L'affaire Nefarius [Pv Mélinda]

La capitale Ashnardienne est souvent décrite comme une pépinière d'activités, que ce soit militaires, magiques ou commerciales. Les parades militaires y sont en effet quotidiennes, il arrive parfois qu'une ou deux explosions magiques retentissent depuis l’académie de magie, un peu plus loin, et le commerce est florissant sur le marché et sur les grands axes. Tout cela provoque un brouhaha incessants, ce qui oblige souvent les habitants à insonorisés leurs murs à l'aide de matériaux et de sorts divers. Toutefois, s'il est vrai que les journées sont bruyantes à l’extérieur, il est tout aussi vrai que les nuits le sont tout autant, mais en intérieur cette fois-ci. Surtout dans un bordel aussi célèbre que la maison de charme Warren.

C'est dans celle-ci que vivait une jeune femme qui ne devrait normalement pas y vivre : Julia var Emreis. Sa famille, noble depuis plusieurs générations, possédait d'importantes richesses ainsi qu'une place très élevée dans la hiérarchie impériale. Qu'un membre de cette prestigieuse famille puisse vivre dans un harem, parmi les esclaves, pouvait sembler incongru, voir même insultant. Pourtant, c'était bien ici que Julia se sentait le mieux, celle-ci étant à demi-succube de naissance. Néanmoins, vivre dans un harem ne signifiait pas pour autant qu'elle vivait comme une esclave. Elle logeait certes dans une des chambres du bordel, elle n'en était pas moins une Emreis et, de fait, possédait elle aussi une activité d'importance au sein de l'empire. Ainsi, autant Emhyr, qu'elle considérait comme un lointain neveu, dirigeait la section juridique du palais impérial, autant elle même dirigeait les enquêtes impériales et conduisait parfois elle même certains interrogatoires.

Mais ce matin là, Julia était encore bien loin de toutes ses responsabilités. Elle était encore étalée dans ses draps, dans son latex et à ses cotés une esclave, elle aussi gainée de latex, les mains attachées. Il s'agissait de Léana, une fille qui était à son service depuis un peu plus de deux siècles et a qui elle avait offert l'immortalité en échange de sa fidélité éternelle. Lorsque Julia était au palais impérial pour affaires, Léana devait travailler pour Mélinda, comme si elle était sa seconde Maîtresse. Julia s'extirpa lentement de son sommeil, finissant par se réveiller enfin. Ouvrant les yeux, elle observa tendrement sa petite esclave, avant de détacher ses poignets et se lever, prenant ainsi la direction du réfectoire.

L'aube se levait à peine lorsqu'elle arriva dans la salle commune. Seules quelques filles étaient présentes, la plupart dormant encore dans leurs chambres. Bien entendu, Mélinda n'était elle même pas encore là, probablement encore dans les bras de Morphée... Enfin, entre ceux de quelques esclaves, dans son manoir terrestre plutôt. Ainsi, malgré son statut et son rang dans la société, elle vint s’asseoir en compagnie de quelques esclaves, discutant avec ces dernières comme le ferrait n'importe quelle fille avec des amies, offrant ainsi un contraste saisissant à quiconque ne serait pas habitué.

- Bonjour les filles ♥ Bien dormis ? Ou vous avez baisées comme des folles toute la nuit ?

Heureusement, les esclaves étaient habituées à sa présence et à son caractère, en ce sens que Julia vivait ici depuis la remise sur pied du harem, près de 250 ans plus tôt.

À Ashnard, le nom des Emreis était très connu. Ils étaient l’une des familles fondatrices de l’Empire, d’anciens Tekhans qui avaient fait le voyage jusqu’ici, dans les recoins les plus éloignés de Terra, pour bâtir un nouvel eldorado, un Empire. La famille Emreis avait connu plusieurs Empereurs au cours de son histoire, mais avait, il y a quelques siècles, perdu beaucoup en prestige en choisissant de soutenir mordicus le Roi Cramoisi, un ancien Empereur ashnardien qui avait sombré dans la folie, et dont la démence était telle qu’elle avait été à l’origine d’une sanglante guerre civile. Sous l’égide de Coehoorn var Emreis, prodige militaire, et, surtout, d’Emhyr var Emreis, Conseiller Impérial, la famille des Emreis avait retrouvé son influence. Emhyr était devenu un personnage de premier plan dans la politique impériale, et, grâce à Coehoorn, disposait du plus solide soutien qui soit au sein de l’Empire : celui des institutions militaires. Savoir qui détenait le pouvoir réel à Ashnard était une grande question. Seuls les naïfs pensaient que l’Empereur, ou le Conseil Impérial, dirigeaient l’Empire. La véritable force de l’Empire, c’était ses Maréchaux, ses officiers supérieurs, ses clans et ses seigneurs tribaux. Ainsi, plutôt que de se livrer pendant sa jeunesse à des intrigues de cour, Emhyr avait tissé des alliances avec les généraux, avec les seigneurs claniques. Et, maintenant, il était l’un des Conseillers Impériaux les plus influents de l’Empire.

Peu de gens, toutefois, savaient qu’Emhyr avait une aînée qui vivait dans un harem. Il ne s’en vantait pas particulièrement, et, même si Julia Emreis était plus vieille que lui, Emhyr avait ses raisons de laisser cette femme sur place. Ce n’était, somme toute, pas Mélinda qui allait s’en plaindre, car elle était suffisamment ambitieuse pour pouvoir apprécier la présence d’une Emreis à son bord. Interrogatrice impériale, spécialisée dans la torture et les manipulations psychologiques, Julia avait, à sa manière, marqué de sa vie le harem. Elle avait couché avec un nombre incroyable de personnes, et Mélinda avait souvent récupéré, en son sein, des prisonnières impériales que Julia avait brisé, en faisant des esclaves sexuelles. Malgré sa silhouette de rêve, elle était terrible. Surtout, elle était l’une des rares personnes qui avait le droit de maltraiter Mélinda.

Ce matin, il n’y avait pas grand-monde à la salle à manger principale du harem. Beaucoup de personnes travaillaient encore, et, quand Julia entra, traînant avec elle son esclave, et rejoignit les filles, elle se retrouva à côté de Tanaka et de Mizubi. La première était une grande amatrice de technologie tekhane, et avait importé pour elle, non seulement une combinaison tekhane qu’elle portait en permanence, mais aussi des sex toys très avancés. La seconde, elle, venait de la Terre, et avait, peu à peu, réussi à se fier à cette nouvelle vie, pleine de passions et de sexe sauvage et débridé.

Julia les rejoignit donc, et les deux filles lui sourirent.

« Oh, ça a été une nuit... Plutôt animée.
 -  Il y a une garnison militaire qui est revenue de campagne, alors...
 -  J’ai couché avec un caporal et un sergent plutôt intenses. On dit qu’ils reçoivent des injections de gènes démoniaques pour les rendre plus endurants au combat, mais... Ça marche aussi au lit ! »

Tanaka en gloussa, pendant que Mizubi, plus gênée, rougit poliment. Elle aussi avait été bien tringlée cette nuit, et elle en avait même encore un peu mal aux fesses... Mais c’était le genre de sensations qu’elle adorait par-dessus tout. Par conséquent, elle n’était pas trop ébranlée par ce qu’elle ressentait.

« Et toi, Julia ? Bien dormi ? »

Julia rigola doucement en imaginant les deux filles se faire violemment tringler par des militaires en manque tout au long de la nuit. Il était impressionnant, pour de simples humaines, d'être aussi en forme avec aussi peu de sommeil, mais une bonne partie était entraînée, plus particulièrement depuis que Mélinda avait suivie une formation de prêtresse de Lust. Étonnamment, de nombreuses esclaves avaient elles aussi décidées de suivre une telle formation, pour faire honneur à leur Maîtresse. Il en avait résulté une augmentation de la qualité du service offert par le harem. Surtout, le harem parvenait très bien à se gérer en l'absence de la vampire, ce qui permettait à celle-ci de s'absenter longtemps, même s'il était vrai que les autres membres du clan pouvaient prendre la relève durant son absence.

- Et toi, Julia ? Bien dormi ?

- Oh tu sais, moi aussi j'ai eu une nuit agitée. Mais je le dois à ma petite chérie ♥

Tout en disant cela, elle caressa en souriant la cuisse de Léana qui se tortillait à coté d'elle, dans sa belle tenue de maid en latex, qui laissait ses seins à l'air et les tétons pointant. Léana était aussi perverse que Julia, mais Très soumise. Elle se tortillait sur le banc, une main entre ses cuisses en observant les deux filles en face d'elle. Elle devait sans doute s'imaginer prise en sandwich entre elles, attachée de telle sorte qu'elle ne puisse pas se mouvoir, totalement à leur merci. Julia reporta son attention sur les deux autres, se servant d'un peu de lait d'Ushi et d'une tartine.

- Si les militaires sont revenu hier soir, ça veut sans doute dire qu'ils sont encore occupés avec les autres esclaves... Hmmm... Je devrait peut être leur envoyer ma petite Léana pour leur tenir compagnie... Tu aimerais bien pas vrai, petite salope ♥

- O... Oui... Maîtresse... Haaa...

- Hi hi, pauvre petite chose... A peine réveillée qu'elle a déjà envie de sexe... Dites les filles, vous voulez pas vous occuper un peu de cette petite chatte en chaleur avant ? ♥

En vérité, Julia avait un peu envie de s'amuser avant de penser travail et, si les autres esclaves étaient encore très occupées avec leurs clients à l'heure actuelle, autant passer le temps de façon ludique. Tandis que Tanaka et Mizubi firent le tour de la table, Julia se plaça derrière Léana en la retournant et en lui écartant les cuisses, avant de commencer à caresser ses seins.

On en pouvait guère rester au harem, et prétendre rester chaste. Julia était réellement une personne très particulière, car elle vivait périodiquement au harem depuis plus de deux siècles, maintenant. Pourtant, le harem n’était pas un hôtel. Que Mélinda l’ait autorisé était donc bien la preuve que Julia était particulière. Naturellement, son hébergement n’était pas gratuit, et une bonne partie de la rémunération que Julia recevait en tant qu’Interrogatrice servait à payer les frais de logement. Toutefois, il était techniquement possible d’être un résident permanent, car le règlement du harem ne prévoyait pas de durée maximale quand un client venait. Il pouvait rester aussi longtemps qu’il voulait, pour peu qu’il payait, et qu’il avait encore les capacités sexuelles de tenir. Julia, somme toute, ne faisait qu’appliquer le règlement, à sa manière... Et, même si le fait qu’elle passait sa journée à torturer des gens pouvait paraître glauque, elle était en réalité plutôt populaire au harem. Elle était belle et perverse, et étrangement proche des esclaves.

Lorsqu’elle se mit à boire le lait d’Ushi (plus précisément le lait de Cassandre Harmington, une Ushi au service de Mélinda), Tanaka et Mizubi savaient ce qui allait se passer. Le lait d’Ushi était connu pour ses propriétés aphrodisiaques, et ce fut donc sans surprise que Julia demanda aux deux filles de venir se rapprocher d’elle. De son côté, l’Interrogatrice retourna son esclave, Léana, la collant contre la table, et massa ses seins, faisant gémir la jeune femme.

« C’est normal qu’elle ait envie de sexe, je parie que vous l’avez encore attaché toute la nuit, à renifler votre odeur...
 -  Il y a de quoi en devenir folle, vous êtes si belle... »

Mizubi et Tanaka rejoignirent rapidement l’intéressée, et caressèrent son corps, à gauche et à droite de Julia, leurs mains glissant sur sa tenue en latex très particulière, faite d’une toile d’araignée à hauteur du ventre, qui permettait de tenir ses longs collants, sa culotte, et son soutien-gorge. C’é&tait une tenue vraiment impressionnante, et les deux esclaves vinrent la caresser un peu, avant que chacune des deux ne pose une main sur el cul bien moulé de la femme, le massant et le malaxant tendrement.

« En vrai, je suis sûre que c’est toute cette garnison qui doit exciter Léana... Ce sont de sacrés amants.
 -  Mais vous l’avez empêché de satisfaire, vous êtes vraiment très cruelle... » gloussa Mizubi.

Elles se rapprochèrent ensuite toutes les deux de la belle maid en latex, puisque Julia leur avait dit de venir jouer avec elle. Mizubi l’embrassa donc sur les lèvres, pendant que Tanaka caressait son corps, glissant rapidement une main entre les cuisses de Léana.

« Oh, mais c’est bien humide par ici ! »

Pour le coup, Léana s’insérait vraiment très bien au sein du harem. Elle était aussi perverse que les autres... Si ce n’est plus !

Dire que Léana n'avait pas été satisfaite durant la nuit était plus ou moins vrai. Certes, elle était restée attachée, incapable de se caresser elle même, mais Julia avait insérée en elle un long et épais gode vibromasseur, qui avait vibré en elle durant toute la nuit et qu'elle n'avait retirée que le lendemain, avant de venir au réfectoire. En revanche, il était vrai qu'elle avait également bloquée son orgasme, l'empêchant de jouir. En vérité, qu'elle soit parvenue à s'endormir malgré cet état d'excitation extrême, démontrait à quel point son esclave pouvait se montrer endurent, sexuellement. Avant de devenir l'esclave de la jeune femme, Léana était autrefois une Celkhane ou, plus exactement, la fille d'une soldate. L'idée avait été de torturée la fille pour faire parler la mère et, si celle-ci avait fini par leur révéler les informations aujourd'hui encore utilisées pour les contrer, sa fille avait définitivement sombré dans la luxure, et Léana l'avait tout simplement gardée à son service. Deux siècles plus tard, l'esclave avait tout simplement oubliée sa mère, morte de vieillesse depuis longtemps, et son esprit était désormais uniquement centré sur sa Maîtresse et le sexe.

Lorsque les deux autres esclaves vinrent s'occuper d'elle, elle se mit donc naturellement à gémir sensuellement d'envie, chaude et humide. Lorsque Mizubi l'embrassa, la belle répondit favorablement au baisé, plongeant sa langue entre les lèvres de la fille, explorant avidement sa bouche. Lorsque Tanaka entreprit de caresser sa vulve au travers de la culotte de latex, elle se mit à gémir plus fort, sensuellement, langoureusement. La pauvre était vraiment en chaleur, après sa nuit. Julia attrapa une des ficelle de la culotte de son esclave et tira doucement dessus, la détachant et la faisant tomber au sol, dévoilant l'intimité de Léana, une belle vulve légèrement gonflée et imberbe, aux lèvres rosées et trempées et surmontée d'un clitoris un peu plus gros que la moyenne. Il suffit à la belle rousse effleurer la féminité de Léana pour que celle-ci se cambre, envoyant un léger jet de mouille sur sa main.

- HmmMmmMmmph ♥

- Là ma belle, détend toi... Ton calvaire va bientôt prendre fin... Laisse toi aller~ ♥

Julia lâcha un des seins de son esclave afin que Mizubi puisse prendre la relève, mais surtout pour venir caresser un des seins de celle-ci, également recouvert par du latex. De manière générale, la jeune fille appréciait tout particulièrement celles qui ne portaient, comme elle, que cette matière des plus érotique en guise de vêtement. Julia fini par ne plus toucher à la belle poitrine de son esclave, ce qui permis à Mizubi de jouer pleinement avec celle-ci, permettant ainsi à Julia de malaxer un sein de la belle brune, tout en caressant le cul de la rousse.

- Vous aussi vous êtes magnifiques... Et toujours aussi appétissantes ♥

Le lait d'Ushi n'avait pas tellement d'effet sur elle. Etant en partie succube, son organisme éliminait naturellement les aphrodisiaques plus faibles que son sang. Mais cela ne l'empêchait nullement d'être très perverse et d'apprécier les deux mains sur son petit cul. La matinée s'annonçait déjà des plus riches en la matière.

Coucher avec Julia était toujours un moment agréable pour les esclaves de Mélinda, car elles savaient qu’elles allaient coucher avec une femme aussi douée que belle. Julia rentrait vraiment complètement dans les standards du harem, avec son corps parfait, sa silhouette de rêve, ses formes agréables, et sa passion prononcée pour le latex. Tanaka et Mizubi purent rapidement sentir combien Léana était chaude, car, dès que Julie lui retira sa culotte, et que les doigts nacrés de noir de Tanaka glissèrent sur son intimité, elle sentit le corps de l’intéressée se plier, et relâcher des filaments de mouille. Le plaisir était si fort pour Léana qu’elle n’arrivait même plus à en parler, pendant que Julia venait jouer avec son corps. Dès qu’elle libéra l’accès, Mizubi posa ses lèvres sur le sein de l’esclave, et suça ce dernier, tirant sur le téton, le mordillant avec ses dents.

« Hmmmm...
 -  Léana est toujours aussi assoiffée... Vous la formez vraiment bien... ! »

Julia en profita pour palper le sein de latex de Tanaka. Et, tandis que les quatre femmes s’amusaient, la porte s’ouvrit à nouveau, et une nouvelle personne se rapprocha. Pour le coup, ce n’était pas n’importe qui, et la nouvelle protagoniste ne tarda pas à les rejoindre, et par poser sa main sur les fesses de Julia, tout en l’embrassant.

« En pleine forme à ce que je vois, Julia... »

Mélinda Warren venait d’arriver, et avait troqué sa robe par une élégante combinaison noire en latex, qui moulait très bien ses formes, et lui allait plutôt bien. La vampire la portait à cause de l’arrivée de militaires, et pour mieux dissocier son rang quand elle croisait les soldats. Mais là, l’occasion était trop belle, ce qui fit qu’elle embrassait avec envie Julia, fourrant sa langue dans sa bouche, tout en caressant ses fesses d’une main, l’autre allant se crisper sur sa toile arachnéenne, serrant contre ses doigts plusieurs branches.

« Hmmmm... »

Le baiser dura encore quelques secondes, puis la vampire se mit à sourire :

« Tu sais bien t’entourer, toi, ma chérie... »

Les quatre filles s'amusaient donc toutes ensembles ou, plus précisément, trois d'entre elles s'amusaient avec la quatrième, lui fournissant sa dose de sexe et de plaisir matinale. Mizubi avait cessée de palper ses seins de Léana pour venir goutter directement à l'un de ses tétons, le savourant langoureusement, tandis que Tanaka cessa bien vite de se contenter de caresser la vulve de la belle pour venir directement la doigter, insérant ses doigts gantés dans sa délicieuse et accueillante fente. L’intéressée se mit bientôt à gémir plus intensément, prise de soubresauts dû à son plaisir qui augmentait exponentiellement.

- Hmmmm...

- Léana est toujours aussi assoiffée... Vous la formez vraiment bien... !

- C'est une petite gourmande... Qui a besoin d'être canalisée de temps à autres ♥

Si Julia ne l'attachait pas pendant la nuit, son esclave serait tout à fait capable de se doigter et jouir toute la nuit, quitte à tomber d'épuisement en pleine journée. Elle aimait néanmoins être frustrée, car elle adorait lorsque sa Maîtresse mettait fin à sa frustration et lui laissait accès à l'orgasme... Car ceux-ci n'en étaient que plus puissants par la suite.

Les filles s'amusaient donc comme des petites folles, jusqu'à ce que Julia n'entende des talons claquer sur le sol. Une voix familière se fit alors entendre. Une voix qu'elle connaissait depuis plus de 200 ans maintenant.

- En pleine forme à ce que je vois, Julia...

Celle-ci sourit chaleureusement et tourna la tête pour embrasser la vampire dans son dos, soupirant sous la caresse de cette troisième main qui palpait son cul. Le baisé dura quelques minutes et, lorsque Mélinda y mit fin, Julia constata que la vampire avait troquée sa robe habituelle pour une tenue en latex elle aussi. Diantre, les militaires devaient vraiment apprécier ce genre de tenue, pour que toutes les filles présentes au harem soient toutes habillées ainsi.

- Tu sais bien t’entourer, toi, ma chérie...

- Ce n'est pas bien difficile, quant on est entourée d'aussi jolie créatures ♥ D'après toi, pour quelle raison j'ai choisie ton harem plutôt que le manoir familial ?

En tant qu'Emreis, Julia aurait dû, logiquement, continuer de vivre dans le manoir de sa famille et seulement passer de temps en temps au harem en tant que cliente classique. Néanmoins, ses parents et son frère mort, elle n'avait plus comme attache que les descendants de ce dernier, soit Emhyr et Coehoorn. Sachant qu'elle était la sœur de leur arrière-arrière-grand-père, elle les considérait donc comme ses petits neveux. De plus, sa nature de succube faisait qu'elle se sentait plus à l'aise dans un environnement sexuel. Normalement, pour vivre au harem, elle aurait dû abandonner ses titres de noblesse et devenir esclave, mais cela aurait jeté un grand déshonneur sur ses neveux, si cela s'était su qu'un membre de la prestigieuse famille était devenue une catin dans un bordel. Finalement, l'idée était venue qu'elle devienne une cliente VIP, soit qu'elle pouvait payer un abonnement mensuel pour profiter du harem autant qu'elle le souhaitait, ce qui incluait l’hébergement et les esclaves. La facture de celui-ci était néanmoins un peu réduit, un prix d'ami en quelque sorte, dans la mesure où Julia avait aidée Mélinda à rebâtir son harem après la mort de son père... Et l'avait aussi un peu aidée à apprécier la sodomie.

- J'avoue que je suis curieuse... Ces militaires doivent être bien bâtis, pour que la Maîtresse de maison en personne se mette au même niveau vestimentaire que ses esclaves... Cela me donnerait presque envie de jeter un coup d’œil aux ébats ♥

Julia pouvait très bien laisser Léana aux bons soins de Tanaka et Mizubi, elle faisait pleinement confiance aux esclaves du harem, d'autant plus que la sienne était très bien intégrée à cette petite communauté, qui était habituée à travailler pour la vampire, lorsque Julia était au palais. Normalement, la belle avait encore deux ou trois heures de libres devant elle, avant sa journée de travail, autant profiter au maximum avant.

Mélinda était, comme toujours, très proche de Julia. Beaucoup de raisons concouraient à cette situation. Non seulement Julia était une personne attachante, belle, et très perverse, mais elle était aussi l’un de ses principaux soutiens. Quand Mélinda était devenue une vampire, elle avait tué son père, récupéré ce manoir, et l’avait transformé en maison close. Elle avait toutefois longuement hésité avant de faire cela, et Julia avait fait partie de ces personnes qui avaient réussi à la convaincre, à lui apporter des esclaves supplémentaires, et à développer sa clientèle. Bien sûr, tout le mérite n’en revenait pas exclusivement à Julia, mais elle avait été indéniablement d’une grande aide.
 
Et puis, outre cela, cette amitié n’était pas totalement désintéressée non plus. Elle était une Emreis, l’une des plus puissantes familles de l’Empire, une famille dont le seul nom suffisait à glacer d’effroi le cœur de leurs rivaux politiques. Une famille suffisamment puissante pour avoir su rebondir après l’effondrement de leur maison pendant la Guerre Civile du Roi Cramoisi. Seule une parfaite idiote aurait négligé la présence de Julia, tout simplement.
 
Les deux femmes s’embrassèrent donc, très tendrement, la main de Mélinda se faisant un peu plus insistante en palpant les délicieuses fesses de la belle Julia. Cette dernière répondit à sa remarque par une question purement rhétorique, qui fit mielleusement sourire la vampire. Elle reporta brièvement son attention sur les trois esclaves. Léana avait déjà atteint un second orgasme, et Tanaka, fidèle à elle-même, avait déployé sa verge. Léana s’était agenouillée, et prenait ce membre chaud et assoiffé entre ses généreux seins, venant le presser et le masser avec amour et appétit.
 
« Léana est toujours autant affamée… »
 
Mélinda n’était franchement pas déçue par un tel spectacle. Léana était magnifique, tout comme Tanaka et Mizubi. Julia manifesta alors son intérêt pour les soldats, ce qui ne manqua pas de faire sourire la vampire. Étant une Emreis, Julia était bien placée pour savoir combien l’armée était importante à Ashnard. À ce titre, Mélinda se pliait en quatre quand des militaires venaient, et l’armée constituait, de fait, l’un de ses solides clients. Elle était intriguée, et la vampire, bien décidée à satisfaire sa curiosité, la prit par la main, et sortit de la cuisine, laissant le trio ensemble. Quand elles partirent, Tanaka venait d’éclabousser la robe de Léana de son sperme, remontant jusqu’à ses lèvres…
 
De son côté, la vampire ne tarda pas à en dire davantage sur la compagnie militaire présente, tout en tenant la semie-démone par la main :
 
« Comme tu le sais, Coehoorn est revenu d’une campagne militaire assez importante contre des hordes de créatures nécrophages s’attaquant à des mines et à des carrières. Ils étaient dirigés par des nécromanciens, eux-mêmes agissant au nom et pour le compte d’un seigneur local voulant affaiblir son rival. »
 
Un type de litige courant à Ashnard.
 
« C’est le 9^ème régiment de la 5^ème compagnie de Coehoorn… Des humains un peu comme toi. Les alchimistes impériaux leur ont greffé des cellules démoniaques, ce qui les rend plus résistants, plus endurants… Mais aussi plus sexuellement gourmands. Vu leur succès incontestable, Coehoorn a offert à ce régiment de passer plusieurs jours ici. J’ai passé la nuit avec leur capitaine. »
 
Autant dire que la nuit avait été rythmée ! Mélinda gravissait des marches, jusqu’à rejoindre une mezzanine surplombant une salle, d’où des soupirs et des bruits de claquements de chair se faisaient entendre. Une véritable aura de stupre qui les accueillit. Mélinda avait aménagé l’un des salons du harem en grande chambre, et une vingtaine de soldats couchaient avec plus d’une trentaine de filles.
 
« C’est la salle principale, expliqua Mélinda. Parfois, certains soldats qui sont attirés par une ou plusieurs filles s’éloignent avec elle. »
 
Parmi les soldats, il y avait aussi des femmes, bien entendu, musclées, et très souvent membrées, qui butinaient des culs, ou défonçaient des bouches en enchaînant les gorges profondes. Certains soldats étaient également très bestiaux, comme un Minotaure qui bourrinait une fille en la tirant par les cheveux, ou encore un démon à la peau rouge qui martelait le cul d’une autre prostituée.
 
« C’est joli, non ? Je n’arrive pas à me lasser de ce genre de spectacles… »
 
Et les yeux de Mélinda, effectivement, pétillaient de malice…

Suite à un second orgasme, quelques minutes seulement après le premier, Léana se retrouva bien vite à genoux devant une magnifique queue, qu'elle s'empressa de fourrer dans sa bouche, tout en la massant entre ses seins généreux, ce qui ne manqua pas de faire gémir Tanaka. Gémissements qui furent étouffés pas les lèvres et la langue de Mizubi, les deux filles massant respectivement leurs poitrines. C'est ainsi, avec un sourire ravi, que les deux Maîtresses laissèrent leurs esclaves, qui semblaient bien parti pour jouir plusieurs fois avant l'arrivé des premiers clients de la journée. Une bonne façon de se mettre en condition de travail.

Main dans la main, Julia suivit donc Mélinda à travers le manoir, ne manquant pas de faire tourner quelques têtes en chemin, avec leurs tenues de latex érotique, crisant à chaque mouvement.

- Comme tu le sais, Coehoorn est revenu d’une campagne militaire assez importante contre des hordes de créatures nécrophages s’attaquant à des mines et à des carrières. Ils étaient dirigés par des nécromanciens, eux-mêmes agissant au nom et pour le compte d’un seigneur local voulant affaiblir son rival. C’est le 9ème régiment de la 5ème compagnie de Coehoorn… Des humains un peu comme toi. Les alchimistes impériaux leur ont greffé des cellules démoniaques, ce qui les rend plus résistants, plus endurants… Mais aussi plus sexuellement gourmands. Vu leur succès incontestable, Coehoorn a offert à ce régiment de passer plusieurs jours ici. J’ai passé la nuit avec leur capitaine.

Julia hocha la tête, comprenant que l'un de ses neveu était donc revenu de campagne. Ainsi, il s'agissait là d'un régiment en partie démoniaque. Sauf qu'eux étaient des demi-démons artificiels, contrairement à elle, qui était née ainsi d'un authentique incube. Néanmoins, elle savait combien ce genre d’expérience pouvait rendre des soldats particulièrement affamés en matière de sexe. Lorsqu'elles arrivèrent devant l'entrée de la salle, la jeune fille put ainsi constater qu'il y'avait effectivement une bonne vingtaine d'hommes et de femmes musclés qui défonçaient allègrement une trentaine d’adolescentes qui couinaient de plaisir. La pièce sentait la sueur, le sperme, la cyprine et clairement le renfermé. Certaines étaient grogy, inertes, sur le sol ou encore pénétrées, tandis que d'autres suçaient machinalement des queues, sans avoir vraiment conscience de ce qui se passait. Il y'en avait aussi qui, à peine après avoir repris conscience, se précipitaient sur un membre libre. Une véritable ode à la luxure, comme Julia les aimait.

- C’est joli, non ? Je n’arrive pas à me lasser de ce genre de spectacles…

- Hmmm... Effectivement, c'est bien là le genre de scène qui réveille la succube en moi ♥

Encore que celle-ci s'endors rarement. Vu qu'il s'agissait d'un régiment qui avait remporté une campagne efficacement, elle se doutait bien que Coehoorn devait lui aussi fêter la victoire avec quelques esclaves, quelque part dans le harem. C'était bien le genre des généraux de passer un peu de bon temps après être revenu d'une bataille, avant un débriefing, surtout dans la mesure où ils étaient rentrés la veille seulement. Elle posa donc la question à la vampire et celle-ci la conduisit bien naturellement vers une autre salle, plus petite que la précédente, plus privée aussi. Sans être une chambre, il s'agissait plus d'un salon, fermé uniquement par un rideau opaque. Julia pu donc se glisser à l’intérieur sans bruit. Elle y vit ainsi son neveu, qu'elle reconnue aisément, même de dos, en compagnie d'un autre de ses hommes, sans doute son bras droit. Ils avaient les cuisses écartées, un verre de vin à la main, et semblaient discuter de banalité, pendant que deux esclaves s'occupaient chacune d'un membre. Espiègle, Julia s'avança donc dans son dos et s'appuya sur le dossier de son siège, avant de frôler sa joue du bout des doigts, le laissant exprimer sa surprise, pensant qu'il s'agissait probablement d'une nouvelle esclave, avant de s'exprimer.

- Et bien et bien... Est-ce là une façon de saluer sa chère tante ? Tu aurais pu passer me voir, avant de sauter sur la première esclave sur ton chemin ♥

Elle le taquinait, mais cela l'amusait.

Coehoorn var Emreis était un Maréchal très influent. En fait, entre lui et Emhyr, il était permis de se demander qui dominait vraiment au sein de la famille. Emhyr avait pour lui une sagesse politique et un sens de la malice que son frère n’avait pas. Mais Coehoorn était un redoutable guerrier, maîtrisant la magie, un brillant élève issu de l’académie militaire d’Ashnard, un haut-officier qui, à sa manière, avait révolutionné les vieilles stratégies guerrières impériales. Un véritable génie militaire qui, à ce titre, avait mené avec brio quantité de campagnes. Lui et Emhyr formaient le renouveau de la famille Emreis, et, si Mélinda se mettait autant en quatre, c’était bien parce que le Maréchal accompagnait ses hommes. Elle et Julia observèrent donc encore l’orgie commune. Mélinda y avait participé, elle aussi, et elle se dirigea ensuite vers une alcôve, un fumoir isolé, où Coehoorn s’entretenait avec son bras droit, qui était aussi son ancien écuyer, Menno Coehoorn. Si Coehoorn était un spécialiste militaire, Menno, lui, était très doué en matière de fortification, et de planification. Quand il fallait installer un camp, organiser le planning, les défenses, choisir l’emplacement de l’auberge, de l’armurerie, du bordel, du centre de commandement, il avait une entière confiance en Menno un jeune prodige.

Menno avait longuement étudié les fortifications nexusiennes, et avait fait des études et des ouvrages sur la fortification. En réalité, quand Coehoorn l’avait rencontré, Menno était alors un ingénieur militaire et un architecte, dévolu à la reconstruction et la rénovation de places militaires obsolètes. Un domaine dans lequel, en toute honnêteté, il excellait.

« Vous allez encore recevoir une récompense, Sire.
 -  Je me félicite surtout d’avoir mis fin aux agissements de Sire Brohmel. User de nécromancie juste pour s’emparer de gisements de matière première... Cet individu était un sot. »

Les deux hommes parlaient de la bataille, et Coehoorn soupira légèrement, sa main venant caresser la tête de l’esclave qui pompait énergiquement son dard. Il sentit soudain une femme dans son dos, et se retourna légèrement.

« Bien, ma chérie, je ne serais pas contre le fait que tu jouisses dans... »

Il se tut brusquement, et écarquilla les sourcils en reconnaissant... Julia.

« Oh...
 -  Et bien et bien... Est-ce là une façon de saluer sa chère tante ? Tu aurais pu passer me voir, avant de sauter sur la première esclave sur ton chemin ♥ » glissa Julia.

Coehoorn resta silencieux pendant quelques secondes, et reposa coupe en or, puis répondit en attrapant la femme. Même sans son armure, Coehoorn était un homme musclé, au visage dur et sévère. Tout le monde savait qu’il était un guerrier d’exception. On le disait capable de rivaliser au corps-à-corps avec un sorceleur, mais il y avait sans doute de la propagande impériale pour amplifier ses exploits. En tout cas, il attrapa sa tante, et la posa sur ses cuisses, laissant la jeune femme se glisser contre son corps, les fesses de Julia venant s’appuyer sur la tête de l’esclave. Coehoorn garda une main sur son dos, et embrassa ensuite la femme, sans aucune gêne.

À Ashnard, l’inceste n’était pas aussi interdit que dans d’autres pays. Il embrassa donc la femme pendant plusieurs secondes, avant de lui sourire, son autre main glissant sur sa toile arachnéenne.

« J’ai cru comprendre que tu dormais, Julia, je ne voulais pas te déranger. Mais je comptais venir te voir, de toute façon... »

Sa main caressa donc son ventre, et il lui sourit alors.

« Tu es toujours aussi belle, en tout cas... »