Trap-Mania [Helena Wayne]

Au milieu de son traitement, Helena put observer, à travers les yeux du docteur Fuma, qu'une des infirmières en combinaisons moulantes lui avait enfilé un drôle de casque sur la tête. D'après les explications du bon docteur, ce casque allait servir à analyser son taux de plaisir à travers différents facteurs pour déterminer ce que l'humaine aimait qu'on lui fasse, et les résultats seraient retransmis sur l'écran de l'ordinateur central du bloc opératoire mobile déployé pour l'occasion, à côté plusieurs sex toys, seringues et produits inconnus.

Elle va m'utiliser comme cobaye ?

Là, les choses commençaient à partir loin. Aiko fit illustration de l'efficacité de la machine en observant les oscillations lorsque Helena entendit l'une des infirmières lui murmurer à l'oreille.

« Tu es une grosse salope en manque de queue, une chienne qui aime se faire baiser par tous les trous pendant des heures... »

L'humaine frissonna de plaisir d'être désignée de la sorte. Le docteur Fuma ne laissa aucun doute quant à l'usage qu'il allait être fait de ce matériel : torturer sexuellement la pauvre héroïne.

« Hhhmmm ! »

Helena aurait voulu protester, mais elle ne pouvait toujours pas parler, et les signaux oscillants sur l'écran furent pris comme un signe de plaisir.

La séance fut interrompue par le téléphone de la doctoresse, et quand l'humaine vit que c'était Karen qui l'appelait, les courbes s'emballèrent.

« Tout se passe bien, Docteur Fuma ?
 -  À merveille, Starr-sama ! L’opération est en train de commencer, regardez plutôt ! »

L'héroïen fut exposée à la vue de sa chérie alors qu'elle était dans une position extrêmement compromettante : Aiko suçant ses seins, Hakuba la pénétrant, les infirmières caressant son visage... Heureusement, ces dernières lui retirèrent aussi le jouet sexuel qu'elle avait dans la bouche, lui permettant enfin de parler.

« Aahh... Karen ! Ne me regarde pas... hhmm. »

Elle avait juste eu le temps de prononcer quelques mots avant que la doctoresse ne vienne l'embrasser. Exposée ainsi à la vue de la kryptonienne, elle se sentait gênée... mais aussi terriblement excitée. Les oscillations sur l'écran allaient crescendo tandis que tout le monde continuait à la torturer sous les yeux de Karen. Cette dernière vint même en rajouter en montrant à l'humaine qu'elle profitait d'une suspension dans sa réunion pour se faire sucer par une secrétaire sexy, attachée sous le bureau par un collier fixé à une sangle.

Mais moi aussi je peux faire ça !

Tous ces stimulus physiques et mentaux rendirent Helena chaude comme une goutte d'eau sur une plaque de cuisson. Les appareils de mesure montrèrent une élévation rapide de son excitation, et finalement, elle jouit avec bonheur.

« Aahh... OOOUUUIII ! »

L'humaine expulsa une belle quantité de mouille, puis son corps se relâcha d'un seul coup. Les courbes sur l'écran de contrôle revinrent à un niveau normal.

« Aahh... aahh... Karen... rejoins-nous vite. »

En attendant que Miss Star n'arrive, l'héroïne était entre les mains du Docteur Fuma, qui décida de commencer les expérimentations. L'une de ses infirmières remplit une seringue avec un produit de couleur violette, puis la tendit à la doctoresse, qui la planta dans le cou de Helena.

« Ah ! C'est quoi... haaannn... ce produit ? »

Helena était un cobaye dans le sens où toute cette technologie était encore expérimentale. À terme, Karen espérait bien en vendre. Starr Industries ne faisait pas vraiment dans le porno’, mais c’était un marché rentable, et Karen était sûre de trouver des clients. C’était donc une bonne manière de développer son activité. Le Docteur Fuma était, sur ce point, plutôt d’accord avec elle, estimant, elle aussi, qu’il y avait ici tout un marché potentiel. Il suffisait de voir les chiffres de l’industrie du porno’, mais, à terme, Karen voyait aussi d’autres applications dans cette fonction. En mesurant le désir humain, on pouvait par exemple développer des systèmes permettant de lutter plus efficacement contre les violeurs. Bien sûr, le mécanisme était encore très loin d’être suffisamment élaboré, mais Karen restait confiante.

Pour l’heure, en tout cas, Helena avait eu un aperçu de sa Maîtresse. Karen Starr était encore retenue pour plusieurs heures, mais avait tenu à interrompre sa réunion pour pouvoir se renseigner sur elle. C’était bien la preuve qu’elle tenait beaucoup à sa Helena chérie ! Fuma rangea ensuite son téléphone portable, laissant encore Helena voir à travers ses yeux. Helena venait d’avoir un orgasme, et Fuma, aux premières loges, se déplaça à côté d’Hakuba, regardant ainsi en direct l’homme se mettre à jouir également, venant remplir de son foutre le cul d’Helena, tandis que les cuisses du beau jeune homme se couvrirent de mouille. Le corps d’Helena se relâcha ensuite, puis Fuma, tout en caressant Hakuba, l’embrassa. Il se retira du corps de la femme, et Fuma déplaça sa main, venant le masturber, recueillant un peu de sperme, et le porta aux lèvres du jeune trap’, qui l’avala goulûment.

« Tu as aimé jouir dans le cul de cette salope, hein ?
 -  Hmmmm... C’est... Maîtresse a un corps si délicieux...
 -  Maîtresse, hein ? Tu entends ça, Helena ? Ce petit pédé t’appelle encore ‘‘Maîtresse’’, alors qu’il vient de te défoncer le cul ! Hihi ! »

Fuma gloussa, venant lui lécher le lobe de l’oreille, et sentit que l’érection d’Hakuba était toujours là. C’était une conséquence des traitements hormonaux qu’ils suivaient ici, ces traitements avaient des effets secondaires sur leur libido. Fuma hocha ensuite la tête, et une infirmière approcha une seringue abritant un liquide violet, puis l’ingéra dans le cou d’Helena. Naturellement, cette dernière demanda de quoi il s’agissait, et, pour seule réponse, l’infirmière gloussa, puis se redressa. Elle se posta alors au-dessus du visage d’Helena, et tira sur sa fermeture Éclair, révélant son sexe... Puis s’abattit sur elle, s’asseyant sans vergogne sur son visage, inciattn ainsi cette femme à la lécher... Mais ne tardant pas aussi à faire plus.

Preuve de la perversion des femmes ici présentes, l’infirmière se concentra alors, et urina dans la bouche d’Helena. Elle lâcha un jet de liquide doré, et, pendant ce temps, le liquide commença à faire effet, entraînant des frissons dans le corps d’Helena, à hauteur de son sexe. Celle-ci se tortilla légèrement sur place, tout en servant d’urinoir... Puis, soudain, une belle verge jaillit de son vagin, se dressant joyeusement en hauteur, s’accompagnant d’une paire de solides testicules, le tout étant légèrement trempé par sa mouille.

« Miam ! Tu réagis très bien au produit, Helena ! »

La main gantée de Fuma vint alors masturber le sexe de la femme, et Fuma gloussa encore.

« Mais ce produit ne vise pas qu’à ça... Le liquide t’a été ingéré à hauteur du cou, car il se répand aussi dans ton cerveau, et bloque certains neurotransmetteurs... Encore une fois, c’est un produit expérimental, et je t’épargnerai les détails techniques, vu que tu es occupée à boire la pisse de mon infirmière, mais... »

Fuma continua à masturber ce sexe tendu.

« Pour faire simple, ce liquide entraîne un blocage inconscient qui fait que tu ne peux jouir que si je prononce un mot bien spécial... »

Sa queue était bien grosse, bien tendue, et Fuma en fit la démonstration :

« Il s’agit du mot... ‘‘Sunshine’’. »

Aussitôt, aussitôt fait... La queue d’Helena relâcha brusquement des jets de foutre, qui filèrent en l’air, faisant encore rire Fuma. Soudain, le docteur vit du sperme s’écouler du fondement d’Helena, et fourra ses doigts en elle.

« Kiba ! Agis vite, le sperme d’Hakuba fuit du cul de cette petite pute !
 -  O-Oui, Maîtresse... »

Fuma s’écarta, et laissa Kiba se rapprocher, puis l’homme s’empressa de sodomiser à nouveau Helena. Fuma gloussa alors, et rejoignit le corps d’Helena, s’asseyant à califourchon sur elle, puis embrassa son infirmière, collant son corps au sien, étouffant Helena sous le plaisir et sous leurs corps voluptueux et tendres.

Si Helena devait servir de cobaye pour des expériences sur le désir, alors elle estimait avoir au moins le droit de savoir ce qu’on lui injectait dans le corps. Mais au lieu de lui répondre, l’infirmière du docteur Fuma vint s’asseoir sur son visage, son sexe contre sa bouche, et l’obligea à la lécher. L’humaine obtempéra, mais l’infirmière ne s’arrêta pas là, et se servit d’elle comme urinoir.

Mais qu’est ce que…

Même si elle l’avait voulu, l’humaine n’aurait rien pu faire pour l’empêcher, ces femmes la dominaient complètement. Elle ne put que subir, et d’après les courbes sur l’écran, bien qu’elle n’appréciait pas que l’infirmière aille aussi loin, se faire dominer lui procurait quand même du plaisir. Soudain, les mesures s’emballèrent. En effet, le produit injecté dans ses veines faisait enfin effet, et une verge épaisse et veineuse jaillit d’entre ses cuisses, accompagnée d’une paire de testicules.

« HHHMMM ! »

Ce sentiment soudain de plaisir lui fit un tel choc qu’elle se crut sur le point de jouir, mais ça n’arriva pas. Elle vit ensuite par ses lunettes qu’Aiko était en train de la branler, lui expliquant que le produit l’avait non seulement rendue hermaphrodite, mais aussi qu’il bloquait certains de ses neurotransmetteurs, et qu’elle ne pouvait maintenant jouir qu’à la prononciation du mot ’’Sunshine’’. D’ailleurs, dès qu’elle le prononça, Helena se sentit venir d’un seul coup.

« HHHMMM !!! »

Elle vit sa queue fraîchement sortie faire jaillir des giclées de foutre dans les airs, sous les rires de la doctoresse et de ses infirmières. Après son éjaculation, l’humaine reçut la bite de Kiba dans son fondement pour empêcher le sperme de s’en échapper.

Cette fois, Helena était complètement dominée et humiliée. Elle servait d’urinoir à une infirmière, se faisait enculer par un sous-homme, et son nouveau sexe lui procurait un plaisir immense mais elle ne pouvait jouir que sur la demande du docteur Fuma, qui était venue embrasser son infirmière, frottant son corps voluptueux contre le sien. L’humaine pouvait tout voir et tout entendre grâce aux lunettes, mais elle ne pouvait rien faire pour se libérer de toute cette frustration, ce qui ne faisait que rajouter à son excitation. Les courbes sur l’ordinateur étaient toutes au plus haut, indiquant bien que la jeune femme n’attendait plus qu’une chose : faire jaillir son sperme. Mais la doctoresse, qui avait un côté sadique assez évident, prenait plaisir à la faire saliver. D’une main, elle astiquait son membre et jouait avec ses bourses pour lui donner encore plus envie de jouir sans jamais prononcer le mot magique.

Docteur Fuma… vous êtes vraiment une grosse salope.

Helena avait encore du mal à se dire que c’était Karen qui avait autorisé tout ça. A première vue, une telle mise en place aurait plutôt été le genre d’Ishtar, sauf pour la lopette qui lui baisait le fondement. La dragonne était totalement le genre à laisser une de ses soumises entre les mains de femmes puissantes qui lui feraient subir humiliations et frustrations en tout genre pour la rendre tellement assoiffée de sexe qu’elle aurait été prête à baiser avec le premier venu pour se soulager. La kryptonienne avait sûrement passé trop de temps en sa compagnie, et maintenant sa perversion s’était amplifiée. Helena était condamnée à rester prisonnière et à jouir selon le bon vouloir d’Aiko jusqu’à ce que sa chérie ne vienne la libérer.

Indéniablement, Karen avait décidé de donner à sa relation avec Helena un nouveau tour, une nouvelle dimension. Helena savait que sa chérie était une grande perverse, mais, quand Karen avait vu ce qu’Helena avait fait avec Ishtar, elle en avait tiré la conclusion qu’elle pouvait véritablement se lâcher avec elle. Power Girl était une redoutable nymphomane, qui aimait déraisonnablement le sexe. Quand elle avait quitté Earth-2, elle ne fonctionnait toutefois pas comme ça, mais, en rejoignant ce monde, quelque chose avait évolué en elle. Depuis lors, Karen avait consacré une importante partie de sa vaste fortune personnelle au développement de jouets sexuels, et de technologies futuristes qui n’auraient pas rougi à Tekhos. Et elle était très heureuse d’en faire partager Helena, de voir que Huntress était capable de la suivre. Ishtar avait été une sacrée amante pour les deux femmes, stimulant l’imagination de Karen à un point rarement atteint.

Attachée au lit, Helena avait une belle trique, un sexe élancé et assoiffé. Observant cette verge, Fuma se mordilla les lèvres. Les diagrammes étaient complètement fous, témoignant de tout le plaisir que la femme ressentait. Kiba, de son côté, continuait à labourer le cul de la femme, enfonçant sa grosse queue dans son fondement. Fuma observa encore la scène, un sourire sur le coin des lèvres. L’image était vraiment superbe ! Le corps de Kiba ondulait contre celui de la femme, continuant à la prendre sans ménagement, faisant remuer sa verge, qui se déplaçait de haut en bas, membre tendu et assoiffé, légèrement recouverte de traînées blanchâtres ici et là.

« Hmmm, ta queue est toute sale, ma pauvre… »

Fuma se rapprocha alors, et approcha son visage de la verge de la femme, permettant à Helena d’avoir un gros plan sur son sexe, sur ce membre veineux qu’elle était sûrement peu habituée à mettre. Puis la langue du Docteur Fuma jaillit, et entreprit de lécher ce sexe, glissant dessus avec sa langue.

« Laisse-moi la nettoyer, ma beauté… »

Autant dire qu’Helena allait souffrir ! Néanmoins, la jeune femme était plutôt têtue. Dès lors, il n’était pas sûr que sa formule fonctionne vraiment. Après tout, c’était encore un produit très expérimental, et qui ne fonctionnait donc pas à coup sûr. Si Helena avait vraiment envie de jouir, elle pourrait le faire. Elle dut en tout cas essuyer l’orgasme de l’une des infirmières, qui gémit en se répandant sur son visage, puis se laissa ensuite tomber en avant. L’infirmière s’allongea sensuellement sur le corps d’Helena, et approcha son visage de sa queue, avant de la lécher à son tour, rejoignant ensuite le Docteur Fuma.

Le visage d’Helena fut rapidement assailli par un autre corps, une infirmière nouvelle venant s’asseoir sur elle, l’invitant également à lécher ses lèvres intimes.

« Hm… Karen-sama t’aime vraiment beaucoup, tu sais… Je veux bien que tu comprennes ça, Helena. Même si elle abandonne la salope que tu es entre nos doigts, tu dois savoir qu’elle t’adore toujours autant… Toute cette installation a été financée pour pouvoir la partager avec toi, tu sais. »

L’infirmière léchait et frottait son visage contre le chibre d’Helena, pendant que le Docteur Fuma continuait à lui parler, retournant ensuite embrasser à son tour la verge de la femme. Est-ce que tout cela suffirait à faire jouir Helena ? Allait-elle réussir à lutter contre cette solution qui semblait bloquer son sperme ?

« Cette solution, par exemple… Karen-sama est convaincue qu’elle n’empêchera pas la femme déterminée que tu es de jouir… Moi, je pense autrement. Alors… Montre-moi de quoi tu es capable, Helena ! »

Et, sur ce, le Docteur Fuma retourna à l’assaut, imperturbable, infatigable !

Attachée au lit avec une trique de tous les diables, Helena n’était vraiment pas en bonne position. Le docteur Fuma continua de la malmener en léchant son sexe veineux et assoiffé, dont elle avait un bon gros plan grâce à la retransmission dans ses lunettes, et quand elle réussit à faire jouir l’infirmière assise sur son visage, cette dernière alla aussi lui lécher la queue.

« Aahh… hhhmmm ! »

Mais pas le temps de parler, une autre infirmière vint se mettre en position pour lui faire goûter sa chatte. Aiko interrompit un peu sa fellation pour expliquer à Helena que, malgré qu’elle soit traitée comme une salope, ce n’était pas une punition, mais bien la preuve de l’amour de Karen, qui avait financé toute cette installation pour la partager avec elle.

Je sais bien qu’elle m’aime… mais ce produit me rend folle !

L’humaine n’était pas habituée à avoir un sexe masculin entre les jambes, alors si elle devait en plus se faire torturer sexuellement, ça faisait beaucoup en une fois. Mais d’après les dires de la doctoresse, il n’était pas certain que le produit l’empêche de jouir si elle en avait vraiment envie.

« Hhmm… Hhhmmm ! »

A présent, Helena ne pouvait espérer jouir que si Aiko prononçait le mot libérateur ou parce que la formule mise au point était encore imparfaite. Elle dut donc subir les assauts infatigables du docteur Fuma, son infirmière couchée contre son corps, et Kiba qui lui ramonait le fondement avec sa grosse queue, tout en continuant à lécher la chatte de la deuxième infirmière. Comment ne pas avoir envie de jouir ? Seulement, elle avait beau sentir son plaisir grimper, jamais elle n’atteignait le point d’orgue. Si elle avait eu la bouche libre, elle aurait suppliée, mais à voir comment les courbes sur l’écran de contrôle s’affolaient, le message était clair.

Après plusieurs minutes de ce traitement, Helena avait perdu la tête. Le plaisir lui avait complètement noyé l’esprit, son corps était parcouru de spasmes, et elle ne souhaitait plus qu’une chose : jouir. Heureusement, comme l’avait prévu Karen, le produit ne put empêcher l’humaine de jouir quand le plaisir fut trop immense.

« HHHMMM ! »

Helena sentit sa queue expulser des filaments de foutre, mais grâce à la formule circulant dans ses veines, son orgasme fut en grande partie contenu. Après ces quelques jets blancs, son plaisir diminua jusqu’à repasser sous la limite physique. Cette courte jouissance lui avait donné un peu de plaisir mais l’avait quand même plus frustré qu’autre chose. Si elle voulait vraiment se vider complètement, il fallait qu’elle entende Aiko dire Sunshine.

Fuma allait pousser Helena dans ses derniers retranchements, voir jusqu’où la femme était capable de tenir ! C’était aussi simple que ça, et, face à elle, on ne pouvait guère espérer tenir longtemps. Sa délicieuse langue glissait sur le mandrin d’Helena. Peu habituée à porter une verge, Helena devait en plus lutter contre la solution expérimentale glissée en elle, ce qui amena la machine à s’emballer. Toutes les courbes se mirent à grimper dans le rouge, témoignant de l’envie de la femme de jouir. Une envie bien compréhensible, vu sa situation. Après tout, Kiba lui ramonait le cul, et Fuma, en compagnie de son infirmière, léchait longuement sa queue, la suçant même. Le sexe d’Helena grossit considérablement, devenant finalement bien dur, dressé, roide et assoiffé. Un spectacle qui enthousiasma Fuma.

« La formule d’hermaphrodisme fonctionne très bien chez toi, en tout cas... Karen-sama sera très fière de le voir ! Tu sais que les images que je te montre sont diffusées en même temps sur son téléphone portable ? »

Peut-être avait-elle oublié de le préciser... Mais, de toute manière, vu l’état de la jeune femme, Helena ne semblait même pas être en mesure de prendre note de cette information. Impatiente, elle continuait à se dandiner sur place, et vit finalement, au bout de plusieurs minutes, du sperme éclater sur son visage. Fuma gloussa alors, comprenant qu’Helena arrivait à lutter contre le traitement, mais qu’elle avait encore besoin d’être motivée. La main gantée de Fuma essuya sur son visage, et elle lécha ses propres doigts, avalant le sperme situé dedans, puis elle fit signe à l’infirmière de s’écarter.

Cette dernière obtempéra, et libéra le corps d’Helena, qui semblait tendu comme une corde de violon. Kiba, de son côté, témoignait de son endurance redoutable, puisqu’il n’avait pas encore joui. D’un autre côté, il était plutôt lent et doux dans sa manière de sodomiser Helena, ne cherchant pas à donner systématiquement de gros coups de reins, mais tout simplement à la prendre, et à savourer la sensation de sa queue enserrée dans la chair de la femme.

Fuma, de son côté, ouvrit sa culotte, révélant sa propre intimité, et se masturba brièvement, juste pour s’assurer d’avoir les parois suffisamment humides, puis se mit en position... Et, tout en se pinçant les lèvres, s’empala sur le sexe d’Helena. Les liens la retenant se tendirent, les courbes s’emballèrent encore, et un long frisson s’échappa des lèvres du docteur Fuma, qui pencha la tête en arrière, pendant quelques secondes, sentant cette grosse queue la labourer, la déchirer de l’intérieur, ce qui l’amena ensuite à gémir, redressant le visage.

« Ooohh bon sang, hmm... !! Quelle... Haaaa... Quelle bite, putain !! »

Très expressive quand elle prenait son pied, Fuma se dandina sur la queue d’Helena, sachant très bien que, tout ce que souhaitait Huntress en ce moment, c’était jouir. L’infirmière n’arrangeait rien, puisqu’elle s’amusa à malaxer les seins de la femme, en se glissant derrière Huntress, de sorte que la vue de son corps, certes agréable, ne gêna pas la vision de celui d’Helena. Musclée et bien proportionnée, la jeune femme semblait être au bord de la crise de nerfs.

Fuma, elle, dansait sur sa verge, veillant à bien s’empaler dessus, et attendit bien plusieurs minutes, avant de prononcer le mot de la délivrance, celui qui allait permettre à Helena de se relâcher généreusement :

« Haaaa... Su-Sun... Hmmm... ! »

Ultime frustration ! Le mot se refusa à venir, et Fuma couina encore, gémissant, avant de finalement, en souriant, le dire :

« SUNSHINE !! »

Non seulement Helena subissait un traitement de choc, mais en plus elle savait maintenant que les images étaient retransmises en direct vers le téléphone de Karen, de quoi l’exciter encore plus.

Karen… tu es vraiment un monstre de sexe.

L’humaine avait eu un court orgasme, mais ce n’était pas avec ça qu’elle allait se débarrasser de toute la frustration qui bouillonnait en elle. D’ailleurs, le docteur Fuma décida de passer à la vitesse supérieure, et vint empaler sa fente humide sur la verge assoiffée de l’héroïne.

« AAAHHH ! »

Sentir sa queue être serrée par les chairs intimes chaudes et humides de la doctoresse était un plaisir indescriptible. Tout son corps se tendit, les courbes de mesure s’emballèrent, et maintenant qu’il n’y avait plus d’infirmière assise sur son visage, elle pouvait exprimer ce qu’elle ressentait.

« Oh oui… oh putain oui ! C’est trop bon… aaahhh… oui… encore… encore… Haaannn ! »

Pour en rajouter, l’infirmière de tout à l’heure vint peloter ses seins pour la rendre encore plus ivre de désir. Helena n’arrêtait pas de gémir, de crier, de demander à jouir, mais Fuma s’amusait à la faire mariner. Et d’un autre côté, elle se disait que, en jouissant maintenant, ce serait un tel choc physique et mental qu’elle risquerait de ne pas s’en remettre. Alors elle avait du mal à se décider sur ce qu’elle voulait.

Finalement, le choix s’imposa de lui-même : la doctoresse prononça le mot Sunshine, et le blocage psychique de l’héroïne sauta.

« AAAAAHHHHH !!! »

Son sexe explosa et déversa une quantité impressionnante de sperme, équivalente à ce qu’elle aurait lâchée en quantité de cyprine avec sa chatte. L’ordinateur afficha des valeurs totalement irréalistes mais pourtant bien réelles, le plaisir était en train de dévorer le corps de l’humaine, qui éjacula en continu pendant près de trente secondes. Après cet orgasme explosif, la semence avait rempli l’intimité d’Aiko et la queue de la femme baignait dans ce liquide blanc. Helena n’avait plus toute sa tête, le plaisir l’avait tellement secouée qu’elle n’était plus qu’à moitié consciente. Impossible d’en tirer quelque chose vu son état.

Quand Helena se réveilla, elle n’avait plus de verge. Elle était allongée, nue ou presque, dans un grand lit. La jeune femme avait visiblement encore changé de lit, mais avait retrouvé l’usage de ses membres. Elle ne portait plus de culotte, mais une paire de gants noirs en latex avec des collants de la même couleur, remontant jusqu’à ses cuisses, épousant ses formes à la perfection. Et, tandis qu’elle reprenait ses esprits, elle put constater que ce lit semblait très particulier. L’odeur, les crissements de son corps, la peau qui collait délicieusement au matelas... Il ressemblait trait pour trait au lit d’Ishtar Naviento ! Et, alors qu’Helena devait constater que c’était le même, une main caressa son visage, puis des lèvres se plaquèrent aux siennes.

Karen réveilla la femme en l’embrassant, collant son corps au sien, et l’embrassa brièvement, rompit le baiser, et reprit ensuite, relâchant sa main du menton d’Helena pour caresser le délicieux corps de son aimée.

« Hmmm... »

Helena était dans la chambre de Karen. Elle était sortie des laboratoires de Starr Industries pour retourner dans la villa, sur la partie supérieure de l’île, dans une vaste chambre avec une grande baie vitrée donnant sur une terrasse surélevée avec une piscine. C’était une grande chambre, avec une grande télévision à écran plat, des murs aux couleurs sombres, et un énorme lit en latex.

« Mmmhm... »

Plutôt que de lui parler, Karen réveilla Helena en glissant rapidement ses doigts contre ses cuisses, et les enfouit en elle, venant les remuer avec amour en les enfonçant entre les cuisses de la femme. Elle sentit le corps d’Helena s’affaisser contre le sien. Autant dire qu’après le traitement avec le Docteur Fuma, Helena était tout simplement tombée dans les pommes. Cette fois, même le Docteur Fuma avait dû admettre que la jeune femme était à bout, et elle avait été ramenée, tout naturellement, ici, à l’abri, dans la chambre même de Karen.

Prolongeant le baiser, Karen continuait à masturber la femme. La Kryptonienne était toute nue, et, comme Helena, portait toutefois des gants et des collants, en latex, mais de couleur blanche.

« Tu reconnais cette texture ? C’est du latex de Nachtheim... Le même qu’Ishtar a utilisé sur toi, ma chérie... Sens comme cette texture est fine, moulante, collante, sans pour autant étouffer la peau... »

Un latex de qualité supérieure, tout simplement. Souriant encore, elle reprit :

« Il n’empêche, la substance qu’on a utilisé sur toi est encore bien trop dangereuse... Tu as dormi pendant plus de dix heures, tu sais. Pour une femme qui a le sommeil léger, je trouve ça impressionnant. »

On pouvait sentir l’inquiétude perler dans les yeux de Karen. Cette technologie expérimentale était dangereuse, et, même si elle avait donné son accord au Docteur Fuma pour l’utiliser, elle commençait maintenant à le regretter un peu.

*Je ne devrais pas jouer autant avec la santé d’Helena...*

Elle rajouta ensuite, plus soucieuse, retirant même ses doigts de son intimité :

« Tu vas bien ? »

Helena eut un sommeil particulièrement lourd. Et pour quelqu’un comme elle, qui avait une certaine tendance à la vie nocturne, comme ses parents, cela montrait bien que son activité sexuelle avait été très intense. La solution testée par le docteur Fuma sur elle avait bien montré une certaine efficacité à donner du plaisir, mais peut-être fallait-il revoir un peu le niveau de sensibilité du sexe masculin. A son réveil, son esprit était bien embrumé, mais elle parvint vite à se rendre compte qu’elle avait changé de lit. De plus, elle était complètement nue, hormis une paire de gants et des collants en latex noir. En quelques secondes, elle réalisa qu’elle se trouvait dans un lit avec des draps en latex, comme celui d’Ishtar à Infernis.

Hein ?

Le temps qu’elle comprenne ce qui lui arrivait, une main se posa sur son visage et quelqu’un vint l’embrasser. Instinctivement, elle lui rendit son baiser, et une sensation familière vint la titiller.

Ces lèvres… ces mouvements fougueux… cette puissance… on dirait…

L’humaine ouvrit complètement les yeux et vit Karen devant elle. Sans dire un mot, la kryptonienne glissa ses doigts entre ses cuisses, et Helena, encore un peu faible, affala son corps contre le sien. La blonde portait elle aussi des gants et des collants en latex, un latex dont l’humaine reconnut la qualité : c’était le latex d’Infernis.

Quand Karen commença à parler, ce fut pour expliquer à sa chérie qu’elle avait dormi pendant une dizaine d’heures et lui demander comment elle se sentait.

« Je… je me sens encore… un peu… désorientée. »

Et en plus d’avoir la tête qui tourne, elle avait aussi très chaud et transpirait.

« Je… je crois que… j’ai besoin d’une douche. »

Helena tenta de se lever du lit, mais dans son état, elle n’était pas encore capable de tenir debout. Elle se redressa mais retomba aussitôt, s’affalant dans les draps collants.

« Aahh… peut-être… que je vais… me reposer… un peu… avant. »

Elle voulait se reposer, mais aussi profiter de la compagnie de Karen. Et vu comment elles étaient habillées, la kryptonienne avait sûrement une idée derrière la tête. Elle la regarda et ouvrit les bras.

« J’ai besoin… d’un câlin. »

En espérant que ce câlin ne serait pas trop sexuel.

Il fallait quand même se rappeler qu’Helena n’était qu’une humaine. La jeune femme avait été poussée dans ses derniers retranchements, frustrée, droguée, baisée et sodomisée avec acharnement et avec une énergie incroyable. Elle avait donc bien mérité de dormir, et Karen, après tout, n’était pas un bourreau. Elle était juste très amoureuse d’Helena, et très perverse aussi. Mais là, dans le lit, elle n’accueillit pas Helena avec des coups de reins. Habituellement, c’est ce qu’elle faisait au matin, mais, là, Karen savait qu’Helena avait besoin de repos. La jeune femme tenta d’ailleurs de se lever, avant de choisir de rester couchée. Karen sourit ensuite, et serra Helena dans ses bras, optant pour un simple câlin, sans arrière-pensée sexuelle, et ce malgré leurs tenues, des tenues qui étaient, pourtant, un appel à la débauche et à la luxure.

« Bien sûr, Helena, je suis là pour ça, tu sais… »

Une main posée sur ses cheveux, elle caressa son dos avec l’autre, grattant sa peau, glissant le long de sa colonne vertébrale… Et, tandis que Karen la serrait, elle entendit soudain l’estomac d’Helena gargouiller. Un léger gloussement traversa les lèvres de la Kryptonienne, qui embrassa la joue de son amante.

« Je crois aussi que tu as faim… C’est normal, ceci dit. Vu comment tu t’es dépensée, et après ton long repos, ton corps est en manque d’énergie. »

Karen se rapprocha de la table de chevet, où une télécommande était posée, et appuya sur un bouton. Quelques instants après, une porte s’ouvrit, et une belle infirmière entra, poussant un chariot en argent avec un plateau comprenant divers viennoiseries et un chocolat chaud.

« Bonjour, Maîtresse… glissa la femme d’une voix très sensuelle.
 -  Tu ne la reconnais sans doute pas, Helena, mais c’est l’une des assistantes du Docteur Fuma… Sabrina. Sa robe d’infirmière lui va aussi bien qu’une combinaison en latex, tu ne trouves pas ? »

Sabrina rougit poliment, et posa le plateau sur le lit, à hauteur des genoux d’Helena.

« Ne pars pas trop vite, Sabrina, Helena est tellement épuisée qu’il faudra l’aider à manger, je crois bien… »

Helena pensait qu’un petit câlin suffirait à la remettre en forme, mais quand elle entendit son ventre gargouiller, elle réalisa qu’elle avait aussi besoin de manger et de boire pour récupérer toute l’énergie qu’elle avait perdue lors de sa séance de sexe avec le docteur Fuma. La kryptonienne appuya sur un bouton, et une infirmière habillée d’une tenue très sensuelle entra dans la chambre avec un plateau en argent. Sabrina était l’une des assistantes du docteur Fuma, l’humaine ne la reconnut pas tout de suite vu qu’elle ne portait plus sa tenue de latex.

« Oui… elle est… très… jolie. »

L’infirmière posa le plateau du petit-déjeuner sur le lit et voulut s’en aller, mais Karen lui dit que la patiente pourrait avoir besoin d’aide pour manger, ce qu’elle confirma à son tour.

« Eh bien… peut-être… que j’en aurai… besoin. »

Sabrina rougit encore, ce qui était bizarre vu tout ce qu’elle avait fait à sa patiente un peu plus tôt, mais elle accepta quand même. Elle commença par prendre la tasse de chocolat chaud, la porta aux lèvres de la femme, et l’aida  à boire.

« Glup… glup… »

Quelques gouttes filèrent le long de ses lèvres, que l’infirmière essuya doucement. Elle prit ensuite une viennoiserie qu’elle conduit jusqu’à sa bouche. L’humaine mangeait doucement, elle savourait autant le goût des croissants que la chaleur du chocolat ou la vue de Sabrina. Des lèvres pulpeuses, un décolleté dans lequel on se perdrait, des collants blancs fins et élégants, des jarretelles laissant deviner des dessous sexy sous cette blouse… Que du bonheur.

Alors que l’infirmière s’apprêtait à lui donner une autre bouchée de croissant, Helena simula un malaise et en profita pour s’écrouler directement dans ses bras, le visage en plein dans sa poitrine. Elle se releva rapidement pour ne pas que Sabrina ou Karen ne soupçonne quelque chose.

« Hhmm… pardon, je… j’ai eu une absence. »

Est-ce que la kryptonienne s’était rendue compte que quelque chose clochait ? Et si c’était le cas, qu’allait-elle faire ?

Être traitée comme un gros bébé entre les mains de Sabrina, c’était une magnifique sensation, non ? L’infirmière se prenait en tout cas au jeu. S’asseyant sur le lit, à côté de la belle Huntress, elle fourra dans sa bouche des viennoiseries, et l’aida à boire du chocolat chaud, nettoyant ensuite ses lèvres quand ça débordait. Un agréable traitement, mais peut-être trop agréable, puisqu’Helena en profita pour, prétextant un malaise, fourrer son visage dans les seins de Sabrina. Elle présenta ensuite ses excuses aux autres, indiquant avoir eu une « absence ». Souriant lentement, Karen rebondit là-dessus, guère dupe :

« Une absence qui t’amène à plonger dans un décolleté si plongeant ? Quel heureux hasard ! » ironisa Karen.

Effectivement, elle n’était pas dupe. Couchée sur le flanc, à gauche d’Helena, elle caressa son visage, et se dépêcha de l’embrasser. Un baiser bref, mais qui amena ensuite Karen à se montrer plus ferme :

« Mais tu dois finir ton repas, petite fille rebelle. »

Au moins, Helena était bel et bien la fille de Catwoman, aussi rebelle qu’elle quand elle le voulait. Comme quoi, sa docilité n’était jamais qu’un leurre, Huntress ayant réussi à démontrer qu’elle pouvait se jouer des règles qu’on lui imposait quand bon lui semblait. Sabrina amena encore le croissant, et, pendant ce temps, Karen glissa sa main sous la couette, l’approchant des cuisses de son aimée, et caressa son bourgeon. En souriant lentement, la Kryptonienne titilla ses lèvres intimes, enfonçant son doigt en elle,  et la caressa ainsi.

Elle sourit encore, et, tout en voyant Sabrina la faire délicatement manger, continua ses gestes, sans s’interrompre, les yeux s’illuminant d’une lueur malicieuse.

« Voilà pour soulager tes hormones, Helena... C’est normal, tu subis encore les contrecoups de la solution qui a été utilisée sur toi... Ou alors, c’est juste parce que te retrouver entre moi et cette infirmière sexy t’excite profondément... »

Sabrina sourit délicatement. C’était à croire que cette femme était schizophrène, passant de la douce infirmière timide à une cruelle dominatrice quand elle enfilait sa combinaison en latex. Helena n’était décidément pas au bout de ses surprises ici, et, après avoir mangé le croissant, elle vit Sabrina se pencher vers elle. L’infirmière suivit les caresses digitales de Karen, en venant embrasser sensuellement Huntress.

« Moi aussi, Helena, je te trouver très appétissante... » se confia-t-elle en se mordillant ensuite les lèvres.

Helena espérait que cette fausse absence ne serait pas remarquée, mais Karen comprit vite qu'elle l'avait fait exprès pour pouvoir mettre son visage dans le décolleté de Sabrina. Après une petite caresse et un bref baiser, sa chérie lui demanda fermement de finir son petit-déjeuner et glissa une main sous la couette pour aller caresser sa fleur intime. En bonne soumise, l'humaine obéit et continua à manger avec l'aide de l'infirmière, gémissant et couinant de plaisir sous les caresses de la kryptonienne. Était-elle encore sous l'effet des hormones du produit qu'on lui avait injecté, ou bien était-ce du à la présence de deux superbes femmes près d'elle ? Une fois son croissant terminé, elle eut droit à un doux baiser de Sabrina, qui lui avoua la trouver très appétissante.

« Aahh... moi aussi... Sabrina. »

Que devait-elle faire ? Son corps était épuisé, mais elle avait quand même envie de se faire plaisir avec ces deux femmes. Et de toute façon, l'une d'elles la caressait déjà intimement, alors pourquoi se retenir ?

Helena embrassa Sabrina à son tour, un doux baiser sur les lèvres juste pour savourer leur goût.

« Prends moi dans tes bras Sabrina. J'ai besoin que tu me soutiennes. »

Une fois dans les bras de l'infirmière, l'humaine posa sa tête au creux de ses seins. Elle frotta ses joues contre ces deux bosses moelleuses, embrassa et lécha la peau nue de son décolleté, rien de trop érotique car elle ne se sentait pas très en forme.

« Caresse moi la tête. Dis moi que je suis une gentille fille. »

Dans son état, Helena avait envie de beaucoup de douceur et de gentillesse, et pendant que Karen la stimulait sexuellement, Sabrina lui offrait son corps et des caresses délicates. Étant naturellement soumise, elle aimait qu'on s'occupe d'elle de la sorte, même si on était loin de ses traitements habituels de soumise. Ici, pas de sodomie intensive, de menottes ou de travestis, juste des câlins, des caresses et des mots doux.

« Aahh... je vous adore... les filles. »

Blottie contre le corps de l'infirmière, l'héroïne aurait presque pu s'endormir, mais sa chérie faisait en sorte que ça n'arrive pas en remuant ses doigts agiles entre ses jambes.

Karen aurait sûrement pu droguer encore Helena pour qu’elle retrouve de sa superbe, mais elle n’y tenait pas particulièrement. Power Girl était certes très perverse, mais elle ne voulait pas non plus attenter à la vie ou à la santé d’Helena. Elle en avait d’ailleurs déjà trop fait avec la solution de plaisir du docteur Fuma. Avec le recul, Karen regrettait en effet d’avoir précipité ainsi Helena. Heureusement, son organisme s’en était bien rétabli, mais Helena en subissait encore les contrecoups. Épuisée, elle termina son petit-déjeuner, consciente que, quand Karen lui donnait un ordre comme ça, il fallait obéir. Les deux femmes étaient de redoutables combattantes, mais c’était clairement Karen qui avait, dans leur couple, le rôle dominant. Helena obéissait donc bien sagement, tout en maintenant le confortable corps de Sabrina comme elle. Elle retourna enfouir sa tête dans ses seins, faisant sourire l’infirmière, qui écarta le plateau, et s’allongea à son tour dans le lit, ses jambes et sa blouse caressant le corps d’Helena.

« Tu es une gentille fille, Helena... Une incroyable héroïne que j’apprécie beaucoup. »

Sabrina lui sourit à nouveau, et l’embrassa doucement sur les lèvres. Elle avait certes fait partie de l’équipe qui avait, sexuellement parlant, « torturé » Helena, mais elle ne l’avait fait que par amour... Qui aime bien châtie bien, après tout, et, ici, au sein de l’équipe, l’identité secrète d’Helena était connue de tous.

« Tu ne le sais peut-être pas, mais les filles que tu libères sont recueillies par la Fondation Starr, et beaucoup se retrouvent ici, faute d’un endroit adapté où les libérer. Tu es un peu une légende ici. Te torturer comme on l’a fait, c’est une manière de te montrer notre reconnaissance... »

Outre le sexe intense, Huntress voyageait aussi à travers le monde, essentiellement pour défendre les femmes victimes d’abus. Les esclaves de chefs de guerre dans les pays fragilisés d’Afrique équatoriale, celles qui étaient asservies entre les mains des barons de la drogue sudaméricains, dans les circuits de prostitution d’Europe de l’Est... Karen, par l’intermédiaire d’une fondation caritative, fournissait à Helena tout l’appui dont elle avait besoin, y compris un moyen de s’occuper des victimes. Les remettre à un service gouvernemental souvent corrompu n’était pas une solution pérenne, car elles risquaient de retomber entre les mains de leurs geôliers.

Karen resta silencieuse. Elle n’avait aucun laurier à tirer de ça, elle ne faisait qu’assister Helena. Power Girl avait beau être très perverse, et parfois violente en matière sexuelle, elle avait, elle aussi, une conscience. Que ce soit les hermaphrodites peinant à accepter leur situation, ou les femmes battues et asservies, son île était conçu comme un refuge pour eux. Sabrina embrassa à nouveau Helena, fourrant sa langue dans sa bouche, partageant avec elle une longue étreinte, tant et si bien que Karen alla jusqu’à retirer ses doigts de l’intimité de sa chérie, pour la laisser entre les mains de Sabrina.

L’infirmière prolongea donc le baiser, avant de sourire à Helena.

« C’est un immense honneur de t’avoir comme patiente et comme amante... J’ai beau avoir une tenue d’infirmière, j’ai un doctorat en médecine, tu sais... Je suis venue ici par conviction, à la base... Et parce que Starr-sama offrait un salaire défiant toute concurrence, aussi. »

Karen sourit brièvement, et caressa les cheveux de Sabrina d’une main.

« Tu vois, Helena, il y a plein de gens qui t’adorent, ici. Tu es une vraie star, mon amour... »

Helena était très impliquée dans la lutte pour l'égalité entre les hommes et les femmes. Parfois, elle n'hésitait pas à traverser la planète pour venir en aide aux victimes d'abus et leur offrir une vie meilleure avec l'aide de la fondation Starr, une fondation caritative que Karen utilisait pour fournir à sa chérie tout ce dont elle avait besoin pour accomplir ses moyens : argent, matériel, contacts... Et à entendre les dires de Sabrina, toutes les filles libérées grâce à elle lui étaient très reconnaissantes. La ''torturer'' sexuellement était une façon certes extrême mais très expressive de montrer cette reconnaissance.

« Si tu le dis. En attendant... toi et le docteur Fuma... vous m'avez... épuisée. »

De toute façon, Helena ne faisait pas ça pour une récompense quelconque, elle agissait par pur altruisme, comme son père avant elle. Avec elle, les femmes et les hermaphrodites du monde entier pouvaient espérer un futur heureux. Malgré tout, quand on lui offrait ce genre de cadeau, elle ne disait pas non.

Plongée dans une tendre étreinte avec Sabrina, Helena partageait un baiser sulfureux avec elle, et c'était si intense que même Karen se retira pour les laisser savourer ce moment à deux. L'humaine laissa son corps se relâcher dans les bras de l'infirmière, sa langue remuant un peu avec la sienne. La kryptonienne lui rappela alors ce qu'elle savait déjà : beaucoup de gens l'aimaient ici.

« Oui... en effet. »

Et vu sa situation, elle ne se sentait pas coupable à l'idée de demander quelques faveurs en échange de cet amour.

« Dis Sabrina... si tu m'aimes autant... tu peux peut-être me rendre un service ? »

De toute façon, elle n'allait rien lui demander d'extrême, alors pas de raison qu'elle refuse.

« J'ai besoin d'aide... pour aller jusqu'à la salle de bain... et me laver. Tu peux faire ça... pour moi ? »

Elle regarda ensuite vers sa chérie.

« Karen... tu peux venir aussi. »