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L'Héritage [PV]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

L'Héritage [PV]

dimanche 04 février 2018, 15:45:02

Les Loving étaient une famille aristocratique nexusienne qui avaient toujours eu un goût immodéré pour l’archéologie. Le manoir familial, de fait, fourmillait de malles, de coffres, et d’anciens artefacts, tous plus poussiéreux les uns que les autres. Une passion qu’on devait surtout au grand-père de la famille, William I, que son fils, William II, avait repris, mais pas le dernier descendant cette famille, William III. Lui avait choisi de devenir docteur, et, entre-temps, les trésors archéologiques contenus dans le grenier des Loving avaient commencé à prendre la poussière. Parmi ces artefacts, il y avait quand même bon nombre de breloques et d’antiquités poussiéreuses et rutilantes, sans grand intérêt. Il y avait en effet beaucoup d’arnaques, ou des talismans déchargés, de sorte que tout cela apparaissait comme étant fait de bric et de broc.

Aujourd’hui, William III devait retourner au manoir familial. Il avait récemment été prévenu par l’étude Codringher & Fenn, juristes de Nexus, du décès de ses parents. Une mort naturelle, accidentelle, alors que les deux prenaient des vacances sur un bateau. Une tempête avait brisé la coque du bateau, et leurs cadavres avaient été retrouvés. Codringher & Fenn, étude regroupant à la fois des avocats, des huissiers, et des notaires, avait donc invité William III, en tant qu’unique héritier, à se rendre sur place, afin de procéder à l’inventaire, aux fins d’établir la succession par la suite.

Toutefois, parallèlement à cette invitation, le notaire remit à William III un testament olographe, rédigé par sa mère, enregistré aux minutes de l’étude il y a plusieurs années :

Citer
« Mon Cher William,

Si tu lis cette lettre, c’est que je ne suis malheureusement plus de ce monde. Je sais que cette nouvelle devra t’attrister, mais sache que je n’ai rien à regretter, car j’ai mis au monde le plus brillant des enfants, toi. À l’heure où j’écris ces lignes, tu angoisses à l’idée de passer le concours pour devenir médecin, mais je sais que tu y arriveras. Tu as hérité de toute l’intelligence de son père, et, même si ce dernier aurait aimé que tu reprennes la marche de son entreprise, je suis heureuse que tu aies choisi de mener ta propre voie. J’espère sincèrement que, quand tu écriras ces lignes, tu seras toujours avec Annie. Je sais que j’ai eu quelques mots avec elle, mais, à la sagesse de la nuit, je réalise que j’étais juste jalouse de voir que mon fils allait me quitter...

Outre te souhaiter tous mes vœux de bonheur, je souhaite aussi que tu fasses attention à mes vieilles breloques, comme tu les appelles si bien. Je sais que tu n’as jamais autant cru que moi à la magie, et que tu as toujours préféré croire en la science. Étant morte quand tes yeux se poseront sur cette lettre, je veux que tu saches que j’ai toujours voulu ce qu’il y avait de mieux pour toi, et que je ne désespère pas que, un jour, tu croiras, toi aussi, à la puissance des arts mystiques. Je suis une sorcière, Willie. Je n’ai jamais cessé de suivre le culte de Sha, et je te demande de ne pas l’ébruiter, car tu sais comme moi combien ces cultes et ces rites sont mal perçus auprès de l’intelligentsia locale, notamment ces fanatiques de l’Ordre Immaculé...
»

La mère de William, qui était, au demeurant, et à l’exception d’Annie, la seule personne au monde à l’avoir appelé « Willie », avait toujours été accusée d’être une sorcière. Sa redoutable beauté, son appétit sexuel... Elle était une devineresse, ce qui avait toujours été source de conflit avec son fils, lui qui était bien plus cartésien.

Citer
« Ne me pleure pas, car, si je meurs, ce n’est que pour revenir sous une autre forme.

Je te demande juste, quand tu vendras mes biens, de conserver auprès de toi l’un de mes artefacts. Il est très puissant, mais je l’ai gardé pour toi. S’il ne réagit pas à ta présence, c’est que je m’étais trompée sur ton compte, mais, dans tous les cas, TU DEVRAS LE CONSERVER AVDC TOI ! Quoi qu’il arrive, ne laisse pas Maître Fenn l’inclure dans la succession, car, si l’Ordre Immaculé venait à avoir connaissance de son existence, tu serais, je le crains, soumis à la question.

Tu trouveras dans ma chambre ma boîte à musique. Il y a un double fond comprenant une clef. Prends cette clef, et rends-toi au grenier. Derrière le tableau familial, celui près du vieux fauteuil à bascule, tu verras un petit coffret rouge. L’artefact se trouve à l’intérieur. Prends-le avec toi, et dors avec lui une nuit. S’il ne se passe rien, alors tu pourras te dire que tu avais raison, et que je me suis trompée sur ton compte. Dans tous les cas, tu mèneras une vie qui ne sera pas dénuée d’amour.

Je t’aime, Willie. Je te souhaite le meilleur pour toi, que ce soit avec Annie, ou avec n’importe qui d’autre. Tu es mon fils, et rien ne changera jamais cet état de faits, pas même la mort.

Je t’aime, William.
»

La boîte à musique était bien là. Cette vieille boîte avec laquelle Amara, la mère de William, endormait régulièrement son fils, une boîte qu’elle avait indiqué tenir de sa mère, et de sa mère avant elle... Et, dans un coin de la boîte, il y avait un petit crochet qui permettait de l’ouvrir, révélant ainsi un pendentif en forme de cœur, avec la clef à l’intérieur. Une délicate clef en argent, finement taillée.

Dans le grenier, un capharnaüm poussiéreux et moisi, il y avait le vieux fauteuil à bascule, sur lequel la grand-mère de William aimait coudre, et accueillait son fils sur les genoux. À côté, un vieux tableau, une « infâme croûte », selon les termes de William II... Et, derrière, sous plusieurs cartons abritant des papiers jaunis, le délicat coffret. Un coffret rouge, qui scintilla légèrement quand William le toucha, les sceaux autour de lui se retirant...

...Et à l’intérieur, un étonnant cristal rougeâtre à la forme profilée :


Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : L'Héritage [PV]

Réponse 1 mercredi 07 mars 2018, 12:14:11

William poussa un long soupir de nostalgie et de tristesse quand il enfonça les clefs dans la porte du manoir, pour pénétrer à l'intérieur. Celà faisait des années que William Loving, troisième du nom, n'avait pas remis les pieds dans cette demeure familliale, celle où il avait passé une bonne partie de sa vie, avant que cette dernière ne la mène sur d'autres chemins. William était un cas particulier au sein de cette famille, qui avait toujours été très attirée par l'occulte et la magie, car le jeune homme avait lui décidé de suivre des études de médecine, et exerçait en tant que médecin réputé dans un cabinet depuis quelques années maintenant. Une prise de position incompatible avec une reprise des activités d'antiquitaire de son père, qu'il avait de toutes façons toujours considéré comme une perte de temps et d'argent. Inutile de le dire, mais William n'avait pas quitté le cocon familial en étant en très bons termes avec ses parents, même si ce n'était pas au point d'être ouvertement de l'hostilité, le virage opposé que le dernier né des Loving avait pris n'avait pas été du goût de ses parents...pour autant qu'il le sache.
Mais les évennements récents le poussaient à revenir à cet endroit, qui était chargé de tant de souvenirs. Il avait appris quelques jours au préalable, le décès de ses parents, dans un naufrage. Avec ces morts, étaient venus la tristesse, et le remord, celui de ne pas s'être excusé pour avoir peut-être de façon trop véhémente vouloir s'éloigner de l'héritage de sa famille. Des regrets, qui n'avaient fait que s'amplifier quand il avait lu la lettre de sa mère qui lui était destinée, en cas de disparition de sa part. Si il était là, c'était uniquement du fait des instructions qu'il avait pu lire dedans. Elles  lui semblaient être un ramassis de superstitions pour la plupart...mais il s'agissait des dernières volontés de sa mère, et même si ils ne s'étaient plus parlés depuis quelques années...elle restait sa mère, William considérait que la moindre preuve de respect était justement de respecter ses dernières volontés.

Prenant ses précautions, le jeune homme était donc allé seul dans ce manoir, prétextant à Annie qu'il avait besoin d'être seul...ce qui n'était pas complètement faux. Annie était sa fiancée, une belle femme blonde, aux formes langoureuses et à l'esprit vif, la seule femme de sa vie, dont il était tombé amoureux lors du début de ses études de médecine. La femme avait voulu accompagner son promis pour le soutenir moralement durant cette période difficile, mais s'était inclinée face à sa demande d'être seul. Entrant donc dans la demeure, William se trouva assailli par des souvenirs, mais aussi par un long frisson...cette maison était terriblement silencieuse, alors qu'elle grouillait d'activité quand il était plus jeune. Malgré la lourde valeur sentimentale qu'il accordait à cette maison, William ne se voyait vraiment plus vivre ici, au milieu de toutes les antiquités de son père, ça n'avait jamais été son milieu...

*Sauf visiblement pour une...*

La lettre de sa défunte mère l'enjoignait en effet à absolument mettre la main sur un objet précis, fort bien dissimulé, et qui ne devait absolument pas se trouver sur la liste des objets mis en vente. William prenait étonnament au sérieux les avertissements écrits concernant l'Ordre Immaculé, et avait décidé de suivre les instructions, ne serais-ce que pour éviter tout risque d'interrogatoire par des inquisiteurs. Suivant les instructions, William mit la main, en montant au grenier, sur ce qui semblait être une étrange roche éfillée, de couleur noire et rouge, et qui s'emblait indéniablement pulser d'une énergie. William ne pouvait pas nier l'existence de la magie, cette dernière était omniprésente de par le monde, mais il avait toujours été plus attiré par la science et son caractère rigoureux, précis...aussi fut-il perturbé, car cette...roche ? Cet objet ? Il ne correspondait à rien de connu.
Il était censé dormir une nuit en ayant cet objet à ses côtés. Pourquoi ? William n'en avait sincèrement aucune idée, et cette perspective lui semblait même un peu effrayante...mais il était pour autant certain que sa mère ne le mettrait pas en danger.

Décidément mère, vos motivations resteront à jamais un mystère pour moi...

Pour autant, William allait s'y plier. Il n'allait pas aller à l'encontre des dernières volontés de sa mère, et sa curiosité était tout de même piquée à vif. Il entreprit donc en attendant le soir de commencer à faire lui même un début de l'inventaire des biens de la maison, ceux qu'il comptait conserver, et tout ce qu'il avait l'intention de mettre en vente aux enchères, jusqu'à ce que le Soleil ne se couche.
William prit donc place dans son ancien lit, dans sa vieille chambre, mais qui était encore parfaitement entretenue. Comme à son habitude, il se déshabilla, ne supportant pas de porter quoi que ce soit au moment de dormir, surtout par un temps estival comme celui-çi. Il regarda une dernière fois l'objet, sembla hésiter un instant...puis en haussant les épaules, l'empoigna, et le mit à ses côté tout en s'allongeant sur le lit. Fatigué par les derniers jours, William n'avait que très peu eu l'occasion de vraiment dormir, mais étrangement là, il s'endormit presque immédiatement après avoir fermé les yeux...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'Héritage [PV]

Réponse 2 mercredi 07 mars 2018, 20:50:05

Savait-il seulement la valeur réelle de cet artefact ? La mère de William avait eu entièrement raison de vouloir soustraire cet artefact aux redoutables troupes inquisitoriales de l’Ordre Immaculé. C’était un puissant artefact, véritable héritage familial, et, cette nuit, William allait en avoir un premier aperçu. Des démons allaient-ils débarquer en pleine nuit ? En réalité... En réalité, il n’en fut rien. Rien d’inhabituel, a priori, mais, tandis qu’il dormait, le cristal se mit à briller, émettant une vive lueur lumineuse qui éclaira toute la pièce. Et, tandis que William dormait, le cristal se relia à lui, émettant des vibrations magiques qui firent résonner quelques cristaux proches catalyseurs, susceptibles aux énergies magiques. William eut ainsi droit à un rêve terriblement érotique, probablement le plus pervers qu’il ait jamais pu imaginer faire, tandis que, pendant qu’il dormait, sa queue se redressait.

L’artefact, lui, continuait à briller, émettant de chaudes vibrations, jusqu’à ce que William ne finisse par se réveiller... Et il se réveilla avec une furieuse érection, à la hauteur des rêves intenses qu’il avait mené. Le plus étonnant, c’est qu’il avait visiblement joui pendant la nuit, puisque ses draps étaient tachés de sperme. Mais là, son érection furieuse ne débandait pas, et il dut s’y reprendre à plusieurs fois pour constater qu’il était incapable de se calmer. Et, peu à peu, William put constater une corrélation entre l’artefact et sa libido. Plus il en était proche, et plus sa queue se redressait, se durcissait. Inversement, plus il s’en éloignait, et plus sa queue débandait, entraînant une fatigue tandis que l’adrénaline redescendait en lui.

L’artefact était donc clairement lié à la magie rose... Mais était-ce une raison suffisante pour le cacher à l’Ordre Immaculé ? Qu’est-ce qui avait pu inquiéter sa mère à ce point ? Même si William voulait l’abandonner, et oublier cette histoire, le souvenir de l’artefact reviendrait le hanter. Sans le savoir, en dormant avec lui, William avait joui sur l’artefact, scellant ainsi un pacte inconscient, liant sa libido à l’artefact. Plus il s’éloignait, et plus celle-ci redescendait... Entraînant à terme une forte dose de frustration. Mais, pour cela, encore faudrait-il qu’il veuille se séparer de cet artefact...

Pour l’heure, il n’entendait en tout cas aucune voix venant de l’artefact, simplement le désir qui croissait en s’en approchant. De quoi, peut-être, remettre en cause ses théories très arrêtées sur la magie, et se dire que le cadeau de sa mère n’était peut-être qu’un accessoire visant à booster sa libido, l’artefact ne fonctionnant en effet qu’avec lui seulement...


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