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[Fini] It's too late to run [Lucie Backerlord]

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Alix Sable

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    Contrebandière garçon manqué à la langue bien pendue.

Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]

Réponse 30 mardi 26 décembre 2017, 20:59:20

L’heure avait filé beaucoup plus vite que je ne l’avais imaginé, c’était probablement ce qu’il se passait lorsqu’on s’amusait. Enfin, s’amuser, c’était peut-être un grand mot pour cet exercice de tir, mais d’une certaine façon, je n’avais pas trouvé cela désagréable comme expérience. "Pas si mauvais". Forcément, je ne m’attendais pas à une grande performance après n’avoir jamais touché d’arme de ma vie, mais je mentirai en disant que je n’étais pas un minimum déçue.

Lucie me tapota la tête pour faire passer la pilule, ce qui me fit échapper un grognement de mauvaise humeur. Ce n’était pas spécialement contre elle, mais plutôt à cause du geste. Le genre que l'on fait pour rassurer une gamine qui a fait une petite angoisse. Je déteste ça, c’est infantilisant. Mais étrangement, je ne fis aucun commentaire car je ne lui en voulais pas réellement. Elle m’avait démontré une réelle intention de m’aider, je compris donc qu'elle ne pensait pas à mal.

M’apprêtant tout de même à répliquer, je me ravisai lorsqu’elle me confisqua mon arme des mains pour la remplacer par la sienne. Merde, ce truc pesait une tonne. Cependant, j’avoue avoir oublié légèrement ce poids dans ma main en sentant Lucie passer dans mon dos, m’entourer de ses bras et placer ses mains sur les miennes. Ok, ce contact est un peu rapproché. Mais qu’est-ce que je foutais ? C’était professionnel bordel, alors pourquoi ma respiration s’accélérait ? Il fallait que je me concentre sur le tir, réellement. Sérieusement.

"Ok, je vais essayer…"

Reportant mon attention sur le cible, je pris un peu plus de temps pour viser. Mais vraiment pour soigner le tir, pas à cause du contact rapproché, non, non. Non… Enfin, peu importe, j’ai tiré, et forcément, c'était raté, le poids de l’arme m'ayant sérieusement entamé la force du poignet. Bon, ce n’était qu’un tir manqué de plus qui me propulsa encore plus près de Lucie. Sentir son corps contre mon dos… Mais putain Alix, tu penses à quoi ?
M’écartant vite fait, peut-être trop, la laissant récupérer son arme, je me passai une main nerveuse dans les cheveux avec la désagréable impression d’avoir rougie légèrement. On va dire que c’était dû à l’exercice, le bruit, tout ça. Au point, que je ne lui tins même pas rigueur de m'avoir à nouveau tapoté le crâne. Bref. Je grommelai en me massant le poignet.

"Mouais, j’ai l’impression d’avoir fait un bras de fer avec un docker du double de ma taille."

La suivant dans son bureau, je récupérai mes achats de la journée au passage. Dans un sens, ça m’arrangeait qu’il lui reste encore des papelards à finir car j’avais besoin de m’isoler un instant. Je remis mon manteau bien serré et remballai mon sac de shopping aussitôt, coinçant ma nouvelle arme à ma ceinture.

"Bon bah, puisqu’on va rentrer, j’vais aller mettre tout ça dans la voiture le temps que tu termines tes… trucs qui ont l’air vachement passionnant."

Quel soulagement de sortir du bureau. C’est vrai que je tirais plus ou moins la tronche par habitude, mais là, j’avais sérieusement besoin de mettre mes pensées à plat. Sauf que, arrivant à la voiture de Lucie, je réalisai bêtement que je ne lui avais pas demandé les clés. Bravo Alix, tu t’améliores, vraiment. J’allais encore passer pour une débile.

M’appuyant en soupirant contre le capot, je posai le sac de fringue dessus afin de faire la pause dont j’avais sérieusement besoin. Je remontai mon écharpe sur le nez, fronçant les sourcils. Qu’est-ce que j’avais à réagir comme ça envers elle ? Il y a quelques jours, on en était à s’envoyer des fions, et voilà maintenant que… Elle me plait ? Putain non, rien que le formuler semblait idiot. Après tout, c’était la première personne à réellement me tendre la main, alors peut-être que je réagissais excessivement à cause de ça. Ouais, c’était sûrement ça. Je croisai les bras en me mordillant la lèvre sous mon écharpe. Pourtant, maintenant que nous allions rentrer à deux, je songeai à quelque chose de parfaitement stupide. De vraiment très stupide.

Lucie Backerlord

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Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]

Réponse 31 mercredi 27 décembre 2017, 00:35:39

Je faisais donc rapidement mon boulot, pour pouvoir rentrer chez moi le plus rapidement possible. En voyant qu'elle était partie, mais n'avait pas prises mes clés de voiture, je soupirais un peu. Elle devait être là, dehors à attendre. Mais visiblement, elle ne revenait pas. Terminant donc mon boulot, je prenais quelques petites affaires, saluait mes hommes, avant de partir. Je la voyais donc là, sur le capot de ma voiture, en train d'attendre. Je soupirais quelque peu. Elle aurait très bien pu rentrer pour me les demander, au lieu de se peler le cul dehors comme ça. Car tout de même, l'air ne s'était pas réchauffé. J'ouvrais donc rapidement ma voiture afin qu'elle puisse rentrer dedans. Pour une fois, rien ne pressait donc j'allais conduire normalement.

M'allumant une cigarette sur le trajet, je souriais, lui expliquant que j'allais m'occuper de son poignet en rentrant. J'avais tout une pharmacie chez moi, j'allais bien pouvoir trouver quelque chose qui allait lui convenir. Néanmoins, je venais de penser à une chose, et je devais lui expliquer. Pour dissiper le malentendu qui pourrait se produire une fois arrivées.

"Ah oui, j'ai deux fauteuils une place en fait. Pas de canapé. Donc je crois qu'on va vraiment devoir dormir dans le même lit. Mais t'en fais pas ça pour ça, je suis relativement discrète quand je dors, tu ne soupçonneras même pas ma présence, même si tu me cherches.

Roulant tranquillement, et faisant des ronds de fumée, je ne mis pas longtemps avant d'arriver chez moi. Elle pouvait donc voir où j'habitais. Même si je ne gagnais pas des centaines de millions de yens par mois, ma maison était suffisamment grande pour que je m'y sente bien. La laissant donc s'installer, je me jetais dans mon fauteuil avant d'allumer la télé. Je lui ferais une petite visite guidée par la suite, j'avais tout le temps du monde pour ça.

[HRP] Désolé de faire court, j'suis assez malade là... [/HRP]

Alix Sable

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Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]

Réponse 32 mercredi 27 décembre 2017, 14:45:04

Le trajet me paru excessivement long. Peut-être parce que mon esprit se contorsionnait dans tous les sens pour essayer de démêler les sentiments divers que ce nouveau job générait. Ouais, surtout à propos de la femme qui s’était assise au volant. D’ailleurs, merci ma bonne étoile, elle semblait avoir abandonné la conduite type rallye pour quelque chose de moins dangereux pour ma santé cardiaque. Là-dessus, ça me soulageait sacrément.

Mes jambes gigotaient nerveusement toute seules, c’était impossible de me débarrasser de cette manie lorsque j’étais nerveuse. Je n’arrêtai pas de me frotter les mains pour me réchauffer. Finalement, mon poignet ne me lançait pas tant que ça, même si j’appréciai son geste de sympathie. Mouais, peut-être que c’était son genre d’être aux petits soins avec tout le monde, du moins, c’était à peu près ce qu’elle avait sous-entendu.

"Pas besoin, ça va passer tout seul d’ici un moment, j’ai déjà vu pire."

Le seul truc qui m’inquiétait, c’était plutôt l’idée de dormir dans le même lit. Enfin, je ne sais pas s’il s’agissait réellement d’inquiétude, plutôt d’imagination en train de partir en vrille. C’était con, c’est sûr, il n’y avait aucun sous-entendu dans ce simple fait de partager le même lit pour dormir et je ne fis aucun commentaire sur ce point. Je m’accoudai à la portière, réfléchissant intensément au plan élaboré dans mon crâne depuis un moment. Une façon de la remercier, ou juste parce que ça me faisait envie ? Pas la moindre idée.

En tout cas, nous étions arrivés devant la maison de Lucie. Certes, venant d’un taudis, il ne fallait pas grand-chose pour m’impressionner mais j’échappai tout de même un sifflement admiratif. Une grande baraque à l’air confortable, et sans fuite dans le toit s’il vous plait. Le palace pour moi. Sans piper mot, je furetai un peu partout, jetant des coups d’œil au hasard sans oser rentrer dans les pièces sans l’autorisation de la propriétaire. Cette dernière s’était d’ailleurs vautrée dans le canapé.

En la voyant ainsi, je sentis mon cœur s’emballer car c’était pile poil l’opportunité qu’il me fallait pour mettre en œuvre ce que j’élaborai depuis un moment. Je posai mon sac de fringues à l’entrée du salon puis j’hésitai. J’ose ou je me dégonfle ? C’était plus une manœuvre pour tester sa réaction, rien d’invasif, et au pire, je me prenais une droite. Bon, allez. Je m’approchai en silence dans le dos de son fauteuil et je m’appuyai contre le dossier du fauteuil, l’air de rien. Masquant mon trac, je lançai nonchalamment une banalité.

"Tu regardes quoi ?"

Sur ce fait, je posai mes mains sur les épaules de Lucie afin de débuter un massage relaxant. C’était carrément l’angoisse car je craignais vraiment qu’elle réagisse mal, espérant plutôt qu’elle se laisse faire. J’avais pourtant un atout majeur : j’étais douée pour ça. Les massages ça me connaissait, j’en avais fait des tas vu que c’était le seul moyen de relaxer ma mère lorsqu’elle perdait la carte sur ses dernières années. Il m’était même arrivée de prendre conseil chez un professionnel.

"Merci pour le cours au fait, première fois qu’on m’apprend un truc. Donc sincèrement, ça m’a plu. Dis-moi si j’te fais mal, mais ça devrait faire passer la fatigue. Surtout que faire craquer tes articulations c’est super mauvais."

Il fallait que je meuble, oui, mais ça n’en restait pas moins la vérité. Je ressentais de l’affection pour elle, alors même si c’était carrément maladroit de le montrer ainsi, il fallait la remercier d’une façon ou d’une autre avec mes propres moyens. Et puis, je dois avouer que ça m’avait fait envie durant tout le trajet.

Même si je n’avais pas réalisé de massages depuis un bail, je m’appliquai particulièrement à celui-ci, tenant absolument à ce qu’il soit parfait. Comme on me l’avait appris, je veillai à appliquer une pression adéquate pour détendre les muscles, soulager les nerfs, supprimant les nœuds créés par une journée chargée. Une fois mes doigts réchauffés, j’aventurai mes mains sur le cou de Lucie à son tour, redescendant parfois sur les épaules pour la relaxer. C’était ma manière de la remercier, et j’espérai réellement qu’elle ne se mette pas en colère.

Lucie Backerlord

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Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]

Réponse 33 mercredi 27 décembre 2017, 17:30:47

Si j'affirmais ne pas être surprise en la sentant faire, je serais la plus grande menteuse de tous les temps. Je ne m'attendais clairement pas à ça de sa part. A vrai dire, comme je n'arrivais pas vraiment à cerner ce qu'elle était réellement, à la fois tout m'étonnait mais plus rien m'étonnait également. Une sorte d'ambivalence dans mon esprit que je n'arrivais pas à comprendre. Voulais-je réellement comprendre? Quelque part, oui. Je devais bosser avec elle, j'allais vivre un certain temps avec elle, chez moi, donc il était hors de question pour moi de laisser des choses de côté en terme de compréhension.

Je me laissais donc totalement faire. Dire qu'elle s'en sortait mal serait un plus gros mensonge encore. Elle se débrouillait vraiment pas mal. J'étais assez sensible à ce genre de choses, et je savais reconnaître quelqu'un qui se débrouillait bien, et quelqu'un ne sachant pas du tout ce qu'il faisait. Il y avait un moyen très simple de savoir si j'aimais quelque chose de ce genre. Si je gardais les yeux ouverts, c'était mauvais signe. Si je fermais les yeux, cela voulait tout dire. Et mes yeux étaient clos. Je ne parlais pas, je ne disais absolument rien, je ne faisais pas le moindre bruit, je me contentais d'apprécier la chose. Tout un tas de pensées se bousculèrent dans mon esprit. Pourquoi est-ce que j'étais en train de penser à des trucs pareils?

J'assumais de penser à des trucs pareils. J'assumais tout ce que je pensais, à chaque fois. Même lorsque la situation ne prêtait pas du tout à de telles pensées. Pouvait-on me blâmer pour cela? Pas vraiment. Alors que je me laissais faire, je finis par ne plus penser à rien. Et lorsque je ne pensais plus à rien, cela pouvait être à la fois mauvais et bon signe. Tout dépendant de l'optique de la personne en face. Pour une fois, je ne faisais pas craquer les os de mon cou, même si j'en ressentais l'envie. Instinctivement, sans que je ne sache vraiment pourquoi, j'en arrivais à prendre ses mains et à les garder dans les miennes. J'agissais sans vraiment m'en rendre compte au final. Est-ce que cela me dérangeait? Pas tant que ça.

Alix Sable

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Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]

Réponse 34 jeudi 28 décembre 2017, 14:04:52

Ouf, aucun poing ne s’était écrasé sur ma tronche, du moins, jusqu’à présent. Cependant, je n’étais pas à cent pour cent sûre de ce que ça signifiait. Manifestement, Lucie se laissait faire et qui plus est, dans le silence le plus total. D’accord je respecte sa volonté de se taire, mais ça m’aurait été davantage rassurant de connaitre ses impressions. Ce mutisme me faisait carrément flipper en fin de compte, me donnant la désagréable impression d’avancer à l’aveugle. Le stress me donne même davantage envie de raconter tout et n’importe quoi, mais à présent, je me retins.

Bon, Lucie fermait les yeux et ne protestait pas, je suppose qu’il s’agit d’un bon point. Le tout était de se concentrer sur la perfection de ce massage qui semblait réellement la détendre. C’était du moins le ressenti sous mes doigts. Au final, je ne faisais plus vraiment attention à l’extérieur, à la télé ou la pièce où j’étais, tout ce qui m’importait était ma tâche présente. Putain, j’étais encore plus concentrée que dans un rendez-vous d’affaires.

Je m’arrêtai cependant lorsque Lucie posa ses mains sur les miennes. C’était un geste plutôt doux mais dont je n’avais aucune idée de l’interprétation à en donner. Sans que je m’en rende compte, mes doigts commencèrent à tendrement caresser ses mains, quand bien même je ne savais toujours pas quoi dire. Il fallait vraiment chasser le doute. Honnêtement, mon cœur battait la chamade à l’idée de laisser libre cours à mes envies.

"Tu veux que j’arrête ? J’ai envie d’te remercier mais si ça devient trop gênant, t’as qu’à un mot à dire."

Forcément, j’espérai qu’elle m’autorise à poursuivre. Mais je ne voulais pas être malhonnête en la poussant dans une situation la mettant mal à l’aise. Même si j’appréhendai vraiment de me faire envoyer bouler. Peut-être que ma réaction était excessive à cause d'une trop longue vie en solitaire sans personne pour me tendre un minimum la main. C’était sûrement ça, ouais. Mais tant pis, j’avais beau être exaspéré par sa morale et ses manières, c’était plus fort que moi, Lucie me plaisait.

Prenant une grande inspiration, je me penchai par-dessus le dossier du fauteuil, gardant mes mains caressantes dans les siennes et vint déposer un baiser sur le sommet de sa tête, au milieu des cheveux couleur d’argent. Ce faisant, je me penchai à nouveau le côté pour glisser un second baiser sur sa tempe gauche, puis descendant, un autre sur sa joue près de son oreille et enfin dans son cou. Une position d’ailleurs assez inconfortable, le sang me montant à la tête ainsi mais je fis de mon mieux pour démontrer la plus grande douceur.

Ces attentions étaient plus qu’équivoques. Je m’étais désormais engagée dans une pente glissante sans possibilité de faire marche arrière. Mais peu importe. Je suivais mes instincts et tant pis pour ce qui allait arriver. J’appréciai Lucie, plus que je ne voulais réellement l’avouer ou le démontrer et il aurait sans doute été plus sage de s’abstenir. Mais hé, je n’avais jamais été réputé pour être une personne sage.

Lucie Backerlord

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Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]

Réponse 35 jeudi 28 décembre 2017, 18:47:24

La seule réponse que je trouvais à sa question était le silence. Parfois, il valait mieux ne pas parler. Le silence pouvait exprimer bien plus de choses que de simples paroles. Et comme ici, les paroles étaient une réponse quasiment négative, ne rien dire voulait justement tout dire. Même si je détestais être silencieuse, je savais faire abstraction de mon ressenti intérieur, et m'adapter à une situation donnée. Ce n'était évidemment pas donné à tout le monde, et je restais on ne peut plus humble avec ça, le crier sur tous les toits était l'une des choses les plus stupides à faire. Mais quelque part, sa manière d'agir me surprenait beaucoup. Dire que cela me dérangeait serait mentir. Au contraire, j'appréciais énormément ce genre d'attentions.

Gardant ses mains dans les miennes, je ne savais pas vraiment quoi faire d'autre pour le moment. Je n'avais pas vraiment envie de sonder son esprit pour deviner ses intentions. Lorsque je prenais l'initiative, je savais comment réagir. Mais ici, elle me prenait vraiment de court. Au fond de moi, je n'aimais pas du tout n'avoir aucun contrôle sur une situation donnée. Mais je n'allais pas tout arrêter sous prétexte que je n'aimais pas avoir de contrôle. Agir comme une foutue princesse n'était pas dans ma façon d'être. Je savais plus ou moins comment tout cela allait se dérouler, je n'étais pas née de la dernière pluie, mais j'attendais de voir comment elle allait faire pour y parvenir.

J'avais déjà vécu ce genre de situations. Soit de ma propre initiative, soit de l'initiative de quelqu'un d'autre. Avais-je déjà regretté quelque chose comme ça? Pas vraiment, bien au contraire. Je ne regrettais presque jamais rien, sauf en cas d'extrême nécessité. Pour le moment, je ne faisais que profiter, lui laissant un champ libre bien plus que conséquent. Elle avait toutes les opportunités du monde, et il ne tenait qu'à elle de les saisir.

Alix Sable

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Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]

Réponse 36 vendredi 29 décembre 2017, 15:24:41

Le silence s’installant, mon stress monta à son tour. Avais-je déjà parlé de ma propension à baratiner quand j’étais nerveuse ? Ouais, et bah là, ça me titillait sacrément. Parce que Lucie ne disait absolument rien de rien. Je me rassurai intérieurement, me répétant qu’elle avait largement les moyens de refuser mes avances si ça lui déplaisait. Logiquement, la bonne interprétation était tout simplement qu’elle me laissait le champ de libre, appréciant peut-être même la situation.

Ok Alix, c’est pas le moment de te louper. Franchement, je n’étais pas certaine de savoir dans quoi je m’embarquai même s’il me semblait de plus en plus évident que j’avais simplement envie d’elle. D’une certaine façon, cette madame-je-sais-tout était parvenu à me toucher, et c’était sûrement ce qui me poussait à agir ainsi. Et puis merde, pas besoin de me justifier, j’avais envie d’un moment intime avec Lucie.

Le tout était de bien s’y prendre pour ne passer pour une gourde. Et ça, c’est pas gagné. Abandonnant délicatement les mains de Lucie, j’attrapai ma veste pour la retirer rapidement, me retrouvant en débardeur noir tout simple. Même chose pour mon pantalon, retirant les chaussettes pour être en caleçon. Délaissant ces fringues en tas, je contournai le fauteuil où se trouvait Lucie pour passer devant.

Ouais bon, je n’étais pas certaine que mon physique soit grandiose mais je ne pense pas être laide non plus. En tout cas, je vins me positionner à califourchon sur les jambes de Lucie, reprenant ses mains pour les poser sur mes hanches. Une invitation plus ou moins claire, lui indiquant qu’elle pouvait bien les balader là où ça l’amusait. Ouais, j’avais décidé de ne rien dire à mon tour puisqu’elle semblait préférer le silence.

Et puisque Lucie me laissait le champ libre, je m’avançai, le postérieur assis sur ses cuisses, venant déposer mon visage dans son cou que j’embrassai délicatement. Honnêtement, sentir mon corps presque entièrement plaqué contre le sien, j’en avais des bouffées de chaleur. Mais ça ne m’empêchait pas de couvrir son cou de baisers, puis sa joue, frôlant sa bouche avec mes lèvres. J’avais une main libre qui commençait à entrouvrir sa combinaison mais tout comme l’embrasser franchement, je n’osai pas encore à ce stade.

"Tu me laisses m’occuper de toi ?"

C’est vrai, je m’étais promise de garder le silence. Mais merde, c’est plus fort que moi, il fallait que je l’ouvre. Là c’était trop pesant. A me frotter ainsi à Lucie, mon corps en était devenu brûlant et je voulais absolument aller plus loin.

Lucie Backerlord

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Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]

Réponse 37 vendredi 29 décembre 2017, 19:59:35

Elle devait sans doute se demander pourquoi je ne parlais pas. Mais lui expliquer ne servirait pas à grand chose. J'avais délibérément choisi de ne pas parler. Mon langage corporel parlait pour moi. Je n'étais certes pas une experte du langage corporel, en dehors de tout ce qui était expression faciale, mais je m'en sortais plus ou moins. Plus ou moins étant la réalité. Par moments, je ne savais pas vraiment quoi faire. Alors qu'à d'autres moments, je gérais la situation. C'était à n'y rien comprendre, et je n'avais pas tellement envie de tout comprendre.

Alors qu'elle se mit à califourchon sur moi, instinctivement, je la serrais contre moi. J'agissais vraiment par instinct. Tout ce qui me venait semblait plus que naturel. Comme la suite logique des choses. Pour n'importe qui, cette situation serait incompréhensible, vu ce qu'elle m'avait envoyé dans la gueule trois jours plus tôt. Mais au fond de moi, je savais que ce n'était pas une garce. Sinon, elle ne ferait aucun effort. Je voyais quelque chose de positif en elle, même si elle ne voulait pas se l'avouer. S'il n'y avait aucun avenir en elle, pourquoi l'aurais-je pris avec moi?

Même si j'étais connue comme étant patiente, je détestais perdre mon temps avec quelqu'un qui n'en valait pas la peine. Et je voyais en elle quelque chose qui valait la peine. Je ne savais pas vraiment ce que c'était, mais je n'avais pas vraiment envie de me poser plus de questions. Glissant lentement une de mes mains dans son dos, je venais taquiner du bout des doigts le creux de ses reins, avant d'agripper son fessier, fermement, à deux mains. En l'entendant parler de la sorte, j'adoptais un air des plus intéressés. Ce genre de paroles avaient le don de piquer ma curiosité à vif. Et vu le regard que je lui lançais, ma curiosité n'était plus piquée. Elle était écartelée.

- Si tu comptes faire ce que je pense, tu as un boulevard ouvert devant toi. Mais le retour de flamme risque d'être important.

Je détestais recevoir sans donner. Elle allait pouvoir rapidement s'en rendre compte si elle prenait l'initiative des choses. J'attendais de voir de quoi elle était capable avant d'adapter ma riposte en conséquence.

Alix Sable

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Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]

Réponse 38 samedi 30 décembre 2017, 15:10:55

Les réactions de Lucie allaient à un moment ou à un autre, me faire perdre les pédales. C’est con, mais ce silence imposé avait tendance à m’exciter ne serait-ce que l'idée de l’obliger à me parler. Même si mon cœur battait à cent à l’heure sous le coup du stress, ce petit jeu commençait à bien me plaire. Merde à la logique ! C’est vrai que nous étions opposées, mais au fond, je me doutais qu’elle n’était pas une pimbêche froide et arrogante.

Puis merde à nouveau aux justifications ! Un peu surprise par ses mains agrippant mon fessier, je frissonnai malgré moi. Lucie réagissait plutôt bien. Même bien mieux que ce que j’avais escompté et à la voir me regarder ainsi, je sentis des picotements courir dans le creux de mes reins. La ressentir me toucher provoqua d’ailleurs une légère réaction entre mes jambes, tendant un peu mon caleçon.

"Tu l’as dit, j’suis pas consciente des risques que j’prends. Alors tant pis."

Aussitôt dit, aussitôt fait. Je me penchai vers son visage, déposant mes lèvres sur les siennes en un baiser carrément maladroit. La faute à un brin de nervosité, mais je tentai de me rattraper en l’embrassant un peu plus longtemps, n’osant pourtant pas jouer de ma langue. Mes doigts continuèrent pendant ce temps l’ouverture de sa tenue, descendant la fermeture jusqu’à la naissance de ces seins.

M’échappant de son étreinte et abandonnant sa bouche, mes lèvres s’aventurèrent le long de son cou pâle pour l’embrasser tout doucement. En fait, je suivais complètement mes envies, et au fur à et mesure que mes mains ouvraient sa combinaison, j’embrassai sa peau nue en suivant le même chemin. Je finis par m’accroupir entre ses jambes, histoire d’être un peu plus à l’aise en la déshabillant. Mes lèvres passèrent entre ses seins, que je léchai un brin, chatouillant sur son nombril pour arriver à… Sa culotte où une surprise m’attendait. Étonnée, je levai les yeux vers Lucie.

"Ah, t’es comme moi, je m’y attendais pas. Tant mieux en fait."

Tant mieux parce que dans un sens, j’étais dans un terrain connu et ça me rassurai. Caressant son ventre du plat de mes mains en lui souriant, je tirai sa culotte de manière à découvrir le membre qui s’y cachait. Pour le coup, j’en avais carrément le rouge aux joues en pensant à ce que je m’apprêtai à faire. Un truc que je n’avais jamais fait mais en regardant Lucie, bordel que j’en avais envie. Bref, j’embrassai délicatement le pieu de chair endormi histoire de l’éveiller avec douceur, gardant un contact visuel avec sa propriétaire.

"Jamais fait ça, tu m’feras payer plus tard si ça va pas."

Autant dire que le scénario commençait à m’échauffer les neurones. Ma langue vint presque lécher d’elle-même le sexe de Lucie tant j’étais impatiente de commencer. Franchement, je n’étais pas super sûre de moi, tâchant simplement d’imaginer ce que j’aimerai subir en étant à sa place. Et là, l’imagination bossait ! Je léchai donc longuement son sexe, attendant le bon moment pour le prendre en bouche et le laisser gonfler à son rythme.

Lucie Backerlord

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Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]

Réponse 39 samedi 30 décembre 2017, 23:41:12

En la voyant faire, je savais dans quoi je m'embarquais. Et j'y allais avec tout l'enthousiasme du monde. Je n'allais quand même pas regretter quelque chose comme ça. Si je commençais à regretter chaque acte sexuel, autant me couper ce que j'avais entre les jambes, entrer dans un couvent, et prier un dieu quelconque jusqu'à la fin de ma vie. En tant que sorcière, je pouvais vivre plusieurs longs siècles, et clairement, il était hors de question que je passe 500 ou 600 ans dans le même couvent. Autant me foutre en l'air, cela aurait le même impact mais serait bien plus rapide.

Mes mains glissaient dans ses cheveux, alors que je contenais le fait de vouloir contrôler la situation. Pour une fois, j'allais arrêter de tout vouloir contrôler et la laisser se démerder un peu. Elle était pleine de bonnes intentions, et tout gâcher avec une volonté de contrôle à la con était plus que stupide. Cela me demandait vraiment des efforts pour ne pas tout contrôler, mais je pouvais bien faire cet effort, au moins une fois. Cela n'allait pas me tuer. Néanmoins, sa réaction me fit rire. Je ne me moquais clairement pas.

- On dirait que ça te choque. Et j'espère pour toi que t'as pas peur de la fatigue, j'ai une grande endurance.

C'était l'un de mes pouvoirs. Et celui là, je veillais à ce qu'il prenne de plus en plus en puissance. Gagner en endurance était toujours une bonne chose. Pour moi comme pour les autres. Lui laissant donc le champ libre, j'allais rester passive durant un certain temps. Mais tout ceci était finalement calculé, pour savoir mieux contre-attaquer. Je préparais toujours soigneusement mes contre-attaques. Même dans ce genre de cas, mon boulot ressortait quelque peu. J'en avais conscience, mais je ne pouvais pas vraiment faire autrement.

Mes mains toujours dans ses cheveux, je ne pouvais pas réprimer certains gémissements en la sentant faire. Parfois, je savais être relativement discrète, mais je sentais que cela n'allait pas être le cas ici. Néanmoins, je ne simulais jamais. J'avais clairement horreur de mentir, et la simulation était quelque chose qui me répugnait. J'agissais donc comme je le fais d'habitude. Quand j'appréciais quelque chose, je le faisais savoir. L'inverse était aussi valable. Jouant avec des mèches de ses cheveux, je la laissais faire, lui laissant également voir l'effet que cela me faisait. J'avais hâte de savoir ce qu'elle comptait faire par la suite, car je n'allais clairement pas me contenter de gémissements.

Alix Sable

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Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]

Réponse 40 dimanche 31 décembre 2017, 18:35:31

Finalement, Lucie avait plutôt bien réagi. Je craignais qu’elle soit en réalité une nana trop stricte pour s’aventurer ainsi avec une chieuse comme moi, mais ça n’avait pas l’air d’être le cas. Même si je ne savais pas trop où ça allait nous mener plus tard, mon initiative n’avait pas l’air de lui déplaire. C’était le principal, et pour le reste, j’en avais rien à foutre pour l’instant. J’avais quasiment vécu au jour le jour jusqu’à maintenant, ça n’allait pas tellement changer mon quotidien.

Ce qui comptait là, c’était le moment présent. Et pour le moment, j’avais le sexe de Lucie dans la bouche et celle-ci s’amusait à me passer la main dans les cheveux comme un encouragement. Ou alors c’était son côté autoritaire ? C’est vrai qu’elle était habituée à commander, du coup, je me demandais si ça se vérifiait durant les parties de jambes en l’air. Embrassant la hampe chair, je fis une pause pour la regarder en plissant le regard.

"T’inquiètes pas va, j’suis sportive aussi."

Rien que pour la narguer, je me levai, passant à la démonstration en retirant mon débardeur et le soutien-gorge pour me retrouver la poitrine à l'air. Je gardai toutefois mon caleçon où pointait déjà une légère bosse, ce qui était normal vu la situation. C’était visible que je m’entretenais régulièrement, étant assez fière de mes formes fermes et sportives, mais surtout de mon derrière bien découpé. Puis, retournant à genoux entre les jambes de Lucie, je repris ma tâche, soufflant et passant langoureusement ma langue sur son sexe.

"Alors t’es quel style ? T’es comme au taf, autoritaire et tu donnes des ordres ?"

Ouais, j’avoue, j’aime bien la taquiner. En bonne petite chieuse, je n’y peux rien et encore, si je n’avais pas eu la bouche pleine, ça aurait été pire. Aussitôt dit, je repris ma fellation en la fixant d’un regard brûlant histoire de bien monter à quel point j’en voulais. C’était le cas, même si je n’avais encore sucé personne, je m’appliquai sacrément pour le moment. Peut-être parce qu’au final, je m’étais résignée, assumant mon affection pour Lucie.

Bref, je mis toute mon énergie et mon imagination dans la besogne. Débutant en léchant lentement le gland, je fis descendre ma langue tout le long de son pieu durci pour finalement caresser ses testicules avec ma bouche. Brusquement, je vins happer le membre dans ma bouche et entrepris de le chauffer à l’intérieur, utilisant ma langue pour le stimuler. C’était un brin difficile de le prendre en entier vu mon inexpérience dans ce domaine, mais je faisais réellement de mon mieux pour lui faire du bien.

"J’peux faire ça aussi longtemps que tu veux, c’est cadeau."

Je m’étais permise une pause pour respirer un instant, collectant du bout de la langue un peu du mélange liquide qui avait perlé sur mon menton. Sans quitter mon amante des yeux, je repris ma petite affaire avec délicatesse, m’appliquant autant que lors du massage. Je me lâchai réellement là, et c’était bien la première fois, mais merde, je n’avais aucun regrets. 

Lucie Backerlord

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Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]

Réponse 41 lundi 01 janvier 2018, 19:28:51

Je ricanais doucement en l'entendant dire une chose pareille. Il valait mieux que je verrouille mon esprit. Elle devait sans doute lire dans mes pensées, et je devais donc trouver un stratagème pour m'en sortir si tel devait être le cas. Oui, parfois, je partais très loin dans mes hypothèses. Mais là, je reprenais bien vite mes esprits, en la sentant faire. Soit disant, elle n'avait encore jamais fait quelque chose de ce genre. Soit elle me mentait, soit elle savait vraiment s'y prendre, sans même le savoir. Car si telle était la vérité, elle s'en sortait très bien. Je devais l'avouer. Rien que la manière avec laquelle je gémissais suffisait à rendre compte que ce n'était pas pour me déplaire.

Je réfléchissais toujours à une sorte de contre-attaque. Mes mains toujours dans ses cheveux, je restais là, à gémir, sans pouvoir rien faire d'autre. Je n'arrivais pas à être statique en fin de compte, il fallait toujours quelque chose pour au moins m'occuper les mains. J'avais certes beaucoup de patience, mais je détestais rester sans rien faire. Ce n'était clairement pas dans ma nature, et je ne pouvais absolument rien faire pour lutter contre ça. Néanmoins, je décidais de ne plus rester statique et de prendre légèrement le contrôle de mes petites mimines. Et pour ce faire, je lui appuyais doucement sur la tête. Pourquoi? Parce que j'en avais l'habitude. Et je n'arrivais pas à me débarrasser de mes vieilles habitudes.

Et cela avait le don de me faire littéralement partir en vrille. Si je ne contrôlais pas ce que je faisais, elle allait le sentir passer. Et là n'était pas le but. Je n'allais tout de même pas lui infliger ça pour le moment. Par la suite peut-être, mais je ne prévoyais pas cela pour le moment. Je serrais mon poing libre pour ne pas partir en vrille pour le moment. Il me fallait de la retenue. Parce que que je savais très bien comment cela allait se passer si je ne le faisais pas. Mes gémissements s'amplifiaient de plus en plus, mais j'étais encore loin de lâcher prise. Il fallait juste que je me retienne d'appuyer encore plus, si elle n'était pas encore habituée.

- Je ne vais pas te dire comment tout cela va finir. Je te le montrerais, ça sera bien plus simple. Mes mots étaient hachés par mes gémissements.

Alix Sable

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Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]

Réponse 42 lundi 01 janvier 2018, 21:14:38

Même si au départ, j’avançai à l’aveuglette, je commençai à bien me repérer grâce aux gémissements de Lucie. En fait, le principe était assez simple. Il suffisait de bien noter les moments où elle soupirait plus fort pour déterminer ce qui lui faisait le plus plaisir. Autant dire que j’étais carrément concentrée sur le moindre soubresaut de ma partenaire, m’appliquant à soigner ce sexe tendu dans ma bouche.

Le truc, c’est qu’elle allait sérieusement réussir à m’exciter à force de me passer la main dans les cheveux, en particulier lorsqu’elle m’appuya sur la tête. C’était peut-être con, mais même si je supportai difficilement l’autorité au quotidien, c’est quelque chose qui m’excite quand c’est utilisé pour pimenter les soirées comme celle là. Bon, dans la mesure où la confiance était instaurée. Ce qui était le cas avec Lucie, j’avais pleinement confiance en ses bonnes intentions.

"Tu sais que j’suis peut-être pas super expérimentée, mais j'suis pas un ange et ma dernière relation adorait jouer l’autorité. Alors fais-toi plaisir si ça te tente de conduire le truc…"

Honnêtement, ça me tentait au moins autant qu’elle. A mes yeux, c’était toujours un peu excitant de se faire malmener, le tout étant de déterminer si c’était aussi du goût de Lucie. Pour l’instant, j’en étais seulement à la déduction en me fiant à son comportement, mais à force d’opérer des négociations, j’étais assez fière de ma capacité de perception. Histoire de bien appuyer mon propos, je pris une inspiration pour engloutir toute entière la hampe de chair, la gardant à peine deux secondes dans ma bouche pour ne la libérer que lentement en l’encerclant dans mes lèvres.

"J’peux être coquine quand j’veux, donc j’sais bien où ça va finir. Au point où on en est, lâche-toi un peu va, pas besoin de prendre des gants avec moi."

Là-dessus, je lui adressai un clin d’œil, tapotant son gland sur ma langue pendante avant de remettre au boulot. Faut dire que j’étais déjà bien chauffée à mon tour, et je poussai des ronronnements de satisfaction à chaque gémissement de ma partenaire. Du coup, je repris une fellation un peu plus sauvage, serrant plus fort son sexe entre mes lèvres en prenant appui sur ses cuisses pour pouvoir accélérer les mouvements de ma tête.

Franchement, je me demandai bien combien de temps elle allait tenir à ce rythme. En tout cas, je ne la quittai pas des yeux, m’appliquant à récupérer tout le liquide coulant le long de son membre avec ma langue avant de l’avaler à nouveau pour le chauffer. Le but étant d’alterner puisque ça semblait la faire gémir à chaque assaut. Et là, je me lâchai, produisant des bruits de succions lorsque mes lèvres se décollaient du sommet avec gourmandise, car je comptai bien lui faire lâcher prise d’une manière ou d’une autre.

"Alors, tu devais pas me montrer un truc ?"

Lucie Backerlord

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Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]

Réponse 43 mercredi 03 janvier 2018, 00:30:42

Je savais que je pouvais tenir longtemps si je concentrais mon attention en un point donné. Mais serait-ce vraiment utile? Pas vraiment. Il valait mieux que je me laisse aller. Vouloir à tout prix durer le plus longtemps possible et utiliser de multiples stratagèmes pour y parvenir n'était pas vraiment utile dans certaines situations. Je lâchais donc totalement prise, ce qui fit que mes gémissements s'amplifièrent. Je savais comment cela allait se terminer, et à vrai dire, j'avais finalement très envie que tout ce termine comme je l'avais prévu. Si je ne prévoyais rien, j'étais malade. L'on voyait mon état de santé à mes initiatives professionnelles.

Alors que je gémissais de plus en plus, je sentais que je n'allais pas tarder à flancher. Bien évidemment j'essayais de ne pas tout lâcher d'un coup sans prévenir. Je détestais que l'on ne me prévienne pas, alors que je n'allais pas faire ce que je détestais que l'on me fasse. Je serrais les poings, pour me concentrer uniquement sur ce qu'elle était en train de me faire. J'allais perdre pied si elle continuait sur sa lancée. Et mon niveau sonore en était une excellente preuve.

Alors que j'étais au bord de ma limite, je la prévenais, afin qu'elle ne soit pas trop surprise non plus. Une période de flottement plus tard, je me laissais totalement aller, dans sa bouche. Sans un bruit, juste, un léger soupir. J'étais plus bruyante avant d'en arriver à ce point. Je ne savais pas clairement pourquoi, mais c'était comme ça. Un léger soupir de bien-être. Tout ce que je pouvais faire, c'était sourire. Sourire, et passer lentement l'une de mes mains dans ses cheveux. Je reprenais lentement ma respiration, tout en gardant ma main sur sa tête.

- T'es une brave fille. Je pense que t'as mérité un petit quelque chose en particulier. Mais on a pas vraiment la place pour ça ici. Viens.

Je l'emmenais donc dans ma chambre, laissant libre court à son imagination pendant quelques instants.


Alix Sable

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Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]

Réponse 44 mercredi 03 janvier 2018, 14:39:49

Plus les soupirs de Lucie s’intensifiaient, plus le sang me montait à la tête. Il y avait de quoi d’ailleurs. Cette femme rigide, donneuse de leçons et agaçante étaient en train de se lâcher, gémissante sous les caresses de ma bouche. J’avais l’impression d’avoir réussi à la faire plier, ou quelque chose dans ce goût là. Ou alors, je me faisais des idées et elle n’était pas si coincée que ça ? Bref, j’en savais rien, mais dans les deux cas, ça m’excitait et mes joues en devenaient rouges.

Cette fois, je ne la lâchai même plus, ni du regard, ni… de la bouche en fait. Pour le coup, c’était bien un moment où je la bouclai complètement puisque j’étais prise dans une espèce de frénésie où plus Lucie poussait des cris, plus je malmenai son sexe. La vache, qu’est-ce que je la trouvais sexy à l’entendre ainsi et là, je regrettai de ne pas lui avoir complètement retiré ses fringues. Mais peu importe, le but était de lui faire entièrement plaisir, on verra après pour le reste.

Et je m’appliquai, enserrant cette verge dure comme du bois entre mes lèvres sans pratiquement la laisser s’échapper.  A force de titiller le sommet sensible avec le bout de la langue, je sentis mon amante se crisper de plus en plus, m’indiquant que mon objectif était sur le point d’être atteint. Ouais, je voulais la faire jouir absolument. C’est vrai qu’à la base, je la voulais la remercier pour la chance qu’elle m’avait donné, mais bon, honnêtement c’était juste un prétexte alors qu’en fin de compte… Elle me plaisait ? Ou j’étais une garce ? A voir…

Lucie atteignait ses limites, ne la lâchant pas des yeux, ce n’était pas bien difficile à deviner mais elle me prévient tout de même. C’était touchant, franchement. Trop occupée pour lui parler, je lui adressai un clin d’œil équivoque pour lui répondre avant de masser ses testicules d’une main, l’invitant à se laisser aller. Et ce fut le cas, ce qui ne me fit même pas bouger davantage, même en sachant parfaitement ce qui allait se passer.

C’était curieux, elle ne produisait même pas un son en se vidant dans ma bouche, mais pourquoi pas, ça n’allait pas changer l’issue. En tout cas, je ne me détachai pas de son sexe, serrant le sommet du bout des lèves pour ne rien laisser couler tandis que je massai délicatement la tige du bout des doigts. Ouais, je n’avais jamais fait ça mais dans le feu de l’action, ça me semblait excitant. J’attendis qu’elle termine de se soulager avant de décoller mes lèvres et d’avaler tout ce liquide dont Lucie m’avait gratifié.

"On dirait que ça t’a plu ?..."

Ce soupir d’aise m’avait déjà amplement satisfaite, et je lui souris en retour, venant encore lécher la hampe de chair histoire d’en terminer le nettoyage. Évidemment avec plus de douceur, je me doutais bien que c’était encore une zone sensible puisque je sentais les veines pulser sous ma langue, tenant pourtant à aller jusqu’au bout de mes attentions. Tandis qu’elle passait une main dans mes cheveux, ça avait l’air de lui plaire ça, j’embrassai son gland pour conclure l’épisode et la regardait avec curiosité.

"Ah ouais ? Tu vas m’faire cadeau d’un fusil dernier cri ? Venant de toi, j’commence à me méfier."

Me relevant en même temps qu’elle, je la suivis à moitié nue avec une grosse bosse dans mon caleçon et franchement, c’était légitime. Je ne pouvais pas m’empêcher de la taquiner en la suivant dans sa chambre mais franchement, je me demandais si la surprise était un truc coquin ou bien si elle allait revenir sur du professionnel. Pour l’instant, je m’imaginais tout un tas de choses différentes.

"Un uniforme en cuir tout neuf ? Un kit commando ? Non attends, c’est peut-être pas pour le boulot… Hmm. Peut-être que t’es très cuir et tout ça alors… Une combinaison comme la tienne ? Ou pire, t’es peut-être dans des plus gros trips… Un fouet ? Des menottes ?"


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