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Les origines d'une dovahkiin [Princesse Alice Korvander / Norael]

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Norael

Créature

Aujourd’hui était le jour J pour la dovahkiin. Depuis quelques mois, le Complexe tentait d’utiliser un étrange portail menant sur un plan de l’existence qui semblait être parallèle à celui de la Terre. Et déjà des semaines avant, une très grande équipes de scientifiques les plus intelligence de l’établissement, dont le docteur Naoko, avait étudiés le fonctionnement de ce dit portail. Une série de plus sieurs tests semblaient être assez convainquant pour envoyer un cobaye humain à travers ce passage inter-dimensionnel. Enfin, humain… Presque ! Car, comme toujours pour les missions relatant du paranormal, ce fut Norael qui fut choisi pour la mener à bien.

Naoko était perplexe, car si en théorie, on connaissait les périodes d’ouverture de ses brèches, rien n’était sur dans la totalité. Et envoyer son amie là-bas en connaissant de tels risques ne la rassura pas. Cependant, la dame prit sur elle et dû se plier aux ordres. Norael était donc sur le départ. Les essais de communication à travers le portail étant désastreux, elle ne pouvait donc pas compter sur un quelconque soutien de la part du centre. Le lancement commença, et un compte à rebours commença. Alors que le portail apparu au lieu et à l’heure précise qui avait été estimée, la dragonne regarda derrière son épaule et croisa le regard de Naoko. Des yeux, elle tenta de la rassurer et lui communiqua un « tout ira bien », qui décrocha un sourire de la scientifique.

Quand elle entra dans le portail, le monde commença à tourner. Un peu comme si la réalité partait peu à peu. Elle dut fermer les yeux pour ne pas sentir qu’elle tombait, ou du moins en diminuer l’impression. Quand la dova pensait que ça n’allait jamais s’arrêter, qu’elle était perdue entre les deux dimensions, tout se stoppa net. Prit de surprise, elle tomba de tout son poids. Elle releva la tête pour examiner les alentours. Et ils n’avaient pas l’air d’être rassurant. Son instinct animal frissonna légèrement. Elle transforma sa tenue en tenue de combat première forme, dans l’éventualité qu’elle est à se défendre. Au moins, Ganryu semblait avoir passé le portail lui aussi.

À partir de maintenant, elle avait trois semaines et sept heures pour en apprendre d’avantage sur ce monde. Les deux premiers jours furent probablement les plus longs, car ce n’est qu’après ce temps qu’elle trouva la première ville : Sylvandell. Étant tout d’abord en mission, elle prit un carnet et un crayon et nota tout ce qu’elle y trouvait et… ça se remplissait vite.

Tout ! Tout y était différent. Comme un décor de science-fiction. Sans être différent de la Terre, Terra semblait s’être figée dans une époque lointaine, et qu’elle avait évolué dans une direction tout à fait opposer. Pour dire, la dovahkiin semblait presque passer inaperçue ici tant les gens étaient tous différents. Mais prendre des notes sur un carnet finit par attirer l’attention.

- Hey toi la, avec les cornes ! l’interpella un homme.
- O-oui ? Répondit l’intéressée, ne sachant pas ce que cet inconnu lui voulait. 
- Ne serais tu pas enfant de dragon ? UN dovahkiin dans votre langue. Reprit l'homme. Norael sentit une goutte de sueur froide lui parcourir le dos. Elle maîtrisait effectivement la langue des dov et "enfant de dragon" était un nom familier. Je le savais. Mais de vieille légende ne te servirons à rien ici. Plus au nord se trouve un sanctuaire, tu devrais y aller faire un tour.

C’était sûrement stupide, mais Norael pensait qu’elle avait déjà mis les pieds ici. Pas dans cette ville en particulier, mais ici, sur ce plan. Elle commença alors à chercher quelque chose ressemblant à un sanctuaire qui aurait abrité des dragons. Et c’est après une semaine de marche depuis son arrivée qu’elle trouva quelque chose qui pourrait la mettre sur une piste prometteuse : une grande structure au milieu d’un lac, presque entièrement détruit. Mais cette structure faisait frémir son dova sos. Son aiica de dov la poussa à entrer dans l’édifice. La nuit étant à son apogée, se sont ses yeux de dragon qui l’aidait à ce repéré.

- Il y a quelqu’un ?
« Modifié: vendredi 28 juillet 2017, 12:32:20 par Norael »

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Le Sanctuaire des Dragons était le Saint des Saints de Sylvandell, une terre sacrée où nul homme ne devait entrer. Le Territoire était interdit aux touristes, car les dragons voyaient tout étranger comme un envahisseur, et tout humain comme une proie pour leur nid. C’était l’un des éléments du Pacte conclu entre Erwan Korvander et le Patriarche. Les dragons ne s’attaquaient pas à Sylvandell, et, en retour, les humains ne s’immisçaient pas sans raison valable sur leur terre. Seulement... Seulement, il arrivait parfois que certains humains soient plus idiots que les autres. Généralement, il s’agissait de contrebandiers cherchant à emprunter des chemins détournés pour rejoindre Sylvandell, et qui, en s’aventurant dans les montagnes, tombaient sur les dragons de Sylvandell.

La Dovahkiin arriva donc au Sanctuaire des Dragons, au milieu du lac. Un lac qui était une impressionnant source magique. La nuit, des furolucioles s’en échappaient, brillant dans le ciel, et, à certains moments, on pouvait même marcher sur l’eau. Mais là, le Sanctuaire était désert. Une étrange structure monolithique se dressait en son centre, un ancien sanctuaire elfique. Et, alors que la jeune femme s’approchait, et finit même par demander à haute voix s’il y avait quelqu’un... La réponse se fit entendre d’elle-même quand une grande ombre noire vint à recouvrir le corps de la femme.


Un rugissement surpuissant se fit alors entendre, et, si Norael levait la tête, elle pourrait voir un dragon la surplomber, décrivant une série de cercles autour du Sanctuaire, avant de hurler encore. Et, si le Territoire abritait des dragons verts ou des dragons bleus, celui-là était bien un redoutable dragon doré, dont les écailles semblaient refléter la lumière du soleil. Il décrivit plusieurs cercles, surplombant sa proie...

...Puis se posa ensuite brusquement sur le Sanctuaire, ses griffes se plantant dans le mur, et sa gueule cracha un jet de flammes doré, ciblant la femme, la prenant pour une menace !

Norael

Créature

La dovahkiin trouvait ce temple assez étrange. Comme si elle avait déjà été la, alors qu'elle n'en a aucun souvenir. L'eau tout autour semblait dégager quelque chose de mystérieux, de magique. Des petites lumières s'en évaporaient pour rejoindre la cime du ciel de la nuit. Et pendant l'espace d'un instant, on aurait peu croire que ces lumières étaient les étoiles, réunissant terre et ciel. Dans le sanctuaire ce trouvait une pierre dresser, surement les hommes qui l'avait levée. Mais visiblement, ni les guerres et ni les hypothétiques guerres n'a pu la recoucher. Cet endroit semblait coupé du reste du monde des hommes de ce plan, mais la réponse à l'appel de la demoiselle fut presque instantanée.

N'ayant pas remarqué le fin brouillard qui venait de se lever, le cœur de Norael s’emballa. Quelque chose de familier s'approchait. Ou du moins, de familier pour son inconscient. Un bruit au loin retentit, faisant couler une goutte de sueur froide dans le dos de la bipède. "Je n'aime pas ça", prononça son habit, et les deux avaient un mauvais pressentiment. Une ombre macabre se mit à voler autour de la dovahkiin, mais ses yeux ne pouvait distinguer qu'une masse noir à travers la brume. Mais quand cette masse ce stoppa et se mit à descendre, les yeux horrifiés de la jeune femme se posa sur le corps d'un animal mythologique.

La sombre nuit fut percer par un animal majestueux qui portait les couleurs du jour. Une surface aussi doré que le soleil qui aurait pu éblouir avec une luminosité plus importante. Mais, malgré son apparence divine et lumineuse, il n'avait rien d'un ange. Mais plus celle d'un monstre, comme dans les livres pour enfants ou les récits de science fiction. Devant elle se trouvait un authentique dragon, un dovah. Mais alors que Norael ne parvenait pas à bouger, ce dernier rugi. De grande flammes dorés sorti de sa gueule. Pétrifiée, ce fut son habit en FV qui sauva son hôte et se cacha derrière la pierre.

- Il m'a parlé !
- Ne dit pas de conneries Norael, il à voulu nous rôtir !

Malgré la contradiction de Ganryu, elle était persuader avoir entendu des mots dans le cris du dovah. Mais après tout, des mots que seule elle jusqu'à présent avait réussit à utilise, entendre et comprendre. Alors ce n'était pas anormale que l'habit ne l'ai pas entendu. Mais peu importe, la jeune femme voulais avoir des réponses car c'était pour ça qu'elle était la. Elle quitta sa cachette et se mit face à la bête :

- Dragon, je souhaite juste des rep ...

Mais le démon ailé ne semblait pas vouloir l'entendre. Une nouvelle tempête de flammes se mit à fuser dans un cris qui déchirait les cieux. Et une fois de plus, la bipède échappa de peu. Visiblement, le dragon ne semblait pas très bavard. Qu'il en soit ainsi, ce dit Norael, il faut passer à une autre approche. Elle passa sa tenue en mode guerrière (tenue 3), et refit face au monstre. Elle attira son attention, celui ci lui recracha des flammes qu'elle encaissa grâce à un bouclier formé avec ses FV. Mais le cri résonna dans sa poitrine, trois mots qu'elle semblait connaître : "Yol Toor Shul". Ça déstabilisa Norael, qui regarda le dragon.

- Yol Thoor Shul ...

Elle répéta ces trois mots très bas, mais la réaction fut impressionnante. Comme le dovah, des flammes sortis de sa bouche. C'est surement la chose qui surpris le plus la demoiselle, plus que de voir un dragon. Il était vraiment tant que quelqu'un vienne lui donner des réponses. Et visiblement, le dragon semblait encore plus agressif.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Face à un dragon doré, le combat serait difficile, car ils faisaient partie des plus puissants dragons qui soient. Le feu s’échappant de leur gueule n’était pas que de simples flammes. Ils pouvaient aussi cracher de puissants rayons de lumière, qui vaporisaient presque toute forme. Fort heureusement pour Norael, celui-ci était encore jeune, de sorte qu’il ne maîtrisait pas à la perfection les rayons lumineux. Après son attaque initiale, il souffla encore, en se posant sur le lac, dont l’eau avait visiblement suffisamment durci pour lui permettre de se poser, et cracha des gerbes de feu. La femme était rapide, et, quand elle évita une nouvelle slave, il bondit brusquement vers elle, dépliant ses pattes, et s’aidant d’un puissant coup de ses ailes, prêt à bondir sur elle, pour lui infliger un coup fatal... Mais la Dovahkiin le repoussa à l’aide d’un Cri, balançant une gerbe de flammes qui surprit le dragon, et le fit bondir brusquement en arrière.

Surpris, ce dernier hurla alors, un rugissement furieux, qui dut probablement se faire entendre dans toute la vallée, et il attaqua cette fois avec sa queue caudale, bondissant sur place, avant de se retourner, et d’armer sa queue, s’en servant comme d’un terrible fouet. La queue frappa sur le flanc Norael, un coup qui aurait brisé les os de n’importe qui... Mais pas d’une Dovahkiin. La femme s’envola néanmoins comme une fusée, et alla s’écraser violemment contre une paroi rocheuse de l’autre côté du lac, plusieurs gravats lui tombant dessus. Le dragon rugit encore, et sa gorge s’embrasa, prêt à lancer une boule de feu...

...Quand un cheval apparut brusquement entre le dragon et Norael. Le cavalier brandit une main vers le dragon, tout en tenant les rênes du cheval de l’autre, amenant le cheval, pour s’arrêter, à hennir en bondissant sur place, redressant ses sabots avant, soulevant des mottes de terre. Las, la boule de feu était déjà partie, et fusa vers le cavalier... Quand elle disparut sur place.

« ARRÊTE ! » hurla alors une voix féminine, inhabituellement sévère et dure.

Une onde de lumière s’échappa alors de la main de la femme... Et Norael put alors réaliser, si sa vision le lui permettait, que ce n’était pas exactement sa main qui brillait, mais une sorte de pendentif doré incrusté de gemmes précieuses situées dessus. Une étrange croix avec des ailes de dragon, qui avait absorbé la boule de feu, et la renvoya vers le dragon sous la forme  de deux puissants traits lumineux. Le dragon hurla à nouveau en bondissant en arrière, et montra furieusement les dents, visiblement mécontent d’être ainsi dérangé alors qu’il chassait.

« Ne reconnais-tu pas mon sang, Dragon ? C’est celui d’Erwan Korvander, Premier Roi de Sylvandell, et je tiens la Croix de Sylvandell ! »

Elle hurla encore, et le dragon rugit également, puis décolla dans les airs, et s’approcha alors du cheval, soulevant d’épaisses mottes de terre en plantant ses ailes dans le sol, formant de belles tranchées, sa gueule se rapprochant très étroitement du visage de la jeune femme, soulevant ses cheveux, sa gueule figée dans un rictus de colère.

« Je. M’occupe. De. Cette. Femme. Va ! Je te l’ordonne ! »

Le dragon hésita encore... Puis, brusquement, décolla dans les airs, et s’éloigna. Alice soupira alors, et se retourna vers la femme, avant de sauter au sol, remettant rapidement le pendentif autour de son cou, faisant disparaître la Croix sous son corset. Elle portait une légère armure de plates, et sourit à la jeune femme en se penchant vers elle.

« Vous allez bien, Madame ? Désolée, je suis venue aussi vite que j’ai pu, les dragons n’aiment pas qu’on s’aventure sur leur territoire... »

Norael

Créature

Pour une débutante, on pouvait dire que la dovahkiin ne s’en sortait pas trop mal contre son premier dragon. Mais la chance ne dure qu’un temps et finit par tourner. Le dova ne semblait pas  avoir apprécié la réplique de la jeune femme. Grognant pour manifester son mécontentement, il fit de nouveau un bond en direction de la demoiselle. Et sans prévenir, il se tourna sur lui-même en envoyant son immense queue caudale dans les côtes de Norael. Surprise par le choc, elle se fit propulser comme une feuille de papier après une bourrasque de vent. Elle atterri contre un mur avec fracas. Le choc creusa le mur et des débris et de la poussière tomba sur la tête de la jeune femme, complétement sonnée.

Ses oreilles sifflait du au son produit par le choc. Sa vue se troublait car sa tête avait reçu des coups violents. Et tout son corps refusait de lui obéir. Chaque geste lui faisait mal à l’endroit où le dova avait cogné. Si elle s’en tirait avec trois côtes cassées, ça serait une chance. Mais tout ceci n’était rien par rapport à ce qui l’attendait. La bête qui se dressait à nouveau devant la dovahkiin préparait une nouvelle attaque. La gueule grande ouverte, Norael voyait la boule de feu se préparer entre les dents acérés de la créature. Sa chaleur était déjà omniprésente et perçait la poitrine de la dame. Et puis elle partit, dans un cri de colère qui résonna dans la vallée.

La boule de feu fusa dans sa direction, à toute vitesse et semblait presque inévitable. Sa chaleur était de plus en plus intense et la demoiselle ferma les yeux pensant que heure était venu. Mais ce ne fut sans compter sur ce qu’on appelle un miracle. Un cheval. Un cheval se dressât devant la boule et la jeune femme. Mais c’était surtout son cavalier qui sauva Norael. Elle l’avait devinée au hennissement du canasson et à la voix de la dame qui le montait. 

« Arrête ! »

C’était insensé de vouloir raisonner une créature comme les dov, mais contre toute attente cela semblait avoir fonctionné. La chaleur des enfers que faisait la boule de feu avait disparue et la brise du vent était la seule chose qui restait. La dovahkiin ouvrit alors les yeux, douloureusement et tout n’était pas net. Seul des formes se dessinaient au départ, ensuite des semblants de couleurs. Puis des formes flous mais ça s’arrêta la, sa vision était encore troubler. Sa sauveuse semblait tenir quelque chose dans sa main. Une croix avec deux ailes de dragon, une sorte de relique qui rayonnait de mille feux. Mais le plus impressionnant fut quand de raies de lumière se dégagea. Le puissant dov se mit à gémir méchamment en laissant clairement voir ses crocs, signe qu’il n’appréciait pas plus l’intervention de la cavalière que la venue de Norael sur son territoire. Mais la première ne baissa pas son ton.

« Ne reconnais-tu pas mon sang, Dragon ? C’est celui d’Erwan Korvander, Premier Roi de Sylvandell, et je tiens la Croix de Sylvandell ! »

Chacun étant aussi borné que l’autre, le dragon se mit à bondir de ses pattes arrières et se déplaça vers la cavalière. Bien que cette fois il était plus proche que jamais, il n’attaqua pas. Il semble examiner la demoiselle qà cheval. Son souffle était chaud et la dovahkiin le ressentait d’où elle était. Mais sa sauveuse ne faiblit pas.

« Je. M’occupe. De. Cette. Femme. Va ! Je te l’ordonne ! »

Son ton était devenu encore plus cassant. Sa conviction était palpable. Mais semblait quand même farouche pour l’étrangère. Pourquoi entre elle et le dov ? Pourquoi risquer sa vie pour quelqu’un que l’on ne connait pas ? Mais quoi qu’il en soit, ça porta ces fruits. La bête, dans un dernier souffle, il battit puissamment ses ailes dorées. Il s’envola dans un vent violent et disparu. Tout semblait de plus en plus mystérieux pour la dame à cornes. Après avoir remis son pendentif à sa place autour de son cou, la chevalière en tenue de plates tendit la main à la rescaper.

« Vous allez bien, Madame ? Désolée, je suis venue aussi vite que j’ai pu, les dragons n’aiment pas qu’on s’aventure sur leur territoire... »

Norael était encore paumée sous la douleur et ses questionnements. Elle tenta difficilement de se relevé, mais elle retomba lourdement sous la douleur. Ses côtes lui faisaient affreusement mal. Et pourtant, elle n’était pas du genre douillet.

«  Fait attention ! Il aurait pu te broyer les côtes. Et elles ne sont pas en bonne état. » Lui signala Ganryu, son habit.

« Sans blagues » Grogna la dame les dents serrées à l’intention de son habit. Chose qui devait sembler bizarre à la cavalière car seule son hôte pouvait l’entendre. Puis la dovahkiin s’adressa à sa sauveuse « Je … J’ai les côtes cassées, un mal de crâne qui filerai la migraine à un doliprane et la gorge littéralement en feu. Mais je suis en un seul morceau, et c’est grâce à vous. Je vous remercie. »

LA dame se releva plus doucement. Grâce à son habit en fibre vivante, elle put le modelé de sorte à se faire des béquilles, pour lui faciliter sa marche. Elle s’avança alors vers la demoiselle à cheval. Une fois sa vision plus ou moins stabilisé, elle put regarder un peu mieux qui était sa nouvelle héroïne. Dessous la tenue de chevalier qu’elle portait, c’était une belle femme blonde aux yeux bleus. Elle avait mille et une questions à lui poser, mais elle commença par le plus simple.

« Je m’appelle Norael. Je suis désolée, je ne savais pas que c’était interdit. Je … heu … je viens de très loin. Qui êtes-vous ? »

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Alice se pencha vers elle, et la première réaction de cette femme aux seins énormes et aux cornes sur la tête fut un « Sans blague » qui ne manqua pas de surprendre Alice.

*Sans blague ?* se répéta-t-elle dans sa tête.

Qu’est-ce que c’était censé vouloir dire ? Clignant des yeux à plusieurs reprises, elle entendit ensuite la femme poursuivre, en la regardant. Elle avait mal partout, mais… Eh bien, vu le coup qu’elle avait reçu, c’était déjà un miracle qu’elle soit en vie. Alice hocha néanmoins la tête, consciente que l’expérience avait dû être très douloureuse, et très traumatisante.

« Je suis désolée, je… J’ai entendu le dragon hurler, et je suis venue aussi vite que j’ai pu. Et vous n’avez pas à me remercier, je n’allais tout de même pas laisser cet idiot vous brûler vivante ! »

Certes, le Sanctuaire était interdit aux humains, mais beaucoup de gens oubliaient cet avertissement. Enfin… Seulement les contrebandiers et les idiots, mais Alice ne voyait aucun chargement avec cette femme, et, si elle était demeurée, elle serait déjà morte. Elle la vit alors se relever, et mettre en place, avec son vêtement, des sortes d’excroissance, qui formèrent comme des attelles, afin de l’aider à se redresser. Impressionnée, Alice écarquilla des yeux, en comprenant mieux pourquoi le dragon avait été si féroce. La magie les excitait, et, ne connaissant pas cette femme, il l’avait perçu comme une menace directe. Et puis, il fallait ajouter à cela que c’était un jeune dragon, plus énergique que ses aînés. La difficulté qu’Alice avait eu à le repousser en était la preuve. Elle s’était interposée entre un dragon et sa proie, et, sans la Croix de Sylvandell, qui rappelait à tous les dragons de la région leur allégeance au Patriarche, sans aucun doute aurait-elle flambé avec Norael.

« Vous arrivez à marcher ? »

Norael n’avait visiblement pas qu’une poitrine énorme, mais aussi une constitution à toute épreuve. Quand Alice s’était approchée, elle avait vu la queue du dragon s’abattre sur la jeune femme, l’envoyant s’éclater contre le flanc de la montagne. Impossible de survivre à un tel choc en étant un simple humain. Et puis, les grandes cornes que Norael portait sur la tête prouvaient qu’elle était… Différente. Restait encore à déterminer sa race, une tâche assez ardue, vu que la femme n’avait pas de peau rouge, et que ses cornes ne faisaient pas vraiment démoniaques, plutôt… Eh bien… Le seul exemple qui venait à Alice en ce moment était… Dragonique.

Réalisant soudain que Norael lui avait demandé son identité, Alice sourit en se grattant l’arrière des cheveux.

« Oh… Euh… Oui, pardonnez-moi, je manque à toutes mes manières ! Je, hm… Je faisais de l’équitation quand j’ai entendu, c’est pour ça que je suis venue… Avant la garde. »

Les soldats ne devraient d’ailleurs pas tarder à arriver. Alice saisit soudain son collier, et sortit de ses vêtements la Croix de Sylvandell.

« Si vous ne reconnaissez pas cet artefact, c’est que vous n’êtes pas d’ici, et que vous ne connaissez pas beaucoup Sylvandell. C’est la Croix de Sylvandell, portée par Erwan Korvander, forgée au Sanctuaire par le souffle du dragon. Cet artefact recèle une puissante magie, mais qui ne fonctionne que sur les Korvander. Si ce dragon est parti sans nous faire rôtir tous les deux, c’est parce qu’il a reconnu en moi la digne héritière d’Erwan Korvander, Premier Roi de Sylvandell… Je suis la Princesse Alice Korvander. »

Nouveau sourire charmant, puis Alice enchaîna :

« Et vous, brave Norael ? Que faisiez-vous sur une terre interdite ? »
« Modifié: dimanche 03 septembre 2017, 14:44:55 par Princesse Alice Korvander »

Norael

Créature

Re : Les origines d'une dovahkiin [Princesse Alice Korvander / Norael]

Réponse 6 dimanche 03 septembre 2017, 14:41:12

Visiblement la jeune femme blonde avait tiqué quand la dovahkiin répondit à son habit. C’est vrai qu’elle aurait pu paraitre agressive envers la cavalière mais fort heureusement, celle-ci n’avait pas semblée mal le prendre même si elle l’avait remarquée. C’était bien les cris du dragon qui avait amenés la jeune femme, et heureusement elle était arrivée suffisamment vite, sinon elle serait peut-être arrivée trop tard pour aider Norael. Même si la belle blonde disait le contraire, elle se sentait redevable pour ce sauvetage.

Quand Norael se releva, bien qu’elle le faisait tant bien que mal, le fait qu’elle avait modelé son habit pour lui faire deux sortes de béquilles lui permettant de se déplacé semblait avoir de nouveau interpelé la jeune femme à cheval. C’est vrai qu’il ne devait pas être commun de voir quelqu’un modifié son vêtement par la pensée, même ici. Quand la jeune femme sortie son artefact qui se trouvait autour de son cou, l’étrangère ressentit une drôle de sensation. Elle ne l’avait jamais vu, ça elle en était certaine, mais elle avait la ferme impression de le connaître. Surement une impression de déjà-vu passagère. Norael fut sorti de ses rêveries quand la jeune dame lui demanda si elle pouvait encore marché.

«  Oui merci. Ganryu m’aide très bien. – Elle refléchit un moment avant de reprendre – Oh, permettez-moi de le présenter. Garyu c’est mon habit. C’est un peu compliqué mais en gros c’est un habit vivant. Seulement je suis le seul à l’entendre. »

Ça sonnait faux et lui semblait stupide formulé ainsi. Mais c’était belle et bien la vérité. Mais visiblement, la jeune femme en face ne tenu pas compte de cette étrange info et se présenta après avoir dit comment elle avait réussi à arriver aussi vite et avant la garde local. Une chance encore qu’elle faisait son équitation tout près d’ici. Sinon elle aurait fini rôti goût barbecue par le dov. Mais l’info d’après fut plus surprenante. La jolie fille sur son cheval et en armure n’était « que » la princesse du royaume local. Et ce collier étant, semble-t-il, un artefact capable de contrôler d’une certaine façon les dov, et il était dans sa famille depuis toujours. Embarrasser d’être devant une princesse, elle s’inclina timidement.

«  Princesse, enchantée »

Puis la jolie blonde reprit. Elle demanda à la dovahkiin ce qu’elle faisait là. C’est vrai que si ces terres sont interdites et qu’elle l’ignorait ça voulait dire qu’elle n’était pas d’ici. Elle ne savait pas si elle pouvait dire qu’elle venait d’une autre planète. Dans le meilleurs des cas ça serais étrange, mais dans le pire elle pourrait se faire capturé et disséquer comme les aliènes de la Zone 51. Elle la joua donc safe.

« Je ne suis pas d’ici effectivement. Quand je suis arrivée en ville, on m’a parlé de vieille ruine pouvant mieux comprendre d’où je viens en quelque sorte. Je suis une dovahkiin, un enfant de dragon. »

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Un « tissu vivant » ? « Ganryu » ?

« Eh ben ça alors... » commenta sobrement Alice.

Alice était surprise, bien entendu, mais, à bien y réfléchir, elle avait déjà connu ça. Theorem, quand il était venu à Sylvandell, et avait été provisoirement son esclave, était un jeune Terranide qui n’avait plus de jambes ni de bras. Toutefois, son organisme avait fusionné avec un Slime, qui faisait office de « vêtement vivant », et l’avait doté de prothèses très efficaces. Bien sûr, ce n’était pas exactement le même cas avec Norael, mais Alice avait au moins un élément de comparaison.

Norael lui expliqua être une Dovahkiin, et être venue ici pour comprendre ses origines.

« Ah... Une Dovahkiin ? Je suppose que ça explique l’agressivité des dragons. Il a dû sentir en toi une potentielle rivale... »

Contrairement à ce qu’on pouvait penser, les dragons n’étaient pas particulièrement bienveillants envers les Dovahkiins, surtout ici, à Sylvandell, où le Patriarche avait passé un pacte ancestral avec Erwan Korvander, le Premier Roi, et un puissant Dovahkiin. Sa lignée avait hérité de quelques pouvoirs liés à son statut, mais Alice était bien loin de se prétendre Dovahkiin, précisément parce qu’elle ne maîtrisait pas le Thu’um.

« Mais... Je ne vois pas trop en quoi voir les ruines pourrait t’aider sur tes origines. Et... Qu’est-ce que tu veux dire exactement par là ? Tes ancêtres sont originaires de Sylvandell ? »

Tout ça n’était pas spécialement clair, mais Alice n’allait pas manquer à ses devoirs envers elle, après tout. Autant que possible, elle allait l’aider.


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