : un liquide chaud et sucré s'échappa de ses tétons. Elle avait eu une montée de lait !

- Le bon lolo pour mon gros bébé ! fit-elle en lui souriant. Cela allait certainement décupler, centupler l'ardeur de l'adolescent mais après tout du moment qu'il était heureux en réalisant son fantasme, c'était le principal non ?

Forcément il ne pouvait pas durer comme cela pendant des heures. Et si la montée de lait lui avait rendu une certaine vigueur, c'était le chant du cygne.  Il avait joui en elle comme si finalement sa vie en dépendait. Il l'avait inondé de toute sa semence chaude, avant de se laisser tomber sur sa poitrine, le souffle de nouveau court . Sa tête reposant contre la poitrine, Shenjo avait l'air de vouloir se reposer sur cette poitrine opulente et généreuse. Il se sentait bien et d'ailleurs, il avait les yeux fermés, en recherche d'une forme de quiétude et de bien être.

En ce moment précis, Shenjo était à des années lumière  de cette chambre. Son corps était là oui, mais son esprit était ailleurs. Complètement sous l'effet de sa propre jouissance, il avait atteint une certaine plénitude. Comme si à 17 ans,il avait l'impression de ne plus pouvoir jouir autant. Contre ces seins, il était bien tout simplement. Et ce n'était pas un hasard s'il retrouvait ce sentiment de protection maternelle contre la poitrine de l'avatar de cette femme incarnant à la perfection l'image maternelle.

Finissant par rouvrir les yeux, il roula sur le dos, fixant le plafond. Il était usé certes mais relativement satisfait parce qu'il venait de vivre. Il avait encore du mal à réaliser que tout ceci était bien réel. Karla , la succube, rien que penser à cela donnait une impression d'irréel. Et pourtant tout ce qu'il avait connu avait bien existé.

« C'est tout simplement incroyable »

Oui et maintenant ? Jusqu'ici Shenjo n'avait pas vraiment réfléchi. Il avait agi, foncé tête baissée. Sans regret vu la jouissance vécue et partagée en si bonne compagnie. Seulement, à présent, il fallait passer à la suite. Karla avait dit avoir besoin de lui mais de quelle façon ? Soudainement rattrappé par le poids de tout ce qui venait de se passer, Shenjo ne savait pas vraiment quel comportement adopter après tout cela. Et si finalement le mieux n'était pas de se laisser porter sans réfléchir ?

« Contrairement à Eiji, je loge au lycée toute la semaine et même parfois le week end et j'ai donc une chambre privée. Si tu cherches un endroit pour dormir je peux t'y loger discretement ? »

Ouep et accessoirement, ce serait l'idéal pour continuer à la limer en fonction de ses envies et de ses plaisirs. Tout en faisant un joli pied de nez à son cher ami Eiji.

Shenjo avait tout donné. Il l'avait prise trois fois : deux fois par devant et une fois par derrière. A chaque fois, il lui avait fait l'amour avec une telle fougue, une telle intensité, une telle passion qu'il ne faisait aucun doute que la mère d'Eiji avait dû hanter les nuits et les rêves du jeune homme au point de le déchainer, littéralement, quand son fantasme de toujours était devenu accessible, à portée de la main, offert sur un plateau d'argent.

La tête sur le giron de Karla/Mitsuko, Shenjo semblait à la fois exténué et apaisé. Les yeux clos, il savourait le contact de cette douce poitrine féminine. Plus attendrie qu'elle ne voulait l'admettre, elle caressa ses cheveux tout en lui chantonnant un air. Un peu de lait coulait encore d'un de ses tétons, lait qu'il avait abondamment bu au cours de leurs ébats et qui lui avait redonné, à chaque fois qu'il se sentait défaillir, des forces nouvelles.

Elle fut tentée de le nourrir de nouveau pour lui insuffler une vigueur nouvelle mais elle avait peur que cette quatrième fois soit celle de trop et lui causât des désagréments. Aussi le laissa-t-elle tranquille, reposer entre ses seins lourds.

Il se détacha d'elle et se coucha sur le dos, à ses côtés, fixant la tenture du lit à baldaquin.

- C'est tout simplement incroyable. finit-il par dire.

Karla/Mitsuko hocha la tête et lui sourit tout en contemplant son corps : il avait un peu maigri et avait des cernes sous les yeux mais en dehors de cela, tout était nickel.

- Contrairement à Eiji, je loge au lycée toute la semaine et même parfois le week end et j'ai donc une chambre privée. Si tu cherches un endroit pour dormir je peux t'y loger discrètement ?
- D'accord ! répondit-elle simplement, comme si l'idée qu'il venait d'avoir était tout bonnement géniale. Et elle l'était : chez Shenjo, sa présence n'éveillerait pas les soupçons et qui plus est, elle commençait à trouver ce garçon attachant. Bien plus qu'Eiji en fait. Par contre, j'espère que tu as une salle d'eau chez toi parce que je commence à fouetter ! Et puis je meurs de faim : j'ai pas mangé depuis la veille...

Elle se leva, s'essuya un peu et commença à s'habiller. Pour une raison qu'elle ignorait, elle resta dans la peau de la mère d'Eiji. Cette dernière était un peu plus enrobée que Karla si bien qu'elle se sentait un peu serrée dans ses vêtements.

- Il me semble que l'attrait que tu as pour cette Mitsuko est tellement puissant que je n'arrive pas à reprendre ma forme normale... Bah ! Je ferai avec !

« Désolé.... »

Un peu ennuyé, Shenjo ne savait pas lui même comment expliquer cela. Enfin si il le pouvait. Il était complètement fou de la mère de famille. Et donc, sans doute qu'en bonne succube , ses propres projections sexuelles étaient en quelque sorte devenu les siennes aussi. Une forme de miroir pervers.

S'habillant, il était lui même dans un sale état. On aurait presque pu croire qu'il avait fait la guerre. En sueur, les traits tirés, il devait bien admettre que prendre une douche ne serait pas de trop non plus.

« T'en fais pas on aura l'occasion de se doucher et de se nettoyer . Et je pense que mon petit frigo saura te fournir de la nourriture qui te plaira. »

Oubliant qu'elle n'avait aucune notion de ses termes de vocabulaire, il était fin prêt pour la ramener chez lui. Sur le fond, elle n'avait pas vraiment tenté de discuter cela et c'était une très bonne chose. Il avait visiblement su marquer des points avec elle, mais quelque chose lui taraudait encore l'esprit .

« Tu devrais peut être prévenir Eiji non?Ou je le fais moi ? »

Ouep parce que le connaissant il allait certainement vite revenir à la charge et vouloir récupérer son si agréable jouet. En quittant la chambre, Shenjo essaya de se focaliser sur autre chose que la mère de son meilleure amie.La raison était simple et il allait l'expliquer à sa partenaire.

« Je vais t'aider à retrouver ton apparence normale. Non seulement elle est plaisante mais en plus, cela évitera de créer un soucis si on croise quelqu'un en rue qui connait la mère d'Eiji .»

Ouep, cela se tenait et c'était pas con comme raisonnement. Affrontant de nouveau le regard inquisiteur du mec à l'accueil, c'est en lui tenant la main que Shenjo sortit du love hotel en direction du lycée. Avec en plus finalement une certaine chance au niveau du calendrier.

« On est samedi, la plupart des internes sont rentrés chez eux, y aura moins de monde dans les couloirs. »

Finalement tout devenait simple et s'enchainer parfaitement. Avoir une succube enfermée dans sa chambre c'était le rêve parfait non ?

- Oh ne t'excuse pas, si tu préfères cette forme à une autre, qu'y puis-je ? lui répondit-elle en voyant son air contrit. Il s'habilla à son tour et Karla vit à quel point les prouesses sexuelles auxquelles il venait de se livrer l'avaient quelque peu fatigué. Elle, par contre, était aussi fraiche qu'un gardon et se sentait capable de recommencer plusieurs fois d'affilée...

Elle haussa un sourcil quand il évoqua le "frigo". Qu'était-ce ? Une sorte de garde-manger ? Elle ne posa pas la question car elle en avait tellement qui se bousculaient dans sa tête que si elles les posaient à Shenjo, ce dernier passerait une bonne partie de la journée à lui répondre. De toute manière je serai vite fixée sur ce "frigo" se dit-elle.

Tu devrais peut être prévenir Eiji non ?Ou je le fais moi ?

La question la prit un peu au dépourvu. Tout ce qu'elle finit par dire fut :

- Bah, préviens le... Ou plutôt envoyons lui une missive. On à qu'à payer un messager pour qu'il lui apporte.

Bien entendu, elle ignorait tout du téléphone...

Ils sortirent et arrivèrent à la réception. Shenjo paya avec une sorte d'étrange objet rectangulaire qu'il mit dans une sorte d'appareil que lui avait tendu le réceptionniste. L'attention de ce dernier était focalisé sur Karla/Mitsuko, notamment sa volumineuse poitrine comprimée dans le T-shirt.
Ils arrivèrent sans encombre au lycée de l'adolescent, malgré les inquiétudes de ce dernier concernant le fait que la succube avait toujours les traits de la mère d'Eiji. A vrai dire ils n'avaient pas croisé grand monde à cause de la pluie qui était tombée entretemps et, pour éviter d'être trempés, ils avaient couru vers l'établissement scolaire.

Il lui expliqua qu'on était samedi - encore un mot qu'elle ne connaissait pas - et qu'il y avait peu de monde au lycée. Ils traversèrent les couloirs vides et arrivèrent finalement devant la porte d'un appartement qui se trouvait dans une annexe. L'intérieur était un peu bordélique mais propre. Elle détailla les lieux : un lit dans un coin, un rectangle noir qu'elle avait vu également dans la chambre d'Eiji (elle ne connaissait pas la télévision...) et un autre mais de taille plus réduite (les écrans d'ordinateur non plus...), une petite table basse, des "tableaux" accrochés au mur...

- C'est gentil c'est toi ! fit-elle avec un petit sourire. Bon, on se la prend cette douche ?

Il était évident qu'elle avait sacrément envie de se laver. Mais pas que...

Envoyer une missive ? Shenjo sourit et en arrivant dans la chambre, il décida d'éclairer la lanterne de sa partenaire également sur ce point.

« Il y a ce qu'on appelle le téléphone portable. C'est un petit objet qui permet de contacter des personnes sans devoir être proche d'elles. On peut appeler à des milliers de kilomètres »

Joignant les gestes à la parole, il lui montra le sien, alors qu'il avait décidé de taper un message à son ami. Ce serait plus simple que lui expliquer par la parole. Plus confortable aussi. Il n'avait pas envie de se justifier en direct avec lui. Du moins pas pour l'instant.

« Klara est avec moi . Je vais la loger le temps que tu trouves un plan b. Je ne suis pas là pour le week-end donc on a deux jours devant nous. »

C'était faux bien sûr. Mais c'était un moyen parfait pour endormir son ami. Il n'était pas fier de ce qu'il faisait mais c'était  sans doute pour l'instant ce qu'il avait de mieux à faire. Il serait encore temps de réfléchir à la suite si jamais cela devenait plus sérieux. Mais dans l'immédiat pas la peine d'en faire des tonnes non plus avec lui.

« Tu veux quelque chose à manger ? »

Ouais parce que  finalement ils étaient aussi là pour cela non ? Bon en inspectant son mini frigo et son armoire, il y avait principalement des trucs à grignoter, mais cela pourrait faire l'affaire dans un premier temps.  Sauf que Karla avait visiblement autre chose en tête. Elle voulait se doucher , et rapidement de préférence.

« Oui si tu veux mais je pensais que tu avais faim .»

Il lui sourit. Au fond cela n'avait pas vraiment d'importance. Il était de toute façon prêt à être avec elle et remplir ses besoins. Par précaution, il lui prit la main et l'amena dans le coin sanitaire, dissimulée derrière une porte. Rien d'exceptionnel, y avait le wc, un petit évier et la douche.

« L'eau vient automatiquement . Chaude comme froide. Il suffit de tourner le robinet. »

Il avait précis cela en  se doutant  qu'elle aurait besoin d'explications. Et avec une certaine petite dose de perversité, il ajouta encore.

« Je peux te montrer si tu veux. »

Shenjo fut un peu étonné que Karla/Mitsuko préféra faire un brin de toilette en priorité.

- Je ne sais pas pour toi, mais je n'aime pas trop manger en étant sale ou en sueur : j'ai l'impression que les aliments sont moins bons.

Il lui prit donc la main et la guida vers la salle d'eau. Comme toute salle de bain japonaise, elle comportait un sanitaire, un lavabo et une baignoire. Il lui montra un objet qui était accroché au mur et qui ressemblait à une grosse poignée dont l'extrémité, de forme circulaire, était percée de trous minuscules ; plus bas, à environ une bonne trentaine de centimètres se trouvaient deux sortes de roues avec une pastille de couleur en leur centre, une rouge et une bleue.

- L'eau vient automatiquement . Chaude comme froide. Il suffit de tourner le robinet[...]Je peux te montrer si tu veux. dit-il avec une pointe de malice dans la voix. Elle se tourna vers lui et lui sourit :
- Hum, je pense que ça ne doit pas être très sorcier... fit-elle avant de tourner le robinet de droite, celui avec la pastille bleue. Aussitôt sortit du pommeau une eau froide qui alla éclabousser le T-Shirt de Karla/Mitsuko. Elle poussa un petit cri de surprise et recula précipitamment, heurtant doucement Shenjo.

- Oups, désolée ! s'excusa-t-elle en rougissant légèrement. Elle s'aperçut alors que son T-shirt était mouillé, ce qui mettait son opulente poitrine en valeur. Sans éprouver aucune honte, elle l'enleva, exposant à l'air libre ses seins volumineux qui tressautaient doucement comme s'ils étaient animés d'une vie propre. Hum, si le bleu est l'eau froide, le rouge est donc l'eau chaude... C'est dingue ça !

Elle se déshabilla entièrement, offrant au jeune homme la vision du corps charnu mais encore ferme de la mère d'Eiji, puis tourna le robinet rouge, savourant le contact de l'eau chaude sur sa peau.

- Ah, ça fait du bien ! s'exclama-t-elle, avant de couver du regard Shenjo : tu te joins à moi ? demanda-t-elle d'une voix douce et maternelle. Elle avait à peine fini de prononcer ces paroles qu'une nouvelle métamorphose se déroula sous les yeux de l'intéressé : le corps de la succube s'agrandit d'une bonne dizaine de centimètres jusqu'à atteindre le mètre quatre-vingt, les cheveux virèrent au blond tout en s'allongeant, les chairs devinrent plus fermes, les traits rajeunirent tandis que les yeux passèrent du noir au bleu et la peau du jaune pâle au rose tendre...

Shenjo avait maintenant sous les yeux une magnifique blonde de grande taille, au corps sculptural, aux seins énormes, avec des tétons turgescents. Elle ne ressemblait à aucune femme existante pour la simple et bonne raison qu'elle avait été imaginée par un fan-artiste qui postait ses œuvres sur le net et que l'adolescent avait certainement dû voir en surfant au hasard sur la toile.

- Eh bien, qu'as-tu donc à me rrrregarrrder comme ça ? demanda-t-elle avec un curieux accent, qui n'était pas sans rappeler celui des russes, ne s'étant pas aperçue tout de suite qu'elle venait encore de se transformer...

Shenjo était bien sur partant pour prendre une douche avec elle. Il avait retrouvé un certain appétit encore qu'on pouvait se demander s'il avait été rassasié dernièrement au niveau sexuel. Difficile pour lui de le savoir vu qu'il se sentait complètement excité depuis un moment maintenant et qu'il ne savait pas jusqu'à quel point la succube jouait et influait sur lui. Néanmoins, et pour que les choses soient bien claires, il ne se plaignait absolument pas de cela et il s'était mis nu assez rapidement, comme pour témoigner de son entrain et de son empressement.

Sauf qu'au moment de rentrer dans la cabine de douche, il fut une nouvelle surpris par la transformation de la belle Succube. Et cette fois, pas de personne qu'il connaissait non. Mais une image, un avatar virtuel, un dessin qu'il avait vu passé sur la toile. C'était une vraie référence à la pornographie et au plaisir sexuel et comme il l'avait déjà vu auparavant, elle n'avait eu aucun mal à en prendre l'apparence.

« Tu t'es encore transformée...... En quelqu'un qui n'existe pas vraiment en plus cette fois »

Intrigué il l'était oui. Surpris aussi et même inquiet. Jusqu'où allait les pouvoirs de la belle ? Se pouvait il qu'un jour ou l'autre elle se retourne contre lui. ? N' y avait-il pas de danger à agir comme cela ? C'était un peu tard pour s'interroger non ? Prenant d'un coup en plein visage le poids de tout ce qui venait de se dérouler le visage de Shenjo  se fit plus grave  et il la regardait avec plein de doutes dans les yeux et dans la voix.

« J'espère que tout cela n'est pas dangereux pour toi ..... »

Bon le jeune homme de 17 ans avait visiblement décidé d'un peu refroidir l'ambiance. Rien  d'illogique non plus qu'au bout d'un moment il se pose des questions comme cela. Par contre,  il aurait sans doute du le faire plus tôt non ? Quoiqu'il en soit , et malgré toutes ses réticences, il la rejoint dans la douche, signe que sa volonté ne lui appartenait plus vraiment. Souriant à karla il se mit à lui frotter lentement le dos avant de rapidement dévier sur la poitrine opulente de sa nouvelle apparence. Jusqu'où cela pouvait les mener ? Lui même ne le savait pas vraiment. Mais il était clair que Shenjo n'allait pas ressortir indemne de cette expérience. La question était de savoir comment  et jusqu'à quel point.

Pour la première fois, Shenjo exprimât son inquiétude sur les transformations successives et intempestives de Karla. Qu'elle puisse se transformer en personne existant pour de vrai ne l'avait pas spécialement gêné, bien au contraire, mais que cette fois qu'elle adopte l'apparence d'un être virtuel, sorti de l'imagination d'un artiste, ayant un sacré coup de crayon certes, le troublait plus qu'il ne voulait bien l'admettre.

- Dangerrrrreux ? répondit-elle en fronçant légèrement les sourcils. Pourrrquoi cela serrrrait-il dangerrreux pourrrr moi ? Je suis une succube avec tout ce que cela implique : j'assouvis les fantasmes des mâles que je crrroise. Et encorrrre, je choisis ceux à qui j'ai envie de donner du plaisirrrr...

Toujours est-il que Shenjo finit par la rejoindre. Il prit le savon et commença à laver le dos de la belle blonde à l'accent russe. Cette dernière se laissa faire, ronronnant de plaisir quand les mains du jeune homme se mirent à savonner sa poitrine opulente, s'attardant sur les tétons qui étaient fabuleusement énormes.

- Oui ! fit-elle d'une voix douce, tu te débrrrrouilles de mieux en mieux mon grrrrand garrrçon...

Elle se retourna et l'embrassa avec volupté tout en lui prenant le savon des mains et de faire un peu de mousse avec, en le faisant tourner dans sa paume. D'une main elle s'empara de la verge du jeune homme qui était déjà en érection et rabattit le prépuce, de l'autre main elle badigeonna le gland avec la mousse.

- Trrrès important qu'il soit bien prrroprrre...

Puis elle le rinça avant de s'agenouiller, le portant à sa bouche. Elle commença à le sucer doucement, donnant de temps à autre un petit coup de langue affectueux ou une petite morsure sur la hampe ou le gland. Elle n'utilisait que sa bouche, ses deux mains, quant à elle, étaient agrippées sur les fesses de Shenjo. A un moment, elle s'interrompit pour lui dire d'une voix pleine de malice :

- Maintenant, dis-moi d'autrrres mensonges ! Cela voulait dire que le sortilège qu'elle avait lancée dans la chambre du Love Hotel devait être toujours en action...

D'où sortait l'accent russe ? Il ne le savait pas mais Shenjo de toute façon était pris dans un tourbillon. Il avait la tête qui tournait et se sentait emporter par une valse qu'il ne maitrisait pas.  C'était cela le plus dur finalement. Se laisser aller, se laisser bercer en ignorant à chaque fois jusqu'où il pouvait aller. Mais de toute façon comment tenter de raisonner devant pareil traitement ? Elle s'activait de nouveau sur sa verge et il gémissait de plaisir, complètement   conquis mais était-ce nécessaire de le préciser ?

« Un mensonge ? »

Encore et toujours. Elle était insatiable et il avait la nette impression qu'elle pourrait le faire mourir au sens premier du terme. Il était complètement impuissant dans la mesure où il ne pouvait pas s'empêcher d'éprouver du désir pour elle. Que pouvait-il de plus pour encore augmenter sa taille ? Shenjo peinait à parler tout simplement parce qu'elle était entrain de nouveau de lui octroyer un traitement de faveur particulier des plus agréables. Et cela, c'était difficile à contrôler et à maitriser.  Le souffle était court et les yeux à peine ouverts. Il avait même l'impression que l'eau était brûlante.

Lentement mais surement, il avait comme une sorte de voile de brume qui lui couvrait les yeux. Il gémissait, il bandait, mais c'était comme si peu à peu il sentait quitter son propre corps. Il avait la nette impression d'être devenu spectateur de lui même, de son propre spectacle. Se laissant peu à peu glisser le long du mur, il cherchait appui mais c'est comme si d'un coup il pesait 2 tonnes.

« Karla je je . »

Ouais il était entrain de s'évanouir le con.Ayant toujours cette sensation de chaleur autour de lui, il finit par se laisser tomber complètement et avoir ses paupières de plus en plus lourdes. Ses forces l'abandonnant, il essayait de lutter mais il était déjà parti. Loin, très loin même.

Et puis d'un coup ce fut le noir le plus complet. Shenjo était hors ligne, hors tension en un instant. Epuisé ? Vaincu par le plaisir ? Emporté par les forces magiques ? Tout ceci prenait une drôle de tournure. Mais la question qu'on pouvait se poser maintenant c'était de savoir quelle attitude aurait la belle succube vis à vis de son amant pour le moment hors service.

Karla attendit que Shenjo dise un mensonge, n'importe lequel, afin que sa verge continue à s'allonger, continuant à lui tailler une pipe de tous les diables ; il bandait comme un taureau tant le traitement que lui procurait la succube était divin, bien que "d'enfer" serait plus approprié. En dehors de gémissements, aucun autre son ne sortait de sa bouche. Elle se demanda ce qui lui arrivait car ce ne devait être pas bien difficile d'inventer un mensonge comme, par exemple, "tu suces comme un pied !". Mais non, il se contentait de pousser des gémissements.

Ce qui n'empêchait pas Karla de continuer à sucer Shenjo avec ardeur.

A un moment donné, ce dernier articula enfin quelques mots mais juste après il commença à s'affaler contre le mur, cherchant un appui. Dans un premier temps, Karla mit cela sur le compte du plaisir qu'il ressentait mais elle comprit vite que quelque chose clochait : elle sentit que son corps devenait un poids mort et vint un moment où il s'effondra de tout son long sur le carrelage de la salle de bain.

Surprise dans un premier temps, la succube arrêta sa fellation et le retint juste à temps avant qu'il ne se fasse mal en heurtant le sol. Elle le tint dans ses bras et contempla, interdite, l'adolescent qui reposait contre elle, les yeux clos. Pendant une fraction de seconde elle eut peur qu'il soit passé de vie à trépas mais elle fut vite rassurée : son pouls battait faiblement mais régulièrement.

- Le pauvrrre, il doit êtrre épuisée ! murmura-t-elle, compatissante. Étant une succube, elle avait un appétit insatiable et pouvait faire l'amour pendant des heures sans ressentir de fatigue mais Shenjo, même s'il s'était donné à fond durant toute la matinée, n'était qu'un humain.

Le tenant par un bras, elle se redressa et coupa l'eau. Elle prit une serviette, l'essuya et fit de même pour elle. Puis, elle le porta jusqu'à son lit où elle l'étendit. Pendant un instant elle fut tentée de finir ce qu'elle avait commencé mais elle eut peur que cela ne fit qu'empirer son état, aussi le laissa-t-elle tranquille. Pour cette fois.
Elle rabattit la couette et se dirigea vers le "frigo" : elle fut surprise par la lumière qui s'alluma quand elle l'ouvrit et par la basse température qui y régnait à l'intérieur.

- Prrratique pour conserrrver les aliments au frrrrais ! dit-elle d'une voix ravie, avant de prendre un sandwich qu'elle dégusta en silence, mâchant lentement chaque bouchée ; après avoir bu un grand verre d'eau, elle se sentit mieux. Elle rabattit le rideau et la chambre fut plongée dans une douce pénombre. Elle se coucha alors aux côtés de Shenjo qui était toujours inconscient, ferma les yeux et s'endormit...

Shenjo avait dormi pendant un moment. Pour être franc il avait même la sensation de l'avoir fait pendant des heures. Et c'était un peu le cas d'ailleurs puisqu'il émergea des bras de morphée en fin de journée. Il était nu comme un ver et s'il n'y avait pas eu Karla à côté de lui, il aurait presque pu avoir la sensation  d'avoir fait un rêve. Mais  non, tout ceci avait été bien réel et il ne savait pas vraiment si  c'était une bonne ou une mauvaise chose.

« Bordel j'ai dormi longtemps. »

Il tourna la tête complètement vers Karla. Peu importe son apparence, elle avait toujours le chic pour  apparaitre comme un objet de fantasme.  Lentement il sortit du lit, refusant pour l'instant de la réveiller. Elle avait l'air de dormir  assez fort. Se dirigeant vers le frigo, il avait faim ce qui n'était pas illogique au vu des calories dépensées.  Prenant la bouteille de jus d'orange ainsi qu'une boite de biscuit fourré au chocolat, il alla chercher son téléphone. Eiji avait laissé plusieurs messages vocaux et écrits mais il avait décidé de ne pas donner suite à cela.  Du moins pas pour le moment.

Se dirigeant de nouveau vers la douche, Shenjo avait l'impression que l'eau le purifiiait en quelque sorte.  Il avait conscience d'avoir été très loin dans la luxure et il ne perdait pas de vue non plus que la belle succube allait devoir d'une manière ou l'autre rentrer chez elle.  Elle l'avait d'ailleurs sollicité comme cela et il ne l'avait pas oublié. Il ignorait encore comment concrètement cette aide pouvait prendre forme.  Elle avait dit qu'il avait un potentiel magique plus important mais cela voulait dire quoi ? Et puis, il allait devoir faire quoi comme rituel pour la renvoyer chez elle ? Il n'avait pas de réelles connaissances magiques et il avait la nette impression  que pour réaliser ce qu'elle attendait de lui il lui en fallait pas mal. Il y avait aussi la crainte qu'elle se serve de lui comme une sorte de receptacle et que sa propre intégrité physique soit menacée. C'était plausible comme scénario.

Bref, alors qu'il sortait de la douche et qu'il s'essuyait, avant de mettre l'essuie autour de la taille, Il contemplait toujours son invitée dormir à poings fermés. Difficile pour lui d'avoir une vision neutre de sa personne. Mais là encore il ignorait si c'était lié à sa personne ou à son état de succube. C'était d'ailleurs un soucis pour lui. Ne jamais savoir comment il devait interpreter le comportement de Karla. Mais c'était le risque avec une succube non ?

Karla, toujours sous les traits de la grande blonde russe, finit par sortir de son sommeil. La première chose qu'elle vit fut Shenjo qui la regardait d'un air pensif. Elle lui sourit et, sans prendre la peine de se couvrir, s'arracha du lit et se dirigea vers lui, une expression d'intense soulagement inscrite sur son visage :

- Mon dieu, comme j'ai eu peurrr quand tu t'es évanoui ! s'exclama-t-elle, le prenant dans ses bras, plaquant ses seins contre sa tête. Pendant un moment j'ai même crrru que tu étais morrrt...

La Krynyss d'origine, celle qui faisait partie de la haute noblesse des Abysses, ne se serait même pas souciée du sort d'un pauvre mortel comme lui et l'aurait vidé de toute sa substance vitale, ne laissant que de lui une coquille vide, ou alors elle l'aurait donné en pâture à ses molosses infernaux pour qu'ils se repaissent de sa chair. Mais maintenant, elle était Karla et même si elle restait une succube, certes amnésique, elle avait acquis une certaine gentillesse, de l'altruisme et de la compassion envers les autres.

Elle se dégagea de lui et le contempla un long moment, les mains sur ses épaules, quelques larmes coulant le long de ses joues. Puis elle se mit à rougir un peu, s'essuya les yeux et se détourna de lui pour aller s'habiller. Le jeans lui allait mieux que quand elle était Mitsuko, la mère d'Eiji, mais le T-shirt la serrait un peu plus fort, menaçant à tout instant de craquer...

- Je pense à un trrruc : quand tu as rrréglé la note du euh... Love Hotel, c'est bien ça ? Tu avais l'airrr soucieux. Est-ce que ça a fait un grrrros trrrou dans tes finances ? Si c'est le cas, je crrrois pouvoirrrr t'aider : est-ce que vous avez dans votrrrre monde des établissements de jeux, où l'on joue aux carrrrtes, aux dés, à la rrroulette, etc... avec de l'arrrrgent ?

« Non ca va juste un peu fatigué »

Gêné, il l'était. Il ne savait pas si c'était le fait d'avoir été en quelque sorte faible ou la réaction de Karla qui le perturbait. Elle avait eu l'air de s'en faire pour lui et il s 'en voulait d'avoir pu douter d'elle comme cela. Etait-il possible qu'elle soit finalement plus humaine qu'il ne l'aurait pensé ? Elle ne pouvait pas jouer la comédie comme cela et du coup, il se dit que peut être , à force de fréquenter avec des humains, elle avait fini par être capable de ressentir des émotions.

« Par contre j'aimerais revoir la vraie Karla .»

Sous entendu il voulait retrouver son apparence naturelle alors qu'il était parti chercher un jeans et un t-shirt dans son armoire. Il avait envie de pouvoir revoir celle qui de prime abord l'avait séduite automatiquement.Et puis cet accent russe commençait à l'ennuyer royalement il fallait aussi le dire.

« Elle est très belle aussi. »

Allant s'asseoir sur le bord du lit pour enfiler ses chaussettes, il avait laissé son essuie trainer sur le sol. La question de la succube avait visiblement troubler le jeune homme de 17 ans. Il ne s 'y attendait pas vraiment. Pourquoi l'argent l'intéressait autant ?

« Non ca va , c'est juste que bon je suis encore étudiant et je travaille pas pour gagner ma vie. Mais cela valait le coup t'en fais pas. »

Il lui sourit. Avait elle envie d'aller se faire du fric ? Visiblement elle connaissait les casinos et les endroits pour jouer. Il se dit que peut être, cela pouvait l'aider à rafraichir sa mémoire. Après tout, l'explication pouvait se tenir non ?

« Oui cela s'appelle des casinos , pourquoi ? Tu veux y aller ? Le soucis c'est qu'il faut avoir 21 ans et je ne les ai pas. Et en plus je vais devoir donner des nouvelles chez moi quand même, sinon on va finir par me coller un avis de recherche sur le dos. Et Eiji a essayé de me contacter »

Bref il y avait plein de choses à gérer. Et pour les frêles épaules d'un jeune homme de 17 ans c'était parfois compliqué malgré tout.