Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[FINI] Invocation démoniaque [Desmina]

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Desmina

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Re : Invocation démoniaque [Desmina]

Réponse 45 jeudi 21 juin 2018, 14:55:28

L’enthousiasme d’Asuka faisait tout simplement plaisir à voir. Elle n’avait besoin d’aucun mot pour le signifier, et je n’avais même pas besoin de mes pouvoirs démoniaques pour remarquer à quel point la jeune femme exultait. Quand bien même elle devait m’obéir en tant qu’esclave et fragile créature mortelle, c’était tout de même satisfaisant de constater combien notre nuit et sa rééducation avaient porté leurs fruits. La pousser encore plus loin dans ce jeu promettait d’être particulièrement piquant et amusant.

La portière ouverte, j’attendis simplement qu’elle prenne place dans l’habitacle sans dire un mot, la laissant balbutier quelques platitudes et hésitations sans intérêt. Cette voiture et cette apparence humaine sortaient de nulle part, son étonnement n’avait donc rien de surprenant en soi. Je pris une longue cigarette dans l’un des compartiments du luxueux tableau de bord, la plaçait entre mes lèvres pulpeuses pour en tirer une bouffée. Inutile de lui préciser que ni le cancer ni le briquet n’étaient dans mes préoccupations.

« Je t’ai déjà expliqué. Tu m’as appelé, nous sommes liés bien plus que tu ne le crois. Ne sois pas idiote en imaginant que ce serait terminé après une seule nuit. » Dis-je en mettant le contact.

Le moteur ronronna avec un bruit parfaitement merveilleux. Je sentis le regard de ma protégée sur moi, et lui lançait un fin sourire devant son émoi légitime. Il n’y avait rien d’étonnant : mon physique humain était simplement parfait, fatal et terriblement perturbant pour les mortels. Une véritable vedette de leur cinéma avec cet ensemble de cuir, lunettes et cigarette au coin des lèvres. Je posai une main sur le volant avant de jeter un regard vers Asuka qui se trémoussait sur le siège dans son uniforme d’écolière.

« Tu vas à l’école évidemment, mais désormais, ce ne sera plus dans un bus miteux. » Déclarai-je en passant ma main libre sur sa cuisse découverte.

Lâchant un ricanement moqueur, j’ouvris la vitre de mon côté avant de lancer ce bolide sur la route. Pied au plancher bien entendu, ce serait dommage de ne pas en profiter avec un si bel engin et des réflexes surnaturels. Quant à Asuka, elle n’avait plus qu’à s’accrocher durant les slaloms entre les voitures, les arrêts brusques aux intersections et autres petits plaisirs lorsqu’on conduisait à tombeau ouvert.

« D’après ce que j’ai pu constater dans tes affaires, l’adresse de ton école est par ici. Rectifie-moi si ce n’est pas ça, mais essaye de ne pas vomir sur le tapis. »

Pour un mortel, ma façon de conduire pouvait certainement paraitre dangereuse, surtout lorsqu’on frôlait les voitures ou les piétons, mais de mon côté, tout était parfaitement sous contrôle. La Lamborghini était du haut de gamme, et répondait parfaitement à mes commandes, si bien que nous étions rendus devant l’école d’Asuka en un rien de temps, ce qui était presque décevant. Je garai l’engin pile devant les grilles, où s’attroupaient déjà les élèves, notre arrivée ne passant évidemment pas inaperçu.

Le moteur tournait encore, mais grâce aux vitres ouvertes, je pouvais déjà remarquer combien nous étions déjà le centre de l’attention d’une partie des élèves du lycée. Ce qui n’avait rien d’étonnant. Une Asuka rougissante allant à ses cours à bord d’une Lamborghini luxueuse conduite par une beauté incendiaire telle que moi, cela allait alimenter les conversations. Ce qui était parfaitement mon idée. Néanmoins, je me devais d’ajouter une petite touche personnelle, une touche diabolique.

Avant que ma soumise ne se sauve de l’habitacle, je me penchai de son côté pour l’attraper par les épaules, la plaquant contre le siège pour nier toute échappatoire. Avant qu’elle ne puisse argumenter, je plaquai férocement mes lèvres contre les siennes en un baiser sauvage et possessif qui jouait sans répit avec sa langue. Naturellement, la faute au pare-brise parfaitement propre, tout le monde pouvait voir ce baiser enflammé entre nous. L’instant s’éternisa, et je décidai finalement de relâcher les lèvres d’Asuka, les léchant brièvement avant de reprendre ma place de conductrice.

« Bonne journée, Asuka. Je repasse te chercher ce soir, à moins que tu ne veuilles que je t’accompagne. » Lâchai-je sur un ton à moitié moqueur, un fin sourire aux lèvres.

Asuka Kahori

Humain(e)

Re : Invocation démoniaque [Desmina]

Réponse 46 lundi 25 juin 2018, 07:23:40

J’avais vraiment du mal à croire à ce qui m’arrivait ! Ma Maîtresse était là, dans une superbe Lamborghini, alors que j’étais convaincue qu’elle ne connaissait rien à la Terre ! Après tout, n’était-ce pas moi qui l’avais invoqué ? Pourtant, elle avait une apparence humaine tout à fait ravissante (et très excitante !), en plus d’un véritable bolide. Avait-elle pu avoir tout ça en une nuit et en un début de matinée ? Je n’étais même pas sûre que les concessions automobiles soient déjà ouvertes... Tout cela avait donc de quoi me perturber, mais je grimpai, bien évidemment. C’était ma Maîtresse, et, derrière l’évidente surprise, j’étais aussi extrêmement ravie. Ma Maîtresse était là, face à moi ! Belle, fatale, parfaite ! Elle me fit doucement rougir, tandis que, sous mes fesses, je sentais le cuir du fauteuil. En effet, elle m’indiqua que, désormais, il n’y aurait plus de « bus miteux », ce qui signifiait que...

*Elle va venir me chercher chaque jour ?*

À cette idée, mon cœur bondit dans ma poitrine, et je crus bon, alors, en relevant ma tête pour la regarder, de lui faire quelques précisions :

« C’est juste que je ne pensais pas vous impressionner autant pour que vous décidiez de me revoir chaque jour, Maîtresse, mais... Il est évident que j’en suis ravie ! Vous êtes ma Maîtresse... »

Je me tus, craignant de prendre un ton obséquieux, mais j’étais sincère. Maîtresse Desmina était belle, forte, et visiblement riche. Le luxe, la luxure, l’opulence... Il n’y avait que dans les films qu’on refusait ça ! Moi, je n’avais pas l’avantage d’être riche. Certes, j’avais mon propre studio, et je ne vivais pas dans les dortoirs de Mishima, mais, pour autant, j’étais loin de rouler sur l’or. Mon père subvenait à mes besoins, mais sans plus. Le kinbaku était autant un plaisir qu’une manière d’arrondir mes fins de mois. De fait, c’était bien la première fois que je grimpai dans une Lamborghini, et j’étais encore loin d’être au bout de mes surprises.

En effet, Maîtresse Desmina démarra sur les chapeaux de roues, et ma tête bascula en arrière. Le reste fut particulièrement à l’avenant, car Maîtresse Desmina me fit vite comprendre qu’elle aimait rouler vite. Elle se trouva sur un premier boulevard, et je vis l’arrêt du bus scolaire, avec d’autres élèves. La Lamborghini rugit, et Maîtresse Desmina enclencha la cinquième vitesse en un temps record. De fait, je ne pus voir que quelques visages, avant de voir la Lamborghini filer vers un carrefour.

« Maî-Maîtresse... !! »

Je paniquai en vain, et la Lamborghini fila le long du carrefour, évitant les voitures, puis braqua à droite, dans un virage serré qui fit crisser les pneus. Elle longea plusieurs voitures garées, se retrouva sur la voie de gauche, face à une voiture en face, mais, plutôt que de se rabattre, la Lamborghini accéléra brusquement, afin de doubler une voiture sur la file normale, avant de se rétablir. Et moi, je voyais ma vie défiler à chaque instant ! Maîtresse Desmina avait indéniablement une conduite très sportive, ne respectant aucune règlementation. Les feux rouges, les panneaux « STOP » lui étaient indifférents, tandis qu’elle évitait à chaque fois les autres voitures, faisant des virages très secs, sans jamais arrêter son véhicule, le ralentissant juste de temps en temps.

C’est ainsi que, en un temps record, je me retrouvai devant l’enceinte du lycée. Maîtresse Desmina s’arrêta dans un dérapage contrôle, faisant crisser les pneus, et attirant bien des regards. Mishima restait un lycée public, pas un établissement privé, et une Lamborghini ici, ça détonait. Nerveuse, je rougis en voyant plusieurs regards, et même des portables, photographiant la voiture étincelante... Et Maîtresse Desmina se pencha alors vers moi, venant m’embrasser langoureusement.

« Hmmm... ! »

Doucement, je me mis à soupirer, et serrai les cuisses, avant de me détendre en sentant le baiser s’étirer. Je savais que bien des lycéens devaient me voir, et étais donc morte de honte... Mais en même temps terriblement excitée. Oh, comme j’aimais ça ! Ses lèvres, son audace... Elle était bien ma Maîtresse ! Et, si le monde entier devait le savoir, alors qu’il en soit ainsi ! Au moins, je pourrais fièrement leur dire que j’étais l’esclave d’une incroyable femme ! Je répondis donc à son baiser, en soupirant doucement, jusqu’à ce que, au bout de plusieurs minutes, Maîtresse Desmina ne vienne le rompre.

L’esprit confus, embrumé, je mis quelques instants à revenir à la réalité, et à comprendre ce que Maîtresse Desmina venait de me dire.

« Je... J’aimerai bien, mais... Vous ne pouvez pas assister aux cours avec moi, Maîtresse... »

Reprenant mon souffle, je réalisai alors qu’elle avait dit venir me chercher ce soir, et sentis une nouvelle pointe de plaisir se former entre mes cuisses.

« Vous... Nous allons passer la soirée ensemble alors, Maî-Maîtresse... ? »

D’emblée, je pouvais le sentir : cette journée risquait d’être très longue si j’allais devoir attendre jusqu’à ce soir pour retrouver ma Maîtresse !
DC d’Alice Korvander.

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Desmina

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Re : Invocation démoniaque [Desmina]

Réponse 47 vendredi 29 juin 2018, 14:28:50

« C’est une possibilité. »

Ainsi dont se conclut notre brève, mais torride, matinée. Je laissai Asuka s’échapper du luxueux bolide, je n’avais aucun intérêt à l’empêcher d’aller à ses cours, avec une idée grandissante dans un coin de ma tête. Je ne pouvais pas assister aux cours ? La phrase de cette mortelle avait avivé une malice croissante dans mon esprit, et si elle s’imaginait qu’un règlement bidon d’un lycée humain pouvait m’arrêter… Je souris, et redémarrai en faisant vrombir le moteur de la Lamborghini pour aller la garer un peu à l’écart de l’établissement dans un parking ombragé.
Ma nouvelle voiture rangée à l’abri, la partie amusante de mon plan pouvait commencer ! Je m’évaporai de la même manière que cette nuit, abandonnant un corps physique pour me faufiler en tant qu’esprit à l’intérieur du lycée Mishima. Les transferts d’élèves n’existaient-ils pas dans la culture de ce pays ? Je me rendis secrètement à l’intérieur du bâtiment pour y chercher le bureau de la directrice afin de m’en rendre compte, et le trouvais relativement aisément. Comme il m’était simple de lire les pensées de cette mortelle, et d’investir ses placards pour y trouver le matériel parfait pour une imposture.

Et cette journée me fournissait l’occasion parfaite ! En fouinant impunément dans son administration, j’appris qu’une nouvelle élève devait justement faire son entrée aujourd’hui. Il ne me restait plus qu’à influencer l’esprit de la directrice en ajoutant l’existence d’un second dossier d’admission, que je matérialisai également avec le premier. Influencer l’esprit des mortels et créer un peu de paperasse, ce n’était pas réellement une tâche difficile avec mes pouvoirs démoniaques.
Desmina Katõ, cela sonnait étrangement, non ? Qu’importe, je n’avais aucune envie de changer mon prénom, quant au nom, il devait être répandu dans ce pays si mes souvenirs étaient bons. Ni une, ni deux, estampillé d’une superbe photo de ma personne, le dossier était prêt ! Quittant le bureau sous ma forme immatérielle, je retournai dans le couloir désormais désert pour repasser sous cette même forme humaine.

*Autant que mon esclave me reconnaisse tout de même.*

Je repris la même apparence de femme fatale à la chevelure flamboyante et aux formes parfaites en une version plus juvénile pour des raisons évidentes de logique. N’étais-je pas parfaite ? Je m’assis dans un des fauteuils d’attente devant le bureau de la directrice, dans un uniforme scolaire similaire à celui d’Asuka qui faisait d’ailleurs étrangement bien ressortir mes magnifique yeux ambres. Une bombe, comme d’habitude. Oui, j’aimais me lancer des fleurs, mais je dois dire que cette imposture en une lycéenne mortelle m’amusait plus que je ne l’aurais jamais cru.

Les cours allaient certainement bientôt commencer, et je me créai un sac banal en bandoulière, remplit de fournitures dont je supposai la nécessité. Qu’importe si je n’étais pas tout à fait exacte, il ne serait certainement pas difficile d’improviser à l’aide de mes pouvoirs face à quelques humains crédules. Je vérifiai l’impeccabilité de mon uniforme, il fallait être élégante en toute circonstance à mes yeux, au moment où la directrice émergea enfin de son bureau, mon propre dossier sous le bras.

« Mademoiselle Katõ ? Je vais vous introduire dans votre nouvelle classe. »

« Oui madame. » Répondis-je en m’inclinant et en me levant avant de la suivre à travers les couloirs où se pressait encore quelques élèves.

Le sourire aux lèvres, je n’avais même plus rien à faire, les mortels se chargeaient de parachever mon œuvre. Bien évidemment, j’avais délibérément choisie d’être introduite dans la classe d’Asuka même si ce n’était pas prévu à la base. Cela ne changeait pas grand-chose. La directrice fit signe au professeur chargé de la classe d’Asuka, et lui glissa quelques mots, persuadée de lui avoir parlé de cette nouvelle élève bien des jours auparavant. Je vis la professeur afficher un air perplexe quasiment dissimulée derrière la politesse culturelle.
Erreur vite corrigée ! Un peu d’influence de ma part, et la professeur était aussitôt persuadée d’avoir prévu mon entrée depuis au moins deux semaines, réalisant seulement un brève oubli de sa part qu’elle dissimula honteusement. Que c’était encore plus simple dans ce pays. La directrice nous quitta, et la professeur m’invita à la suivre à l’intérieur.

La porte s’ouvrit, et je fis mon entrée dans la classe. Naturellement, tous les regards étaient fixés sur moi, et je repérai avec un amusement cachée l’air ahuri d’Asuka. La professeur ouvrit mon dossier créé de toute pièce auparavant, et expliqua brièvement l’ajout d’une nouvelle élève dans sa classe en ma personne bien entendu. J’adoptai un air faussement timide, en attendant silencieusement qu’elle en ait terminé, joignant mes mains sur ma jupe impeccable d’écolière. J’étais une élève humaine désormais ! Et quelle élève sexy et charismatique, n’est-ce pas ? C’était une première, mais je n’avais aucune limite dans mes fantaisies et j’avais prévu de m’amuser au dépend d’Asuka. Sa vie allait prendre un tournant désespérément plus… démoniaque.

« Je m’appelle Desmina. » Déclarai-je quand on m’invita à me présenter. Puis je m’inclinai traditionnellement, pourtant incapable de retenir un sourire. « Enchanté de faire tous votre connaissance… »

Asuka Kahori

Humain(e)

Re : Invocation démoniaque [Desmina]

Réponse 48 lundi 02 juillet 2018, 00:52:21

Je sentais les murmures autour de moi, les interrogations, les suspicions… Tout le monde m’avait vu dans cette  Lamborghini étincelante, et tout le monde avait également dû voir cette séance intense de baiser. J’eus évidemment bien rapidement droit à des  questions là-dessus de la part de mes amis. Il y avait essentiellement  des filles qui me demandèrent si la rumeur était vraie, et, si oui, qui  était donc cette riche fille adulte aux cheveux de feu.  Rougissant timidement, j’avais toujours été un paradoxe à part entier.  Donnez-moi une combi’ moulante, un jeu de cordes, et je devenais la plus  sadique des Maîtresses. Mais laissez-moi à l’air naturel, et je  rougissais bêtement ! C’est d’ailleurs ce qui se passait, tandis que je  bafouillai, expliquant qu’il s’agit d’une baby-sitter un peu particulière.

« Elle est originaire du lycée ?
  -  J’aimerais bien l’avoir comme baby-sitter, moi aussi… »

Une baby-sitter… Ouais, ben, je n’avais rien trouvé de mieux ! Je  ne pouvais quand même pas leur dire que c’était une démone que j’avais  invoqué par mégarde, qui m’avait violée toute la nuit, et dont j’étais  désormais la bien consentante soumise ! Fort heureusement, elles  n’insistèrent pas trop, même si elles devaient être surprises  d’apprendre qu’il pouvait exister une baby-sitter âgée roulant en  Lamborghini. Clairement, mes copines n’étaient pas suffisamment idiotes  pour croire à la totalité de mon histoire, surtout à  Seikusu mais elles  ne m’embarrassèrent pas trop.

Le premier cours put ensuite commencer. J’étais assez partagée. D’un  côté, j’étais contente de retrouver une vie normale, bien sûr, de  pouvoir reprendre mes cours sans me faire baiser dans tous les sens.  Mais, de l’autre… J’avais chaud entre mes cuisses, une saine torpeur qui  remontait doucement en moi et qui me possédait progressivement. Une  chaleur croissant doucement entre mes cuisses, s’accompagnant de  frissons, de frémissements, et d’images  fort peu indiquées avant un  cours de sciences et vie !

Mais le pire était encore à venir. Alors que je me plongeai dans mon  cours, sortant mon livre et mon cahier, le professeur annonça une  nouvelle élève. Bien évidemment, les sages élèves que nous sommes se  levèrent pour l’accueillir… Et je crus bien défaillir en voyant cette  femme entrer. J’écarquillai les yeux en voyant la silhouette flamboyante  de ma Maîtresse, dans un sailor fuku qui semblait serrer et  mouler outrageusement ses formes ! Très belle, elle avait une allure  d’adolescente, et je déglutis doucement, surtout quand elle se présenta.

*Desmina… Impossible !*

Mais pouvais-je prétendre être si surprise ? Pour elle qui avait  l’habitude de changer d’apparence… Mais qu’est-ce que cela voulait dire  ? Avait-elle réellement réussi à avoir une voiture de sport et un  dossier de lycéenne en une seule matinée ?! Qui était donc cette femme ?  Je déglutis encore, sentant tout de même la peur pointer devant les
pouvoirs effrayants de ma Maîtresse. J’étais si nerveuse que je baissai  timidement la tête en rougissant, tandis que, d’une même voix, mes  camarades souhaitèrent la bienvenue à Desmina.

« Tu, euh, tu n’as qu’à t’asseoir auprès de… Euh… »

Le professeur hésitait, puis, sans aucune réelle surprise :

« Kahori-san ! »

Je relevai la tête en la hochant timidement, du haut vers le bas.

« Il y a toujours un élève au sein de la classe qui  prend les nouveaux élèves sous son aile, expliqua le  professeur. Kahori-san vient récemment d’arriver, alors  elle me semble être un excellent choix. »

De quoi me faire trembler sur place !

« O-Oui, senseï, tout à fait… »

Desmina se rapprocha alors de moi, et je me sentis me ratatiner sur place. Elle s’assit donc, mais je constatai bien vite qu’elle n’avait pas de manuel scolaire !

« C’est normal, soupira le professeur,  il y a souvent du retard. Bon, ben tu liras avec  Kahori-san ! »

J’acquiesçai, tout en posant le manuel entre nous deux, ce qui me fit me  rapprocher encore  plus de ma Maîtresse. Oui, à ce niveau-là, impossible de me  tromper ! Je rougis furieusement, sans trop savoir quoi dire, et je  réussis finalement à balbutier quelques modestes mots :

« Maî… Maîtresse ? »
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Desmina

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Re : Invocation démoniaque [Desmina]

Réponse 49 jeudi 05 juillet 2018, 16:44:41

Cette invocation allait devenir beaucoup plus amusante que prévu. Vraiment, vraiment beaucoup. Asuka comprendrait vite combien il n’était pas simple de gérer un démon, et surtout quelqu’un comme moi, sur laquelle elle n’avait absolument aucun contrôle ! Et ça ne s’arrêtait pas aux jeux sexuels de domination, loin de là, ce n’était qu’un bonus. Non, en réalité, cela n’était qu’un début. Bien évidemment, je possédai les pouvoirs pour m’insérer dans sa vie de la manière qu’il me plairait, et je ne comptai pas la lâcher de sitôt.
Seulement, à quel moment étais-je sensée lui rendre service en me faisant passer pour une parfaite humaine ? Eh bien, jamais. Naturellement, je ne pouvais pas décemment gambader dans la rue dans ma véritable forme en lançant des boules de feu partout, mais au contraire, tout était dans le détail. Les humains remarquaient vite les petites incohérences. J’étais passée d’une femme adulte conduisant un bolide de luxe, à une lycéenne en uniforme, et nul doute que ce n’était pas très naturel.

Mais qu’importe, c’était justement à Asuka de gérer ce genre de petit détail. Lui rendre la vie impossible en provoquant délibérément des choses étranges autour d’elle, n’était-ce pas justement mon rôle ? Cela allait continuer, encore, et encore. Hell is repetition. Quoiqu’il en soit, je me présentai à la classe comme une bonne élève polie et studieuse, tenant mon sac devant ma jupe tandis que mes camarades humains me souhaitaient la bienvenue.
Le professeur hésita, et avec un soupçon d’influence de ma part, elle m’indiqua avec une extraordinaire coïncidence de m’assoir à côté Asuka. Celle-ci affichait un rougissement des plus amusants. Je remerciai le professeur avant d’avancer vers la table de ma jolie soumise, tandis que de nombreux regards lorgnaient sur mon uniforme moulant délicieusement mon postérieur. M’arrêtant devant Asuka, j’inclinai poliment la tête avec un sourire dissimulant mon état jubilatoire.

« Enchanté Kahori-san, merci d’avancer pour ton aide. » Déclarai-je avant de m’asseoir à ses côtés.

Pendant que ma douce esclave s’occupait de mettre le manuel scolaire entre nous, je fis mine d’installer mon sac sur le dossier. Oups. Ma main glissa inopinément, et je fus obligé de me rattraper en m’appuyant sur la cuisse de ma soumise, lui laissant une sensation de chaleur imprimée dans la chair. Lui adressant un sourire d’excuse, je m’installai près d’elle pour pouvoir lire le manuel, après tout, il était amusant de jouer l’élève en apparence.

« J’ai cru un instant que tu n’étais pas contente de me voir. » Chuchotai-je. « Mais la chaleur qui émane de tes cuisses m’a persuadé du contraire. »

Le cour se poursuivit à son rythme. Je n’y consacrai qu’une attention limitée, juste assez pour ne pas me faire surprendre si l’on m’interrogeait, mais conservait un silence troublant face aux interrogations de mon esclave. Pour le reste, j’étais une élève tout à fait normale, bien que terriblement belle. Prétextant de suivre le manuel, je restais bien évidemment collée à ma jolie Asuka, lui instillant de temps en temps mon suave parfum, mais je me doutais que ma seule présence la décontenançait. Toutefois, il était grand temps de se distraire.

Le professeur d’Asuka était relativement jeune, une belle femme, élégante et plutôt attirante en apparence, je l’avais noté dès mon entrée dans sa classe. Elle venait de poser une question sur son cours de science et vie, ce qui me fournissait une excellente occasion de m’amuser à ses dépends, et envers ma soumise. Je poussai discrètement Asuka du coude.

« Ton professeur est plutôt jolie. As-tu déjà imaginé quelle tête aurait-elle au bord de l’orgasme ? » Murmurai-je tout bas à Asuka.

Par un hasard extraordinaire, mais surtout par un peu d’influence de ma part, le professeur chercha quelqu’un capable de répondre à sa question, et son regard se posa sur moi.

« Ah, Katõ-san, vous avez la réponse ? »

Je fis mine de réfléchir un instant. L’expression de la femme changea petit à petit tandis qu’elle attendait ma réponse. Ses joues s’empourprèrent, et elle passa une main nerveuse sur ses lèvres pour les masquer. Sa gêne était aussi évidente qu’inexplicable. Sauf pour moi. Je n’avais jamais utilisé mes pouvoirs ainsi, mais actuellement, la culotte du professeur d’Asuka devait être dans un drôle d’état simplement en croisant mon regard. Intérieurement, je ricanai de mon petit tour.

« La mitose, peut-être ? » Répondis-je finalement, avec un brin d’hésitation feinte.
« Euh… C’est, humm… Exact. Très bien… Katõ-san. »

Le professeur se rassit précipitamment, probablement pour croiser les jambes derrière son bureau et tenter d’étouffer la chaleur montante entre elles. Quelques élèves murmuraient, pensant que leur professeur se sentait mal. Celle-ci but une longue gorgée d’eau à sa bouteille, rejetant nerveusement des mèches de cheveux en essayant de reprendre contenance face à l’excitation qu’elle ressentait. Quant à moi, je reportai mon attention sur Asuka à mes côtés, lui adressant un sourire malicieux.

« Qu’est-ce que tu en penses ? » Lui murmurai-je. « Devrais-je la laisser dans cet état, ou la faire crier un peu plus ?... »
« Modifié: jeudi 05 juillet 2018, 20:49:49 par Desmina »

Asuka Kahori

Humain(e)

Re : Invocation démoniaque [Desmina]

Réponse 50 lundi 09 juillet 2018, 00:43:30

Le cours de sciences et vie était assurée par une professeur qui, il est vrai, était très belle : Sayaka-sensei. Elle avait une impressionnant poitrine, et beaucoup d’histoires circulaient sur elle... Comme sur la plupart des enseignants de Mishima. En fait, et à bien y réfléchir, Mishima n’avait que des profs sexys ! Cette circonstance m’avait frappé il y a plusieurs semaines, et n’avait troublé personne. Ce lycée n’était pas comme les autres, tout simplement. J’étais encore loin de réaliser à quel point, en tout cas. Je savais que certains disaient que Sayaka-sensei couchait avec les élèves, et avec d’autres enseignants, comme Ichtora-sensei, mais... Bah, de toute manière, en ce moment, j’étais ailleurs ! Je n’étais pas déjà beaucoup dans le cours en venant, mais, en voyant ma Maîtresse débouler sous mon nez... Comment donc avait-elle bien pu faire ? Il y avait forcément des formulaires, des papiers à remplir ! On ne pouvait tout de même pas se faire passer si facilement pour une lycéenne... Si ? Je n’y comprenais plus rien, et j’étais donc très nerveuse. Mais étais-je pour autant ennuyée de voir ma Maîtresse ? Ou « pas contente » ? Quand ma Maîtresse glissa cela, je rougis en secouant la tête.

« Je... Pas du tout, Maî-Maîtresse, mais... Je... Je n’imaginais pas que vous... Euh... »

Je me pinçai les lèvres, incapable de poursuivre. Ma surprise était-elle si étonnante ? Quand je l’avais invoqué par mégarde hier soir, elle n’avait eu de cesse de dire qu’elle avait des choses plus intéressantes à faire que s’occuper de moi. J’avais cru alors que je l’avais dérangé, et qu’elle m’aurait fait cuire pour l’avoir dérangé, mais... Pourtant, non seulement elle était restée avec moi toute la soirée, mais elle m’avait accueilli dès ce matin, en Lamborghini, et se faisait maintenant passer pour une élève ! La seule conclusion que je pouvais en tirer, c’est qu’elle m’appréciait. Et ça, cette idée, m’excita encore plus, m’amenant à me mordiller doucement les lèvres. Ma Maîtresse m’appréciait ! Et, si j’en étais ravie, sachant qu’elle était une démone, je me dis tout de même que le pire était à venir.

Tandis que j’essayai tant bien que mal de me plonger dans le cours, qui portait sur les cellules, ma Maîtresse m’arracha à la vision d’une étonnante image fluorescente en me parlant de Sayaka-sensei, et de... J’écarquillai les yeux en regardant la senseï, puis de nouveau ma Maîtresse.

« Que... Que voulez-vous dire, Maî-Maîtresse... ?! »

Oh, j’imaginai très bien ce qu’elle voulait dire, mais... Je n’osai le concevoir ! Sayaka-sensei posa alors une question sur le phénomène de division cellulaire, à laquelle ma Maîtresse répondit sans difficulté... Puis en commençant à perturber Sayaka-sensei, qui se mit à rougir, et se dissimula les lèvres, retenant ainsi un soupir. Elle s’assit alors précipitamment, et avala plusieurs gorgées d’eau, avant de demander à un garçon quelconque de faire la lecture. Écarquillant les yeux, je compris ce que ma Maîtresse faisait, et me retournai vers elle quand elle me demanda si elle devait continuer.

Continuer... Mais elle était folle ! Hey, on parlait d’une senseï, quand même ! Et moi, même si j’aimai le kinbaku, fondamentalement, je restai une jeune femme très respectueuse de l’autorité et, par conséquent, du corps enseignant. Je me rapprochai donc d’elle.

« Arrêtez, Maîtresse, vous perturbez Sayaka-sensei !! »

Ohlàlà ! Et si Sayaka-sensei le voyait ? Je me mis à rougir encore plus furieusement à cette idée ! En fait, ma tête devait sans doute ressembler à une tomate rouge tant j’étais gênée !
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Re : Invocation démoniaque [Desmina]

Réponse 51 mercredi 11 juillet 2018, 14:58:02

Comme les réactions d’Asuka étaient distrayantes. Même pour moi, il m’aurait été difficile d’imaginer que derrière cette amatrice de perversité, avide de soumission, se cachait une jeune femme timide et facilement gênée par la moindre allusion sexuelle. Son esprit était confus à mon propos, car en fin de compte, qu’est-ce que je recherchais en restant auprès d’elle ? De mon côté, ça me semblait plutôt évident.

Une invocation sans contraintes ! Cela représentation une aubaine pour jouer de mes pouvoirs, en mettant mes actions sur le compte d’Asuka, qui me laissait une bonne marge de liberté. Pour la tourmenter d’autant plus, bien entendu. Quant à son professeur, elle se débrouillait magistralement pour masquer son trouble. Celle-ci se réfugia derrière son bureau, puis fit diversion en ordonnant à un autre élève de faire la lecture.

« Je ne crois pas avoir bien entendu. » Chuchotai-je à Asuka. « Tu as cru pouvoir me donner un ordre ? Me demander d’arrêter ? »

En réalité, cette Sayaka-sensei n’avait plus vraiment besoin de mon intervention. Elle faisait semblant de suivre la lecture du manuel, et d'ailleurs cela faisait parfaitement illusion pour les mortels, mais pour moi… Elle était clairement en train de se masturber derrière son bureau. Sa main était en ce moment-même glissé dans sa jupe, et elle cherchait à se soulager d’elle-même sans même l’intervention de mes pouvoirs. Mais qu’est-ce que c’était que ce lycée !

« Ah. Aucune importance, elle est en train de se caresser en toute impunité. C’est pour ça que tu as choisis ce lycée, Asuka ? » Commentai-je à voix basse.

Bah ! De toute manière, je n’aimai pas cette énorme poitrine. Sayaka-sensei possédait une maitrise de soi notable, dissimulant un probable cri de jouissance derrière sa main, feintant presque parfaitement un bâillement. Si ce n’est le rouge sur ses joues. A crois qu’elle avait une certaine expérience de ce genre de choses, et je m’interrogeai d’autant plus sur cet établissement. En y repensant, la directrice avait effectivement un physique des plus agréables.

En définitive, ce terrain de jeu promettait d’être follement amusant ! En attendant, je ne dis plus un mot durant le reste du cours, me contentant de suivre distraitement, dans une pose lascive. Au point d’ignorer royalement Asuka. Je mijotai simplement ma prochaine sortie, et une idée saugrenue me vint peu à peu. Le cours se conclut par une sonnerie stridente qui signalait la fin de l’heure, et le début du prochain cours dans une dizaine de minutes. Alors qu’Asuka rangeait ses affaires, je me penchai presque trop près d’elle pour lui confier quelques secrets.

« Nous allons faire un jeu, Asuka. Avant la fin de la journée, tu devras me donner le nom d’un ou d’une élève que tu estimes mériter d’aller en Enfer. Apporte-moi ce nom, et je te redonnerai ta chère combinaison rose, neuve bien sûr. »

Qu’allais-je faire de cette personne ? Allait-elle être condamnée à l’Enfer ? Et que ferai-je si aucun nom ne m’était donné ? La question se posait ! Mais je laissai ma jolie soumise à ses inquiétudes, me levant en ignorant superbement ses interrogations ou même le pourquoi de mon étrange requête. Quoiqu’il en soit, elle n’eut guère le temps de s’interroger car, à peine nos affaires rangées et nos sacs prêts, Sayaka-sensei nous fit signe de venir à son bureau.

« Kahori-san, Katõ-san, pouvez-vous venir un instant ? J’ai à vous parler. »

Que voulait-elle ? Je n’étais pas dans ses pensées, même cela était dans mes possibilités, mais les réactions d’Asuka seraient sans aucun doute, très croustillantes. Mon sac neuf à la main, je m’avançai vers le bureau de l’enseignante sexy tandis que la classe se vidait peu à peu du flot d’élèves, nous laissant seules.

Asuka Kahori

Humain(e)

Re : Invocation démoniaque [Desmina]

Réponse 52 lundi 16 juillet 2018, 01:00:50

« Mais, Maîtresse, protestai-je vainement, c’est la senseï »

Paradoxal, n’est-ce pas ? J’étais face à une démone, une femme qui pouvait m’envoyer en Enfer d’un claquement de doigts, une femme violente, magique, passionnée, qui avait pris en quelques heures sur moi une emprise assez folle. J’étais donc face à cette femme, et je paniquai devant ce qu’elle faisait vivre à la senseï ! Mais, hey… J’étais une Japonaise pure souche, moi ! J’avais grandi dans un respect immodéré envers l’autorité étatique, personnifiée en l’occurrence par ma belle senseï, alors, voir ma Maîtresse se gausser d’elle ainsi, la perturber… J’en étais toute confuse, moi ! Ce n’était pas normal ! Et j’étais énormément gênée, sans trop pouvoir me l’expliquer ! Me pinçant doucement les lèvres, je me dandinai sur place, voyant que ma Maîtresse n’arrêtait nullement son office, mais que Sayaka-sensei s’en sortait plutôt bien. S’il y avait bien quelques murmures circonspects, il fallait bien admettre qu’elle arrivait à donner le change à la perfection ! Finalement, elle sembla avoir un orgasme, et, après ce début en fanfare, le cours se déroula plutôt bien, même si j’avais la détestable impression que Sayaka-sensei me regardait à chaque instant !

Le temps passa lentement, et je me dandinai sur place, redoutant la colère de ma Maîtresse… Je m’étais opposée à elle, et je redoutai logiquement le pire, car elle venait clairement de prouver qu’elle était capable de tout ! Elle ne me provoquait pas, elle ne me titillait pas, ce qui, paradoxalement, m’inquiétait, et m’excitait aussi ! J’avais vraiment du mal à comprendre comment ma Maîtresse fonctionnait, comment elle réagissait… Et, pendant ce temps, le cours continua à se poursuivre. Sayaka-sensei s’était reprise, donnant des exercices, menant un cours qui, comme à son habitude, était assez sérieux, mais aussi plaisant à suivre. J’écoutai tout cela d’une oreille distraite, notant vaguement quelques notions sur le mode de division des cellules eucaryotes, Sayaka-sensei parlant de mitose et de méiose… En d’autres circonstances, la science me fascinait, surtout les mathématiques, car, à travers les mathématiques, j’étudiai la résistance des corps, et le fonctionnement des cordes ! Mine de rien, le kinbaku nécessitait de solides connaissances anatomiques et mathématiques pour pouvoir soulever et immobiliser des corps.

Tandis que j’y songeai, la sonnerie sonna, et, alors que j’allai partir, ma Maîtresse… Ma Maîtresse me demanda de lui trouver un élève pour aller en Enfer avec elle ! La surprise fut telle que j’en fis tomber mon manuel, que j’étais en train de ranger. L’objet s’affala sur le sol, et je regardai ma Maîtresse ensuite, les yeux écarquillés sous la stupeur.

« Maî-Maîtresse… ?! »

Elle ne pouvait tout de même pas être sérieuse, si ?! Quelqu’un… En Enfer ? Mais… Comment je pouvais faire ça, moi ?  Alors que je commençai à y réfléchir, Sayaka-sensei nous convoqua toutes les deux. Je déglutis doucement, et rangeai silencieusement mes affaires, avant de rejoindre Sayaka-sensei. Celle-ci nous observa silencieusement, tandis que mon cœur bondissait dans le creux de ma poitrine.

« O-Oui, senseï… ? »

Sayaka-sensei sourit alors doucement, ses opulents seins semblant si serrés dans son chemisier…

« Kahori-san, j’aimerais que tu te charges d’aider Katõ-san dans son intégration au sein du lycée.
 -  Oh… Euh…
 -  Le lycée Mishima est un très grand établissement, avec beaucoup d’activités extrascolaires, et il est important de veiller à l’intégration des nouveaux élèves, tu n’es pas d’accord ?
 -  Si, si, bien sûr ! »

J’acquiesçai donc, avant de regarder ma Maîtresse, rougissant légèrement :

« Je… Je serais naturellement ravie de… De présenter à Katõ-san notre lycée, Sayaka-sensei…
 -  À la bonne heure ! s’exclama-t-elle, avec un sourire ravi sur les lèvres. Je suis ravie de l’entendre, Kahori-san ! Maintenant, est-ce que tu peux nous laisser quelques secondes avec Katõ-san ? J’ai à lui parler du programme scolaire… »

Ma tête se leva encore, puis je me courbai légèrement en avant, saluant Sayaka-sensei, avant de tourner les talons, et de sortir, l’esprit encore plein de confusion.

Emmener quelqu’un en Enfer…

Comment étais-je censée résoudre ça ?!




Dès que la porte se ferma, Sayaka-sensei, qui conservait alors sur ses lèvres un léger sourire, le rompit immédiatement. Elle regarda alors Desmina avec un sourire plus sévère.

« À nous maintenant. »

Son ton chaleureux avait laissé place à un ton plus sec, comme si… Comme si elle avait percé le jeu de Desmina.

« Je sais très bien que tu n’es pas une simple élève, Katõ-san. Le lycée Mishima est un endroit très particulier… Des vampires, des succubes, des Terranides, et Dieu sais-je quoi encore. Tu t’es inscrite de manière assez inhabituelle, mais ne recommence pas ce que tu as fait avec moi. »

Sayaka-sensei se racla la gorge pendant quelques secondes.

« Du moins… Sauf à ce que tu me dises qui tu es vraiment et ce que tu viens faire au lycée. Qu’est-ce que la petite Kahori a bien pu faire pour attirer ton attention ? »
DC d’Alice Korvander.

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Re : Invocation démoniaque [Desmina]

Réponse 53 mercredi 18 juillet 2018, 15:02:39

Asuka était complètement déstabilisée. Nul besoin de pouvoirs surnaturels pour s’en apercevoir, tant cette version timide et réservée de la jeune femme était facile à lire, loin de la petite perverse nocturne. Cela dit, ma proposition avait de quoi poser question. Dans quel but avais-je formulé cette exigence ? Que comptais-je faire de la personne désignée ? Tout cela n’avait en réalité, aucune importance car mon objectif était bien ailleurs. Mais cela, Asuka l’apprendrait en temps voulu.
En attendant la Senseï nous convoqua ensemble à son bureau après la classe, ce qui renforça délicieusement la nervosité de ma pauvre soumise. Encore un peu, et son teint pourrait bien devenir aussi rouge que ma peau de démone. Comme je m’y attendais, le professeur déballa quelques platitudes, désignant officiellement la mortelle gênée comme mon guide dans l’établissement, et je ne l’écoutai que distraitement. Et cette poitrine ridiculement énorme me sortait par les yeux !

*Qu’est-ce qu’elle me veut ?...*

Cette femme avait subtilement changé de ton, et tandis qu’Asuka quittait la pièce, je devinai quelques surprises dissimulées. Je ne fus pas déçue. Sayaka-senseï avait manifestement bien plus d’expérience dans le surnaturel, ce qui me conforta d’autant plus dans l’idée que ce lycée n’était vraiment pas normal. C’était à croire que le surnaturel était justement la norme ! Finalement, ce séjour sur Terre promettait d’être bien plus intéressant que je ne l’aurai cru.
Toutefois, son attitude ne me plaisait pas le moins du monde. La laissant terminer sa petite tirade, je récupérai une chaise à une table derrière moi, m’y asseyant lascivement, les jambes croisées. L’autorité autre que la mienne me répugnait. Qu’une mortelle me donne des ordres, c’était donc quelque chose de totalement inadmissible ! Un léger sourire se peignit sur mes lèvres, mais il n’avait absolument rien de chaleureux, et Sayaka-senseï fronça les sourcils face à mon silence.

« J’espère que tu ne penses pas être au-dessus des règles à cause de ta nature, nous avons-… » Commença-t-elle avant que je ne lui coupe brusquement la parole.

« Léchez mes pieds, et je vous réponds. » Dis-je brusquement.

Le professeur en resta coi. Sa bouche resta entrouverte de surprise quelques instants, puis la belle institutrice reprit contenance. Elle se leva brusquement de son siège, visiblement furieuse, mais arborant également un léger rosissement sur les joues.
« Katõ-san ! Est-ce que tu te rends compte que tu parles à un professeur ?! Je ne tolèrerai pas une telle attitude dans ma classe, alors tu as intérêt à te calmer sinon… »

Sayaka-senseï suspendit sa phrase. Je m’étais levée bien trop rapidement pour une créature de chair, et m’avançai à nouveau vers elle. Celle-ci fouilla précipitamment dans l’une de ses poches de sa veste pour en sortir une sorte de collier d’aspect ancien, une amulette incrustée d’une émeraude qu’elle enfila autour de son cou.
« Je n’aime pas en arriver là, mais si tu te crois toute permise parce que tu as des pouvoirs, tu te trompes… » Enchaina-t-elle avant de se mettre à balbutier tandis que j’approchai toujours. « N-nous avons des… p-protections et… »

Le professeur recula encore pour finalement se heurter au mur derrière elle. L’humaine n’en menait pas large avec son visage inquiet et ses mains tremblantes qui s’accrochaient désespérément à l’amulette autour de sa nuque. Un bijou sûrement enchanté par un mage, serti d’une gemme de qualité et efficace pour repousser une entité moyenne. Complètement inefficace contre moi. L’objet se mit à littéralement fumer sous l’œil offusqué de Sayaka-senseï, tandis que je collai quasiment mon corps au sien. Nos poitrines se touchaient forcément, surtout à cause de la sienne, et nos lèvres étaient si proches.

« Vous devez savoir deux choses importantes. D’une, Asuka est mienne. De deux, vous ne voulez pas me contrarier. » Déclarai-je lentement, mais sèchement.

La pauvre humaine cherchait à fuir mon regard. Elle était à la fois terrorisée, et attirée par mon charme magnétique, tout comme l’avait été ma soumise la nuit dernière. Je repris d’un ton plus sensuel, mes lèvres dangereusement près des siennes, faisant glisser mon souffle chaud sur son menton.

« Mais je comprends que vous vouliez vous joindre à la fête. Ce que vous avez ressenti tout à l’heure, ce n’est rien comparé à ce que je pourrais vous faire. Ça vous a excitée, n’est-ce pas, d’avoir un orgasme devant vos élèves ? »

Ecarlate. La mortelle était tout simplement devenue d’un rouge écrevisse, presque autant que Asuka tout à l’heure. C’était ravissant !
« Débrouillez-vous pour embrasser Asuka, et mettez-y du cœur. Alors, peut-être que je vous permettrai de vous joindre à moi. » Mes lèvres touchaient quasiment les siennes, et je conclus en prononçant son nom lentement, sensuellement, érotiquement… « Sa-ya-ka… »

Là-dessus, je la laissai enfin en paix. Du coup de l’œil, je vis le professeur s’écraser lentement dans sa chaise, les joues rouges, le cœur battant la chamade et l’œil hagard. Quant à moi, j’étais satisfaite de cet effet, et sans même avoir utilisé mes pouvoirs, seul mon charisme suffisait ! A croire que cette femme avait vraiment apprécié ce que je lui avais fait tout à l’heure. Le sac à la main, le sourire aux lèvres, je sortis de la classe pour rejoindre Asuka qui m’attendait timidement dans le couloir. Quelques regards se tournèrent vers nous, et je passai mon bras autour de ses épaules comme une bonne amie familière, réellement enthousiasmée par la tournure des évènements.

« Alors Kahori-san, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? » Demandai-je innocemment.

Asuka Kahori

Humain(e)

Re : Invocation démoniaque [Desmina]

Réponse 54 dimanche 22 juillet 2018, 23:14:31

J’attendais avec un mélange troublant d’inquiétude et d’excitation dans le couloir ce qui allait se passer. Je me disais alors que Sayaka-sensei voulait juste s’entretenir avec la petite nouvelle. Moi qui commençais à peine à connaître Mishima, j’étais encore loin de savoir à quel point le surnaturel, ici, dominait les lieux. Mais qu’allais-je bien pouvoir faire avec ma Maîtresse, moi ? Surtout, je n’avais pas oublié sa demande... Mais je ne pouvais pas lui présenter personne ! L’Enfer, après tout... Et puis... Je n’osai pas encore me le dire, mais, en fait, il était fort probable que, si ma Maîtresse s’amusait à dresser un autre esclave ici, comme un camarade de classe, je ressente de la jalousie. En fait, je commençai à comprendre que j’avais avec Maîtresse Desmina une relation très particulière. Après tout, non seulement elle ne m’avait pas tué (ce qui était tout de même, reconnaissons-le, un soulagement !), mais elle continuait à me suivre, et même à ne plus me lâcher ! Alors, peu importe ce qu’elle disait, si elle préférait passer son temps avec moi, elle qui m’avait fait tant de bien hier soir, je ne pouvais qu’en être fière, non ? En tout cas, c’était la réflexion que je me faisais en ce moment. Maîtresse Desmina tenait à moi, et j’avais le sentiment, sur le moment, peut-être erroné, d’avoir avec elle une relation particulière, atypique, quelque chose que je tenais en tout cas à préserver ! Alors, forcément, si une autre élève pointait le bout de son nez...

Je me sermonnai de penser ça ! De faire la jalouse ! Ce n’était pas digne, tout simplement... Même si parler de dignité en étant une esclave sexuelle pouvait faire sourire... En clair, j’étais toujours aussi confuse qu’auparavant ! Qu’allais-je bien pouvoir faire avec ma Maîtresse ? Comment allais-je pouvoir mener tranquillement ma journée ? Me pinçant les lèvres, je la vis soudain revenir vers moi. Le prochain cours allait bientôt commencer, et Desmina-senpai me rejoignit, s’accolant contre moi.

« Euh... Eh bien, euh, Desmina-sen... Desmina-san ! »

Oh, j’avais failli gaffer ! Il ne valait mieux pas dire publiquement que Desmina était ma Maîtresse, non ? Et les élèves utilisaient rarement le suffixe « senpai », signe d’autorité, entre eux ! Rougissant donc, je répondis à ma « camarade » qu’il fallait se rendre pour le prochain cours.

« C’est... C’est un cours d’histoire... » déglutis-je lentement.

Ohlàlà, ça allait être dur... Très dur ! Je restai proche de ma Maîtresse, n’osant pas lui demander ce qu’elle avait dit à Sayaka-senseï. Nous allions donc rejoindre le reste de la classe dans une autre partie du lycée. Mishima était un lycée moderne, très agréable, avec des écrans le long des murs, évoquant les activités extrascolaires, ou les grands évènements à venir, comme le prochain match de football, la prochaine représentation du club de théâtre, etc... La vie scolaire y annonçait aussi les professeurs absents. Étrangement, il y avait souvent beaucoup de congés maternités au lycée. C’était d’ailleurs le cas de l’actuel professeur d’Histoire. Il avait été remplacé par une femme après avoir pris un congé parental. J’ignorai qui était l’heureuse élue, car il était célibataire, et je ne croyais pas aux rumeurs disant qu’il avait engrossé l’une des élèves de la classe.

Après tout, il circulait tellement d’histoires folles sur le lycée ! En tout cas, il avait été remplacé par une gaijin, Homura-sensei, qui arrivait très souvent en retard, et portait souvent de magnifiques jarretelles... Ainsi qu’un corset en cuir sous sa tenue, mais ça, je l’ignorai !

Desmina-senpai et moi nous installâmes dans une salle de cours plus classique. Les élèves discutaient entre eux, formant des bandes entre eux. Décidée à présenter un peu ma Maîtresse, je lui parlai de deux filles qui papotaient énergiquement entre elles : Violaine, une gaijin, et celle qui avait été chargée de veiller sur elle au lycée, Naoko. Deux belles lycéennes qui étaient proches d’une autre lycéenne, Mélinda Warren.

« C’est... C’est l’une des filles les plus riches du lycée, elle ne vient pas souvent, mais personne ne lui dit jamais rien. Elle change même de classe quand elle le veut, c’est... C’est très étonnant. »

Il y avait quand même des trucs bizarres dans ce lycée ! Tandis que je m’approchai d’une table, je m’adressai de nouveau à ma Maîtresse sur ce qu’elle m’avait imposé tout à l’heure :

« Maîtresse, je... Euh... Vous n’étiez pas sérieuse tout à l’heure, hein... ? Je veux dire, je... Je ne peux pas conduire l’un de mes camarades en Enfer ! »
DC d’Alice Korvander.

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Re : Invocation démoniaque [Desmina]

Réponse 55 dimanche 29 juillet 2018, 16:00:31

Quel changement par rapport aux écoles d’antan. Certes, je dois bien avouer qu’errer dans les écoles n’avait jamais été ma tasse de thé, les jeunes humains en fleur ne m’intéressant guère. Mais pourtant, ce n’était pas désagréable de découvrir l’éducation de ce siècle-ci, avec cette modernité affiché en écrans plasma, les posters géants, etc. Je me découvrais vieux jeu. Un bras enroulé autour de celui d’Asuka, il ne me restait plus qu’à me laisser guider dans les couloirs de ce lycée, un intéressant terrain de jeu.
Car en parlant d’éducation, celle-ci avait-elle considérablement évolué au fil des siècles ? Ou bien ce lycée était une exception ? J’avais peine à croire que ce soit la moyenne. Un professeur m’avait parlé de créatures surnaturelles comme s’il s’agissait d’animaux familiers, et elle m’avait gratifié d’un sous-entendu pervers en prime. En réalité, j’étais davantage curieuse sur le type de créature vivant dans cet endroit, plutôt qu’envers cette femme. D’ailleurs, je m’amusais bien assez à torturer Asuka.

« Ah, un cours d’histoire, je suis très forte en cette matière ! » M’exclamai-je, enjouée comme une stupide adolescente.

Bien entendu que je l’étais. Quand on a vécu l’histoire, on la connait forcément très bien. Cependant, avec un certain ravissement, je vis la confusion s’afficher sur le timide visage d’Asuka. Aussi lisible qu’un livre cette soumise, pensai-je. Etait-ce à cause de ma requête ? C’était difficile à dire dans la mesure où ma simple présence semblait la faire paniquer. Oh, et pourtant, j’étais loin d’en avoir terminé alors que nous entrions dans la salle de cours suivante, tristement banale.
La salle était remplie de bavardages fiévreux. De véritable pintades humaines serrées dans une cage studieuse. Toute cette chair rassemblée me donnait presque la nausée. A en croire les pensées et les chuchotements que je percevais, les conversations tournaient invariablement sur les mêmes sujets. A savoir l’étrange malaise de Sayaka-sensei, l’absence de cette mystérieuse Mélinda Warren, la nouvelle et magnifique élève (moi, évidemment), et les rumeurs de couloir. Rien de très palpitant en soi.

En m’asseyant, je jetai un coup d’œil désintéressé vers les deux élèves dont Asuka ne cessait de me parler. Une blonde et une brune, dont aucune n’éveilla le moindre intérêt chez moi. Le professeur semblait en retard, et cela m’importunait déjà de devoir supporter cette avalanche de voix autour de moi. Je pris mon mal en patience, m’asseyant lascivement en croisant les jambes à ma place, à côté de ma soumise bien sûr. Manifestement, ces Violaine et Naoka nous jetait des regards à la dérobé, tant elles brûlaient de nous poser des questions.
J’allai répondre aux interrogations d’Asuka, avant d’être interrompu par l’arrivée soudaine du professeur. Encore une beauté d’ailleurs, c’est à croire que c’est un critère de recrutement ici. Quoiqu’il en soit, la classe se tint coi instantanément, les élèves se rangèrent à leurs places respectives dans un parfait silence respectueux. Certes, c’est culturel ici, mais n’était-ce pas davantage qu’un respect envers un professeur ? Homura-sensei débarqua sans un mot, déposant sa mallette sur le bureau avant de jeter un regard circulaire sur cette classe.

« Bonjour à vous, je vais faire l’appel sans attendre. »

Une voix plutôt ferme et d’une autorité naturelle, dont le bonjour fut repris en écho par l’ensemble de la classe. Sauf moi. Probablement par manque d’habitude, ou par simple défi. J’eus aussitôt l’impression que cette femme me jeta un coup d’œil perçant avant de reporter son attention sur sa liste. Intéressant, surtout ces bas que je devinai sous cette jupe courte. Quoiqu’il en soit, je n’y fis plus attention quand elle commença à énumérer les noms des élèves les uns après les autres, reprenant la discussion avec mon esclave.

« Tu n’écoutes rien, Asuka. » Lui chuchotai-je. « Je n’ai jamais précisé ce que je comptais faire de cette personne. Je t’ai demandé de me donner un nom, celui de quelqu’un que tu estimes mériter d’aller en Enfer. »

Homura-sensei déambulait entre les rangs, une sorte de baguette en bois à la main. Je terminai d’éclairer la lanterne d’Asuka juste au moment où elle s’arrêta devant nos places, nous dardant d’un regard désapprobateur. Allons bon, qu’est-ce qu’elle me voulait ? Je m’étais déjà faite remarquer avec un professeur, nul doute qu’une deuxième allait plonger ma soumise dans les affres de la confusion la plus terrible.

« Katõ-san, votre professeur de la matinée m’a déjà parlé de vous. Vous m’avez l’air trop occupée à dissiper Kahori-san pour répondre à l’appel, je présume. Je vous dérange peut-être ? »

Décidemment, à ma plus grande joie, Asuka allait passer du statut d’élève discrète au centre de l’attention avec moi. En tout cas, celle-ci était bien plus intéressante que notre professeur précédente. Sa chemise cachait un vêtements des plus intéressants, qui ferait sans aucun doute rougir ma soumise plus qu’elle ne l’était déjà. Quant à moi, je n’étais pas le moins du monde impressionnée, évidemment.

« Excusez-moi, senseï, Kahori-san était en train de m’expliquer pourquoi elle aimait beaucoup l’histoire, je n’oserai pas remettre en cause votre autorité. » Répondis-je respectueusement, mais avec un sourire délibérément insolent.

Homura-sensei regarda longuement ma voisine soumise. Je connaissais parfaitement ce genre de regard, lourd de significations… Et de domination ! Tous les regards étaient naturellement tournés vers nous, et pour faire bonne mesure, je remis coquettement quelques-unes de mes mèches rousses en place.

« Hum. Je vous excuse parce que vous êtes nouvelle, mais je ne veux pas de prochaine fois. »

Après m’avoir longuement examiné, la senseï s’éloignait au grand soulagement d’Asuka. Quant à moi, c’est avec un fin sourire que je me penchai pour lui chuchoter à son oreille.

« Encore une dominatrice, tu en es entourée, Asuka. Si tu voyais le corset de cuir qu’elle a… » Murmurai-je pour la gêner davantage.

Asuka Kahori

Humain(e)

Re : Invocation démoniaque [Desmina]

Réponse 56 jeudi 02 août 2018, 10:45:21

Inutile de dire que, face à la perversion de ma Maîtresse, je n’en menais pas large ! De plus, celle-ci me réaffirma qu’elle voulait que je lui trouve quelqu’un pour aller avec elle en Enfer ! Et, bien évidemment, elle ne crut pas bon de me préciser ce qu’elle comptait en faire. Quel choix me faisait-elle donc faire ! Un choix tout simplement impossible, puisque je ne pouvais tout simplement pas envoyer un camarade là-bas ! D’accord, je pouvais maintenant reconnaître sans difficulté que Maîtresse Desmina était une démone qui me plaisait beaucoup, mais, de là à envoyer un individu en Enfer… Je n’allais tout de même pas désigner Mélinda Warren ! J’étais donc toujours aussi confuse, ce qui faisait que j’avais du mal à me concentrer. C’est là-dessus qu’Homura-sensei entra. Comme à son habitude, la belle professeure portait un costume assez serré, mettant en valeur sa généreuse poitrine, et nous nous levâmes tous pour la saluer… Sauf ma Maîtresse ! Celle-ci resta les lèvres closes, un geste qui n’échappa nullement à Homura-sensei. Belle et sympathique, elle se montrait aussi très ferme envers les élèves leur manquant de respect, et on disait même qu’elle battait les impudents ! En tout cas, elle les mettait en colle, et, généralement, au lendemain, ils étaient très obéissants, et très respectueux, regardant avec hantise leur professeur. J’ignorais totalement ce qui pouvait bien se passer pendant ces heures de retenue, alors j’imaginai que c’était pour ça qu’on disait qu’elle les battait… Mais je n’avais aucune raison de croire cela !

En tout cas, ma Maîtresse s’amusa encore à défier l’autorité en place. Homura-sensei se rapprocha d’elle, et, quand Maîtresse me reprocha son inattention, je me mis à rougir confusément. Nous étions évidemment toutes les deux debout, et je rougissais donc furieusement, sentant tous les regards peser sur moi. Finalement, Homura-sensei s’écarta, et ma Maîtresse me perturba, en me disant que la sensei avait, sous le corps, un « corset en cuir ».

À cette idée, je ne pus qu’écarquiller les yeux, avant de la regarder lentement.

« C’est… Arrêtez de vous moquer de moi, Maîtresse… »

Un corset en cuir… Et puis quoi encore ?! Nous nous installâmes donc, et Homura-sensei se racla la gorge, avant d’attraper une craie, et d’écrire au tableau le thème de cette journée : la bataille de Sekigahara. Nous avions dû, comme à chaque fois avec Homura-sensei, préparer un peu le cours en avance. S’asseyant sur le rebord du bureau, Homura-sensei lança d’ailleurs la discussion…

« On l’appelle ‘‘La bataille qui décida de l’avenir du pays’’…
 -  C’est la bataille qui permit à Ieyasu Tokugawa de prendre le contrôle du pays et d’instaurer une nouvelle ère…
 -  Tokugawa était supposé perdre, mais il a bénéficié de l’aide inattendue de Kobayakawa Hideaki, qui était au début de la bataille allié avec l’adversaire de Tokugawa, Mitsunari Ishadi…
 -  Les deux camps se sont battus pour l’unité du Japon… »

Chaque élève qui participait avait droit à un bon point, et, preuve de la discipline qui régnait au lycée, dès qu’un élève levait la main, il se levait de son siège, et parlait debout. Comme quoi, malgré la réputation sulfureuse du lycée, nous étions des élèves très motivés ! Homura-sensei nous félicitait et nous encourageait. Elle savait faire vivre son cours, et, après un quart d’heure, elle distribuait ensuite son savoir, tout en revenant régulièrement sur ce que nous avons dit. D’ailleurs, elle notait au tableau nos éléments de réponse.

Mais moi, curieusement, je songeais surtout à ce corset en cuir évoqué par ma Maîtresse, peinant encore à y croire sérieusement. Elle se moquait sûrement de moi, encore ! Finalement, Homura-sensei se retourna vers ma Maîtresse :

« Et vous, Katõ-san, votre savoir permet-il de rattraper votre impertinence ? »

Encore une fois, je me mis à rougir, me recroquevillant sur place…
DC d’Alice Korvander.

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Desmina

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Re : Invocation démoniaque [Desmina]

Réponse 57 jeudi 02 août 2018, 21:28:22

Ce cours d’histoire m’aurait certainement paru particulièrement barbant en temps normal. Les élèves étaient si désespérément disciplinés, obéissants et studieux que rien ne venait perturber le déroulement parfait de la leçon. Encore une raison pour moi d’éviter les écoles humaines. Fort heureusement pour ma santé mentale, les pensées confuses d’Asuka me fournissaient une distraction inépuisable ! Je n’avais même plus besoin de lire son esprit pour les entendre.
Qui envoyer en enfer ? Le professeur portait-elle vraiment un corset ? Tout le monde nous regarde, non ? Est-ce que ma maitresse m’apprécie ? Corset, enfer, maitresse, puis encore corset, et même une brève pensée pour sa combinaison rose promise en récompense. Pour revenir au final, à ce fameux corset. Que sa senseï dissimule cet accessoire coquin sous sa chemise semblait être un élément bien plus perturbant qu’être la soumise d’une démone sous forme humaine, prête à faire de sa vie un délicieux enfer.

*Elle commence à prendre bien trop ses aises dans sa manière de s’adresser à moi, je vais devoir la rappeler à l’ordre sous peu.* Pensai-je en prenant sagement des notes comme une brave élève mortelle.

Ce lycée ne cessait de me surprendre. Que l’établissement accepte en toute connaissance de cause des créatures surnaturelles, et que les professeurs soient au courant, était déjà invraisemblable. Mais voilà que notre professeur actuelle dissimulait un véritable corset de cuir sous sa tenue ! Ce lieu était bien plus dépravé que je ne l’aurais imaginé, ce qui me fournissait un terrain de jeu bien plus amusant. Qui sait quel genre de chaos serait-il possible de créer dans pareil endroit ?
Ah, la simple idée me faisait brûler de curiosité. C’est durant cet instant de distraction que Homura-senseï, alias le corset-masqué si j’ose dire, se retourna vivement vers moi pour me lancer une pique particulière dont le corps enseignant avait le secret. Quelle peste. Elle avait sans doute un œil fixé sur moi pour remarquer les quelques secondes de distraction où je n’avais rien écouté de son cours. C’est à croire que cette humaine avait décidé de me chercher la petite bête.

« Eh bien, Katõ-sans, nous attendons tous avec impatience vos lumières. Avez-vous des éléments nouveaux à nous apporter ? »

Bien entendu, ma timide Asuka ne savait plus où se mettre. Cette humaine avait une véritable double personnalité, entièrement différente de son comportement nocturne. Quant à moi, je me levai élégamment de mon siège comme le voulait la coutume dans cette classe. Homura-senseï me fixait. Elle cherchait à me piéger, à me punir pour mon manque de courtoisie élémentaire et mes moqueries latentes, ça ne faisait aucun doute. Et je crus déceler dans son regard un plaisir notable à le faire.

« Oui, senseï. Je voudrais simplement ajouter que même si nous avons parlé de cette bataille décisive comme marquant le début de l’époque Edo, ce n’est qu’un simple consensus pratique. Pour être précise, Tokugawa a mis trois années supplémentaires pour contrôler véritablement sa position de shogun contre les daimyos et le clan Toyotomi. »

J’accompagnai cette précision par un parfait sourire de peste. Quant à Homurai-senseï, elle maintenait un air impassible admirable malgré cette tentative ratée pour me mettre en difficulté. Nos regards se croisèrent, provoquant comme une tension dans l’air. Deux dominatrices, cela ne pouvait définitivement pas fonctionner sans heurt.

« C’est tout à fait correct, Katõ-san, vraiment très correct… Montrez-moi donc vos notes. »

Me soupçonnait-elle de tricher ? Mais quel toupet ! Je retins à grand peine une remarque extrêmement désagréable, et lui tendis volontiers mon carnet de notes. Malheureusement, il ne contenait que le strict contenu du cours, quoique… Avec un zeste de magie, je glissai un morceau de papier entre les pages de mon carnet. Homura-senseï tourna la page suivante, et son regard rencontra immédiatement le petit mot où était mentionné une phrase toute simple : "Kahori-san adore votre corset."

« Je vois. Très bien Katõ-san, je vous retire le mauvais point attribué tout à l’heure. Continuez comme ça, vous n’êtes peut-être pas irrécupérable finalement. »

« Merci, senseï. » Dis-je en inclinant la tête, m’asseyant derechef tandis qu’elle me rendait stoïquement mes notes en jetant un regard soutenu vers Asuka. Cette femme masquait vraiment très bien ces émotions, je devais bien le lui accorder.

Ma première journée dans cet endroit, et voilà que j’avais déjà acquis une mauvaise réputation. Élève dissipée et impertinente, cela m’allait bien. Après cette petite victoire, le cours reprit calmement, avec ses quelques interventions d’élèves sporadiques, et l’ennui revint aussitôt me hanter. Néanmoins, je remarquai combien le regard d’Homura-senseï passait de moi à Asuka régulièrement. Je refusai d’ailleurs de répondre plus que nécessaire à cette dernière, me contentant de suivre le cours en répondant avec une exactitude parfaite aux rares questions qu'on m'adressait. Une véritable élève modèle.

L’heure sonna, marquant la fin du cours d’histoire, au grand damne de la classe dont la majorité semblait bien apprécier la leçon. Nous avions à peine terminé de ranger nos affaires, la salle de cours se vidant rapidement des élèves, qu’une fois encore la voix d’Homura-senseï nous interpella.
« Kahori-san, et Katõ-san, veuillez venir à mon bureau, nous n’en avons pas terminé. »

Encore une convocation ? Ça devenait une manie…

Asuka Kahori

Humain(e)

Re : Invocation démoniaque [Desmina]

Réponse 58 mercredi 08 août 2018, 17:59:41

Ohlàlà ! Je me faisais vraiment remarquer, moi ! Quelle honte ! Bon, c’était certes ma Maîtresse, mais… Eh bien, là, c’était le lycée, c’était différent ! J’étais dans ce genre de moment où on rêve de se transformer en une petite souris et de disparaître, de s’enterrer très profondément sous terre, et d’oublier tout le reste. C’était ça, en ce moment, c’était moi. Ma Maîtresse prenait un malin plaisir à perturber tous les cours, et, comme j’étais assise à côté d’elle, mon visage était également retenu. Alors, certes, j’étais sans doute différente de quand on me prenait en levrette, mais j’étais une fille gentille, moi ! J’avais été élevée par un père strict, qui m’avait enseigné l’obéissance japonaise, le respect dû à l’autorité légitime. J’avais grandi comme ça, et j’étais donc particulièrement gênée d’attirer l’attention de mes professeurs.

Fort heureusement, Maîtresse Desmina s’en sortit bien, tant et si bien qu’Homura-senseï demanda à voir ses notes. Ses sourcils se froncèrent légèrement, puis elle rendit son cahier à ma Maîtresse, et le cours reprit. Je restai silencieuse la plupart du temps, notant consciencieusement, et faisant les exercices. Encore une fois, Maîtresse Desmina n’avait pas de livre, aussi partageai-je donc le mien avec elle, me rapprochant encore de son corps. Même si nous entamions la deuxième heure de cours, j’étais aussi nerveuse qu’au début, si ce n’est plus ! Car j’avais eu l’occasion de réaliser que ma Maîtresse se montrait volontiers impertinente, provocatrice, défiant sans vergogne le corps enseignant.

*Qui sait ce qu’elle prépare encore ?*

Et cette histoire sur le corset de cuir… J’avais encore du mal à y croire ! Homura-senseï, vraiment ? J’étais toujours convaincue que ma Maîtresse se moquait doucement de moi, tout en ignorant aussi qu’elle pouvait, en ce moment, lire dans mon esprit. Aucune de mes pensées ne lui était dissimulée. Qu’aurais-je fait si je l’avais su ? Honnêtement, j’aurais sans doute encore plus paniqué ! Mais, pour l’heure, je notai donc, jusqu’à ce que le cours ne se termine.

Homura-senseï nous fit noter sur notre agenda les exercices à faire pour la prochaine leçon, ainsi que les pages à lire, mais, alors que nous partions, elle nous convoqua toutes les deux, moi et ma Maîtresse. Surprise, je regardai cette dernière en écarquillant les yeux.

*Encore ?!*

Diable ! Je n’avais jamais été autant convoquée par mes enseignants que jusqu’à présent. Je rejoignis donc sagement le bureau, me tenant devant, tandis qu’Homura-senseï nous regardait l’une après l’autre. Plusieurs instants passèrent avant que quiconque ne réagisse, et je regardai nerveusement ma Maîtresse, tête basse.

« Je vois… La mine couchée de Kahori-san, toi qui me regardes avec effronterie, Katõ-san… Tu cherches à impressionner ta soumise ? »

La question, très directe, me fit écarquiller les yeux. Je rougis furieusement.

« Ho-Homura-senseï, que…
 -  Silence, Kahori-san. Je me demande juste d’où tu viens, Katõ-san… Tu n’es pas venue ici pour étudier, n’est-ce pas ? Est-ce que tu as rencontré Kahori-san par ses séances privées de kinbaku, ou est-ce par un autre moyen ? »

Je me mis à paniquer de nouveau, également très surprise. Comment donc Homura-senseï était au courant de tout ça ? De mes secrets les plus intimes ? Elle se redressa alors, et défit son chemisier devant nous. Ma bouche s’ouvrit en un grand « O » que mes mains bloquèrent, et je rougis furieusement en détournant les yeux devant les seins monstrueux d’Homura-senseï. Mise à nue, celle-ci portait ce fameux corset en cuir dont ma Maîtresse m’avait parlé.

« Le sexe fait partie prenante de ce lycée, Mesdemoiselles… La discipline est une valeur cardinale, et nous punissons chèrement les élèves indisciplinés, tout en récompensant les plus talentueux. Toi, Kahori-san, tu as invité cette petite effrontée au lycée, alors… »

Le chat avait avalé ma langue depuis plusieurs minutes quand Homura-senseï sortit une cravache, et en posa le bout sur mon nez. Je ne pus que rougir davantage, avant que la cravache ne se décolle de mon nez de quelques centimètres, et ne s’y abatte à nouveau. Je sursautai doucement, et sentis ensuite la cravache se poser sur la pointe de mon menton, me faisant relever le visage. Inutile de dire que, à ce moment, j’étais crispée de partout.

Sourire moqueur sur les lèvres, Homura-senseï tourna son regard vers ma Maîtresse.

« Mais ta Maîtresse autorise-t-elle d’autre qu’elle à te punir, petite catin ? »

Pourquoi c’était moi qui étais punie ? Je n’avais rien fait ! L’injustice de cette situation me sautait aux yeux, mais…

Eh bien, d’un autre côté, je ne pouvais pas nier que ça commençait doucement à chauffer entre mes cuisses !
DC d’Alice Korvander.

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Desmina

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Re : Invocation démoniaque [Desmina]

Réponse 59 dimanche 12 août 2018, 15:38:11

La salle de cours s’était vidée de ses occupants, et une fois encore, nous nous retrouvions, Asuka et moi, seules avec un professeur. Toutefois, contrairement à l’heure précédente, ce n’était plus la douce Sayaka, mais une senseï qui semblait bien plus sévère, ce qui ne manquait pas de rendre ma pauvre esclave mortelle particulièrement embarrassée. Je rassemblais mes quelques affaires d’écolière factice, mon charmant petit sac avec mes styles, et emboitait le pas à ma soumise dont le festival de pensées paniquées m’amusaient beaucoup.
Que nous voulait donc cette humaine encore ? Ce lycée m’avait montré qu’on pouvait s’attendre à des surprises, si bien que j’imaginai sans aucun mal une nouvelle déclaration coquine ou même un rituel de conjuration contre moi. L’un ou l’autre me semblait tout à fait envisageable au point où on en était. Homura-senseï nous regarda sévèrement, avec des yeux assez envoûtants je dois dire, en bonne dominatrice comme je l’avais deviné, mais que pouvait-elle espérer  contre un démon ? A mes yeux, elle était aussi menaçante qu’un chaton nouveau-né, et je ne baissai nullement le regard, ni ne cachai mon sourire narquois.

*Ah, évidemment, elle sait presque tout. Avec un lycée pareil, c’était prévisible.*

A l’entendre mettre le sujet des séances de kinbaku sur la table, je pouvais légitimement me demander si cette senseï n’avait jamais été tenté d’y participer. Peut-être convoitait-elle Asuka en personne ?  J’eus un petit rire devant l’air effondré de ma voisine. La vérité est que cette femme cherchait tout simplement à prendre le pas sur moi, un véritable duel de dominatrice, et les apparences lui donnaient l’avantage. Après tout, je ressemblais seulement à une jeune humaine alors qu’elle était un professeur adulte expérimentée dans la punition de ses élèves.

« Mes motivations ne vous concernent pas, c’est privé, un peu de retenue voyons. » Déclarai-je d’un ton nonchalant.

Une pique qui ne semblait guère lui plaire. Tel un super héros de comics, voilà Homura-sensei la sévère qui défait brusquement son chemisier, exhibant une poitrine ridiculement énorme en me fusillant du regard. Un festival de gros seins aujourd’hui, à mon grand regret, même si elle avait plutôt fière allure. Quant au corset en cuir, il était bien là, comme je l’avais affirmé à Asuka, qui comprenait maintenant son erreur. Comment n’avait-elle pas pu croire sa maitresse ? Cela demandait correction.
Toutefois, la situation prenait une tournure à la fois amusante et inattendue. N’avais-je pas visé juste quant au goût de cette senseï pour Asuka ? La voilà qui voulait la punir désormais, c’était à croire que cela lui trottait dans sa tête depuis un moment. Croisant les bras, je regardais ce jeu de cravache sur ma soumise, ma propriété, réfléchissant calmement au moyen d’en tirer parti. Que cette femme touche à Asuka me posait problème, c’était mon esclave et il était hors de question que je lui laisse. Mais il n’était pas non plus question de laisser filer une si bonne occasion !

« Je vous autorise à la punir. » Lâchai-je soudainement, puis m’adressant à Asuka. « Cela t’apprendra à ne pas croire sur parole ta maitresse. »

Homura-senseï tiqua légèrement. Celle-ci supportait évidemment mal d’avoir besoin de mon aval, mais punir la tentait beaucoup trop, je le voyais bien. Mais cette femme avait de la suite dans les idées, et je commençai à comprendre qu’elle avait pour projet de soumettre ses deux élèves l’une après l’autre. Mon insolence l’agaçait trop pour qu’elle laisse couler, surtout de la part d’une apparente jeune fille, qu’elle devait percevoir comme une maitresse inexpérimentée et indigne de ce titre.
Ah, comme cela promettait d’être distrayant. En reculant de quelques pas pour m’asseoir sur un bureau d’élève, je croisai les bras et suivis du regard la cravache d’Homura-senseï courir le long du corps de ma soumise. L’accessoire suivit la ligne de son cou, de ses hanches, pour venir déplacer le tissu de sa jupe d’écolière. Cela m’importunait de la voir utiliser mon esclave, mais je me contenais. En réalité, je mis à profit cet instant de flottement pour communiquer avec Asuka en silence, utilisant mes pouvoirs télépathique.

*Tu n’auras qu’à m’appeler par mon nom si tu veux arrêter. Mais dans ce cas, c’est ta senseï que je vais mettre à ta place pour une bonne correction. Selon ce que tu vas décider, tu auras peut-être une récompense…* Lui communiquai-je par la pensée.

C’était la première fois que je parlais à Asuka par la pensée, et cela était toujours étrange de prime abord, mais je lui faisais confiance pour reconnaitre ma voix. Et puis, qui d’autre aurait ce genre de pouvoirs dans cette pièce ? Homura-senseï ne se doutait de rien, et avait quasiment oublié ma présence, trop occupée à passer sa cravache sous la jupe d’Asuka pour atteindre son postérieur. Ma pauvre soumise en était si perturbée, que ses pensées étaient un chaos total d’incompréhension, d’envie et de panique. L’accessoire claqua brièvement les fesses de ma soumise, comme un prémices à la punition à venir.
Homura-senseï surplombait Asuka d’air sévère, sa poitrine fièrement dressée, et je la vis se pencher pour murmurer quelques mots à son oreille. Des paroles que j’entendais parfaitement de là où j’étais, contrairement à ce qu’elle pouvait estimer. Elle avait beau chuchoter, rien ne pouvait échapper à mes sens, et il n’était pas question que je lui laisse tous les droits sur mon esclave.

« Je vais te montrer, petite catin, ce qu’est une vraie maitresse, tu vas regretter d’avoir choisi cette insolente petite pimbêche comme maitresse. Après toi, c’est elle qui y passe, son cul va devenir aussi rouge que ses cheveux. » Murmura-t-elle à Asuka.

Je me fis violence pour rester stoïque. Non pas que je fus énervée, mais le rire montant dans ma gorge m’aurait trahie. D’ailleurs, il était grand temps que mon esclave se débarrasse de ce respect craintif pour le corps enseignant, et cette Homura-senseï allait de toute façon être sacrifiée pour cette cause. Il était temps que cette mortelle se lâche, d'oublier ce timide rôle de parfaite élève ! Allons Asuka, pensais-je, tu n’as qu’un mot à dire pour résoudre cette situation…


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