Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Chienne, c'est un surnom pour celle qu'est toujours à la traine... [PV Lirielle]

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Alice et Betty

Terranide

Seikusu, la ville qui ne dort jamais, jour comme nuit elle grouille d'activité, des humains partout absolument partout ! Pour Betty et Alice, ça ne serait pas un souci, mais... ici c'est un autre monde pour elles ! Loin de leurs juridictions, loin de toute forme de civilisation connue, loi de chez elles. Perdues depuis quelques heures déjà, elles avaient débuter par se cacher dans les ruelles. Elles n'étaient pas à leurs places ici, en effet aucune d'elles n'était humaine, deux femmes chiens c'est ce qu'elles étaient. Et elles savaient de leur formation, que la Terre ignorât toute des portails, mais aussi des Tekhan et des hommes bêtes, ou femme en l'occurrence. Toutes deux intriguée pour le moment s'étaient réfugiées dans un bâtiment semblant vide, les couloirs étaient sombres, aucune réponse à la radio. Et sur les autres, fréquence seulement des patrouilles humaines, et des émissions de radios étranges avec des concours.

Quelques heures plus tard, elles décidèrent qu'il était temps de faire un tour, se renseigner sur les alentours pour savoir quoi faire. Pour le moment aucun autre portail ne semblait être apparu, mauvais coup du sort pour les deux chiennes. Quelques heures de plus au milieu de la nuit, elles rentrèrent dans un nouvel endroit, une sorte de lieu de rassemblement humain, pourquoi ? Car il fallait bien s'abriter de la pluie quand on a un corps couvert de poils ! Elles prirent donc un petit risque, se faire repérer serait problématique, mais puer le chien mouiller à des dizaines de mètres, non merci ! Les deux soupirent ensemble, Alice remarque alors un endroit un peu à part, comme une alcôve avec des banquettes et une table, s'y rendant les deux virent une humaine. Dur de la rater, elle lisait, nerveuse visiblement, tandis que leurs regards se croisaient, Betty approcha l'humain comme pour lui intimer de ne pas hurler...

- Attendez, on va vous explique...

Et pas le temps de finir sa phrase, elle avait touché le poignet de la jeune femme, et là, choc ! Alice se retrouvait seule dans l'alcôve, plus de femme humaine, plus d'Alice... Choquée, elle resta de marbre un petit moment, puis elle s'empressa de partir avant que des gens ne posent des questions, elle s'inquiète bien sûr pour sa collègue, mais là elle n'a ni piste, ni explication...

- ez... hein... hein ? What the fuck !?!

S'écria Alice alors que sa vue s'habituait à la luminosité vive ambiante... Il faisait jour, et visiblement ce n'était plus l'intérieur d'une boite de nuit... Non c'était... l'extérieur, au sommet d'une plaine. Les deux étaient là, debout, entourées par la nature, des oiseaux qui gazouillent et s'encourent à cause de leur présence. Faisant un tour sur elle-même la jeune policière reste choquée, portant encore sa veste en cuir synthétique, son pantalon à poche de service. Elle avait aussi son holster et un fusil à énergie, là dessous un pull, puis un t-shirt, et enfin son soutif. Elle mourrait de chaud à présent, elle ouvrit alors sa veste haletante, reprenant doucement son souffle alors que sa tête lui tournait encore. Finalement elle vit à nouveau l'inconnue, celle qui... qui avait surement déclenché tout ça !

- Vous êtes quoi putain ? Expliquez-moi tout de suite ce qui se passe !

Elle était stressée, son arme encore aux holsters pour le moment, mais ses dents pointues était à présent bien visible, de même que sa queue agitée et dressée derrière elle. Les griffes étaient de sortie également, désormais se tenait devant l'humain une chose proche d'un loup-garou, avec une oreille percée d'un anneau d'acier. Des yeux bleus bien tranchants avec sa fourrure noire et grise. Elle avança doucement vers l'humaine, chaque pas de ses grosses bottes se faisant entendre sur le sol encore humide de la plaine au petit matin. Mais elle savait pourtant, qu'elle n'aurait pas le droit de la menacer de son arme, ni de la secouer de trop, ici ce n'était pas sa juridiction, et elle ne pouvait endrundre les lois...

Lirielle Hathran

Humain(e)

Quelle idée stupide. La blondinette se sentait tellement à sa place qu’elle avait finit par semer le charmant garçon qui l’avait invité et fini par trouver ce petit coin tranquille le temps de récupérer assez de courage pour le supporter encore un peu et trouver une excuse à peu près crédible pour se faire ramener chez elle.

Ouvrir un livre quand on s’appelait Lirielle Hathran avait parfois, souvent, des conséquences de taille, mais là, elle ne risquait rien, elle avait déjà voyagé, elle connaissait déjà ce nom. Alors c’est sans une once d’inquiétude qu’elle s’était mise à lire. Seulement, rien ne s’était passé comme prévue, rien ne s’était passé avec logique non plus.

- Attendez, on va vous explique…

Femme, chien ? Qu’est-ce que…

Beaucoup de choses à digérer, beaucoup d’informations à trier et à analyser et Lirielle n’en avait pas vraiment le temps. Elle se trouvait en haut d’une plaine qui ne lui disait absolument rien. D’ordinaire, elle savait toujours ce qu’elle faisait là, ou elle se trouvait. Pour le moment tout était confus et son regard bleu restait rivé sur...une queue. Bien réelle à en croire les mouvements de cette dernière.

C’était bien..La femme, la chienne, enfin les deux qu’elle avait vu juste avant de partir. Lirielle resta un moment figée sur place avec un air perplexe, même quand sa vis-à-vis se mit à s'énerver. Elle avait envie de lui demander ce qu’elle était, mais elle préféra s’abstenir et puis mieux valait répondre aux questions de quelqu’un d’armer et de mauvaise humeur sans se faire trop prier.

- Je suis...Une humaine.


Lui revenait soudain à l’esprit que Sophia avait fait allusion à des aliens quelques semaines plus tôt. Sans doute, en était-elle une. Ces derniers temps les choses l’étonnaient de moins en moins.

Lirielle Hathran. Je…

Son inquiétude se mua en une excitation palpable. Le premier signe fut l’éclat plein d’espoir qui se mit à briller dans ses yeux avant qu’elle ne s’avance bêtement vers la jeune femme à toute allure, agitant sa poitrine imposante dans sa robe de soirée.

- Vous êtes comme moi ! C’est pour ça que vous avez put me suivre ! Vous aussi vous lisez des livres et…

Non, visiblement, non. Aux canines qui n’avaient pas disparu sous les babines de la jeune femme, elle avait tout faux.

- J’ai une sorte de pouvoir. Je peux me téléporter dans...Ce que je lis. Comme si c’était un autre monde tout simplement. Une autre réalité qui ne se limite pas aux écrits de l'auteur. 

"Tout simplement" pas vraiment, mais Lirielle était nerveuse.

- Vous ne devriez pas être ici, c’est la première fois que ça arrive. Je ne devrais pas être là une seconde fois non plus d'ailleurs…

Les choses commençaient à lui revenir. Elle avait affronté le dragon noir Azul avec un chevalier et ils étaient tout les deux morts. Voilà pourquoi elle, enfin, elles étaient ici ! On lui donnait une seconde chance !

- Je suis désolé.

Son regard qui s’était posé sur les mains griffues revint se planter dans celui, tout aussi limpide que le sien, de l’alien. Elle l'était sincèrement.
Lirielle venait de réaliser qu’elle allait devoir tout expliquer à cette femme, le tout incluant aussi qu’il faudrait tuer ou être tué à un moment ou un autre. Si elle lui disait, l’inconnu risquait de décider de couper court à tout ça sans l’aider, sans les aider eux ou de la prendre pour une menace. Bref, ce n'était pas le moment.

- Venez, il ne faut pas rester ici, c’est trop dégagé, nous ne sommes pas en sécurité ajouta la blonde en fixant le ciel avec inquiétude.

L’idée de finir rôtit par le souffle d’un dragon une seconde fois ne l’enchantait pas vraiment.

- Je jure de tout vous expliquer. Par là !

La blonde venait de pointer du doigt le Nord, la direction d'un bourg médiéval qu’elles pourraient apercevoir en contrebas sous peu. Si l’autre acceptait de la suivre, elle tenterait d’en savoir plus, en commençant par lui demander ne serait-ce que son prénom, qui elle était, si elle aussi avait un pouvoir quelconque qui pouvait expliquer en partie la situation…

GROS RALENTISSEMENT RP POUR ENVIRON 2-3 MOIS MAXIMUM

Alice et Betty

Terranide

Une humaine ? Ca ressemblait presque à une blague, bien sûr qu'elle était humaine, mais ce n'était dans ce sens que Betty avait posée la question. Elle continua de l'observer, une humaine en robe de soirée, avec un soutien-gorge qui laissait un peu trop balloter la poitrine. Au moins elle avait désormais son nom, Lirielle Hathran, pas le genre de nom qu'on entend à Tekhos. Et cet endroit était... inconnu au deux visiblement, l'humaine semblait clairement s'être perdue, et peut-être même qu'elle avait perdu la tête aussi ! C'était quoi cette histoire avec les livres ? La question du coup était, de quel genre de livre s’agissait-il ? La chienne tique un peu, cette fille racontait des trucs aberrants ! Voyager dans les livres ? Bha voyons, comme si c'était possible ? Puis fallait prendre ça dans quel sens ? Étaient-elles littéralement dans le livre qui du coup, était sur la table dans le bar ? Et qu'arriverait-il si le livre était détruit dans ce cas ? Mieux valait ne pas s'attarder à penser à cela pour le moment, elle écouta l'histoire sur l'autre réalité, les écrits de l'auteur, c'était impensable !

Et visiblement la femme se souvenait maintenant de l'endroit, bien ! Du progrès ! Elle finit par soupirer à la fin, la fille était désolée, mais tout cela n'avait toujours pas de sens. Elle finit par hocher la tête, il était au moins vrai que leur position n'était pas terrible. Ils ne pouvaient pas voir ce qui arriverait du foret, autant s'éloigner d'ici ! Elle la suit alors dans la direction indiquée, cette fille connaissait le coin on dirait... mais une chose fut certaine une fois en bas, cette forêt n'était pas... Pas du monde de Terra, ni ce soleil, et même si ça ressemblait à la Terre, ça n'était pas la Terre d'aujourd'hui, plutôt une vision fantaisiste de cette dernière. Mais pour Betty tout ça était incompréhensible, cet endroit était comme dans les légendes sur l'Ancien Monde, avant toute forme de civilisation.

- C'est quoi ce délire ? On est où... ou plutôt quand ? Les deux surement... Et pourquoi faut se cacher, vous craignez quoi ?

Lirielle Hathran

Humain(e)

Qu’elle la croit vraiment ou non, au moins allaient elles pouvoir se mettre à l’abri. Du moins un peu plus. Après tout, des planches de bois et des tas de pierres empilées ne valait pas grand chose contre…

- Un dragon, répondit Lirielle d’une petite voix gênée. Elle se sentait presque coupable d’avoir choisi ce livre et bien qu’elle ignore comment la jeune chienne s’était retrouvé ici avec elle, le fait est qu’elle endossait aussi cette responsabilité. Lirielle aurait pu tout lui expliquer, tout arrêter, mais malgré tout ça, la réussite de sa “mission” demeurait le plus important.
Je ne sais pas exactement “quand”, nous sommes dans un roman médiéval fantastique. Les auteurs sont rarement très précis. Ils ont l’air de penser que certaines choses sont... Évidentes, qu’elles coulent de source ou qu’elles n’ont pas d’importance. C’est vrai pour tout le monde sauf...Nous. En bas, c’est la ville de Mored et nous sommes dans les Terres d’Aril. On dit que cet endroit est épargné par une magie ancienne, par un rituel que les sorciers entretiennent depuis des millénaires. C’était aussi le cas d’autres cités, mais ça n’a pas suffit. Le dragon nous a, du moins, il a tout anéantit.

Se reprendre pour éviter de lui dire qu’elle était déjà morte ici. Lirielle était trop honnête pour ne pas se rater tôt ou tard, mais mieux valait tard, que tôt.

La blonde se demandait où en était la situation depuis son dernier séjour. Tout en parlant, les deux femmes progressaient rapidement en direction de la ville. Si la blondinette n’avait pas l’endurance de sa compagne, elle était suffisamment sportive pour ne pas se traîner malgré ses talons. L’idée de les ôter lui trottait dans la tête, mais les caillasses l’en dissuadait.

Elle avançait donc en coulant des regards réguliers sur l’alien. Elle était bien foutue et non dénué d’un certain charme animal qui mettait mal à l’aise la blonde parce qu’il ne la laissait pas totalement indifférente.

- Dommage que je n’ai pas pu prendre ma veste, habillé comme ça, on va passer pour des...Bref, on n'est pas très adapté à l’époque.

Pute, s’est sûrement de quoi elle aurait l’air aux yeux des badauds de la ville dans sa robe courte, quant à Betty...Ils n’y comprendraient rien.

- Peut-être qu’on devrait commencer par se trouver des vêtements plus adaptés...Mais il faudrait une monnaie d'échange.

Comme elles arrivaient devant les grandes portes, après avoir coupé par les bois un bon quart d'heure, tous les regards convergeaient, sans surprises, sur elles. De celui inquiet à celui peu rassurant du gros dégueulasse.

Où prier pour parvenir entière jusqu’à une taverne bien fréquentée, là-haut, dans le quartier bourgeois. Mais reste ce fichu problème de monnaie...

Là-haut c’était dans les hauteurs de la cité. Ca sous-entendait traverser tous les bas quartiers et le quartier commerçant sans pépins. Vu l'air traqué de la blonde, ça ne l'enchentait pas mais elle ne voulait pas trop imposer. Elle se souvenait de comment elle s'était sentit la première fois que ça lui était arrivée, au moins, elle, n'était pas toute seule.

- Je te laisse décider. À toi de voir si tu peux me faire confiance à l’aveugle encore un peu, comment tu sens tout ça. Une idée pour trouver de l'argent ? A part nos corps je vois pas ce qu'on a à vendre.

C'était pas top de faire l'humour, mais ça pouvait peut être détendre un peu l'atmosphère.

GROS RALENTISSEMENT RP POUR ENVIRON 2-3 MOIS MAXIMUM

Alice et Betty

Terranide

La croire était déjà difficile, mais quand elle parla de dragon autant dire que ça le fut encore plus ! Autant dire que quand on vient de Terra, et plus particulièrement d'une grande ville comme Tekhos, croire des choses pareilles est difficile. Encore plus quand on sait que les dragons ne vivent que... dans les contrées désolées peut-être, du moins c'est ce que racontent certains contes pour enfants. Et maintenant elle devait en plus avaler qu'elle s'était fait avaler dans un roman médiéval fantastique ? Bha voyons, et la suite c'était quoi ? Des titans de six mètres de haut, des fées ? Tout cela était insensé, et elle ne pouvait pas la croire ! Elle se mit en marche entre furieuse et meurtrière, mais bon, elle n'oubliait pas le règlement, on ne tue pas de civil, quel que soit la menace... Surtout dans un monde qui n'est pas sous notre juridiction. Elle fit donc route vers Mored, une ville médiévale à en croire les toits en pailles, les murs en bois et chaux. Elle n'avait aucun doute sur le côté authentique de cette farce, pour une imitation c'était pousser les choses trop loin, bien trop loin.

Menant le pas vers la ville, bien décidée à en tirer des infos, elle constata bien vite une forme de racisme, tout le monde la fixait, chuchotait à sa vue. Certains enfants partaient se cacher et des fermiers serraient leurs fourches comme s'ils se sentaient menacés. Enfine elle écouta le commentaire de la blonde, elle disait vrai, mais hors de question de quitter sa veste et son gilet pare-balle... Qui risquait en fait d'être inutile, cette chose pouvait arrêter l'inertie d'une balle, mais était-ce seulement utile contre une fourche ? Ou des flammes si cette histoire de dragon était avérée ? Elle l'écoute donc et hoche la tête, puis marche encore dans les rues direction la plus grande ville, pour le moment à part des fermiers il n'y avait pas grand monde. Elle se stoppa devant une petite grange, puis entend des gens parler de chasse au loup. La prenait-on pour un animal ? Quelles bandes de paysans... OK elle y repensera à deux fois avant de les juger, ces gens sont vraiment incapables de comprendre la situation.

Elle l'écouta pour l'argent, tout en entrant dans une grange pour le moment, tant pis pour le viol de propriété privée... Mieux valait un endroit isolé pour discuter de ces choses. Elles n'étaient pas encore dans la cité, mais cette civilisation se faisait déjà sentir. Leur culture leur donnait une peur irascible de l'inconnu, et donc de Betty.

- On dirait qu'ils prévoient de me chasser comme une bête... Alors l'argent est bien mon dernier souci.

Elle leva les oreilles, comme si elle entendait des conversations d'ici, elle fronça les sourcils. Tout cela ne lui plaisait pas vraiment, non en fait pas du tout ! Autour d'elles les gens semblaient se rassembler, soupirant elle sortit son arme, la prit par le canon et la tendit à la civile :

- Cache ça sur toi, je n'ai pas le droit de tirer sur des civils... Et mon nom est Betty.

Elle lui tendit aussi un holster lui conseillant de cacher l'arme sous sa robe. Puis elle alla vers l'entrée pour surveiller, elle saurait se défendre en cas de besoin. Mais elle se souvenait clairement des instructions en cas de crise majeure, suivre le courant, jouer le jeu et s'infiltrer jusqu'à trouver une porte de sortie. Restait à comprendre ce qui attendait ses paysans, mais vu le rassemblement avec des fourches et des lances... Finalement l'un d'eux se fit entendre, visiblement, et vu son équipement c'était le chef de la milice locale. Peut-être quelqu'un avec qui négocier.

- Sortez de là ! On sait que vous êtes là, sortez ou on brule le bâtiment et vous avec !

Les grands moyens ! Mais ça sera efficace, la grange est bourrée de foins sec, fait en bois et en chaux, un mélange parfait pour un grand feu. Mais cela risquait aussi de déclencher un plus gros incendie... Enfin, il n'y avait pas beaucoup de vent. Réfléchissant elle fini par regarder l'autre fille lui disant :

- Fais-toi passer pour une riche, ou ce que tu veux, mais je doute qu'ils croient un instant que je sois autre chose qu'un monstre...

Dit-elle en sortant son porte-monnaie et sortant des pièces en laiton et cuivre, aussi en argent, de petites pièces... Il faudra bluffer, elle donna les pièces Tekhanne à la Lirielle, ainsi qu'un peu deux pièces d'or qu'elle gardait surtout par oubli. C'était de vieilles pièces percue en récompense d'un riche de Terra lors d'une intervention qui sauva sa femme. Bref, elle donna cela, puis confia aussi son porte-monnaie avec ses badges. Elle retourna vers la poste entendant de l'agitation. Elle sortit alors les mains en l'air, un calme se fit, tout le monde la fixait méfiant.

- Je suis de voyage... ne me tuer pas, ma maitresse est aussi de voyage...

Pas le temps de trouver mieux, elle regarde autour, pas de fuite possible, au moins trente fourches, douze lances et un garde avec une armure de cuir et une épée. Il portait aussi un tabard avec le symbole de la cité qu'elles voulaient voir de plus près.

- Quelle sorte alors ! Ou nous vous tuons toutes les deux !

Le garde criait fort, la chienne nerveuse serra un peu les dents, attendit et pria que tout ce passe pour le mieux, on lui ordonna de garder les bras levés, et là deux gardent approchent, ils la fouille rapidement, mais ne comprennent pas sa tenue, aussi le chef ordonne alors :

- Quoique tu sois, retire ce déguisement ridicule !

Elle les observe interloquée, déguisement ? L'un des gardes tira sur quelques poils de sa queue ce qui la fit sursauter et crier de douleur. Surpris le garde aussi se recula, là le capitaine afficha un sourire, peut-être qu'il venait lui aussi de comprendre... ce n'était pas un déguisement ! le garde ordonna alors à Betty de se dénuder totalement, tendis qu'un garde attrapa Lirielle qui sortait de la grange.

- C'est votre animal ? C'est quoi cette chose ? Vous êtes une sorcière ?

Bien sûr mieux valait nier cette possibilité ! Betty elle était coincée, elle grogne peu sur le garde qui l'approche, puis ce dernier recule méfiant. Elle soupire et ouvre alors la tirette de sa veste dans un "zip" bien long. Enfin elle la retire et la laisse à terre. Un garde la ramasse alors et l'examine, puis met l'objet dans un sac en jute. Enfin elle est invitée à continuer, elle tremble un peu, retire alors son gilet pare-balle, il tombe et est pris pour un étrange habit... Mis dans le sac également. Elle portait encore un t-shirt, qu'elle retira en baissant les oreilles, honteuse elle termina avec une brassière, puis retira le pantalon et les bottes. Elle avait des pieds presque humain, mais recouvert de fourrure. Elle termine en simple dessous, observe les gens un peu choqués.

- bha alors ? Il reste encore du tissu sur ton corps ! Je t'ai dit de tout retirer monstre, après tout tu veux rester en vie... pas vraie ?

Elle ravale sa salive sentant la pointe d'une épée dans son dos, rien de grave, juste une menace. Elle garde les mains levées sur l'ordre du garde, sentant la lame frotter sa peau sans couper, pus trancher sa brassière, le garde continue et défait les dernières bandes qui la maintiennent en place... Puis on l'invite à retirer cette culotte elfique aussi, ce qu'elle fit.

- Tu ne ressembles à rien qu'on n'ait jamais vu en ce monde... Quoi que tu sois tu vas apprendre ta place... Animale !

Ça, ça faisait mal à entendre... Elle était prise pour une animale ? Vu les regards lubriques, ils avaient des pensées plutôt déviantes dans ce cas... Elle regarde devant elle, les mains levées, nerveuse à souhait tendis qu'on lui attache les mains dans le dos, qu'on lui attache une corde au coup et commence à la tirer vers le chef de la garde. Lirielle est invitée à suivre, mais en tant qu'humaine et supposée "sorcière" n'a pas le droit à ce traitement. On se contente de la pousser verbalement à avancer sans oser la toucher.

[Quelques heures plus tard]
[Quartier pauvre - Poste de garde]

Les gardes étaient nerveuses, tout le monde l'était, la situation était tendue, d'un coté on avait Betty mise à nue, attaché mains dans le dos et suspendue au plafond. Elle avait encore les pieds sur terre, mais la position n'avait rien d'agréable pour autant, et de l'autre Lirielle sur une chaise, le tout dans ce qui ressemblait plus à une salle de torture qu'à un poste de police moderne. On les faisait attendre, sous la surveillance de gardes, cela durait des heures, dans un silence imposant le respect. La pièce était froide, sombre, la lumière venait pourtant par des petites ouvertures dans le mur, mais rien de fantastique. En plus il faisait sec, et on n'avait rien proposé à boire ! Les deux étaient clairement reluquées de bout en bout, mais surtout l'humaine.

- Ah, voilà donc nos troubles fête...

Dit un homme qui entrait, il était accompagné d'une femme guerrière de grande stature, pas du genre à plaisanter vu son regard glacial. Les gardes prirent place sur sa chaise, observa la situation semblant réfléchir, ce n'était pas le jeune garde de tantôt ni le chef supposé de la garde. Non, lui c'était un vrai garde de la ville, il faut dire qu'elles avaient du marcher plus de deux heures sous le soleil, et toute nue pour Betty. Il se racla la gorge, les observa durement l'une après l'autre, puis la guerrière déposa un collier de cuir sur le bureau. Un collier épais, avec écrit dessus : "Esclave publique." Cela pouvait déjà donner des frissons, pourtant c'est le bruit d'un soufflet qui terrifia sans doute les deux femmes. Une petite forge ? Non... plutôt un coin brasier avec des tisonniers et de quoi marquer au fer.

 - Il se dit que vous êtes une sorcière, mais je n'y crois pas, blonde, yeux bleus, plutôt jolie...

Il marque une pause, puis pousse un peu le collier vers elles, un seul collier pour deux ? Non, il y avait forcément autre chose. Un piège peut-être ! le garde reprit alors bien plus calme après un long soupire qui n'avait rien de rassurant.

- Je ne sais pas ce qui vous accompagne, mais ce n'est pas un familier, ni un loup-garou, mais une chose est certaine, cette chose doit être tuée !

Betty frissonna à ce moment, elle, tuée ? Car elle n'était pas humaine ? Mais bordel ils vivaient avec des elfes et des dragons ! En quoi méritait-elle de mourir ? Elle préféra néanmoins garder le silence, baissant le regard sur le sol, elle était fatiguée de cette position. Ses bras lui faisaient un mal de chien, elle sentait tout son poids sur ses épaules.

- Néanmoins... Je me doute que vous tenez à votre ... quoi que ce soit, alors j'ai une proposition que vous ne pouvez bien sûr... pas refuser !

Il poussa le collier, Lirielle pouvait clairement lire l'inscription dans le cuir. Et vu la facture cet objet n'était pas récent, ni unique, car il y en avait un tas pendu dans la pièce, de même que des fouets, cravaches, et autres trucs de punitions.

- Cette chose, quelle qu'elle soit, servira le peuple pour montrer qu'elle n'est pas dangereuse, quant à vous, vous vous assurerez de sa parfaite obéissance... Après tout vous êtes sa maitresse...

Un sourire s'échangeait entre les gardes, tandis qu'on apporta sur la table une ceinture de cuir, avec une lanière au milieu qui passait entre les cuisses. La ceinture était garnie de deux gros godes en bois, dur et lisse.

- Veuillez équiper votre esclave, elle devra porter ceci quand elle n'est pas en service, et le collier en permanence.

Puis il sourit, un mauvais sourire, c'était ça ou bien... Elle entendit encore une fois le soufflet, on pouvait sentir l'odeur de la peau brulée et du fer blanc d'ici... Betty regarde alors Lirielle, hoche à peine la tête pour lui faire comprendre qu'il faut obéir, c'est mieux que de mourir... Surement mieux, oui...

Lirielle Hathran

Humain(e)

Dire que la blonde n’avait pas pensé au fait qu’on verrait sa camarade comme un...monstre aurait été vrai mais pas franchement malin. Elle s’était au fil du temps habitué à des rencontres de toutes sortes, ce n’était pas le cas de tout le monde. Aussi, Lorelle garda le silence quand Betty y fit allusion.

La jeune femme avait pris l’arme que lui avait tendue la chienne après avoir vérifié par réflexe le sélecteur sur le cran de sûreté. Elle n’était pas à l’aise avec ça et encore moins à l’idée d’avoir à s’en servir, en tout cas trop tôt, sans compter la maladresse dont il lui arrivait de faire preuve.

Sans la moindre pudeur parce que le moment était mal choisi, la blonde avant levé sa robe pour accrocher le holster et glisser l’arme en sécurité. Elle se sentait un peu ridicule avec sa culotte en dentelle échancrée qu’elle avait spécialement mis pour le crétin qui l’avait invité ce soir. Du moins quand il était encore le soir, là-bas, ailleurs.

Puis il y avait eu la milice, l’argent qui avait redonné le sourire à la blonde, presque autant que de connaître enfin le prénom de sa compagne d’infortune. L’or était l’or. On n'avait jamais rien inventé de mieux pour débloquer une situation.

Dire que Lirielle avait été gênée, coupable, impuissante en voyant ces crétins dénuder Betty était un euphémisme, mais elle n’avait pas vraiment fait de vague, ce n’était pas le moment. Elle s’était contenté de dire d’une petite voix que ce n’était pas nécessaire. Elle s’était aussi efforcée de regarder ailleurs, de ne pas laisser sa curiosité la rendre impolie.

[Quartier pauvre - Poste de garde]

Lirielle tapotait le pied du bureau depuis des heures, maugréant que tout ça était inadmissible, qu’ils ne savaient pas à qui ils avaient affaire. Une ébauche de plan hasardeux était née dans son esprit, pas du genre à renverser une situation, mais à limiter la casse. Elle était nerveuse. Quelque chose dan l’air transpirait le “putain je me les taperai bien” et ça n’enchantait pas vraiment la blonde. On avait fait plus tentant. Elle avait une arme, Betty avait des crocs, mais pour l’heure, il ne fallait pas y compter.

Tuer. Le. Dragon. Elle devait en être à la vingtième fois à se le répéter quand enfin celui qui devait être au minimum chef de brigade avait fait son entrée.

Quand la blonde fit le lien entre collier et le reste elle passa de nerveuse à franchement flippé et elle oublia une partie de son plan.

- Sorcière ? Lirielle prit un air faussement outrée. Ce n'est pas tolérable.

C’était un peu risqué et à la fois si elle la jouait trop victimes, ça ne leur rendrait pas service. La suite ne lui plut pas des masses. Seule la ceinture eut le mérite de lui faire oublier l’urgence de la situation, peut-être parce que ce n’était pas elle qu’on pouvait tuer au moindre écart.

- Wo…

Et comment wo, les godes sculptés étaient énormes et leurs formes... Intrigante. La blonde passa une main lasse sur son visage comme pour chasser ses pensées inadaptées. Son petit monologue semblait fini à super vilain, aussi la blonde se racla la gorge et lui sourit. Un peu trop crispé pour avoir l’air naturel. Merde…

- Les expériences sur les loups-garous vont bon train dans le Comté de Britt comme vous le savez. Sur les change formes, de manière plus générale. Sur la possibilité de lier l’homme à l’animal de manière durable...

Bon sang, c’était à la fois crédible et totalement capilotracté. Tout en parlant la blonde s’était approché de Betty, la détachant lentement, comme si la voir ainsi ne lui provoquait aucun malaise.

...afin de l’exploiter. Ira est une chienne, MA chienne. Elle est à mon service en temps que garde du corps. Elle m’est totalement soumise, elle ne bronchera pas. N’est ce pas ma jolie ?

Lirielle refusait catégoriquement que le nom réel de sa camarade soit associé à toutes ses conneries, comme elle refusait de la voir accrochée une seconde de plus dans cette salle pour détraqués. Elle prit le temps de lui gratter le menton, profitant de ces petites secondes pour répondre à son signe de tête. Ok, on faisait comme elle voulait, pour le moment.

- Je suis Niala de Britt. Je pensais que ma venue m’aurait valu un accueil à la hauteur de mon rang. Après tout, je suis la puînée du Comté et l’état de mon frère n’est guère brillant.

Hop un petit sous-entendu sur le fait qu’elle pourrait être amené à gouverner dans un avenir proche et accessoirement, que le petit Seigneur de la ville n’était qu’un petit noble nanti de peu de valeur. Les relations entre les deux comté étaient électriques, un avantage, probablement personne ne l’avait déjà vu ici, d’ici à ce qu’on puisse prouver son mensonge...
Les premiers, les Britt accusaient presque ouvertement les seconds de les avoir abandonnées dans une situation qui requerrait un soutien totale, loin des petits conflits politiques, de qui a la plus grosse.

- Vos attentes vis-à-vis de cette créature sont tout à fait normales.

Lirielle se saisit du collier pour l’accrocher au cou de la jeune femme.

- Seulement, vous comprendrez bien, en tant qu’hommes de loi, instruits, - tu parles ! - que je ne souhaite pas que le bas peuple pose ses mains sales sur elle, qu’ils ne l’abîment trop, ne l'enlaidissent. Pire, la rendent inapte à...me satisfaire, conclu la blonde en bouclant la ceinture.

La blonde laissa ses mains caresser les hanches de la jeune femme avec une certaine sensualité avant de s’en détourner pour fixer tous les hommes présents.
Lirielle se disait que les paysans et autres soudards qui n’avaient que peu de compagnie “agréable” se montreraient peut être bien pire finalement que les monstres enfermés ici avec elles. C’était un pari comme un autre. Elle ne savait absolument pas quoi faire de mieux, là comme ça.

- Pouvons-nous trouver un terrain d’entente, Monsieur ?

Elle donnait du Monsieur d’une voix mielleuse, un brin provocante. Elle eut envie de rajouter “eut égard à mon rang” mais la vérité, c’est que la blonde ne savait pas jouer les grandes dames, autant éviter de prendre le risque d’en faire trop, beaucoup trop.

- Oh ! Euh... Vous auriez une laisse ?

Elle pointa le collier du doigt. Ce n'était pas comme si une laisse suffirait à calmer les ardeurs dehors, ni même à la garder en sécurité avec elle, mais ça lui semblait important.

Tu débloques Lirielle...

Elle resta là, terrorisée, dans sa robe trop courte, ses cheveux blonds ne suffisant pas à masquer totalement son décolleté, à tortiller ses doigts.

Quelle merde...



GROS RALENTISSEMENT RP POUR ENVIRON 2-3 MOIS MAXIMUM

Alice et Betty

Terranide

Tout cela se présentait très mal, des énormes godes sur une table, un collier horrible... Un chef de la garde des plus droit et dur, c'est sans doute pourquoi il écouta le jeune de Lirielle. Il se doutait qu'elle n'était en rien une sorcière, sinon elle aurait déjà fini au bucher ! Mais il écouta son histoire attentivement, des expériences dans le comté de Britt, voila qui était intéressant. Il semble hésiter, cela était très spécial, incroyable pour tout dire, mais il hocha un peu la tête. Tout faisant signe à ses hommes de rester alerte quand la jeune femme détacha la chienne. Tout le monde était méfiant, on l'écouta alors parler de la chienne, comme si elle lui appartenait. Betty baissa le regard à ce moment, comme si elle avait honte de quelque chose. Sans doute honte de la vérité ! L'homme jaugea tout cela, puis regarde la femme lui gratter le menton alors que la chienne agite un peu la queue, pour la comédie ? Betty finit par hocher la tête doucement pour confirmer les propos de sa camarade. Enfin elle se présenta et le garde haussa un sourcil, ce nom ne lui disait visiblement pas grand-chose. Mais dans le doute, mieux valait faire office de prudence, elle n’avait une tenue qui n'était pas d'ici, sa chienne non plus...

- Je vois, mais peut-être auriez-vous du, envoyer une lettre comme l'exige le protocole... Quant à votre chienne...

Il soupira, attendit un peu avantde l'écouter, les attentes étaient normales en effet ! Elle l'écouta attentivement, la regarda mettre le collier "esclave publique" sur Betty qui se laissa faire. Elle regarda un peu autour, méfiante, puis sentit les caresses sur son corps, ses hanches, vit les hommes autour sembler fortement jaloux... peut-être que Lirielle faisait là une erreur de taille en fait. Le garde hésite un peu à sa demande, pas pour la laisse, mais celle du terrain d'entente.

- Hé bien miss Niala... Nous allons vous trouver une laisse, mais comprenez que vous entachez là nos coutumes !

Il pointa du regard les godes en bois, visiblement cela était important pour eux, mais il comprenant son souci, elle tenait son son expérience et ne voulait pas la voir blessée. Aussi il retira les godes, en sortit d'autres... Un plus en sonne pour les fesses, dix centimètres de long, cinq de large et en fer blanc. L'autre objet était un gode en fer blanc lui aussi, il semblait raisonnable, lisse, doux, avec des pierres noires incrustées et polies... Il avait quelque chose d'excitant, sauf quand on sait qu'il peut vibrer sur commande, bouger tout seul et même changer de température ! Mais ça elle l'ignorait sans doute.

- Je propose ceci, elle mettra ces deux objets à la place des godes de bois, et vous lui ordonnez de faire une fellation à chaque garde ici présente, moi inclut, pour que nous gardions le silence, et je vous offre une lettre qui attestera qu'elle ne peut être usée publiquement que par les gens plus... nobles.

C'était de bons compromit, clairement, Betty ravale un peu sa salive, fixe les jouets, puis Lirielle, voit aussi une laisse être posée sur la table comme pour signer l'accord. La supposant noble personne n'osait lui demander à elle de faire les fellations, ils la reluquaient beaucoup moins également. Il faut dire que dans le doute, mieux valait éviter un conflit avec un autre comté. Le collier et la laisse auront vites fais de faire comprendre le message comme quoi la chienne à une maitresse. Cela évitera bien des misères c'était certain. Betty la fixa, d'un regard qui semblait dire qu'il valait peut-être mieux accepter cela, jusqu'à ce qu'un garde trop gourmant dise ;

- Vous pourrez l'aider en suçant aussi Miss Niala, après tout, plus vous trainez, plus cette situation vous embarrasse... vous êtes aussi responsable que votre chienne. Et comme ça, on évitera de laisser courir le bruit que vous êtes une brouetteuse de minou...

Ce qui état un crime en ce temps ! Sans doute n'y avait-elle pas penser, mais en ces temps où la religion règne maitre, et que de vielles croyances font office de loi... Être une lesbienne était vue comme un crime, elle l'avait senti dans le regard du garde lorsqu'elle avait parlé d'être satisfaite par la chienne. Sans compter qu'en plus elle passait pour une femme bizarre maintenant.

- Mon garde à raison, nous garderons le silence sur vos petites... déviances, mais vous participerez à sa peine.

Lirielle Hathran

Humain(e)

En fait Lirielle avait deux pouvoirs, mais le second était moins flagrant et bien moins fantastique, c’est que son insupportable visage de poupée parfaite et sa jolie voix toute douce incite les gens à lui faire confiance et à la protéger ou...en profiter. Pour le moment, elle était gagnante, mais ça ne durerait pas éternellement. Il fallait anticiper la suite et pour le moment elle était définitivement trop troublée pour ça.

- Hé bien miss Niala... Nous allons vous trouver une laisse, mais comprenez que vous entachez là nos coutumes !

Et qu’on lui pardonne, elle s’en foutait pas mal. Loin de gérer la situation avec brio, la blonde avait appris qu’aussi gardes lambda qu’ils étaient, leur chef n’était pas totalement stupide et qu’il attachait de l’importance à ce qui en avait. Les valeurs, les traditions. Mais ils restaient avant tout des hommes et certains clichés étaient plutôt... Réalistes. La chienne nue, la blonde et ses gestes déplacés dans sa tenue somme toute obscène pour l’époque, voilà qui suffisait à réveiller leurs pulsions et pendant que le cerveau du bas prenait le dessus, ils ne pensaient pas à vérifier si Niala l’étrange était bien ce qu’elle prétendait être.

Les nouveaux objets que proposait le chef à la place des précédents ne firent naître aucun commentaire chez la blonde, moins impressionnée par la taille des jouets. Parfait, ce serait déjà un peu facile pour elle...et pour elle aussi. Elle n’allait tout de même pas lui enfoncer ça sans la moindre préparation ? Et pourtant, depuis le début, Lirielle commettait une autre erreur, une de plus, elle la désignait comme son employé finalement et il était malheureusement fort probable qu’on sente qu’elle n’était pas très à l’aise dans son rôle de “maîtresse”.

Lirielle ne répondait pas, se contentant d’écouter le chef puis le soldat. Elle jeta un regard à la fois résigné et débordant de haine. D’ailleurs l’idée de le cogner et de jouer les dames outrées lui semblait plutôt bonne, mais ils n’avaient pas l'temps pour ça et aggraver son cas aggraverait celui de sa camarade. Ce que le supérieur promettait si elles s’exécutaient rendait presque dérisoire sa demande.

- Commencez à la rédiger pendant que je prépare mon... Esclave.

Elle se força à sourire, la blonde bouillonnait intérieurement. Si sucer un ou deux de ces pervers à l’hygiène probablement douteuse ne l’enchantait pas, la situation de Betty était tellement pire, tellement plus humiliante. Mais elle s'efforcerait de la fixer de la même manière, avec le même respect jusqu’à ce que toutes cette connerie soit finie et surtout jamais avec pitié.

La blonde se saisit finalement de l’extrémité de la ceinture et la fit glisser jusqu’à elle, la boucle raclant contre la table. Elle n’osa pas lever les yeux vers Betty alors qu’elle faisait glisser la lanière entre ses cuisses, profitant de ce geste pour un premier contact aussi “doux” qu’il était possible de l'espérer, les deux objets métalliques aux formes arrondies effleurant l’intimité de la jeune femme. Lirielle profita de la prétendue mise en place des dildos pour glisser ses doigts sur les parties les plus sensibles. Se disant, bêtement, qu’elle était contente de s’y connaître un peu en plaisir féminin

- Détend toi
murmura la blonde. Facile à dire...

Sentant que les hommes perdaient peu à peu de leurs patiences comme des chiens devant une femelle en chaleur et comme la plume finissait de gratter le papier, la blonde poussa plus fort, forçant le passage, sa main appuyant plus fermement sur la base des deux objets. Si le premier entra sans difficulté, il lui sembla que le second lui avait arraché un gémissement. Plaisir ou douleur, Lirielle craignait la seconde option, à moins qu’il ne s’agisse finalement d’un peu des deux. Elle prit le temps de caresser le dessus de la queue de Betty, moyen comme un autre de demander pardon. De toute façon, vu l’image que les hommes avaient d’elles, elle pouvait s’autoriser un peu de tendresse avant “l’effort”.

Le “clac” métallique du mousqueton se fit entendre alors que la jeune femme achevait de préparer Betty, accrochant la laisse courte au collier d’esclave. Elle se permit de la regarder droit dans les yeux, coupable avant de faire volte face, tirant sur la laisse sans la moindre douceur. Il fallait rattraper ses erreurs ou personne ne croirait que Betty n’était qu’un être soumis qui n’avait pas son mot à dire.

La blonde se saisit de la lettre, feingnant d’y comprendre un traître mot. Le fait est que ce langage appelé “commun” lui était inconnu.

- Parfait, conclut la jeune femme, roulant la lettre pour la glisser dans son bas. Elle s’avança ensuite vers le chef, se plantant face à lui, tout près.

-Votre part du... Contrat, étant honoré, il est de notre devoir de vous satisfaire. Tous, ajouta la blonde jetant un regard à la ronde. Lirielle se demandait comme tout ça lui venait aussi facilement...

Sa main glissa jusqu’à l’entrejambe de l’homme, pressant son sexe déjà dur au creux de sa paume.

- Retire son pantalon ordonna la blonde à son "esclave", s’effaçant pour laisser la place à Betty. A quatre pattes ! gronda la jeune femme.

Peut-être prenait-elle son rôle trop à coeur, mais ça faisait son effet sur les hommes qui s’étaient rapprochés. Certains ricanaient, d’autres les regardaient avec un appétit inquiétant. Le fait est, que si elle était vraiment noble, il ne serait pas assez fou pour la malmener de trop, même si les accusations qu’ils avaient contre elle, n’étaient pas rien !

S’agenouillant à côté de Betty, la blonde pressa doucement sa nuque pour approcher la gueule de la chienne de la verge tendue, caressant au passage la fourrure du bout des doigts. Il était plutôt bien équipé, ce qui lui aurait fait briller les yeux en temps normal ne lui faisait guère plaisir maintenant. Par solidarité plus que parce qu’il l’avait demandé, plus ou moins directement, la blonde laissa sa propre langue glisser sur les bourses de l’homme, les léchant doucement, puis les suçotant ensuite alors que la chienne se mettait au travail.

Les yeux bleus maquillés noire de Lirielle étaient rivés à ceux de l’homme dont le sourire lui donnait envie de sortir son arme et de lui tirer une balle dans le crane. Ce serait si facile et pourtant, elle était là, agenouillée devant lui toute dévouée à son plaisir.

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Alice et Betty

Terranide

Leurs coutumes étaient désuètes, Betty le pensait clairement, mais ce n'était pas le moment de laisser échapper cela. Le coin de la pièce était toujours chaud d'un brasier et l'odeur du fer chaud était bien présente. Dur dans cette situation, de gueuler haut et fort ce qu'on pense, elle écouta son destin se sceller lentement... Elle allait être forcée de sucer des humains, prendre des godes tout de même... de bonne taille, et en plus elle allait porter une laisse, cela était déjà énervant. Baissant le regard elle écouta Lirielle annoncer qu'elle se pliait au jeu, s'en était donc fini pour la résistance. Betty tenta de se détendre, elle regarda sa "maitresse" et ravala sa salive, au moins ce n'était pas les énormes godes en bois... Elle soupire un peu, puis sent la ceinture glisser sur la table puis la sentit se mettre Côme une étrange culotte, on pouvait la serrer et la desserrer bien sûr, pour mieux faire pénétrer les godes. Suprise des gestes elle rosit, ce qui ne se voyait pas sous sa fourrure heureusement. Elle retint un petit gémissement, elle faisait de bien douces caresses, mais sa nervosité n'aidait pas non plus. Betty sentit les hommes observer cela, tapoter du pied, puis elle sentit le gode en fer blanc rentrer, c'était froid, dur, et ces perles ah, les perles !

- Ahh... hmmpf... putain. Si... si large...

Elle gémit, mouilla de plus en plus, le froid n'aidait pas, et le second gode rentra lui aussi, bien lisse, long et large, un pieu qui lui fit mit dans le fessier. Bavant sur le sol, la langue sortant pour reprendre son souffle autant que reprendre sa température... Elle avait eu chaud, elle sentit alors la lanière de cuir se refermer sur les objets, le serrant et les enfonçant bien comme il faut. Elle en bavait, et la caresse sur sa queue n'était pas de trop, clairement ça aidait, elle entendit le mousqueton et soupira continuant de respirer vite, elle se calma finalement après une minute. Regardèrent autour d'elle et puis allèrent vers l'un des hommes. Elle retira un pantalon, celui de l'homme montré par sa maitresse. Puis foisonna et se mit à quatre pattes, gardant la queue baissée, non pas que ça ne l'excitait pas un peu... Mais elle vais surtout honte. Elle regarda la queue, une belle grosse queue, caresser elle fut poussée vers cette bite, elle la prit doucement en gueule, ouvrant assez pour ne pas le blesser. Puis elle se mit au travail s'aidant de sa langue, mais elle manquait clairement de pratique. Elle suça la bite avec une légère maladresse qui pourtant ravissait le garde !

Finalement ce dernier jouit assez vite, puis les hautes vinrent, tour à tour, pour Lirielle, pour la chienne, il y avait assez de bites pour comber les deux par tous les trous. Mais il n'en fit rien, seulement des fellations gracieusement offertes par la noble et sa chienne. Et une fois tout cela terminé, on les autorisa à partir dehors. En collier, laisse et ceinture de perversité pour l'une, en robe pour l'autre. Le plus dur semblait derrière elle, même si on les fixait en rue... Pour autant personne n'osait trop approcher de la créature qu'était Betty. Et Betty pour le moment... semblait avoir du mal à marcher rapidement, les godes n'étaient pas tout petit, et même si aucun n'était en action, ça restait humiliant, et plaisant... Si bien qu'elle finit par stopper Lirielle dans une ruelle, la regarde et fait signe qu'elle doit se stopper un peu... Restant dos à un mur, faute de pouvoir s'asseoir, elle reprend son souffle.

- C'est... horrible putain... On est encore loin de la ville ?

Car oui, il restait du chemin à faire, et elle ignorait si elle tiendra ou non sans s'effondrer en chemin et être prise d'une frénésie sexuelle. Elle regarda Lirielle, oui elle pouvait lui enlever cet attirail si elle le voulait... Mais ça ne sera que des soucis pour l'avenir. Son gode de luxe dans la chatte restait calme pour le moment, il était à présent tiède, et c'était bien mieux supportable. Stoppée pour le moment, Betty attendit un peu avant de se redresser sur ses pattes, puis dit :

- Bon... allons-y, si on traine trop on va surement risquer des ennuis... hmm... putain c'est gros...

Lirielle Hathran

Humain(e)

En d’autres circonstances peut-être… Qu’“Horreur” n’aurait pas vraiment été le bon mot.
Oublie ce que je viens de dire.

Il était évident que les jouets bien au chaud dans le corps de la chienne faisaient leur petit effet, provoquant des sensations à chacun de ses pas.

- Ouais, je suis épatée, enfin surtout étonnée qu’ils aient autant d’objets. Aussi travaillés disons. Un petit côté high tech ! Cet univers est quand même particulier, cet auteur...Hum...


Bon, les réfléxion du genre, ça allait bien un moment.

- Si on trouve des chevaux...Quoiqu’avec “ça” c’est un mauvais plan, disons que si on arrive à se glisser dans un convoi pour la cité...Une heure, je dirais.

Vu l’heure et la bourse de pièces des deux femmes, elles réussirent à trouver une place dans une carriole que des hommes terminaient de remplir de caisses de marchandises. Pas besoin de savoir compter ni d’être très malin pour se rendre compte que le marchand à qui appartenait tout ça, un certain Mordred, avait un peu abusé sur le tarif. Betty au bout de sa laisse était une bonne excuse. Mais au moins, personne parmi les employés ne semblaient vouloir obtenir de quelconques faveurs. Ils avaient juste l’air effrayé et mal à l’aise.

La capote n’avait pas été installée, le temps n’étant guère couvert et les deux femmes à qui on avait laissé une place entre les caisses et juste derrière le banc du conducteur, pouvaient sans mal parler avec Mordred qui semblait, contrairement à l’homme qui menait les bêtes vers les grandes portes, particulièrement bavard.

S’il lâcha un flot de banalités et de bêtises qui firent jeter à Lirielle un air franchement fatigué à Betty, comme par exemple demander si son “esclave” mangeait surtout de la viande, il en vint enfin à quelque chose de plus intéressant, nettement plus.

Z’avez entendu les dernières nouvelles, z’êtes là depuis quand ?

- Assez peu, nous ne sommes là que depuis aujourd’hui et les dernières semaines se sont passés sur les routes, fatalement. Dites m’en plus l’encouragea la blonde. Vous faites référence à “ça” ?

Par ça elle entendait bel et bien la créature qui l’avait carbonisé elle et un chevalier il y avait encore bien trop peu de temps à son goût.

- Si par “ça”, vous entendez dragon, alors oui noble dame, c’bien à ça que je fais référence. Je l’ai pa vu de mes propres yeux, juste entendu, ça m’a réveillé. J’étais dans ma chambre à l’auberge. Parait qu’il a survolé tout le duché ! Mon avis que c’est un miracle que la bête nous ait épargné, pour le moment…

C’était risqué, mais c’était une bonne occasion de tenter le coup, d’autant que le chariot avançait sur le terrain tantôt boueux tantôt de pierres, pas moins accidentées et qu'ils n'y avaient personne en vue.

- L’Armée ne fera rien plus de plus que celle des autres nobles de l’enclave…

- J’en sais trop rien, avec des renforts…

- Le Seigneur d’Aril n’aura personne pour l’épauler, en tout cas pas Britt. Je ne suis pas là pour une visite cordiale vous savez. Il a abandonné les autres à leurs sorts. Vous savez aussi bien de moi que sans les sorciers, ces terres et ceux qui y vivent sont condamnées, à court ou moyen terme.

Lirielle avait posé un regard doux sur sa camarade, dans l’espoir de la rassurer. Quand bien même cela arriverait, elles en échapperaient. Mais ça, la chienne qui se tenait aussi droit qu’elle le pouvait, l’ignorait.

Le “chauffeur” un type à l’air patibulaire avait daigné se tourner vers elles d’un air affolé, les rennes crispés dans les mains. Ils avaient beau vivre comme si tout allait bien, ils n'étaient pas bête au point de le croire. Ils n'avaient juste pas le choix au fond.

- Blasphème ! Beugla Mordred en se retournant à son tour, de rouge, il était devenu blanc en une demi seconde. Vous savez bien très bien qu’ils sont une menace qui…

- Une menace plus grande que celle d’un cracheur de feu qui fait s’écrouler des maisons d’un seule patte ?


- Ils sont enfermés toute façon et les libérer, ce serait…

- La seule solution la coupa encore une fois la blonde.

- On va vous entendre, baissez d’un ton je vous en supplie !

- Y a personne ici, regardez autour de vous !

Les seules chaumières qu'on apercevait, les paysans qu'on devinait travailler la terre semblait bien loin, bien trop pour qu'il ne puisse entendre quoique ce soit.

- Même le bois à des oreilles. Je ne peux pas vous aider, notre Seigneur le…

- Un autre peut le faire, vous connaissez forcément quelqu’un qui a déjà entendu quelqu’un qui...Blablabla. C’tout ce que je vous demande, un nom. Je dois les trouver...

Après avoir gardé le silence un certain temps et alors qu’ils arrivaient devant les grandes portes et la garde, il se retourna pour murmurer aux deux jeunes femmes.

- Louise, Louise Miotr. Vous la trouverez au port.

Son regard alla de l’une à l’autre, presque suppliant.

J’espère que vous ferez pas de bêtises... Bonne chance.

Il avait mal, ou bien choisit son moment, question de point de vue pour lacher une infos. Ils étaient arrivées, la blonde et son esclave n'allaient plus poser de questions.
Il avait peur et à la fois, il était tellement évident pour tous, qui vivaient maintenant dans la peur permanente, que la solution ne se trouvait pas là où ils l’attendaient. Mais tout de même les sorciers…

Contrôle, justifications, remarques déplacées et menace classique du "je vous ai à l’oeil” et les deux femmes entraient dans la cité. Trop de mondes, bien trop, si bien que sans le vouloir Lirielle tenait la laisse courte au point de la tendre comme si elle craignait, et c’était le cas, qu’on les sépare.

Tu dois lui dire que tout pourrait s’arrêter maintenant répétait une voix de sa tête, mais la blonde continuait de l’ignorer.

- J’espère qu’il n’y aura pas trop de marins en pleine forme. Une idée de par ou commencer ? On pourrait interroger les proprio’ des tavernes du Port ?


Trouver Louise dans une si grande citée, en espérant que ça soit vrai, en espérant qu’elle sache vraiment quelque chose en ce cas.

- Si c’est une bonne piste, s'est toujours moins risqué que de se rendre à la cour….

Peut de chance qu’elle soit reconnue, on plutôt qu’on devine qu’elle n’était pas cette Niala qu’elle prétendait être, mais c’était tout de même un risque. Comme la présence de Betty ferait encore plus tâche dans ce genre de milieu...

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Alice et Betty

Terranide

Pour le coup la réflexion était un peu déplacée, ce n'était pas elle qui subissait les deux jouets dans les orifices après tout. Elle l'écoute donc parler de chevaux, une idée troublante certainement. Elle hoche la tête, optant aussi pour le convoi vers la cité principale. Elle la suivit donc regardant les caisses se faire charger, toujours en laisse elle sent bien les regards pervers sur elle... Mais légalement elle n'avait rien à leur reprocher, elle subissait juste une sanction visiblement, normale en ce monde. Elle regarda les gens, attendant un peu de voir où serait leur place, finalement ce fut entre deux caisses. Il y avait ce vendeur Mordred, étrange nom que Mordred, n'était-ce pas le nom d'une traite à la table ronde ? L'un ou l'autre ce n'était pas l'important pour le moment, elle se posa sur le sol, assise en tailleur, se posant sur l'arrière des fesses plutôt que sur les fesses. La raison semblait évidente pour les deux femmes, nul besoin d'en parler de facto.

Elle n'osait pas trop parler, se laissa insulter, du moins, laissa couler les suspicions sur le fait qu'elle soit carnivore, et bonne à baiser. Elle écouta donc les rumeurs aussi, un dragon ? Rien ne semblait impossible à vrai dire, elle était dans un monde de fiction, qui dépassait l'entendement. Elle écouta donc l'histoire, l'armée, l'enclave, tout cela lui était trop étranger, elle n'avait pas lu le livre pour sa part. Quant à cette histoire de sorciers, de magie, tout cela lui semblait encore trop, trop tôt pour l'accepter. Elle écouta simplement sans commenter, se retenant déjà de bouger pour ne pas gémir de plaisir au moindre mouvement. Finalement un nom tomba, elle regarda cela intriguer, une femme à priori vu le nom. Ça sera donc leur indicatrice dans ce monde ? Elle finit par descendre avec sa partenaire, tout en se faisant tirer en laisse mieux que jamais, elle approcha de la porte de la cité, sentie alors... vibrer le gode qui était en elle, c'était doux, tout doux, ça venait des pierres...

- HAA. Putain la saloperie...

Elle rosit fortement, se plia un peu vers l'avant, puis ralentit le rythme, la tirée par la laisse elle bascula en avant. Tomba sur les genoux et termina à quatre pattes. Autour les gens de la ville souriaient du spectacle, en demandaient un peu plus. On traitait Lirielle comme si elle était une grande maitresse et douée pour avoir soumis une telle "bête". Betty elle aux abois tenta de se redresser, fini par y arriver, mais n'osait pas dire ce qui se passait devant tout le monde. Aussi elle fit signe d'avancer, reprit la marche et une fois à l'écart soupira se stoppant le dos contre un mur.

- Ca c'est mis à bouger putain ! Je ne sais pas pourquoi... mais si aA monte de régime je vais difficilement pouvoir encore marcher sur mes pieds.

Dit-elle alors que sa poitrine pointait clairement, impossible de cacher cèle, encore moins l'humidité sur son pelage entre ses cuisses. Mieux valait en finir vite et allez voir cette Louise ! Elle reprit un peu son souffle, tentant surtout de se calmer pour le moment. Puis elle se remit en marche avec un semblant de courage et de confiance en elle.

- L'auberge, on peut surement avoir des infos, la ville est grande, mais on a le nom de famille... Suffit de demander.

Elle pointa du museau une auberge, le "rat d'égout lubrique" était le nom. Rien de très rassurant, il y avait trois cheveux à l'entrée attachés à un abreuvoir. Et surement du monde dedans, mais pour le moment rester en rue ne tentait pas du tout Betty, trop de regards sur elle.

Lirielle Hathran

Humain(e)

Lirielle était repartit dans ses réflexions sur l’avancé technologique dans cet Univers. On n’avait pas inventé la poudre, mais de quoi faire rougir les dames avec brio. La blonde était assez d’accord avec ça. Dommage qu’elle ne pouvait rien ramener de ses “voyages”...

Visiblement, c’était de plus en plus difficile pour Betty de continuer avec les jouets, c’était on ne peut plus compréhensible, mais ça n’aidait pas à passer inaperçu. Aussi, quand cette dernière se retrouva par terre, Lirielle poussa un peu le bouchon. Allant jusqu’à grogner à sa camarade sensée être son jouet à elle qu’elle était bien trop feignante et qu’elle serait punie si elle ne se remettait pas en route immédiatement. Ca fonctionnait, les badauds moyens semblaient satisfait et certains penchaient davantage pour un excès de fatigue dû à la maltraitance qu’à un orgasme qui couvait.

Dès qu’elles furent un peu à l’écart, en partie caché à la vue de la rue principale par une large échoppe, Lirielle en apprit un peu plus sur le fonctionnement des godes.

- Tu penses que ça réagit à tes propres sensations ? Ca va être compliqué oui…

La jeune femme avait profité de ce moment un peu plus tranquille pour glisser ses mains sous le collier de Betty et gratter un peu son pelage, histoire de la soulager un peu. Elle avait bien évidemment laissé autant de mous que possible sur la laisse. C’est tout ce qu’elle pouvait faire pour le moment.

- Oui, c’est une bonne idée, sans doute la meilleure, d’autant que…

Elle se pencha vers la chienne pour finir sa phrase à voix basse :

- On pourra louer une chambre et voir pour t’ôter ton attirail de plaisir.

La garce. C’est que d’un côté ça l’amusait. Ne pas l’admettre aurait été un mensonge. S’imaginer à sa place au milieu de centaines de gens la calma aussitôt et la blonde se sentit l'âme plus empathique.

- Parfait, allons y. Lubrique...Hum... Quand on en aura terminé, rappelle-moi de mieux choisir mes lectures.

Lirielle fut la première à passer la porte, tenant la laisse de cuir assez court, enroulé autour de sa main. Elle s'avança de quelques pas pour laisser la place à sa partenaire d’entrer à son tour.

- Juste ciel…

Il y avait déjà trop de monde dans cette auberge et surtout beaucoup trop de serveuses à demi-nus. Certaines ne portaient pour seuls vêtements que leur tablier. Toutes n’étaient pas jolies, loin de là, mais ça avait le mérite d’aller avec la faune locale. Les clients étaient pour la plupart ce qui ressemblaient à des marins et des soldats, des mercenaires peut-être. Quoiqu’il en soit, l’entrée des deux étrangères à ce monde n’était pas passé inaperçu. La salle s’était plongé dans un silence gênant et tous les regards convergaient vers elles. Seul le “couic couic” régulier du chiffon qui frottait les verres propres derrière le comptoir brisait le silence. Le vieux tavernier, lui, semblait peu intéressé, pour le moment, par les nouvelles têtes.

La blonde se racla la gorge et traîna sa compagne jusqu’au dit homme. Au moins quelqu’un qui semblait raisonnable, du moins “normal”.

- Bonjour, je cherche une certaine Louise Miotr, ce nom vous est il familier Monsieur ?

Elle était sensée être noble, autant donner du Monsieur. Bon une noble habillée comme une traînée, mais passons.

Le regard vitreux du vieux s’était attardé un instant sur sa poitrine avant de vriller sur le corps de la chienne, bien plus longuement. Il mit une bonne minute avant de consentir à détourner les yeux pour les planter dans ceux de la blondinette.

- On a rien sans rien.

Le message était clair. C’est un grognement en fond de gorge qui avait averti la blonde, difficile de dire si c’était un réflexe de Betty ou un avertissement. La blonde se retourna donc. Nombreux bruit de chaises qu’on tire et voilà que quelques bonshommes se levaient de leurs chaises pour s’avancer vers elles, ou le comptoir, mais vu leur attitude…

Le brouhaha tout naturel de la taverne avait repris.

- Le vieux Fred dit toujours vrai !


- Me dit pas que ça va être ça une seconde fois…J’ai de l’argent ! Ajouta la blonde un peu précipitamment d’une voix pathétique.

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Alice et Betty

Terranide

Ces deux godes étaient une horreur de plaisir ! Trempée, le souffle court, honteux, elle marchait pourtant tentant de se retenir de jouir encore et encore un peu plus à chaque pas. Elle écoute donc la supposition de la jeune femme, si ça réagissait de la sorte alors... Elle se concentra un peu, les objets se calmant alors un peu, doucement elle sentit aussi la gratouille sous le coller, puis hoche la tête plus que ravie par cette dernière idée. Enfin elle semble se calmer un peu, et puis elle sourit un peu :

- Cet auteur est un dingue ! Des godes magiques...

Elle continuer donc de marcher, suivant vers l'auberge, désormais habituée aux regards lubriques et pervers. Elle attend donc de voir comment ça se passe, l'auberge était plutôt bien remplie, au moins cela témoignait d'un certain succès ! Elle regarde donc les serveuses aussi un peu surprises de voir cela... C'était honteux, elle écoute donc le silence, puis suit la jeune humaine pour le moment, de toute façon elle était tirée par la laisse. Elle écouta le dialogue, puis rosit fortement, elle entend les remarques et puis retire la ceinture, qui tombe d'un coup, suivit par les godes, elle va vers le comptoir et s'y penche en avant. Cela fat elle lève la queue jetant un regard désolé à l'humaine :

- J'en peux plus... je... que quelqu'un me baise ! Je paierais la note !

Puis elle agite la queue, morte d'envie tandis que son sexe et son cul sont tous deux dégoulinants de jus d'envie.


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