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Dies Irae [PV - BASTET -]

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Rachele Florenza

Humain(e)

Dies Irae [PV - BASTET -]

samedi 01 juillet 2017, 20:08:14

Rachele retire son sari et commence à chasser le sable des innombrables plis de ses vêtements terranides. Derrière elle le portail vers la cité de Bastet se referme lentement, faisant disparaître comme un mirage les murs couleur safran de son "ambassade".

Grain après grain, mèche après mèche, elle libère sa chevelure de ces insupportables petits éclats de coquillage. Dieux qu'elle peut détester ce désert aride ! Cette étouffante utopie dans laquelle règne confortablement sa proie, loin de la tourmente du monde réel, loin de la souffrance de l’existence, loin des jeux de pouvoir dans lesquels elle pourrait jouer un rôle majeur si seulement...

Rachele soupire, sa tunique du désert glisse sur ses courbes voluptueuses et s'affaisse à ses pieds, révélant sa robe crème fendue à l'entrejambe ainsi que ses gants et ses cuissardes noires. L'espace d'un instant, elle se prend à rêver à nouveau de ce qu'elle pourra faire une fois la déesse tombée entre ses griffes. L'échiquier des puissants de Terra sera bouleversé à jamais, des royaumes tomberont face à la puissance démiurge de Bastet et Dona Florenza s'élèvera à son tour comme Reine !

-Hmmmm MMM !

Un gémissement délicat et féminin la tire de son fantasme de grandeur et la ramène à la dure réalité. Avant de parvenir à cet apothéose, il lui faudra encore attendre un petit peu, que tout soit prêt, que son plan, son complot, ourdit depuis plusieurs mois déjà, arrive à maturation.

Elle s’étire langoureusement et se tourne vers la source de ce bruit qui l'émoustille. Elle contemple alors d'un regard froid et déterminé une nouvelle étape de son plan sur le point de s'achever.

Cette étape, c'est une petite terranide bien faite, typée égyptienne, à l’opulente chevelure noire aile de corbeau qui, comme de nombreuses autres sujets de Bastet avant elle, se tortille entre ses liens depuis des jours pour résister à ses tortionnaires.

Presque un an plus tôt, Rachele était arrivée dans la cité en temps que diplomate terrienne et avait été reçue à la cours de la Déesse-Reine. Tout cela bien sur n'était qu'un stratagème minutieusement élaboré par la mafieuse pour fomenter un complot contre son hôtesse.

Elle s'était alors attelée à un long travail de sape, aussi efficace que pernicieux. Elle avait d'abord enlevé les pauvres jeunes femmes affectés à son service pour les expédier à l'Asylum, son usine à esclave. Puis, de fil en aiguille, elle était remonté dans l'échelle sociale de la cité, se rapprochant esclave conditionnée après esclave conditionnée des hautes sphères du pouvoir terranide en place.

Pour chaque nouvelle capture, le scénario avait été le même, avec quelques variations en fonction de la force de volonté et de la personnalité de la fille à briser. Les plus fragiles étaient immédiatement hypnotisées et conditionnées par des machines tekhanes de lavage de cerveau. Les plus fortes quant à elle payaient le prix de leur loyauté à Bastet au prix fort. Drogues, hormones provoquant un nymphomanie maladive, torture, électrochocs, viol, toutes les ficelles de la perversion humaine étaient lentement attachés aux membres épuisées des victimes jusqu'à ce qu'elles deviennent des pantins. Une fois brisées et sous contrôle, on leur faisait refouler ces souvenirs atroces au plus profond de leur mémoire avant de les renvoyer chez elle sans que personne ne s'en rende compte... Quelques simples mots et gestes permettait alors à Rachele de les utiliser à sa convenance, comme une petite armée de l'ombre, contournant ainsi le mur magique de la cité.

-La nuit a été longue mais nous avons enfin du résultat Maitresse...

Les paroles de l'infirmière sortent à nouveau Rachele de ses souvenirs. Elle pose son regard d'acier sur son employée et lui répond.

-Le serum ?

-On le lui a administré Maîtresse, il va commencer à agir.

Dona Florenza hoche la tête et se rapproche de la structure en acier à laquelle est attachée la jeune femme. Prêtresse de haut rang, elle est la plus haute dignitaire de la ville capturé jusqu'à maintenant, et son savoir est le dernier ingrédient dont Rachele à besoin pour distiller son poison...

Rachele se rapproche de son corps  arque-bouté et sanglé en étoile, les poignets attachés aux avant-bras et les chevilles attaché aux cuisses pour qu'ils tiennent pliés sur eux-même.
Le regard trouble, les poings serrés, le souffle court et rapide, elle lute contre le sérum qui dévore lentement sa volonté et sa force d'âme.

Rachele se positionne derrière sa tête et lui caresse le visage. La jeune femme essai de se libérer de son contact, mais ses mouvements sont lent et faibles, elle gémit son refus au travers de son gag-ball.

-Chuuuuut... détend toi... tout va bien ce passer... tes souffrances sont bientôt terminées...

Petit à petit, ses poings se desserrent et s'ouvrent légèrement, agités de petits soubresauts nerveux. Sa respiration se calme et devient lente et lourde, mettant en valeur sa poitrine nue, ruisselante de sueur. Rachele plonge alors son regard dans le sien et admire les iris marrons de la captive rétrécir à mesure que ses prunelles s'ouvre grand et que tout son corps se détend.

-Voiiiiilaaaa... C'est parfait ma chérie...

Lui chuchote la mafieuse en souriant et en lui déposant un baiser sur le front. L'infirmière lui enlève le gag-ball, cette fois-ci, la jeune femme ne hurle plus, ne se débat plus, elle fixe calmement le plafond, la bouche entrouverte.

-Alors... dit moi... qui sont les favorites de ta déesse ? Qui sont les préférées de Bastet ? Si tu me répond je te promet que tu auras un traitement de faveur...

-Djamila et Téti... je vous en supplie... stop... arrêtez... c'est Djamila et la Grande Prêtresse Téti, ma supérieure... Ce sont elles... La Déesse les comble de son attention, ce sont ses favorites... Je... j'ai fait ce que vous vouliez... pitié... laissez moi rentrer chez moi...

Rachele lui sourit et murmure à son oreille.

-Merci petite pute... tu m'as été bien utile... tu mérite ta récompense.

La machine tekhane bourdonne et un casque de réalité virtuel descend sur le visage de la prisonnière qui se met à crier de terreur.

-Non ! Vous aviez dit que...

-Que tu aurais un traitement de faveur ? C'est le cas... je vais t'offrir une nouvelle vie, libérée de tout ces vilains tracas de prêtresse, de toute ces responsabilités, de toutes ces pensées compliquées... une vie pleine de plaisir et de rencontres...

Ajoute la mafieuse en réajustant le gag-ball entre les dents de la jeune femme qui continue de hurler son refus sous son bâillon. Le casque ce pose sur les yeux et les oreilles de la jeune femme est un flot d'images pornographiques, de motifs hypnotiques et de bruits discordants commencent à inonder ses perceptions.

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-Effacez tout... je n'ai pas besoin d'une prêtresse de plus pour mon plan, même si haut placée et d'ici à ce qu'on remarque sa disparition, le poutch aura été lancé. Quand ce sera fait je la veux sur une barre de pole-dance avec un prix en collier.

Rachele r'enfile sa tenue terranide et se dirige vers le portail qui s'active de nouveau et refait paraître le paysage honni de son ambassade.

-La cours de Bastet va bientôt se tenir... je vais y siéger pour préserver les apparences, préparez l'artefact pour mon retour !

Et sans un mot de plus elle abandonne sa dernière proie aux griffes de ses infirmières esclavagistes. Elle marche d'un pas décidé vers ses appartements et demande aux servantes de la vêtir pour le soir. Les esclaves conditionnées obéissent à leur maîtresse sans discuter et lui font enfiler une tunique courte en lin blanc qui ne cache que les tétons de son opulente poitrine avec deux fines bandes tressées d'or, de coton et d'argent.



Une fois vêtue, elle se rend au Palais de Bastet pour jouer le jeu une dernière fois...

- Bastet -

Dieu

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Re : Dies Irae [PV - BASTET -]

Réponse 1 samedi 01 juillet 2017, 21:43:03

La journée était une fois encore ensoleillée, chaude mais douce, grâce au léger vent qui soufflait une agréable brise sur la cité, offrant un peu de fraîcheur lorsqu'il n'y avait pas de point d'ombre. On pourrait croire qu'une journée aussi agréable apporterait suffisamment de bonheur aux habitantes de ce havre de paix qu'était Bubastis, pourtant, l'une d'elle était plongée dans ses réflexions sur l'une des nombreuses terrasses de son palais. Observant les Neko orphelins qui jouaient dans les jardins du palais, Bastet réfléchissait en effet aux mystérieuses disparitions qui se produisaient parfois dans la cité. Au début, cela ne l'avait pas alertée plus que cela. Il arrivait en effet parfois que des femmes quittent la cité pour voyager, commercer ou voir de la famille. Certaines partaient, d'autres les remplaçaient, c'était dans l'ordre des choses et la déesse n'avait rien trouvée à redire à cela. Après tout, ce n'est pas en gardant prisonnier ses protégées qu'on les rend heureuses.

Toutefois, la divinité avait commencée à s'en inquiétée lorsque les disparitions s'étaient intensifiée il y a un peu plus de six mois à présent. Disparitions qui touchaient principalement des personnalité de la cours, comme des gardes et des servantes, mais aussi des marchandes et des diplomates. Récemment, la scribe chargée de l'éducation des orphelins et l'une des prêtresses du temple s'étaient également volatilisées. Certaines femmes revenant de voyage affirmaient en avoir retrouvées certaines, dans des lieux indécents. et sans aucun souvenirs de leurs vies passées. Bastet avait ordonnée à la chef des armées de mener une enquête il y a plusieurs semaines et, avant qu'elle ne disparaisse elle aussi, elle avait eu le temps de lui fournir un rapport d'enquête. Rapport qui mentionnait à plusieurs reprises Satis.

Satis, c'était le nom d'une femme qui prétendait venir de Per Bast, un village égyptien perdu près du Nil dans lequel Bastet avait un temple, et donc situé sur Terre. A ce titre, elle officiait donc en tant qu'ambassadrice terrienne. Selon le rapport, les disparitions avaient commencée seulement quelques jours après son arrivée. D'abord anodins, ils avaient gagnées en ampleur à mesure que la femme gravissait les échelons du pouvoir. La question qu'elle se posait essentiellement, c'était comment une telle femme avait bien pu passer outre la protection magique autour de la cité, qui empêchait d'entrer quiconque étant habitée par de mauvaises intentions. Soit la déesse faisait fausse route, soit Satis était immunisée contre les pouvoirs divins, auquel cas Bastet serait impuissante face à elle.

Bastet avait donc confiée à Téti, sa plus haute prêtresse, de mettre les enfants et leurs famille en sécurité. Elle ignorait les intentions de cette femme, ni pour quelle raison elle s'en prenait à cette cité, mais il était pour elle hors de question qu'elle s'en prenne d’avantage encore a des innocents. Finalement sûre que sa décision était bonne, elle se leva et regarda une dernière fois vers les jardins. Les enfants n'y était plus, Téti avait sans doute commencée à les mettre en sécurité. Bastet se dirigea alors d'un pas ferme vers la salle du conseil et pris place à son siège, pendant que les différentes responsables, que ce soit le commerce, l'éducation ou les forces armées pour ne citer qu'elles, prirent peu à peu place à leur tour. Satis arriva elle aussi. Lorsque il s'avéra qu'un quart de l'assemblée ne viendra pas, sans doute disparue elle aussi, Bastet pris la parole.

- Bien, mesdames, l'assemblée est ouverte...

- Déesse Bastet, nous n'attendons pas les autres ?

- Il semble, malheureusement, que nous ne risquons pas de les voir de sitôt. Depuis quelque temps en effet, de nombreuses personnes ont été portées disparues, sans laisser de trace pour la plupart et amnésiques pour d'autres. J'ignore encore pour quelle raison cette personne s'en prend à notre cité, nous qui nous sommes toujours tenues à distance des affres politiques de ce monde, mais j'ai dores et déjà prise quelques précautions contre elle. ne perdons pas plus de temps avec cela voulez-vous ? Sôthis, j'ai crue comprendre que vous aviez des soucis avec les marchants itinérants ?


Ainsi débuta l'assemblée de la cité.

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Dies Irae [PV - BASTET -]

Réponse 2 samedi 01 juillet 2017, 23:15:53

Rapidement, la discutions ne tourne plus qu'autour des disparitions qui commencent à faire peur à tout le monde. Faisant le raccourci le plus évident, plusieurs membres de la cour que Rachele n'a pas eu le temps d'endoctriner commencent à l'attaquer publiquement, disant que tout a commencé avec elle, qu'elle est surement responsable.

Sous son pseudonyme de Satis, elle se défend, reproche à ses attaquants de faire un amalgame et de faire preuve de racisme parce qu'elle est terrienne. Cela calme les plus tièdes, ceux qui ont peur d'être taxé de raciste même si toutes les preuves leur prouve qu'ils ont raison...

En revanche, les plus vociférants continuent de l'attaquer sous les yeux de Bastet, poussant "Satis" à avoir recours à une arme secrète avant que la déesse ne commence à donner de la voix à ses adoratrices décharnées.

Elle profite que l'attention de Bastet soit détournée quelques instants par une de ses conseillères pour faire un petit signe à une de ses servantes qui quitte les lieux et retourne a l'ambassade. La discutions houleuse continue encore jusqu'à ce que les grandes portes battantes du conseil s'ouvrent à la volée pour laisser entrer La Cheffe des Armées et de la Garde Divine.

- Paix mes sœurs ! Paix ! je disparaît quelques jours et voila que l'on hurle au complot et que l'on propose de lyncher une diplomate au mépris de son immunité diplomatique et des lois de notre déesse ?!

Stupéfaction dans la salle, le silence ce fait.

- Sachez mes sœurs que j'ai enquêté sur ces événements, que j'ai moi-même pensé que l’honorable Dame Satis pouvait en être responsable, mes premiers rapports le laissaient prétendre. En vérité mes sœurs, je n'ai jamais disparue ! Idiotes... je me suis rendue sur Terre pour enquêter sur notre invité.

Rachele la regarde en restant parfaitement neutre, même si elle rit intérieurement aux éclats. Que la guerrière semble fière, comme elle semble charismatique et puissante dans son armure rutilante, coiffée d'or et de perles noires. La "diplomate" se souvient pourtant d'elle sous un autre angle, moins flatteur...

Pour une grande guerrière, elle se souvient à quel point elle à pleuré et supplié pour qu'on épargne son mignon petit clitoris des vilaines aiguilles de doctoresse Cury.

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Elle se souvient à quel point elle à jouit comme une salle petite pute quand les injections d'hormones le lui ont fait gonfler comme une grosse mure bouffie... Après ça, ça avait été un jeu d'enfant de la briser, de la faire ramper à ses pieds et lui faire lécher ses bottes... Rachele en garde de savoureux souvenirs. Elle l'avait ensuite prostituée sur terre en attendant d'avoir besoin d'elle ce soir...

En y réfléchissant, "Satis" se dit que l'endoctrinement contrôle quand même bien ses esclaves.  Car dans son armure ajustée au plus près du corps... et de ses parties désormais sur-développées, la Cheffe des armées doit probablement souffrir le martyr et avoir envie de se masturber le clito non stop...

- Je me suis rendue dans son village et je n'y ai trouvé que des gens heureux et fiers de la savoir ici parmi nous, parmi les Dieux... Et je tiens personnellement à présenter mes excuses, à Dame Satis pour mes doutes illégitimes.

Le coup est magistral, l'assistance se tais et respect les paroles de la Générale en Chef de la cité. Ignorant qu'ils sont entrain de signer leur titre d'esclavage. En position de force, Rachele reprend la parole.

- Je vous remercie Hô Puissante Autarque, puisse la lumière de Râ baigner votre vie. Hô Déesse Bastet, Hô étoile au firmament de cette glorieuse cité. J'assure à cette cour n'être pour rien dans les enlèvements de nos sœurs. J'ai moi-même été victime de disparitions dans mon entourage proche, et avoue m'être moi-même *elle prend une voix tremblotent* réveillé un matin au pied d'une grande statut du grand Osiris sans me souvenir des dernières heures écoulées. Peut être ne s'agit il que d'apothéoses cultuelles que nous offrent vos augustes parents divins...

- Bastet -

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    Bastet est la déesse égyptienne des femmes, des enfants, des accouchements, du sexe, de la musique et des félins. Loin de l'olympe et des autres divinités, elle dirige et protège une petite cité désertique dans les landes dévastées.

Re : Dies Irae [PV - BASTET -]

Réponse 3 dimanche 02 juillet 2017, 00:11:15

La femme avec qui Bastet avait entamée les discutions commença à lui répondre, mais sa voix fut couverte par celles des autres, plus fortes, qui discutaient toujours des enlèvements et qui portaient dors et déjà leurs accusations sur Satis, qui elle même tentait de se défendre tant bien que mal. Bastet elle même intimait aux femmes de tempérer leurs ardeurs, qu'accuser sans l'ombre de preuves solides ne mènerait nul part, jusqu'à ce que la chef des armées n'entre avec fracas dans la salle en prenant la parole.

- Paix mes sœurs ! Paix ! je disparaît quelques jours et voila que l'on hurle au complot et que l'on propose de lyncher une diplomate au mépris de son immunité diplomatique et des lois de notre déesse ?! -Sachez mes sœurs que j'ai enquêté sur ces événements, que j'ai moi-même pensé que l’honorable Dame Satis pouvait en être responsable, mes premiers rapports le laissaient prétendre. En vérité mes sœurs, je n'ai jamais disparue ! Idiotes... je me suis rendue sur Terre pour enquêter sur notre invité.

Bastet hocha la tête. Elle reconnaissait bien là le professionnalisme de cette femme, au moins n'avait-elle pas fait les choses à moitié. La suite la laissa néanmoins perplexe.

- Je me suis rendue dans son village et je n'y ai trouvé que des gens heureux et fiers de la savoir ici parmi nous, parmi les Dieux... Et je tiens personnellement à présenter mes excuses, à Dame Satis pour mes doutes illégitimes.

- Je vous remercie Hô Puissante Autarque, puisse la lumière de Râ baigner votre vie. Hô Déesse Bastet, Hô étoile au firmament de cette glorieuse cité. J'assure à cette cour n'être pour rien dans les enlèvements de nos sœurs. J'ai moi-même été victime de disparitions dans mon entourage proche, et avoue m'être moi-même réveillé un matin au pied d'une grande statut du grand Osiris sans me souvenir des dernières heures écoulées. Peut être ne s'agit il que d'apothéoses cultuelles que nous offrent vos augustes parents divins...

- Je me renseignerais auprès d'eux des que j'en aurais l'occasion, mais quoi qu'il en soit, je vous jure que la lumière sur toute cette affaire éclatera au grand jour le moment venu, vous devez seulement laisser les personnes aptes enquêter. Bien, maintenant que cet incident est clos, pouvons nous revenir sur les discutions du jour ?


Bastet écouta donc de nouveau Sôthis. Ou tout du moins, sembla l'écouter. En réalité, elle était toujours préoccupée par ces histoires de disparitions, et plus particulièrement par les dernières paroles des deux femmes. Toutes savaient, que ce soit ici comme à Per Bast, que seule Bastet dirigeaient et protégeait Bubastis. D'ailleurs, la déesse n'avait jamais cachée les faits, qui étaient enseignés dans l'école de la cité.

Au temps de l'Égypte antique, sur Terre, les croyances concernant les dieux Égyptiens avaient peu à peu laisser place au culte monothéiste, le dieu unique. Les fidèles se faisant de moins en moins nombreux, les dieux avaient peu à peu disparu. A l'époque, Bastet n'était qu'une déesse mineure, peu touchée par le phénomène, au point qu'elle resta l'unique divinité du panthéon. Les fidèles lui adressaient toujours une petite prière pour que leurs chats reposent en paix après leur mort. C'est ce qui lui avait permis de survivre malgré la religion musulmane qui prenait de plus en plus d'ampleur.

Et un jour, elle avait sentit ses forces revenir, via des prières qui ne venaient non pas d'Egypte, mais de Terra. Des gens qui avaient trouvés des textes sacrés sur cet autre monde. Des Neko plus précisément. Ces derniers étaient légions sur ce monde et persécutés. Grace a la puissance de leur ferveur, elle avait retrouvée son ancienne puissance et même plus, devenant une divinité majeure. Une puissance suffisante pour appliquer ce pourquoi elle existait. Ainsi était née Bubastis sur Terra.

Toutes les femmes et les enfants des deux cités connaissait cette histoire, et toutes savaient que les autres dieux Égyptiens n'étaient toujours pas revenus du néant. Le fait que Satis mentionne ses parents était donc une preuve formelle de son ignorance quant à ce sujet et donc qu'elle ne venait pas de Per Bast. Quant à la chef des armées, elle semblait effectivement avoir disparue et mentalement manipulée, car elle avait fait la même erreur.

Plusieurs dizaines de minutes passèrent, avant que Bastet ne mette fin à la séance, congédiant les femmes chez elles, auprès de leurs familles.

- Satis ? J'aimerais m'entretenir seule à seule avec vous, avant que vous ne retourniez à votre ambassade. Voulez-vous bien me suivre ?

Elle la conduisit ainsi jusqu'a un jardin intérieur, composé de quelques plantes et d'un bassin carlé. Une fois la porte refermée, elle se tourna vers elle et croisa les bras, plus sérieuse.

- Bien, je n'irais pas par quatre chemins. Cessez cette comédie et dites moi donc qui êtes vous réellement et ce que vous cherchez à accomplir. Vous avez effectuée plusieurs erreurs qui me font penser que vous êtes effectivement responsable de ces disparitions. Et je ne suis visiblement pas la seule à penser ainsi.

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Dies Irae [PV - BASTET -]

Réponse 4 lundi 03 juillet 2017, 11:57:02

- Satis ? J'aimerais m'entretenir seule à seule avec vous, avant que vous ne retourniez à votre ambassade. Voulez-vous bien me suivre ?

Rachele est bien trop rompue à l'exercice de la politique et des intrigues pour ignorer ce que cette convocation signifie. Mais il est trop tôt ! Elle n'est pas encore prête et surtout, elle ne dispose pas de l'artefact capable de contrer les pouvoirs divins de Bastet. Le seul objet magique qu'elle porte alors est la bague qui lui permet de franchir la barrière de la cité malgré ses intentions, et elle ne sert hélas qu'à ça...

Satis hoche la tête en signe d’obéissance. Elle attend que la déesse se tourne vers la porte des jardins pour faire un signe de main complexe sans qu'elle puisse la voir. Il s'agit en fait d'un ordre hypnotique que toutes les jeunes femmes conditionnées dans l'assistance reconnaissent. En une fraction de seconde, le fil de leurs pensées s’interrompe et les souvenir de leur dressage remontent à la surface pour étrangler leur personnalité. Conseillères, gardes, soldates, servantes, simples citoyennes, de haute ou de basse naissance, toutes cessent à nouveau d'être elle-même et redeviennent de dociles petites esclaves.

Satis fait un autre geste du doigt. Il s'agit d'un ordre, un ordre bien particulier. Elle s'assure que tous les agents dormants ont bien reçu le message et se dirigent vers la sortie pour accomplir leur "mission". Puis, presque rassurée, elle emboîte le pas à la déesse, serrant les poings à s'en faire blanchir les phalanges et se coupant les paumes avec ses ongles pour trouver dans la douleur la force de résister au pouvoir de Bastet.

Jusqu'ici, Rachele sous sa fausse identité était toujours parvenue à rester le plus loin possible de l'aura divine de la Reine des lieux. Choisissant les bancs les plus éloignés de son trône, esquivant les soirées mondaines où la déesse décidait de faire un bain de foule. Et par dessus tout, elle avait évité d’attirer sa convoitise ou son désir de peur d'être invité à plus d'intimité.

Désormais sous le feu des projecteurs, elle allait devoir faire face à une déesse du sexe et de la luxure au pinacle de sa puissance, sans aucun moyen de défense...

Rachele à peur, sa volonté, sa personnalité et sa force d'âme vont être mises à rude épreuve et elle n'est même pas sure de parvenir à lui résister. Car malgré toute sa morgue et son intelligence, Dona Florenza souffre toujours de deux maladies qui la rendent particulièrement vulnérable au magnétisme animal de Bastet.

Depuis qu'elle a été libérée de l'esclavage que Jucio, son oncle, lui avait infligé (voir BG), Rachele se bat et refoule les troubles psychiatriques et physiologiques que ses années de servitude lui ont infligée.
Les prises régulières de drogue que Jucio lui imposait l'on rendue accro et développé un besoin maladif de dépendance. Et le dressage, les viols, la prostitution et une thérapie hormonale cruelle l'on rendue complètement nymphomane au point que réfléchir lui soit difficile quand elle est excité.

Lutter contre ces deux faiblesses étaient devenue une partie intégrante de sa vie de tout les jours et avec le temps, c'était devenu de plus en plus facile. Mais là, elle allait devoir faire face à l'incarnation des fantasmes d'une civilisation toute entière, une déesse maîtrisant à la perfection toutes les ficelles d'un art dont elle est dépendance et malade. Sur le terrain du langage, peut être pouvait elle lui tenir tête, mais se tenir si près de Bastet la mettrait immédiatement à la merci de son aura divine.

Elle essai de la suivre sans trop l'approcher mais la déesse la mène vers une petite cours intérieure dont les dimensions ne lui permettent pas de garder un distance de "sécurité". La déesse l'attend devant la porte, Satis passe devant elle presque au pas de course pour rester le moins longtemps possible au près d'elle et ne s'arrête qu'à l'autre bout de la petite pièce. Mais ce bref instant de frôlement suffit à réveiller son corps torturé d'ancienne esclave sexuelle. Son souffle devient plus cours et elle sent son coeur battre si fort dans sa poitrine qu'elle à l'impression qu'il va exploser. Son corps se couvre d'une délicate pellicule de sueur qui donne à sa peau halée par le soleil une teinte doré brillante à la lumière.

Rachele comprend alors en sentant son corps palpiter et vibrer au chant de la déesse qu'elle ne parviendra pas à lui cacher la maladie dont elle souffre. Le changement est si évident que la déesse à sans doute déjà remarqué son émoi soudain et s'interroge sans doute sur la curieuse faiblesse de l'ambassadrice. Mais elle n'en fait pas immédiatement la remarque et se contente d'utiliser son autorité naturelle pour poser ses questions.

- Bien, je n'irais pas par quatre chemins. Cessez cette comédie et dites moi donc qui êtes vous réellement et ce que vous cherchez à accomplir. Vous avez effectuée plusieurs erreurs qui me font penser que vous êtes effectivement responsable de ces disparitions. Et je ne suis visiblement pas la seule à penser ainsi.

Satis ravale difficilement sa salive et ferme les yeux quelques instants pour résister aux vagues de chaleur qui montent de ses reins. Se trouver face à la déesse de la luxure la met à la torture et réfléchir lui devient difficile à chaque fois que son regard se porte sur la divine beauté de ses atouts sexuels. Elle doit gagner du temps, un maximum de temps pour permettre à ses esclaves d'accomplir son ordre, sans quoi, tout sera perdu...

- Je... je ne vois pas de quoi vous voulez... pff... parler...

La déesse voit la jeune femme se mettre à pointer sous sa tunique et son odorat félin lui permet de sentir la fragrance musquée de sa mouille qui lubrifie déjà ses lèvres pubiennes. Ce n'est pas normal, bien que divine, Bastet n'inflige pas une telle torture aux gens sans même le vouloir, par sa simple présence.

- Je... je... je suis comme les autres... je ne voulais pas le dire... j'avais honte... je... je crois que j'ai été enlevée aussi... une nuit... des femmes... dans mon ambassade... une odeur horrible et puis... plus rien...

Le mensonge était venu tout seul est était parfait. Si elle avait été elle-même enlevée, cela expliquait parfaitement le fait que elle et la cheffe des armées disent les même incohérences. Son seul handicape reste sa nymphomanie douloureuse et avilissante qui donne d'elle l'image d'une belle petite victime fragile et brisée par un monstre vicieux, mais même cela, pouvait jouer en sa faveur.

- Je... je me rappel... j'avais mal... on m'a fait des choses horribles...

Inconsciemment elle se gratte l'intérieur des bras, au niveau du plis du coude, Bastet remarque que la jeune femme portes d’innombrables marques, des cicatrices laissées par d'impitoyables aiguilles, triste preuve des drogues et des traitements hormonaux qu'on lui à injecté.

- J'ai dit tout à l'heure que je m'était réveillée au pied d'une statut d'Osiris... c'est faux... je vous ai mentis déesse... mais j'avais trop honte de dire la vérité... quand je suis revenue à moi, j'étais dans un bordel, sur Terre, j'étais en train de m'y prostituer pour quelques pièces et ma bourse... ma bourse était pleine !

Dit elle en cachant son visage dans ses mains. Ses larmes, elle n'a pas besoin de les forcer, son mensonge n'est qu'un souvenir véritablement vécu et se le remémorer la fait systématiquement fondre. Ironiquement, c'est aussi précisément ce qui est train d'arriver à la prêtresse qu'elle à conditionnée juste avant de venir...


--- Pendant ce temps là, dans les appartements de Téti ---

Silencieusement les esclaves décérébrées investissent les coursives et les accès de la portion du temple réservée à la résidence de la Grande prêtresse. Une à une, les gardes qui ne sont pas encore endoctrinées sont enlevées par leurs propres sœur d'armes et emmenées discrètement sur Terre par le portail de l'ambassade. De l'autre côté, les doctoresse Cury et Al'azred se réjouissent de cette nouvelle manne de chaire fraîche et font chauffer les machine laveuses de cerveau et les bistouris pour se faire immédiatement obéir, même des plus récalcitrantes.

La première regrette le gachi que provoque sa consœur en lobotomisant à tour de bras celles qui leur résistent. Ce sont de belle jeunes femmes, forte et au tempérament de feu qu'elle aurait très bien pu soumettre avec du temps et un bon dressage. Mais le temps presse, Bastet tient leur boss et elles ont besoin d'un moyen de pression rapide et efficace.

Pendant que l'usine tourne à plein régime sur Terre, la petite armée de l'ombre finit d'encercler les appartements de la Grande Prêtresse Téti. Une fois le piège refermé, les servantes de celle-ci, déjà endoctrinées, reprennent leur poste et invitent leur maîtresse à venir prendre un bain chaud pour se détendre. L'eau brûlante dégage un délicat parfum floral et la mousse du savon couvre sa surface comme un nuage de coton. Ce qu'ignore Téti, c'est qu'un subtile mélange de décontractant musculaire et de paralysant à été versé à l'intérieur. Inodore, incolore, sans saveur, il va passer dans sa peau et lui faire ressentir un état de bien être et de détente total, exquis, mais qu'au bout de quelques minutes, elle ne pourra plus bouger et sera à la merci de ses servantes...





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