Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Les fruits sucrés de la liberté [Adalza]

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Le Renard

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Les fruits sucrés de la liberté [Adalza]

samedi 23 septembre 2017, 22:26:57

Tout ne s'était pas déroulé exactement comme prévu… c'était peu de le dire. Depuis quelques mois, Renard ne vivait que de petits larcins. Des vols à la tire qui ne présentaient presque aucun risque… mais dont les gains et la satisfaction professionnelle n'étaient pas suffisants pour son train de vie. Le cambriolage de cette demeure bourgeoise de Nexus n'aurait pas dû présenter beaucoup plus de difficultés, et les gains auraient dû être bien supérieurs.

Malheureusement… devant la facilité apparente de la tâche, la halfelin avait fauté par précipitation. Faute à laquelle s'était ajoutée une bonne dose de malchance. Rien ne distinguait la maison qu'elle avait voulu cambrioler de toutes les autres proies immobilières faciles. Rien, sauf son propriétaire : un puissant mage nommé Al-Ubudya – spécialiste de la capture de créatures magiques, pour ne rien arranger.

La voleuse sortait de l'habitation lorsqu'elle était tombée face à ce petit homme chauve et au corps entièrement tatoué. D'un claquement de doigt, il lui avait aussitôt jeté un sort qui lui avait entravé mains et pieds d'un halo bleu. Puis il s'était moqué d'elle pendant cinq bonnes minutes. Puis il avait été boire un thé, et n'était revenu que deux heures plus tard, la laissant sur place.

Enfin, avec un grand sourire, il lui avait annoncé ce qu'il allait faire d'elle. Al-Ubudya était habitué à fournir les arènes en créatures magiques et, plus occasionnellement, en combattants. D'après les mesures qu'il avait faites, elle détenait un pouvoir magique intéressant et même s'il n'était pas « exactement certain du genre de magie », il était « certain qu'[elle] saurait se débrouiller comme une grande dans une arène ». De toute façon « même jolie, [elle] était beaucoup trop dangereuse pour faire une bonne esclave sexuelle ».

Le mage était repartit une nouvelle fois. Six heures durant – une éternité pour la halfelin, qui, dans une position inconfortable, commençait entre autres à souffrir de sérieuses crampes – il ne se passa rien. Ce ne fut pas Al-Ubudya qui revint la chercher, mais un immense terranide lion. Le poil un peu grisonnant, il était habillé d'une armure de cuir qui ne parvenait pas à masquer entièrement son impressionnante musculature.

T'as bouffé le vieux con et tu viens pour me libérer ? avait tenté la tenebroso.

Le lion avait sourit. Mais, à vrai dire, son sourire n'était pas vraiment sympathique. Il lui avait passé un collier d'obsidienne autour du cou. De son énorme patte, il l'avait saisie par la taille. Ses doigts en faisaient presque entièrement le tour. De son autre main, griffes sorties, il avait commencé à déchirer le bas de son vêtement.

Aaah, non, NON, trouve toi une victime à ta taille, lui avait-elle craché, croyant qu'il cherchait à la déshabiller.

En réalité, il n'avait sectionné que les ceintures qui contenaient son matériel et ses armes. Il lui avait aussi enlevé ses bottes. Sa tâche terminée, sans aucun effort, il l'avait tirée jusqu'au salon (visiblement, les liens magiques se contentaient de paralyser ses muscles, pas de bloquer ses mouvements). Au milieu du salon, un portail était ouvert. Avant d'avoir pu dire un mot, Renard y fut poussée.

La halfelin se retrouva alors aussitôt libérée de ses chaînes ensorcelées. Mais ses membres engourdis l'handicapaient encore. De plus, une envie de vomir et un vertige s'ajoutaient à la longue liste de choses qui n'allaient pas avec son corps. Elle regarda autour d'elle. Le lion l'avait suivie, et l'attrapa par le bras. Ils étaient dans une salle ronde, les murs en pierre grise, des objets ésotériques posés un peu partout sur des étagères en bois. Sans doute un sous-sol, pensa-t-elle.

Étourdie, il lui sembla errer pendant plusieurs minutes dans des couloirs souterrains, empruntant par plusieurs fois des escaliers. Finalement, le léonin l'abandonna dans une pièce fermée par une grande grille métallique.

Ruth était tombée sur les mains. Elle n'en menait pas large, et semblait tout juste capable de tenir debout. Sa longue chevelure rousse, partiellement tressée, dégringolait sur son visage. Pieds nus, elle était habillée d'un pantalon noir et moulant, et d'une tunique de la même matière. Cette dernière était déchirée sur sa partie inférieure, laissant apparaître son dos et son ventre musclé. Ce détail excepté, elle ressemblait à une petite fille qu'on aurait jetée là, tremblotante sur ses appuis, couverte de sueur.

Elle releva la tête et tomba face à face avec… un seau en bois.

Salut. Si t'es un pot de chambre, je suis content de te voir, grogna-elle, en avançant à quatre pattes vers le salut de sa vessie.

Adalza

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Re : Les fruits sucrés de la liberté [Adalza]

Réponse 1 dimanche 24 septembre 2017, 17:59:47

Adalza sortait d’un bain d’eau froide, il fallait bien ça pour le rafraichir, après son combat il en avait bien besoin. Une fois sorti, il prit la direction d’un médecin, qui se chargeait de contrôler l’état de son corps. Il n’y eut rien à signaler, son corps était à présent entrainé à supporter un usage intensif de son pouvoir. Posséder une grande puissance et une grande résistance n’interdisait pas Adalza à subir des crampes ou des blessures, il était donc bien ausculté, afin d’éviter d’avoir un combattant qui n’était au top de sa forme. L’arène était au petit soin des combattant, même si au début on limitait les soins, afin de faire comprendre que cela se méritait.  Il se rhabillait de sa robe de lin et de ses sandales de cuir, pour se diriger vers sa cellule. 

Le shemale se fit stopper dans sa marche par la prise de son bras par le terranide-lion. Ils se connaissaient et le terranide se mit à parler, montrant ses quelques soucis à user de la langue des humains.

- Maître de l’arène avoir décidé mettre femelle dans cellule d’Esprit du Lion. Esprit du Lion amener à femelle tenue arène et esclave.

Adalza se mit à hausser un sourcil, ce n’était pas tous les jours que l’on mettait quelqu’un dans sa cellule, le dernier était un terranide male et cela avait terminé par un transfert du terranide, avec quelques os de brisés. Cela le rassurait de savoir qu’il s’agissait d’une femme, se sentant bien plus à l’aise avec la gent féminine, que cela soit une humaine ou une autre race.

- Merci Gris-Poil, Esprit du Lion s’occuper de femelle. Gris-Poil pouvoir retourner à ses occupations.

Adalza finit sa phrase par une salutation terranide. Le combattant reconnaissait ce lion comme un être supérieur, étant bien plus âgé que le terrien et l’appréciant beaucoup lors de ses combats contre lui.  Le brun se mit à faire un détour pour récupérer la tunique en lin et une tenue en cuire noire, il n’avait pas choisi, seul le maître de l’arène était habilité à donner des vêtements aux occupants, les gladiateurs ne pouvant que demander de quoi raccommoder ou faire une demande au maître des lieux pour recevoir une nouvelle tenue. 

En revenant, il constatait que la nouvelle arrivante semblait vouloir alléger sa vessie, doucement, il se mit dos aux barreaux, venant à toquer un peu sur le métal, pour signaler sa présence, attendant d’entendre un geste, afin de parler. 

- Si tu as besoin d’aide, n’hésite pas à demander, nous comme colocataire à partir d’aujourd’hui. Je t’ai amené aussi tes différentes tenues.  Je serais chargé de t’apprendre le mode de vie ici, afin que tu ne fasses pas trop d’histoire.  Je me nomme Adalza, les terranides me surnomment Esprit du Lion et les humains Perce-mur. C’est quoi ton nom ou ton surnom ?

Adalza s’était présenté, afin d’essayer de faire bonne impression, d’un autre côté, il agissait comme un grand frère, après tout il était mieux informé que cette nouvelle sur la vie ici et des problèmes avec elle viendrait irrémédiablement à se répercuter sur lui, étant, de manière tacite, désigné comme le chef du duo. Il était prêt à donner un coup de main à l’arrivante, ayant subi cette paralysie temporaire à son arrivé.
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Le Renard

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Re : Les fruits sucrés de la liberté [Adalza]

Réponse 2 lundi 25 septembre 2017, 03:13:40

Par petits mouvements saccadés, Renard franchit les quelques mètres qui la séparaient de la commodité. Sans se soucier de savoir si quelqu'un la regardait, elle s'accroupit alors et tira d'un coup sec sur son bas pour le faire descendre. Le bruit d'un liquide abondant dégringolant dans un récipient en bois se fit entendre. La halfeline soupira de soulagement. Il s'en était fallu de peu qu'elle ajoute le ridicule à l'humiliation.

La voleuse avait entendu le gladiateur arriver, elle ne fut donc pas surprise quand il prit la parole. Elle ne s'interrompit pas, cependant, d'autant qu'elle se trouvait au final dos à lui… ou plutôt à elle. Malgré sa démarche masculine que l'ouïe fine de la rousse avait identifiée, sa voix était plutôt celle d'une femme.

Ruth, répondit-elle sèchement, après plusieurs secondes passées à se taire.

La jeune femme remonta son vêtement et se retourna. Le sang revenait peu à peu dans ses membres, et elle se sentait déjà beaucoup plus capable de bouger qu'une minute auparavant. Pas au point cependant de mettre K.O la guerrière qui se trouvait devant elle. Sa « colocataire » n'était pas extraordinairement grande, mais sa musculature ne laissait pas de doute quant à sa puissance. S'il avait fallu la combattre, Renard n'aurait pas fait la fière et lui aurait tirée dessus à l'arbalète… depuis une distance respectable, et si possible en hauteur. Mais plus vraisemblablement, elle aurait insisté pour l'éviter.

Sympa la robe, Esprit du Fion.

Ruth était encore passablement énervée de s'être fait prendre, et cela se ressentait dans son ton. Elle considérait n'avoir rien à faire là. Elle s'était approchée d'Adalza et lui faisait à présent face de toute sa hauteur… à savoir qu'elle lui arrivait environ au niveau de la poitrine. Ses yeux verts la fusillaient, la colère bien visible sur son visage juvénile parsemé de tâches de rousseurs. D'une façon ouvertement désagréable, la voleuse lui arracha les tuniques des mains. Puis elle lui tourna le dos pour regarder la cellule dans son ensemble.

Woah, le grand luxe, fit-elle ironiquement. Tu vis ici depuis longtemps ? Je suis sûre que y'a plein de loisirs fous dans le coin. Vous avez un club de Gwynt ?

Soudain, la jeune femme se tétanisa, laissant tomber ses vêtements sur le sol. Paniquée, elle regarda tout autour d'elle, à ses pieds.

Merde… merde ! Mon ombre…

Elle restait les yeux rivés sur la tâche sombre que projetait son corps. La chose avait l'air en tout point… d'une ombre absolument normale. C'était bien tout le problème. Ruth regarda alternativement le collier qu'elle avait au cou et les runes au plafond. Elle fronça les sourcils, décontenancée :

'Faut que je me tire d'ici.

Depuis qu'elle était toute petite, la jeune femme avait vécu avec son ombre incarnée. En plus de lui permettre des tours de magie, elle était dotée d'une personnalité propre. C'était un compagnon, une amie de chaque instant, une âme sœur. Renard ne savait même pas vraiment comment réagir. La situation ne lui était jamais arrivée. La surprise avait conjuré la colère, mais c'était la panique maintenant qui menaçait de s'emparer d'elle. Elle fit volte-face et pointa Adalza d'un doigt fébrile.

Toi ! Rends moi… rends moi mon ombre.

Sa voix était chevrotante. Ruth n'était plus qu'une petite fille qui avait peur.

Adalza

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Re : Les fruits sucrés de la liberté [Adalza]

Réponse 3 lundi 25 septembre 2017, 22:14:07

Le gladiateur vint à hocher de la tête. Sa colocataire se nommait donc Ruth. Il n’allait pas commettre l’affront de demander la signification de ce prénom ou ce pseudonyme. Il attendit un petit moment, avant de se retourner, pouvant, lui aussi observer l’apparence de la rousse. Il n’eut pas une réaction devant l’écorchement de son surnom chez les terranides, il n’avait aucune raison de venir à corriger le tir, la demoiselle allait certainement apprendre à ses dépens que les surnoms chez les homme-bête, était presque un second baptême. Adalza savait que cette altération du pseudonyme était certaine la cause de son débarquement encore tout frais, il comptait laisser la femme prendre ses marques et tout simplement la laisser se calmer un peu. La saisit fut vive, l’avatar venant à simplement la laisser se servir, après tout c’était ses vêtements n’étaient pas à sa taille, chaque occupant recevant des tenues sur mesure dès leurs arrivés.

Le ton acerbe de la rouquine, n’était pour le gladiateur qu’une façon de gérer la situation, venant à demander ce qui pouvait se faire en termes de loisir, cherchant à savoir ce qu’était ce Gwynt, sans doute un jeu de la contrée de sa colocataire. Il vint à hausser un sourcil en voyant le changement de comportement, fixant aussi l’ombre de Renard, avant de la voir regarder les dispositifs de sécurités dans la cellule. Son attitude semblait évoluer vers quelques choses qu’il connaissait. Surtout quand il se fit pointer du doigt avec une demande étrange. Il pouvait sentir ce serpent remonter son corps et attendant de distiller le venin de la crainte, il devait faire quelques choses avant que Ruth ne passe à l’action.  Tout doucement, il s’approchait, se voulant être très doux et le moins agressif possible, comme pour ne pas effrayer un oiseau. Il attendit de pouvoir la saisir pour la plaquer contre lui.  Il ne cherchait pas à faire mal, juste éviter que Ruth ne fasse des gestes qu’elle pourrait regretter en ses lieux.

- Calme-toi d’abord Ruth, ok ? Tu retrouveras ton ombre dans l’arène, c’est le seul endroit ici où les pouvoir et la magie des gladiateurs ne sont pas bridés.  Si tu as besoin de réponse, je te dirais tout ce que je sais. Dans un premier temps essais de te calmer.

Adalza devait apprendre à sa colocataire les règles de cet endroit, après tout c’était le rôle des anciens de prodiguer leurs savoirs aux plus jeunes, afin de partager l’expérience. Il espérait que ses mots allaient suffire, n’aimant pas l’idée d’employer la force pour la calmer d’une manière plus brutale. Il n’aimait pas se battre inutilement.  S’il n’avait pas le choix, il enverrait un uppercut au menton, le genre de coup qui pouvait sonner.

Il ne comprenait pas la perte des pouvoir pour un ESP .er, mais savait ce que cela faisait de perdre une chose précieuse.  Tout reposait à présent sur la capacité  de sa colocataire à écouter et réfléchir dans une situation spécialement terrorisante. 
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Le Renard

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Re : Les fruits sucrés de la liberté [Adalza]

Réponse 4 mardi 26 septembre 2017, 15:21:38

Tendue, Renard s'interrogeait sur le comportement à adopter. Adalza s'approchait d'elle lentement, doucement… mais il ne s'en approchait pas moins. Elle aurait pu se dérober, monter sur un meuble, elle devait même être assez agile pour escalader le mur de pierre. Mais après ? Elle restait suspicieuse, haletante, hésitant jusqu'au dernier moment. Jusqu'à ce qu'il l'amène contre lui et l'étreigne. D'abord crispée et raide, la voleuse se détendit finalement rapidement, calmant sa respiration.

Elle resta dans les bras de la gladiatrice un moment, la tête posée contre sa poitrine. Elle prolongea un peu cet instant, fermant les yeux. La position était rassurante, et il lui semblait que c'était la meilleure façon de réfléchir à la situation. D'abord, Adalza n'était pas un ennemi. Du moins dans l'immédiat. C'était probablement un combattant, donc probablement un esclave, tout comme elle. Il semblait bien intégré ici, mais au moins peut-être se montrerait-il solitaire d'elle. Il allait falloir qu'elle apprenne à mieux le connaître pour comprendre dans quelle mesure il pouvait l'aider. À minima, il lui montrerait comment cet endroit fonctionnait, et à partir de là, Ruth estimait avoir de meilleures chances de s'échapper rapidement.

La halfeline se dégagea doucement de l'humain, et fit un pas en arrière. D'un mouvement de l'avant-bras, elle essuya ses yeux rougis, et renifla.

Ça va, fit-elle, encore un peu amère.

Elle fléchit les genoux pour attraper la tunique en lin qu'elle avait fait tomber. Elle laissa l'autre par terre pour le moment. En temps normal elle aurait préféré le cuir, mais il lui paraissait un peu lourd à porter. La voleuse fit passer son haut déchiré par-dessus sa tête pour l'enlever. Dessous, plusieurs bandes de tissu enroulées maintenaient plate une poitrine de toute façon assez menue. Sa peau était très blanche, recouverte de tâches de rousseurs comme son visage. Elle laissa tomber son ancien vêtement et enfila l'habit qu'on lui avait donné. Puis elle fit de même avec le bas, rapidement. La jeune femme ne portait rien sous son pantalon. Adalza, s'il s'en donnait la peine, pourrait apercevoir furtivement l'ombre de la toison rousse de son entrejambe.

Raconte moi comment t'es arrivée ici… T'as l'air de bien aimer cet endroit. T'as choisi ou on t'a jetée ici ?

Le ton de Ruth était à présent beaucoup plus doux. Il n'y avait plus d'ironie perceptible, juste sa voix féminine et suave. Elle discutait comme s'il ne s'était rien passé une minute plus tôt. Comme s'ils étaient tous les deux dans n'importe quelle ruelle de Nexus, libres.

C'est une mode de faire combattre les filles ? J'ai jamais entendu parler de ça avant. C'est un spectacle pour pervers ? Ils font combattre quoi d'autres ? Des enfants ? Des monstres comme le truc qui m'a amené ici ?

Adalza

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Re : Les fruits sucrés de la liberté [Adalza]

Réponse 5 mercredi 27 septembre 2017, 22:49:23

Le gladiateur était rassuré de constater que sa colocataire vint à ne pas sombrer dans la folie, ce qui était une chose assez normale pour Adalza, qui n’avait pas su trouver un autre chemin que celui-ci pour sa vengeance, quand il était encore sur Terre.  Il vit Renard tenter de faire bonne figure, un léger sourire se dessinant le coin de sa bouche, trouvant la scène assez marrante, comme si sa colocataire était une petite fille qui voulait montrer qu’elle ne pleurait pas.  Il vint à voir le geste vers le haut et se mit à regarder vers le couloir, prêt à dire aux potentiels males qui passe de continuer leurs chemins, ayant déjà eu le droit une fois à des sifflements. Il était donc presque eu Cerbère gardant la cellule et prêt à mordre le premier qui avait un geste déplacé.  Il entendit les premières questions et vint à se retourner admirant Renard dans sa robe en lin, il put voir que la demoiselle était assez fine, pensant immédiatement à une optimisation du corps dans l’agilité et non la force brute. Le ton pacifiste était bien plus agréable à l’oreille que celui d’avant, ce qui permit au combattant de fournir les réponses en s’adossant aux barreaux. Certaines questions étaient sensibles, mais Adalza avait appris qu’ici le mensonge devait se limiter à l’utilité, d’autant que parler de sa vie d’avant n’était plus aussi dur qu’à ses premiers jours dans l’arène. 

- Cela va te paraître farfelu, mais ce que je vais te dire est véridique, autant que mon sang est rouge.  Je ne suis pas originaire de Terre, mais d’une autre planète qui se nomme Terre. Je ne suis tombé sur cette planète qu’en ayant accompli une vengeance envers des personnes qui ont tué mon épouse.  Je en sais pas encore comment je suis tombé ici, mais j’ai fini rapidement ici en me faisant capturer. Ma première nuit ici une entité qui se fit passer pour une divinité m’a demandé ce que je voulais, j’ai demandé à pouvoir sortir d’ici à la loyal et j’ai hérité de mon pouvoir. Je crois que vous dîtes sur votre planète que ce genre de personne, sachant maîtriser un pouvoir, sont des ESP.er.

Il vint à poser un pied contre un barreau, prenant une posture assez sensuelle, comme les prostituées faisant le trottoir.

- De ma vie sur Terre, j’ai sacrifié et été soumis à beaucoup de chose. De Terra je ne connais que cet endroit. Aussi je ne dirais pas que je l’aime, mais il s’agit du seul foyer qui me reste et on n’est pas trop mal traité par rapport aux anciens esclaves sur Terre. Au passage, le truc qui t’a amené ici se nomme Gris-Poil. Il n’est pas bavard avec les nouveaux, mais juste utiliser son nom suffira à ce qu’il puisse te donner un coup de main. Il est bien plus vieux que moi ici et pourra facilement te faire entrer des aliments ou encore de l’alcool.

Adalza se remettait bien droit.

- Ce n’est pas tellement le fait de combattre des femmes qui sont rares, mais les femmes aptes à se bastonner. Il n’y a pas d’enfant et si tu en croises un c’est qu’il s’agit juste d’une jeunesse physique et non mentale. Il  y a des monstres et des animaux, Gris-Poil est un terranide venant de pays froid. J’ai pu affronter un minotaure un jour. En tant que combattante, tu auras certainement une meilleur part que les hommes. Ce qui est rare est cher comme on dit.  Tu n’as pas trop à t’en faire pour les défaites, il y a un service de soin spécialisé et aussi des masseurs, ainsi qu’un endroit pour se détendre dans un grand bain chaud ou froid, selon les préférences. Tant que l’on ne cherche pas à pourrir les autres, on est très bien traité pour des esclaves. Après il ne s’agit que de mon point de vue sur la chose.

Le gladiateur se mit à faire exprès d'ouvrir et ferme la prote e la cellule.

- Une autre chose à savoir, c'est qu'il y a un cor qui sonne  le matin et le soir, cela annonce l'ouverture et la fermeture des cellules. Ainsi, le jour on peut se balader assez librement et la nuit on ne risque pas d'avoir des mecs qui viennent nous emmerder. Si tu te retrouves coincé dehors, tu n'auras qu'à demander à un garde qui circulera, bon tu auras certainement une journée d’isolement en cellule, en guise de punition, mais c'est pas la mer à boire.
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Le Renard

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Re : Les fruits sucrés de la liberté [Adalza]

Réponse 6 vendredi 29 septembre 2017, 15:43:58

La halfeline leva un sourcil en entendant parler de l'étrange origine d'Adalza.

Ouais, j'ai entendu parler d'un truc comme ça.

Pendant sa formation de tenebroso à Castelquisianni, des rumeurs circulaient sur l'existence d'autres dimensions. Mais cela faisait longtemps que la plupart des tenebroso n'étaient plus capables de voyager aisément entre les différents plans d'existence. Celle qui avait servi de tuteur à Renard était peut-être la dernière exception. Il s'agissait d'une étrange femme nommée la Silène. Cependant, si elle avait quelques rares fois évoquées la question, elle ne lui avait jamais enseigné une telle technique, à supposer qu'elle en eut été capable. Ruth n'avait du reste aucune confiance dans ce type de pratique, sachant que c'était après avoir ainsi traversé ce qu'elle appelait « les abysses des mondes » que sa mentor avait définitivement disparue.

Le reste de l'histoire de l'humain était assez désolant, et confirma à Renard qu'elle n'avait pas sa place ici. Au final, son interlocuteur était une ex-prostituée inter-dimensionnelle, devenue esclave-combattant, et qui prétendait avoir eu une expérience mystique avec il ne savait trop quoi. Rien de très rassurant – même les bas-fonds de Nexus qu'elle fréquentait à l'occasion n'avaient pas d'histoires aussi extravagantes. Elle ne savait pas quoi croire, mais au final ça ne lui importait pas beaucoup. Elle préférait prétendre avaler tout ce qu'on lui disait, du moins pour l'instant.

T'es une E.S.P.er ? C'est quoi ton pouvoir ? fit-elle, vaguement intéressée.

La tenebroso croisa les bras quand vint le sujet du gigantesque terranide qui l'avait traînée jusqu'ici. La garantie d'Adalza qu'il pouvait se montrer amical ne pesait pas bien lourd à ses yeux. Le fait qu'il ait été choisi pour lui servir d’escorte démontrait pour elle bien assez quant à sa loyauté au système. Elle vit tout de même une bonne nouvelle dans le discours du gladiateur.

Bon, au moins y'a peut-être un peu de trafic à faire ici.

Elle fit la moue en regardant la porte que son interlocutrice semblait prendre plaisir à fermer et à ouvrir… c'était un signe de sécurité, peut-être, pour lui. Renard, elle, n'entendait que couvre-feu et privation de liberté. La promesse des bains et des soins qu'on lui faisait ne valait pour elle pas grand-chose. Bien sûr, le fait d'être privée de son ombre pendant la nuit rendait le tout encore plus intolérable. Elle n'en montra rien toutefois, se contentant d’acquiescer distraitement.

Mh. Tu me fais visiter ton palais alors ?

Ruth sortit de la cellule. Sa démarche était redevenue souple et élégante… même si sa carrure pouvait encore sérieusement faire douter de ses capacités à être une combattante valable. Elle-même ne se faisait pas trop d'illusions : elle était largement capable de mettre en pièces un soldat moyen en jouant un peu sur la surprise. Mais combattre des E.S.P.er entraînés, et de front, lui semblait être un dangereux pari, qu'elle n'aurait jamais pris dans la vie réelle. Peut-être que dans l'arène ce serait différent.

Adalza

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Re : Les fruits sucrés de la liberté [Adalza]

Réponse 7 dimanche 01 octobre 2017, 14:25:23

Le combattant n’avait pas été stoïque en entendant sa colocataire dire ce son explication semblait avoir un écho chez elle. Il se disait que cela ne devait pas être le premier humain de la Terre tombé ici, sinon cela voudrait dire qu’il a vraiment eu du pot, comme dans les nombreux mangas du genre. Il était déjà bien content que Renard ne dise pas immédiatement qu’il lui manquait une case, ce qu’il avait déjà subi de nombreuses fois et même des personnes semblant calées dans le sujet ne l’avaient pas pris au sérieux.  Il y avait eu l’intérêt sur le pouvoir, ce qu’Adalza répondit immédiatement avec un certain amusement.

- Je peux développer une puissance surhumaine. Dans mon monde on pourrait rapporter la puissance et la résistance à des Onis, des démons de mon pays. Heureusement je n’ai pas la peau bleu ou rouge et pas de corne. 

Adalza riait un peu de son propre commentaire. Dire son pouvoir n’était pas un souci, il permettait même de tromper ceux qui se focalisaient trop dessus. Son talent au combat ne résidait pas dans son pouvoir, mais dans son expérience de vie dans la bassesse et la baston. Le gladiateur avait un petit sourire quand la jolie rousse parlait de trafic, il préférait laisser la jeune demoiselle apprendre que Gris-Poil n’était pas un idiot et que ce qu’il faisait transiter dans l’arène respectait des règles. Il n’allait pas tout apprendre à Renard, il fallait qu’elle apprenne aussi un peu toute seule, sans quoi, selon Adalza, elle risquait de trop se reposer sur ses acquits sans chercher à aller plus loin.

Quand la proposition de la visite vint à l’oreille du gladiateur, il vint à faire une petite courbette théâtrale, qui se voulait plus comique que sérieuse. 

- Si Madame souhaite bien me suivre.

Adalza glissait à sa colocataire de ne pas trop s’éloigner. Le combattant jouait la carte de l’intimidation en signalant par la proximité des deux personnes, que la rousse était sa compagne et que les rares idiots habitants ici risquaient de finir rapidement à l’infirmerie. Il prenait Renard sous son aile et n’allait pas y aller de main morte.

- Je vais déjà te montrer les endroits important, comme la réserve, où tu devrais avoir ton armement, puis les espaces pour se faire soigner et se détendre un peu. 

Le gladiateur se mit en direction de la réserve, saluant les gardes et les combattants plus anciens que lui. La personne qui gardait la réserve était une jeune femme-lézard, son regard reptilien se posant sur Renard avant de venir se braquer sur Adalza.

- Le maître m’a informé de ssson passssage. Petite rousse ton armement est dedans, tu as dix minutes pour le vérifier, pas une de plusss.  Ne prend rien, car je le sssaurais. 

La menace passée, avec une léger coup de langue, dévoilant celle typique de ce genre de reptile, elle se mit à ouvrir la porte de la réserve, donnant une clé à Renard avec un petit numéro. La réserve contenait des casiers en fer, étant estimés à une centaine et ne pouvant être ouvert que par la clé ou le crochetage. Adalza en profita pour ouvrir le sien, qui était en face de celui de Renard et inspecter ses gants de combats, tapotant les plaques de métal. 

- Tu peux venir en journée ici pour vérifier l’état de ton armement. S’il est trop abîmé ou que tu suspectes un sabotage, tu n’as qu’à tenir informé Veridinia, la terranide lézard. Elle se chargera de faire remonter l’information pour que tu reçois un équipement neuf. Je te laisse vérifier pour l’instant.

Adalza ne comptait chercher à savoir l’armement que Renard avait. Il était respectueux d’une certaine intimité avec les armes, car pour certain cela représente une partie d’eux et le gladiateur pouvait comprendre que regarder une arme ou la toucher, hors combats, n’était pas une chose agréable. 
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Le Renard

Créature

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  • Messages: 30


  • Fiche

    Description
    Semi-halfeline castelquisianne, physique de gymnaste, 1m30 pour 25kg
    Carrure la faisant confondre avec une enfant sans examen attentif
    Tenue de voyage sombre avec cape et capuchon pointu
    Voleuse et monte-en-l'air avec beaucoup d'ambition
    Tenebroso, possède une ombre vivante

Re : Les fruits sucrés de la liberté [Adalza]

Réponse 8 jeudi 05 octobre 2017, 00:38:31

Ruth n'était pas du genre à se laisser importuner par des imbéciles… et elle pouvait aisément rendre la vie impossible à quelqu'un, du moins dans des conditions normales. Mais pour autant, elle ne détestait pas se sentir protégée par le gladiateur. D'habitude, elle s'arrangeait plutôt pour que des hommes s'attachent à elle. Ils étaient facilement attendris par son air de petite fille, et ils se sentaient vite investis du devoir de s'occuper d'elle. Plus ils étaient des hommes bons et plus ils étaient faciles à manipuler. La tenebroso soupçonnait que la même chose soit possible avec Adalza, et cette découverte la remplie progressivement de joie. Trouver des alliés, c'était le premier pas pour se tirer des situations désespérées.

Elle dévisagea la concierge reptilienne avec un air intéressé, la jaugeant. Elle se demanda si elle disposait elle aussi de pouvoir. Puis elle se dit que dans un tel endroit, de toute façon, ça n'avait pas beaucoup d'importance. Avec ou sans son ombre, elle se sentait tout à fait capable d'échapper à sa vigilance. Elle ne voyait aucun intérêt à le faire maintenant, toutefois. Ce n'était pas une dague qui allait lui permettre de s'évader avant qu'elle en sache plus sur l'endroit.

Génial ta vie, lança-t-elle seulement à la dénommée Veridinia, en feignant l'indifférence.

Il n'y avait pas grand-chose dans son casier. En même temps, elle ne portait presque aucune arme sur elle. Son matériel était minimal. Il comportait deux petits couteaux fins, assez équilibrés pour qu'elle puisse les lancer, mais qui étaient plutôt dédiés aux travaux de précision. Puis il y avait un poignard plus grand et à la lame plus large. C'était une création castelquisianne, adaptée à la parade et à l'estoc : elle n'en avait fait usage que les rares fois où elle avait été obligée d'affronter un adversaire à la loyale. Elle ne les soupesa même pas, se contentant de constater qu'ils étaient là.

Je pense que y'a erreur sur la personne. J'ai aucune qualité pour être gladiatrice, fit-elle à Adalza, vaguement inquiète. Ils ont pas remarqué que je pesais vingt kilos ? Enfin… T'as parlé de soins, mais j'suppose qu'ils rappellent pas les morts à la vie, tes sorciers ?

La halfeline se tourna vers son interlocuteur et le regarda du haut de petit son mètre trente et de ses grands yeux verts. Elle se glissa vers lui et posa doucement sa main sur son avant-bras.

Tu feras attention à moi, hein ?

Bien sûr, ça ne valait que s'ils ne devaient pas se battre l'un contre l'autre. Elle s'approcha encore, n'ayant pas à l'idée que l'inspection des armes puisse revêtir un quelconque caractère intime. Ruth frôla sans gêne les gantelets d'armures de ses doigts, appréciant la froideur du métal.

Tu te bats avec quoi ? Gantée comme ça ? Et tu gagnes souvent ?

Adalza

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Re : Les fruits sucrés de la liberté [Adalza]

Réponse 9 dimanche 08 octobre 2017, 19:57:22

Adalza écoutait sa colocataire avec attention. Il ne pouvait pas vraiment dire qu'il n'existait pas d'erreur, mais tous avaient au final opté pour respecter les règles et avoir une vie assez confortable. Il ne pouvait dire à Renard qu'elle était certainement vouée à devenir gladiatrice et ne sortir de cet endroit que pour avoir une laisse autour du coup. La gladiateur fronçait des sourcille en venant à entendre la rouquine se mettre à se dénigrer, il savait pertinemment que tout le monde pouvait combattre, à sa manière et avec ses propres forces et faiblesses, après tout l’humanité n'avait cessé de guerroyer et petit comme grands étaient capable de faire des massacre, alors un combat d'arène, c'était bien plus facile. Il eut un rire en entendant Renard s'inquiéter sur la mort dans les combats.

- La nécromancie est rarement utilisée pour la simple raison qu'il y a rarement des morts.  Un adversaire mort déplaît beaucoup aux spectateurs, dans le pire des cas tu perdras, temporairement, un membre. La repousse n'est pas plaisante, mais il sera comme neuf.  Cela ne veut pas dire pour autant que tu dois te détendre, un mauvais coup peut arriver, même par les meilleurs.

Il y eut la question de prendre soin d'elle. Ce que le terrien répondit par un tendre sourire.

- Vu que l'on partage la même cellule et que tu es nouvelle c'est normal que je m'occupe de toi pour que tu t'adaptes, même si cela n'est que temporaire. Hormis si on doit combattre en face à face, je ferais en sorte que tu ais mon aide autant que possible, par contre si je dois te sortir de situation où tu as cherché des crosses, je vais devoir te mettre une droite pour l'exemple. Je n'aime pas trop ça, mais c'est pour que l'ordre dans l'arène soit préservé.

Adalza eut un sourire fier en sortant les gants.

- Oui je me bat avec ça. J'ai bien plus d'expérience dans le combat à main nue que dans celle des armes.  Mon pouvoir me permet d'avoir une plus grande affinité avec ce style de combat. Après pour mes victoires, cela dépends de mon adversaire, je dirais que je gagne autant que je perds. Cependant, je combat soit au bout, soit jusqu'à avoir apporter de la satisfaction à mon adversaire.  Les plus chiants sont les jeunes arrivants, qui ne savent pas s'arrêter. Je n'aime pas taper sur une personne qui est totalement possédé par l'envie de gagner. Ici ta côte te donnera certains avantage, mais cela ne veut pas dire que ceux qui perdent tout le temps sont mal lotit, tu as une pénalité, normal, mais rien qui ne vient saper tes performance. Veridinia, par exemple, est une grande favorite. Si elle est chargé de veiller ce lieu ce n'est que parce que le maître de l'arène à confiance en ses compétences. Si tu dois l'affronter dans l'arène préfère abandonner dès qu'elle ta tailladé pour la troisième fois, mieux vaut partir en un seul morceau face à elle.

La gladiateur semblait frissonner un peu.  Adalza avait déjà vu des combats de cette femme-lézard et ceux qui s'étaient obstinés  étaient incapable de fixer le regard de la terranide, sans se mettre à faire demi-tour.  L'avatar savait que la vaincre serait très difficile, mais il avait le temps d'étudier ses rares combats pour trouver un moyen de lutter efficacement contre Veridinia.
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